L’indépendance énergétique de la Tunisie en baisse à 39 % à fin mars 2025
Le bilan de l’énergie primaire fait apparaître, à fin mars 2025, un déficit de 1,33 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 8 % par rapport à fin mars 2024, en tenant compte de la redevance, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par rapport à la consommation primaire, s’est situé à 39 % à fin mars 2025, contre 43 % à fin mars 2024.
La même source a précisé que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31 % à fin mars 2025, contre 33 % durant la même période de 2024.
Les ressources d’énergie primaire se sont élevées à 0,9 Mtep à fin mars 2025, enregistrant ainsi une baisse de 6 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette régression est principalement due à la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz, qui participent à hauteur de 73 % de la totalité des ressources primaires. La part de l’électricité renouvelable (production de la STEG, privée et autoproduction) demeure faible, représentant seulement 2 % des ressources primaires.
Il convient également de noter que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 15 % à fin mars 2025, par rapport à la même période de 2024.
La demande en énergie primaire a, quant à elle, augmenté de 2 %. La demande en gaz naturel a progressé de 4 %, tandis que celle des produits pétroliers a affiché une quasi-stabilité. La structure de la demande en énergie primaire a connu un léger changement.
En effet, la part des produits pétroliers dans la demande est passée de 51 % à fin mars 2024 à 50 % à fin mars 2025. Le gaz naturel, en revanche, a augmenté de 48 % à fin mars 2024 à 49 % à fin mars 2025.
La Presse avec Tap