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Heute — 31. März 2025Haupt-Feeds

49ᵉ anniversaire de la Journée de la Terre : la Tunisie réaffirme son soutien inébranlable au peuple palestinien

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:55

Ce 30 mars 2025, la Tunisie commémore le 49ᵉ anniversaire de la Journée de la Terre, une date symbolique qui marque la lutte résolue du peuple palestinien et son engagement héroïque face aux crimes perpétrés par l’occupation israélienne. Cet événement rappelle les souffrances infligées par l’occupation, notamment les tentatives systématiques de spoliation des terres, les expulsions forcées, l’annexion de Al-Quds et l’effacement de son patrimoine historique, à indiqué un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

La même source a ajouté que cette commémoration intervient à un moment où l’entité occupante intensifie ses crimes contre l’humanité, ses politiques de répression, de famine et de ségrégation à l’encontre des civils palestiniens, notamment dans la bande de Gaza et les camps de réfugiés en Cisjordanie. Ce climat de violence se poursuit sans aucune forme de responsabilité internationale, en dépit des violations flagrantes des principes humanitaires, juridiques et éthiques universels.

La Tunisie rend aujourd’hui hommage à la résistance exceptionnelle du peuple palestinien, qui lutte seul contre la brutalité de l’occupant et l’impunité internationale. Ce dernier continue d’écrire une nouvelle page dans son combat légitime pour la récupération de ses terres occupées et la restauration de ses droits historiques.

À cette occasion, la Tunisie réitère son soutien indéfectible au peuple palestinien et affirme son engagement à défendre son droit inaliénable à l’autodétermination. Elle souligne que ce droit, indestructible et non réductible par le temps, doit conduire à la pleine restitution des droits historiques palestiniens et à l’établissement d’un État palestinien souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec Al-Quds comme capitale.

La Tunisie ne ménagera aucun effort pour soutenir la cause palestinienne, promouvoir des initiatives sincères pour restaurer les droits des Palestiniens, et œuvrer pour garantir la paix, la sécurité et la stabilité pour tous les peuples de la région.

 

Kaïs Saïed adresse ses vœux aux Tunisiens pour l’Aïd depuis Kairouan

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:40

Le président de la République, Kaïs Saïed, a adressé ses vœux aux Tunisiens à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, lors d’un discours prononcé dimanche soir 30 mars 2025 à la Mosquée Okba Ibn Nafaa à Kairouan.

En visite inopinée dans la ville, le président Saïed a accompli la prière d’Al-Icha avant de s’adresser aux fidèles, soulignant l’importance de la solidarité et des valeurs spirituelles qui accompagnent cette fête religieuse.

Après son allocution, le chef de l’État a échangé avec plusieurs citoyens, recueillant leurs préoccupations et aspirations.

Pour rappel, l’Aïd el-Fitr sera célébré en Tunisie ce lundi 31 mars 2025, date confirmée par le mufti de la République, Hicham Ben Mahmoud, qui a annoncé que ce jour correspondra au premier de Chawal 1446 de l’Hégire.

Kaïs Saïed et Mahmoud Abbas échangent leurs vœux pour l’Aïd el-Fitr

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:29

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu par téléphone, ce dimanche 30 mars, avec Mahmoud Abbas, président de l’État de Palestine et de l’Organisation de libération de la Palestine. À cette occasion, les deux chefs d’État ont échangé leurs félicitations à l’occasion de l’Aïd el-Fitr.

Kaïs Saïed et Mohammed ben Zayed échangent leurs vœux pour l’Aïd El-Fitr

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:27

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce dimanche 30 mars, un appel téléphonique de Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis. À cette occasion, les deux chefs d’État ont échangé leurs félicitations à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, réaffirmant les liens de fraternité unissant leurs deux pays.

Gestern — 30. März 2025Haupt-Feeds

Tunisie : 930 hectares traités contre les criquets pèlerins, bilan à ce jour 

Von: La Presse
30. März 2025 um 21:55

Les opérations de surveillance, de détection et d’intervention contre les groupes de criquets pèlerins dans le sud de la Tunisie (Tataouine, Médenine, Kebili, Tozeur et Gabès) se poursuivent avec succès. À ce jour, la superficie totale traitée atteint 930 hectares, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Les actions de lutte se sont réparties entre des traitements terrestres sur une surface de 635 hectares, dont 30 hectares traités avec un pesticide biologique dans des zones écologiquement sensibles, telles que la réserve de Sidi Toui, située dans le gouvernorat de Médenine. Par ailleurs, un traitement aérien a été effectué sur 295 hectares dans le gouvernorat de Tataouine, à l’aide d’un hélicoptère de la Société nationale de protection des végétaux.

Le communiqué souligne que les équipes de traitement sur le terrain, issues des délégations régionales du développement agricole des zones concernées, ont bénéficié du soutien de groupes multidisciplinaires, composés de diverses structures régionales et locales. Ces équipes ont mis en place une coordination efficace pour lutter contre cette menace transfrontalière.

Les équipes de surveillance et de suivi continueront leurs efforts de manière assidue, afin d’anticiper et de contenir les déplacements de cette infestation. Ces interventions régulières visent à limiter la prolifération et la propagation des criquets pèlerins, garantissant ainsi la préservation des zones agricoles vulnérables et des écosystèmes locaux.

Deux jours sans voitures à l’avenue Bourguiba : La capitale se prépare à un week-end sans pollution

Von: La Presse
30. März 2025 um 21:52

Une réunion de travail préparatoire s’est tenue récemment au siège du gouvernorat de Tunis, sous la présidence de Imad Boukhreis, gouverneur de Tunis, en vue de la préparation de la deuxième édition de l’événement « Deux jours sans voitures ». Cet événement, destiné à promouvoir la mobilité durable et à sensibiliser la population à la pollution urbaine, se déroulera les 5 et 6 avril prochains sur l’avenue Habib Bourguiba, au cœur de la capitale.

Lors de cette rencontre, le gouverneur de Tunis a exprimé ses remerciements aux différents acteurs impliqués dans la réussite de la première édition de l’événement, qui a rencontré un franc succès. Il a également souligné l’importance de renouveler cet effort pour offrir aux citoyens un moment de répit et de découverte dans un espace public libéré du trafic automobile. À cette occasion, des certificats de remerciement et de reconnaissance ont été remis aux organisateurs pour leur contribution à la réussite de l’édition précédente.

La réunion a réuni plusieurs responsables, dont Khouloud El Hechri, première adjointe au gouverneur, le secrétaire général de la municipalité de Tunis, ainsi que les directeurs et délégués régionaux des ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, du Tourisme et de l’Éducation. Les services de sécurité étaient également représentés par la Direction de la police de la circulation et la région de la sécurité nationale de Tunis, en collaboration avec le président du comité organisateur du Salon du livre de Tunis.

Cette réunion avait pour objectif de coordonner les actions logistiques, sécuritaires et de communication pour assurer le bon déroulement de l’événement, tout en garantissant la sécurité et le confort des participants. L’événement, qui a pour but de redonner l’espace public aux citoyens, s’inscrit dans une démarche de transition écologique et de réflexion sur les alternatives à la voiture en ville.

Trois frères perdent la vie dans une collision avec un train à Monastir 

Von: La Presse
30. März 2025 um 21:43

Un tragique accident a coûté la vie à trois frères, ce dimanche après-midi, sur le tronçon ferroviaire reliant Monastir à Manzel Kamel El Borjine. Selon les autorités, un train a percuté une voiture particulière, entraînant la mort immédiate de deux des victimes et la blessure grave du troisième. Ce dernier a succombé à ses blessures peu après l’accident à l’hôpital régional de Msaken.

Les corps des victimes ont été transférés à la morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête judiciaire a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Les services de secours et la police sont intervenus rapidement sur place.

Cet accident tragique a profondément choqué la communauté locale. Les autorités appellent à la prudence et à la vigilance sur les passages à niveau, notamment dans cette zone souvent fréquentée par des véhicules.

 

 

Marché publicitaire tunisien : Le secteur espère une embellie 

30. März 2025 um 20:16

Les publicitaires et agences de communication font du mois de Ramadan leurs choux gras. Cependant, pendant des années, cette règle a connu des exceptions suite à la crise   économique, l’instabilité politique de la décennie post-révolution… Après 2011, le marché publicitaire a été frappé de plein fouet à plusieurs reprises, notamment après la crise du Covid. Le retour en force des spots publicitaires télévisés, cette année, marque, selon les professionnels, une certaine reprise du secteur. Rencontré lors de la cérémonie de remise des prix « Pub & Co Awards », Hosni Ghariani, publicitaire, nous donne plus de détails.   

 Au fil des années, cela est devenu une tradition : profitant d’un audimat élevé lors de la diffusion des feuilletons ramadanesques, les annonceurs se bousculent pour occuper l’espace publicitaire, notamment sur les chaînes télévisées.

C’est donc pendant ce mois-ci que le marché publicitaire respire.    

Les chiffres le confirment : selon les données du Syndicat des agences de publicités agréées (Sapa), 50 % des investissements publicitaires concernent la télévision, avec un pic marqué durant le mois de Ramadan. Cependant, derrière cette dynamique apparente se cache un marché tunisien structurellement sous-investi, comme l’a révélé une étude réalisée en 2023 par le Pamt2.  

À seulement 6 dollars par habitant (soit environ un tiers des investissements réalisés au Maroc), la faiblesse des investissements publicitaires a déteint sur un secteur qui fonctionne en deçà de son véritable potentiel. Pourtant, il s’agit bien d’un marché générateur d’emplois, puisqu’il emploie directement plus de 6.000 personnes et indirectement environ 12.000 (employés de prestataires externes). De plus, le secteur de la publicité, connu pour être pluridisciplinaire (il comprend plusieurs métiers allant de la création aux achats d’espace, en passant par le conseil et les relations publiques), est considéré comme un secteur à forte valeur ajoutée, car faisant partie de l’industrie créative.

Une évolution en dents de scie

La bonne nouvelle, c’est que cette année a marqué un retour de l’activité du marché, qui commence à reprendre des couleurs après des années de morosité. Rencontré lors de la cérémonie de remise des prix «Pub & Co Awards», organisée récemment par Express FM, Hosni Ghariani, publicitaire, nous a expliqué que l’activité du secteur a été caractérisée par une évolution en dents de scie au cours de ces dernières années. «Cette instabilité est due, notamment, à la succession d’événements qu’a traversés la Tunisie au cours des 20 dernières années.

Ce qui est positif cette année, c’est qu’on a observé un regain d’intérêt pour les publicités télévisées. C’est de bon augure, car cela dénote d’un retour à la consommation», a-t-il affirmé.  

Il ajoute : « À mon sens, l’investissement publicitaire peut être un indicateur de l’activité économique, car il s’agit du premier poste touché lorsque l’économie entre en crise. La présence des spots publicitaires cette année sur les chaînes télévisées donne de l’espoir aux professionnels du secteur. Un espoir tant attendu, surtout après la crise du Covid ».

La publicité digitale, une tendance qui progresse lentement 

Interrogé sur l’état des lieux de la publicité digitale en Tunisie, Ghariani a précisé que cette tendance, bien qu’en train de faire son chemin, n’est pas encore en phase avec ce qui se passe sur d’autres marchés étrangers, où 70 % du marché publicitaire sont orientés vers le digital.  

« La publicité digitale devrait représenter environ 20 % du budget publicitaire. En Tunisie, c’est encore la publicité offline qui domine le marché. On préfère la publicité télévisée, car le taux d’audience est énorme pendant le mois de Ramadan, avec 7 ou 8 millions de téléspectateurs. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les budgets publicitaires pour ce mois sont importants », a-t-il précisé. Malgré une part de marché faible, la publicité digitale est en train de percer, car il s’agit d’un modèle qui a fait ses preuves.

«La publicité digitale repose essentiellement sur le ciblage: on cible directement le public concerné. Cela permet une optimisation du budget. On dépense moins d’argent quand on cible un public bien déterminé. La tendance est certes en train de migrer vers le digital, mais pas avec le même rythme de croissance observé au niveau mondial », a-t-il ajouté.

Ce mois de Ramadan, 90 spots publicitaires ont été diffusés sur les chaînes de télévision tunisiennes. Couvrant plusieurs types de produits, allant de l’agroalimentaire aux produits technologiques, en passant par les produits d’hygiène, ces annonces, qui ont émaillé la grille ramadanesque, font désormais partie intégrante de l’offre audiovisuelle de ce mois-ci, avec un contenu fortement créatif.

Délices traditionnelles et arnaques : Ce «hlow» qui fâche !

30. März 2025 um 19:40

Certains Tunisiens auraient certainement du mal à oublier les arnaques dont ils ont été victimes durant la période des préparatifs de l’Aïd ! Il faut dire que l’offre en matière de pâtisseries tunisiennes «hlow» n’a jamais été aussi prépondérante et non anarchique, mettant le consommateur dans l’embarras du choix.

Des pâtisseries fraîchement créées ont adhéré au métier, proposant une panoplie de délices traditionnelles raffinées et revisitées, à des prix gonflés. Des ateliers clandestins, montés au sein des maisons par des artisanes-pâtissières en herbe, viennent concurrencer les enseignes certifiées. Mais ce n’est pas tout : des intrus  poussent comme des champignons ! Ils véhiculent leur marchandise via des pages facebook, en prenant soin d’afficher des photos dérobées de «hlow» authentique et appétissant, qu’ils vendent à des prix fortement concurrentiels. 

Face à tant de propositions, bon nombre de consommateurs croient utile de tirer la balance vers les produits bon marché. Et loin de faire de bonnes affaires en cette période de grandes dépenses, ils se font arnaquer par des fraudeurs opportunistes, en quête d’argent facile…

Rapport qualité-prix dites-vous ?

Nul ne doute du déficit du contrôle économique dans un domaine d’activité en plein essor. Les agents spécialisés sont dans l’incapacité d’assurer le contrôle de toutes les enseignes et de tous les points de vente du «hlow», ce qui est parfaitement compréhensible. Les actions du contrôle sont, de surcroît, inexistantes pour le commerce en ligne, lequel peut être, d’ailleurs, considéré comme un commerce parallèle de grande envergure…

D’un autre côté, la cherté de la matière première semble être l’alibi des commerçants, sous prétexte duquel ils procèdent à l’augmentation des prix sans hésitation ni regret aucun. Aussi pour faire l’acquisition du «hlow», les Tunisiens cernent-ils mal le rapport qualité-prix. «Il faut se rappeler une règle bien définie : le prix d’un produit fini commercialisé est, systématiquement, le double de son coût.

Autrement dit, les pâtissiers qui proposent des délices traditionnelles à une telle somme ont, tout bonnement, dépensé seulement 50% du prix fixé pour préparer le produit fini», explique M. Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic).

La ruse des fraudeurs

Outre l’avidité et l’insouciance quant au pouvoir d’achat des Tunisiens, certains recourent aux différentes formules d’arnaques et ce, afin de dépenser moins et de gagner plus. Ainsi, des cacahouètes sont utilisées pour les pâtisseries censées être en amandes, des petits pois séchés et moulus sont ajoutés aux préparations de pistache, sans oublier l’utilisation excessive de sirop de sucre pour augmenter le poids du hlow; autant d’astuces malsaines qui dénotent des ruses des fraudeurs pour voir leurs commerces prospérer, au détriment du droit du consommateur. «Certains Tunisiens excellent dans tout ce qui a trait à la fraude.

Pourtant, dans ce commerce tout comme dans d’autres encore, le contrat de confiance entre le commerçant et le client devrait être la devise», ajoute M. Riahi. Il ne manque pas d’attirer l’attention aussi sur l’absence de certification et de l’indication de la composition de tels produits, ce qui rend difficile la vérification de sa conformité — ou non — aux normes. Ces dernières sont certes, établies suivant la nature des ingrédients utilisés.  Pour les délices à base d’amande, par exemple, il est clair qu’elles doivent être préparées essentiellement à base de ce fruit sec en particulier. Or, ce n’est pas toujours évident !

Exigez la facture !

«L’Instance nationale du contrôle sanitaire des produits alimentaires procède, à la demande, au contrôle des pâtisseries via les laboratoires homologués », indique-t-il. Certes, mais pour protéger son droit à la transparence commerciale et prévenir toute arnaque, le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance. «Si monsieur tout-le-monde dispose de la possibilité de produire et de vendre ses produits en ligne, autant exiger une facture, laquelle sera l’unique garant de son droit à la transparence commerciale.

D’ailleurs, poursuit le président de l’Otic, cela va du devoir du livreur de fournir, infailliblement, une facture au client et de s’abstenir de livrer un colis qui ne mentionne pas, noir sur blanc, le nom de l’enseigne, l’adresse et le numéro de téléphone du commerçant». M. Riahi rappelle que le «hlow» préparé chez soi, par les ménagères, s’avère être sûr : la qualité des ingrédients est infaillible et le prix, nettement moins salé !

Ramadan : On a tout fait pour éviter la pénurie alimentaire, mais pas le gaspillage

30. März 2025 um 19:30

On peut se réjouir que notre pays n’ait pas connu de pénurie durant ce mois de Ramadan, avec une disponibilité généralisée des produits de première nécessité. Cependant, et comme à l’accoutumée, les pertes et le gaspillage alimentaires étaient au rendez-vous. 

La lutte contre le gaspillage alimentaire implique l’intervention de plusieurs parties dont, nécessairement, les municipalités. C’est un maillon incontournable de la chaîne de cette lutte, a souligné Zoubeir Rabah, directeur des études et enquêtes, à l’Institut national de la consommation, lors d’un débat en ligne organisé par la Fédération nationale des communes tunisiennes (Fnct) durant ce mois de ramadan, auquel ont pris part Fatma Bouallagui, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en Tunisie (FAO), et deux représentants des communes qui ont adhéré à des projets pilotes supervisés par cet organisme onusien, visant la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires, à savoir celles de Tunis et de La Goulette.

Le gaspillage du pain, une habitude à bannir

Le phénomène du gaspillage alimentaire est observé partout dans le monde. «Chaque année, environ un milliard de tonnes de nourriture est perdu ou gaspillé. Le gaspillage alimentaire est d’abord un problème mondial qui est présent tout au long de la chaîne de production, mais il est surtout présent au sein des ménages».

Il est responsable d’une partie non négligeable des gaz à effet de serre émis par le système alimentaire dans le monde, et constitue par conséquent un fléau dévastateur pour l’environnement. Un constat sur lequel certains départements ministériels doivent se pencher, d’autant que le problème de la pollution a été le plus souvent pointé du doigt par le Président de la République.

S’arrêtant brièvement sur les statistiques se rapportant au gaspillage, Zoubeir Rabah a expliqué que ce phénomène a pris de l’ampleur à partir de 2014. Le gaspillage du pain a atteint 102 mille tonnes par an, soit l’équivalent de 900 mille pains par jour, soit une valeur de 300 milledinars, soit 100 millions de dinars par an, selon les statistiques dévoilées par l’Institut national de la consommation (INC), publiées dans une étude remontant à 2016. Il rappelle à ce titre qu’une stratégie nationale pour la réduction du gaspillage de pain a été élaborée dans le cadre du projet de la FAO visant à réduire le gaspillage alimentaire.

L’organisation en question a même assuré, en février 2019, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, et l’INC, une formation au profit de 60 enseignants des écoles et lycées autour des bonnes pratiques de réduction du gaspillage alimentaire (pain et produits laitiers). Ces activités entrent dans le cadre de l’exécution du projet lancé en 2016 par la FAO suite à des études qui ont permis d’estimer le gaspillage et les pertes aux niveaux des filières lait et céréales et d’identifier leurs causes et ont mis en évidence les priorités stratégiques en Tunisie.

Le point de départ du projet était les données statistiques alarmantes sur la proportion des pertes et gaspillage alimentaires qui s’élevait à environ 200 kg par personne par an dans la région Mena. Parmi les objectifs de ce projet, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction des impacts négatifs des pertes et gaspillages alimentaires sur les ressources naturelles.

Une nouvelle stratégie contre le gaspillage alimentaire à l’étude

La stratégie nationale pour la réduction du gaspillage de pain s’est principalement concentrée sur la communication, la sensibilisation et la formation des représentants de la société civile, mais elle n’a pas abouti à des résultats concrets sur le terrain, regrette Zoubeir Rabah.  Mais l’échec pourrait aussi provenir de la non-implication des municipalités dans cette stratégie qui s’apparente beaucoup plus à un pacte non contraignant, rien de plus.

C’est d’ailleurs pour cette raison que Rabah n’a pas manqué de souligner l’importance de l’implication, dorénavant, de la Fnct dans le processus de lutte contre ce phénomène.  La représentante de cette instance onusienne, Fatma Bouallagui, a d’ailleurs mis en avant, lors de son intervention dans le cadre de ce débat, le soutien apporté par le FAO aux municipalités de Tunis et de La Goulette pour mettre en œuvre des actions pilotes visant la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires, invitant par la même occasion les municipalités à  adhérer à de tels projets.

Il est à souligner qu’en matière de gaspillage, le pain caracole en tête avec 16%, en particulier durant le mois de Ramadan durant lequel la consommation de la baguette augmente en moyenne de 135%. Les céréales et leurs dérivés se classent en deuxième position avec 10% et enfin les légumes avec seulement 7%. En 2021, le gaspillage alimentaire dans les foyers tunisiens a représenté 5 % des dépenses alimentaires, soit 910 millions de dinars en 2021, rappelle encore Zoubeir Rabah.

Ce phénomène nécessite aujourd’hui l’élaboration au plus vite d’un tableau de bord en vue de collecter les informations se rapportant au gaspillage pour bien les analyser et les exploiter en second lieu, et prendre à la fin les décisions appropriées contribuant de manière efficace à la lutte.

Une nouvelle stratégie nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire sera adoptée d’ici septembre 2025, selon la déclaration en février dernier de Mohamed Chokri Rejeb, Directeur général de l’INC. Ce dernier a ajouté que l’élaboration de cette feuille de route implique l’expertise de nombreux ministères, dont ceux en charge du Commerce, de l’Agriculture et de l’Industrie.

«Cette stratégie reposera sur plusieurs axes, notamment la sensibilisation aux impacts socioéconomiques et environnementaux du gaspillage alimentaire, l’implication de toutes les parties prenantes, l’intégration de cette problématique dans les programmes éducatifs et la mise en place d’un cadre réglementaire spécifique».

Décisions présidentielles : Une administration qui vibre avec les Tunisiens

30. März 2025 um 19:10

Loin des directives à appliquer la tête baissée ou sans en saisir les significations, le discours du Chef de l’Etat à l’intention de Mme Sarra Zaâfrani Zenzeri, la nouvelle Cheffe du gouvernement, s’adresse en réalité à l’ensemble des Tunisiens. Pour leur réaffirmer que la marche sur la voie de l’éradication de la corruption se poursuit. Objectif, cette fois-ci, une administration efficace et représentative.

 Les politologues ou les commentateurs qui appartiennent à la mouvance du 25 juillet ou qui se déclarent opposants à ce que fait le Chef de l’Etat et le répètent à haute voix à l’intention des Tunisiens qui les écoutent encore, se doivent de  revenir à l’évidence. Et de reconnaître que le dossier de la réforme administrative n’a pas été enterré avec le départ de la présidence du gouvernement de M. Ahmed Hachani et de son remplacement par Kamel Maddouri, lui aussi remercié ces derniers jours et remplacé par Mme Sarra Zaâfrani Zenzeri.

Quant aux rapports élaborés par les différentes commissions ministérielles chargées de détecter les agents, les cadres et aussi les responsables qui ont essaimé au sein de l’administration et des entreprises publiques sans disposer des diplômes requis ou de la compétence qu’il faut, ils ne dorment pas, contrairement aux rumeurs, dans les tiroirs. Ils sont plutôt conservés là où il faut et ils seront déchiffrés au moment opportun.

Lundi 24 mars 2025, le Président de la République a eu le mérite, en recevant la nouvelle Cheffe du gouvernement, de rafraîchir la mémoire de ceux qui sélectionnent, à volonté, les sujets ou les préoccupations qui méritent, à leurs opinions, d’être disséqués à l’intention du peuple qui reste attentif à l’application des promesses présidentielles. Pour dire, dans son style particulier, que la guerre anticorruption se poursuit sur le même rythme et que les pratiques anciennes n’ont plus de raison d’être.

En fixant à l’adresse de Mme Zaâfrani les priorités que son gouvernement doit réaliser le Président Kaïs Saïed a apporté une nouvelle dimension à la guerre anticorruption. Celle d’éliminer les structures gouvernementales qui engloutissent l’argent public et ne rendent aucun service aux citoyens. Pis encore, les citoyens qui s’adressent à ces instances de médiation se trouvent, dans plusieurs cas, dans la situation d’avoir perdu leurs ressources financières et d’avoir dilapidé les délais réglementaires pour ester en justice et parvenir à accéder à leurs droits légitimes.

Le Président l’a déjà dit : ce type de structures de médiation improductive doivent disparaître. Et les citoyens considérant qu’ils ont été lésés dans leurs droits n’ont qu’une seule et unique possibilité : se diriger vers la justice et appeler le parquet à leur rendre leurs droits, dans la transparence totale et la célérité requise.

Les propos du Chef de l’Etat sont d’une clarté éclatante et vont directement aux cœurs des Tunisiens qui ont pris l’habitude de l’écouter, de saisir les significations de ses messages. Et surtout de ne pas avoir besoin de quiconque pour leur expliciter ce que leur Président veut dire ou pour leur indiquer qui il vise quand il parle de structures inutiles à supprimer ou de responsables auto-égarés ou poussés à l’égarement qu’il urge de remercier.

«Une administration dynamique, responsable et efficace», c’est le vœu le plus cher au Président de la République qu’il s’applique à concrétiser dans les faits et la réalité de tous les jours.

Et pour y arriver, on est convaincu que l’œuvre n’est pas impossible à condition que notre administration et ses responsables, à n’importe quel poste qu’ils exercent, s’imprègnent de cette nouvelle mentalité et de la culture novatrice prônée par le Président.

Celle de se comporter en tant qu’un militant qui a une mission à accomplir et de saisir qu’il a, à la fois, le droit de réussir et le devoir de se distinguer.

Zakat al-Fitr : possibilité de don par SMS au profit des enfants de SOS Villages d’Enfants

Von: La Presse
30. März 2025 um 18:22

L’Association tunisienne des villages d’enfants SOS offre la possibilité de verser la Zakat al-Fitr par SMS afin de soutenir les enfants sans soutien familial.

Les dons peuvent être effectués en envoyant un message au 85510, pour un montant de 2 dinars, sans frais supplémentaires. L’association rappelle également que son site web, www.sosve.tn, propose plusieurs moyens de contribution pour faciliter la solidarité en faveur des enfants en situation de vulnérabilité.

Par ailleurs, les villages d’enfants SOS sont reconnus comme une destination légitime pour la Zakat, conformément à une fatwa de l’ancien mufti de la République, Cheikh Othman Battikh.

 

Tunisie : Cinq ans de prison pour un contrebandier ayant aidé un terroriste recherché à fuir vers la Libye

Von: La Presse
30. März 2025 um 18:19

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la cour d’appel de Tunis a condamné un contrebandier à cinq ans de prison, assortis de deux ans de surveillance, pour avoir facilité la fuite d’un terroriste recherché vers la Libye.

D’après les éléments de l’enquête, le prévenu a transporté l’individu activement recherché à bord de son véhicule et l’a aidé à franchir clandestinement la frontière en échange d’une somme d’argent.

La justice l’a reconnu coupable d’“aide à une personne pour quitter illégalement le territoire tunisien dans le but de commettre un crime terroriste”, un chef d’accusation prévu par la législation antiterroriste en vigueur.

Météo de l’Aïd : Pluie et vents forts attendus

Von: La Presse
30. März 2025 um 18:17

Le temps du lundi 31 mars, premier jour de l’Aïd, sera marqué par des passages nuageux parfois denses avec des pluies éparses le matin sur le nord du pays, avant une amélioration progressive dans l’après-midi, selon l’Institut national de la météorologie (INM).

Les températures maximales oscilleront entre 13 et 18°C au nord et sur les hauteurs de l’ouest, entre 20 et 24°C dans le reste des régions, et atteindront 26°C dans le sud-ouest.

Les vents, de secteur nord, souffleront de manière soutenue à très forte sur le nord et le centre, tandis qu’ils seront d’intensité modérée dans le sud. L’INM met en garde contre des rafales pouvant perturber certaines activités en extérieur.

Mardi, le ciel restera partiellement à très nuageux sur les régions côtières du nord, avec quelques pluies éparses le matin, avant une alternance de passages nuageux sur l’ensemble du pays.

Sacrifice

30. März 2025 um 16:58

Y aura-t-il du méchoui cette année ? La question s’est posée et pendant un certain temps, on a vraiment craint le pire. On a cru qu’il n’y aura pas de sang versé le jour de l’Aïd al-Adha. Il y avait de quoi glacer notre sang dans nos veines. On a eu chaud et il aura fallu l’intervention de l’Office de l’Ifta pour refroidir les ardeurs de ceux qui s’enthousiasment des rumeurs concernant l’annulation du rituel sacrificiel. Dans un communiqué, sans équivoque et signé par le mufti de la République tunisienne lui-même, l’institution dément fermement cette information et rappelle que ce rite prophétique est une sounna confirmée.

C’est là, la signature d’une main de maître, qu’on n’est pas des moutons de Panurge pour suivre aveuglément certains pays, qui ont invité leurs concitoyens à ne pas égorger le mouton en raison des difficultés climatiques et économiques affectant l’élevage. Une prise de position qui a donné des idées à quelques brebis galeuses de chez nous qui ont suggéré de faire pareil, estimant que notre pays rencontre des problèmes similaires. Ils ajoutent à l’argument que la pratique de l’Aïd, essentiellement ostentatoire, perd beaucoup de sa valeur symbolique et que Dieu ne charge pas une âme au-delà de ses capacités.

En voilà des idées, et puis, de quoi elles se mêlent, ces gales? Heureusement que notre mufti est là pour ramener ces brebis au troupeau, histoire d’assurer notre portion annuelle de protéine. En tout cas, le dossier est clos. Le sacrifice aura lieu et notre cheptel ovin saura désormais à quoi s’en tenir. Nos moutons peuvent toutefois se dire qu’ils ne seront pas les seuls à passer à l’autel. A cela, ils partagent le sort des hauts responsables qui ont fini de la même sorte. La liste est longue et cela devra quelque part consoler nos animaux à cornes.

Le parallèle ne s’arrête pas là. C’est que, comme pour eux, le rite se fait dans la joie, sous les applaudissements des spectateurs qui se régalent du spectacle, celui des « chaises musicales ». On parle là de ce jeu en vogue dans lequel l’animateur enlève chaque fois une chaise pour piéger celui qui n’a pas su, ou n’a pas pu, regagner une place à temps.

C’est pour dire que chez nous, on s’amuse comme on peut, même quand on pense que tout le monde continue à tourner dans le vide, tout en prétendant, tous sans exception, connaitre la musique. Pour les chaises, il y en a manifestement pour tous, à tour de rôle il faut dire. Que celles-ci soient éjectables ne semble pas émouvoir plus que ça.

Le dernier en date des chefs de gouvernement en sait quelque chose. Il sait désormais que quand le peuple dit avoir raison, il faut bien qu’il y ait un bouc émissaire, en particulier quand tous les remèdes sont basés sur une erreur de diagnostic initiale.

En parlant de diagnostic, il y en a un qui ressort en ce moment d’une manière crue : qu’en est-il du projet de loi portant amendement de certaines dispositions du Code du travail, qui vise, entre autres, à interdire et à criminaliser la soustraitance ainsi qu’à mettre fin au contrat à durée déterminée (CDD) ? Un projet mû par une volonté d’en finir avec la précarisation de l’emploi, tout en imposant une politique sociale qui protège les travailleurs.

C’est beau, c’est même louable. Reste à savoir si tout cela s’adapte à la réalité du terrain. Un terrain escarpé par des années de disette économique et qu’on risque de sacrifier en le privant d’une main-d’oeuvre devenue très exigeante. La logique économique dit qu’il est plus rentable de laisser un terrain en friche que de le cultiver à perte. Une idée à cultiver en attendant une fatwa pour tirer tout cela au clair, avec l’idée qu’il ne faut pas souffler sur la braise avant de sacrifier le mouton .

Mot de la fin est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n 916 du 26 mars au 9 avril 2025

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Malgré la hausse des prix, les Tunisiens continuent d’acheter des pâtisseries pour l’Aïd

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:26

 

Samia Dhiab, présidente de la Chambre nationale des fabricants de pâtisseries, a affirmé ce dimanche 30 mars 2025 que les prix des pâtisseries de l’Aïd ont connu une augmentation variant entre 5 et 7 %. Cependant, elle a souligné que cette hausse n’a pas dissuadé les citoyens de continuer à acheter des sucreries et pâtisseries pour célébrer l’Aïd.

Dans une déclaration à Mosaïque Fm, Dhiab a précisé que, bien que cette augmentation des prix puisse sembler préoccupante, il n’est pas dans l’intérêt des entreprises d’augmenter les prix en cette période où le pouvoir d’achat des citoyens est en baisse.

Elle a également évoqué les principales raisons de l’augmentation des prix, pointant en particulier l’augmentation des taxes imposées au secteur. Selon ses propos, la marge bénéficiaire des professionnels du secteur est désormais très réduite, ce qui accentue les difficultés pour les pâtissiers face à cette hausse des coûts.

Cette situation témoigne de la pression exercée sur les entreprises artisanales, qui, malgré les défis économiques actuels, continuent de répondre à une demande élevée, prouvant ainsi la résilience du secteur face aux fluctuations économiques.

 

 

Tunisie-Suède : Un Forum économique pour renforcer les partenariats et l’innovation

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:23

Une délégation de 13 acteurs économiques tunisiens participera le 2 avril 2025 au Forum économique tuniso-suédois qui se tiendra au siège du ministère des Affaires étrangères de la Suède, en présence de 50 acteurs économiques suédois.

Le directeur exécutif de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie – Connect – International, Bilel Ben Hamida, a indiqué dimanche dans une déclaration à l’agence TAP que ce forum est organisé dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, les 1er et 2 avril 2025 en Suède. Le ministre sera accompagné d’une délégation ministérielle et économique, en coopération avec Connect, l’ambassade de la Tunisie en Suède et l’ambassade de Suède en Tunisie.

L’objectif du forum est de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissement pour les deux pays à travers des rencontres B2B entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues suédoises. Cela vise à explorer de nouvelles avenues d’investissement et de partenariats commerciaux dans des secteurs stratégiques tels que le textile, le transport intelligent, les industries agroalimentaires, l’agriculture, les technologies de l’information et les énergies renouvelables, selon la même source.

« Le programme de la visite comprend plusieurs activités, telles que la visite de plusieurs entreprises et usines suédoises, en plus d’un événement de réseautage entre les principaux acteurs économiques du secteur privé suédois, ainsi que des séances de dégustation de produits tunisiens », a précisé Ben Hamida.

Cette manifestation fait suite au succès du forum d’affaires Tunisie – pays nordiques, tenu en novembre 2024 à Tunis. Le forum économique tuniso-suédois est organisé conjointement par « Business Sweden », « Connect Suède » et la Chambre de commerce tuniso-suédoise.

Il est à noter que les relations entre la Tunisie et la Suède remontent à environ 280 ans, depuis la signature de l’accord de paix et de commerce en 1736. Ces relations ont été renforcées avec l’établissement des relations diplomatiques officielles en 1959.

La Suède, avec son économie développée et son environnement innovant, représente une opportunité stratégique pour la Tunisie, notamment dans les secteurs des technologies vertes, de la transition énergétique, de la digitalisation et de l’Industrie 4.0. La ville de Stockholm, pôle technologique majeur, offre un cadre propice aux échanges et aux partenariats.

Un représentant de CONECT International a souligné le potentiel de développement des exportations tunisiennes vers la Suède, en particulier pour les produits tunisiens phares tels que les dattes et l’huile d’olive.

Transport exceptionnel pour l’Aïd El Fitr : Des mesures renforcées pour faciliter les déplacements interrégionaux

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:22

À l’occasion de l’Aïd El Fitr, la direction régionale du transport de Siliana a mis en place un programme exceptionnel pour répondre aux besoins de transport des voyageurs entre plusieurs gouvernorats du pays. Ce dispositif, qui s’étend du 26 mars au 7 avril 2025, vise à faciliter les déplacements entre Siliana, Kairouan, Nabeul, Sousse et Monastir, en assurant une couverture renforcée durant la période de fête.

Aymen Zribi, directeur régional du transport à Siliana, a précisé à l’Agence TAP que des départs réguliers sont organisés sur plusieurs lignes intergouvernorat. La ligne Siliana-Kairouan, par exemple, proposera deux départs quotidiens, à 7h30 et à 14h, ainsi que deux retours, à 11h et à 16h. Cette fréquence permettra de mieux répondre à la demande accrue de transport à l’occasion de la fête.

Pour la ligne Siliana-Nabeul, un aller-retour est prévu, avec un départ à 6h et un retour à 13h45. Des dessertes supplémentaires seront proposées dès le deuxième jour de l’Aïd, afin d’assurer davantage de flexibilité aux voyageurs.

Sur la ligne Siliana-Sousse-Monastir, un départ est programmé à 6h30 depuis Siliana et un retour à 12h45 depuis Monastir. Des voyages supplémentaires seront également mis en place à partir du deuxième jour de l’Aïd pour mieux répondre à la demande.

De plus, les sociétés régionales de transport, la Société Nationale de Transport Interurbain et la SNCF ont été autorisées à prévoir des voyages supplémentaires entre le 26 et le 31 mars 2025, afin de garantir une disponibilité accrue de places pendant cette période.

Les taxis louages bénéficieront également d’une autorisation spéciale pour opérer sur tout le territoire national, sans se limiter à la zone de circulation habituellement définie par leur carte d’exploitation. Cette mesure sera en vigueur du 27 au 29 mars, puis du 5 au 7 avril 2025, afin de garantir la fluidité du transport pendant toute la durée des festivités.

Ce programme exceptionnel vise à assurer la sécurité et le confort des voyageurs en cette période festive, tout en répondant à la demande accrue en matière de transport.

 

 

Quand les déchets d’olives chauffent la Tunisie et l’Europe : l’histoire de Bioheat

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:13

Le Conseil oléicole international prévoit que la Tunisie deviendra en 2024-2025 le troisième producteur mondial d’huile d’olive, avec un rendement estimé à 340 000 tonnes. Cependant, cette production génère également une quantité importante de déchets. Plutôt que de les laisser inutilisés, certains acteurs innovants ont trouvé des solutions pour les transformer en ressources utiles.

C’est le cas de Yassine Khelifi, ingénieur et fondateur de Bioheat, une start-up tunisienne lancée en 2022. Ayant grandi dans une famille d’agriculteurs, il a observé dès son enfance les méthodes traditionnelles des ménages ruraux qui brûlaient les résidus d’olives pour cuisiner ou se chauffer. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de transformer ces déchets en énergie durable. Son objectif : “Transformer quelque chose de sans valeur en richesse”.

Après plusieurs années de recherches, Khelifi a mis au point une machine qui compresse les résidus d’olives en briquettes sèches à faible teneur en humidité (8%), ce qui permet de réduire les émissions de carbone par rapport au bois de chauffage traditionnel. Ces briquettes sont ensuite utilisées comme source de chaleur dans des restaurants, maisons d’hôtes, écoles, mais aussi exportées en France et au Canada, où elles rencontrent un succès croissant.

Le procédé de fabrication est simple : les déchets d’olives sont collectés, compressés et séchés avant d’être emballés. Les résultats sont prometteurs. Selon Khelifi, sa production de briquettes permet de réduire les coûts de chauffage d’un tiers pour les consommateurs tunisiens, tout en offrant une solution écologique. Un propriétaire de maison d’hôtes a confirmé que l’utilisation des briquettes de Bioheat avait diminué sa dépendance au bois de chauffage et réduit son empreinte environnementale.

En Tunisie, où la déforestation est une problématique croissante, cette initiative constitue une alternative plus respectueuse de l’environnement. En outre, elle contribue à diminuer la dépendance du pays aux importations d’énergie, qui représentent plus de 60 % de ses besoins.

Cependant, malgré l’innovation de son produit, Khelifi a dû faire face à des défis, notamment le financement et des prêts bancaires à taux d’intérêt élevés. Mais sa détermination à “laisser une marque dans la transition énergétique de la Tunisie” reste intacte. Son ambition va au-delà des frontières tunisiennes : “J’espère que Bioheat pourra s’étendre à l’échelle mondiale.”

Le recyclage des déchets d’olives, une ressource abondante mais sous-exploitée, représente un réel potentiel pour protéger l’environnement, créer des emplois et diversifier les sources d’énergie du pays. Selon l’expert en développement rural Noureddine Nasr, la réutilisation de ces déchets pourrait également atténuer les pénuries de carburant et de gaz en hiver, notamment dans les régions les plus touchées de la Tunisie.

La Presse avec AFP

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