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Zied Ayoub : « Financer l’économie plutôt que d’alimenter la dette »

10. November 2024 um 16:32

On ne le présente plus. Ses analyses, ses appréciations et ses expertises font autorité. Zied Ayoub, expert en affaires financières bancaires et en finance de marché, est de surcroît l’un des principaux, architectes du projet d’amendement du statut de la Banque centrale qui sera discuté au sein de l’ARP. Une réforme qui fait couler beaucoup d’encre, à la veille des discussions budgétaires. Il va de ce fait nous éclairer sur ce sujet dont on parle beaucoup, sans véritablement prendre conscience du texte. Il nous exposera son projet et bien plus, il nous parlera du montage financier élaboré à cet effet pour réduire le poids de la dette et sortir l’économie nationale du goulot qui l’étrangle. Interview.

Avant de présenter les points forts de la réforme que vous venez de présenter au Parlement, commençons tout d’abord par situer le contexte dans lequel est née cette proposition d’amendement de la loi.

On peut d’ores et déjà rappeler qu’en 2023, nous avions commencé l’année avec un service de la dette planifié de
24,7 milliards de dinars. Cela représente plus de 20% du budget, et à peu près 14% du PIB. La dette elle-même a
doublé en termes relatifs, c’est-à-dire qu’elle est passée de 40% en 2010 à 80% actuellement. Elle est donc en train
d’augmenter de manière exponentielle, On peut même dire qu’elle s’accélère à un rythme beaucoup plus avancé que
n’importe quel taux de croissance qu’on pourrait réaliser dans les années prochaines. L’idée donc était qu’il fallait trouver la parade pour éviter un éventuel défaut de paiement et dans la foulée, alléger le fardeau qui pèse sur le Trésor public. On parle de 25 milliards ou de 26 milliards de dinars de service de la dette ! On imagine bien qu’on aurait pu quand même allouer une grande partie de ce montant à des dépenses créatrices de valeur ajoutée, ou à des dépenses à caractère social, ou pour améliorer l’enseignement supérieur, ou, tout simplement, pour rembourser les entreprises qui sont les fournisseurs de l’Etat et dont certaines ont fait faillite parce qu’elles n’ont pas été payées pour les services rendus.

Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, le facteur financier pèse de tout son poids sur l’économie tunisienne. Et c’est normal, parce qu’on vit dans une époque marquée par l’hyper-financiarisation des économies. Le volet financier prédomine et écrase même le volet économique. Et là, on est en contradiction avec l’idée qui préconise que pour résoudre le problème de la dette, il faut faire des ajustements structurels au niveau de l’économie. Certes, les ajustements structurels sont nécessaires, ça, c’est clair. Mais pas pour résoudre le problème de l’endettement. Je cite quelques exemples : la l’Égypte et la Turquie sont des économies très fortes actuellement par rapport à nous. Malgré cela, elles ont des problèmes financiers, avec des taux d’intérêt de de 25% et de 50%, des taux d’inflation de 50% 30% et de 60%.

Cela veut dire qu’actuellement, le volet financier est en train de bloquer le volet économique. Il faut donc ôter ce goulot d’étranglement d’abord, pour laisser la place au volet économique, afin qu’il puisse s’épanouir. Mais il y a aussi un autre volet qu’il ne faut pas négliger. Les banques se trouvent souvent obligées de financer le Trésor public. Du coup, elles n’ont plus les critères nécessaires pour financer l’économie.

On connait le pourquoi, mais que peut-on savoir sur le comment ? Plus concrètement, qu’est-ce que vous proposez ?

Ce projet d’amendement de la loi va toucher plusieurs aspects, notamment ceux liés à la souveraineté. La souveraineté non pas comme idéologie, mais comme impératif de survie économique. Pourquoi ? Parce que, lorsqu’on a besoin de s’endetter, on est parfois obligé d’accepter certaines règles qui nous sont imposées.

Voici un très bon exemple : la Tunisie et le FMI en 2013. Le FMI avait condition né le prêt à la flexibilisation de notre
système de change. Il nous avait demandé de passer du flexible dirigé vers un système de change à 100% flexible.
Et c’est là que la chute du dinar a commencé. Cela a continué avec la loi 2016, puisque l’objectif du maintien du taux
de change a été annulé. La Banque centrale s’est retrouvée -à cause de ces changements quasiment
imposés- incapable d’éviter la chute du dinar que nous avons vécu entre 2013 et 2019 (même si, ces cinq dernières années, il était assez stable).

Je pense qu’on aurait pu maintenir l’euro à moins de 2 dinars 500. C’est faisable, à mon avis, si on n’avait pas suivi les injonctions du FMI. On dit souvent que le dinar est surévalué. Lorsque je me rends sur le site de la Banque mondiale, je vois que l’indice de parité du pouvoir d’achat implique que le dollar doit valoir 0,9 dinar, en fait. Bien sûr, je ne dis pas qu’il faut modifier le cours du dinar pour qu’il atteigne 0,9. Mais on est quand même loin de sa valeur fondamentale. Or, il ne faut pas oublier que lorsqu’on parle de baisse du dinar, on parle de pertes
énormes pour l’économie. Rien que pour l’effet de dévaluation du dinar sur le principal de la dette, on parle de 37
milliards de dinars.

Est-ce là la principale recommandation du projet d’amendement de la loi ?

En fait, c’est un projet de loi qui va limiter l’endettement du pays, réduire considérablement le coût de la dette et
offrir à la Tunisie les moyens de sa souveraineté économique et monétaire. Il comporte plusieurs volets. Il y a le volet qui concerne le rachat de la dette publique, les BTA (bon du trésor assimilable) et les emprunts nationaux, qui sont placés par les banques en garantie (en collatéral) dans la Banque centrale. Cela veut dire que la Banque centrale va abandonner le montant du refinancement que les banques commerciales lui doivent et, en contrepartie, elle prend possession des BTA qui sont placés chez elle.

Bien sûr, le cours d’achat sera au nominal auquel on ajoutera le coupon couru. C’est une opération, on va dire, sans mouvement de fonds, qui ne va avoir aucune influence sur la masse monétaire, donc aucune influence sur l’inflation. C’est un simple fait d’écriture. Les BTA qui sont donc placés en garantie chez elle, elle les achète en contre-
partie de l’abandon de la créance qu’elle a envers les banques commerciales. Cela va, progressivement, faire sortir les
banques du circuit. Néanmoins, j’insiste sur le fait que la BCT restera indépendante et souveraine dans la gestion de la politique monétaire. En fait, on priorise le réescompte des BTA à long terme en relation avec les besoins de refinancement à long terme et le court terme avec du court terme. Cela s’appelle de l’open market.

Une fois que les BTA sont en possession de la Banque centrale, la première étape sera de réduire le taux d’intérêt appliqué envers le Trésor, puisque c’est elle qui va devenir le créancier du Trésor public. Le taux d’intérêt est réduit à 1% et le jour du remboursement du principal, qui se fait en général in fine, on fait le rééchelonnement.

La suite de cette interview est disponible dans le numéro 906 de L’Économiste Maghrébin, du 6 au 20 novembre 2024, actuellement en vente dans les kiosques

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Moeurs

10. November 2024 um 15:22

Le ministère de la Justice a publié, le 27 octobre, un communiqué indiquant que des enquêtes pénales seront ouvertes contre des personnes publiant des contenus contraires aux bonnes mœurs. Chose promise, chose due, en quelques jours, une instagrameuse a été condamnée à quatre ans et demi de prison pour diffusion de contenus à caractère obscène et quatre autres créateurs de contenus seront bientôt jugés pour « harcèlement d’autrui, expression intentionnelle d’obscénités et poses immorales ou contraires aux valeurs sociétales affectant négativement le comportement des jeunes ».

Les plus conservateurs des Tunisiens diront que c’est de bon augure et qu’il fallait bien un gardien des mœurs pour sauvegarder nos coutumes de ces envahisseurs de la toile qui affectent négativement, comme on le dit, le comportement de nos enfants. Pour ce coup-là, ils ont quelque part raison. Certaines publications dépassent largement l’obscénité et touchent même à la dignité humaine. Il n’empêche que l’affaire a pris de l’ampleur et a provoqué un vaste débat entre ceux qui dénoncent un excès de propos grossiers et d’images obscènes sur les réseaux, et ceux qui y ont vu une nouvelle restriction des libertés.

Après tout, la notion de mœurs est assez vaste. En se référant à l’article 226 en question, on parle d’attentat à la pudeur et d’incitation à la débauche. Des expressions ambiguës et facilement manipulables, du moment que c’est subjectif. Des comportements banals dans un quartier de la capitale pourraient être considérés dans une autre ville comme des actes blasphématoires. Un certain habit est considéré comme osé dans une région, alors qu’il est tout à fait accepté dans une autre. Et c’est là que le bât blesse. Entre respecter les mœurs et atteindre à la liberté, il y a comme un malentendu. Mais bon, qu’à cela ne tienne, le décret 54 est déjà passé par là et on commence, comme qui dirait, à avoir l’habitude de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. La chose a perdu de son importance.

Le plus important aujourd’hui est de savoir qui est derrière les perturbations qui ont été enregistrées au niveau de quelques vols de Tunisair du 1er, 2, 3 et 4 novembre. Il paraît que c’est dû à des problèmes techniques inattendus ayant touché plusieurs avions. A moins que ça soit des lobbies qui commencent à se manifester ces jours-ci, ainsi que leurs ramifications au sein d’un nombre important d’administrations, d’institutions et d’entités publiques. C’est, du moins, ce qui a été annoncé lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale au palais de Carthage tenue le 4 novembre. Il a été d’ailleurs décidé de qualifier l’acte de crime, soulignant que la responsabilité ne repose pas seulement sur ceux qui ont exécuté les actes, mais aussi sur ceux qui les ont planifiés, ainsi que sur ceux qui ont orchestré d’autres actions similaires dans divers services publics. Ce n’est pas peu dire…

A propos d’administration, on ne voit plus très bien qui est satisfait de la loi de finances pour 2025. Pourtant, on avait cru comprendre que le texte avait été finement élaboré par le gouvernement qui voulait les meilleures des solutions aux pires de nos problèmes économiques. Toujours est-il que c’est vrai qu’elle n’a pas encore été adoptée par le Parlement, censé être une instance législative souveraine et représentative du peuple tunisien. Il avait même été dit que l’Etat recherchait désespérément à retrouver les équilibres de nature à relancer le char du même Etat, empêtré dans les dettes et quelque part incapable d’honorer ses promesses. Mais comme la partie la plus visible de l’iceberg est toujours la hausse vertigineuse du coût de la vie, tous les autres détails sont passés à la trappe et on a eu droit à une démonstration populaire, une ode à la gloire de l’économie sociale.

Ce n’est peut-être qu’une question dans l’air du temps…

Le mot de la fin est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 906 du 6 au 20 novembre 2024 

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Responsabilité sociétale des entreprises, la SFBT, une société engagée

05. November 2024 um 17:58

Acteur industriel majeur, apportant une contribution fiscale de 1120 millions de dinars à l’économie tunisienne, la Société de Fabrication des
Boissons de Tunisie (SFBT) se veut aussi une société responsable. C’est ce que met en lumière le dernier rapport RSE de la société.

 

Depuis sa création en 1889 comme simple société de production artisanale de glace, la SFBT a su diversifier ses activités pour inclure la fabrication de bières, de boissons gazeuses, d’eaux embouteillées, de jus de fruits et de vins, valorisant ainsi nos terroirs. L’entreprise, portée par son élan et par un insatiable appétit de développement, est ainsi devenue un modèle d’innovation, alliant tradition et modernité tout en répondant aux attentes croissantes du marché. Consciente de son rôle qui va au-delà d’un pôle industriel performant, la SFBT, avec ses 25 entreprises et autour de 6000 emplois, se veut aussi une société engagée et s’emploie sans relâche à cet effet. Un engagement qui concilie performance économique et actions concrètes en faveur du développement durable et du bien-être social.

Le rapport RSE 2023 en donne la preuve à travers une stratégie de long terme en cohérence avec les dix principes universels liés aux droits humains, au travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption ainsi qu’à la prise de mesures pour faire progresser la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Cette stratégie s’articule autour de trois axes qui guident et structurent ses engagements, à savoir: la Responsabilité sociale ; la Responsabilité environnementale et la Responsabilité sociétale. Ces 3 axes viennent en réponse aux 11 enjeux clés, qui sont prioritaires à la fois pour les parties prenantes du Groupe et pour le développement de ses activités.

Un moteur de performance globale

Pour la SFBT, la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) représente un levier essentiel pour une performance globale. L’entreprise intègre les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans sa stratégie, non seulement pour améliorer son efficacité opérationnelle, mais aussi pour anticiper et gérer les risques. Face aux défis climatiques, aux changements réglementaires et aux attentes croissantes des parties prenantes, la SFBT ajuste continuellement ses pratiques pour préserver sa résilience et sa compétitivité.

Son engagement en matière de RSE est inscrit dans son ADN. Depuis 2010, l’entreprise a rejoint le Pacte mondial des Nations unies, respectant ainsi ses dix principes fondamentaux liés aux droits de l’homme, aux normes du travail, à la protection de l’environnement et à la lutte contre la corruption. La publication de son premier rapport de durabilité en 2014 démontre sa détermination à poursuivre un développement durable.

Aujourd’hui, la RSE est intégrée au cœur de sa stratégie, renforçant ainsi sa performance tout en anticipant les risques associés aux enjeux ESG. En intégrant ces principes à tous les niveaux de son organisation, la SFBT se positionne comme un acteur compétitif et résilient, prêt à relever les défis climatiques et à s’adapter aux évolutions réglementaires et sociétales.

Cet engagement s’illustre également par l’obtention de plusieurs certifications internationales, témoignant d’une démarche proactive en matière de développement durable :

• ISO 14001 : Un système de management environnemental efficace pour réduire l’impact écologique.

• ISO 9001 : Garantissant des standards de qualité élevés et la satisfaction client.

• ISO 45001 : Mettant l’accent sur la santé et la sécurité des employés.

• ISO 22000 et FSSC 22000 : Assurant la sécurité alimentaire tout au long de la chaîne de production.

Une gouvernance éthique et transparente La gouvernance de la SFBT repose sur des principes de transparence et d’équilibre, garantissant une prise de décision éclairée grâce à la séparation des pouvoirs entre le directeur général et le président du Conseil d’administration. La diversité au sein de ce Conseil, incluant des administrateurs indépendants, un administrateur représentant les actionnaires minoritaires et une représentation féminine, enrichit les perspectives et favorise une approche pluraliste. L’éthique est au cœur des pratiques de l’entreprise, soutenue par un Comité de conformité et d’éthique et un Comité d’audit garantissant le respect des normes éthiques. La lutte contre la corruption fait partie intégrante de la culture d’entreprise, avec des actions de sensibilisation et des politiques strictes de conduite.

Un engagement environnemental ambitieux

La SFBT est consciente des enjeux environnementaux. Elle s’engage à optimiser son empreinte écologique grâce à des initiatives concrètes. Son ambition se concentre sur trois axes majeurs : la préservation des ressources en eau, l’optimisation de la consommation énergétique et la réduction des émissions de CO2, le tout dans une logique d’économie circulaire.

La gestion durable de l’eau est plus qu’une priorité, elle est érigée en véritable sacerdoce. Les systèmes de recyclage des eaux de production et les stations d’épuration (STEP) assurent une gestion efficace des eaux usées. Le projet « Water Saving», lancé en 2019, continue d’apporter des résultats remarquables, affirmant l’engagement de la SFBT pour la préservation des ressources hydriques. Chaque année, la SFBT valorise 27 000 tonnes de drêche en alimentation pour le bétail. Les efforts de tri sélectif et de recyclage sont soutenus à travers des aires de stockage sur tous les sites, permettant d’épargner à l’environnement 4 700 tonnes de déchets. En 2023, l’entreprise a réduit le poids de ses bouteilles PET, économisant ainsi 380 tonnes de plastique. Elle utilise des matériaux recyclables tels que le verre, l’aluminium et le PET, tout en promouvant les bouteilles en verre consignées.

Une implication sociale forte…

Toute autre priorité et non des moindres, la sécurité au travail est promue au rang d’impérieuse nécessité. La SFBT a adopté des mesures de prévention rigoureuses et formé ses employés aux meilleures pratiques, créant ainsi un environnement propice à l’épanouissement. De plus, elle n’a de cesse d’investir dans la formation et le développement professionnel: chaque membre de l’équipe possède les compétences nécessaires pour contribuer à la croissance durable. C’est d’une certaine manière la marque de fabrique du groupe SFBT.

En tant que leader dans l’industrie des boissons, la SFBT se positionne comme un acteur engagé dans le développement socioé-conomique de la Tunisie. Son approche intégrée en matière de responsabilité sociale témoigne de sa volonté de bâtir un avenir durable, au bénéfi ce de ses collaborateurs et des communautés locales.

… Et une contribution sociétale

L’entreprise joue un rôle clé dans l’éducation, mère de toutes les batailles de l’émancipation. Elle a rénové des écoles et offert des stages à des jeunes. Pour autant, l’engagement de la SFBT ne se limite pas à l’environnement et à l’éducation. La SFBT soutient activement le développement des communautés locales par des initiatives sociales et sportives. Le sponsoring de fédérations sportives et la rénovation d’écoles illustrent sa volonté d’avoir un impact positif sur la société, tout en promouvant les valeurs de santé, d’éducation et de développement des compétences chez les jeunes. Last but not least, les valeurs morales et civiques sont au coeur de la philosophie d’action du groupe SFBT dont la notoriété va au-delà de nos frontières. La SFBT œuvre pour une consommation responsable, diffusant des messages clairs sur la consommation d’alcool et menant des campagnes de sensibilisation quant aux dangers de l’alcool au volant.

Un modèle de croissance durable

À travers ses engagements, la SFBT confirme et assume son rôle de leader dans l’industrie des boissons et dans le développement social et économique de la Tunisie. Son approche intégrée en matière de responsabilité sociale reflète sa volonté de bâtir un avenir durable, bénéfique pour ses collaborateurs, les communautés locales et l’ensemble de la société tunisienne.

En somme, le rapport RSE 2023 de la SFBT reflète, si besoin est, une vision claire : concilier la performance économique avec la responsabilité sociétale et environnementale. La RSE n’est pas seulement perçue comme un vecteur de croissance, mais également comme un outil essentiel de gestion des risques, positionnant la SFBT comme un leader responsable sur le marché tunisien.

À travers une stratégie combinant innovation, tradition et authenticité, la SFBT poursuit son ascension vers un avenir plus prometteur et plus durable, générant un impact positif sur la société et l’environnement.

Cet article est disponible dans le Mag du Spécial Finance de l’Economiste Maghrébin n 905 

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