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Crise de l’huile d’olive en Tunisie : Entre les coûts élevés et le rôle controversé de l’Office national de l’huile

27. Dezember 2024 um 12:56

Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zagdane, a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique de la filière de l’huile d’olive en Tunisie. Selon lui, le coût de production oscille entre 13 et 14 dinars par kilogramme, mais les prix offerts aux agriculteurs, notamment par l’Office national de l’huile (ONH), ne couvrent pas ces coûts.

Lors d’une interview accordée à l’Agence TAP, Ben Zagdane a déploré que l’ONH ait récemment acheté de l’huile d’olive auprès des agriculteurs de Zarzis, dans le gouvernorat de Médenine, à des prix avoisinant seulement 8 dinars. Cette pratique contribue à faire chuter les prix sur le marché local, accentuant les difficultés des producteurs.

En effet, la saison 2024-2025 de l’huile d’olive se distingue par une augmentation significative de la production nationale, mais également par des difficultés à valoriser cette production. L’année précédente, bien que marquée par une production moyenne en termes de quantités, avait généré des revenus prometteurs grâce à des prix mondiaux élevés, permettant aux agriculteurs, aux exportateurs et à l’État de tirer profit de cette manne. En effet, les recettes en devises avaient avoisiné 5 milliards de dinars.

Cependant, cette année, les prix internationaux sont en baisse et l’ONH, censé jouer un rôle régulateur, n’a pas été à la hauteur des attentes. Ben Zagdane estime que “l’ONH n’était pas prêt à gérer une augmentation de la production nationale d’huile d’olive”. Jusqu’à présent, l’office n’a accepté que des quantités très limitées, adoptant une approche préventive plutôt que prospective.

Des coûts de production non couverts

Et avec des coûts de production variant entre 13 et 14 dinars, voire plus dans certains cas, les prix actuels ne permettent pas aux agriculteurs de rentabiliser leur activité. Les oliveraies irriguées, qui représentent entre 60 et 70 % des exploitations en Tunisie, sont particulièrement touchées par des coûts de production plus élevés que celles en pluvial. De plus, le recours à la main-d’œuvre pour la récolte augmente encore les charges.

Face à ces difficultés, certains agriculteurs préfèrent attendre une éventuelle hausse des prix plutôt que de récolter leurs olives. “Il ne s’agit pas d’une réaction à la situation actuelle, mais d’une nécessité économique. Les agriculteurs veulent vendre leur production à un prix qui couvre au moins leurs coûts”, a expliqué Ben Zagdane.

Sur un autre plan, il a souligné que la consommation locale d’huile d’olive reste faible, avoisinant les 40.000 tonnes par an. Ben Zagdane plaide pour l’instauration d’un prix national pour l’huile d’olive sur le marché intérieur, via un mécanisme de soutien ou d’intervention de l’État. Toutefois, il précise que 90 % de la production nationale devrait continuer à être orientée vers l’exportation, en fonction des prix mondiaux.

Malgré les défis actuels, Ben Zagdane reste optimiste quant aux perspectives futures. Selon lui, les indicateurs climatiques et les analyses prospectives annoncent une bonne saison pour 2025-2026. “Il est crucial que l’ONH et l’État préparent une stratégie efficace pour anticiper les problèmes structurels de la filière et soutenir les agriculteurs dans les saisons à venir”, conclut-il.

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2.321 entreprises tunisiennes actives en Afrique en 2019 : Comment retrouver cette dynamique ?

27. Dezember 2024 um 12:36

La Tunisie intensifie ses efforts pour élargir la portée de ses entreprises en Afrique, un continent en pleine émergence économique. Avec un taux de croissance annuel prévu entre 3,8 % et 4,2 % pour 2024-2025, l’Afrique offre des opportunités majeures pour les entreprises tunisiennes cherchant à s’internationaliser. Cependant, des défis structurels et logistiques freinent encore cette ambition.

Selon une note publiée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), la signature de plusieurs accords commerciaux avec des pays africains n’a pas suffi à accroître considérablement les exportations tunisiennes vers le continent. Ces exportations ne représentent que 10,4 % du total des exportations, soit 6.456 millions de dinars en 2023. Cette proportion reste modeste malgré une augmentation de la demande pour les produits tunisiens. Les économistes et acteurs économiques soulignent que l’internationalisation des entreprises est une nécessité stratégique pour réduire leur dépendance au marché local et améliorer leur résilience face aux fluctuations économiques globales.

En 2019, pas moins de 2.321 entreprises tunisiennes étaient actives en Afrique, générant 4.696 millions de dinars d’exportations. Cependant, la pandémie de Covid-19 a entraîné une baisse significative, ramenant ce chiffre à 2.007 entreprises et à des exportations de 3.901 millions de dinars.

La Libye, l’Algérie et le Maroc restent les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie, confirmant le rôle crucial de l’Afrique du Nord comme épicentre des échanges économiques tunisiens. Cependant, l’Afrique subsaharienne émerge comme une destination prometteuse avec un potentiel de croissance à exploiter davantage. Pour s’imposer durablement, la Tunisie devra investir dans des stratégies ciblées visant à accélérer sa pénétration dans ces marchés.

Le think-tank économique indique que le Code des changes constitue un obstacle majeur, imposant des restrictions sur les mouvements de capitaux entre la Tunisie et l’étranger. Cette contrainte complique les investissements et limite l’efficacité des exportations. Les entreprises tunisiennes font également face à des procédures douanières complexes et à des problèmes de double imposition qui pèsent sur leur compétitivité.

Par ailleurs, le manque d’infrastructures adaptées et le coût élevé des transports freinent également l’élan des entreprises tunisiennes vers l’Afrique subsaharienne. Ces obstacles limitent leur capacité à acheminer leurs produits de manière compétitive, réduisant ainsi leur part de marché et leurs perspectives de croissance durable.

Face à cette situation, il est nécessaire d’alléger les restrictions imposées par le Code des changes afin de faciliter les investissements directs et les transferts financiers vers les marchés africains. Des investissements dans le développement des ports et le renforcement des liaisons aériennes avec les pays d’Afrique subsaharienne permettront de réduire les coûts logistiques. Des campagnes de sensibilisation et des études de marché approfondies sont également indispensables pour identifier les opportunités commerciales. “Ces efforts doivent inclure l’analyse de la croissance économique, des taux d’inflation et de la transparence des règles commerciales dans les pays ciblés. La collaboration avec des acteurs locaux est essentielle pour bénéficier d’une meilleure compréhension des réalités du marché africain et établir une présence durable”, indique le document.

Ainsi, avec une volonté réaffirmée et des mesures concrètes, la Tunisie pourrait s’imposer comme un acteur économique incontournable en Afrique. “Le temps est venu pour les entreprises tunisiennes de saisir les opportunités d’un continent en pleine effervescence économique”, souligne encore le document.

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Tunisie : Bientôt, des cartes d’accès pour mieux structurer le marché de Bir El Kasâa

27. Dezember 2024 um 11:14

Situé à la croisée des chemins entre producteurs, commerçants et consommateurs, le marché de gros de Bir El Kasâa représente un véritable poumon pour l’économie tunisienne. Toutefois, son potentiel restait sous-exploité, avec une capacité utilisée à moitié et des infrastructures vieillissantes. Aujourd’hui, un vaste projet de modernisation et d’optimisation voit le jour, porté par la volonté d’offrir des solutions novatrices aux acteurs économiques et de garantir des prix plus justes pour les citoyens. C’est ce qu’a annoncé Sofiene Tarmiz PDG de la société tunisienne des marchés de gros (Sotumag).

Lors de son passage ce vendredi sur les ondes de la Radio Nationale, Sofiene Tarmiz a indiqué des mesures ambitieuses sont en cours pour moderniser cette infrastructure cruciale et optimiser son rôle dans l’économie nationale.

Actuellement, la superficie exploitée du marché de Bir El Kasâa s’étend sur 25 hectares, soit seulement la moitié de sa capacité totale de 50 hectares. Afin de maximiser cet espace, un vaste programme de réhabilitation est en préparation. Les initiatives prévues incluent l’ajout de nouveaux pavillons pour accueillir davantage de commerçants et répondre à une demande croissante, ainsi que la mise en place d’une plateforme d’exportation destinée à faciliter l’accès des produits locaux aux marchés internationaux. Par ailleurs, l’introduction de cartes d’accès vise à mieux organiser l’entrée des intervenants, notamment les agriculteurs, intermédiaires et détaillants.

“Nous voulons exploiter pleinement le potentiel de ce marché tout en offrant des services modernes qui répondent aux attentes des agriculteurs et des consommateurs », a souligné Sofiane Tarmiz.

Il a ajouté que les efforts pour améliorer l’approvisionnement des marchés portent déjà leurs fruits.

“Depuis janvier 2024, les quantités de fruits et légumes introduites dans les marchés de gros ont atteint 351.642 tonnes, marquant une augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente. Cette progression s’explique notamment par une amélioration des conditions climatiques et une meilleure organisation logistique”, a-t-il expliqué, tout en précisant que cette augmentation a permis une baisse significative des prix, offrant un soulagement bienvenu aux consommateurs.

Sur un autre plan, Sofiane Tarmiz rappelle que les détaillants doivent respecter les marges bénéficiaires fixées par l’arrêté ministériel de 2020. “Ces marges sont de 35 % pour les produits dont le prix est inférieur à 900 millimes, de 30 % pour ceux entre 900 et 1.500 millimes, et de 25 % pour les produits au-delà de 1.500 millimes”, a-t-il précisé.

Il est à noter que pour renforcer la transparence, la société tunisienne des marchés de gros (Sotumag) publie quotidiennement un bulletin des prix, accessible sur son site officiel et sa page Facebook. Cela permet aux citoyens de suivre l’évolution des tarifs et de mieux préparer leurs achats.

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MINISTÈRE DU TOURISME : Faire du tourisme intérieur une priorité nationale

25. Dezember 2024 um 21:35

Face aux enjeux du développement durable et de l’équité régionale, le ministère du Tourisme s’engage à promouvoir le tourisme intérieur. Avec des objectifs ambitieux et des initiatives concrètes, cette stratégie vise à offrir aux Tunisiens une expérience de découverte authentique tout en soutenant les économies locales et en consolidant la résilience du secteur touristique.

La Presse — Le ministère  du Tourisme a organisé,  hier, une séance de tra vail stratégique visant à  renforcer le tourisme inté rieur, en réponse à une  demande croissante des  familles tunisiennes pour  des vacances accessibles  et enrichissantes. Cette  initiative, présidée par le  ministre Sofian Tekaya,  met l’accent sur la valo risation des régions et la  stimulation de l’économie  locale à travers des offres  adaptées et diversifiées.

 

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 26 décembre 2024

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Jusqu’à 45 % de réductions pour les Tunisiens : un coup de pouce pour encourager le tourisme local

25. Dezember 2024 um 16:47

Les fédérations professionnelles du secteur touristique tunisien se sont engagées à offrir des réductions substantielles aux Tunisiens, avec des taux allant de 10 % à 45 %, durant les vacances scolaires, universitaires et les festivités de fin d’année.

Cette initiative, lancée par le ministère du Tourisme en collaboration avec les acteurs du secteur, vise à stimuler le tourisme intérieur et à renforcer son rôle dans l’économie nationale.

Ces annonces ont été faites lors d’une réunion de travail présidée par le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, en présence des représentants de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie, de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme, de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques, ainsi que de la Fédération Interprofessionnelle du Tourisme Tunisien.

Mohamed Ben Ezzeddine, membre de la FTH, a souligné que les réservations effectuées par les Tunisiens dans les établissements hôteliers sont actuellement les plus importantes. « On ne peut parler d’une véritable destination touristique si le marché intérieur n’en constitue pas un pilier central », a-t-il précisé, dans une déclaration accordée aux médias. Il a ajouté que l’objectif est de faire du marché local le principal moteur du secteur, en raison de sa réactivité et de sa fiabilité, notamment en cas de crises mondiales. « Découvrir son pays et profiter de services touristiques de qualité est un droit pour tous les Tunisiens, » a-t-il affirmé. Les destinations les plus prisées à cette période incluent notamment le nord du pays, comme Aïn Draham, ainsi que les zones désertiques du sud.

Pour sa part, Ahmed Bettaieb, Président de la FTAV, a insisté sur le caractère “réel et tangible” des réductions offertes, qui varieront entre 10 % et 45 %. Toutefois, il a souligné les défis liés au mode de paiement des touristes locaux, notamment après la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sur les chèques.

Pour y remédier, il appelle les autorités à instaurer des mécanismes alternatifs, tels que des cartes de paiement électronique, des billets à ordre, ou encore des solutions innovantes comme les cartes de séjour ou les chèques vacances.

En parallèle, il a été annoncé que les professionnels du secteur s’engagent dans une démarche de digitalisation des services. Une plateforme numérique dédiée sera lancée dès janvier prochain pour simplifier et moderniser les démarches des voyageurs.

Avec ces initiatives, le ministère du Tourisme et les acteurs du secteur ambitionnent de redynamiser le marché intérieur et d’encourager les Tunisiens à explorer davantage leur pays, tout en profitant de prestations de qualité à des tarifs avantageux.

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Tourisme : Des chèques vacances pour faciliter l’accès aux Tunisiens…

25. Dezember 2024 um 15:29

Dans le cadre des préparatifs pour les vacances scolaires et universitaires, ainsi que les fêtes de fin d’année, le ministère du Tourisme a organisé aujourd’hui une séance de travail avec les fédérations professionnelles du secteur pour discuter de la mise en place de tarifs préférentiels destinés aux Tunisiens. L’objectif est de rendre le tourisme plus accessible tout en garantissant une qualité de service élevée.
Ce rendez-vous visait à élaborer des solutions concrètes pour encourager le tourisme intérieur et offrir aux Tunisiens des options attractives pour leurs prochaines vacances. Plusieurs initiatives ont été abordées, dont l’optimisation des services numériques et l’introduction de nouveaux dispositifs de financement pour rendre le tourisme plus accessible, notamment pour ceux disposant de moyens limités.
À cette occasion, Ahmed Bettaieb, Président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV), a précisé que cette initiative a été mise en place en étroite collaboration avec le ministère du Tourisme. “Ce n’est pas une promotion, mais plutôt une opération visant à soutenir le marché touristique tunisien qui est un marché d’excellence, et nous avons à cœur de le préserver et de le renforcer”, a-t-il souligné.
Le Président de la FTAV a également évoqué la transition numérique dans le secteur. “Nous sommes en train de travailler sur une plateforme numérique qui sera bientôt accessible à tous les Tunisiens. Cette démarche s’inscrit dans un cadre d’amélioration continue des services offerts aux clients”, a-t-il expliqué.
Dans ce même cadre, il a souligné qu’il y a de nombreux défis à surmonter, et que des concertations sont en cours avec le ministère du Tourisme ainsi que toutes les parties prenantes pour résoudre les problèmes existants et offrir des services de qualité aux Tunisiens.
Concernant les modalités de paiement, Bettaieb a annoncé des solutions pour rendre les vacances plus accessibles. “Nous explorons des options comme des tickets d’hébergement ou des chèques vacances, afin de permettre aux Tunisiens, même ceux ayant un pouvoir d’achat limité, de profiter de ces offres. L’objectif est de rendre ces services accessibles à un maximum de citoyens”, a-t-il affirmé.
Le Président de la FTAV a aussi abordé la question de l’inclusion bancaire et financière, soulignant que 30% seulement des Tunisiens ont des comptes bancaires, ce qui rend l’accès aux paiements numériques plus complexe. “C’est pourquoi nous sollicitons une meilleure coopération avec les parties concernées afin de surmonter ces obstacles… Nous progressons dans la bonne direction, avec des partenariats fructueux entre le secteur public et privé et nous espérons que les consommateurs comprendront cette démarche et nous soutiendront”, a-t-il souligné.
En ce qui concerne l’accueil des touristes dans les hôtels, Bettaieb a rappelé que 30% des touristes en Tunisie sont des ressortissants nationaux et qu’une étude récemment réalisée a révélé que 70% des Tunisiens sont satisfaits des services d’accueil, et qu’il est indispensable de continuer à travailler sur cette dynamique pour améliorer encore l’expérience des visiteurs.

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Tunisie – Sofian Tekaya : Hisser le tourisme intérieur à 50 % en une décennie

25. Dezember 2024 um 14:29

Une séance de travail a eu lieu aujourd’hui au siège du ministère du Tourisme, présidée par le ministre Sofian Tekaya, en présence des représentants des fédérations professionnelles du secteur.

Cette réunion était consacrée aux tarifs préférentiels que les établissements touristiques proposeront aux touristes tunisiens à l’occasion des vacances scolaires et universitaires, ainsi que des congés de fin d’année.

Dans une déclaration accordée aux médias, Sofian Tekaya a souligné l’importance du tourisme intérieur dans le développement durable des régions. “C’est une priorité pour nous de renforcer le tourisme intérieur qui représente actuellement plus de 25% de l’activité globale. Nous ambitionnons de porter cette proportion à plus de 50% dans les dix prochaines années”, a-t-il déclaré.

Le ministre a également mis en avant les initiatives mises en place pour encourager les Tunisiens à découvrir les différentes régions du pays, notamment le nord, le sud, le centre et le Sahara.

“Nous avons une richesse culturelle et naturelle exceptionnelle à offrir. Par exemple, la saison des festivals sahariens, les célébrations à Douz et d’autres événements régionaux illustrent bien cette diversité. Nous espérons que ces initiatives contribueront à renforcer le tourisme intérieur”, a-t-il ajouté.

Concernant les offres spécifiques, le ministre a précisé que des efforts sont faits pour proposer des services de qualité à des prix accessibles. “Nous travaillons sur des concepts innovants, tels que des offres familiales adaptées aux budgets des Tunisiens. L’objectif est que chacun puisse profiter d’une expérience touristique complète et de qualité”, a-t-il encore précisé.

Sofian Tekaya a également souligné l’importance de la collaboration entre les secteurs public et privé pour améliorer l’offre touristique. Il a exprimé sa gratitude envers les professionnels du secteur qui ont répondu présent à cette initiative. “La coordination et la continuité entre les acteurs sont essentielles pour garantir le succès de ces programmes”, a-t-il insisté.

Finalement et non moins important, le ministre a appelé les familles tunisiennes à profiter des opportunités offertes pendant cette période de fin d’année, en souligant que le tourisme intérieur ne se limite pas à des activités récréatives, il contribue aussi à la stabilité économique et sociale du pays. “Ensemble, nous pouvons atteindre nos objectifs pour faire de 2024 une année charnière dans le secteur touristique”, a-t-il conclu.

Il est à noter que selon les prévisions, la Tunisie a enregistré plus de 10 millions de touristes en 2024, un chiffre révélateur d’un retour progressif aux niveaux d’avant la révolution. Le ministère espère que ces initiatives permettront de consolider cette dynamique positive dans les années à venir.

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Banque centrale de Tunisie : Les transferts des TRE dépassent les recettes touristiques

25. Dezember 2024 um 19:35

La Banque centrale de Tunisie vient de dévoiler les derniers chiffres qui concernent les transferts effectués par les Tunisiens résidant à l’étranger, la valeur des billets et monnaies en circulation, le volume global de refinancement…

La Presse — À la date du 10 décembre courant, les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont enregistré une augmentation de 4,6 %, par rapport à la même période de l’année précédente, selon les dernières données monétaires et financières publiées récemment sur le site officiel de la Banque centrale de Tunisie.

La valeur totale de ces transferts de la diaspora tunisienne s’élève à 7.607,8 millions de dinars, dépassant ainsi les recettes générées par le secteur du tourisme, qui ont également augmenté de 7,2 %, pour atteindre 7.050 millions de dinars.

Ces transferts de fonds et les revenus du tourisme ont joué un rôle clé dans la couverture du service de la dette extérieure, estimé pour l’année en cours à environ 13.483,1 millions de dinars. Ils ont aussi contribué au renforcement des réserves nettes en devises, qui s’élèvent actuellement à 25.171,1 millions de dinars, soit l’équivalent de 113 jours d’importations.

Les billets et monnaies en circulation dépassent les 22,3 milliards de dinars

Parmi les principaux indicateurs dévoilés également par la BCT, le volume des billets et monnaies en circulation (BMC) qui a atteint 22,37 milliards de dinars au 20 décembre courant. Il s’agit ainsi d’une hausse notable par rapport aux 20,12 milliards de dinars à la même période de 2023. Cette progression de 2,25 milliards de dinars traduit un accroissement de près de 11% sur un an. Cette évolution importante du volume des billets et monnaies en circulation, qui représente l’équivalent du volume des monnaies en circulation en dehors du secteur bancaire et financier, reflète une augmentation de la masse monétaire. Cela peut être interprété comme une conséquence de l’instabilité de la politique monétaire, dans la lutte contre l’inflation et ses impacts sur l’économie nationale. En effet, l’augmentation continue de la circulation fiduciaire peut être liée à une demande accrue de liquidités et à un ajustement des instruments de régulation monétaire, dans un contexte où l’inflation reste un défi majeur pour l’économie tunisienne.

Par ailleurs, cette hausse s’inscrit dans une tendance haussière amorcée dès le second semestre de 2023, lorsque le volume des BMC avait franchi pour la première fois la barre symbolique des 20 milliards de dinars. Pour l’année 2024, la circulation fiduciaire a continué d’augmenter de manière constante, avec un pic observé durant le mois de Ramadan, période traditionnellement marquée par un afflux de liquidités sur le marché.

Le volume global de refinancement en baisse

Le volume global de refinancement des banques par la Banque centrale de Tunisie a enregistré, pour sa part, une baisse significative, passant de 15.679,28 millions de dinars au 20 décembre 2023 à 12.111,8 millions de dinars à la même date en 2024. Cela représente une diminution de 23 % (soit 3.567 millions de dinars), selon les derniers indicateurs monétaires et financiers publiés sur le site officiel de la BCT.

En tant qu’institution régulatrice du marché monétaire, la BCT joue un rôle crucial en ajustant les niveaux de liquidité disponibles pour les établissements bancaires. En fonction des besoins des banques et de sa politique monétaire, elle intervient en injectant ou en retirant des liquidités, tout en fixant les taux d’intérêt directeurs.

Le marché monétaire, source primordiale de liquidité pour le système bancaire, permet à la BCT de surveiller l’endettement national. La baisse du volume global de refinancement indique que les banques tunisiennes ont eu moins besoin de liquidités supplémentaires pour financer leurs activités.

Cet indicateur revêt une importance stratégique pour évaluer la santé financière du secteur bancaire. Un volume de refinancement élevé peut signaler une forte demande de crédit, souvent associée à une croissance économique accrue. À l’inverse, une diminution de ce volume peut refléter une stabilité économique ou une demande de crédit plus modérée. Cette baisse du refinancement pourrait être interprétée comme un signe d’équilibre financier accru, bien qu’elle appelle une analyse approfondie pour comprendre les dynamiques économiques sous-jacentes et leurs impacts sur le système bancaire et l’économie nationale.

Le dinar tunisien s’apprécie face à l’euro

Toujours selon la même source, à la date du 19 décembre 2024, le dinar tunisien a enregistré une appréciation notable de 1,94 % par rapport à l’euro, passant de 3.83 dinars pour 1 euro à 3.31 dinars.

En revanche, la monnaie tunisienne a légèrement perdu du terrain face au dollar américain, dont la valeur a augmenté, passant de 3.093 dinars à 3.182 dinars durant la même période. Ces fluctuations des taux de change interviennent dans un contexte économique où les réserves en devises et les transferts de fonds continuent de jouer un rôle clé dans la stabilité monétaire du pays.

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Tunisie : Ridha Chkandali alerte sur les risques de la nouvelle loi sur les chèques

24. Dezember 2024 um 12:54

Le professeur d’économie, Ridha Chkandali, a vivement critiqué la nouvelle loi sur les chèques, qu’il considère comme une menace sérieuse pour l’économie tunisienne.

Dans un poste publié sur sa page officielle Facebook, Chkandali a affirmé que cette réforme pourrait mettre fin à ce qui reste de croissance économique en Tunisie, largement soutenue par la consommation privée depuis la révolution.

« Le nouveau cadre législatif sur les chèques sera une catastrophe qui anéantira la faible reprise économique réalisée grâce à l’essor de la consommation privée », a souligné Chkandali. Il a aussi rappelé que de nombreuses familles tunisiennes utilisent le chèque pour effectuer des paiements échelonnés, car leur pouvoir d’achat reste limité. Selon lui, cette nouvelle législation risque aussi de déstabiliser le secteur commercial, un secteur clé de l’économie tunisienne.

« Si le commerce s’arrête, cela entraînera l’arrêt de tous les autres secteurs, notamment ceux destinés à la consommation locale », a ajouté Ridha Chkandali. Il a insisté sur le fait que, sans consommation, l’économie tunisienne sera encore plus vulnérable et soumise aux facteurs externes, notamment les incertitudes liées aux exportations.

Challengée par la loi, la lettre de change devrait désormais remplacer le chèque, mais Chkandali met en garde contre ce changement, soulignant que la lettre de change ne dispose pas des mêmes garanties juridiques que le chèque. « La lettre de change ne bénéficie pas des sanctions pénales en cas de non-paiement, contrairement au chèque », a-t-il précisé.

De plus, il a fait remarquer que les transactions financières via chèques représentent un volume bien plus élevé que celles réalisées par lettres de change en Tunisie.

Le nouveau cadre législatif, selon Chkandali, est une tentative de répondre à des besoins de régulation dans un pays avec des traditions économiques établies depuis plus de cinquante ans, mais il estime que ce changement pourrait déstabiliser une économie déjà fragile.

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Une deuxième dépression atmosphérique frappe la Tunisie avec des pluies abondantes et des risques de neige

23. Dezember 2024 um 16:27

La Tunisie est actuellement affectée par une deuxième dépression atmosphérique, survenue après celle du week-end dernier, qui a apporté d’importantes précipitations et des vents violents.

Selon le professeur Amer Bahba, de l’Observatoire tunisien de la météorologie et du climat, cette nouvelle dépression a débuté à l’aube de ce lundi 23 décembre 2024 et devrait se poursuivre jusqu’à mercredi.

Intervenant sur les ondes d’une radio privée, Bahba indique que les régions concernées par ces précipitations sont principalement le nord de la Tunisie et l’extrême nord-ouest, incluant Aïn Draham, Beni Mtir, Nefza, Tabarka, Sejnane et le Grand Tunis. Les prévisions météorologiques annoncent des cumuls de pluie pouvant dépasser les 100 millimètres dans ces zones.

Cette dépression atmosphérique s’accompagne d’une chute significative des températures, créant des conditions favorables aux chutes de neige. Ces dernières pourraient survenir sporadiquement sur les hauteurs, notamment à Siliana, Makthar, Rouhia, Kesra, Le Kef, Sakiet Sidi Youssef, ainsi que dans les délégations de Thala, Aïn Draham, Aïn Soltane et les montagnes de Faïja.

En revanche, les gouvernorats du centre et du sud de la Tunisie devraient être relativement épargnés par ces conditions météorologiques, selon Amer Bahba.

Une troisième dépression en fin d’année

Par ailleurs, le spécialiste a averti qu’une troisième dépression atmosphérique est attendue d’ici la fin du mois de décembre et pourrait se prolonger durant les premiers jours de 2025.

Face à cette situation, les autorités appellent la population à la vigilance, notamment dans les zones les plus exposées aux fortes pluies et aux chutes de neige.

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