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Kaouther Ben Mohamed : une Franco-tunisienne au cœur de Marseille

06. November 2024 um 12:52

Lorsque Kaouther Ben Mohamed se rend à la librairie Maupetit pour récupérer une commande, elle ne peut s’empêcher de ressentir une vague d’émotion en découvrant son premier livre, ‘‘63 et 65 rue d’Aubagne : Le drame d’une ville méprisée’’, exposé fièrement entre les œuvres de Pujol et Péraldi. Pour cette petite fille de l’Estaque, une cité populaire de Marseille, et petite-fille d’un immigré tunisien, cet instant symbolise bien plus qu’une simple reconnaissance littéraire.

Djamal Guettala

Kaouther Ben Mohamed, d’origine tunisienne, illustre par son parcours la richesse des histoires humaines qui se tissent au sein de la diversité. Son livre, qui traite du drame d’une ville souvent négligée, plonge dans les réalités de la rue d’Aubagne, où un effondrement tragique a révélé les inégalités criantes et l’abandon dont souffrent certains quartiers de Marseille.

Une histoire de résilience et d’héritage

«C’est une grande fierté pour la petite enfant des bidonvilles de l’Estaque que je suis» déclare-t-elle, le cœur empli de gratitude. «Mon nom est gravé pour l’éternité dans la bibliothèque nationale de cette France devenue, malgré elle, notre pays.»

 Pour Kaouther, cette inscription est un hommage à son héritage et à ceux qui, comme son grand-père Mohsen, ont contribué à bâtir une France plus forte.

À travers son récit, Kaouther souhaite non seulement éclairer les injustices dont souffrent des milliers de personnes dans les quartiers populaires, mais aussi donner une voix à ceux qui sont souvent réduits au silence. Son livre se veut être un cri de ralliement, une invitation à ne pas oublier les histoires des oubliés.

Son succès représente une victoire personnelle et collective. Elle prouve qu’il est possible de surmonter les obstacles, de revendiquer sa place dans la société et d’élever sa voix au-delà des préjugés.

Une source d’inspiration pour la jeunesse

Kaouther Ben Mohamed se positionne désormais comme un modèle pour la jeunesse marseillaise et pour tous ceux qui se sentent exclus ou marginalisés. En partageant son histoire et celle de son quartier, elle montre qu’il est possible de transformer la douleur en force créatrice.

Avec ‘‘63 et 65 rue d’Aubagne’’, elle s’affirme comme une porte-parole des enjeux contemporains de sa ville, et plus largement, de la société française. Son livre est un appel à l’engagement, à la mémoire, et à la dignité humaine. Le premier ouvrage de Kaouther Ben Mohamed, exposé à la Librairie Maupetit, n’est que le début d’une aventure littéraire prometteuse. À travers ses mots, elle continue d’écrire l’histoire de son parcours, de sa ville, et de son peuple, avec la détermination de ne jamais oublier d’où elle vient. Ce livre est un témoignage puissant de la richesse des vies qui composent le tissu social de Marseille et une invitation à bâtir un avenir où chacun a sa place.

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Disparition de Mohamed Belajouza: salve d’hommages à l’homme sage

belajouza-mohamed

L’annonce du décès de Mohamed Belajouza a entraîné un très grand nombre d’hommages sur les réseaux sociaux, saluant la sagesse de celui qui fut un grand professionnel du tourisme.

Mohamed Belajouza s’est éteint aujourd’hui. Le fondateur de la chaîne Seabel Hotels était âgé de 83 ans.

La Toile était unanime aujourd’hui pour saluer à la fois l’homme et le professionnel. Les nombreux hommages qui lui ont été rendus, que ce soient ceux publiés par ses confrères ou par des anonymes, se rejoignaient sur un point: M. Belajouza était estimé de tous.

Si dans les milieux touristiques, M. Belajouza était tout d’abord un hôtelier respecté pour son parcours et pour les valeurs qu’il défendait, le grand-public l’a découvert notamment durant la période où il était président de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie).

Le défunt avait notamment présidé le patronat hôtelier au cours d’une période très particulière, celle s’étendant de 2007 à 2013, autrement dit à cheval entre deux régimes politiques et où l’engagement des professionnels du tourisme à défendre les intérêts de leur secteur et de leur corporation était vital, ayant même atteint son paroxysme à un certain moment.

Mohamed Belajouza n’hésitait pas à dire tout haut ce qu’il pensait. Mais il le disait avec justesse et diplomatie, avec beaucoup de circonspection. Et quand il fallait monter au front, il était également de tous les combats, avec toutefois une constance, celle de la sagesse et du compromis avec les différentes parties impliquées.

Ses faits d’armes ont été nombreux, même si face à une administration stéréotypée, certains dossiers n’ont pas abouti, notamment celui relatif à la création de la Maison du Tourisme qui lui tenait tant à cœur et pour lequel il se démena sans compter.

Ces dernières années, M. Belajouza s’était retiré de la scène publique après avoir confié progressivement le flambeau à ses enfants Rym et Mourad pour assurer la continuité des affaires sous sa bienveillance.

Mohamed Belajouza restera pour la postérité comme l’un des grands bâtisseurs de l’hôtellerie tunisienne, précisément celle qui fait la fierté du secteur et du pays.

En cette pénible circonstance, toute l’équipe de Destination Tunisie présente ses condoléances les plus sincères à toute la famille du défunt et également à tous ses collaborateurs.

D.T

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Notre tourisme malade de son endettement: par Mohamed Belajouza

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