Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 23. Mai 2025La Presse de Tunisie

Tozeur : Un soutien psychologique novateur pour les candidats au baccalauréat

23. Mai 2025 um 17:50

La Presse—Dans une démarche aussi louable qu’avant-gardiste, la Direction régionale de la santé de Tozeur se distingue par une initiative d’une importance capitale : la mise en place d’un programme d’accompagnement psychologique spécifiquement conçu pour les élèves des classes terminales, à l’aube de l’examen national du baccalauréat 2025. Cette action, loin d’être un simple ajout, représente une véritable reconnaissance de l’impact du bien-être mental sur la performance académique et la réussite des jeunes.

L’Intelligence émotionnelle au cœur de la réussite

Le coup d’envoi de ce programme sera donné aujourd’hui vendredi 23 mai, au cœur du complexe de la Jeunesse et de l’Enfance de Tozeur. La première session, prévue pour la matinée, sera animée par le Dr Nessim Chakmani, un expert reconnu, et portera sur un thème d’une pertinence cruciale : «Intelligence émotionnelle et gestion du stress.»

Ce choix thématique n’est pas anodin. À l’approche du baccalauréat, de nombreux élèves sont confrontés à des niveaux de stress et d’anxiété qui peuvent sérieusement entraver leur capacité à apprendre, à mémoriser et à performer le jour de l’examen. Le Dr Chakmani fournira des outils concrets et des stratégies éprouvées pour aider les élèves à identifier et à gérer leurs émotions, à transformer le stress en moteur plutôt qu’en frein, et à développer une résilience psychologique indispensable pour traverser cette période intense. L’intelligence émotionnelle, souvent sous-estimée, est pourtant une compétence clé qui permet non seulement de mieux se préparer aux examens, mais aussi de surmonter avec succès les défis de la vie.

Une démarche inclusive et un engagement communautaire fort

Cette initiative dépasse le cadre purement académique pour s’inscrire dans une vision plus large du soutien à la jeunesse. L’objectif est clair : vulgariser la santé mentale, la rendre accessible et montrer aux élèves qu’ils ne sont pas seuls face à leurs appréhensions. En leur offrant des techniques pratiques pour gérer le stress et l’anxiété, la Direction régionale de la santé de Tozeur leur donne les moyens de libérer leur plein potentiel et de maximiser leurs chances de réussite à cette étape déterminante de leur parcours.

L’invitation à cette séance est chaleureusement étendue à tous les candidats au baccalauréat, sans distinction. Pour s’assurer que l’éloignement géographique ne soit pas un obstacle, le Conseil local de développement s’est engagé à un effort logistique remarquable : la mise en place de transports collectifs au départ des lycées de la délégation. Cette solidarité communautaire souligne l’importance accordée à cette initiative par l’ensemble des acteurs locaux, désireux d’offrir les meilleures conditions de réussite à leurs jeunes concitoyens.

Un partenariat exemplaire pour l’avenir de nos jeunes

Cette initiative témoigne d’une vision proactive et d’une volonté réelle d’investir dans le capital humain de la région de Tozeur. Elle marque un tournant prometteur dans l’approche de la préparation aux examens, plaçant le bien-être psychologique au cœur de la stratégie éducative.

Pourquoi : Où est le savoir-vivre !

23. Mai 2025 um 17:40

A l’arrivée du métro, du train, du bus…, les voyageurs, qui attendent à l’arrêt, se ruent sur les portières dans l’espoir de dénicher un siège inoccupé, causant ainsi un tohu-bohu indescriptible menant à des échauffourées avec les usagers qui doivent descendre et qui ne le peuvent pas. Ce qui dénote un manque de savoir-vivre des uns et des autres, d’ailleurs !

Un peu de patience et de bon sens ne serait pas de trop.

Municipalités tunisiennes : pourquoi la loi sur les PPP peine à s’appliquer ?

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 17:38

Le ministère de l’Intérieur a révélé, dans une réponse écrite adressée à trois députées de l’Assemblée des représentants du peuple, que la non-application effective du partenariat public-privé (PPP) au niveau des municipalités tunisiennes résulte de plusieurs obstacles structurels, dont le manque de ressources humaines et financières, l’absence de planification stratégique, des lacunes juridiques, ainsi qu’une crise de confiance entre les secteurs public et privé.

Cette clarification fait suite à une question parlementaire posée le 7 mars dernier par les députées Asma Derouish, Rim Sghir et Maha Amer, au sujet de l’inapplication de la loi n°49 du 27 novembre 2015 relative aux contrats de partenariat public-privé dans les projets municipaux.

Le ministère a souligné que, malgré l’adoption du cadre légal, sa mise en œuvre demeure limitée. Pour y remédier, plusieurs axes stratégiques sont en cours de développement, notamment : la simplification des procédures administratives pour l’obtention de licences, le renforcement des financements, en particulier dans les domaines de la propreté et de l’environnement, la révision du cadre réglementaire, incluant l’introduction de la négociation directe dans les PPP et l’accompagnement technique des collectivités locales, à travers des programmes de formation des cadres municipaux.

Le ministère appelle également à stimuler le secteur privé par des incitations fiscales et procédurales afin de restaurer la confiance et encourager son implication dans la gestion locale.

Il a par ailleurs souligné que la loi confie la responsabilité de conception, suivi et évaluation des projets PPP au Conseil stratégique et à l’Instance générale du PPP relevant de la présidence du gouvernement, avec l’appui d’experts.

Parmi les freins identifiés figurent : le déficit en personnel qualifié, entravant l’élaboration de contrats conformes aux principes de transparence et d’équité, la faiblesse des ressources propres des municipalités et l’absence d’une planification à long terme, conduisant à des projets ponctuels, dépendants de financements extérieurs.
Le ministère déplore en outre un vide juridique autour des textes d’application et des incohérences légales, notamment entre la loi sur les PPP et les textes régissant la commande publique (décret n°1039 de 2014).

Enfin, il reconnaît que la méfiance du secteur privé – nourrie par la bureaucratie, la multiplicité des autorisations, et les différences d’objectifs entre acteurs publics et privés – freine les initiatives.

Malgré cela, plusieurs municipalités ont expérimenté avec succès le modèle PPP, à l’instar de la municipalité du Kram, ayant conclu un partenariat avec une start-up pour la gestion des parkings, ou encore la municipalité de Sousse, qui a collaboré avec le secteur privé pour la gestion de syndicats de copropriété.
Le ministère a affirmé sa volonté de poursuivre les efforts de réforme, afin de faire du PPP un levier de développement local durable.

Transition numérique : vers un registre foncier 100 % digital en Tunisie

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 17:30

Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a annoncé vendredi à Tunis que son département entamera, dans la prochaine phase, la transition vers l’enregistrement électronique et les signatures électroniques dans tous les domaines liés au registre foncier.
Intervenant lors de la journée d’information intitulée « La transition numérique du registre foncier : moteur du développement économique et social », le ministre a souligné que cette avancée s’inscrit dans la continuité du succès de l’Office national de la propriété foncière (ONPF) dans la mise en place de services publicitaires électroniques, désormais dissociés du principe de référence territoriale.
Ces nouveaux services concernent plusieurs types de documents tels que les certificats de propriété, de copropriété, de non-propriété, ainsi que les données cadastrales. Cette évolution a été rendue possible grâce à la mise en place d’un système informatique intégré couvrant l’ensemble des services de l’ONPF.
Wajdi Hedhili a précisé que la numérisation du registre foncier constitue un pilier de la transition numérique dans le secteur économique. Elle représente une opportunité majeure pour stimuler l’investissement, améliorer la transparence des transactions foncières, simplifier les procédures, réduire les délais de traitement et élever la qualité du service public.
Il a également évoqué la mise en œuvre d’un portail immobilier national, développé en coordination avec le Centre national de télédétection et de cartographie, l’Office du cadastre et le ministère des Technologies de la communication. Ce portail, basé sur une carte numérique intelligente, sera mis à jour automatiquement via l’interconnexion avec les systèmes de gestion des biens de l’État et les registres électroniques.
Par ailleurs, le renforcement de l’interconnexion entre la Plateforme nationale d’investissement, le registre foncier national et les agences immobilières est en cours, afin de traiter rapidement les demandes des investisseurs. Un effort est aussi déployé pour numériser les registres des biens de l’État à partir des résultats du programme national d’inventaire foncier.
Le conservateur de la propriété foncière, Wadii Rhouma, a, de son côté, affirmé que l’ONPF s’engage à offrir un large éventail de services électroniques, s’appuyant notamment sur des initiatives comme le programme de contrat électronique et le projet « zéro documents internes », visant à réduire la paperasserie administrative.

Le Chef de l’État reçoit deux jeunes de Mezzouna et de Bizerte : Une preuve du maintien du lien direct et étroit avec les Tunisiens

23. Mai 2025 um 17:30

Confirmant son approche consistant à être constamment à l’écoute du peuple, le Président de la République prouve qu’il s’agit d’une manière efficace permettant de traiter les affaires du pays sans intermédiaire afin de pouvoir répondre illico presto aux attentes des Tunisiennes et des Tunisiens où qu’ils se trouvent.

La Presse — C’est dans cet esprit, donc, que le Chef de l’Etat a reçu, mercredi au Palais de Carthage, deux jeunes, Walid Jedd de Mezzouna du gouvernorat de Sidi Bouzid, et Wissam Mejdi du gouvernorat de Bizerte, ce qui dénote la volonté présidentielle de maintenir le contact direct et les rencontres régulières avec les citoyens afin d’être constamment à l’écoute de leurs préoccupations.

Cette rencontre n’est pas la première du genre et constitue, non pas un simple fait événementiel, mais bel et bien une pratique destinée à ancrer des habitudes nouvelles pour l’édification d’une Tunisie nouvelle où tous les Tunisiens dans toutes les régions bénéficient des mêmes avantages et des mêmes prestations de service, loin de toute discrimination et autre exclusion que certains veulent faire perdurer depuis des décennies.

Le Président Kaïs Saïed assure que ses visites sur le terrain ne représentent pas une fin en  soi, mais elles doivent être suivies d’actions, voire carrément de décisions répondant aux revendications du commun des citoyens tunisiens, loin des tentatives de déstabilisation et autres manipulations menées sur les réseaux sociaux par de faux profils et des pages dites sponsorisées et payées par des lobbies obscurs et aux agendas menés dans l’ombre.

Et encore une fois, le Président de la République a été catégorique en affirmant que ces forces, tirant vers l’arrière veulent se repositionner dans le paysage du pays, mais qu’elles ont été, d’ores et déjà, bannies par le peuple qui, en menant une guerre de libération nationale, les a “jetées dans les poubelles de l’histoire”, d’où l’annonce, prochainement, de mesures soutenant l’emploi et la relance des projets bloqués. 

Il faut dire que la politique de proximité, érigée en méthodologie dans la conduite de la chose publique, a permis de démontrer, clairement, l’attachement de l’Etat au rôle social devant être joué au profit de toutes les couches de la population, plus particulièrement la jeunesse, grâce à une gouvernance marquée par la transparence, l’équité et l’égalité des chances pour tous.

D’ailleurs, dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a rappelé que les solutions doivent émaner du peuple et pour le peuple avant d’être soutenues par les institutions nationales avec l’engagement ferme de concrétiser les initiatives citoyennes appelées à êtres respectées et mises en pratique, confirmant, de la sorte, la sacralité des propositions émanant de la base.

Le Président Saïed a réitéré, lors de cette audience, la nécessité de poursuivre la mise en avant du rôle essentiel et crucial des jeunes en leur qualité de porteurs d’espoir et de synergie patriotique, ce qui leur permettrait d’incarner, parfaitement, l’alternative positive face aux blocages obstruant l’avancée en vue d’un développement durable et global.

En effet et tout en mettant en exergue l’effet que peuvent avoir les bras et les esprits des patriotes libres, capables d’inventer l’Histoire, le Chef de l’Etat a fustigé, ouvertement, les entraves administratives causées par certains milieux qui veulent freiner le bon fonctionnement de l’appareil étatique. 

En définitive, en accordant aux citoyens ces entretiens directs, qui ne sont pas les premiers du genre, le Président de la République traduit sa détermination à innover et à rompre avec les mécanismes archaïques que les observateurs avertis qualifient d’élitistes et déconnectés de la réalité du peuple, d’où cette volonté de maintenir un lien direct et étroit avec les Tunisiens, l’objectif final et évident étant de faire émerger une gouvernance basée sur la légitimité populaire et non sur les seuls appareils partisans.

Mobilité hybride : ADEV Nissan lance le Qashqai e-Power en Tunisie avec des offres exclusives

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 17:26

ADEV Nissan a organisé aujourd’hui une journée portes ouvertes au sein de son showroom pour présenter au public et à la presse la nouvelle Nissan Qashqai e-Power, un SUV compact à technologie hybride innovante. Cet événement a permis aux visiteurs d’explorer de près le véhicule, de l’essayer sur route et d’interagir directement avec les experts de la marque.
La journée a aussi servi de tremplin pour introduire l’avenir de la mobilité hybride chez ADEV Nissan. À cette occasion, Mme. Myriam Mzabi, Directrice Marketing et Communication, a annoncé une remise exceptionnelle de 3 000 dinars sur le Qashqai e-Power, ramenant son prix à 152 900 DT TTC. Les premiers acheteurs bénéficieront également de trois vidanges gratuites, d’un report de paiement de 90 jours pour les financements en leasing, ainsi que de trois mois d’assurance gratuite en partenariat avec Assurance MARÉ.
Dotée de la technologie e-Power exclusive à Nissan, le Qashqai combine un moteur thermique de 1,5 L (cycle Atkinson) servant de générateur, à une batterie de 1,8 kWh alimentant un moteur électrique de 190 ch et 330 Nm de couple. Ce système offre une conduite fluide et réactive, intégrant la fonctionnalité innovante « One Pedal » pour simplifier la conduite et maximiser la récupération d’énergie.
Côté sécurité, le modèle embarque les dernières technologies : systèmes ADAS, LKA, ABS, ESP, régulateur de vitesse, avertisseur d’angle mort, freinage d’urgence automatique, et alerte de franchissement de ligne, renforçant ainsi son positionnement comme SUV hybride de référence.

La Presse avec Communiqué

La Semaine de la cuisine turque s’installe à Tunis : Un pont culturel et culinaire entre la Turquie et la Tunisie

23. Mai 2025 um 17:20

La Semaine de la cuisine turque, célébrée chaque année du 21 au 27 mai dans le monde entier, fait escale cette année en Tunisie, dans un format inédit. Pour cette édition 2025, l’événement est accueilli non pas dans une ambassade ou un hôtel, comme le veut la tradition, mais dans un lieu emblématique de la gastronomie tunisienne : Gourmandise, aux Berges du Lac à Tunis.

La Presse — L’initiative est portée par l’ambassade de la République de Turquie et vise à mettre en lumière le riche patrimoine culinaire turc, fondé sur des millénaires d’échanges culturels, de pratiques durables et de traditions locales profondément enracinées.

Placée sous le thème “Les plats classiques de la cuisine turque”, cette édition rend hommage aux fondements de la gastronomie turque : une cuisine authentique, généreuse, familiale et profondément connectée à son terroir. Des plats faits maison, préparés à partir d’ingrédients locaux, saisonniers et transmis de génération en génération, sont mis à l’honneur, incarnant l’essence de l’art culinaire turc.

«Cette initiative vise à mettre en lumière le riche patrimoine culinaire de la Turquie, façonné par des milliers d’années d’échanges culturels, de pratiques durables et de traditions gastronomiques profondément enracinées», a indiqué S.E.M. Ahmet Misbah Demircan, ambassadeur de Turquie en Tunisie, dans une déclaration accordée à La Presse.

Entre dégustation, transmission et découverte

En effet, tout au long de la semaine, l’institution proposera aux visiteurs une immersion dans la cuisine turque : dégustations gratuites de mini-plats et de pâtisseries turques, petits-déjeuners typiquement turcs le week-end, et même des masterclass animées par des chefs turcs, notamment autour de la baklava, emblème de la pâtisserie ottomane.

Ces échanges ne sont pas qu’une simple vitrine : ils s’inscrivent dans un processus de transmission et de formation. L’objectif est clair : si l’accueil du public tunisien est favorable, certaines recettes turques pourraient intégrer durablement la carte de Gourmandise.

L’événement a également rassemblé de nombreux invités de marque lors de son inauguration : diplomates, journalistes, personnalités du monde des affaires. Une manière pour l’ambassade de Turquie de faire rayonner sa culture par la voie de la convivialité et de la gastronomie, deux valeurs fondamentales de l’Anatolie.

Cette semaine est aussi l’occasion de faire découvrir la grande diversité régionale de la cuisine turque. Des plats méditerranéens à base d’huile d’olive aux spécialités du Sud-Est épicées, en passant par la cuisine riche en poissons de la mer Noire, chaque région turque apporte sa propre palette de saveurs. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir la Turquie à travers ses mets, et mieux comprendre les réalités culturelles de ses provinces.

«Si nous voulons rapprocher les sociétés, nous devons le faire à travers la culture. Et la gastronomie est la porte d’entrée la plus naturelle, car elle touche à l’essentiel: partager un repas, une tradition, une histoire», a encore souligné l’ambassadeur.

Il a ajouté que chaque année, environ 2.000 Tunisiens voyagent en Turquie, témoignant d’un lien croissant entre les deux nations. Il a aussi exprimé son souhait d’approfondir cette relation à travers la culture, l’éducation, le commerce et l’industrie.

«La gastronomie est l’un des piliers de la culture. Elle rassemble les gens, tout comme la musique, les vêtements ou l’architecture. Mais c’est surtout à travers la cuisine que nous partageons notre quotidien et notre identité», a-t-il encore précisé.

Vers de futurs partenariats culinaires?

Au-delà de l’événement, cette collaboration pourrait marquer le début d’un partenariat durable. Radhia Kamoun évoque déjà la possibilité d’exporter Gourmandise en Turquie, et envisage même de proposer à l’ambassade une semaine gastronomique tunisienne en Turquie, afin de faire découvrir à son tour les richesses culinaires du pays du Jasmin.

Pour elle, la gastronomie devient ainsi un outil de diplomatie culturelle à part entière, créant des ponts entre les peuples tout en valorisant le savoir-faire et les traditions de chacun.

«C’est une grande opportunité pour nous, à la fois en termes de visibilité internationale et de rapprochement culturel… Cet événement nous permet non seulement d’ouvrir nos portes à une culture culinaire millénaire, mais aussi de nous inscrire dans une logique d’ouverture stratégique à l’international», a-t-elle encore précisé, tout en ajoutant que ce partenariat symbolise en outre un dialogue culinaire et culturel inédit, tout en ancrant davantage la gastronomie comme vecteur d’échange et d’influence entre nations.

Protection du patrimoine : Une identité plurielle nourrie des arômes de la terre

23. Mai 2025 um 17:10

C’est à Salakta que la ministre des Affaires culturelles, Amel Srarfi, a annoncé, dimanche 18 mai, la candidature du costume traditionnel de la région de Mahdia ainsi que de la jebba tunisienne pour une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

La Presse —Cette déclaration, faite lors de la clôture de la 34e édition du Mois du patrimoine, revêt une symbolique forte. Le choix du musée de Salakta n’est pas anodin : il incarne la volonté de lier mémoire et modernité. En accueillant une version locale du hackathon (marathon de programmation), le musée s’est transformé en un véritable laboratoire d’idées, où vingt jeunes entreprises culturelles ont investi les lieux avec images, hologrammes et dispositifs immersifs pour revisiter l’histoire locale. Une initiative applaudie par un large public, dont de nombreux artistes, et qui s’est conclue par une cérémonie de remise de prix suivie d’une représentation artistique retraçant les civilisations passées de Salakta.

Un retour à soi, en douceur mais avec certitude

Il y a des vérités qu’un pays redécouvre à voix basse, comme un murmure familier qui revient hanter les silences. En Tunisie, l’une d’elles refait surface avec une évidence sereine : la véritable richesse réside dans ce qui la distingue, dans ce qui l’ancre. Sans tapage, avec une tranquille fermeté, la tunisianité se redéploie vivante, plurielle et assumée.

Ce mouvement ne vient pas seulement d’en haut. Il émane du cœur même du peuple. Dans les festivals, sur les réseaux sociaux, à travers la mode, la cuisine, la langue et la musique, les Tunisiens célèbrent de plus en plus ce qu’ils sont, avec fierté. 

Prenons les mariages. Longtemps influencées par des esthétiques venues d’ailleurs, les cérémonies tunisiennes retrouvent aujourd’hui leurs couleurs d’origine. Le hammam de la mariée, autrefois relégué au second plan, reprend toute sa place. Accessoires brodés, chants traditionnels, parfums de henné et de bkour (encens) réinvestissent l’espace. Les habits anciens et les bijoux ne sont plus des clins d’œil folkloriques, mais des parures d’enracinement, portées avec élégance et fierté.

Une cuisine audacieuse, enracinée dans le goût et la mémoire

Notre gastronomie parle aussi de nous. Par le raffinement d’un ragoût salé-sucré, la marka hloua, par l’indétrônable mloukhiya tunisienne, ou encore par cette spécialité raffinée et régionale propre à la ville de Monastir : le couscous au chirkaw. Ce dernier exige une maîtrise parfaite des cuissons, notamment celle du poisson, qui doit rester moelleux, et est souvent servi lors de repas de réception. Une cuisine qui s’épanouit dans une diversité joyeuse.

Cuisine de rue ou de fête, revisitée ou ancestrale, salée ou sucrée, elle est portée par une nouvelle génération de passionnés. Influenceurs, mères de famille, chefs confirmés ou en devenir partagent leurs recettes comme autant de fragments d’identité. C’est une cuisine de caractère, à l’image de son peuple : audacieuse, vivante, chaleureuse.

En ce moment même, les maisons du Cap Bon sont embaumées de fleur d’oranger, de géranium, de rose… C’est la saison des eaux florales, des gestes transmis discrètement de mère en fille. Chaque goutte distillée porte en elle un éclat de mémoire, un geste d’amour silencieux, une fidélité à ce que nous sommes.

Ce retour aux sources traverse les générations. Même les plus jeunes s’en emparent avec créativité. Sur TikTok, la danse populaire tunisienne refait surface, portée par des sons anciens réactualisés. Le mezoued, avec sa pulsation reconnaissable entre toutes, crée un lien immédiat, un sourire, un mouvement du corps, une complicité. Il est difficile d’être tunisien et de rester de marbre face à cette musique-là.

Une résistance douce dans un monde sans repères

Dans un monde saturé d’images et d’influences, l’identité tunisienne devient une forme de résistance tranquille. Elle ne s’impose pas par le conflit, mais par l’évidence. Elle s’exprime dans les odeurs, les sons, les gestes, les objets.

Être soi, aujourd’hui, en Tunisie, c’est choisir l’ancrage sans tourner le dos à l’ouverture. Ce n’est pas s’opposer à la modernité, mais dialoguer avec elle, avec assurance et souplesse. Dans chaque acte, chaque célébration, chaque geste ancestral, c’est une Tunisie vivante qui se raconte à elle-même et au monde. À ce titre, l’annonce de la candidature de la jebba tunisienne a fait l’unanimité, tant elle symbolise cette identité commune et partagée. Mais la désignation du costume traditionnel de Mahdia a suscité des réactions : pourquoi Mahdia et pas Hammamet ? Pourquoi pas Kairouan ? Pourquoi pas le Nord ? Pourquoi pas le Sud ?

La force dans la diversité

Ces interrogations sont légitimes, mais ne doivent pas nous diviser. Au contraire, elles doivent nourrir une conscience collective, car chaque dossier déposé, chaque élément régional reconnu, est une victoire pour tout le pays. Une jebba, une fouta, une blousa, un bijou, une recette, une danse — et même le caftan carthaginois, fruit d’une inspiration puisée dans les statues du musée du Bardo et de Carthage, qui le distingue du caftan marocain. Tous ces fragments de patrimoine, lorsqu’ils sont protégés, ne sont pas des trophées locaux, mais des piliers d’un même édifice. Celui d’un terroir national riche de ses nuances, et d’un peuple qui a compris que sa force réside dans la diversité de ses racines. Un parfum d’identité nourri des arômes de la terre, qui n’appartient à personne, car il appartient à tous.

Mais cette richesse, si vaste soit-elle — vestimentaire, culinaire, architecturale ou immatérielle — est aujourd’hui en péril. Le patrimoine tunisien est d’une telle abondance qu’il en devient vulnérable. Il est urgent que les autorités agissent avec détermination pour le recenser, le préserver, le promouvoir.

Makroudh de Kairouan, charmoula de Sfax, bourzgane du Kef. Il y a, dans chaque ville, chaque foyer, un goût, un geste, une parure, un savoir transmis à voix basse. Les tenues du Sud comme El Houli, celles du Nord comme à Rafraf ou Ras Jbel, les bijoux anciens qu’on garde comme des secrets, tout cela mérite d’être protégé. Non par fierté régionale, mais par devoir de mémoire. Car ce qui n’est pas reconnu finit par disparaître. Ce qui n’est pas transmis s’efface. Il est temps que la Tunisie se lève, unie, pour faire de cette richesse éclatée une force commune. Que notre diversité ne soit plus dispersée, mais portée haut, comme un héritage vivant à inscrire au patrimoine de l’humanité.

L’administration, maintenant…

23. Mai 2025 um 17:00

LE grand mérite que les Tunisiens doivent au Président Kaïs Saïed, au-delà du processus salvateur qu’il a conduit un certain dimanche 25 juillet 2021, réside bien dans sa capacité à intervenir, au moment opportun, dans le débat général. Et de le recentrer sur les véritables enjeux à gagner et les défis réels à remporter, afin que les pistes ne se brouillent pas et que les rôles des uns et des autres, en premier lieu au sein des sphères du pouvoir ou de celles soi-disant proches ne s’entremêlent, pour que les acquis réalisés après tant de sacrifices ne s’effacent ou ne paraissent insignifiants.

Avec l’adoption de l’amendement du Code du travail dans le sens de l’éradication, à jamais, du système de la sous-traitance et dans l’objectif de rendre à des centaines de milliers de travailleuses et de travailleurs leur droit absolu, le Chef de l’Etat a vu, encore une fois, juste et a choisi de parler aux Tunisiens le langage de la vérité, de la transparence et aussi de l’audace. Celle de reconnaître qu’on a réussi à franchir une étape, celle de rendre la sous-traitance illégale, illicite et passible de lourdes peines de prison pour les contrevenants. Il reste une autre étape encore plus importante et plus stratégique, si l’on ose s’exprimer ainsi. Celle de vaincre les réticences légendaires de l’administration et d’amener celles ou ceux qui y tiennent toujours le pouvoir de concrétiser les dispositions contenues dans les nouveaux articles du Code du travail.

La révision de ce même Code est historique comme l’ont écrit les sympathisants du 25-Juillet et également ceux de l’opposition qui ont encore la tête sur les épaules et savent toujours séparer le bon grain de l’ivraie.

Il demeure, cependant, impératif de gagner le pari de la révolution administrative après avoir relevé celui de la révolution législative et réussi à neutraliser les lobbies et les groupes de pression qui ont failli faire tomber, au palais du Bardo, le projet d’amendement. En s’appuyant sur de faux calculs dont les objectifs et les commanditaires n’échappent plus à personne, même parmi les députés dont certains ont paru mordre à l’hameçon et n’ont pas hésité à faire montre de leurs «réserves professionnelles».

Le Président de la République l’a clairement indiqué : «La révolution législative a démarré. Il faut s’en réjouir. Mais pour que les Tunisiens en sentent les effets, il est urgent que l’administration suive le courant et réalise sa révolution».

Le Dr Majed Zammni remporte le Prix Nelson Mandela pour la santé : une consécration mondiale pour la Tunisie

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 16:29

Le Dr Majed Zammni, représentant de la Tunisie, a été distingué ce vendredi à Genève par le Prix Nelson Mandela pour la promotion de la santé, décerné par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce prix prestigieux salue une carrière exceptionnelle consacrée au développement du secteur de la santé et aux réformes durables en santé publique.

Le Dr Zammni devient ainsi l’un des rares lauréats de l’édition 2025, la Tunisie figurant parmi les cinq pays seulement honorés cette année. Ce choix témoigne d’une reconnaissance internationale croissante envers la qualité du système de santé tunisien et son rayonnement régional.

Dans son allocution, le directeur général de l’OMS a salué les progrès réalisés par la Tunisie dans le domaine médical, soulignant l’engagement continu du pays en faveur de l’innovation, de l’accessibilité des soins et de l’excellence clinique.

Cette distinction vient renforcer la position de la Tunisie comme acteur de référence en matière de santé publique, confirmant sa détermination à poursuivre les réformes structurelles et à promouvoir l’excellence dans ses politiques sanitaires.

Trump relance la guerre commerciale : des droits de douane de 50 % sur les produits européens annoncés

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 15:37

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi avoir recommandé l’instauration de droits de douane de 50 % sur les biens en provenance de l’Union européenne à compter du 1er juin.

Dans un message publié sur son réseau Truth Social, le chef de la Maison-Blanche déplore que les négociations commerciales avec les Européens soient “très difficiles”.

« Nos discussions avec eux ne mènent nulle part », a-t-il déclaré, réaffirmant que l’Union européenne a été fondée essentiellement pour « profiter » des États-Unis.

Les marchés boursiers ont fortement chuté à la suite de cette annonce, marquée par le retour du spectre d’une guerre commerciale.

L’indice Stoxx 600 a reculé de 1,5 %, tandis que le CAC 40 a perdu près de 2 %. À Paris, les valeurs du luxe — LVMH, Hermès, Kering — ont plongé de 3,5 % à 4 %.

À Wall Street, les contrats à terme sur les principaux indices affichaient également une baisse de plus de 1 %.

L’UE est déjà soumise à des droits de douane américains de 25 % sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, ainsi qu’à des droits « réciproques » de 10 % sur la quasi-totalité des autres produits. Ces derniers pourraient atteindre 20 % à l’expiration du délai de 90 jours accordé par Donald Trump, le 8 juillet.

La Commission européenne a répété à plusieurs reprises privilégier une solution négociée, tout en soulignant qu’une riposte devait être prête d’ici juillet en cas d’échec des pourparlers.

Tunisie–Afrique : un engagement renouvelé pour une coopération solidaire et multilatérale

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 15:35

La Tunisie réitère son engagement solennel en faveur d’une Afrique prospère, solidaire et résiliente : une Afrique où règne la justice, qui maîtrise les attributs de sa souveraineté, capable de gérer ses ressources naturelles, qui assure sa sécurité alimentaire, énergétique et hydraulique, et où les technologies de l’information et de la communication évoluent au rythme de son développement. C’est ce qu’a souligné Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Il s’exprimait lors d’une rencontre organisée vendredi à l’Académie diplomatique internationale de Tunisie, sous le thème « Les défis de l’action africaine multilatérale dans une perspective africaine », dans le cadre de la commémoration de la Journée de l’Afrique, célébrée chaque année le 25 mai.

Soulignant l’engagement de la Tunisie en faveur d’une politique étrangère axée principalement sur le développement du continent et la promotion des valeurs de paix, de sécurité et de développement solidaire, Nafti a rappelé l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, visant à proclamer l’année 2025 comme l’année du multilatéralisme et du renforcement du système onusien. Une initiative à forte portée symbolique, coïncidant avec le 80ᵉ anniversaire de la création de l’Organisation des Nations unies.

Le ministre a mis en avant les avancées multidimensionnelles ayant profité à l’humanité et à l’Afrique en particulier. Il a toutefois souligné que ces réalisations, aussi significatives soient-elles, ne doivent pas occulter les souffrances et injustices encore présentes dans le monde.

À ce propos, il a dénoncé le génocide perpétré par l’entité occupante à Gaza, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit international, qualifiant la situation d’« alarmante », face à l’indifférence et au désengagement de la communauté internationale.

De son côté, l’ambassadrice de Guinée équatoriale et doyenne du Groupe africain en Tunisie, Nsang Ndong Nsuga Gertrudis, a souligné que la Journée de l’Afrique constitue une occasion de réaffirmer que l’avenir du continent repose sur la coopération et la solidarité entre les États africains. Elle a insisté sur la solidarité entre les peuples comme vecteur de prospérité et de valorisation de l’identité africaine.

La diplomate a salué l’engagement de la Tunisie en faveur du renforcement de la coopération avec les pays membres du Groupe africain et a appelé à la simplification des procédures de délivrance du titre de séjour pour les étudiants africains résidant en Tunisie.

La rencontre a permis d’engager un débat autour du développement des relations entre les États africains et les institutions onusiennes, dans une perspective multilatérale, afin de relever les défis géopolitiques et climatiques actuels.

Deux panels ont été organisés à cette occasion : Les défis de l’action multilatérale dans les domaines de la paix et de la sécurité et Les défis de la coopération multilatérale dans les domaines économique et financier

Des représentants de missions diplomatiques accréditées en Tunisie, des responsables onusiens ainsi que des hauts responsables tunisiens ont pris part à l’événement

En marge de cette manifestation, le ministre des Affaires étrangères a inauguré l’exposition philatélique « Le timbre-poste au service de l’Afrique », célébrant l’unité africaine à travers les timbres émis par la Tunisie.

5 000 pilules d’ecstasy cachées dans un jouet : Coup de filet de la douane à La Goulette

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 15:07

Les services de la douane au port de La Goulette Nord ont intercepté une tentative de trafic de stupéfiants, en saisissant 5 000 comprimés d’ecstasy soigneusement dissimulés à l’intérieur d’un jouet pour enfants — une moto miniature — parmi les bagages d’un voyageur en provenance du port de Gênes, en Italie.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités douanières tunisiennes pour lutter contre la contrebande et le trafic de drogue à travers les frontières maritimes du pays. Une enquête a été ouverte pour identifier d’éventuels réseaux liés à cette tentative de contrebande.

Trump menace Apple de droits de douane de 25 % sur les iPhone produits à l’étranger

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 14:47

Apple pourrait faire face à des droits de douane de 25 % sur ses iPhone fabriqués hors des États-Unis, a averti vendredi l’ancien président américain Donald Trump.
L’action Apple a chuté de 2,5 % en avant-Bourse, entraînant dans son sillage les principaux indices boursiers américains sur les marchés à terme.

« J’ai informé Tim Cook il y a longtemps que je m’attendais à ce que les iPhone vendus aux États-Unis soient fabriqués sur le sol américain, et non en Inde ou ailleurs », a écrit Donald Trump sur son réseau social Truth Social.
« Dans le cas contraire, Apple devra payer des droits de douane d’au moins 25 % aux États-Unis », a-t-il ajouté.

Il reste incertain si Donald Trump dispose de l’autorité nécessaire pour imposer unilatéralement des droits de douane à une entreprise en particulier. Apple n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de Reuters.
Le mois dernier, Reuters rapportait qu’Apple avait intensifié ses efforts pour diversifier sa production hors de Chine — pays en rivalité commerciale avec Washington — en développant ses capacités de fabrication en Inde.
Le fabricant de l’iPhone a d’ailleurs déclaré que la majorité des appareils vendus sur le marché américain proviendraient d’Inde au cours du trimestre de juin.

Russie – Tournoi international des jeunes chefs : Une jeune cheffe cuisinière tunisienne remporte le prix

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:51

Mayssa El Kouni, une djerbienne de 24 ans a remporté le prix du « Tournoi international des jeunes chefs cuisiniers » qui s’est tenu du 14 au 16 mai courant, en marge du XVIe Forum économique international « Russie – monde islamique », « KazanForum », dans la capitale de la république du Tatarstan, en Russie.

Seize jeunes chefs ont été en lice dans cette compétition, que Mayssa a gagné, en présentant trois plats nationaux, soit un « plat tunisien » revisité avec diverses salaisons comme entrée, ensuite une « charmoula » sfaxienne en tant que repas principal, avec de nouveaux ingrédients: poulet au lieu du poisson, dattes et praliné de noisettes et enfin, un tiramisu avec une crème de dattes et de l’eau de rose, comme dessert.

Diplômée de l’Académie des chefs, Mayssa exerce son métier depuis trois ans d’abord dans des restaurants et maintenant dans un hôtel 4 étoiles, à Sfax.

En juillet 2024, elle avait remporté le premier prix à la compétition nationale des jeunes talents à la foire du Kram, ce qui lui a permis de participer au tournoi à Kazan, où elle a, aussi, remporté le prix des « techniques du futur », avec une présentation des plats tunisiens inspirée de sa maîtrise des « spécialités françaises ».

Mayssa, a un avenir prometteur devant elle et ne manque pas d’ambition, son rêve c’est d’ouvrir son propre restaurant à Tunis, dont elle a déja choisi le nom « L’ozé ».

Espérance de Tunis : Contrat prolongé pour Achraf Jabri

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:50

L’Espérance Sportive de Tunis a annoncé ce jeudi avoir conclu un accord officiel avec son jeune milieu de terrain Achraf Jabri pour la prolongation de son contrat pour deux saisons supplémentaires, désormais valable jusqu’en juin 2028.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la stratégie du club visant à consolider sa base de jeunes talents et à renforcer la stabilité de son effectif à long terme.

Formé au sein de l’académie de l’Espérance, Jabri s’est rapidement distingué par ses performances solides et sa régularité sous les couleurs de l’équipe première.

Maghroum’IN : Une nouvelle initiative pour l’entrepreneuriat et l’emploi jeune en culture et sport

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:31

Maghroum’IN a célébré le lancement officiel du Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes, qui marque une étape majeure dans le soutien à l’inclusion économique des jeunes par l’entrepreneuriat culturel et sportif.

Maghroum’IN s’inscrit dans le programme EU4Youth de l’Union Européenne en Tunisie dans le cadre d’une convention avec le gouvernement tunisien. Il est mis en œuvre par l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), le British Council et la Fondation pour l’Internationalisation des Administrations Publiques (FIAP), en partenariat avec les ministères tunisiens des affaires culturelles et de la Jeunesse et des Sports.

L’événement a réuni 136 jeunes entrepreneuses et entrepreneurs fraîchement sélectionnés, ainsi que les partenaires et les personnes influentes dans les domaines de la culture et des sports. Il a permis de célébrer leur engagement, de présenter les contours du programme, de favoriser les échanges entre jeunes, institutions et partenaires, et de tracer les grandes lignes d’une vision commune fondée sur l’innovation, la créativité et l’inclusion.

Une ambition pour la jeunesse tunisienne

Maghroum’IN s’inscrit dans une dynamique ambitieuse de transformation sociale, en plaçant les jeunes au cœur des dynamiques culturelles et sportives. Depuis 2022, il agit pour renforcer la participation des jeunes à la vie publique, en tenant compte des multiples formes d’exclusion et en valorisant leur potentiel d’expression et de transformation à travers la création, le sport et la culture.

C’est dans cette optique que le Programme Entrepreneuriat et Emploi des Jeunes a vu le jour. Conçu pour accompagner la création, le développement ou la relance de projets entrepreneuriaux portés par des jeunes dans les secteurs du sport et de la culture, il vise à générer de nouvelles opportunités professionnelles dans des filières souvent marginalisées mais porteuses. Il encourage l’adoption des tendances actuelles, stimule l’innovation et appuie les dynamiques locales

Le lancement du programme a suscité un engouement considérable. Pas moins de 553 candidatures ont été reçues, dont 445 pour le parcours Incubation et 108 pour le parcours Accélération. Après une première phase de sélection sur dossier, 242 candidatures ont été présélectionnées. Au terme d’entretiens individuels, 136 jeunes ont été retenus : 82 suivront le parcours Incubation, tandis que 54 bénéficieront du parcours Accélération.

Les projets sélectionnés témoignent de la diversité, de l’audace et de l’innovation des jeunes porteurs et porteuses d’idées. Dans le domaine du sport, on retrouve des initiatives autour des sports de plein air, des espaces de remise en forme modernisés, des outils numériques de suivi des performances, des plateformes en ligne dédiées à l’organisation d’événements sportifs et des projets fédérant les communautés autour de nouvelles pratiques inclusives. Côté culture, les projets portent sur la création d’espaces culturels hybrides, des centres de formation en arts vivants, la digitalisation du patrimoine, la production audiovisuelle innovante ou encore le développement d’applications mobiles pour démocratiser l’accès à la culture.

Un accompagnement complet et des soutiens essentiels

Tout au long du programme, les bénéficiaires seront accompagnés à travers un parcours structuré comprenant des formations ciblées, des ateliers pratiques, un coaching individualisé, du mentorat et une préparation approfondie à la recherche de financement. . La mise en œuvre de ce parcours s’appuie sur l’expertise de trois structures d’accompagnement reconnues : CEED Tunisia, la Westerwelle Foundation et RedStart Tunisia.

Une sélection finale déterminera les projets qui seront financés intégralement par le programme.

Il est à noter que l’événement de lancement a vu la présence de représentants des partenaires institutionnels, notamment Radhia Amri du Ministère des Affaires Culturelles et Foued El Ouni du Ministère de la Jeunesse et des Sports. L’événement a également été honoré par des personnalités diplomatiques et institutionnelles de haut rang, dont Elizabeth Green, Ambassadrice adjointe à l’Ambassade du Royaume-Uni, Javier Puig, Ambassadeur d’Espagne en Tunisie, et Massimiliano Messi, Chef de section à la Délégation de l’Union Européenne.

La présence de ces personnalités a souligné l’importance stratégique que revêt l’entrepreneuriat jeune pour l’avenir du pays.

Des figures influentes du monde de la culture et du sport ont également pris la parole pour partager des messages inspirants, à l’image de Heykel Mgannem, El Seed et Saloua Abdelkhalek, réaffirmant la nécessité de croire dans le potentiel de la jeunesse tunisienne.

À travers cette initiative, Maghroum’IN réaffirme une conviction forte : la culture et le sport ne sont pas de simples terrains d’expression, mais des leviers puissants pour l’autonomie, l’inclusion et la construction d’un avenir professionnel durable pour les jeunes. Ce programme incarne une dynamique collective où l’innovation sociale et l’audace entrepreneuriale s’allient pour dessiner une société plus juste, plus créative et plus solidaire.

D’après communiqué

 

Cap sur la Corée : L’Enseignement Supérieur ouvre les candidatures pour des bourses d’études

Von: La Presse
23. Mai 2025 um 13:26

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, vendredi, l’ouverture des candidatures pour la deuxième session des programmes de master et de doctorat 2025-2026, organisés par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).

Selon un communiqué du ministère, ces programmes couvrent plusieurs spécialités, notamment les politiques de développement économique, la gouvernance électronique, l’administration publique, les politiques de santé, le financement sanitaire ainsi que la gestion des changements climatiques.

Les formations seront dispensées dans des universités coréennes de renom telles que la KDI School, Handong Global University, l’Université Yonsei, Sungkyunkwan et Incheon National University.

La sélection des candidats se fera en deux étapes : une présélection des dossiers suivie d’entretiens téléphoniques. Les conditions d’éligibilité comprennent une bonne maîtrise de l’anglais, une bonne condition physique, un âge inférieur à 40 ans de préférence, et ne pas avoir déjà bénéficié d’une bourse coréenne. Pour les programmes de doctorat, les candidats doivent avoir complété avec succès un master financé par la KOICA.

Les candidatures doivent inclure les formulaires requis, une copie du passeport, et les documents demandés par les universités, à télécharger via le lien httpss://drive.google.com/drive/folders/1V42JU-P-w4aa-cjR2hB-56AC9IR9PYbO?usp-sharing

Le gouvernement coréen prendra en charge l’ensemble des frais liés à la participation aux programmes, incluant hébergement, transport international et allocation journalière.

Les dossiers de candidature doivent être dûment remplis, signés par le supérieur hiérarchique direct, puis envoyés à la direction des ressources humaines du ministère à l’adresse suivante formation.drh@mes.mu.tn et ce, avant le 03 juin 2025.

❌
❌