En raison du plafonnement du prix des voitures populaires à 35 000 dinars, trois concessionnaires automobiles ont pris la décision de ne plus importer ni vendre ces véhicules en Tunisie, a révélé Ibrahim Debbache, président de la chambre syndicale des concessionnaires et constructeurs automobiles.

Lors de son intervention sur Diwan FM le 20 novembre 2024, Debbache a expliqué que, traditionnellement, une dizaine de concessionnaires importaient environ 10 000 voitures populaires par an.

Cependant, pour l’année 2024, seuls six à sept concessionnaires ont introduit près de 7 000 véhicules, un écart significatif causé par la restriction des prix imposée par le gouvernement.

Face à cette situation, les quotas d’importation ont été ajustés pour tenter de respecter l’objectif de 10 000 voitures populaires, bien que certains concessionnaires n’aient pas pu importer des modèles dont le prix dépasse 35 000 dinars.

En ce qui concerne l’année 2025, Debbache a précisé qu’aucune révision n’avait encore été effectuée sur les quotas d’importation.

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D’ici 2030, l’Afrique pourrait perdre jusqu’à 488 milliards USD en raison de la congestion routière, si des mesures ne sont pas prises pour réformer les systèmes de transport actuels, selon un rapport d’Alstom.

Cette situation découle principalement de l’explosion du parc automobile privé et du manque de développement des réseaux ferroviaires urbains.

Le rapport d’Alstom, intitulé The role of urban rail in sustainable Africa, met en lumière les effets dévastateurs de la congestion, qui engendre non seulement des pertes de productivité liées aux embouteillages, mais aussi une hausse des émissions de CO2 et des coûts d’accidents.

En 2015, le nombre de véhicules privés en Afrique est passé de moins de 50 véhicules pour 1 000 habitants en 2000 à plus de 200. Cette tendance s’accompagne d’une pression croissante sur les infrastructures routières urbaines, où les coûts actuels de congestion s’élèvent déjà à 314 milliards USD par an.

La situation pourrait empirer si une réorganisation du transport modal n’est pas mise en œuvre. Le rapport suggère qu’augmenter la part du rail urbain à 10% d’ici 2030 et à 20% d’ici 2050 permettrait de réduire considérablement le nombre de voitures en circulation, avec des économies estimées à près de 8 millions de voitures par jour en 2030.

En Égypte, par exemple, le réseau ferroviaire du Grand Caire permet déjà d’éviter l’utilisation de 175 000 voitures chaque jour.

Les bénéfices d’une telle transformation seraient nombreux. En plus de réduire les embouteillages, le passage au rail urbain pourrait éviter l’émission de 1 gigatonne de CO2 d’ici 2050 et diminuer les coûts liés à la congestion, qui atteindront 17 milliards USD en 2030 au Caire.

Toutefois, la mise en place de ces infrastructures nécessite des investissements massifs, estimés entre 65 et 105 milliards USD par an jusqu’en 2050, un défi majeur pour les gouvernements africains.

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L’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax a obtenu, le mardi 19 novembre 2024, la certification de qualité ISO 21001:2018, une norme internationale dédiée à la gestion des établissements d’enseignement supérieur.

Cette reconnaissance couronne un processus de près de deux ans visant à aligner l’institut sur les standards internationaux de qualité. Il s’agit de la première certification de ce type en Tunisie dans le domaine des sciences infirmières, reflétant l’engagement de l’établissement à offrir un enseignement de qualité et à répondre aux attentes du secteur de la santé.

Créé en 2006 dans le cadre du système LMD, l’Institut supérieur des sciences infirmières de Sfax dispense des formations en licence en sciences infirmières et en master professionnel en gestion des soins. Cette certification marque une étape majeure pour l’institut et le positionne comme un modèle d’excellence dans l’enseignement des sciences infirmières en Tunisie.

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Une plateforme numérique dédiée au suivi et à la gestion des projets publics dans le gouvernorat de Gafsa a été présentée ce mercredi 20 novembre 2024 lors d’un atelier organisé dans la région.

Cet outil vise à offrir un accès aux données analytiques et aux tableaux de bord pour les administrations régionales, la société civile et les chercheurs.

L’atelier a réuni des représentants des ministères de l’Équipement, du Transport, de la Santé, et de l’Éducation, ainsi que des experts en développement et des associations locales. Ce rendez-vous s’inscrit dans une série de rencontres organisées dans plusieurs gouvernorats pour promouvoir la transparence et optimiser la gestion des politiques publiques.

La plateforme, accessible via un site dédié, contient des informations sur plus de 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba, incluant des détails sur les budgets alloués. Elle propose également des analyses détaillées, notamment sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets au niveau national, et des études spécialisées dans divers secteurs.

Au cours de l’atelier, les participants ont discuté des priorités régionales pour Gafsa, notamment la documentation des projets publics en suspens, et ont souligné l’importance d’une collaboration accrue pour améliorer l’accès aux données et renforcer l’efficacité des projets. Ils ont également exprimé leur volonté de développer davantage les fonctionnalités de la plateforme, notamment grâce à des outils interactifs permettant de convertir les données en graphiques et tableaux personnalisés.

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Le Parlement tunisien a poursuivi, mercredi 20 novembre 2024, ses travaux en session plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts.

Cette réunion a été consacrée à l’examen des missions et des objectifs spécifiques du projet de budget de l’État pour 2025, notamment ceux liés à l’emploi et à la formation professionnelle.

Au cours de la session, le ministre en charge a répondu aux interrogations des députés et abordé plusieurs questions essentielles.

Parmi elles, l’importance des entreprises communautaire comme nouveau modèle de développement, nécessitant un changement de mentalité et une résolution des problèmes liés à la gestion des terres publiques.

Le ministre a également annoncé la création d’un guide explicatif et d’une campagne de communication pour mieux faire connaître ces entreprises, ainsi que la mise en place d’un suivi rigoureux des projets pour garantir leur succès.

Le rôle stratégique du secteur de la formation professionnelle dans la lutte contre le chômage a également été souligné.

Le ministre a évoqué la nécessité de diversifier et moderniser les spécialités proposées, afin de répondre aux besoins du marché du travail. Un financement de 5 millions de dinars sera dédié au soutien des projets pour les personnes en situation de handicap, avec une obligation d’inclure 2% de cette population dans les recrutements.

Des accords bilatéraux avec la France et l’Italie, ainsi que des négociations avec certains pays du Golfe, ont été mentionnés dans le cadre de la migration organisée.

Par ailleurs, un effort particulier est engagé pour lutter contre la corruption dans certains bureaux de formation et pour renforcer les services des bureaux de l’emploi à l’étranger.

La secrétaire d’État chargée des entreprises communautaires, a également présenté des éclaircissements. Elle a insisté sur l’élaboration de stratégies pour résoudre les obstacles législatifs et financiers, la création d’un site internet dédié qui sera opérationnel dès lundi prochain, ainsi qu’une plateforme numérique pour suivre et évaluer les activités des structures régionales.

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En octobre 2024, le prix moyen à la production du poulet de chair vif a enregistré une hausse annuelle de 18,8%, atteignant 6883,1 millimes par kilogramme, selon l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).

Par rapport à septembre 2024, ce prix a toutefois légèrement baissé de 1,4%. Les fluctuations mensuelles ont oscillé entre 6480 millimes/kg et 7418 millimes/kg, marquant une tendance baissière avec une variation de -6 % entre le début et la fin du mois.

Par région, le prix moyen dans le centre (6916,1 mill/kg) a dépassé celui du nord de 0,7% et celui du sud de 0,1%.

Le coût de production du poulet de chair a diminué de 4,5% sur un an, s’établissant à 4205 millimes/kg, sans variation par rapport à septembre 2024.

Concernant les œufs de consommation, une hausse de 5,8% a été enregistrée en octobre 2024, tandis que le prix moyen annuel a chuté de 14,4%, passant de 333,2 à 285,3 millimes par unité.

Par rapport à septembre, le prix moyen a augmenté de 4,2%. Au niveau régional, le prix dans le nord (287,4 mill/unités) a été supérieur de 1,2% à celui du sud et de 0,7% à celui du centre.

Le coût de production des œufs a diminué de 10,9% sur un an, atteignant 230,3 millimes/unité, tout en restant stable par rapport à septembre 2024.

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Jaguar amorce un tournant majeur en abandonnant son logo emblématique ” et en se repositionnant comme une marque exclusivement dédiée aux véhicules électriques.

À partir de 2025, le constructeur propose une gamme entièrement repensée avec des modèles haut de gamme affichés à 127 000 dollars.

Ce rebranding s’accompagne d’un nouveau logo minimaliste et d’une palette de couleurs modernes inspirées des peintres, marquant une rupture avec l’identité visuelle traditionnelle. Selon Adrian Mardell, PDG de Jaguar Land Rover, cette transformation vise à différencier la marque dans un marché en pleine expansion.

Avec seulement 43 000 véhicules vendus en 2023, Jaguar cherche à conquérir une clientèle jeune et premium, séduite par le luxe et la durabilité. Le constructeur mise sur des ventes majoritairement issues de nouveaux acheteurs.

Toutefois, ce virage stratégique divise: si certains saluent l’audace, de nombreux internautes critiquent l’abandon du patrimoine historique de la marque.

Jaguar espère que cette transformation réaffirmera son esprit novateur tout en s’imposant comme un acteur clé des véhicules électriques de luxe.

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La commission des finances et du budget, en collaboration avec la commission des finances du Conseil national des régions et des districts, s’est réunie lundi 18 novembre 2024 pour examiner des propositions d’ajouts au projet de loi de finances 2025.

Plusieurs de ces propositions ont été approuvées après discussions.

Réduction de la TVA sur les biens immobiliers destinés au logement

La commission a adopté une proposition visant à réduire le taux de la TVA de 13% à 7% pour les ventes de biens immobiliers destinés à l’habitation, afin d’alléger leur coût. Les députés à l’origine de cette initiative ont souligné l’impact de la hausse des prix des matériaux de construction et des taux d’intérêt bancaires. Cependant, les représentants du ministère des Finances ont indiqué que le véritable problème réside dans l’accès au financement, tout en préconisant une prolongation de l’actuelle mesure pour une année supplémentaire.

Allègement des taxes sur le marbre et le sable siliceux

Une autre proposition approuvée concerne la réduction de la taxe sur le marbre de 200 à 100 dinars et celle sur le sable siliceux de 50 à 10 dinars. Les députés ont fait valoir que l’arrêt des exportations, notamment du sable siliceux, dû au départ d’investisseurs étrangers, a lourdement impacté le secteur. De son côté, le ministère des Finances a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles et de préserver l’équilibre environnemental, tout en rappelant la hausse des prix du sable siliceux à l’échelle internationale.

Régularisation de la situation fiscale des équipements agricoles

La commission a également approuvé un amendement à l’article 71 de la loi de finances 2022 pour inclure les équipements agricoles lourds, tels que les tracteurs et les moissonneuses-batteuses, dans les exonérations fiscales. Les représentants du ministère ont précisé que ces équipements bénéficient déjà d’avantages fiscaux depuis cinq ans, bien qu’ils aient signalé certaines irrégularités nécessitant un suivi.

Ouverture de comptes en devises pour les résidents tunisiens

Une autre proposition validée permet aux Tunisiens résidant en Tunisie d’ouvrir des comptes en devises auprès des intermédiaires agréés, à condition que les opérations soient effectuées uniquement via les banques. Cette mesure pourrait générer des revenus fiscaux supplémentaires pour l’État. Toutefois, le ministère des Finances a indiqué que ce dispositif relève plutôt du Code des changes que de la loi de finances.

Annulation des pénalités liées aux dettes de l’État

La commission a également débattu d’une proposition visant à annuler les pénalités et sanctions résultant des dettes non réglées de l’État envers les entreprises publiques et autres intervenants entre janvier 2022 et décembre 2025. Ce texte a finalement été remplacé par une version proposée par le ministère des Finances et approuvée par la commission.

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En Tunisie, les transactions effectuées par cartes bancaires ont atteint 121,2 millions d’opérations au 30 septembre 2024, représentant un volume global de 20 917,7 millions de dinars (Mtnd).

Ces chiffres marquent une progression de 8,1% en nombre de transactions et de 9,9% en valeur par rapport à la même période en 2023, selon le bulletin Les paiements en chiffres en Tunisie publié mardi par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

La majorité de ces opérations, soit 62%, a servi pour le retrait d’argent, tandis que 38% ont concerné des paiements. Toutefois, malgré cette hausse d’activité, le nombre de cartes bancaires en circulation a reculé de 9,8%, atteignant 6,361 millions à fin septembre 2024, comparé à décembre 2023.

Parallèlement, les infrastructures ont été renforcées avec une augmentation de 2,5% du nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) et guichets automatiques de banque (GAB), portant leur total à 3 287 unités.

Le paiement mobile connaît également un essor remarquable, avec une multiplication par dix des transactions enregistrées. Le nombre d’opérations est passé de 159 000 à fin septembre 2023, pour un montant de 37,8 Mtnd, à 1,6 million de transactions en septembre 2024, générant une valeur totale de 232,7 Mtnd.

Ces évolutions reflètent une adoption croissante des technologies de paiement numérique en Tunisie, malgré une contraction du nombre de cartes bancaires en circulation. Elles soulignent également le rôle croissant des paiements mobiles dans la transformation des habitudes financières des citoyens.

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Le quatrième et dernier appel à souscription pour l’emprunt obligataire national 2024 débute aujourd’hui 20 novembre et se poursuivra jusqu’au 4 décembre 2024.

Ce financement, visant à soutenir la trésorerie de l’État dans le cadre de l’exécution de la loi de finances 2024, marque une étape clé pour mobiliser des ressources financières.

Selon un communiqué officiel, la ministre des Finances a dirigé une série de réunions le 5 novembre avec des représentants des banques, assurances et sociétés de bourse afin de préparer cette opération. Elle a insisté sur l’importance stratégique de cet emprunt pour le financement du budget de l’État et a mis en avant les conditions avantageuses qu’il offre pour les placements à moyen terme.

L’objectif initial est de collecter 720 millions de dinars, avec la possibilité de dépasser ce montant en fonction de l’engouement des investisseurs. La clôture des souscriptions pourrait être avancée ou prorogée selon les résultats obtenus.

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Les commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil des régions et des districts ont approuvé, à la majorité, un article additionnel dans le projet de loi de finances 2025, permettant aux Tunisiens résidents d’ouvrir des comptes en devises sans autorisation préalable de la Banque centrale.

Cette mesure, bien qu’adoptée malgré l’opposition du ministère des Finances, vise à simplifier l’accès aux devises pour les citoyens.

Maher Ketari, membre de la Commission des finances au Parlement, a détaillé cette décision lundi 18 novembre 2024, lors de son intervention sur Express FM. L’article autorise les personnes physiques résidentes en Tunisie et de nationalité tunisienne à ouvrir des comptes auprès des intermédiaires agréés.

Ces comptes pourront être alimentés par des virements provenant d’autres comptes en devises ou en dinars convertibles, ainsi que par les intérêts générés sous certaines conditions fixées par la Banque centrale. Les montants issus de l’allocation touristique annuelle pourront également y être versés.

Pour prévenir les abus et le blanchiment d’argent, il est strictement interdit de verser des montants en espèces dans ces comptes. En revanche, les titulaires pourront utiliser les fonds pour effectuer des paiements à l’étranger, retirer des devises pour des voyages ou transférer des montants vers d’autres comptes similaires, sans nécessiter d’autorisation préalable.

Ces comptes devront impérativement rester créditeurs, et les intérêts générés seront soumis à une taxe symbolique de 0,01%. 

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Les données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour le 18 novembre 2024 révèlent une diminution des avoirs nets en devises du pays, un indicateur clé de sa santé économique.

En une seule journée, les réserves ont baissé de 349,7 Mtnd, passant de 24 997,2 Mtnd le 17 novembre à 24 647,5 Mtnd. Cette baisse s’accompagne d’une réduction d’un jour dans le nombre de jours d’importation couverts, passant de 112 à 111.

Sur une période annuelle, les variations restent modestes. Les avoirs nets en devises ont reculé de 28,9 Mtnd entre le 18 novembre 2023 et le 18 novembre 2024.

Cependant, le nombre de jours d’importation a légèrement augmenté, passant de 110 à 111, signalant une amélioration marginale de la couverture des besoins d’importation.

Les réserves en devises, qui servent à stabiliser le dinar et à maintenir la confiance des investisseurs, demeurent un baromètre essentiel pour évaluer la résilience économique du pays.

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Lors de la session de la Commission de la Santé du lundi 18 novembre 2024, le ministre de la Santé a répondu aux interventions des députés et a abordé plusieurs sujets clés dans le cadre de la stratégie nationale de santé.

Le ministre a mis en avant le plan stratégique pour la politique nationale de la santé 2035, qui se concentre sur la prévention des maladies et épidémies, le dépistage précoce et l’amélioration des services de santé de base. Il a également souligné l’importance de renforcer la couverture sanitaire dans les régions intérieures avec la construction de nouveaux hôpitaux régionaux et de hôpitaux polyvalents, tout en améliorant l’infrastructure et les conditions de travail des professionnels de santé.

Dans le domaine des urgences, des efforts sont en cours pour renforcer le parc d’ambulances et développer des salles d’opération mobiles, afin d’assurer un suivi constant de l’état des patients à travers tout le pays, tout en optimisant la coordination entre les institutions de santé.

Le ministre a aussi annoncé des initiatives de coordination avec le ministère des Affaires sociales pour intervenir dans 30 centres de soins à travers les différentes régions, et a insisté sur la nécessité de résoudre les projets de santé en suspens, notamment en accélérant leur mise en œuvre.

L’un des axes majeurs de la politique de santé est l’introduction du système de télémédecine, avec la mise en place des hôpitaux virtuels, afin de réduire les coûts des services de santé et de faciliter l’accès aux soins. En parallèle, un cadre juridique pour la télémédecine a été adopté, avec l’engagement d’émettre les textes d’application nécessaires.

Sur le plan des ressources humaines, le ministère prévoit des recrutements dans les secteurs médical, paramédical et technique, ainsi que des programmes de sensibilisation à la prévention des maladies et à la lutte contre les addictions en collaboration avec les médias publics.

Le ministre a aussi annoncé l’introduction de programmes de secourisme scolaire en partenariat avec le ministère de l’Éducation, et la création d’unités de dialyse dans les hôpitaux régionaux.

Dans le cadre de la sécurité au travail, des mesures seront prises pour lutter contre l’agression du personnel médical en renforçant la sécurité et la surveillance dans les établissements de santé.

En matière de gouvernance pharmaceutique, le ministre a insisté sur la nécessité de réorganiser la gestion des médicaments et de soutenir la production locale d médicaments, notamment en favorisant la pharmacie centrale.

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La production africaine de lithium pourrait enregistrer une hausse spectaculaire de 400% d’ici 2030, selon le dernier rapport World Energy Outlook 2024 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Cette augmentation, qui porterait la production à 53 000 tonnes dans un scénario de base et jusqu’à 70 000 tonnes dans les prévisions les plus optimistes, repose notamment sur le développement au Zimbabwe et de nouvelles découvertes au Nigeria.

L’extraction du lithium, encore récente en Afrique, est dominée par le Zimbabwe, unique producteur industriel du continent avec environ 9 000 tonnes exportées annuellement. Cependant, des projets émergent dans des pays comme l’Éthiopie, le Mali, la Namibie, la RDC et le Ghana, laissant entrevoir un potentiel significatif.

Malgré des ambitions élevées, des retards dans le développement des projets et une concurrence internationale intense posent des défis. Selon EcoFin, l’Afrique devra accélérer ses efforts pour s’imposer face aux géants du lithium: l’Australie, la Chine et le Chili, principaux producteurs mondiaux attendus à l’horizon 2030.

Sur le marché global, le lithium connaît une période contrastée. Après un pic de prix en 2022, atteignant 70 000 dollars la tonne, les valeurs ont chuté à environ 11 000 dollars en 2024, en raison d’une production excédentaire.

Cependant, une remontée des prix est anticipée avec la hausse de la demande, notamment dans les énergies renouvelables. L’AIE estime que ces besoins pourraient atteindre 616 000 tonnes en 2030, contre 92 000 tonnes en 2023.

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L’Instance Tunisienne de l’investissement (TIA) a annoncé le lancement d’une plateforme nationale d’investissement, destinée à moderniser et simplifier les démarches administratives.

Ce projet, soutenu par le ministère de l’Économie et de la planification et financé par la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), incarne une étape importante dans la stratégie nationale de numérisation.

La plateforme, développée en partenariat avec le cabinet Ernst & Young, vise à simplifier les procédures administratives tout en améliorant la transparence et la disponibilité des données.

Elle permettra une meilleure coordination entre les institutions, une gestion accélérée des dossiers et des politiques publiques basées sur des données fiables.

Conforme aux standards internationaux, cette initiative reflète les meilleures pratiques mondiales en matière de performance, de sécurité et d’innovation. Elle ambitionne de positionner la Tunisie comme une destination attractive pour les investisseurs, tout en répondant aux attentes des acteurs économiques locaux et étrangers.

Au-delà de l’amélioration de l’expérience utilisateur, ce projet contribue à renforcer le classement de la Tunisie dans des indices internationaux tels que «B-Ready», tout en consolidant son attractivité sur la scène mondiale.

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Douze Tunisiens figurent dans le prestigieux classement “30 Under 30” de Forbes Middle East pour l’année 2024, qui met en avant les jeunes talents prometteurs de la région. Ces Tunisiens se sont distingués dans trois catégories: sport et divertissement, commerce et finance, et impact social.

Sport et divertissement

Quatre Tunisiens ont été reconnus pour leurs performances sportives et leurs contributions dans le domaine médiatique.

• Fares Ferjani, épéiste, représente la Tunisie dans des compétitions internationales grâce à son habileté et sa rigueur.
• Firas Kattoussi, jeune taekwondoïste, progresse rapidement dans sa discipline avec des résultats encourageants.
• Mohamed Khalil Jendoubi, déjà médaillé olympique et champion du monde en taekwondo, continue de confirmer son statut de champion.
• Osama Chabbi, journaliste de mode franco-tunisien, se distingue dans le domaine du journalisme spécialisé en collaborant avec des marques et publications reconnues.

Commerce et finance             

Dans cette catégorie, Nebras Jemel et Anis Kallel, cofondateurs de l’application Flouci, ont été récompensés pour leur rôle dans la digitalisation des paiements et l’amélioration de l’accès aux services financiers en Tunisie.

Impact social

La catégorie “Impact social” met en lumière les initiatives innovantes de jeunes entrepreneurs tunisiens.

• Rahma Ben Abid, CEO de Shape, une plateforme digitale qui permet aux professionnels d’accéder à des formations d’apprentissage continue. Les utilisateurs de cette plateforme peuvent développer un plan de formation personnalisé qui répond à leur plan de carrière. 
• Les cofondatrices de GEWINNER, Souleima Ben Temime, Khaoula Ben Ahmed, Sirine Ayari et Ghofrane Ayari, une startup tunisienne de HealthTech qui propose des solutions intelligentes aux personnes ayant des besoins particuliers..
• Yahia Bouhlel, CEO de GOMYCODE, continue de faire grandir sa plateforme de formation en technologie, désormais implantée dans plusieurs pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Un succès international

Avec 153 jeunes talents issus de 24 pays, cette édition 2024 de “30 Under 30” reflète une diversité exceptionnelle. La présence de ces 12 Tunisiens témoigne de leur dynamisme et de leur impact dans leurs secteurs respectifs, renforçant la visibilité de la Tunisie sur la scène internationale.

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Le 1er décembre 2024, le coup d’envoi de la 37e édition du Marathon Comar Tunis-Carthage sera donné, marquant non seulement une nouvelle étape pour cette course emblématique, mais aussi un événement particulièrement symbolique puisqu’il coïncide avec le 40e anniversaire de la compagnie Comar.

Les participants auront le choix entre quatre circuits adaptés à tous les niveaux: un parcours de 5 km, un semi-marathon de 21 km, le traditionnel marathon de 42,195 km, ainsi qu’une course dédiée aux enfants. Ces différentes options permettent à chacun, qu’il soit sportif aguerri ou amateur, de vivre l’expérience unique de cette course qui réunit chaque année des milliers de passionnés.

Reconnu sur la scène internationale, cet événement figure désormais dans le calendrier des marathons mondiaux, un statut qui n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible des partenaires et l’engagement des participants. Ce marathon, tout comme l’ensemble des événements de Comar, rayonne au-delà des frontières de la capitale, touchant aussi les régions.

L’engouement autour de cette édition 2024 est palpable: les inscriptions enregistrent une augmentation de 40% par rapport à l’année précédente, avec plus de 1000 participants étrangers attendus. En effet, cet événement est bien plus qu’une simple course: c’est un véritable rassemblement mondial, où plus de 6000 «joueurs» – ou coureurs, pour être plus précis – s’élanceront sur les parcours, un nombre bien supérieur à celui des 11 joueurs d’un match de football.

L’objectif est simple: rendre le sport accessible à tous et promouvoir les valeurs de dépassement de soi et de solidarité.

Cette année, Comar met également un accent particulier sur l’écoresponsabilité. Engagée activement dans la préservation de l’environnement, la compagnie a lancé, en 2021, un ambitieux programme de reforestation en partenariat avec plusieurs associations. En 2021, ce sont ainsi 20 600 arbres qui ont été plantés, un chiffre qui a bondi à 33 800 en 2022, puis à 39 000 en 2023.

Et ce n’est pas tout: un bilan carbone sera réalisé cette année en partenariat avec EY, dans le but de mesurer l’empreinte écologique de l’événement et d’adopter des mesures pour la réduire dans les années à venir.

Les participants, en plus de l’expérience sportive unique, recevront des cadeaux écoresponsables, dont des t-shirts fabriqués à partir de matériaux recyclés. Un geste symbolique mais concret, qui vient souligner l’engagement de Comar en faveur de la planète et de la durabilité.

Le Marathon Comar Tunis-Carthage 2024 ne sera pas seulement une course, mais bien un événement fédérateur, alliant sport, convivialité et responsabilité environnementale. Rendez-vous le 1er décembre pour vivre cette belle aventure humaine et sportive.

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Les indicateurs financiers mis à jour au 14 novembre 2024 par la Banque centrale de Tunisie (BCT) dévoilent des variations sur plusieurs fronts, reflétant des dynamiques économiques et monétaires variées.

Le solde du compte courant du Trésor a enregistré une baisse notable de 185 millions de dinars (Mtnd) par rapport à la veille, atteignant 1016,7 Mtnd.

Le compte courant ordinaire des banques a légèrement diminué de 3,9 Mtnd pour s’établir à 329,4 Mtnd.

Du côté des billets et monnaies en circulation, une hausse de 2257 Mtnd par rapport à 2023 a été observée, atteignant 21 848 Mtnd.

Sur le marché monétaire, les appels d’offres de la BCT ont connu une diminution significative, passant de 5600 Mtnd en 2023 à 3600 Mtnd. Cette baisse de 2000 Mtnd peut indiquer une moindre dépendance des banques au financement de court terme de la BCT. Parallèlement, le volume global de refinancement a chuté de 1759,6 Mtnd pour s’établir à 11 992,4 Mtnd.

Concernant les bons du Trésor, les encours à court terme ont baissé de 855,9 Mtnd, atteignant 8594,2 Mtnd, tandis que les bons assimilables ont augmenté de 2022,9 Mtnd.

Les recettes touristiques cumulées ont progressé de 351,8 Mtnd, atteignant 6407,1 Mtnd, un signe encourageant pour le secteur touristique. De même, les revenus du travail cumulés ont affiché une hausse de 194,1 Mtnd pour s’élever à 6832 Mtnd, soutenant les réserves de devises du pays.   

Les avoirs nets en devises ont enregistré une légère hausse, atteignant 25 170,7 Mtnd, ce qui représente 113 jours d’importation. Cette amélioration conforte la capacité du pays à répondre à ses besoins en importations à court terme.

Enfin, le service de la dette extérieure cumulée continue de peser sur les finances publiques, avec une augmentation de 2435,4 Mtnd par rapport à l’année précédente, atteignant 12 845,1 Mtnd.

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Le Canada a récemment renforcé les conditions d’obtention des visas de visiteur, limitant désormais l’accès aux visas à entrées multiples, qui étaient auparavant délivrés pour une durée maximale de dix ans. Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé, dans une mise à jour du 6 novembre, la fin de l’attribution systématique de ces visas longue durée.

Désormais, chaque demande sera examinée au cas par cas. Les agents décideront d’accorder un visa à entrée unique ou à entrées multiples, en ajustant la durée de validité selon des critères bien définis. IRCC a précisé que les visas à long terme ne constitueront plus la norme par défaut.

Les nouvelles directives imposent une évaluation stricte basée sur plusieurs facteurs. Le motif de la visite, qu’il s’agisse d’un voyage d’affaires ou d’une visite familiale, pourrait influencer la durée accordée.

Les demandeurs devront également prouver leur capacité à couvrir leurs frais durant leur séjour. Les liens économiques et personnels avec le pays d’origine seront scrutés afin d’évaluer les risques de non-retour, tandis qu’une évaluation médicale pourrait être demandée dans certains cas.

Les visas à entrées multiples pourront ainsi être délivrés pour une durée inférieure à dix ans, en fonction du profil de chaque demandeur.

Ces nouvelles mesures visent à mieux adapter les visas aux besoins réels des visiteurs tout en réduisant les risques de prolongations illégales de séjour. L’IRCC prendra également en compte l’évolution des liens entre le visiteur et son pays d’origine, ainsi que la stabilité économique et politique de ce dernier.

Les citoyens des pays exemptés de visa, comme les Français, ne sont pas concernés par ces restrictions. Une simple AVE (Autorisation de voyage électronique) suffit pour des séjours temporaires par avion.

En revanche, pour les ressortissants soumis à l’obligation de visa, ces nouvelles règles complexifient l’accès au territoire canadien.

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