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Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

“Bolice” : une comédie d’action tunisienne à l’américaine ?

Von: hechmi
20. November 2024 um 20:05
Film BOLICE
Film BOLICE

Près de 700 spectateurs de tous âges ont assisté lundi soir au complexe culturel de Monastir à l’avant-première du film “Bolice” du réalisateur Majdi Smiri, dans le gouvernorat de Monastir.

Le film célèbre les succès des forces de sécurité et ceux de la joueuse de tennis Ons Jabeur, offrant une image d’un citoyen tunisien capable de relever avec brio des défis internationaux. Il adopte un style comique avec des éléments inspirés du patrimoine linguistique tunisien, bien que certaines scènes, inspirées des films américains, ne reflètent pas nécessairement la réalité tunisienne.

Le film contribue à renforcer la fierté des Tunisiens envers leurs institutions étatiques, tout en valorisant leur image et leur confiance en leurs capacités à s’imposer parmi les nations. Il transmet un message positif qui combat la mentalité de démotivation et de minimisation des peuples, tout en promouvant une culture de paix et de coopération entre eux.

Ce film rappelle également au public tunisien les exploits de ses ancêtres, notamment durant l’Empire carthaginois qui s’étendait sur les rives nord et sud de la Méditerranée et constituait alors une puissance majeure dans la région.

Synopsis
L’histoire tourne autour de la réussite d’une équipe de policiers tunisiens, accompagnée d’un officier militaire, dans leur mission visant à désamorcer une bombe nucléaire. Cette mission les conduit sur les traces de groupes criminels opérant à Moscou, au Japon, à Londres, en Égypte et bien sûr en Tunisie.

Réactions et analyses
Le critique cinématographique Fawzi Sekhiri a déclaré à l’agence TAP, après la projection, que Majdi Smiri possède une vision distinctive et s’appuie largement sur les effets visuels, utilisant des techniques avancées inspirées des standards hollywoodiens.

Ce nouveau film a captivé le public grâce à des moments comiques portés par Kamal Touati et Chadli Arfaoui, entre autres. Bien que l’histoire ne soit pas réaliste, Sekhiri a souligné que cela était un choix apprécié, prévoyant que de nombreux jeunes réalisateurs suivront l’exemple de Smiri.

Pour sa part, le journaliste Mohamed Bouab a salué l’intrigue du film et sa capacité à sortir les spectateurs de la routine quotidienne grâce à de nombreuses situations humoristiques. Il a toutefois estimé que Nidhal Saadi n’a pas réussi à remplacer Lotfi Abdelli dans le rôle d’Amar. Il a également apprécié la qualité de la projection et l’interaction positive du public, notant l’hommage rendu à l’artiste Yasser Jeradi à la fin du film, exempt de tout discours inapproprié.

Programmation et perspectives
Amira Bakouch, directrice du complexe culturel de Monastir, a précisé que “Bolice” avait déjà suscité de l’intérêt lors de sa phase de tournage en septembre dernier. Elle a souligné que le complexe s’efforce de rapprocher le public des nouveautés cinématographiques, en particulier tunisiennes.

Le film, initialement une série télévisée populaire, est qualifié de comédie d’action familiale. Bakouch a également noté l’engouement croissant du public pour le cinéma tunisien et ses nouvelles productions.

Trois autres projections de “Bolice” sont prévues les 24 et 29 novembre ainsi que le 1er décembre. De plus, le film “Sahbek Rajel” de Kais Chekir sera projeté le 7 décembre 2024.

 

Avant-première de Bolice : Le Film Du petit au grand écran

Von: La Presse
20. November 2024 um 17:16

L’avant-première de « Bolice Le Film » s’est tenue le dimanche 17 novembre 2024, à la Cité de la culture de Tunis, dans la prestigieuse salle de l’Opéra.

A la suite du succès des quatre saisons de la série Bolice, Majdi Smiri refait son immersion dans le 7e art avec Bolice Le Film. Il invite le public à plonger dans un univers captivant et intense avec plein de suspense et d’émotion. Le film se distingue par la présence de grands acteurs, et promet de nombreuses surprises grâce à la participation d’artistes et talents exceptionnels. Ce passage du petit au grand écran  se traduit par une œuvre ambitieuse de divertissement qui allie comédie et action.  Porté par Hosni Ghariani, producteur du film, Bolice Le Film reflète un engagement fort pour promouvoir le patrimoine culturel tunisien tout en adoptant une vision internationale. Avec la production de ce film, il relève un défi stratégique en prônant une convergence entre le cinéma et la publicité. « L’art cinématographique est en soi une source d’inspiration pour des campagnes publicitaires percutantes », affirme Hosni Ghariani. Cette initiative marque la volonté de la production d’ouvrir de nouvelles perspectives culturelles et économiques pour la Tunisie. Sous la direction de Majdi Smiri, le film fait montre d’une mise en scène soignée et d’une vision artistique audacieuse. La collaboration avec l’agence de production Frameworks, dirigée par Farouk Cherif, apporte une expertise technique et créative qui élève la production à un niveau international. Cette synergie met en lumière l’excellence des talents tunisiens dans l’univers cinématographique, consolidant la réputation de la Tunisie comme terre de créativité et d’innovation. Brillant d’un éclat hollywoodien, le film rassemble de grands noms de la scène tunisienne, tels que Kamel Touati, Mouna Noureddine, Chedli Arfaoui, Rim Ben Massoud, Jamil Najjar  et Nidhal Sâadi qui rejoint l’équipe. À cela s’ajoutent des participations d’artistes libanais comme Karol Aboud et Lisa Debes, confortant ainsi un riche échange culturel entre la Tunisie et le Liban. En complément, des talents russes et japonais apportent une dimension internationale, le tout sublimé par une sauce tunisienne pleine d’épices culturelles et artistiques.

L’article Avant-première de Bolice : Le Film Du petit au grand écran est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

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Cinéma arabe et africain : Les incontournables des JCC 2024

Von: walid
17. November 2024 um 20:52

CinémaLa 35e édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) se tiendra du 14 au 21 décembre 2024, réunissant 67 films issus de 22 pays, dont la Tunisie.

Parmi eux, 9 pays arabes :

  • Algérie,
  • Syrie,
  • Liban,
  • Égypte,
  • Maroc,
  • Yémen,
  • Jordanie,
  • Palestine,
  • Arabie Saoudite
  • et 13 pays africains :
  • Sénégal,
  • RD Congo,
  • Togo,
  • Cap-Vert,
  • Soudan,
  • Congo-Brazzaville,
  • Nigeria,
  • Comores,
  • Somalie,
  • Burkina Faso,
  • Mauritanie,
  • Cameroun,
  • Kenya

Participeront aux cinq catégories de la compétition officielle :

  • longs métrages fiction (LMF),
  • longs métrages documentaires (LMD),
  • courts métrages fiction (CMF),
  • courts métrages documentaires (CMD) et
  • Carthage Ciné Promesse.

Cette année, le cinéma jordanien sera à l’honneur dans la section “Focus”, avec une sélection de 12 films dédiés.

La Tunisie domine la compétition avec 17 œuvres sélectionnées : 4 longs métrages fiction, 3 longs métrages documentaires, 4 courts métrages fiction, 2 courts métrages documentaires et 4 films dans la catégorie Carthage Ciné Promesse. La Palestine et le Sénégal suivent respectivement avec 7 et 5 films en lice.

Les JCC continuent ainsi de célébrer la diversité cinématographique arabe et africaine, tout en mettant en avant des talents émergents et des productions variées, qui reflètent la richesse culturelle des régions représentées.

Compétition des films Longs métrages fiction : 15 films de 11 pays dont la Tunisie avec 4 films :

“DEMBA” de Mamadou Dia (Sénégal)
“Frantz Fanon” de Abdenour Zahzah (Algérie)
“HANAMI ” de Denise Fernandes (Cap Vert)
“Red Path” de Lotfi Achour (Tunisie)
“Mé El Aïn” de Meryam Joobeur (Tunisie)
“Aicha” de Mehdi Barsaoui (Tunisie)
“Borj Roumi” de Moncef Dhouib (Tunisie)
“SALMA” de Joud Said (Syrie)
“THE MAN DIED” de Awam Amkpa (Sénégal)
“THE VANISHING” de Karim Moussaoui (Algérie)
“THE VILLAGE NEXT TO PARADISE ” de Mo Harawe (Somalie)
“ARZÉ” de Mira Shaib (Liban)
“Seeking Haven for Mr. Rambo” de Khaled Mansour (Egypte)
“THE BLUE LAKE” de Daoud AOULAD-SYAD (Maroc)
“To a Land Unknown” de Mahdi Fleifei (Palestine)

Compétition officielle des longs métrages Documentaire : 13 films de 9 pays dont la Tunisie avec 3 films :

“A FIDAI FILM” de Kamal Djaafari (Palestine)
“À QUAND L’AFRIQUE ? ” de David Pierre Fila (Congo-Brazzaville)
“CENT DOUZE ” de Tchedre M’maka Joel (Togo)
“DAHOMEY” de Mati Diop (Sénégal).
“Hackers of the Borders” de Ismaël (Tunisie)
“Janin Jenin” de Mohamed Bakri (Palestine)
“Maroun Returns to Beirut” de Serhal Feyrouz (Liban)
“Matula” de Abdallah Yahia (Tunisie)
“NDAR : SAGA WAALO ” de Ousmane William Mbaye (Sénégal)
“Sh’hili” de Habib Ayeb (Tunisie)
“TONGO SAA” de Nelson Makengo (RD Congo)
“The Brink of Dreams” de Nada Riyadh Et Ayman El Amir (Egypte)
“RESSACS, UNE HISTOIRE TOUAREGUE ” El Ansari Intagrist (Mauritanie)

Compétition officielle des courts métrages Fiction : 17 films de 12 pays dont la Tunisie avec 4 films :

“Après le soleil” de Rayane Mcirdi (Algérie)
“Ayo ” de Yolande Eckel et Françoise-Ellong Gomez (Cameroun)
“Better than earth” de Sherif Elbendary (Egypte)
“Chikha” de Ayoub Layoussifi et Zahoua Raji (Maroc)
“In Three Layers Of Darkness ” de Houcem Slouli (Tunisie)
“In the waiting room” de Moatasem Taha (Palestine)
“LEES WAXUL” de Yoro Mbaye (Sénégal)
“MAKUN” de Farès Naanaa (Tunisie)
“Mango” de Randa Ali (Egypte)
“Leni Africo” de Marwen Labib (Tunisie)
“Nothing happens after that” de Ibrahim Omar (Soudan)
“Rouge” de Samaher Mously (Arabie Saoudite)
“Bord à bord” de Sahar El Echi (Tunisie)
“Sans vous” de Oulebsir Nadjib Fawzi (Algérie)
“The Father probably” de Tolba Brothers (Mauritanie)
“Where have you been” de Mohammad Gotta (Jordanie)
“Zanatany, l’empreinte des linceuls esseulés” de Hachimiya Ahamada (Comores)

Compétition officielle des courts métrages Documentaire : 11 films de 10 pays dont la Tunisie avec 2 films :

“Fariha” de Badr Yousef (Yemen)
“Fluid Lagos” de Fluid Lagos (Nigeria)
“Cinema AlDunia” de Ali Amr (Syrie)
“The Poem We Sang” de Annie Sakhab (Palestine)
“Your Harvest May Be Delayed” de AHMAD AL-ZU’BI (Jordanie)
“Les derniers jours avec Eliane” de Mehdi Hajri (Tunisie)
“Roots Of Weaving” de Malika Sawadogo (Burkina Faso)
“Donkey Race” de Mohammed Baqer (Arabie Saoudite)
“UNYAGONI: Bahati’s sex education journey ” de Saitabao Kaiyare (Kenya)
“Au Bout Des Doigts” de Aïda Chemekh (Tunisie)
“The Other Side of Beauty” de Sami Saif Sirelkhatim (Soudan)

Carthage Ciné-Promesse : 11 films de 6 pays dont la Tunisie avec 4 films :

Terre de Dieu” de Imad Benomar (Maroc)
“Ephemeral You” de Nour Dimashkieh (Liban)
“The Deer’s Tooth” de Saif Hammash (Palestine)
“Unless you’re a tree” de Wadih Abdel Nour (Liban)
“Une Malédiction” de Bouthayna Aloulou (Tunisie)
“Ici et Là” de Youssef Guermazi (Tunisie)
“Loss” de Rami Al-Kassab (Syrie)
“Les Buveurs des Larmes” de Hazar Abbassi (Tunisie)
“Where To? ” de Omar Hossam Eldin Anbar (Egypte)
“Born a Celebrity ” de Luay Awwad (Palestine)
“1321” de Bilel Zaghdoudi (Tunisie)

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