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Qui est Zouhair Maghzaoui, le candidat à la présidentielle tunisienne ?

Von: hechmi
16. September 2024 um 17:47
Zouhair Maghzaoui
Zouhair Maghzaoui

Tunis,16 sept. (TAP)-Le candidat à l’élection présidentielle de 2024, Zouhair Maghzaoui, est né en 1965. Il est originaire de la ville de Kébili, sud-ouest de la Tunisie. Actuel secrétaire général du mouvement Echaâb, Maghzaoui s’est, entièrement, consacré à l’action politique en 2011. Il est l’un des fondateurs, après la Révolution, du mouvement du Peuple unioniste et progressiste (MPUP).

Zouheir Maghzaoui, de la gauche panarabe”, a succédé, à la tête du mouvement Echaâb, à Mohamed Brahmi, qui a été assassiné en juillet 2013.

Lors des élections législatives de 2014, Zouhair Maghzaoui a obtenu un siège parlementaire sur la circonscription de Kébili, en tant que tête de liste du mouvement Echaâb. Il a été réélu député de la même circonscription lors des législatives de 2019.

Maghzaoui a soutenu le “processus du 25 juillet 2021, mené par le président de la République, Kaïs Saïed, en vertu duquel il a dissous le Parlement issu des législatives 2019, levé l’immunité de ses députés et mis en place une nouvelle Constitution.

En août 2024, il s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle du 6 octobre 2024.

Maghzaoui est également un ancien dirigeant de la centrale synciale, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), où il a rejoint, à deux reprises, le syndicat général de l’enseignement secondaire (2005 et 2009).

Titulaire d’une licence et d’un diplôme d’études approfondies en mathématiques, il a travaillé en tant que professeur de mathématiques à Souk Lahad, à Kébili, avant de s’installer à Tunis pour se consacrer à l’action syndicale.

Zouheir Maghzaoui est marié et père de trois enfants.

Qui est Ayachi Zammel, le candidat à la présidentielle tunisienne ?

Von: hechmi
16. September 2024 um 17:35
Ayachi Zammel
Ayachi Zammel

Tunis,16 sept. (TAP)- Le candidat à l’élection présidentielle, Ayachi Zammel, est né le 16 août 1977 à Mansoura, dans la délégation de Kesra, gouvernorat de Siliana, au Nord-Ouest de la Tunisie. Zammel s’est engagé dans la vie politique après la révolution, précisément à la fin de l’année 2019. En octobre de cette même année, il a été élu député à l’Assemblée des représentants du peuple pour le parti “Tahya Tounes”. Il a démissionné du parti et de son bloc en juin 2020 pour rejoindre le bloc national en tant que député indépendant en octobre 2020.

Il a occupé le poste de président de la Commission de la santé et des affaires sociales durant la période de la pandémie de Covid-19, jusqu’à la dissolution du Parlement après le 25 juillet 2021. Il a également été membre de la Commission du développement régional, de la Commission de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et du commerce, ainsi que de la Commission des affaires des Tunisiens à l’étranger.

Ayachi Zammel a fondé le mouvement “Azimoun” en juin 2022, mais a suspendu sa présidence du mouvement le 24 août dernier après avoir présenté sa candidature à l’élection présidentielle, comptant ainsi sur les parrainages populaires pour appuyer sa candidature.

Sur le plan professionnel, Zammel a débuté sa carrière dans le domaine de l’investissement et des affaires. Il a investi dans son village dans l’industrie agroalimentaire, où il a mis en place des unités de valorisation des produits agricoles, forestiers et biologiques. Il a également établi des relations commerciales avec plusieurs marchés internationaux à travers le monde.

Concernant son parcours académique, Ayachi Zammel a terminé ses études primaires à Mansoura et ses études secondaires à Makthar, gouvernorat de Siliana. Il a ensuite obtenu un diplôme d’ingénieur en chimie de la Faculté des sciences de Tunis et de l’École nationale d’ingénieurs de Tunis. Il a poursuivi ses études à Paris, se spécialisant en ingénierie et en développement industriel.

Ayachi Zammel est marié et père de deux enfants.

 

Présidentielle 2024 en Tunisie : des sanctions lourdes pour les infractions électorales

Von: hechmi
15. September 2024 um 12:06
Election
ISIE – Elections

La campagne électorale pour l’élection présidentielle en Tunisie, prévue le 6 octobre, a débuté samedi et se poursuivra pendant 21 jours. L’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) a fixé des règles strictes pour la campagne à travers sa décision n°22 de 2019, afin d’assurer une élection transparente et équitable. En cas de non-respect de ces règles, des sanctions sévères sont prévues par le code électoral tunisien.

L’ISIE peut annuler tout ou partie des résultats si elle estime que des violations significatives des règles ont influencé les résultats de manière décisive. Parmi les infractions courantes, on trouve l’utilisation non autorisée du drapeau ou de l’emblème de la République tunisienne, qui entraîne une amende de 500 à 1 000 dinars. Les violations concernant les affiches électorales, comme leur publication hors des zones désignées ou leur dégradation, sont également sanctionnées par des amendes de la même valeur.

Les médias ne peuvent pas promouvoir des lignes téléphoniques ou des centres d’appels en faveur des candidats sous peine d’une amende de 3 000 dinars. Il est également interdit de distribuer des documents de propagande dans les administrations ou les établissements non ouverts au public, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dinars.

La propagande dans les établissements éducatifs, universitaires ou religieux est strictement prohibée, sous peine de lourdes amendes. La publicité politique en dehors des annonces des journaux partisans est interdite et peut entraîner des sanctions allant jusqu’à 10 000 dinars. Toute violation durant la période de silence électoral, moment où toute propagande est interdite, peut entraîner une amende pouvant atteindre 20 000 dinars.

Enfin, la diffusion des résultats de sondages ou des commentaires journalistiques sur les élections pendant la campagne est punie d’une amende de 20 000 à 50 000 dinars. Les tentatives de corruption par dons en numéraire ou en nature en vue d’influencer les électeurs sont passibles de peines de prison et d’amendes pouvant aller jusqu’à 3 000 dinars.

 

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