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Ultime provocation : un ministre israélien promet l’annexion de la Cisjordanie en 2025 !

12. November 2024 um 10:26

Profitant du retour de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, un ministre israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a promis hier lundi 11 novembre l’annexion par Israël, en 2025, des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. Le jour même où un sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique s’est tenu en Arabie saoudite pour revendiquer l’émergence d’un Etat palestinien.

L’homme est tellement répugnant que même le journal israélien Haaretz l’aura qualifié de « criminel de guerre ». Même des personnalités de confession juive ont dénoncé dans une tribune au quotidien Le Monde, sa venue à Paris, le 13 novembre, pour participer à un gala de soutien à Israël organisé par plusieurs personnalités d’extrême droite et animé par l’avocate franco-israélienne Nili Kupfer-Naouri. Cette dernière a toujours soutenu publiquement qu’il n’existe pas de population civile innocente à Gaza. Tout en prônant l’entrave de l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne bombardée quotidiennement par l’aviation israélienne! Bezalel Smotrich voulant poursuivre jusqu’en Cisjordanie occupée.

A cet égard, notons que le gala en question se tiendra dans un climat explosif à la veille du match de football France-Israël, jeudi prochain. Une rencontre jugée à haut risque par les autorités françaises après les violences qui ont émaillé, jeudi dernier dans la capitale hollandaise, un match opposant le club israélien Maccabi de Tel-Aviv à l’Ajax d’Amsterdam.

Raciste, suprématiste, colonialiste…

Le nom de l’illustre invité au gala de soutien à l’Etat hébreu? Bezalel Smotrich, ministre des Finances dans le gouvernement Netanyahou et, excusez de peu, gouverneur de la Cisjordanie occupée. Une personnalité publique qui se qualifie elle-même de raciste, suprémaciste, colonialiste, annexionniste et  révisionniste!

La preuve? Ce triste personnage, lui-même colon en Cisjordanie occupée, est le même qui, en 2017 déjà, « offrait » trois options possibles pour les Palestiniens : vivre sans droits sous occupation, quitter leur terre, ou se révolter et être éliminés!

Gravissime

Ainsi, lors de son intervention devant la Knesset, hier lundi 11 novembre, la coqueluche de l’extrême droite israélienne jeta une bombe médiatique en promettant l’annexion en 2025 par Israël des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, disant voir « une occasion dans le retour de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis ».

D’autre part, il a affirmé que la « création d’un Etat palestinien mettrait en danger l’existence de l’Etat d’Israël ». Et que faire pour parer à ce « danger imminent » ? « La seule façon d’éliminer cette menace est d’appliquer la souveraineté israélienne sur les colonies de Judée et Samarie », a-t-il martelé en employant un terme biblique pour designer la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et jugé illégal par l’ONU au regard du droit international où 490 000 Israéliens occupent violemment les lieux au milieu de 3 millions de Palestiniens.

Bezalel Smotrich a également affirmé que 2025 sera « l’année de la souveraineté en Judée et Samarie ». Il a ainsi annoncé qu’il avait donné instruction à l’administration de s’organiser « pour préparer l’infrastructure nécessaire à l’application de la souveraineté israélienne sur les colonies de Cisjordanie ».

Trump  attendu comme le Messie

« Je n’ai aucun doute que le président Trump, qui a fait preuve de courage et de détermination dans ses décisions au cours de son premier mandat, soutiendra l’Etat d’Israël dans cette démarche », a-t-il ajouté.

N’a-t-il pas raison de se réjouir du retour du magnat de l’immobilier à la Maison Blanche? Sachant  que lors de son premier mandat, Donald Trump, un ami indéfectible de l’Etat hébreu, aura multiplié les gestes en faveur d’Israël en déplaçant l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. De même qu’en reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien occupé et annexé. Et en parrainant les Accords d’Abraham qui avaient permis la normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes, à savoir Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc.

Provocation

Soulignons enfin que, comble de provocation, la déclaration choc du ministre israélien des Finances intervient le même jour où un sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique s’est tenu en Arabie saoudite. Lequel a appelé Israël à se retirer totalement des territoires arabes occupés depuis 1967 pour parvenir à « une paix régionale globale ». Tout en revendiquant l’unité de tous les territoires palestiniens – bande de Gaza et Cisjordanie occupée – au sein d’un Etat palestinien, dont la capitale doit être Jérusalem-Est, occupée par Israël.

Pour sa part, dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères palestinien a condamné dans les termes « les plus forts » les propos de Bezalel Smotrich. Il les qualifie de symptomatiques d’un « colonialisme raciste par excellence » et d’un « mépris répété du droit international » encouragé par « l’échec international à faire appliquer les résolutions des Nation unies relative à la question palestinienne ».

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Vers la rupture de relations commerciales entre l’Algérie et la France?

08. November 2024 um 10:52

L’Algérie sur le point de rompre ses relations commerciales avec la France en réaction à la reconnaissance par Paris de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental? Alger dément.

Nouveau séisme dans les relations tumultueuses entre Alger et Paris : l’Algérie s’apprêterait à rompre ses relations commerciales avec l’ancienne puissance coloniale en réaction à la reconnaissance par Paris de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental. Un revirement brutal qui a suscité le courroux d’Alger, soutien des indépendantistes du Front Polisario. Et ce, sur fond de vives tensions depuis plusieurs mois entre les deux pays riverains de la Méditerranée sur différents sujets : délivrance de visas; laissez-passer consulaires; ou même plus récemment attribution du prix Goncourt à l’auteur franco-algérien Kamel Daoud.

Panique dans les milieux d’affaires

En effet, dans un article intitulé « Algérie : menace sur les relations commerciales avec la France, panique dans les milieux d’affaires », notre confrère Le Figaro a dégoupillé une bombe hier mercredi 7 novembre en révélant que les opérations d’import et d’export, de et vers la France, pourraient ne plus être traitées. Si les autorités venaient à finalement confirmer cette mesure, « cela équivaudrait à une suspension des relations commerciales entre les deux pays », concluait le quotidien parisien.

Concrètement, selon les informations recueillies par Le Figaro, les autorités algériennes ont fait passer une consigne aux banques locales : il ne faut plus traiter les opérations d’import et d’export avec la France!

Toujours selon la même source, l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), une institution publique algérienne, aurait convoqué lundi 4 novembre les banques locales pour les informer d’une nouvelle mesure. A savoir : les opérations d’import et d’export, de et vers la France, ne pourront plus être traitées. « Bien qu’aucune note officielle n’existe, toutefois un document non authentifié résumant ce qui s’est dit lors de cette réunion a beaucoup circulé dans la communauté française, alimentant les pires craintes ». C’est encore ce qu’affirme le média français qui se réfère à une crise similaire à celle qui a opposé il y a deux ans l’Algérie à l’Espagne. A l’époque, Alger avait gelé ses relations commerciales avec Madrid après sa reconnaissance de la « marocanité » du Sahara occidental.

Signes avant coureurs

Selon les observateurs, et même s’il n’agissait à ce stade que d’une consigne communiquée « à l’oral » par l’ABEF, la réaction des autorités algériennes serait un acte fort lié à une reconfiguration de la diplomatie française au Maghreb. Et ce, depuis que la France a reconnu la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental, au détriment de l’Algérie.

S’agit-il d’un signe annonciateur du gel des relations commerciales entre les deux pays? D’autant plus que l’Algérie avait ignoré la France le mois dernier lors de ses appels d’offres pour le blé, en raison des tensions diplomatiques entre les deux pays. Pourtant, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) assure avoir traité tous les fournisseurs de manière équitable et avoir appliqué des critères techniques pour couvrir ses besoins en importations.

Un enjeu énorme

C’est que l’enjeu est de taille. En 2023, les échanges commerciaux entre la France et l’Algérie ont progressé de 5,3 % pour attendre 11,79  milliards d’euros. Selon le ministère français de l’Économie, cette hausse s’expliquait essentiellement par l’augmentation des importations françaises de biens algériens, portées par les importations de gaz naturel et de pétrole brut. Concernant les exportations françaises vers l’Algérie, il s’agit notamment de véhicules, de médicaments, des appareils électroménagers et des denrées alimentaires, notamment le blé.

D’autre part, les exportations françaises vers l’Algérie se sont établies à 4,49 milliards d’euros 2023. Alors que les importations de biens algériens en France ont atteint 7,3 milliards d’euros. L’Algérie a conservé en 2023 sa place de second marché de destination des ventes françaises en Afrique.

« Nous sommes décidément aveugles »

Rappelons enfin que l’ex-ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a relayé jeudi 7 novembre une note sur X. « Nous vous informons qu’à compter du 5 novembre 2024, les domiciliations d’importation ayant pour origine et/ou provenance la France ne seront plus traitées par les banques de la place, les opérations d’export vers la France sont également concernées ».

Et d’ajouter : « Pour remercier la France, l’Algérie décide de bloquer toutes les importations françaises et les exportations vers la France. Nous sommes décidément aveugles », conclut l’ex-diplomate.

Réaction immédiate de l’agence de presse officielle APS qui a publi,é hier jeudi vers 16h30, « un démenti catégorique » qui évoque « des informations erronées et totalement infondées ».

Le communiqué dénonce également « les allégations mensongères colportées par l’ancien ambassadeur de France à Alger, dans son délire haineux et coutumier à l’égard de l’Algérie, au sujet de prétendues mesures restrictives au commerce ».

Au final, s’agit-il d’une simple rumeur ayant suscité un vent de panique dans les milieux des affaires aussi bien en France qu’en Algérie? L’avenir nous le dira, mais ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu?

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Tunisair au cœur d’une zone de turbulence!

06. November 2024 um 11:27

Pour le président de la République Kaïs Saied, les perturbations sur les vols de Tunisair du weekend dernier à l’aéroport Tunis-Carthage, où des passagers ont été bloqués pendant plus de 48 heures, sont dues à « des actions délibérées orchestrées par des groupes d’intérêt ».

Mais que se passe-t-il de si alarmant chez Tunisair pour que son dossier figure au menu du Conseil de sécurité nationale? Et de si fâcheux pour que l’enfer qu’auront vécu des passagers dans les aéroports tunisiens soit étalé dans la presse étrangère? Une crise majeure qui aura nui à la réputation de la compagnie aérienne nationale de la Tunisie qui fêtera le 21 octobre son 76ème anniversaire; et par ricochet écorné l’image de notre pays.

Sachant que la compagnie aérienne s’est fendue, lundi 4 octobre, d’un communiqué dans lequel elle présente « ses excuses pour les désagréments subis par les passagers et ses partenaires » Et ce, suite aux « perturbations de ses vols des 1, 2, 3 et 4 novembre 2024, causées par des problèmes techniques soudains affectant plusieurs de ses avions ».

Prise d’otages

« C’est une prise d’otages », titrait lundi 4 octobre le quotidien niçois Nice-Matin qui décrit en détail le calvaire de dizaines de Français et de Franco-Tunisiens coincés plusieurs jours à l’aéroport de Tunis-Carthage. Et ce, après que la compagnie aérienne Tunisair a annulé des vols retour, sans prendre la peine d’en avertir ses clients.

« J’ai vu des gens en venir presque aux mains. Les gens hurlent, certains sont très énervés », témoigne Léa Serrano, une passagère, à Nice-Matin; alors qu’elle est partie en famille en Tunisie pendant la deuxième semaine de la trêve automnale. Avec plusieurs Niçois et de nombreux autres Français et Franco-Tunisiens, elle a eu la désagréable surprise d’être coincée plusieurs jours à l’aéroport de Tunis-Carthage à cause de dysfonctionnements de la compagnie aérienne publique tunisienne Tunisair.

Et de narrer ses déboires : « Après un vol Djerba-Tunis qui s’est bien passé, nous étions censés embarquer le dimanche 3 novembre à 13h20 à bord du Tunis-Nice. On n’a jamais reçu de mail ou de SMS. Et, une fois à l’aéroport, les panneaux d’affichage indiquaient que notre vol avait été repoussé au lendemain à 7h. »

Rien de grave à ce stade, il fallait juste passer la nuit dans un hôtel payé par la compagnie aérienne. Problème : « Le taxi pour s’y rendre était à notre charge. Et cet hôtel était dégoûtant : des cafards, des poils et des cheveux dans les draps ».

« J’ai vu des gens en venir presque aux mains, abonde Léa. Les gens hurlent, pour nous ça ne fait que 36 heures d’attente; mais certains sont très énervés ». La petite famille de quatre doit également payer tous ses repas sur place.

« Nous sommes le dernier vol de la journée et nous ne savons pas s’il décollera vraiment. De toute façon, il y a trop de monde en train d’attendre ici autour de moi pour que l’on rentre tous ce soir à Nice. Une personne à l’ambassade a carrément employé l’expression « prise d’otages de la compagnie » pour qualifier ce qui nous arrivait », poursuit-elle.

« Ils ne sont pas près d’oublier leurs vacances de la Toussaint à Djerba », conclut le quotidien français.

« Un acte criminel »

« C’est un acte criminel dont sont responsables non seulement ceux qui l’ont exécuté mais aussi ceux qui l’ont planifié ». Ainsi a réagi le président de la République Kaïs Saied aux récents incidents ayant paralysé les opérations de Tunisair le weekend dernier; quand des centaines de passagers se sont retrouvés bloqués dans les aéroports de Tunis et de Lyon.

Ainsi, les perturbations du weekend dernier sont-elles motivées par des « problèmes techniques soudains » comme l’affirme la compagnie nationale?

Non répond le chef de l’Etat qui présidait lundi 4 novembre 2024 la réunion du Conseil de sécurité nationale consacrée notamment à la lutte contre la corruption, l’envolée des prix, les moyens de lutte contre la spéculation; ainsi qu’à la situation des migrants irréguliers dans la région de Sfax. Ces perturbations sont dues à « des actions délibérées orchestrées par des groupes d’intérêt », a-t-il martelé.

Et de fustiger « les manœuvres des réseaux tentaculaires de lobbies qui ont réussi à noyauter les rouages de l’Etat avec leurs ramifications dans de nombreuses administrations et entreprises publiques ». Tout en appelant à les démanteler et à traduire les responsables en justice.

En effet, pour le locataire du palais de Carthage, la crise de Tunisair est une parfaite illustration de « la mainmise » de certains groupes d’intérêt sur les entreprises publiques tunisiennes. Une « guerre sacrée » de la lutte contre la corruption qu’il s’est engagée à mener « avec la plus grande fermeté ».

Le passé éclaire le présent

Notons enfin que le transporteur national croule sous le poids des dettes et fait face à des suspicions de corruption qui ne datent pas d’aujourd’hui.

Ainsi, lors de la visite non annoncée à l’aéroport de Tunis-Carthage que le président de la République avait effectuée au mois d’avril 2024, plusieurs dossiers relatifs à la cession d’engins à des prix dérisoires, au trafic de pièces de rechange, au cas de l’avion Amilcar, « parti de Tunisie en 2017, et qui n’est toujours pas revenu », ainsi qu’aux recrutements de manière illégale par le biais de faux diplômes abusifs, ont été pointés.

S’en est suivi l’arrestation et le placement en détention du PDG de la Tunisair, Khaled Chelly durant la nuit du 30 au 31 juillet 2024 Et ce, dans le cadre d’une enquête ayant visé le secrétaire général du syndicat de base de la compagnie aérienne, Najmeddine Mzoughi. Ce dernier a été interpellé par les forces de l’ordre alors qu’il se préparait à fuir vers la Libye.

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