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Heute — 11. August 2025La Presse de Tunisie

Iace – Code des changes : Pour une réforme moderne et adaptée

11. August 2025 um 18:50

Dans un contexte économique en quête de compétitivité et d’ouverture, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) remet au cœur du débat la réforme tant attendue de la réglementation des changes. À travers une évaluation critique du projet soumis en mars 2024 au Conseil des ministres, l’organisation donne la parole aux entreprises et alerte : les blocages persistent, les propositions de modernisation restent, pour l’heure, largement ignorées.

La Presse — Le projet de nouveau Code des changes, examiné par le Conseil des ministres le 14 mars 2024, marque une étape symbolique après plus d’une décennie de débats. Mais selon l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace), ce texte, basé sur des versions précédemment proposées par la Banque centrale de Tunisie et une version non officielle ayant circulé, demeure en deçà des attentes du tissu économique national.

Dans une note d’évaluation publiée en mars 2024, l’Iace pointe un décalage entre le contenu du projet et les besoins réels des opérateurs économiques, en particulier des PME. « Ces projets de code n’ont pas tenu compte des recommandations déjà avancées », peut-on y lire, ni « fourni des garanties pour l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs ».

Une dynamique à l’arrêt !

Depuis 2016 déjà, l’Iace, en partenariat avec la Banque centrale (BCT) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers (Aptbef), avait formulé des propositions précises pour alléger un cadre devenu, au fil des ans, synonyme de lourdeur administrative. Il s’agissait d’instaurer une approche « intégrée et séquentielle de la réforme », dans le but de « faciliter la dynamique d’internationalisation des entreprises tunisiennes pour une meilleure compétitivité de l’économie nationale ».

Or, cette dynamique semble aujourd’hui à l’arrêt. Le document souligne que les transferts courants, comme les publications de recherches ou les réservations hôtelières, restent plafonnés, tandis que les investissements à l’étranger demeurent soumis à autorisation, sans modification significative par rapport à l’ancien texte.

L’un des principaux griefs des entreprises interrogées reste le délai excessif pour obtenir certaines autorisations de change, comme les formulaires F1 et F2, nécessaires pour les paiements anticipés ou les litiges. « Les délais de réponse avec la BCT varient de 12 semaines à plusieurs années », précise le rapport.

Ce facteur, à lui seul, suffit à décourager nombre d’opérateurs désireux de se positionner sur les marchés internationaux. Le problème est d’autant plus sensible pour les entreprises opérant à l’étranger. Le code, dans sa version actuelle, impose à celles-ci l’ouverture de comptes en monnaie locale spécifiques à chaque contrat, ce qui les contraint à gérer plusieurs comptes bancaires simultanément dans un même pays.

« Cela alourdit fortement la gestion des opérations et limite la capacité de l’entreprise à optimiser ses besoins en monnaie locale », souligne l’Iace. L’interdiction de détenir un compte en devises à l’étranger expose par ailleurs les entreprises au risque de change, en cas de dépréciation de la monnaie locale du pays d’accueil.

Autre point de tension : l’Allocation pour voyages d’affaires, jugée trop faible et mal adaptée aux besoins réels. Le document recommande de la fixer à un minimum de 3.500 euros par mission, en prenant comme référence une devise stable, tout en permettant une majoration sur justification. Or, aucune mesure de ce type n’apparaît dans les versions évaluées du projet.

Les investissements directs à l’étranger critiqués

Les entreprises dénoncent également le coût élevé des expertises et des contrôles de matériel, souvent doublé entre la Tunisie et les pays partenaires. Le manque de reconnaissance mutuelle des laboratoires ou des normes induit des pertes de temps et d’argent considérables. L’Iace suggère d’identifier une liste commune d’experts agréés pour éviter ces doublons coûteux.

Le plafond des investissements directs à l’étranger, resté figé depuis les années 1980 à trois millions de dinars par an, est également pointé du doigt. Le texte évalué ne propose aucune révision de ce plafond, alors que l’environnement économique et les ambitions des entreprises ont radicalement changé.

Pour l’Iace, la réforme annoncée doit permettre de rompre avec un système fondé sur la méfiance et la lourdeur bureaucratique. Elle doit reposer sur la clarté des règles, la rapidité des procédures, et la responsabilisation des acteurs économiques. Or, « ces versions ne présentent pas d’éléments probants pour l’amélioration de cette situation », alerte l’organisation. Aucune garantie n’est donnée sur le respect des délais, ni sur la révision automatique des plafonds, ni même sur la simplification administrative.

En définitif, la version évaluée par l’Iace semble perpétuer une logique de contrôle excessif, sans transition vers un modèle plus souple, plus lisible et plus compatible avec les standards internationaux. Pourtant, des pays voisins comme le Maroc ont réussi à assouplir leur législation tout en maintenant un contrôle efficace des flux financiers.

En lançant une consultation nationale sous forme d’un questionnaire structuré, l’Iace espère mobiliser les entreprises et peser sur la rédaction finale du texte. Son objectif est clair : mettre en lumière les obstacles concrets rencontrés au quotidien, mais aussi rappeler que la modernisation du cadre réglementaire est une condition sine qua non pour restaurer la confiance et encourager l’investissement.

Alors que le gouvernement et la Banque centrale poursuivent leurs travaux, les acteurs économiques attendent des signaux clairs. Pour l’Iace, la réforme du Code des changes ne peut plus être une promesse différée. Elle doit devenir un levier de transformation, au service de l’ouverture, de la compétitivité et de l’innovation.

Rapport « Tunisia – Geographic Futures » : Un nouveau souffle économique à l’horizon de 2043

11. August 2025 um 18:40

Le rapport « Tunisia : Geographic Futures » de l’African Futures & Innovation Programme met en lumière les atouts majeurs de la Tunisie et les réformes nécessaires pour libérer son potentiel. Grâce à une stratégie ambitieuse centrée sur l’éducation, la gouvernance, l’industrie et la transition énergétique, le pays peut impulser une croissance durable et inclusive à long terme.

La Presse — La Tunisie se trouve à un carrefour décisif. Selon le rapport « Tunisia : Geographic Futures », publié par l’African Futures & Innovation Programme, les deux prochaines décennies seront déterminantes pour sortir d’une croissance molle et enclencher un développement durable. L’étude, fondée sur des scénarios prospectifs jusqu’en 2043, dresse un état des lieux précis et identifie les réformes nécessaires pour relever les défis économiques, sociaux et territoriaux.

Un pays bien doté mais sous-performant

La Tunisie bénéficie d’un capital humain relativement bien formé, d’institutions établies et d’une position géostratégique au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Depuis l’indépendance, elle a investi massivement dans l’éducation, la santé et l’égalité de genre.

Pourtant, depuis la révolution de 2011, la croissance reste anémique, autour de 2 à 2,8 % par an.Le PIB, estimé à 43 milliards USD en 2023, pourrait atteindre environ 75 milliards USD en 2043 dans le scénario dit « tendanciel » (Current Path), mais cette progression reste insuffisante pour absorber un chômage qui touche plus de 15 % de la population active, et plus d’un tiers des jeunes diplômés.

Avec plus de 70 % de sa population en milieu urbain, la Tunisie est l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique. Trois pôles —  Grand Tunis, Sfax et Sousse — concentrent près de 85 % de la richesse nationale. Les zones intérieures et méridionales, elles, restent en marge, avec un accès limité aux infrastructures, à l’éducation et à la santé.

Cette dualité territoriale nourrit un sentiment d’injustice et pousse les jeunes des régions défavorisées vers l’émigration interne ou externe. Le rapport insiste sur la nécessité de réduire ces inégalités par des investissements ciblés dans les infrastructures, les services publics et le développement local.

Un potentiel économique sous-exploité

L’économie tunisienne repose largement sur les services (plus de 60 % du PIB) et sur quelques segments manufacturiers (textile, agroalimentaire, composants automobiles). Le secteur agricole, vital pour l’emploi rural, est handicapé par la dépendance aux importations de céréales, la surexploitation des ressources en eau et les effets du changement climatique.

Le rapport propose plusieurs scénarios sectoriels. Par exemple, un plan ambitieux de modernisation agricole pourrait permettre à la Tunisie de devenir autosuffisante en production céréalière d’ici 2040, réduisant sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. De même, un renforcement du secteur manufacturier pourrait porter sa part dans le PIB à plus de 19 % d’ici 2043, contre 14,3 % aujourd’hui.

Capital humain et emploi : le lien manquant

La Tunisie affiche un haut niveau d’éducation en comparaison régionale, mais peine à transformer cet atout en emplois qualifiés. Les femmes, en particulier, restent sous-représentées sur le marché du travail malgré des taux de scolarisation élevés.

Le scénario éducatif du rapport prévoit d’améliorer la qualité de l’enseignement, de réduire l’écart entre formation et besoins du marché, et de mieux intégrer les jeunes – notamment par le développement de la formation professionnelle et des filières techniques. Sans cette adaptation, l’écart entre compétences disponibles et opportunités économiques continuera de freiner la croissance.

L’étude met l’accent sur le rôle central de la gouvernance. La corruption, les lourdeurs administratives et un environnement réglementaire peu compétitif freinent l’investissement privé. Dans un scénario de gouvernance renforcée, le PIB pourrait dépasser 77 milliards USD en 2043, avec un taux de pauvreté ramené à 1,4 %.

Pour y parvenir, le rapport préconise une réforme fiscale visant à élargir l’assiette et améliorer la collecte, ainsi qu’une modernisation des réglementations afin de stimuler l’investissement. Il recommande également de lutter contre l’économie informelle, qui représente encore plus de 20 % du PIB, et de mieux cibler les subventions, aujourd’hui coûteuses et inégalement réparties.

Transition énergétique et ouverture commerciale

Le potentiel solaire et éolien tunisien est largement inexploité. Dans un scénario d’infrastructures et de « saut technologique », le pays pourrait accélérer sa transition énergétique, développer ses exportations de services numériques et réduire ses émissions de CO₂ tout en augmentant sa production d’énergie renouvelable.

Sur le plan commercial, la Tunisie reste très dépendante de l’Union européenne, qui absorbe 72 % de ses exportations. Le rapport invite à diversifier les marchés, notamment via l’intégration dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), afin de réduire les vulnérabilités liées à un partenaire unique.

Le message du rapport est clair : sans réforme profonde, la Tunisie restera piégée dans une trajectoire de croissance faible, avec des fractures sociales et régionales persistantes. À l’inverse, une stratégie coordonnée, combinant investissements dans le capital humain, modernisation industrielle, inclusion territoriale et transition verte, pourrait réduire la pauvreté à moins de 1 % et porter le revenu par habitant à plus de 15.000 USD (en parité de pouvoir d’achat) d’ici 2043.

La fenêtre d’opportunité existe, mais elle se refermera avec le vieillissement de la population. La question n’est donc pas seulement économique : elle est aussi politique et sociétale. La Tunisie doit choisir, dès aujourd’hui, entre prolonger l’attente ou engager la transformation.

Tribune : L’importance de la veille stratégique et son impact sur l’activité des entreprises et du pays

Von: La Presse
11. August 2025 um 18:30

Par Ridha CHIBA conseiller international en exportation

De par son importance et son impact économique et social à l’échelle de l’entreprise   et du pays, la veille stratégique demeure une condition sine qua non pour toute entreprise évoluant dans un environnement complexe avec une concurrence accrue et voulant se développer davantage et avoir une place de choix sur le marché local et international.

Pour pouvoir continuer à évoluer et mieux gérer son entreprise et lui assurer au préalable toutes les conditions de réussite requises, le gérant de l’entreprise doit avoir toutes les connaissances se rapportant aux marchés cibles notamment de ses concurrents, de ses produits, des caractéristiques de ses fournisseurs et de toutes les évolutions des technologies enregistrées. 

A cet effet, il demeure impérieux de pouvoir analyser et évaluer toutes ces tendances et les indices de changement en vue d’anticiper ses actions et de demeurer continuellement innovant, performant et réalisant les meilleures performances probantes et brillantes au détriment de ses concurrents.

A vrai dire, la veille stratégique demeure une manière de recherche documentaire, de traitement et d’analyse judicieuce des informations  pour  aider les dirigeants à anticiper la prise des décisions stratégiques pour leurs entreprises en vue  d’accélerer l’évolution de leurs environnements, identifier leurs  opportunités et détecter  les menaces qui pourraient surgir, et ce, [Auteur in1] dans le but   d’améliorer la prise des décisions et favoriser l’innovation allant  au diapason des croissances économiques accélérées, des transformations  rapides réalisées  et des  progrès activés dans les différents secteurs économiques.

Notre analyse va être axée sur les veilles stratégiques suivantes, à savoir :  la veille concurrentielle et commerciale, la veille technologique, la veille juridique et la veille environnementale.

La veille concurrentielle et commerciale

La veille concurrentielle est l’ensemble des moyens et des mesures mis en place par une entreprise visant à surveiller d’une manière continue les actions assurées et de près le comportement des produits de la concurrence.Véritablement, cette veille stratégique consiste à contrôler et à suivre de près toutes les nouvelles procédures afférentes aux produits et aux services tels que les prix exercés, les normes utilisées, les récentes gammes lancées et les innovations sollicitées.

Encore plus, il faut surveiller les concurrents en ce qui concerne les actions de communication en matière de marketing mix, à savoir le placement, le prix, le produit et la promotion. Ceci, outre les supports utilisés, la fréquence de publications sur les mass  média et les réseaux sociaux, les spots publicitaires et les actions de merchandising assurées dans les magasins et les grandes surfaces.

De même, il faut contrôler les pratiques commerciales telles que les méthodes de prospection utilisées, les argumentaires de vente adoptés conformément aux desseins escomptés et à la manière de gestion choisie correspondant aux clients. Également, il faut prévoir, anticiper et surveiller les marchés, améliorer davantage les offres proposées et vendre de la manière la plus efficiente.

Comment alors mieux vendre et assurer une veille commerciale ?

De prime abord, l’entreprise doit au préalable collecter toutes les informations ayant trait aux besoins et désirs des consommateurs ciblés, aux actions assurées par les concurrents et les distributeurs ainsi que l’évolution du comportement du marché.

La veille commerciale doit aussi être axée sur le contrôle tarifaire et la comparaison des prix avec ceux de la concurrence, les avantages tarifaires et non tarifaires accordés aux clients comme les remises, les rabais, les ristournes, les escomptes, le service après-vente, la garantie, les délais de livraison… ainsi que le contrôle de leurs fournisseurs actuels et potentiels, la surveillance et le suivi méticuleux des appels d’offre.

Bref, la veille stratégique commerciale doit reposer sur l’étude de marché quantitativement et qualitativement et surtout sur l’observation sans cesse des clients, des sous-traitants, des distributeurs et de toutes les parties prenantes.

La veille technologique

C’est le fait de rester vigilant en surveillant et en restant perpétuellement à l’écoute de toutes les innovations et les nouveautés de son domaine d’activité. Cela permet évidemment d’anticiper la stratégie des autres concurrents et de concevoir les opportunités de développement de ses projets.

En fait, la veille technologique est l’activité de la mise en œuvre par l’entreprise pour suivre scrupuleusement les évolutions technologiques en vue d’influer sur son essor et   son expansion. Réellement, le but de cette veille stratégique consiste en deux objectifs fondamentaux, à savoir :

-Ne pas être dépassé par les concurrents.

-Avoir une place de choix et être pionnier dans son activité technique et commerciale en innovant et à prendre a priori une avance décisive en ce qui concerne son domaine.

La veille juridique

Cette veille est spécialisée dans le domaine du droit. Elle comprend la veille législative et réglementaire. Toute entreprise doit identifier les nouvelles dispositions juridiques et tous les autres textes de droit. Les principaux aspects à surveiller demeurent les lois, les propositions de lois, les conditions de régulation du marché, les droits douaniers, la fiscalité ainsi que les processus des contentieux.

Ceci demeure très important du fait que le droit évolue d’une manière rapide et toute entreprise doit s’adapter en conséquence. De même cette veille stratégique permet à la fois d’anticiper les changements afférents à l’adoption des textes de lois et de mieux connaître les marchés étrangers soumis à des règles nationales spécifiques.

La veille environnementale

C’est une veille spécifique à l’environnement sociétal de l’entreprise. Les activités économiques peuvent avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement, comme la pollution ou la déforestation. Cette veille consiste indéniablement à :

-Anticiper les risques environnementaux de l’activité économique, surveiller l’évolution de la réglementation environnementale, suivre perpétuellement l’actualité du développement durable, les lois destinées à la protection de l’environnement, le niveau de la consommation d’énergie actuel et la manière de traitement des déchets.

En définitive, nous affirmons que toutes ces veilles stratégiques ont des enjeux négatifs à remédier et des enjeux positifs à consolider eu égard à leurs répercussions directes et indirectes notamment au niveau commercial, financier et technique.

Ces enjeux sont normalement regroupés comme suit :

La proposition de nouveaux produits ou des substituts, la diminution des coûts des produits, l’utilisation d’une meilleure qualité et le respect des normes, le suivi des évolutions techniques et l’anticipation de la concurrence. Ces impacts peuvent être aussi mesurés de différentes manières particulièrement en termes d’emploi, de revenus, de production et de valeur ajoutée tels que :

La création d’emplois, l’augmentation de la production, le développement des infrastructures (routes, transports, énergie) et les retombées fiscales. Tous ces impacts économiques peuvent être directs ou indirects, et se manifestent à court, à moyen et à long terme et ayant des conséquences positives à l’échelle microéconomique en accroissant les chiffres d’affaires des entreprises et en augmentant continuellement leurs richesses.

Et, en revanche, des impacts macroéconomique exprimés entre autres à travers l’évolution économique enregistrée, la création davantage de richesses et de  nouveaux emplois et évidemment l’augmentation du produit intérieur brut et du produit national brut.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Kairouan : Les réseaux sociaux, un danger pour les personnes vulnérables

11. August 2025 um 18:20

L’informatique joue un rôle important dans l’industrie des biens d’investissement et est déterminante pour le progrès. C’est pourquoi l’Etat s’efforce depuis longtemps de renforcer la compétitivité de cette discipline par des mesures d’aide collective.

La Presse — Par ailleurs, un grand nombre d’applications des nouvelles techniques d’information s’imposent dans beaucoup de foyers. Et la plupart des administrations publiques et privées ont informatisé leurs services et mis en place de nouvelles techniques pour le développement et l’amélioration de la qualité de leurs prestations.

En ce qui concerne les jeunes diplômés ou au chômage, issus de familles aisées ou nécessiteuses, ils ne parlent que de Tik-Tok, de Facebook et d’Instagram. Ainsi, chaque jour, des groupes se forment, de nouveaux lien se tissent, des mariages et des divorces ont lieu par l’intermédiaire des réseaux sociaux, des recrutements de personnes vulnérables pour le trafic de drogue, la pédophilie, la prostitution et l’extrémisme religieux ont lieu…

D’où l’importance de la famille pour contrôler leur progéniture afin qu’elle ne soit pas exploitée par des gens peu scrupuleux.

D’ailleurs, ce qui s’est passé pour quatre adolescentes âgées entre 13 et 16 ans, qui se sont connues par l’intermédiaire de groupes sur Facebook, prouve que les réseaux sociaux peuvent devenir très dangereux pour l’intégrité physique et morale de tout individu. En effet, ces quatre filles issues de quartiers populaires ont quitté en même temps leur domicile familial en fin d’après-midi, laissant leurs parents dans le désarroi, les pleurs et l’angoisse.

Et c’est grâce aux recherches entreprises par les unités sécuritaires qu’on a pu les localiser 3 jours plus tard à Monastir. Et une prise en charge psychologique leur a été prodiguée.

Gafsa : La piscine rouvre, mais dans quelles conditions ?

11. August 2025 um 18:10

La Presse — Après une longue attente, la piscine municipale de Sidi Ahmed Zarroug — une mémoire aquatique de la ville — a rouvert ses portes aux citoyens, alors que l’été tire déjà à sa fin et que les préparatifs de la rentrée scolaire pointent à l’horizon. Une réouverture tardive, pour ne pas dire ratée, qui suscite une vive polémique à Gafsa.

Cette piscine, véritable patrimoine local, n’est pas qu’un simple bassin d’eau fraîche. Elle fait partie intégrante de la mémoire collective des Gafsiens. Avant que les piscines privées ne se multiplient dans la région, elle était le lieu de prédilection des familles, des enfants et des jeunes en quête de fraîcheur et de loisirs accessibles.

Mais cette année encore, et pour la deuxième saison consécutive, la réouverture a été retardée de manière incompréhensible. Une décision qui laisse perplexe. Abderrahmen, qui accompagnait ses enfants, n’a pas manqué de le souligner : « Les travaux d’entretien et de préparation auraient pu être effectués bien avant, avant les pics de chaleur qui ont frappé la région durant les dernières semaines ».

L’absurdité de la situation ne s’arrête pas là : les baigneurs doivent composer avec un soleil de plomb, faute d’installations adéquates. Une mère de famille nous interpelle pour exprimer ses doléances : « Aucun parasol n’a été prévu, pas plus que des chaises ou des espaces à l’ombre pour les parents venus accompagner leurs enfants. Un inconfort manifeste, qui risque d’écourter les visites et d’entraver la fréquentation d’un lieu pourtant dont on attendait beaucoup ».

Autre particularité de cette piscine, qui la distingue des autres : elle est alimentée par une source naturelle. Autrefois, on lui prêtait même des vertus thérapeutiques, notamment dans le traitement de certaines affections cutanées. Un atout qui, à lui seul, justifierait une meilleure valorisation du site.

Face à cette réouverture jugée bâclée, les voix s’élèvent pour interpeller la municipalité. De nombreux citoyens réclament une gestion plus rigoureuse et une amélioration des conditions d’accueil. Car au-delà de la baignade, il s’agit de répondre à un besoin de loisir essentiel, dans une ville qui en manque cruellement.

La piscine municipale de Sidi Ahmed Zarroug mérite mieux qu’une simple remise en service de dernière minute. Elle doit être réhabilitée, valorisée, et surtout respectée, à la hauteur de ce qu’elle représente pour les habitants de Gafsa.

Pourquoi : Se méfier des arnaques…

11. August 2025 um 18:00

Quand on voit des tocards payés des dizaines de millions de dinars alors qu’ils ne distinguent pas la droite de la gauche et sont la plupart du temps sur le banc ou à l’infirmerie ou même dans les gradins, on se demande si on a affaire à des clubs professionnels avec des structures bien huilées ou à une association de bienfaisance. Il y a même des joueurs — payés en devises — qui n’ont jamais foulé la pelouse et qui ont été l’objet de litiges qu’ils ont gagnés, mettant leurs employeurs dans des situations catastrophiques.

C’est aux clubs de ne pas se faire avoir par des agents de joueurs peu scrupuleux qui leur sucent le sang jusqu’à la dernière goutte.

Miser sur le peuple : Le pari gagnant du Président Saïed

11. August 2025 um 17:50

La Tunisie nouvelle dispose de nombreuses potentialités matérielles associées à des ressources humaines extraordinaires lui permettant de vivre une situation meilleure que celle existant aujourd’hui en vue de confirmer le statut convoité de troisième république grâce à un potentiel prometteur.

La Presse — En effet, dans le cadre du projet du Président de la République, annoncé avant la présidentielle remportée triomphalement en 2019 et confirmé après  sa réélection assimilée à un plébiscite en octobre 2024, le Chef de l’Etat a toujours parié sur le capital humain avec une insistance sur la nécessité de répondre aux aspirations et aux attentes du peuple, détenteur réel du pouvoir.

Il ne faut pas oublier que ce qui compte le plus pour les gouvernants, c’est la confiance des citoyens et non des partis politiques dont l’influence est révolue, puisque les jeunes sont actifs tout en étant organisés, loin des structures traditionnelles, désormais archaïques.

En optant pour cette approche, le Président Kaïs Saïed a été clair, dès le départ, en se prononçant pour une inversion de la tendance en matière de réorganisation politico-administrative de la pyramide du pouvoir, et ce, en allant du local vers le régional afin de tenir compte des volontés des différentes couches sociales et dans toutes les régions.

Cela a abouti à l’émergence d’une deuxième Chambre comprenant les conseils locaux dont les membres, parrainés par des électeurs et des électrices, sont élus au suffrage universel après un scrutin uninominal à deux tours, ce qui a fini par donner un conseil dans chaque délégation chargé d’identifier les programmes de développement et dont le mandat, fondé sur la représentativité, sera révocable.

Autrement dit, chaque conseil régional aura son représentant à l’Assemblée alors que ladite alternance des membres dans les conseils régionaux permettra un autocontrôle salutaire devant limiter, voire carrément empêcher toute forme de corruption et autres dérives.

Ainsi, un des axes majeurs des options prônées par le Président de la République n’est autre que rendre des comptes directement au peuple, plus particulièrement aux jeunes qui lui ont accordé, dans une majorité écrasante, leur confiance pour assurer la bonne gestion de la chose publique en cette étape fort délicate.

D’ailleurs, conscient du champ d’action très limité du Chef de l’Etat à l’époque, par le fait des textes de l’ancienne Constitution, le Président Kaïs Saïed a été honnête jusqu’au bout en déclarant lors d’une interview avant l’élection de 2019, qu’une fois « à la tête de l’État, il s’adressera au peuple tunisien pour demander une révision de la Constitution de 2014, qui devrait répondre aux attentes et revendications des Tunisiens, et non légitimer un pouvoir». 

D’ailleurs, chose promise, chose due, prouvant, si besoin est, qu’il est un homme de parole et digne de la confiance placée en lui par le peuple tunisien,  il a lancé, illico presto, une lutte au quotidien contre la corruption et les corrompus dont la plupart faisaient partie de l’ancienne garde et des vieux lobbies rêvant d’un retour à des temps révolus.

Pour tout dire, le Président Kaïs Saïed a prouvé la justesse de sa vision en se faisant accompagner par le peuple, dont notamment la jeunesse, qui prouve qu’il faut compter avec son enthousiasme, son dévouement et son patriotisme pour conduire le projet présidentiel à bon port.

Vote sur le retrait de confiance a un membre du conseil local de chorbane : L’Isie organise une journée d’information

11. August 2025 um 17:40

La journée, qui a porté sur les aspects juridiques du scrutin prévu le 28 septembre, a connu la participation de la société civile locale et des médias.

La Presse —L’administration régionale de l’Isie à Mahdia a organisé avant-hier, samedi, une une journée d’information au collège de Nafatya, dans la délégation de Chorbane, et ce, en application de la décision de l’Instance supérieure indépendante des élections, Isie, n° 9 de 2025 datée du 29 juillet 2025 relative au calendrier de vote sur le retrait de confiance visant un membre du conseil local à Chorbane, du gouvernorat de Mahdia.

La journée, d’après un communiqué de l’Isie, a été dirigée par les membres du conseil de l’instance Aymen Boughattas et Mahmoud Elouaer, et ce, en présence du directeur régional de l’administration régionale à Mahdia, Naeem Hadj Massoud.

Ont pris part à cette journée des composantes de la société civile relevant de la circonscription électorale locale mentionnée. Plusieurs médias ont également été invités à y assister pour être au courant des travaux de cette journée d’information, qui était dédiée à l’exposition des différents aspects juridiques et organisationnels du scrutin de vote sur le retrait de confiance.

Elle a, de même, abordé le calendrier de ce droit électoral, qui a été établi suite à la publication de l’arrêté présidentiel n° 363 de l’année 2025 daté du 24 juillet 2025, et qui est relatif à l’invitation des électeurs inscrits de la circonscription électorale locale au vote de retrait de confiance, prévu le 28 septembre prochain. 

Les deux membres du conseil d’administration de l’autorité ont, d’après le communiqué de l’Isie, répondu à diverses questions qui ont été posées lors de cette réunion par les parties invitées par l’administration régionale de l’instance électorale à Mahdia.

L’ASD dans des sables mouvants : Au pied du mur

11. August 2025 um 17:40

Les Insulaires de Djerba sont un exemple frappant de ces clubs qui, après avoir connu des années de gloire en football professionnel, paient cher leur descente aux enfers du football amateur.  

La Presse — La saison 2022-2023 restera comme un événement triste dans l’histoire d’un club phare de l’île de Djerba.  L’ASD avait renoué en juin 2014 avec la Ligue 1. Mais l’espoir de s’ancrer durablement dans le football d’élite s’était évaporé rapidement avec un retour express en Ligue 2 en juin 2015, après une année de bonheur qui avait fédéré des milliers de supporters autour des Vert et Blanc et suscité un engouement sans précédent.

Cette rétrogradation était de très mauvais augure pour l’avenir du club et les sept ans d’enlisement à l’étage inférieur ont confirmé ses craintes. Non seulement les Insulaires n’avaient pas pu remonter la dure pente et réussir de nouveau l’accession, mais ils s’étaient résignés à leur propre sort, dormant sur leurs lauriers en se contentant de jouer pour le maintien, à moindre coût, avant la saison 2023 avec la dégringolade en Ligue 3 via un football amateur qui est un véritable sable mouvant pour les clubs qui y sont relégués après tant d’années dans un football professionnel plus coûteux, plus exigeant mais où il est plus facile d’évoluer avec des rentrées d’argent (contrats de sponsoring, droits TV, recettes des matches, financement public plus important) qui permettent une bonne gestion sportive et financière et attirent la grande foule dans les stades.

Un large public qui déchante

Par cette relégation, l’ASD a perdu son atout numéro un : son public. Désenchantés, les fans des « Vert et Blanc » de Djerba ont abandonné les gradins du stade de Djerba Houmet-Essouk. A la place des cinq mille habituels qui faisaient la queue devant les guichets à chaque rencontre, ils ne sont plus maintenant que des centaines, sans que le cœur y soit vraiment, à acheter leurs tickets pour venir pousser l’équipe dans l’espoir d’une nouvelle saison de joie avec le retour en Ligue 2.

Deux saisons (2023-2024 et 2024-2025) ont montré que cet objectif était un vœu pieux. Le comité directeur, présidé par Takieddine Anane, qui avait lui-même succédé à Ilyès Gritli, figure emblématique des années bonheur de l’ASD en Ligue 1 et 2, n’a pas réussi en deux saisons à redorer le blason.

Avec un classement au milieu du tableau, l’objectif pour lequel il était venu plein d’ambition n’a pas été atteint. Découragé,  incapable de redresser la situation, Takieddine Anane a fini par jeter l’éponge en septembre 2024, faisant plonger le club dans le flou et ouvrant la voie à la direction provisoire, sans projet ni vision stratégique pour l’avenir.

Après 6 mois de gestion instable de l’équipe de Walid Errayes qui a pris les rênes, suivi de résultats très en deca des attentes d’un public djerbien nostalgique des moments fabuleux de l’histoire du club, un nouveau comité de direction provisoire a pris les manettes sous la présidence de Mohamed Nabil Jemayel.

Sa mission était très courte, avec un objectif limité qui consiste à mener la barque à bon port jusqu’à la tenue d’une assemblée générale élective pour passer le relais à un nouveau comité élu. Le 18 juillet, aucune candidature ne s’est présentée pour prendre en charge le lourd fardeau. Une deuxième convocation pour une assemblée extraordinaire est prévue avant fin août pour une ultime tentative d’émergence d’un nouveau bureau directeur élu qui rompt avec le provisoire.

Sans aucun indice pour le moment pour que l’ASD trouve preneur. Les années vaches maigres pourront continuer pour une génération de fans «Vert et Blanc» de plus en plus désenchantée.

Ministère de l’Agriculture, des ressources hydriques et de la pêche : Suivi de la situation des ressources hydriques et des défis actuels

11. August 2025 um 17:30

Le secrétaire d’État chargé des Ressources hydriques a recommandé de canaliser tous les efforts des différentes structures concernées afin de surmonter les difficultés et répondre aux besoins des citoyens en approvisionnement en eau potable, ainsi que des agriculteurs en eau d’irrigation.

La Presse — Dans le cadre du suivi périodique de la situation des ressources en eau, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche en charge des Ressources hydrauliques, Hamadi Habaïeb, a récemment présidé une séance de travail consacrée au suivi de la situation générale des réserves des barrages, à l’eau potable et aux eaux d’irrigation.

D’après un communiqué du département, étaient présents à cette réunion, les P.-d.g. de la Sonede et de la Société d’exploitation du canal et des adductions des eaux du nord, ainsi qu’un certain nombre de hauts responsables des différents départements concernés, dont les directions générales des barrages et des grands travaux hydrauliques, des ressources hydriques, de l’ingénieurie rurale  et de la production agricole.

Au cours de la réunion, il a été procédé à la présentation du processus d’approvisionnement en eau potable des divers gouvernorats. L’accent a été mis sur les perturbations observées dans certaines régions et la forte consommation due, entre autres, aux températures élevées. Les interventions de la Sonede ont été détaillées notamment celles relatives à la réparation des pannes et aux efforts déployés pour assurer un bon approvisionnement en eau. 

Un autre point soulevé lors de cette réunion de travail a porté sur le pourcentage d’utilisation de l’eau d’irrigation afin de maintenir la pérennité des arbres fruitiers et fournir l’alimentation estivale des animaux dans les diverses régions, et ce, à partir des quotas alloués des grands systèmes hydrauliques.

L’ordre du jour de la réunion comprenait également les procédures suivies pour mettre en œuvre les résultats de la réunion tenue vendredi 1er août au ministère de l’Industrie, et qui avait réuni un certain nombre de cadres des ministères de l’Agriculture et de l’Industrie, en présence des secrétaires d’État aux Ressources hydriques et à la Transition énergétique.

Cette dernière réunion de travail avait porté sur l’examen de certains points liés aux coupures d’électricité et à l’adaptation des dispositifs de protection des impacts de ces coupures, ainsi que la signature d’une convention entre les services de la Steg et la Sonede, à travers laquelle la première société nationale effectuera une maintenance préventive afin de protéger les équipements de toute panne technique.

Le secrétaire d’État chargé des Ressources hydriques a, pour conclure, recommandé de canaliser tous les efforts des différentes structures concernées afin de surmonter les difficultés et répondre aux besoins des citoyens en approvisionnement en eau potable, ainsi que des agriculteurs en eau d’irrigation.

Service militaire en Tunisie : report, exemption ou enrôlement, comment régulariser sa situation ?

Von: La Presse
11. August 2025 um 17:24

Le ministère de la Défense nationale tunisien rappelle aux jeunes hommes concernés par le service militaire leurs obligations et modalités de régularisation, offrant plusieurs solutions : enrôlement effectif, report ou exemption. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la loi n°1 de 2004 relative au service national, qui concerne tous les citoyens tunisiens âgés de 20 à 35 ans. La prochaine session de recrutement, la troisième de l’année 2025, s’étendra du 1er septembre au 3 octobre.

Lors de son passage ce lundi sur les ondes de Mosaïque Fm, le colonel de marine Hatem Soussi, directeur général du recrutement et de la mobilisation au ministère de la Défense nationale, a précisé que tout jeune Tunisien ayant atteint 20 ans doit se présenter dans l’un des cinq centres de recrutement du pays (Bouchoucha, Béjà, Kasserine, Sousse, Gabès). Là, il devra soit commencer son service militaire, soit déposer une demande officielle de report ou d’exemption, en fonction de sa situation personnelle.

La loi vise directement les jeunes nés entre 1990 et 2005, qui doivent impérativement régulariser leur situation dans les délais légaux.

Le report, une solution rapide et accessible

Les jeunes empêchés de rejoindre le service pour raisons de santé, d’études ou sociales peuvent déposer un dossier auprès de la direction générale du recrutement et de la mobilisation à Tunis, ou dans l’un des bureaux régionaux répartis sur tout le territoire. Le dossier doit comporter les justificatifs nécessaires. Une fois accepté, le report est accordé immédiatement pour une durée d’un an, renouvelable selon les circonstances.

Quant à l’exemption, elle est réservée aux jeunes souffrant de problèmes de santé sérieux ou en situation de handicap. Les dossiers sont examinés par des commissions spécialisées qui peuvent accorder l’exemption, prolonger un report, ou refuser la demande et inviter le jeune à accomplir son service militaire.

 

Une mesure exceptionnelle pour les jeunes nés avant 2000

 

Face à l’accumulation de dossiers non régularisés, la loi n°15 de 2024 prévoit une exemption spéciale pour les jeunes nés avant le 1er janvier 2000 n’ayant pas encore réglé leur situation. Près de 400 000 dossiers avaient été transmis à la justice militaire, risquant de déboucher sur des condamnations à la prison.

Cette exemption n’est toutefois pas automatique : les concernés doivent obtenir un certificat d’exemption et le déposer auprès d’un tribunal militaire (Tunis, Sfax ou Le Kef) pour contester officiellement les jugements par défaut. La présence personnelle lors de l’audience est obligatoire, mais un avocat peut représenter la personne au moment de la demande.

Après validation, un certificat de « cessation de recherche » est délivré, permettant de lever les restrictions judiciaires. Certaines arrestations dans les aéroports liées à ces mandats concernent uniquement la notification des jugements, et les jeunes sont relâchés dès qu’ils entament les procédures de recours.

 

Procédures simplifiées pour les Tunisiens résidant à l’étranger

 

Les jeunes Tunisiens vivant à l’étranger peuvent également régulariser leur situation en s’adressant au bureau militaire rattaché à l’ambassade de Tunisie locale. Le report est accordé immédiatement aux étudiants et travailleurs de moins de 28 ans. Les demandes d’exemption sont étudiées centralement en Tunisie et sont accordées sous condition de résidence légale et de contrat de travail à l’étranger.

Le ministère de la Défense invite ainsi tous les jeunes concernés à régulariser leur situation dans les délais impartis afin d’éviter tout litige judiciaire.

Cesao-Cnuced : Nouvelle collaboration en matière de gestion de la dette

11. August 2025 um 17:20

Il s’agit d’une initiative financière alignée sur la vision sociale du Président de la République 

La Presse — En convertissant une partie de la dette en investissements productifs, cette initiative pourrait devenir le moteur d’un nouveau cycle de croissance. Mais son impact dépendra d’une application rigoureuse et d’un engagement politique à la hauteur des attentes.

Face à une dette publique qui a franchi les 1 400 milliards de dollars en 2020 dans le monde arabe, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) et la commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (Cesao) viennent de lancer une initiative en vue d’en améliorer la gestion. Le projet veut transformer ce fardeau en levier de développement.

Le projet a été officiellement lancé à Beyrouth lors d’un atelier régional organisé en juillet 2022, consacré à la formulation de stratégies de gestion de la dette et à l’élargissement de la marge de manœuvre budgétaire des États arabes. Il intervient dans un contexte marqué par une augmentation sans précédent des niveaux d’endettement public dans la région, aggravée par des chocs mondiaux simultanés, à savoir la pandémie de Covid-19, le changement climatique, la guerre en Ukraine, ainsi que le resserrement des politiques monétaires dans les économies développées.

Un CMR se penche sur une première liste de projets en Tunisie

C’est dans ce contexte qu’un Conseil ministériel restreint (CMR), présidé par la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, s’est tenu ce mardi 5 août 2025. Il a été consacré à l’initiative de la Cesao relative à l’échange de dettes extérieures contre des investissements destinés à la mise en œuvre de projets répondant aux défis climatiques et visant à améliorer les indicateurs économiques, sociaux et environnementaux.

À cet effet, le CMR a examiné une première liste de projets qui seront proposés dans le cadre de cet échange de dettes. Cette liste sera enrichie par d’autres projets, dans le cadre de consultations bilatérales avec les partenaires internationaux, pour concrétiser ladite initiative. Les projets sont issus des propositions émanant des conseils locaux, régionaux et des conseils des districts, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement pour la période 2026-2030.

Les projets concernent principalement les domaines suivants : gestion des ressources hydriques, énergies alternatives et renouvelables, traitement des eaux usées, réhabilitation du système forestier et protection du littoral.

Ces projets visent à atteindre plusieurs indicateurs clés de performance : amélioration de l’accès à l’eau potable, traitement renforcé des eaux usées grâce aux nouvelles technologies, augmentation à 35 % de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2030, restauration de l’écosystème forestier, renforcement de la résilience des zones côtières face aux changements climatiques, amélioration du bien-être des populations défavorisées, création d’emplois et investissement dans les Objectifs de développement durable (ODD).

Traduire cette initiative en actions réelles

La Cheffe du gouvernement a affirmé à cette occasion que l’initiative de la Cesao  constitue une opportunité stratégique pour renforcer la viabilité financière de la Tunisie et promouvoir un investissement durable. Elle a souligné son potentiel à concrétiser des projets dans les domaines de la gestion de l’eau, des énergies renouvelables, de la transition écologique et du développement régional, tout en renforçant la résilience du pays face aux défis climatiques.

Elle a précisé que cette démarche, reposant sur des accords intégrés entre pays débiteurs, créanciers et bailleurs de fonds s’inscrit pleinement dans la vision tunisienne d’un modèle économique équitable et indépendant, en rupture avec les logiques traditionnelles de dépendance, et en cohérence avec les orientations présentées par la Tunisie lors de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne, en juillet 2025.

À l’issue de ses travaux, le Conseil a recommandé d’avancer concrètement dans la mise en œuvre de cette initiative, et de mener à bien les négociations avec les partenaires internationaux concernant le programme type des projets, afin de conclure des accords d’échange de dettes avant la fin de l’année 2025.

L’objectif est de mobiliser des investissements pour des projets de développement destinés à améliorer les conditions de vie dans les régions les plus pauvres et vulnérables, favoriser l’inclusion économique des catégories fragiles, réduire la pauvreté et atténuer les inégalités régionales. Cette orientation s’inscrit dans la continuité de la vision sociale portée par le chef de l’État.

Transformer la contrainte de la dette en levier de développement durable

Dans un contexte mondial marqué par une instabilité croissante et un endettement préoccupant, cette approche innovante qui s’inscrit dans la continuité de la vision sociale portée par le Chef de l’État, permet non seulement de soulager la pression sur les finances publiques, mais aussi de réorienter les ressources vers des secteurs prioritaires, tels que la gestion de l’eau, la transition énergétique, l’adaptation climatique et le développement régional.

Concrètement, cette initiative offre à notre pays plusieurs avantages clés : elle contribue à renforcer la stabilité économique en élargissant l’espace budgétaire, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des mécanismes d’endettement traditionnels. Elle permet également de cibler les investissements vers les régions les plus défavorisées, favorisant ainsi la cohésion sociale et territoriale. L’intégration d’indicateurs de performance mesurables dans la mise en œuvre des projets constitue en outre un gage de transparence et de crédibilité à l’échelle internationale.

Loin d’être une simple réponse conjoncturelle, cette initiative pourrait devenir un catalyseur de transformation économique. Sa réussite dépendra toutefois d’une mise en œuvre rigoureuse, d’un pilotage efficace et d’une volonté politique constante, afin de répondre aux attentes des populations et de garantir un impact réel sur le terrain.

Tunisie : un million de citoyens vivent dans 1 400 quartiers informels, selon le député Sabeur Jelassi

Von: La Presse
11. August 2025 um 17:12

Près de 1 400 quartiers informels construits sans autorisation abritent environ un million de Tunisiens, a déclaré lundi 11 août le député Sabeur Jelassi lors de son intervention sur les ondes de la radio Diwan. Fm.

Selon lui, les habitants de ces zones populaires ne disposent pas des services de base tels que l’électricité, l’eau, l’assainissement et le revêtement des routes. Il a précisé que leur nombre a augmenté depuis la dissolution des conseils municipaux.

Le parlementaire a indiqué que quatre initiatives législatives sont actuellement examinées par la Commission de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire, toutes liées au logement. Deux d’entre elles, proposées par des députés, visent à régulariser la situation des constructions en infraction aux permis de bâtir et à régler la situation foncière des quartiers informels.

Jelassi a estimé que ces textes, qui seront étudiés dès la reprise parlementaire, pourraient représenter une avancée sociale majeure et générer des ressources pour l’État. Les deux autres projets de loi, d’initiative présidentielle, concernent la vente des logements sociaux financés par le Fonds de promotion sociale dans le cadre du système de « location-vente ».

Le député a affirmé que l’ensemble de ces initiatives législatives constitue une solution durable aux problèmes de logement et de précarité sociale en Tunisie.

Évaluation du programme tunisien de nettoyage des plages 2025 : Un taux d’avancement de 80% des opérations

11. August 2025 um 17:10

Environ 8.000 m3 de déchets ont été collectés, à raison de 6 m3 par jour sur chaque plage. Les plus grandes quantités de déchets ont été collectées à la plage de Rafraf, avec une moyenne  de 12 m3 par jour. 

La Presse — Dans le cadre de l’évaluation du programme de nettoyage des plages tunisiennes jusqu’à la première semaine d’août 2025, le ministère de l’Environnement a annoncé, dans un communiqué, que pour toutes les plages concernées par le programme de nettoyage, la réalisation des opérations est estimée à 80%.

C’est qu’à mi-chemin du programme, environ 8.000 m3 de déchets ont été collectés, à raison de 6 m3 par jour sur chaque plage. Ces quantités varient d’une plage à l’autre, souligne le département, qui précise que les plus grandes quantités de déchets collectées l’ont été à la plage de Rafraf, avec une moyenne  de 12 m3 par jour. 

Le programme des opérations de nettoyage pour l’année 2025 comprend des interventions sur 133 plages de 192 km de longueur et sur une superficie totale d’environ 5.739 hectares. Les interventions concernent des plages appartenant à des communes touristiques, au nombre de 51, et des plages publiques, au nombre de 82.

Au total, entre 9 et 23 interventions ont été  dénombrées pendant toute la période estivale sur chaque plage. Le programme de nettoyage des plages tunisiennes comprend un peignage et un tamisage automatiques périodiques du sable, ainsi qu’un nettoyage manuel des dunes de sable et des entrées des plages. 

L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) sous la supervision du ministère de l’Environnement, continue de mettre en œuvre le programme de nettoyage des plages avec un financement conjoint avec le Fonds de protection des zones touristiques et en coordination avec les diverses municipalités côtières. A noter que les travaux de nettoyage ont démarré en mai 2025 pour se poursuivre jusqu’en septembre prochain.

Espagne : des centaines d’habitants évacués face à des incendies hors de contrôle

Von: La Presse
11. August 2025 um 17:01

Des centaines d’habitants ont été évacués alors que plusieurs incendies continuent de ravager la région de Castille-et-León, dans le nord-ouest de l’Espagne, attisés par une chaleur extrême et des conditions de sécheresse.

L’un des foyers les plus préoccupants, déclenché samedi après-midi, a atteint le site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO de Las Médulas, célèbre pour ses anciennes mines d’or romaines et ses forêts naturelles. Les habitants de Las Médulas ainsi que ceux des localités voisines de Carucedo et d’Orellán ont été évacués au cours du week-end.

« Nous sommes encerclés ; la ville est entourée par les flammes », a déclaré le maire de Carucedo, Alfonso Fernández, au média régional León Noticias, qualifiant la situation de « dévastatrice » pour la communauté.

Un autre incendie a contraint environ 850 personnes à quitter la province de Zamora. Les autorités locales ont indiqué avoir réalisé des progrès dans la maîtrise du sinistre grâce à l’intervention de machines lourdes et aux opérations menées toute la nuit.

La Castille-et-León a enregistré plus de 30 feux de forêt de tailles diverses au cours du week-end, alors que l’Espagne traverse l’une des vagues de chaleur les plus longues et les plus intenses depuis le début des relevés en 1975, avec des températures dépassant 35°C dans la région.

Des incendies ont également été signalés dans le nord de la Navarre et dans la province andalouse de Huelva, au sud-ouest du pays.

Selon le Système européen d’information sur les incendies de forêt, plus de 46 000 hectares ont déjà brûlé en Espagne depuis le début de l’année 2025, un chiffre qui pourrait encore augmenter avec la vague de chaleur attendue jusqu’au week-end prochain.

Quand la jeunesse s’illustre

11. August 2025 um 17:00

LORSQUE le Chef de l’Etat a honoré le double champion du monde en natation, le jeune nageur Ahmed Jaouadi, et lui a assuré que la Tunisie était fière de sa jeunesse et des exploits qu’elle est en train de réaliser, sur le plan international en hissant haut les couleurs nationales, les Tunisiens ont senti du baume au cœur pour l’acte de reconnaissance que le pays exprime à l’adresse de son champion.

Et aussi pour le geste de reconnaissance témoigné par l’athlète à l’égard de son pays qui ne l’a pas lâché au moment de sa grande bataille pour s’imposer comme le nageur n°1 du monde. Même si certains administrateurs n’ont pas été à la hauteur de leur mission consistant à réunir les meilleures conditions possibles pour que le jeune prodige réussisse son exploit.

Et ce n’était pas une faveur qu’il quémandait auprès d’une horde de cols blancs rivés à leurs fauteuils et s’ingéniant à user de tous les stratagèmes possibles pour empêcher un talent prometteur de s’illustrer et de lever haut le drapeau national. Sous le prétexte fallacieux d’avoir agi en retard d’un ou deux jours pour soumettre son dossier au ministère des Sports.

Aujourd’hui qu’Ahmed Jaouadi a honoré la Tunisie en remportant deux médailles d’or à Singapour en surclassant largement des nageurs allemands, américains et japonais, on voit les professionnels de l’exploitation du temps perdu accourir pour instrumentaliser l’exploit à leur profit et montrer qu’ils sont à l’origine de la réussite du jeune Tunisien qui s’est senti, à quelques jours du démarrage de la compétition, livré à lui-même et a failli rater son rendez-vous avec l’Histoire.

Sauf qu’il a compris que son pays attend de lui un exploit historique, qu’il n’a pas le droit de décevoir les attentes d’un peuple qui croit en la capacité de sa jeunesse à titiller les sommets et qu’il peut rendre ses concitoyens fiers de leur appartenance à un pays qui s’impose sur la scène internationale comme un partenaire à la voix écoutée et aux approches hautement appréciées pour leur clairvoyance et leur caractère réaliste et réalisable.

A condition que la communauté internationale se libère de ses préjugés et décide de prendre ses responsabilité loin des agendas, des calculs étriqués et des intérêts sordides.

Hommage posthume à l’artiste Yasser JradI à Gabès et à Tunis

Von: La Presse
11. August 2025 um 16:57

 

La famille, les amis et les fans du chanteur de l’amour et de la révolution, calligraphe et artiste aux multiples talents, Yassir Jradi, qui avait fait de la musique un miroir de rêves et de liberté, annoncent l’organisation du deux rencontres pour commémorer le premier anniversaire de sa disparition (12 aout 2024) à Gabès et à Tunis.

La maison de la Culture Mahmoud El Bardi à Gabès abritera le 13 aout à 17h30 la commémoration du 1er anniversaire de décès de Yassir Jradi et  la commémoration du 1er anniversaire de décès de l’artiste sera ensuite organisée le 16 aout à 19h à la Salle du 4ème Art à Tunis.

Les organisateurs expliquent la tenue de ces deux rencontres autour de l’artiste défunt dans ces deux villes « parce qu’il a vécu entre Tunis et Gabès, parce que son cœur s’est arrêté à Tunis et qu’il a été enterré à Gabès ».

Un mort et un blessé suite au renversement d’un engin de chantier à Bizerte 

Von: La Presse
11. August 2025 um 16:50

Un grave accident de la route s’est produit, lundi, dans la région Al Buhaira à Bizerte-nord faisant un mort et un blessé.

Une source de la protection civile a précise à l’Agence TAP que les premiers éléments d’enquête indiquent qu’un engin de chantier (trax) s’est renversé avant de percuter un véhicule et un camion chargé de marchandises en stationnement.

Le conducteur de l’engin du chantier est mort et une autre personne a été blessée à divers degrés, a-t-elle ajouté.

La victime reçue à l’hôpital universitaire Habib Bougatfa est dans un état stable, a souligné la même source.

 

La BNA aux côtés de la diaspora pour faire du Sud un moteur de développement

Von: La Presse
11. August 2025 um 14:55

Engagée aux côtés de la communauté tunisienne à l’étranger, la Banque Nationale Agricole (BNA) a participé à la deuxième étape des Rencontres Régionales des Tunisiens à l’Étranger dans la région Sud, organisée à Djerba sous le slogan : «Valorisez votre expertise… contribuez au développement de votre région».
Rassemblant les gouvernorats de Médenine, Kébili, Gabès et Tataouine, cette rencontre a mis en avant la volonté commune d’intégrer pleinement les compétences et expériences des Tunisiens de l’étranger dans la dynamique économique nationale – non plus seulement comme source de transferts financiers, mais comme acteurs majeurs de la croissance et de l’innovation, en particulier dans le Sud du pays.
La BNA fonde son action envers la diaspora sur une approche globale : proximité, écoute active et accompagnement concret. Cela se traduit par la création de produits et services sur mesure, l’instauration de canaux de communication efficaces, ainsi que par la mise en place de solutions de financement innovantes pour soutenir l’investissement dans une diversité de secteurs.
Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de l’accord stratégique signé le 16 juillet 2025 avec l’Office des Tunisiens à l’Étranger, prévoyant :
* Des offres bancaires attractives et adaptées aux besoins spécifiques de la diaspora
* La digitalisation des services pour un accès simplifié et une gestion instantanée
* L’accompagnement des projets dans l’immobilier, l’agriculture et l’entrepreneuriat
* Le développement d’une relation de confiance durable et partenariale

Par sa présence active à Djerba, la BNA réaffirme son engagement à œuvrer main dans la main avec les Tunisiens de l’étranger pour faire du Sud tunisien une véritable locomotive de développement, convaincue que « *Ensemble, nous faisons du Sud un moteur de croissance… et rendons la Tunisie plus forte* ».
D’après Communiqué

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