Les JMC 2025 présentent aussi 7 panels, 5 masterclass, des expos et des speed-meetings entre artistes et professionnels et une importante présence de professionnels de la scène musicale entre producteurs et autres tourneurs et promoteurs culturels.

Entre journalistes, artistes et autres protagonistes de la scène culturelle tunisienne, ils étaient nombreux à prendre part à la conférence de presse tenue aujourd’hui à la Cité de la culture à Tunis par le comité directeur de la 10e édition des Journées musicales de Carthage.

Il y était question de détailler la programmation déjà dévoilée dans les réseaux sociaux et de parler des nouveautés et autres particularités de cette nouvelle édition du festival qui se tiendra du 18 au 24 janvier 2025.

Hend Mokrani, directrice générale de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca), a rappelé les fondements de ce festival lancé en 2015, dédié à la création musicale innovante sous toutes ses formes en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe. Elle a évoqué les grandes lignes de cette édition, soulignant le retour des spectacles de rue (JMC street), la confirmation et le maintien de nouvelles sections à l’instar du JMC Market le JMC Vr. Grâce à cette dernière technologie, les concerts sont accessibles au-delà de la capitale en restituant en VR des concert filmés à 360°, explique-t-elle.

Dorasaf Hamdani, directrice du festival depuis sa 8e édition, a aussi souligné la particularité identitaire de l’événement qui, plus qu’un festival, est, comme elle le dit, un «salon artistique» et une plateforme de promotion et de soutien aux jeunes artistes et autres groupes qui n’ont besoin que d’une bonne opportunité pour briller. «Le festival a fédéré plusieurs artistes comme le groupe Yuma, Amel Mathlouthi, Sabry Mosbeh et d’autres encore qui ont brillé sur des scènes internationales», affirme-t-elle.

Imed Alibi, conseiller artistique de cette édition a parlé des choix artistiques en présentant les grandes sections du festival, à savoir les showcases qui sont des aperçus en live de 40 minutes maximum, de nouveaux projets. «Nous avons reçu beaucoup de dossiers de qualité dont nous avons retenu 18», annonce-t-il dans ce sens. Les concerts qui promettent cette années de belles découvertes musicales, ainsi que la section JMC Pro.

Moins de frontières cette année puisque la sélection englobe, outre les pays arabes et africains, des régions de la Méditerranée. «Notre ambition est de dépasser les frontières symboliques et politiques pour bâtir des collaborations artistiques porteuses de sens, capables de donner une voix aux réalités partagées et d’ouvrir des perspectives nouvelles», note-t-il.

Le spectacle d’ouverture, annonce Alibi, sera assuré par la chanteuse, auteure-compositrice espagnole La Jose, connue pour sa présence «Gipsy» distinguée et sa polyvalence artistique. Elle passe aisément d’un registre à l’autre, mélangeant les influences flamenco, folk, soul-funk et latino-américaines.

En chiffres, les JMC cette année présentent 6 grands concerts, signés par des artistes de renommée internationale, à savoir le groupe «Tarabband» (Irak, Egypte, Suède); Si Lemhaf de la Tunisie; le groupe jordanien «Autostrad»; Elida Almeida du Cap-Vert; le Palestinien Big Sam et le groupe «Chakâm» (Palestine, Iran, France).

18 shwocases qui mettent en avant de nouvells sonorités, celles de «Amane» et leur projet de rock chaabi «Bab EL West» (Maroc, France); Kaïs Frihat qui propose «Argiope» (Belgique/ Tunisie); «BalQeis Live» de l’Egypte; les Algériens Boubakr Maatalla et son «Gasba électrique» et Amel Zen avec «Joussour – Heqantarine»; Kamar Mansour du Maroc; la Camerounaise Kamer Standards et sa Jazzstellation; RUST (Liban, Syrie); Wifa et son album «Louken» (Tunisie, France); le groupe Mosaïc (Tunisie, Bulgarie, France, Portugal), Rebirth Quartet (Tunisie, France, Belgique) et des Tunisiens Don PAC («Fashion Weak»); Houeida Hedf («Fleuves de l’âme»); Zied Bagga ( «Free»); Helmi M’Hadhbi («Mirage»); Wajih Bejaoui (On My Mind ), Outail Maaoui (Shadows of Atlas) et Ben Jemy (Sinouj).

4 concerts dans la section JMC Street qui propose des spectacles gratuits à l’avenue Habib-Bourguiba. Le public pourra à l’occasion découvrir des chansons traditionnelles du sud de l’Italie servies par les musiciens d’«Ars Nova Napoli»; le groupe tuniso-marocain « Aïta mon amour », le flow de la rappeuse tunisienne F.B.K. et du stambeli en fusion avec Belhassan Mihoub.

Les JMC 2025, c’est aussi 7 panels, 5 masterclass, des expos et des speed-meeting entre artistes et professionnels et une importante présence de professionnels de la scène musicale entre producteurs et autres tourneurs et promoteurs culturels.

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Le ministère de la Santé a lancé un avertissement concernant les virus respiratoires humains qui connaissent une forte propagation durant la saison hivernale, soulignant l’importance des mesures de prévention pour s’en protéger efficacement.

Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère a précisé que ces virus se transmettent principalement par les gouttelettes émises lors de la parole, de la toux ou des éternuements des personnes infectées. La contamination peut également survenir par contact avec des surfaces ou objets souillés par ces gouttelettes, ou encore par les mains. Ces virus figurent parmi les principales causes d’inflammations des sinus, de la gorge, du larynx et des voies respiratoires inférieures.

Le communiqué a également mis en garde contre les complications graves pouvant survenir, en particulier chez les populations les plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes, ainsi que celles souffrant d’une immunité affaiblie ou de maladies chroniques.
Les symptômes liés à ces infections incluent notamment une fièvre élevée, des douleurs au niveau de la tête, des muscles et des articulations, un écoulement nasal, des maux de gorge et une toux persistante, avec ou sans expectorations. Les personnes infectées peuvent également ressentir une perte d’appétit et une fatigue intense.

Le ministère recommande vivement de consulter un médecin rapidement pour évaluer la gravité de la situation et définir un traitement adapté. Bien qu’aucun traitement spécifique ne soit disponible pour la plupart de ces virus, il est conseillé de privilégier le repos, une hydratation abondante et un lavage régulier du nez.
Par ailleurs, la prévention est décrite comme la meilleure solution pour réduire les risques d’infection. Parmi les mesures recommandées figurent :
• Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon pendant au moins 20 secondes,
• Éviter de toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux,
• Nettoyer les surfaces fréquemment avec des désinfectants efficaces,
• Adopter une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière,
• Bien aérer les espaces clos et éviter les chauffages excessifs,
• Se couvrir la bouche avant de sortir dans des environnements froids.
Le ministère appelle la population à respecter ces consignes pour limiter la propagation des virus respiratoires et préserver la santé collective.

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Les incendies qui ravagent actuellement la région de Los Angeles ont causé des destructions massives, notamment la perte de plusieurs maisons de célébrités.

Les autorités estiment que près de 2 000 habitations ont été détruites, laissant derrière elles des ruines et des familles évacuées. Parmi les propriétés touchées, on retrouve celles de stars bien connues comme Anthony Hopkins, Billy Crystal, et Leighton Meester.

Les flammes ont particulièrement frappé les quartiers huppés de Pacific Palisades, Beverly Hills et Malibu, où les maisons des célébrités sont souvent estimées à des millions de dollars.

La résidence de Paris Hilton, d’une valeur de 10 millions de dollars, a été entièrement réduite en cendres, tout comme celle de Miles Teller, acteur connu pour son rôle dans Top Gun: Maverick. Leighton Meester et Adam Brody, un autre couple de stars, ont également perdu leur maison d’une valeur estimée à 7 millions de dollars.

L’incendie a également touché des propriétés iconiques, dont celle de Læticia Hallyday, veuve de la légende du rock Johnny Hallyday. La valeur estimée de sa villa, à l’origine d’un symbole de l’extravagance de la côte californienne, avoisinait les 15 millions de dollars.

Les autorités locales, soutenues par des renforts fédéraux, luttent pour maîtriser les flammes qui continuent de menacer d’autres quartiers résidentiels. Le président Joe Biden a promis une aide immédiate pour les efforts de secours et la reconstruction.

Les incendies ont également perturbé l’industrie du divertissement, avec des événements majeurs comme des premières de films et des cérémonies de remise de prix annulés ou reportés.

Les pertes économiques, tant humaines que matérielles, se chiffrent déjà en milliards de dollars, et la situation reste extrêmement volatile.

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Le gouvernement espagnol prévoit d’introduire un billet unique pour les transports publics à l’échelle nationale dès 2026, a annoncé jeudi le ministre des Transports, Oscar Puente.
Lors du Forum de la Nouvelle Économie à Madrid, Puente a expliqué que cette initiative vise à simplifier les déplacements des usagers en proposant un abonnement unique valable sur plusieurs modes de transport, tels que les trains, métros, tramways et bus.
S’inspirant de modèles similaires en Allemagne, cette mesure devrait améliorer la mobilité des citoyens tout en optimisant l’accès aux réseaux de transport, a-t-il ajouté.
Pour réaliser ce projet, le ministre a souligné la nécessité de conclure des accords avec les conseils municipaux et les communautés autonomes, responsables des services locaux et régionaux, souvent organisés en consortiums de transport.
Cependant, l’abonnement unique exclura les services commerciaux, comme les trains à grande vitesse ou certaines lignes de longue distance, précise-t-on.

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L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi, qu’un accord a été conclu pour résoudre le problème de la pénurie de médecins internes dans les centres de stage des hôpitaux universitaires des gouvernorats du Grand Tunis, de Nabeul et de Bizerte.

L’organisation a précisé que les solutions proposées ont permis de porter le nombre de médecins internes à plus du double du nombre requis, fixé initialement à 200. Elle a invité les médecins internes à choisir leurs centres de stage et à les rejoindre dans les plus brefs délais.
Les médecins internes avaient boycotté leurs stages depuis le 4 novembre dernier pour protester contre la réduction du nombre de stagiaires, ce qui avait entraîné une augmentation drastique de la charge de travail, atteignant jusqu’à 100 heures par semaine. Cette situation exerçait une pression insoutenable sur les médecins déjà en poste dans les hôpitaux.

L’organisation a expliqué que l’accord inclut le recrutement de médecins internes n’ayant pas réussi le concours de spécialisation en médecine, afin de combler le déficit en stagiaires dans les hôpitaux du Grand Tunis, de Nabeul et de Bizerte.

Elle a également précisé que ces médecins internes seront recrutés dans le cadre de contrats d’un an, avec une prise de fonction effective prévue pour le 15 janvier 2025. Ces recrutements se feront sous forme de contrats de prestation de services pour l’État.

Enfin, l’organisation a affirmé qu’elle assurera le suivi du processus de recrutement et interviendra en cas de problème. Elle a réitéré son engagement en faveur du dialogue et de la concertation, loin de toute rigidité, afin de réformer le secteur de la santé dans l’intérêt du peuple.

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Selon l’édition 2025 de l’Henley Passport Index, publié par le cabinet Henley & Partners, le passeport tunisien se classe à la 73ᵉ place mondiale avec un accès à 69 destinations sans visa préalable.

Bien que derrière son voisin marocain (69ᵉ avec 73 destinations), le passeport tunisien reste un atout majeur pour ses citoyens, leur offrant des opportunités de voyage à travers plusieurs continents.

En Afrique du Nord, la Tunisie se positionne devant des pays comme la Mauritanie (84ᵉ avec 58 destinations), l’Algérie (86ᵉ avec 56 destinations), l’Égypte (90ᵉ avec 52 destinations) et la Libye (100ᵉ avec 40 destinations). Cette place dans le classement reflète les efforts du pays pour renforcer sa connectivité internationale et ses relations diplomatiques.

À l’échelle mondiale, Singapour conserve sa première position avec un accès sans visa à 195 destinations, suivi par le Japon (193) et plusieurs pays européens comme la France et l’Allemagne (192).
Le passeport tunisien, bien qu’en progression constante, incarne pour ses détenteurs une ouverture sur le monde et un levier de mobilité internationale.

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Le Conseil du Marché Financier (CMF) a rappelé, jeudi, que toute émission de titres sans appel public à l’épargne nécessitant l’intervention d’intermédiaires, des procédés publicitaires ou un démarchage, tel que défini par la loi n°94-117 du 14 novembre 1994 portant réorganisation du marché financier, doit obligatoirement faire l’objet d’un prospectus destiné à l’information du public.
Ce prospectus, précise le CMF, doit être visé et publié avant la réalisation de l’opération, sous peine de sanctions prévues par les dispositions légales encadrant le marché financier.
Le CMF a également souligné que cette exigence s’inscrit dans le cadre des articles 1 et 2 de la loi n°94-117 du 14 novembre 1994, réorganisant le marché financier.

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L’encours des actifs sous gestion des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) a enregistré une hausse de 21 % en 2024, atteignant 7 004,9 millions de dinars, selon la note sur la « Physionomie des OPCVM – Décembre 2024 », récemment publiée par le Conseil du Marché Financier (CMF).
Le CMF définit les OPCVM comme « un véhicule d’investissement destiné à collecter l’épargne auprès des investisseurs pour la placer et constituer un portefeuille de valeurs mobilières ». La place financière de Tunis compte actuellement 127 OPCVM, dont deux en liquidation anticipée : “FCP VIVEO NOUVELLES INTRODUITES” et “FCP SALAMETT PLUS”.
Les OPCVM actifs se répartissent en trois catégories :
• Les OPCVM Obligataires (53), composés principalement de titres de créance à moyen et long terme.
• Les OPCVM Actions (4), investis majoritairement en actions de sociétés cotées en Bourse.
• Les OPCVM Mixtes (70), combinant actions et titres de créance.
Pour l’exercice 2024, l’encours des actifs des OPCVM Obligataires a atteint 6 025 millions de dinars, contre 963 millions pour les OPCVM Mixtes et 16 millions pour les OPCVM Actions.
À noter que les OPCVM sont agréés par le CMF et peuvent prendre la forme de Fonds Communs de Placement (FCP), une copropriété de valeurs mobilières émettant des parts, ou de Sociétés d’Investissement à Capital Variable (SICAV), des sociétés anonymes à capital variable émettant des actions au fur et à mesure des souscriptions.

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Ce qui distingue réellement CinéRif Doc Days, c’est sa capacité à tisser un lien intime entre l’expression artistique et le territoire lui-même. Chaque journée s’accompagne de visites de lieux emblématiques de Meknassi et de ses environs. Le mausolée, les montagnes, les anciens camps…, Et les rires et l’émerveillement des enfants résonnent dans les salles obscures.

Dans la petite ville de Meknassi, trop souvent oubliée des circuits culturels et touristiques, un événement exceptionnel a fait vibrer la région, éveillant les consciences et célébrant la richesse de l’expression artistique : CinéRif Doc Days. Ce festival ne se limite pas à une simple série de projections, il se transforme, édition après édition, en un véritable espace de réflexion, de dialogue et de redécouverte du territoire.

Dès les premières heures de chaque journée, les rires et l’émerveillement des enfants résonnent dans les salles obscures. Des projections matinales, spécialement conçues pour le jeune public, sont accompagnées d’expériences immersives de réalité virtuelle, offrant une première rencontre ludique avec l’art cinématographique. Ces moments précieux initient les plus jeunes à la magie du récit visuel tout en stimulant leur imagination et leur curiosité pour le monde qui les entoure. Au fil de la journée, le festival ouvre son espace à un public plus large. Les documentaires projetés ne sont pas de simples œuvres cinématographiques : ils racontent des histoires de luttes, de mémoire, de transmission et de justice sociale. Chaque film, avec sa propre sensibilité, explore des réalités universelles : la résilience face aux violences, la préservation des traditions artisanales, la mémoire collective effacée, ou encore les luttes contemporaines pour la dignité et l’égalité. Loin de se limiter à l’écran, ces récits trouvent écho dans les discussions passionnées qui suivent chaque séance. Le public, qu’il soit local ou venu d’ailleurs, s’engage dans un dialogue direct avec les réalisateurs, interrogeant les thématiques abordées, partageant ses propres expériences et renforçant ce lien unique entre art et réalité. Mais ce qui distingue réellement CinéRif Doc Days, c’est sa capacité à tisser un lien intime entre l’expression artistique et le territoire lui-même. Chaque journée s’accompagne de visites de lieux emblématiques de Meknassi et de ses environs. Le mausolée, les montagnes, les anciens camps… Autant de sites porteurs d’histoires et de mémoire que le festival remet au centre des discussions. Ces sorties, bien plus que de simples excursions culturelles, sont pensées comme des moments de réflexion sur l’avenir de la ville : comment préserver cette richesse patrimoniale ? Comment en faire un levier de développement culturel et économique dans une région où le tourisme reste presque inexistant? Les organisateurs, profondément attachés à leur territoire, ont façonné ce festival comme un acte de résistance face à l’oubli et à la marginalisation. En faisant du cinéma un outil de sensibilisation, en réunissant réalisateurs, habitants et penseurs autour de thématiques universelles, ils rappellent que l’art peut être un puissant moteur de transformation sociale. La clôture du festival a été marquée par la restitution d’une résidence artistique unique, où des créateurs de différents horizons ont partagé leurs visions et leurs réflexions sur la mémoire, l’identité et l’espoir. Ce moment fort a souligné l’importance du partage et de la création collective, dans une région où chaque expression artistique devient un acte politique et culturel.

CinéRif Doc Days, bien plus qu’un simple festival, est devenu une plateforme de dialogue et de changement. Il rappelle que, même dans les territoires les plus reculés, la culture peut être un levier d’espoir, de dignité et de transformation. Un espace où chaque image projetée, chaque débat ouvert et chaque lieu visité, devient une pierre posée sur le chemin d’un avenir plus juste et plus lumineux pour Meknassi.

Chaima LABIDI

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Najet LAJIMI

40 jours déjà depuis que tu a quittés.

Maman, ce mot si doux à nos oreilles, évoque une affection infinie, des souvenirs chaleureux et un amour sans fin. Dire «Qu’ALLAH le Tout-Puissant accorde Sa Miséricorde à notre mère» est un hommage à cette figure maternelle qui a éclairé nos jours, guidé nos pas et réchauffé nos nuits. Même si elle n’est plus parmi nous, sa présence demeure vivante dans chaque coin de nos cœurs.

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Ce jeudi 9 janvier 2025, une rencontre s’est tenue à Tunis entre Fatma Thabet Chaïboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et Mourad Adjal, président-directeur général de Sonelgaz, la société algérienne de l’électricité et du gaz. Plusieurs personnalités ont participé à cette réunion, notamment Wael Chouchane, secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Azouz Bâalâl, ambassadeur d’Algérie en Tunisie, ainsi que Faïçal Trifa, PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG).

Lors de cette rencontre, les deux parties ont salué la profondeur historique des relations entre la Tunisie et l’Algérie, tout en réaffirmant leur volonté d’avancer vers une complémentarité économique et sociale accrue. L’accent a été mis sur le développement des échanges dans le secteur énergétique, en particulier par le renforcement de l’interconnexion électrique tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye. Ce projet vise à relever plusieurs défis majeurs, notamment répondre aux pics de consommation électrique estivale et alléger la pression sur les infrastructures de transport et de distribution.

Dans son intervention, la ministre Fatma Thabet Chaïboub a souligné l’importance de cette collaboration :
« Cette rencontre témoigne de la volonté commune de nos deux pays de renforcer notre partenariat dans le domaine énergétique, un secteur stratégique pour le développement économique et social. »
De son côté, Mourad Adjal a insisté sur la nécessité de multiplier les efforts pour élargir les horizons du partenariat bilatéral : « L’Algérie et la Tunisie doivent œuvrer ensemble pour concrétiser une intégration énergétique qui servira les intérêts des deux peuples. »
Il est à noter que cette réunion s’est tenue dans le cadre de la visite officielle de Mourad Adjal en Tunisie, à l’invitation de la STEG. Ce déplacement a été marqué par la signature de deux accords stratégiques entre la STEG et Sonelgaz, visant à renforcer la coopération économique et technique entre les deux entreprises. Ces partenariats permettront non seulement d’améliorer les échanges d’électricité, mais aussi de concrétiser des projets énergétiques d’envergure dans les deux pays.

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Lors d’une visite d’inspection inopinée au siège social de la Société Nationale de Transport Interurbain mercredi soir, le ministre des Transports Rachid Amri a souligné la nécessité de rationaliser les itinéraires des lignes de la société, d’améliorer les prestations et d’accroître la disponibilité de la flotte en accélérant la maintenance et en procédant à de nouvelles acquisitions en temps opportun. Il a souligné, par ailleurs, l’importance du suivi sur le terrain et du renforcement de la bonne gestion sein de l’entreprise à travers l’utilisation adéquate des systèmes d’information, la simplification des procédures et l’accélération du rythme de réalisation des projets et des programmes prioritaires.

Il a expliqué que cela aura un impact positif sur la productivité de l’entreprise, ce qui renforcera la confiance des citoyens dans les services de transport public. Au cours de cette visite, qui a été suivie d’une séance de travail avec les responsables de la société pour évaluer la mise en œuvre des recommandations émises le 13 septembre 2024, le ministre a exhorté les cadres de la Société nationale de transport interurbain à redoubler d’efforts afin d’ assurer la pérennité de l’institution et développer et moderniser la flotte, devenue l’une des principales priorités. du travail gouvernemental.

Il a souligné que le gouvernement œuvre pour répondre aux aspirations des citoyens et fournir un système de transport de qualité, confortable et sûr qui préserve leur dignité et leur sécurité, rappelant que le Conseil ministériel a approuvé le 3 janvier 2025 le renforcement du parc de transport public à travers l’acquisition de 300 nouveaux autobus, dont 40 seront attribués à la Société Nationale de Transport Interurbain.

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Le gouvernorat de Sidi Bouzid a été le théâtre d’un drame qui a suscité la stupeur et la consternation des habitants de la région. Youssef El Biyaoui, un brillant élève inscrit en neuvième année de base du collège pilote s’est suicidé. Déçu par sa moyenne du premier trimestre, il s’est pendu. Pourtant, le jeune garçon était promu à un avenir brillant. Il avait non seulement obtenu l’une des meilleures moyennes au concours national de la sixième année à l’échelle du gouvernorat de Sidi Bouzid mais il avait, par ailleurs atteint le tour final de la compétition robocup ENSI 6.0 en se classant deuxième au niveau national lors de la démonstration de robotique. Une petite étoile est partie. Paix à son âme.

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Une étude tunisienne a révélé que 25 % des femmes âgées de plus de 45 ans souffrent d’ostéoporose après la ménopause, selon la Professeure Kawthar Ben Abdelghani, Rhumatologue à l’Hôpital Mongi Slim.

L’ostéoporose chez les femmes ménopausées est une maladie « silencieuse » dans de nombreux cas, car les personnes atteintes ne présentent pas de symptômes ou de douleurs dans les premiers stades, a déclaré la même source à la TAP. Les changements hormonaux jouent aussi un rôle majeur dans l’affaiblissement des os, les rendant plus vulnérables aux fractures. Des facteurs génétiques, comme le fait d’avoir un père ou une mère ayant subi des fractures pelviennes, peuvent aussi augmenter la probabilité que les enfants développent la maladie.

Professeure Kawthar Ben Abdelghani mentionne, par ailleurs, l’importance de savoir qu’une fracture du col du fémur augmente le risque de décès de 20 % chez les personnes atteintes d’ostéoporose.

Aussi, les personnes à la peau claire sont plus susceptibles de développer la maladie, et un manque de calcium et de vitamine D contribue de manière significative au développement de l’ostéoporose. Elle a recommandé, de ce fait, un diagnostic précoce de la maladie chez les femmes de plus de 45 ans et a insisté sur la nécessité de suivre un traitement adapté.

La rhumatologue a mis l’accent, au final, sur la prévention par une alimentation équilibrée contenant du calcium et de la vitamine D. Ces éléments essentiels maintiennent les os en bonne santé et solides.

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Depuis le début de l’année en cours, la prévalence de la dermatose nodulaire contagieuse bovine a sensiblement diminué dans le gouvernorat du Kef, suite à une campagne de vaccination qui couvre actuellement près de 95 % du cheptel bovin, selon le chef du département de la production animale à la délégation régionale du développement agricole au Kef, Fathi Zamali

Dans une déclaration à la TAP, Zamali a indiqué qu’à la date de mercredi, la campagne qui a été lancée a permis de vacciner 17 228 bovins, y compris les veaux de lait, appartenant à 3365 agriculteurs de la région, notant que la maladie a connu un recul significatif au cours des derniers jours.

Il a ajouté que ce recul est dû à la diminution de l’activité des insectes porteurs de la maladie en raison des basses températures et des opérations de vaccination, et a exprimé son espoir que tous les bovins seront vaccinés, y compris les veaux âgés d’un mois, afin de limiter la transmission de la maladie infectieuse et d’éviter qu’elle ne se propage à nouveau dans la région.

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Le mois de novembre 2024 a été le plus chaud jamais enregistré depuis 1950. La température moyenne nationale a atteint 18.8 °C, supérieure de 2.3 °c par rapport à la moyenne de référence 16.5°C calculée sur la période 1991-2020.

La pluviométrie du même mois a été caractérisée par une forte disparité régionale avec un déficit pluviométrique très remarquable dans beaucoup de régions surtout au sud du pays.

Malgré que la plupart des régions aient connu des perturbations accompagnées de forte pluie, le déficit (en moyenne pour le mois et sur tout le territoire tunisien) a dépassé les 40%  par rapport à la moyenne, ce qui classe novembre 2024 parmi les mois déficitaires et secs à l’instar des  mois de novembre des années précédentes (2021, 2022 et 2023).

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La 2ème édition du Salon International du Café, Pâtisserie, Boulangerie et Gelaterie « Le Printemps Du Café », se tiendra du 8 au 12 janvier 2025, au Parc des Expositions du Kram.

Cet événement qui réunira tous les acteurs du secteur, professionnels et particuliers, ainsi, que les passionnés du café, pâtisserie et boulangerie en vue de créer des plateformes et des possibilités de business. «Le Printemps Du Café », qui sera marqué par la participation de 40 exposants vise à créer une expérience propice au développement de relations d’affaires fructueuses dans un cadre créatif et innovant.

Il prévoit, en outre, d’élargir les secteurs d’activités à l’échelle industrielle et de familiariser le grand public avec le savoir-faire des Baristas professionnels et des grands chefs de la pâtisserie.

En effet, le salon qui s’étale sur une superficie de 1000 m2 permettra de donner une visibilité aux entreprises, de leur permettre de rencontrer les intervenants nationaux et internationaux actifs dans l’écosystème, de découvrir les nouvelles techniques dans le monde du café, de la pâtisserie et de la boulangerie et de participer aux formations organisées par les experts du secteur.

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Le tennisman tunisien Aziz Dougaz (230e mondial) affrontera au premier tour de l’Open d’Australie (tournoi de Grand Chelem), le japonais Yoshihito Nishioka (63e) , dimanche prochain.

En cas de qualification au second tour, il affrontera le vainqueur du match opposant Alexander Shevchenko (72e) et Carlos Alcaraz (3e mondial).

Le tunisien avait réalisé l’exploit de se qualifier pour le tableau principal de ce Grand Chelem, le premier de sa carrière, après sa victoire, ce jeudi, face au Croate Borna Gojo (446e mondial) en trois sets (6-4, 3-6, 6-1).

Dougaz avait également éliminé, sur son chemin, le Libanais Benjamin Hassan (222e), en trois sets (3-6, 7-6, 6-4) et le Néerlandais Jesper de Jong (111e) 2-1 (6-7, 6-1, 7-6).

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