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Heute — 18. April 2025Haupt-Feeds

Le Maroc attend une prévoit une croissance de 3,8% au 2e trimestre 2025

18. April 2025 um 12:13

AprĂšs une hausse estimĂ©e Ă  4,2% au 1er trimestre 2025, l’économie marocaine continuerait sa progression au 2e trimestre, avec une croissance attendue de 3,8%, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette dynamique serait tirĂ©e par la reprise de l’agriculture, la bonne santĂ© des services, et la demande intĂ©rieure toujours soutenue.

Au dĂ©but de 2025, les secteurs les plus dynamiques Ă©taient les services (notamment l’hĂ©bergement), les industries extractives et la construction. L’agriculture aurait progressĂ© de 3,1%, tandis que l’industrie manufacturiĂšre aurait ralenti, affectĂ©e par un contexte commercial mondial peu favorable.

La consommation des mĂ©nages, stimulĂ©e par la hausse des salaires et la baisse de l’impĂŽt sur le revenu, aurait augmentĂ© de 4,5%, malgrĂ© une inflation remontĂ©e Ă  2,2%, portĂ©e par les prix des produits alimentaires.

Sur le plan monĂ©taire, Bank Al-Maghrib a poursuivi son assouplissement en baissant son taux directeur Ă  2,25% en mars. La masse monĂ©taire a augmentĂ© de 6,5%, soutenant la liquiditĂ© bancaire. Le dirham s’est apprĂ©ciĂ© face Ă  l’euro (+4,2%) et au dollar (+1,1%).

Pour le 2e trimestre 2025, la croissance resterait solide, bien que des risques subsistent, notamment liĂ©s aux tensions commerciales mondiales et Ă  la politique tarifaire amĂ©ricaine. Fitch Solutions prĂ©voit d’ailleurs une accĂ©lĂ©ration plus nette Ă  moyen terme, avec 5,5% de croissance possible en 2026 grĂące aux investissements et aux projets liĂ©s Ă  la Coupe du Monde 2030.

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BCT: les réserves en devises reculent à 100 jours, mais les transferts augmentent

18. April 2025 um 09:44

Les indicateurs monĂ©taires publiĂ©s par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 17 avril 2025 montrent un recul des avoirs nets en devises Ă  22 797,7 Mtnd, contre 23 432,2 Mtnd un an plus tĂŽt. Cette baisse s’accompagne d’une rĂ©duction du nombre de jours d’importation Ă  100 jours, contre 107 Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024.

Du cÎté budgétaire, le solde du compte courant du Trésor affiche une progression, atteignant 1 883,3 Mtnd le 16 avril, soit une hausse de +979,9 Mtnd en glissement annuel.

Les billets et monnaies en circulation poursuivent leur tendance haussiĂšre, atteignant 23 625 Mtnd, contre 21 699 Mtnd l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une hausse annuelle de 1 926 Mtnd. Cette augmentation traduit une demande de cash plus soutenue en ce dĂ©but d’annĂ©e.

Sur le marchĂ© monĂ©taire, le volume global du refinancement baisse lĂ©gĂšrement Ă  14 162,8 Mtnd. Le taux directeur reste stable Ă  7,5%, en baisse de 50 points de base par rapport Ă  l’an dernier. Le taux du marchĂ© monĂ©taire suit la mĂȘme tendance, se repliant Ă  7,5%, contre 7,97% auparavant.

Les revenus du travail cumulĂ©s atteignent 2 126,8 Mtnd, en progression de 146,2 Mtnd par rapport Ă  l’an dernier. Les recettes touristiques affichent Ă©galement un gain de 75,8 Mtnd, pour s’établir Ă  1 501,3 Mtnd.

Enfin, l’encours des bons du TrĂ©sor assimilables a bondi Ă  22 423,9 Mtnd, soit une hausse de 6 627,6 Mtnd en un an, traduisant un recours accru de l’État Ă  ce mode de financement.

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Voici un rendez-vous pour booster les exportations tunisiennes d’huile d’olive vers les Pays-Bas

18. April 2025 um 08:54

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) organise, le 22 avril 2025, Ă  la Maison de l’Exportateur, une journĂ©e de rencontres professionnelles B to B dĂ©diĂ©es Ă  la filiĂšre de l’huile d’olive. Cette initiative vise Ă  connecter directement les producteurs tunisiens avec une entreprise importatrice nĂ©erlandaise, dans l’objectif de stimuler les exportations tunisiennes vers les Pays-Bas.

Il convient de noter que cet Ă©vĂ©nement est le fruit d’un partenariat entre le Cepex et l’ambassade de Tunisie Ă  La Haye. Il s’inscrit dans une stratĂ©gie plus large de diversification des marchĂ©s de destination pour l’huile d’olive tunisienne, produit phare de l’agriculture nationale. Les rencontres permettront aux exportateurs de prĂ©senter leurs produits, d’échanger avec le partenaire nĂ©erlandais et de nĂ©gocier d’éventuels accords commerciaux.

Les entreprises intĂ©ressĂ©es doivent impĂ©rativement s’inscrire avant le 20 avril 2025 via le lien suivant: https://forms.gle/uLmNY7DNLqgX3DR3A. Cette dĂ©marche s’adresse principalement aux opĂ©rateurs dĂ©jĂ  engagĂ©s sur les marchĂ©s d’exportation ou ayant une capacitĂ© Ă  y accĂ©der rapidement.

Selon les donnĂ©es du Cepex, les Pays-Bas reprĂ©sentent un marchĂ© Ă  fort potentiel pour l’huile d’olive tunisienne, avec une demande croissante pour les produits mĂ©diterranĂ©ens de qualitĂ©. Ce type de rencontres B to B constitue un levier essentiel pour crĂ©er des ponts commerciaux durables, tout en valorisant le savoir-faire tunisien Ă  l’international.

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Les banques tunisiennes appelĂ©es Ă  mieux appliquer l’article 412 ter

18. April 2025 um 08:28

Le Conseil bancaire et financier (CBF) a rappelĂ© hier 17 avril, via un communiquĂ©, l’engagement des banques Ă  appliquer pleinement les dispositions de l’article 412 ter de la loi n°2024-41 du 2 aoĂ»t 2024. Cette prĂ©cision intervient Ă  la suite de nombreuses critiques relayĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux, visant la lenteur de traitement des demandes de baisse du taux d’intĂ©rĂȘt. Le CBF a soulignĂ© que les banques doivent respecter la rĂ©glementation en vigueur ainsi que les orientations de l’État en matiĂšre de financement de l’économie.

L’article 412 ter prĂ©voit un abattement de 50% des intĂ©rĂȘts Ă  taux fixes, une mesure censĂ©e allĂ©ger la charge des emprunteurs. Selon le CBF, le taux de satisfaction des demandes est passĂ© de 93% au 25 mars 2025 Ă  95,2% au 14 avril 2025. Les banques sont donc appelĂ©es Ă  mobiliser tous les moyens techniques et humains nĂ©cessaires pour examiner les dossiers et Ă©valuer l’éligibilitĂ© des demandeurs.

Pour renforcer ce dispositif, le CBF a mis en place plusieurs canaux de rĂ©clamation Ă  destination des citoyens: une ligne tĂ©lĂ©phonique (80 100 280), une adresse e-mail (reclamation@cbf.org.tn) et un espace citoyen en ligne (https://reclamation.cbf.org.tn). Le rĂŽle du CBF est d’intervenir en tant que reprĂ©sentant des banques pour faciliter la rĂ©solution des rĂ©clamations et veiller Ă  l’application effective des textes rĂ©glementaires.

Par ailleurs, la Banque centrale de Tunisie (BCT) et le CBF, qui centralisent les rĂ©clamations traitĂ©es par les banques, travaillent Ă  la mise en place de nouveaux produits financiers. L’objectif est de favoriser l’accĂšs au financement de l’habitat malgrĂ© la dĂ©gradation du pouvoir d’achat. À ce titre, des crĂ©dits d’habitat pouvant s’étaler jusqu’à 25 ans sont prĂ©vus, dans le cadre de plans d’épargne conformes Ă  la lĂ©gislation en vigueur.

Enfin, des instruments de paiement digital, comme les solutions de paiement différé disponibles depuis octobre 2024, ont été lancés pour répondre aux besoins évolutifs des clients.

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Gestern — 17. April 2025Haupt-Feeds

Les derniĂšres pluies redonnent espoir aux agriculteurs

17. April 2025 um 11:18

 

Les rĂ©centes prĂ©cipitations enregistrĂ©es Ă  travers le pays ont offert un rĂ©pit salutaire Ă  la sĂ©cheresse persistante, selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri). Plusieurs stations mĂ©tĂ©orologiques ont relevĂ© des niveaux de pluie significatifs, particuliĂšrement dans les zones du nord et du centre.

Parmi les régions les plus arrosées, Aïn Draham a enregistré 38 mm de pluie, suivie de prÚs par Tabarka (36 mm), El Kef (35 mm), Saadia Bargou et le barrage de Lakhmess (32 mm chacun). Ces précipitations viennent renforcer non seulement les réserves hydriques, mais également soutenir les cultures agricoles en pleine phase de croissance.

L’impact positif de ces pluies se manifeste dĂ©jĂ  dans les statistiques saisonniĂšres. L’Onagri rapporte un dĂ©passement de la moyenne habituelle de la pluviomĂ©trie dans plusieurs rĂ©gions du pays: 116% dans le Nord-Est, 104% dans le Centre-Ouest, 152% dans le Centre-Est, et 104% dans les rĂ©gions du Sud-Est et du Sud-Ouest.

Ce retour des pluies offre une perspective rassurante pour la saison agricole en cours, notamment pour les cultures cĂ©rĂ©aliĂšres et les pĂąturages, tout en amĂ©liorant la recharge des nappes phrĂ©atiques. Pour un pays confrontĂ© rĂ©guliĂšrement au stress hydrique, cette dynamique est perçue comme une opportunitĂ© Ă  saisir en matiĂšre de gestion durable de l’eau.

 

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La Suisse prĂȘte Ă  investir 210 millions de dinars en Tunisie pour un dĂ©veloppement durable et inclusif d’ici Ă  2028

17. April 2025 um 10:38

La Tunisie et la Suisse renforcent leur partenariat stratĂ©gique Ă  travers un nouveau cycle de coopĂ©ration pour la pĂ©riode 2025-2028, prĂ©sentĂ© le 16 avril lors de la 14e rĂ©union annuelle du ComitĂ© de pilotage du programme de la CoopĂ©ration suisse en Tunisie. OrganisĂ©e au ministĂšre de l’Économie et de la Planification, la rencontre a rĂ©uni le chef de cabinet du ministre, l’ambassadeur de Suisse, ainsi que des reprĂ©sentants de plusieurs institutions partenaires.

Cette rĂ©union a permis de dresser le bilan de quatre annĂ©es de coopĂ©ration active entre 2021 et 2024. Durant cette pĂ©riode, la Suisse a investi prĂšs de 200 millions de dinars tunisiens sous forme de dons Ă  travers une soixantaine de projets rĂ©partis autour de trois axes: le dĂ©veloppement Ă©conomique, la gouvernance et la migration. Ce portefeuille a notamment permis la crĂ©ation d’environ 30 000 emplois.

Les rĂ©sultats du programme 2021-2024 tĂ©moignent d’un impact concret. En matiĂšre de formation professionnelle, 38 partenariats avec le secteur privĂ© ont Ă©tĂ© scellĂ©s, dĂ©bouchant sur 34 offres de formation dans 12 secteurs, au bĂ©nĂ©fice de 7 000 jeunes, dont 75% ont accĂ©dĂ© Ă  l’emploi. Dans le domaine de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, des audits ont Ă©tĂ© menĂ©s dans les bĂątiments municipaux des 350 communes du pays, prĂ©parant ainsi le terrain pour de futurs investissements.

Le tourisme durable a Ă©galement connu un essor, notamment dans la rĂ©gion du Dahar, avec la crĂ©ation de 1 000 emplois et une hausse de 20% du nombre de visiteurs. Le soutien aux produits du terroir a permis de gĂ©nĂ©rer 2 000 emplois, dont 80% pour des femmes, grĂące Ă  la certification de 124 nouveaux produits. Sur le plan du dĂ©veloppement local, 109 projets ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre, dĂ©senclavant 17 villages et amĂ©liorant l’accĂšs aux services sociaux de base.

Le nouveau programme 2025-2028, fruit d’un travail conjoint entre les autoritĂ©s tunisiennes et trois offices fĂ©dĂ©raux suisses – la DDC, le SECO et le SEM – se veut alignĂ© sur les prioritĂ©s nationales. DotĂ© d’un budget de 60 millions de francs suisses (environ 210 millions de dinars), il repose sur deux piliers fondamentaux: la prospĂ©ritĂ© et la stabilitĂ©.

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Un projet hydraulique Ă  1100 millions de dinars pour relancer le transport du phosphate

17. April 2025 um 08:56

Le ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a tenu, le 16 avril, une rĂ©union de suivi concernant l’étude de faisabilitĂ© du projet intĂ©grĂ© de transport hydraulique du phosphate, sous la prĂ©sidence de la ministre Fatma Thabet Chiboub, en prĂ©sence de hauts responsables de son dĂ©partement. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’accord signĂ© entre la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et l’International Finance Corporation (IFC), bras financier de la Banque mondiale, qui finance l’étude en question.

Ce projet ambitieux, dont le coĂ»t est estimĂ© Ă  1,1 milliard de dinars, prĂ©voit la crĂ©ation d’un rĂ©seau de transport du phosphate sous forme de pĂąte (slurry) via des canalisations reliant les bassins miniers de Gafsa aux sites industriels de Skhira et GabĂšs. L’objectif est de moderniser la logistique du phosphate tunisien, avec une capacitĂ© annuelle de 8 millions de tonnes de phosphate commercial transportĂ©.

L’étude vise Ă  Ă©valuer la faisabilitĂ© technique et Ă©conomique du projet, en examinant diffĂ©rentes solutions innovantes, dont l’installation d’une station de dessalement d’eau de mer d’une capacitĂ© de 100 000 mÂł/jour, nĂ©cessaire Ă  la production du slurry, ainsi qu’une centrale photovoltaĂŻque d’une puissance de 30 MW pour alimenter les infrastructures du projet en Ă©nergie propre.

Lors de la rĂ©union, les reprĂ©sentants de l’IFC ont participĂ© Ă  distance pour discuter des avancĂ©es de l’étude et de la coordination entre les diffĂ©rents acteurs concernĂ©s. Le ministĂšre a soulignĂ© l’importance de ce projet dans la restructuration de la filiĂšre phosphate, considĂ©rĂ©e stratĂ©gique pour l’économie tunisienne, et dans la transition vers des mĂ©thodes durables en matiĂšre de transport et d’énergie.

Si le projet se concrĂ©tise, il pourrait rĂ©duire la dĂ©pendance au transport ferroviaire et routier, tout en amĂ©liorant la compĂ©titivitĂ© de l’industrie du phosphate tunisien sur les marchĂ©s internationaux.

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Le groupe allemand Zollner choisit la Tunisie pour investir plus de 51 millions de dinars

17. April 2025 um 08:42

 

Le groupe industriel allemand Zollner Elektronik, leader europĂ©en dans la fabrication de composants Ă©lectroniques, a annoncĂ© un investissement de plus de 51 millions de dinars en Tunisie, dans un projet Ă  haute valeur technologique prĂ©vu Ă  Novation City, Sousse. Cette annonce a Ă©tĂ© faite lors d’une rĂ©union tenue le 16 avril entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et une dĂ©lĂ©gation du groupe dirigĂ©e par Markus Aschenbrenner, membre du conseil d’administration.

Le nouveau projet, qui s’étendra sur 11 hectares, ambitionne de crĂ©er environ 3 400 emplois d’ici Ă  2030, selon les dĂ©clarations de Markus Aschenbrenner. Il s’inscrit dans la stratĂ©gie de croissance du groupe en Afrique du Nord, avec un accent sur les technologies avancĂ©es dans les domaines de l’électronique automobile, de l’aĂ©ronautique et de l’industrie numĂ©rique.

La ministre a saluĂ© cette initiative et a rĂ©affirmĂ© l’engagement de son dĂ©partement Ă  renforcer les investissements allemands en Tunisie, en particulier dans les secteurs innovants. Elle a Ă©galement soulignĂ© les efforts en cours pour positionner la Tunisie comme une plateforme industrielle stratĂ©gique en MĂ©diterranĂ©e, notamment auprĂšs des grandes multinationales.

ImplantĂ© en Tunisie depuis 2007, le groupe Zollner dispose actuellement de deux unitĂ©s de production, Ă  BĂ©ja et Ă  la zone industrielle de Sousse, couvrant respectivement 2 100 et 2 500 mÂČ. Le site tunisien reprĂ©sente le seul point d’ancrage du groupe en Afrique, renforçant ainsi le rĂŽle de la Tunisie comme hub industriel rĂ©gional.

Avec 25 filiales Ă  travers le monde et plus de 13 000 employĂ©s, Zollner Elektronik est aujourd’hui le premier fournisseur de services de fabrication Ă©lectronique (EMS) en Europe. Ce nouveau projet Ă  Sousse marque une Ă©tape importante dans son dĂ©veloppement sur le continent africain.

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La Zlecaf forme les douanes africaines Ă  Tunis autour du statut d’opĂ©rateur Ă©conomique agréé

16. April 2025 um 16:55

Pour la premiĂšre fois depuis l’adhĂ©sion de la Tunisie Ă  l’accord de la Zone de libre-Ă©change continentale Africaine (Zlecaf), le SecrĂ©tariat de l’organisation panafricaine a organisĂ© un atelier rĂ©gional Ă  Tunis pour renforcer les capacitĂ©s des douanes africaines sur le programme des opĂ©rateurs Ă©conomiques Agréés (OEA).

Cette rencontre, organisĂ©e en collaboration avec le MinistĂšre tunisien du Commerce et du dĂ©veloppement des exportations, la Direction GĂ©nĂ©rale des Douanes et l’Organisation mondiale des douanes, a rĂ©uni des reprĂ©sentants de plus de douze pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, parmi lesquels l’AlgĂ©rie, le Nigeria, le Maroc, le Ghana ou encore la CĂŽte d’Ivoire.

Pendant trois jours, les participants ont Ă©changĂ© sur les critĂšres d’éligibilitĂ© au statut OEA, les avantages douaniers qui en dĂ©coulent, ainsi que sur les mĂ©canismes de certification, de contrĂŽle et de reconnaissance mutuelle entre États. Des visites de terrain ont permis d’illustrer les bĂ©nĂ©fices concrets du dispositif, notamment Ă  travers l’exemple d’une entreprise tunisienne bĂ©nĂ©ficiant d’un traitement prioritaire aux postes frontaliers.

Une visite de terrain a permis aux dĂ©lĂ©gations de dĂ©couvrir le fonctionnement du bureau des OEA en Tunisie ainsi qu’une entreprise tunisienne rĂ©alisant 80% de ses exportations vers le continent africain, et bĂ©nĂ©ficiant du statut d’OEA.

Lors de la clĂŽture tenue le 16 avril, la contrĂŽleuse gĂ©nĂ©rale des directions publiques Ă  la Douane tunisienne, Rim Amdouni Hawat a saluĂ© l’implication des participants, rappelant que ces efforts “ouvrent la voie Ă  une interopĂ©rabilitĂ© et Ă  une reconnaissance mutuelle des systĂšmes douaniers” Ă  l’échelle continentale. Elle a exprimĂ© l’espoir que cette initiative “porte bientĂŽt ses fruits au profit des Ă©conomies africaines”, citant Jacques Chirac: “Chaque pas doit ĂȘtre un but”.

Les organisateurs ont remerciĂ© l’OMD pour son soutien technique et logistique, les interprĂštes, l’équipe technique ainsi que les intervenants en ligne. Enfin, ils ont soulignĂ© l’importance de la continuitĂ© dans la formation douaniĂšre pour assurer la mise en Ɠuvre harmonieuse des objectifs de la Zlecaf.

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La Tunisie booste ses exportations d’huile d’olive de plus de 46% en cinq mois

16. April 2025 um 10:04

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont atteint 157,2 mille tonnes entre novembre 2024 et mars 2025, contre 107,5 mille tonnes durant la mĂȘme pĂ©riode de la campagne prĂ©cĂ©dente. Cette progression est de 46,3% en volume.

Selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), l’huile conditionnĂ©e ne reprĂ©sente que 10,2% du total exportĂ©, confirmant la prĂ©dominance des expĂ©ditions en vrac (89,8%). La part de l’huile conditionnĂ©e reste donc stable par rapport Ă  la campagne 2023/2024.

L’huile d’olive extra vierge constitue 82,7% du volume total exportĂ©. Toutefois, la valeur des exportations a chutĂ© de 25,8%, passant de 2865,7 millions de dinars Ă  2126,2 millions de dinars. Ce recul s’explique en partie par la baisse de 54% du prix moyen Ă  l’exportation, qui s’est Ă©tabli entre 8,0 et 18,4 Tnd/kg selon les catĂ©gories.

L’Union europĂ©enne reste le principal marchĂ© de l’huile d’olive tunisienne, absorbant 60,8% des volumes, suivie de l’AmĂ©rique du Nord (23,2%) et de l’Afrique (9,8%). L’Italie conserve sa position de premier importateur, avec 29,8% des volumes exportĂ©s, devant l’Espagne (26,9%) et les États-Unis (18,6%).

Concernant l’huile d’olive biologique, la Tunisie a exportĂ© 30 mille tonnes d’huile jusqu’à fin mars 2025. Ce volume reprĂ©sente environ 4% du total exportĂ©, et reste en majoritĂ© destinĂ© Ă  l’Italie (60%), Ă  l’Espagne (20%) et aux États-Unis (11%). Le prix moyen de l’huile bio s’est situĂ© entre 13,70 et 18,12 Tnd/kg.

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Gitex Africa 2025: comment l’IA renforce la cybersĂ©curitĂ© en Afrique

16. April 2025 um 09:47

L’intelligence artificielle (IA) s’impose dĂ©sormais comme une composante incontournable des systĂšmes de cybersĂ©curitĂ© Ă  l’échelle mondiale. Lors du Gitex Africa Morocco 2025, plusieurs experts venus de diffĂ©rents continents ont confrontĂ© leurs perspectives sur l’intĂ©gration de l’IA dans les workflows et les infrastructures africaines.

L’un des points forts du dĂ©bat a portĂ© sur la distinction essentielle entre automatiser des tĂąches manuelles et dĂ©lĂ©guer des dĂ©cisions critiques Ă  des algorithmes. «L’IA ne devrait pas remplacer l’humain dans les choix stratĂ©giques. Elle est lĂ  pour amĂ©liorer nos processus, pas pour supprimer les emplois», a soulignĂ© Nkululeko Thangelane, Group Executive Head for Big Data, Al & ML Vodacom, en insistant sur l’importance d’une IA au service du workflow plutĂŽt qu’en substitution des compĂ©tences humaines.

Dans le domaine de la cybersĂ©curitĂ©, l’IA a cependant prouvĂ© son efficacitĂ©. Chaque ordinateur gĂ©nĂšre d’énormes flux de donnĂ©es, hĂ©tĂ©rogĂšnes et souvent inutilisables sans IA. C’est elle qui dĂ©tecte les patterns, synchronise les Ă©vĂ©nements et Ă©met des verdicts Ă  la vitesse de la machine. L’objectif? Identifier en temps rĂ©el les signes avant-coureurs d’une cyberattaque, souvent visibles a posteriori dans les logs, mais difficilement exploitables Ă  l’instant T sans technologie avancĂ©e.

Autre point important soulevĂ© par les panĂ©listes: l’importance de l’IA explicable. Dans les systĂšmes critiques, comme la lutte contre la fraude, il devient essentiel de comprendre les critĂšres qui ont menĂ© Ă  une dĂ©cision. «Dire qu’une personne est un fraudeur sans justifier cette classification est inacceptable. Il faut pouvoir retracer les Ă©lĂ©ments qui ont influencĂ© l’algorithme», a rappelĂ© Mustafa Mustafa, Security Leader Ă  Cisco EMEA.

Mais alors que l’IA s’intĂšgre avec succĂšs dans la cybersĂ©curitĂ©, des dĂ©fis structurels freinent encore son expansion Ă  grande Ă©chelle sur le continent africain. «L’infrastructure est le nerf de la guerre. L’Afrique ne dispose pas encore des capacitĂ©s nĂ©cessaires, comme les grands data centers ou les GPU massifs utilisĂ©s par les gĂ©ants mondiaux», a reconnu Jenny Mohanlall, Senior Director, Information Technology. Si des initiatives locales existent, elles restent fragmentĂ©es et insuffisamment coordonnĂ©es Ă  l’échelle continentale.

Enfin, la diversitĂ© rĂ©glementaire entre les pays africains complique l’implĂ©mentation homogĂšne des outils d’IA. Des entreprises actives sur plusieurs marchĂ©s doivent jongler entre diffĂ©rents cadres juridiques, comme le RGPD europĂ©en ou la POPIA sud-africaine, ce qui nĂ©cessite des adaptations constantes.

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La valeur des rĂ©serves d’or de la BCT bondit Ă  plus de 1,1 milliard de dinars

16. April 2025 um 09:11

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a maintenu fin 2024 un stock d’or inchangĂ© en poids, mais en forte hausse de valeur. Selon ses Ă©tats financiers, l’encaisse-or s’élĂšve toujours Ă  6,8 tonnes, mais sa valorisation atteint dĂ©sormais 1,11 milliard de dinars, contre 843,5 millions l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, soit une progression de 267,2 millions de dinars.

Cette hausse est principalement due Ă  deux facteurs: l’envolĂ©e du cours de l’or sur le marchĂ© international et l’apprĂ©ciation du dollar par rapport au dinar. Le prix du gramme d’or fin est passĂ© de 66,31 USD fin 2023 Ă  83,94 USD en dĂ©cembre 2024, tandis que le dollar est montĂ© de 3,0692 Ă  3,19415 dinars sur la mĂȘme pĂ©riode.

La majoritĂ© des lingots d’or, soit 4,13 tonnes, est dĂ©tenue dans les coffres de la BCT et chez la Banque d’Angleterre. Les piĂšces commĂ©moratives, qui reprĂ©sentent un peu plus de 2,6 tonnes, restent quant Ă  elles Ă©valuĂ©es au cours officiel fixe, sans tenir compte des variations du marchĂ©.

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Cynoia et LafricaMobile s’allient pour intĂ©grer WhatsApp dans un espace de travail unifiĂ©

15. April 2025 um 17:15

Lors du GITEX Africa 2025, la startup tunisienne Cynoia a annoncé un partenariat stratégique avec LafricaMobile (LAM), acteur sénégalais des solutions de messagerie mobile. Objectif: connecter WhatsApp à la plateforme de travail tout-en-un de Cynoia, une avancée qui ambitionne de révolutionner la collaboration digitale en Afrique.

GrĂące Ă  cette intĂ©gration, les utilisateurs peuvent dĂ©sormais gĂ©rer Ă  la fois les conversations clients et la communication interne d’équipe via WhatsApp, tout en centralisant la gestion des projets, des tĂąches et des fichiers. Une seule interface, un seul login, pour une efficacitĂ© dĂ©cuplĂ©e.

Pour Nassreddine Riahi, PDG de Cynoia, cette annonce incarne bien plus qu’un simple ajout technique: « Ce partenariat marque une Ă©tape importante dans la fourniture de solutions numĂ©riques Ă©volutives pour l’Afrique. Avec l’expertise de LAM en intĂ©gration API et les outils de gestion de projet de Cynoia, nous pouvons transformer la façon dont les entreprises opĂšrent Ă  travers le continent».

Son homologue, Malick Diouf, PDG de LAM, y voit une ouverture stratĂ©gique vers le Maghreb: «Cette collaboration avec Cynoia nous ouvre le marchĂ© de l’Afrique du Nord. En unissant nos forces, nous mettons Ă  disposition des entreprises africaines des solutions de communication innovantes, pensĂ©es pour rĂ©pondre aux enjeux du digital sur tout le continent».

DĂ©jĂ  adoptĂ©e par plus de 4 000 entreprises africaines, la solution commune permettrait aux organisations de rĂ©duire jusqu’à 80 % de leurs coĂ»ts logiciels, tout en respectant leurs dĂ©lais de livraison.

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PrĂšs de 95% des demandes d’abattement sur les intĂ©rĂȘts Ă  taux fixes ont Ă©tĂ© satisfaites, selon le CBF

15. April 2025 um 10:44

Le Conseil bancaire et financier (CBF) a annoncĂ© que 95,2% des demandes d’abattement des intĂ©rĂȘts Ă  taux fixes ayant abouti Ă  un nouvel Ă©chĂ©ancier ont Ă©tĂ© satisfaites Ă  la date du 14 avril 2025. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 412 ter de la loi n°2024-41, qui permet aux emprunteurs de renĂ©gocier leurs dettes contractĂ©es Ă  taux fixes afin d’attĂ©nuer la charge financiĂšre dans un contexte Ă©conomique tendu.

D’aprĂšs les chiffres publiĂ©s par le CBF, 89 026 demandes ont Ă©tĂ© reçues depuis l’entrĂ©e en vigueur de la mesure. Sur ce total, 2 904 sont encore en cours de traitement, tandis que 57 686 ont Ă©tĂ© traitĂ©es avec succĂšs. En parallĂšle, 28 436 demandes ont Ă©tĂ© rejetĂ©es pour non-Ă©ligibilitĂ©, ce qui reprĂ©sente prĂšs du tiers des dossiers examinĂ©s.

Ces statistiques traduisent une forte mobilisation des banques pour mettre en Ɠuvre cette disposition lĂ©gale, qui vise Ă  prĂ©server la stabilitĂ© du secteur du crĂ©dit et Ă  soutenir le pouvoir d’achat des emprunteurs. Le CBF souligne que les donnĂ©es sont collectĂ©es auprĂšs de l’ensemble des banques du pays et traitĂ©es par ses services afin de garantir un suivi rigoureux de l’application de la loi.

L’article 412 ter de la loi n°2024-41, introduit pour rĂ©pondre aux effets de la hausse des taux d’intĂ©rĂȘt, autorise un abattement partiel des intĂ©rĂȘts dus dans les contrats Ă  taux fixes, Ă  condition que l’emprunteur remplisse les critĂšres d’éligibilitĂ© fixĂ©s par les autoritĂ©s financiĂšres.

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Chekib Regaieg prend la tĂȘte de la SNCFT

15. April 2025 um 10:24

Chekib Regaieg a été nommé président-directeur général de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), succédant à Taoufik Boufaied. Sa nomination a été officialisée par le décret n°2025-191 du 10 avril 2025, publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT n°44 du 15 avril 2025).

Avec plus de 28 ans d’expĂ©rience au sein mĂȘme de la SNCFT, Chekib Regaieg connaĂźt intimement les rouages de la sociĂ©tĂ© qu’il est dĂ©sormais appelĂ© Ă  diriger.

IngĂ©nieur principal de formation, il a entamĂ© sa carriĂšre Ă  la SNCFT en 1997, gravissant progressivement les Ă©chelons. De la maintenance du matĂ©riel remorquĂ© Ă  la direction de la cellule des services gĂ©nĂ©raux, en passant par la sĂ»retĂ© ferroviaire, l’audit interne, l’exploitation du rĂ©seau ou encore la gestion environnementale, il a occupĂ© une quinzaine de fonctions, aussi bien techniques qu’administratives.

Avant sa nomination Ă  la tĂȘte de la SNCFT, Regaieg occupait depuis fĂ©vrier 2025 le poste d’administrateur dĂ©lĂ©guĂ© de la Sotrafer (SociĂ©tĂ© des travaux ferroviaires), filiale spĂ©cialisĂ©e dans les travaux liĂ©s aux infrastructures ferroviaires.

Sa riche expĂ©rience dans la maintenance, la qualitĂ©, la sĂ©curitĂ©, mais aussi l’exploitation du rĂ©seau, laisse entrevoir une orientation technico-opĂ©rationnelle de sa prĂ©sidence, Ă  un moment oĂč la SNCFT fait face Ă  de multiples dĂ©fis: modernisation du parc roulant, sĂ©curisation des lignes, fiabilisation du service et relance de projets structurants comme le RFR (RĂ©seau ferroviaire rapide).

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Khaled Othman nommé PDG de la société Djebel Djerissa

15. April 2025 um 09:46

Le ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncĂ© lundi 14 avril la nomination de Khaled Othman Ă  la tĂȘte de la sociĂ©tĂ© Djebel Djerissa en tant que prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral.

FondĂ©e en 1907, la sociĂ©tĂ© Djebel Djerissa est l’une des plus anciennes entreprises miniĂšres de Tunisie. Elle exploite principalement les gisements de fer situĂ©s Ă  JĂ©rissa, dans le gouvernorat du Kef, et Ă  Tamera-Douahria, dans le gouvernorat de Bizerte.

Au fil des dĂ©cennies, l’entreprise a jouĂ© un rĂŽle important dans le dĂ©veloppement Ă©conomique de ces rĂ©gions, notamment en fournissant du minerai de fer Ă  l’industrie sidĂ©rurgique locale et Ă  l’exportation.​

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Neila Benzina dans le classement Forbes «50 over 50»

15. April 2025 um 08:38

Neila Alya Benzina, CEO de Wimbee France, vient d’ĂȘtre nommĂ©e parmi les 50 femmes les plus influentes de l’annĂ©e dans le classement «50 over 50» publiĂ© par Forbes France, en partenariat avec L’OrĂ©al Paris. Un hommage mĂ©ritĂ© pour cette figure franco-tunisienne de la tech et de l’éducation, reconnue pour sa vision Ă©thique de l’innovation et son engagement pour une technologie plus inclusive.

À la tĂȘte de Wimbee, une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence artificielle appliquĂ©e Ă  la transformation des entreprises, Neila Benzina incarne une nouvelle gĂ©nĂ©ration de dirigeantes qui place la responsabilitĂ© sociale au cƓur du progrĂšs technologique. Son parcours remarquable tĂ©moigne d’un double engagement: accompagner les entreprises dans leur mutation numĂ©rique, tout en favorisant l’accĂšs Ă©quitable aux mĂ©tiers du digital.

Cofondatrice de Holberton School Tunisia et Campusna, deux initiatives pionniĂšres dĂ©diĂ©es Ă  la formation des talents numĂ©riques du continent africain, elle participe activement Ă  la dĂ©mocratisation du savoir et Ă  l’inclusion des jeunes dans les secteurs d’avenir. EngagĂ©e pour l’entrepreneuriat fĂ©minin, elle prĂ©side Ă©galement French Tech Tunis et le rĂ©seau Entreprendre Tunisie.

Petite-fille de la premiĂšre femme mĂ©decin d’Afrique, Neila Benzina perpĂ©tue une tradition familiale d’excellence et d’engagement. Son influence dĂ©passe les frontiĂšres: elle est aujourd’hui considĂ©rĂ©e comme l’une des 50 femmes les plus inspirantes du continent africain.

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Déficit commercial en forte hausse au premier trimestre 2025

11. April 2025 um 17:21

La Tunisie a enregistrĂ© un creusement notable de son dĂ©ficit commercial au premier trimestre 2025, atteignant 5.050,5 Mtnd, contre 3.027,4 Mtnd Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, selon les donnĂ©es publiĂ©es par l’Institut national de la statistique (INS). Ce dĂ©ficit s’explique par une baisse de 5,9% des exportations, qui s’élĂšvent Ă  15.325,1 Mtnd, alors que les importations ont progressĂ© de 5,5%, atteignant 20.375,5 Mtnd.

Ce déséquilibre pÚse directement sur le taux de couverture des importations par les exportations, qui a reculé à 75,2%, contre 84,3% un an plus tÎt.

Le recul des exportations s’explique en grande partie par une chute de 34% dans le secteur de l’énergie, les ventes de produits raffinĂ©s s’étant effondrĂ©es. Le secteur agroalimentaire a Ă©galement souffert, avec une baisse de 18% due Ă  la contraction des ventes d’huile d’olive. Le textile (-2,6%), les industries mĂ©caniques et Ă©lectriques (-2,4%) ainsi que les phosphates et dĂ©rivĂ©s (-8,6%) affichent Ă©galement des performances en berne.

Les importations dopĂ©es par l’investissement

CĂŽtĂ© importations, la hausse concerne notamment les biens d’équipement (+18,3%) et les matiĂšres premiĂšres et demi-produits (+5,1%), signalant un possible redĂ©marrage de l’investissement industriel. Les biens de consommation ont aussi augmentĂ© (+13,9%), alors que les produits Ă©nergĂ©tiques (-9,6%) et alimentaires (-2,1%) sont en recul.

Dynamique contrastée selon les partenaires

L’Union europĂ©enne reste le principal partenaire commercial de la Tunisie, absorbant 70,1% des exportations tunisiennes. Celles-ci sont cependant en repli vers la France (-5,7%), l’Italie (-11,3%) et surtout l’Espagne (-35,3%), malgrĂ© une hausse avec l’Allemagne (+7,8%) et les Pays-Bas (+13,4%).

Les Ă©changes avec les pays arabes affichent une dynamique positive, avec des hausses notables vers la Libye (+39,6%), le Maroc (+38,6%) et surtout l’Égypte (+155,7%).

Quant aux importations en provenance de l’Union europĂ©enne, elles reprĂ©sentent 42,9% du total et augmentent lĂ©gĂšrement (+2,3%). Hors UE, la Chine (+60,9%) et la Turquie (+13,7%) enregistrent les plus fortes hausses.

L’énergie reste le principal poste dĂ©ficitaire

L’analyse par groupes de produits montre que l’énergie constitue de loin le principal facteur du dĂ©ficit, avec un solde nĂ©gatif de 2.881,7 Mtnd. Suivent les matiĂšres premiĂšres et demi-produits (-1.616,2 Mtnd), les biens d’équipement (-927,9 Mtnd) et les biens de consommation (-239,5 Mtnd). Seul le groupe “alimentation” enregistre un excĂ©dent (+614,8 Mtnd), ce qui attĂ©nue lĂ©gĂšrement le dĂ©sĂ©quilibre global.

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Afrique: voici comment sortir de la crise de la dette

11. April 2025 um 16:28

Alors que se tenait la 11ᔉ session du Forum rĂ©gional africain sur le dĂ©veloppement durable, une confĂ©rence de presse a mis en lumiĂšre les obstacles financiers persistants qui freinent la trajectoire de croissance du continent. Jason R. Braganza, Directeur exĂ©cutif du Forum africain et du rĂ©seau sur la dette et le dĂ©veloppement (Afrodad), a dressĂ© un constat prĂ©occupant: l’Afrique fait face Ă  une crise de la dette sans prĂ©cĂ©dent, qui nĂ©cessite des rĂ©formes profondes et urgentes.

En effet, plus de 25 pays africains sont aujourd’hui en situation de dĂ©tresse financiĂšre ou prĂ©sentent un risque Ă©levĂ© de surendettement. Cette situation est aggravĂ©e par une architecture financiĂšre mondiale jugĂ©e «obsolĂšte et polarisĂ©e». Face Ă  un paysage de crĂ©anciers devenu de plus en plus complexe, Braganza appelle Ă  la crĂ©ation d’une plateforme africaine de nĂ©gociation de la dette, permettant aux pays africains de parler d’une seule voix lors des processus de restructuration.

Par ailleurs, la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf) est Ă©voquĂ©e comme un levier stratĂ©gique. MalgrĂ© les dĂ©fis initiaux de sa mise en Ɠuvre, elle reprĂ©sente une opportunitĂ© majeure pour accĂ©lĂ©rer le commerce intra-africain, stimuler la production locale et poser les bases d’un dĂ©veloppement industriel inclusif. Toutefois, ce potentiel ne pourra ĂȘtre concrĂ©tisĂ© que si les États membres s’engagent dans des politiques cohĂ©rentes et coordonnĂ©es.

Dans cette optique, Braganza insiste sur l’importance de rĂ©former les politiques nationales d’emprunt et de gestion de la dette. Cependant, il prĂ©cise que ces efforts ne peuvent porter leurs fruits que s’ils s’inscrivent dans une dynamique collective. La coopĂ©ration rĂ©gionale et continentale apparaĂźt ainsi comme une condition essentielle pour renforcer le poids du continent dans les instances financiĂšres internationales.

D’ailleurs, certains pays donnent dĂ©jĂ  l’exemple. Le Kenya et le Rwanda ont renforcĂ© leur cadre lĂ©gislatif en matiĂšre de dette, tandis que la GuinĂ©e se distingue par sa transparence budgĂ©taire. NĂ©anmoins, la mise en Ɠuvre concrĂšte de ces politiques demeure inĂ©gale d’un pays Ă  l’autre, ce qui rend nĂ©cessaire une harmonisation des efforts Ă  l’échelle continentale.

En outre, un enjeu souvent relĂ©guĂ© au second plan a Ă©tĂ© remis au centre des dĂ©bats: celui de la dette intĂ©rieure. Si elle n’est pas rigoureusement encadrĂ©e, elle peut limiter l’accĂšs au crĂ©dit pour le secteur privĂ©, freiner l’investissement et compromettre les efforts de relance Ă©conomique. C’est pourquoi Braganza plaide pour une gestion prudente de cette composante, souvent nĂ©gligĂ©e dans les stratĂ©gies nationales.

Enfin, pour faire face Ă  ces multiples dĂ©fis, le directeur d’Afrodad a formulĂ© cinq recommandations clĂ©s: crĂ©er une plateforme africaine pour nĂ©gocier la dette, renforcer la lutte contre les flux financiers illicites, mettre en Ɠuvre efficacement la Zlecaf, rĂ©former les cadres juridiques et politiques nationaux, et gĂ©rer avec prudence la dette intĂ©rieure.

Ces propositions, si elles sont mises en Ɠuvre de maniĂšre concertĂ©e, pourraient constituer les fondations d’une trajectoire financiĂšre plus stable et plus souveraine pour le continent africain.

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