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Déficit commercial en forte hausse au premier trimestre 2025

11. April 2025 um 17:21

La Tunisie a enregistré un creusement notable de son déficit commercial au premier trimestre 2025, atteignant 5.050,5 Mtnd, contre 3.027,4 Mtnd à la même période en 2024, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Ce déficit s’explique par une baisse de 5,9% des exportations, qui s’élèvent à 15.325,1 Mtnd, alors que les importations ont progressé de 5,5%, atteignant 20.375,5 Mtnd.

Ce déséquilibre pèse directement sur le taux de couverture des importations par les exportations, qui a reculé à 75,2%, contre 84,3% un an plus tôt.

Le recul des exportations s’explique en grande partie par une chute de 34% dans le secteur de l’énergie, les ventes de produits raffinés s’étant effondrées. Le secteur agroalimentaire a également souffert, avec une baisse de 18% due à la contraction des ventes d’huile d’olive. Le textile (-2,6%), les industries mécaniques et électriques (-2,4%) ainsi que les phosphates et dérivés (-8,6%) affichent également des performances en berne.

Les importations dopées par l’investissement

Côté importations, la hausse concerne notamment les biens d’équipement (+18,3%) et les matières premières et demi-produits (+5,1%), signalant un possible redémarrage de l’investissement industriel. Les biens de consommation ont aussi augmenté (+13,9%), alors que les produits énergétiques (-9,6%) et alimentaires (-2,1%) sont en recul.

Dynamique contrastée selon les partenaires

L’Union européenne reste le principal partenaire commercial de la Tunisie, absorbant 70,1% des exportations tunisiennes. Celles-ci sont cependant en repli vers la France (-5,7%), l’Italie (-11,3%) et surtout l’Espagne (-35,3%), malgré une hausse avec l’Allemagne (+7,8%) et les Pays-Bas (+13,4%).

Les échanges avec les pays arabes affichent une dynamique positive, avec des hausses notables vers la Libye (+39,6%), le Maroc (+38,6%) et surtout l’Égypte (+155,7%).

Quant aux importations en provenance de l’Union européenne, elles représentent 42,9% du total et augmentent légèrement (+2,3%). Hors UE, la Chine (+60,9%) et la Turquie (+13,7%) enregistrent les plus fortes hausses.

L’énergie reste le principal poste déficitaire

L’analyse par groupes de produits montre que l’énergie constitue de loin le principal facteur du déficit, avec un solde négatif de 2.881,7 Mtnd. Suivent les matières premières et demi-produits (-1.616,2 Mtnd), les biens d’équipement (-927,9 Mtnd) et les biens de consommation (-239,5 Mtnd). Seul le groupe “alimentation” enregistre un excédent (+614,8 Mtnd), ce qui atténue légèrement le déséquilibre global.

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Afrique: voici comment sortir de la crise de la dette

11. April 2025 um 16:28

Alors que se tenait la 11ᵉ session du Forum régional africain sur le développement durable, une conférence de presse a mis en lumière les obstacles financiers persistants qui freinent la trajectoire de croissance du continent. Jason R. Braganza, Directeur exécutif du Forum africain et du réseau sur la dette et le développement (Afrodad), a dressé un constat préoccupant: l’Afrique fait face à une crise de la dette sans précédent, qui nécessite des réformes profondes et urgentes.

En effet, plus de 25 pays africains sont aujourd’hui en situation de détresse financière ou présentent un risque élevé de surendettement. Cette situation est aggravée par une architecture financière mondiale jugée «obsolète et polarisée». Face à un paysage de créanciers devenu de plus en plus complexe, Braganza appelle à la création d’une plateforme africaine de négociation de la dette, permettant aux pays africains de parler d’une seule voix lors des processus de restructuration.

Par ailleurs, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est évoquée comme un levier stratégique. Malgré les défis initiaux de sa mise en œuvre, elle représente une opportunité majeure pour accélérer le commerce intra-africain, stimuler la production locale et poser les bases d’un développement industriel inclusif. Toutefois, ce potentiel ne pourra être concrétisé que si les États membres s’engagent dans des politiques cohérentes et coordonnées.

Dans cette optique, Braganza insiste sur l’importance de réformer les politiques nationales d’emprunt et de gestion de la dette. Cependant, il précise que ces efforts ne peuvent porter leurs fruits que s’ils s’inscrivent dans une dynamique collective. La coopération régionale et continentale apparaît ainsi comme une condition essentielle pour renforcer le poids du continent dans les instances financières internationales.

D’ailleurs, certains pays donnent déjà l’exemple. Le Kenya et le Rwanda ont renforcé leur cadre législatif en matière de dette, tandis que la Guinée se distingue par sa transparence budgétaire. Néanmoins, la mise en œuvre concrète de ces politiques demeure inégale d’un pays à l’autre, ce qui rend nécessaire une harmonisation des efforts à l’échelle continentale.

En outre, un enjeu souvent relégué au second plan a été remis au centre des débats: celui de la dette intérieure. Si elle n’est pas rigoureusement encadrée, elle peut limiter l’accès au crédit pour le secteur privé, freiner l’investissement et compromettre les efforts de relance économique. C’est pourquoi Braganza plaide pour une gestion prudente de cette composante, souvent négligée dans les stratégies nationales.

Enfin, pour faire face à ces multiples défis, le directeur d’Afrodad a formulé cinq recommandations clés: créer une plateforme africaine pour négocier la dette, renforcer la lutte contre les flux financiers illicites, mettre en œuvre efficacement la Zlecaf, réformer les cadres juridiques et politiques nationaux, et gérer avec prudence la dette intérieure.

Ces propositions, si elles sont mises en œuvre de manière concertée, pourraient constituer les fondations d’une trajectoire financière plus stable et plus souveraine pour le continent africain.

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BCT: les avoirs nets en devises en hausse

11. April 2025 um 15:38

Les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 10 avril 2025 révèlent une amélioration sur plusieurs fronts de la conjoncture monétaire. En tête d’affiche, les avoirs nets en devises ont atteint 23 532,7 Mtnd, contre 23 160,2 Mtnd un an plus tôt. Soit un gain de 372,5 Mtnd, Toutefois, en nombre de jours d’importation, les réserves reculent à 103 jours contre 105 l’année précédente, en raison de besoins plus importants sur les importations.

Sur le plan budgétaire, le solde du compte courant du Trésor a atteint 2 005,9 Mtnd, affichant une hausse marquée de +26,7% en glissement annuel.

Autre évolution: les billets et monnaies en circulation ont passé de 23 924 Mtnd à 23 883 Mtnd. Ce repli, bien que léger, est significatif dans un contexte où la demande de cash est traditionnellement élevée.

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Prada rachète Versace pour 1,25 milliard d’euros

11. April 2025 um 14:06

La maison de couture Prada a conclu un accord définitif pour racheter sa rivale Versace pour 1,25 milliard d’euros. L’opération, validée par les conseils d’administration de Prada et de Capri Holdings, devrait être finalisée au second semestre 2025.

Cet achat marque un tournant majeur dans l’industrie de la mode italienne. À rebours des dernières années, où des marques comme Gucci, Fendi ou Bottega Veneta sont passées sous pavillon français, cette fusion donne naissance à un nouveau champion du luxe 100% italien, avec un chiffre d’affaires combiné de plus de 6 milliards d’euros. Prada ambitionne ainsi de concurrencer les géants mondiaux LVMH et Kering.

Versace, fondée en 1978 par Gianni et Santo Versace, avait été rachetée en 2018 par Capri Holdings pour 1,83 milliard d’euros. Cette revente à perte s’explique par le ralentissement mondial du marché du luxe et par les hausses de droits de douane américains, qui ont pesé sur la valorisation du groupe. Versace appartenait alors à 80% à la famille fondatrice et à 20% au fonds BlackRock.

En mars 2025, la maison Versace avait déjà amorcé une transition en nommant Dario Vitale, ancien directeur de Miu Miu – marque jeune du groupe Prada – à la tête de sa création. Il succède à Donatella Versace, qui a dirigé la maison depuis le décès de son frère en 1997 et s’est retirée le 1er avril.

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Pékin frappé désormais par 145% de droits de douane des États-Unis

11. April 2025 um 11:49

La Maison-Blanche a confirmé jeudi que les produits chinois importés aux États-Unis sont désormais soumis à des droits de douane atteignant 145%, et non 125% comme annoncé initialement. Cette rectification a provoqué un choc immédiat à Wall Street: le Dow Jones a chuté de 2,5%, le Nasdaq de 4,31% et le S&P 500 de 3,46%.

Cette surtaxe massive inclut un cumul de mesures imposées depuis février, notamment une pénalité de 20% liée à la lutte contre le fentanyl. Résultat: la Chine, troisième plus grand fournisseur des États-Unis, fait désormais face à un mur tarifaire sans précédent, excluant même les droits instaurés avant 2025.

Pékin, désormais seule cible directe de l’offensive américaine, affirme vouloir défendre ses intérêts jusqu’au bout tout en laissant la porte ouverte au dialogue – à condition d’un «respect mutuel». Le régime chinois a d’ailleurs annoncé son intention de réduire les importations de films américains.

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Bientôt une nouvelle usine sidérurgique d’une capacité de 300 000 t à Menzel Bourguiba

11. April 2025 um 10:03

La Tunisie envisage la création d’une nouvelle usine sidérurgique d’une capacité de 300 000 tonnes par an, pour un coût estimé à 70 millions de dollars. Ce projet stratégique, porté par la société nationale El Fouladh, a été au centre d’une réunion tenue le 10 avril entre la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du centre régional de la Banque islamique de développement (BID) à Rabat.

Cette rencontre, tenue au siège du ministère à Tunis, s’inscrit dans une volonté partagée de renforcer la coopération entre la Tunisie et la BID à travers un nouveau cadre de partenariat pour la période 2026-2028. Ce programme vise à soutenir les secteurs stratégiques du pays tout en renforçant le rôle du secteur privé dans le développement économique.

Outre le projet d’usine sidérurgique, les discussions ont permis d’explorer d’autres opportunités de collaboration, notamment dans les domaines de l’énergie et des industries extractives.

Fondée en 1975 et basée à Djeddah (Arabie saoudite), la Banque islamique de développement regroupe 57 pays membres sur quatre continents. La Tunisie y figure parmi les principaux partenaires, occupant le 11ᵉ rang à l’échelle mondiale et le 2ᵉ au niveau régional. Entre 2010 et 2024, plusieurs projets majeurs ont été financés dans le pays, notamment en collaboration avec la STEG, le Groupe chimique tunisien, la Compagnie des phosphates de Gafsa et la Société nationale de la pâte et du papier.

 

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Voici le meilleur aéroport du monde en 2025, selon Skytrax

10. April 2025 um 14:48

L’aéroport de Changi, à Singapour, a été sacré meilleur aéroport du monde pour l’année 2025 lors des World Airport Awards organisés à Madrid. Il s’agit de la 13e fois que cette distinction est attribuée à l’aéroport singapourien, un record dans l’histoire de ces prix remis par l’organisme britannique Skytrax.

Outre ce titre prestigieux, Changi a également été récompensé dans trois autres catégories: meilleur aéroport pour la restauration, meilleures toilettes au monde et meilleur aéroport en Asie.

Derrière Changi, le classement 2025 place l’aéroport de Hamad (Qatar) en deuxième position, suivi de Tokyo Haneda (Japon), Incheon (Corée du Sud) et Narita (Japon). L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle arrive en septième position et conserve son titre de meilleur aéroport d’Europe pour la troisième année consécutive.

Plusieurs autres plateformes aéroportuaires se sont distinguées dans des catégories spécifiques. Tokyo Haneda a été désigné aéroport le plus propre au monde, tandis que Copenhague a remporté le prix du meilleur contrôle de sécurité. Hong Kong a été récompensé pour la qualité de son service d’immigration, et Incheon pour la performance de son personnel.

Des distinctions par continent et par taille

En Afrique, l’aéroport international du Cap s’est vu attribuer deux prix: celui du meilleur aéroport africain et du meilleur service du personnel. En Inde, Delhi reste le meilleur aéroport du pays et de l’Asie du Sud, tandis que Hyderabad est salué pour son service au client.

Skytrax a aussi distingué les aéroports selon leur taille. Tokyo Haneda est en tête pour les hubs accueillant plus de 70 millions de passagers, suivi de Changi pour la tranche des 60 à 70 millions. Dans la catégorie des petits aéroports (moins de 5 millions de passagers), Goa Manohar, en Inde, se classe premier.

Les hôtels d’aéroport aussi à l’honneur

Côté hébergements, le Crowne Plaza Changi Airport a été élu meilleur hôtel d’aéroport au monde ainsi que meilleur en Asie. En Amérique du Nord, le TWA Hotel de New York JFK remporte le prix pour la deuxième fois. D’autres établissements comme le Taj Bangalore en Inde ou le Hyatt Regency Shenzhen en Chine se sont également illustrés.

Les Skytrax World Airport Awards sont basés sur les avis de millions de passagers dans le monde. Chaque année, ils offrent un aperçu des meilleures performances dans l’univers du transport aérien.

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Mecachrome Tunisie étend sa production avec un investissement de 5 millions d’euros

10. April 2025 um 11:31

La ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré l’extension de l’unité de production de “Mecachrome Tunisie” dans la zone industrielle de Mghira, gouvernorat de Ben Arous, le 8 avril 2025. Cet investissement de 5 millions d’euros permettra de doubler la production annuelle de la société, passant de 2,5 à 5 millions de pièces, tout en créant 600 nouveaux emplois.

“Mecachrome Tunisie”, fondée en 2010, est un leader dans la fabrication de composants aéronautiques, avec plusieurs sites dans le pays. Ce projet vise à renforcer la position de la Tunisie dans l’industrie aéronautique internationale, soutenu par les incitations fiscales et les facilités offertes par le gouvernement.

Le secteur des composants aéronautiques en Tunisie compte 85 entreprises et génère 17 000 emplois. Le ministère de l’Industrie a lancé une charte de compétitivité pour améliorer ce secteur d’ici à 2030. La région de Ben Arous, avec ses 22 zones industrielles, joue un rôle clé dans l’attractivité économique du pays.

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Plus de la moitié des projets industriels déclarés entre 2020 et 2023 ont été concrétisés

10. April 2025 um 10:13

Une enquête de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII) met en lumière une légère amélioration du taux de réalisation des projets industriels en Tunisie. Sur la période 2020-2023, 66,6% des projets déclarés ont été concrétisés, avec des progrès notables en termes d’investissements et d’emplois.

Les projets d’extension représentent une part importante des investissements et des créations d’emplois, tandis que les projets totalement exportateurs contribuent significativement aux investissements réalisés. Les entrepreneurs tunisiens se démarquent par un taux de réalisation élevé.

Les secteurs les plus actifs en termes d’investissements sont l’agroalimentaire, les industries mécaniques et électriques, ainsi que le textile. En matière d’emplois, ce dernier secteur génère presque la moitié des postes créés.

Concernant l’entrepreneuriat féminin, l’enquête relève que 582 projets ont été déclarés par des femmes, avec un taux de réalisation de 79,2%, en hausse par rapport à l’enquête précédente (76,3%). Cela témoigne d’une dynamique positive et d’un engagement croissant des femmes dans le secteur industriel.

Au niveau régional, la majorité des gouvernorats ont enregistré des taux de réalisation supérieurs à 50%, à l’exception des régions de Béja, Tataouine, Jendouba et Gabès, où les résultats sont plus faibles.

Dans les zones de développement régional, les taux de concrétisation restent plus bas, particulièrement en matière d’investissements et d’emplois.

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Trois projets touristiques approuvés pour 565 millions de dinars

10. April 2025 um 09:31

Trois projets de création d’hébergements touristiques ont obtenu un accord préalable de la Tunisia Investment Authority (TIA), pour un investissement global de 565 millions de dinars tunisiens. Cette décision a été prise lors de la troisième session 2025 de la commission des licences et des autorisations, tenue mardi 8 avril.

Selon un communiqué publié par la TIA, ces projets devraient générer la création de 1 100 emplois directs. Ils s’inscrivent dans la dynamique de relance du secteur touristique, considéré comme un levier important pour l’économie nationale et pour l’attraction des investissements privés.

L’autorité souligne que ces pré-approbations marquent une étape décisive dans l’encouragement des investissements à fort potentiel d’impact économique et social. La TIA précise que ces projets seront suivis de près afin de faciliter leur concrétisation et d’assurer leur intégration dans les stratégies de développement régional et durable du pays.

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Trump accorde 90 jours de «pause» à ses alliés, mais frappe la Chine à 125%

10. April 2025 um 08:50

Donald Trump a relancé l’escalade commerciale en annonçant, mercredi 9 avril, un double revirement: une hausse drastique des taxes à l’importation contre la Chine et, simultanément, une suspension temporaire des droits de douane réciproques avec les partenaires occidentaux. Une stratégie à double vitesse qui bouscule les équilibres du commerce mondial et sape la stabilité du marché de la dette américaine.

Dans une déclaration publiée sur son réseau Truth Social, le président américain a justifié sa décision en des termes crus:
«En raison du manque de respect que la Chine a montré envers les marchés mondiaux, j’annonce par la présente l’augmentation immédiate des droits de douane imposés par les États-Unis à 125%», a-t-il écrit. Et d’ajouter: «La Chine comprendra, espérons-le bientôt, que les jours où elle pouvait arnaquer les États-Unis et d’autres pays sont terminés».

Dans le même message, Trump a reconnu la pression croissante d’autres puissances économiques qui ont préféré, selon lui, éviter l’affrontement direct.
«Plus de 75 pays ont contacté les représentants américains pour négocier […] et n’ont pas riposté, comme je le leur ai fortement suggéré», a-t-il précisé. C’est sur cette base qu’il dit avoir «autorisé une PAUSE de 90 jours et une réduction substantielle du tarif réciproque à 10%, également effective immédiatement».

Mais cette accalmie apparente peine à rassurer les marchés. La taxation des produits chinois à un niveau sans précédent – 125% – alimente les craintes d’un découplage économique brutal entre les deux premières économies mondiales. En parallèle, les États-Unis maintiennent des tarifs quatre fois supérieurs aux niveaux d’avant-crise sur l’ensemble des importations.

Ce climat de tensions commerciales alimente une défiance croissante envers le marché de la dette américaine, pourtant considéré comme le pilier du système financier global. Pesant 29 000 milliards de dollars, ce marché est habituellement une valeur refuge. Mais face à l’instabilité politique et aux décisions économiques jugées imprévisibles, les investisseurs commencent à s’en détourner. Un signal inquiétant, alors que la dette publique américaine atteint des niveaux historiques.

Les prochaines semaines seront décisives. Si cette stratégie de pression maximale n’aboutit pas rapidement à des négociations équilibrées, elle pourrait engendrer une perte durable de crédibilité financière pour Washington – et un effet domino sur l’ensemble des économies dépendantes du dollar.

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Talan acquiert Nova Consulting

09. April 2025 um 14:55

Le groupe français Talan franchit une nouvelle étape dans sa stratégie de croissance avec l’acquisition de Nova Consulting, cabinet de conseil réputé pour son expertise dans les secteurs du sport, de la culture, du tourisme et des marques. Cette opération s’inscrit dans une dynamique d’expansion ambitieuse, visant à consolider sa présence mondiale et à enrichir son offre stratégique.

Fondée en 2006, Nova Consulting s’est imposée comme un acteur de référence, accompagnant des clients prestigieux tels que la Française des Jeux, le musée du Louvre, Disneyland Paris, Valrhona, Crédit Agricole ou encore Eiffage. Composé de 40 collaborateurs, le cabinet a généré en 2024 un chiffre d’affaires avoisinant les 10 millions d’euros.

En intégrant Nova Consulting, Talan affirme vouloir accélérer le déploiement de ses services à l’international et étoffer ses expertises en marketing et ventes. Cette opération s’inscrit dans une série d’acquisitions récentes – Micropole, Coexya, Thinkmax (Canada) et Nine Feet Tall (Royaume-Uni) – qui traduisent l’ambition du groupe d’atteindre un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros d’ici fin 2025.

Présente sur cinq continents et dans 21 pays, l’ESN Talan réunit aujourd’hui 7 000 collaborateurs. Avec l’arrivée de Nova Consulting, elle consolide sa capacité à offrir une gamme de services étendue, au service de grands comptes en quête d’accompagnement stratégique global.

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70% de réduction sur le prix des terrains pour les tunisiens à faibles revenus

09. April 2025 um 14:44

Un décret officiel publié mardi 8 avril 2025 au Journal Officiel de la République Tunisienne prévoit une réduction de 70% sur le prix des terrains destinés à des projets d’aménagement urbain, au profit des Tunisiens à revenus modestes. Cette mesure concerne les terres de l’État ou des collectivités locales, cédées à l’Agence foncière de l’habitat à un tarif préférentiel.

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de l’État visant à renforcer l’accès au logement pour les classes sociales défavorisées. Elle concrétise les orientations du président Kaïs Saïed en faveur d’un État à vocation sociale, où la politique sociale devient le pilier central de toutes les autres politiques publiques.

Le texte précise que la moitié au minimum des lots issus de ces projets d’aménagement devront être réservés aux ménages éligibles. Sont considérés comme tels les individus dont le revenu brut mensuel ne dépasse pas trois fois le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti), et dans le cas d’un couple, cette même règle s’applique au revenu combiné.

En permettant à l’Agence foncière de l’habitat de constituer un stock de terrains aménagés à faible coût, l’objectif est de poser les bases d’une offre de logements plus accessibles, en rupture avec la flambée continue des prix de l’immobilier.

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Assurance: l’ESPAF Business School ouvre le débat sur les défis de demain

09. April 2025 um 10:31

 

Les risques systémiques, la révolution numérique et les attentes croissantes des assurés bousculent les modèles classiques du secteur de l’assurance. C’est autour de ces enjeux que s’est tenue, le 8 avril 2025, la première conférence organisée par l’ESPAF Business School, réunissant professionnels, experts et universitaires pour une réflexion commune sur l’avenir du secteur.

Un secteur en mutation accélérée

Entre catastrophes naturelles, cybermenaces, instabilité géopolitique ou encore pandémies, le paysage des risques évolue à une vitesse inédite. Pour Stéphane Loisel, Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Actuariat et Science du Risque, cette transformation marque une rupture profonde: «les risques sont devenus plus difficiles à estimer, à modéliser, et leurs effets peuvent être dramatiques. Nous devons revoir nos méthodes d’évaluation et d’anticipation».

Face à cette complexité croissante, les nouvelles technologies s’imposent comme des alliées de taille. Intelligence artificielle, big data, produits d’assurance dynamiques: l’innovation devient un pilier stratégique pour le secteur. «L’IA permet non seulement de personnaliser la relation client, mais aussi de fluidifier le traitement des sinistres et d’ajuster les offres en temps réel», a expliqué Anis Matoussi, Directeur de l’Institut du Risque et de l’Assurance (IRA) & de l’École d’actuariat du Mans.

Ce bouleversement implique une remise à niveau permanente des compétences. L’ère des algorithmes et de la donnée impose aux professionnels de maîtriser de nouveaux outils et d’intégrer une logique de formation continue. «Les métiers de l’assurance évoluent vite. Il faut anticiper les besoins en compétences et adapter les formations en conséquence», a insisté Stéphane.

Rassem Ktata, Président de l’Association tunisienne des actuaires, Directeur général Nextcare & Allianz Partners., , a apporté une perspective locale à ces enjeux globaux. Il a mis en évidence les similitudes avec les dynamiques internationales, tout en soulignant les spécificités tunisiennes. «La coopération internationale est essentielle. Aucun pays ne peut faire face seul à ces défis », a-t-il affirmé.

Autre point de consensus: la nécessité de repenser le rôle de l’État face aux risques dits “systémiques”, trop vastes pour être couverts par les assureurs seuls. «L’État doit intervenir comme régulateur mais aussi comme garant, afin d’assurer une stabilité structurelle et protéger les populations vulnérables», a rappelé Rassem.

Cette conférence, saluée pour la qualité de ses interventions, a permis de confirmer la volonté du secteur de s’adapter face à un monde en constante mutation.

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Les séniors au cœur de l’innovation: bientôt, la Tunisie accueille son premier forum dédié

08. April 2025 um 14:33

La Tunisie accueillera, le 15 mai 2025, un événement inédit qui promet de faire bouger les lignes: le tout premier Forum sur la Silver Économie en Tunisie. Ce rendez-vous mettra sous les projecteurs un pan encore trop méconnu de notre économie: celle dédiée à nos aînés.

La Tunisie compte aujourd’hui plus de 1,3 million de personnes âgées de plus de 60 ans. D’ici à 2036, elles représenteront un cinquième de la population. Face à cette évolution démographique, une question émerge: comment mieux répondre aux besoins, aux attentes, mais aussi aux aspirations de cette génération qui ne veut pas être mise à l’écart?

C’est là que la silver économie entre en jeu. Ce secteur dynamique englobe tous les produits, services et innovations pensés pour améliorer la qualité de vie, prolonger l’autonomie et valoriser l’expérience des séniors. Santé, logement, transport, loisirs, sécurité ou encore services à domicile: autant de domaines en pleine mutation qui seront explorés lors du forum.

Conférences, témoignages, panels et retours d’expérience rythmeront cette journée ouverte aux professionnels, associations, entreprises et citoyens curieux ou engagés. L’objectif? Créer un espace d’échange autour d’une économie solidaire, inclusive et résolument tournée vers l’avenir.

En mettant en lumière les initiatives locales, les opportunités économiques et les besoins spécifiques de nos aînés, ce forum ambitionne de jeter les bases d’un écosystème national plus attentif et plus audacieux.

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Inflation: pourquoi les prix devraient baisser sans redevenir “bas”

08. April 2025 um 10:13

L’inflation en Tunisie va ralentir, mais elle ne disparaîtra pas. C’est ce que prévoit la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans sa dernière note de conjoncture publiée le 7 avril 2025. Selon les projections, le taux d’inflation devrait passer de 7% en 2024 à environ 5,3% en moyenne sur la période 2025-2026. Une baisse progressive, certes, mais qui maintient l’inflation au-dessus du seuil de 5%, considéré comme relativement élevé pour une stabilité durable des prix.

Ce recul modéré s’explique en grande partie par une baisse attendue des prix de l’huile d’olive, un produit essentiel dans la consommation des ménages tunisiens. Cette tendance devrait atténuer l’impact de plusieurs facteurs haussiers, comme la hausse des salaires, les tensions sur les prix à l’international ou les difficultés de production dans les secteurs agricole et public.

Les prix encadrés restent sous pression

Les prix administrés – fixés ou encadrés par l’État – devraient aussi ralentir à court terme. Cela est dû à la baisse des tarifs de l’électricité de -3,5% en février 2025 et au maintien du gel sur plusieurs produits de base comme les céréales, les huiles végétales ou les carburants. Résultat: l’inflation des prix administrés reculerait de 4% en 2024 à 3,1% en 2025, avant de remonter à 4,6% en 2026. Mais cette détente reste fragile. Le poids croissant des subventions, surtout dans le secteur de l’énergie, pourrait conduire à des révisions à la hausse de ces prix dans les années à venir.

Les produits frais toujours chers

En ce qui concerne les produits alimentaires frais, l’inflation reste plus marquée. Elle devrait dépasser les 10% au premier semestre 2025, avant de redescendre graduellement à 7,5% en 2026, selon la BCT. Ce repli dépendra en grande partie de l’évolution climatique et de la capacité du secteur agricole à répondre à la demande. En moyenne annuelle, l’inflation de cette catégorie passerait de 11,7% en 2024 à 9,5% en 2025 et 7,5% en 2026 — un niveau toujours supérieur à la moyenne historique de 5%.

L’inflation «sous-jacente» reste difficile à maîtriser

L’indice dit de l’inflation sous-jacente (hors produits frais et prix administrés) reflète les tensions structurelles sur les prix. Ce taux devrait également baisser: de 7% en 2024 à 5% en 2025 et 2026. Toutefois, plusieurs facteurs pourraient freiner cette tendance, notamment la hausse des salaires, la reprise de la consommation ou encore les effets indirects des ajustements de prix publics. Hors alimentation et énergie, l’inflation passerait de 6,6% en 2024 à 5,7% en 2025, puis 5,3% en 2026.

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Hausse des besoins de liquidité et baisse du taux directeur: ce qu’il faut retenir

08. April 2025 um 09:31

Les besoins en liquidité des banques ont augmenté en février 2025 pour atteindre 13.001 Mtnd, contre 12.348 Mtnd un mois auparavant. Cette progression résulte essentiellement du recours accru du Trésor au financement intérieur, notamment à travers des souscriptions en bons du Trésor à court terme d’un montant total de 1.523 Mtnd. Toutefois, cette pression a été atténuée par plusieurs facteurs: le remboursement de la dette intérieure en dinars (646 Mtnd), le retour des billets et monnaies en circulation dans le système bancaire (193 Mtnd), ainsi que les ventes nettes de devises à la BCT contre des dinars (61 Mtnd).    

En parallèle, le volume global de refinancement s’est établi à 13.018 Mtnd en moyenne, en hausse par rapport aux 12.410 Mtnd enregistrés en janvier. Cette hausse est portée par l’augmentation des opérations principales de refinancement (5.450 Mtnd contre 4.748 Mtnd) et celles à 6 mois (2.228 Mtnd contre 2.013 Mtnd). En revanche, les opérations d’achat ferme de bons du Trésor ont légèrement diminué à 4.839 Mtnd, contre 5.179 Mtnd le mois précédent. Quant au refinancement à 1 mois, il continue de baisser à 308 Mtnd, après 346 Mtnd en janvier.

Les facilités à 24 heures ont légèrement diminué mais restent à des niveaux historiquement élevés. La facilité de prêt marginal s’est située à 1.127 Mtnd contre 1.206 Mtnd en janvier 2025 et 961 Mtnd un an auparavant. Du côté de la facilité de dépôt, elle a totalisé 934 Mtnd en février, contre 1.082 Mtnd le mois précédent et 773 Mtnd en février 2024.

Concernant les taux d’intérêt, le taux du marché monétaire (TMM) est resté stable à 7,99%, pour le septième mois consécutif, tandis que le taux moyen pondéré (TMP) des opérations principales de refinancement a légèrement progressé à 8,04%. Enfin, le taux d’intérêt réel a poursuivi son évolution en territoire positif, atteignant 2,3%, contre 2% en janvier 2025 et 0,5% en février 2024.

Dans ce cadre, et à la lumière des progrès observés dans le processus de désinflation, le conseil d’administration de la BCT a décidé, lors de sa réunion du 26 mars 2025, de réduire le taux directeur de 50 points de base, le ramenant ainsi à 7,50%.

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En deux mois, la Tunisie a doublé son déficit commercial par rapport à 2024

08. April 2025 um 08:53

Durant les deux premiers mois de 2025, la Tunisie a vu son déficit commercial (FOB-CAF) presque doubler, atteignant 3.518 Mtnd contre 1.784 Mtnd à la même période en 2024, selon les données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ce creusement s’explique principalement par une hausse des importations conjuguée à une baisse des recettes d’exportation.

En fait, les exportations ont reculé de 4,4% en glissement annuel, s’établissant à 10.169 Mtnd. Ce recul est principalement dû à la contre-performance du secteur agricole et des industries agroalimentaires, dont les exportations ont chuté de 16,5% après une envolée de 56,5% un an auparavant. Les industries mécaniques et électriques ont également contribué à la baisse, avec un recul de 5% contre une hausse de 4,3% à fin février 2024.

En parallèle, les importations ont progressé de 10,2%, atteignant 13.687 Mtnd. Cette hausse a touché l’ensemble des groupes de produits. Les matières premières et semi-produits ont augmenté de 11,9%, les biens de consommation de 14,3%, et les biens d’équipement de 12,5%. La facture énergétique reste quant à elle élevée, à 2.277 Mtnd, niveau jugé historiquement important.

Hors énergie, le déficit commercial a atteint 1.672 Mtnd à fin février 2025, contre un léger excédent de 39 Mtnd un an plus tôt.

La balance des revenus primaire et secondaire a enregistré un excédent de 738 Mtnd, contre 513 Mtnd en 2024. Les revenus du travail, en particulier, ont progressé pour atteindre 1.264 Mtnd (396 MUSD), contre 1.185 Mtnd (381 MUSD) un an auparavant.  

En dépit de ces performances dans les services et les transferts, le déficit courant s’est fortement creusé. Il a atteint 1.654 Mtnd à fin février 2025, contre seulement 113 Mtnd un an plus tôt. Hors énergie, la balance courante affiche un excédent de 191 Mtnd, bien en deçà des 1.710 Mtnd de 2024.

Enfin, la pression sur les paiements extérieurs, notamment liée au service de la dette, a pesé sur les réserves en devises. Celles-ci se sont réduites à 23.271 Mtnd (7.281 MUSD), équivalant à 102 jours d’importation, contre 27.332 Mtnd (121 jours) à fin 2024, soit une baisse de 14,9%.

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BCT: croissance en hausse en Tunisie grâce à ces 2 secteurs

07. April 2025 um 17:05

La croissance économique tunisienne a atteint 2,4% au quatrième trimestre 2024, contre 1,8% au trimestre précédent, selon la note sur les évolutions économiques publiée le 7 avril par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ce regain d’activité est principalement alimenté par une nette accélération de la demande intérieure, en hausse de 7,1% en glissement annuel, contre 4% au troisième trimestre.

Ce dynamisme de la demande s’est accompagné d’un bond des importations (+9,7%), alors que les exportations ont poursuivi leur recul, passant de -0,1% à -0,2%, limitant ainsi la contribution nette du commerce extérieur à la croissance.

Sur le plan sectoriel, les services et l’agriculture ont été les principaux moteurs de l’économie. Les services ont contribué pour +1,2 point de pourcentage à la croissance, contre +0,9 point au trimestre précédent. Cette amélioration est attribuée notamment à la reprise des secteurs du transport (+5%), du commerce et réparation (+2,3%), ainsi que de l’enseignement et de la santé (+1,9% et +1,7% respectivement), en lien avec une détente des tensions inflationnistes.

Dans le secteur agricole, la valeur ajoutée a progressé de 12,1%, après +10,6% au T3, grâce à une récolte d’olives en forte hausse (+45% selon les estimations du ministère de l’Agriculture). Toutefois, le secteur reste encore en dessous de son niveau d’avant 2023, affecté par la persistance du stress hydrique.

Quant à l’industrie, elle amorce un redressement progressif. La production, qui affichait un recul de -5% au T1, n’a baissé que de -0,3% au T4. La contribution négative à la croissance est ainsi réduite à -0,1 point. Certaines branches comme le textile, l’habillement et le cuir ont renoué avec une croissance positive (+1,1%), tout comme les industries chimiques qui ont accéléré à +8,1%, contre +5,9% au trimestre précédent.

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