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Heute — 30. Januar 2025La Presse de Tunisie

Tunisie – Suspension des contrôles des eaux traitées : la station d’El Fahs en crise

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:43

Les services régionaux de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) à Zaghouan ont suspendu leurs activités de contrôle des eaux traitées à la station d’épuration de El Fahs, et ce, depuis environ quatre mois.

Cette décision fait suite à un dysfonctionnement détecté dans le système de traitement des eaux usées de la station, comme l’a expliqué le directeur régional de l’ONSSA à Zaghouan, Jamal Neifer, lors de son intervention sur Jawhara FM, ce jeudi.

Neifer a indiqué que la dernière opération de contrôle effectuée par l’agence remonte au 30 septembre 2024, et que les résultats étaient conformes. Toutefois, les activités de surveillance ont été suspendues par la suite, après que des anomalies dans le système de traitement aient été identifiées, nécessitant des réparations urgentes.

La suspension des contrôles a également entraîné l’arrêt de l’octroi de permis d’irrigation pour les agriculteurs utilisant les eaux traitées de la station d’épuration de El Fahs pour leurs cultures. Neifer a souligné que la reprise de l’octroi des permis dépend de la réparation des dysfonctionnements par les services responsables de la station et de leur demande officielle pour que l’ONSSA effectue les analyses nécessaires. À ce jour, cette demande n’a pas encore été formulée, selon ses déclarations.

Concernant les méthodes de surveillance des eaux usées traitées, Neifer a précisé que celles-ci sont effectuées grâce à un appareil placé dans les eaux traitées pendant 24 heures. Son fonctionnement implique nécessairement que le système de traitement soit en état de marche. Lors de la dernière opération, l’appareil n’a pas enregistré de résultats valides, ce qui indique un dysfonctionnement dans le système, ainsi qu’une défaillance d’un des équipements utilisés.

Suite à cette situation, les autorités responsables de la station ont été informées et invitées à réparer les anomalies détectées. Elles devront, ensuite, faire appel à l’ONSSA pour réaliser les analyses de contrôle nécessaires, une étape encore en attente.

Il est important de noter que la surveillance des eaux usées traitées destinées à l’irrigation relève de la compétence de l’ONSSA. L’octroi des permis d’irrigation est assuré par un comité composé de représentants de la délégation régionale du développement agricole, de l’ONSSA et du ministère de l’Environnement. Selon la législation en vigueur, tout agriculteur souhaitant utiliser ces eaux pour l’irrigation doit se conformer à des procédures strictes, incluant l’utilisation de matériels spécifiques et la réalisation d’analyses régulières.

De son côté, le directeur régional de l’assainissement, Mahmoud El Hadhili, a indiqué que les dernières analyses effectuées par les services régionaux du Bureau national de l’assainissement, dans le cadre d’un contrôle interne, remontent au 21 décembre 2024. Réalisées par un laboratoire agréé, ces analyses ont montré des résultats satisfaisants, à l’exception d’un dépassement mineur qui ne présente aucun danger. En conséquence, les opérations d’irrigation continuent pour les agriculteurs concernés.

El Hadhili a ajouté que la station traite actuellement environ 1500 mètres cubes d’eaux usées par jour, avec une prévision de portée de 3350 mètres cubes dans les prochains mois. Actuellement, l’eau traitée à la station d’épuration de El Fahs est utilisée pour irriguer la zone de Khezirat, couvrant environ 45 hectares, principalement dédiés à la culture d’arbres fruitiers.

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Tournoi international de Dubaï : la Tunisie en demi-finale

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:40

L’équipe nationale tunisienne de basketball a décroché son billet pour les demi-finales du Tournoi international de Dubaï en s’imposant ce jeudi en quart de finale face au club jordanien Ittihad Oman sur le score de 93-83.
Les Aigles de Carthage ont réalisé un excellent parcours en phase de groupes, enregistrant trois victoires contre Al-Hikma du Liban (87-76), Sharjah des Émirats arabes unis (99-85) et Zamboanga des Philippines (95-59). Seule ombre au tableau, une défaite face à Al-Ahly Tripoli de Libye (70-83).
Grâce à cette performance, la Tunisie poursuit sa quête du titre et se rapproche un peu plus de la finale du prestigieux tournoi.

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Tunisie : Trois nouveaux joueurs signent à l’Union sportive Monastirienne

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:39

L’Union sportive Monastirienne a annoncé, ce jeudi, le recrutement de trois nouveaux joueurs : l’attaquant Youssef Abdali, le milieu défensif nigérian Kingsley Dogu Michael et le milieu offensif Yassine Dridi.
Sur sa page officielle, le club a précisé que Youssef Abdali a signé un contrat de trois saisons, tandis que Kingsley Dogu et Yassine Dridi ont paraphé des contrats de deux saisons.
Actuellement, l’Union sportive Monastirienne occupe la deuxième place du championnat de Ligue 1 professionnelle de football, à égalité avec le Club Africain et l’Etoile Sportive du Sahel, avec 33 points pour chaque équipe, à une longueur derrière le Stade Tunisien, leader du classement.

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AFWID 3 : la femme tunisienne, un exemple de progrès et d’émancipation

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:30

Le Dialogue international des Femmes africaines (AFWID 3) se déroule actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 27 au 31 janvier, sous le thème « Les femmes africaines, une force, et leurs voix source de changement ».
Cet événement est organisé sous la supervision de Zanele Dlamini Mbeki, fondatrice de la Banque de développement pour les femmes.
Lors de la séance d’ouverture, Zanele Dlamini Mbeki a mis en avant « l’importance de dépasser les obstacles freinant l’avancement des femmes africaines et la nécessité d’unir les efforts pour lutter contre l’exclusion et la violence ». Elle a également insisté sur « l’engagement à poursuivre le travail pour atteindre l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie ».
Riah Phiyega, directrice exécutive du Fonds d’Affaires pour le Développement de la Femme, a souligné « l’urgence d’intégrer pleinement les femmes africaines dans les processus décisionnels afin qu’elles jouent un rôle clé dans la société et contribuent au progrès de leur pays ». Elle a aussi insisté sur « la nécessité d’offrir aux femmes africaines des opportunités de participation active dans la société et de renforcer leur présence pour bâtir leur nation sans discrimination ni exclusion ».
L’Association Tunisienne de la Gouvernance et de l’Égalité des Chances entre les Femmes et les Hommes dans les postes de décision (ATGEC) prend part à cet événement aux côtés de près de 1200 participantes représentant 55 pays africains.
La présidente de l’ATGEC, Amel Sammoud Khamari, a mis en avant dans son intervention les avancées et les droits acquis par la femme tunisienne dans divers domaines, appelant à renforcer et à développer ces acquis aussi bien pour les Tunisiennes que pour les Africaines en général.
Amel Sammoud Khammari qui a participé au Sommet de Pékin en 1995, a pris part, hier 29 janvier 2025, à un panel intitulé « Revue Pékin +30 : Repenser les progrès et la responsabilité dans l’agenda du genre en Afrique ».
L’ATGEC organise en marge de l’événement une exposition de produits alimentaires, de bijoux et de vêtements traditionnels tunisiens, qui rencontre un vif succès auprès des participantes venues de divers pays africains.

D’après communiqué

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Philip Morris Tunisie reconnu comme Top Employer pour la 7ème année consécutive

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:23

Philip Morris Tunisie a été nommé Top Employer en Tunisie pour la 7ème année consécutive. Cette certification reconnaît l’excellence de PMI en matière de pratiques de gestion des ressources humaines, établissant fermement l’entreprise comme un employeur de choix, axé sur la satisfaction des besoins évolutifs d’un capital humain mondial diversifié.

« Être nommé Global Top Employer pour la neuvième année consécutive est une réalisation exceptionnelle, dont tous mes collègues sont immensément fiers », a déclaré Fred Patitucci, Président People & Culture chez PMI. « Cette reconnaissance témoigne de notre engagement à intégrer la culture non seulement comme une fonction ou une politique, mais comme une stratégie d’entreprise où tous les employés sont collectivement responsables d’incarner nos valeurs, de donner vie à notre ADN PMI. »

De son côté Borhann Rachdi, Directeur Général de Philip Morris International en Tunisie a expliqué que « Je suis profondément honoré de voir notre entreprise recevoir la certification de « Top Employer » en Tunisie. Cette distinction prestigieuse témoigne de notre engagement inébranlable envers le bien-être et le développement de notre équipe. Une telle réussite met en lumière notre dévouement à promouvoir un avenir plus durable pour tous, soutenant ainsi la réalisation de notre vision d’un avenir sans fumée en Tunisie».

La certification Top Employer résulte d’une évaluation indépendante par le Top Employers Institute, qui a reconnu Philip Morris International (PMI), comme Global Top Employer pour la neuvième année consécutive. Les filiales de PMI ont également été reconnues comme employeurs de premier plan dans 32 pays à travers l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie/Pacifique. Cette évaluation couvre six domaines comprenant 20 sujets, dont l’Environnement de Travail, l’Apprentissage, la Diversité et l’Inclusion, la Raison d’Être et les Valeurs, le Bien-être, et plus encore.
Philip Morris International (PMI) est l’une des 17 organisations internationales à avoir reçu cette année la certification Global Top Employer au niveau mondial. Cette certification reflète l’engagement de PMI à développer une culture de croissance et d’inclusion, comme le décrit l’ADN de PMI – un cadre culturel interne basé sur des valeurs et des comportements partagés pour garantir que les 82 700 employés de PMI dans le monde se sentent en sécurité, écoutés et engagés avec un objectif clair et un fort sentiment d’appartenance.

Philip Morris International : Vers un avenir sans fumée
PMI est une entreprise internationale de tabac de premier plan, œuvrant activement pour un avenir sans fumée et faisant évoluer son portefeuille à long terme pour inclure des produits en dehors du secteur du tabac et de la nicotine. Le portefeuille actuel de l’entreprise se compose principalement de cigarettes et de produits sans fumée. Depuis 2008, PMI a investi plus de 12,5 milliards de dollars pour développer, valider scientifiquement et commercialiser des produits innovants sans fumée pour les adultes qui continueraient autrement à fumer, avec pour objectif de mettre fin complètement à la vente de cigarettes. Cela inclut la construction de capacités d’évaluation scientifique de classe mondiale, notamment dans les domaines de la toxicologie des systèmes précliniques, de la recherche clinique et comportementale, ainsi que des études post-commercialisation.
Avec une base solide et une expertise significative dans les sciences de la vie, PMI a annoncé en février 2021 son ambition de s’étendre dans les domaines du bien-être et des soins de santé et vise à améliorer la vie grâce à la fourniture d’expériences de santé intégrées.
En 2022, PMI a acquis Swedish Match—un leader de la distribution de nicotine orale—créant un champion mondial sans fumée dirigé par les marques IQOS et ZYN des entreprises. La Food and Drug Administration des États-Unis a autorisé la commercialisation des versions des dispositifs et consommables IQOS de PMI et du General snus de Swedish Match en tant que produits du tabac à risque modifié. Les demandes de renouvellement des produits IQOS sont actuellement en attente devant la FDA. Au 30 juin 2024, les produits sans fumée de PMI étaient disponibles à la vente dans 90 marchés, et PMI estime que 36,5 millions d’adultes dans le monde utilisent les produits sans fumée de PMI. L’activité sans fumée représentait environ 38 % des revenus nets totaux de PMI pour les neuf premiers mois de 2024.

D’après communiqué

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Tunisie – Un exploit médical à Sfax : première chirurgie cardiaque endoscopique réussie au Maghreb

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:16

Une équipe médicale du service de chirurgie cardiaque et vasculaire de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba à Sfax a réalisé, mercredi 29 janvier, une intervention chirurgicale inédite en Tunisie et au Maghreb. L’opération a consisté en l’ablation d’une tumeur bénigne située dans l’oreillette gauche du cœur à l’aide d’une technique endoscopique innovante, pratiquée par une petite incision latérale au niveau du thorax.

Selon un communiqué du ministère de la Santé publié ce jeudi, l’intervention a été effectuée sur un patient âgé de 76 ans sous la supervision du professeur Imed Frikha, chef du service de chirurgie cardiaque et vasculaire, et du professeur Abdessalem Hentati, spécialiste en chirurgie thoracique. Les chirurgiens ont utilisé la voie trans-axillaire, une approche qui permet d’introduire l’endoscope sous l’aisselle.

Ce progrès marque une avancée majeure dans la chirurgie cardiaque, offrant de nombreux avantages : réduction de la douleur et des complications par rapport à la chirurgie à cœur ouvert traditionnelle, accélération du processus de récupération, permettant une sortie rapide de l’hôpital, ainsi qu’un bénéfice esthétique grâce à la minimisation des cicatrices.

Le ministère a précisé que le patient a quitté l’hôpital dans un état stable et satisfaisant, soulignant que cette intervention confirme l’efficacité et la fiabilité de cette technique pour obtenir des résultats médicaux remarquables.

Ce succès illustre l’évolution constante de la chirurgie cardiaque endoscopique en Tunisie et met en lumière l’expertise des équipes médicales opérant dans les établissements publics. Engagées dans l’amélioration continue des soins et l’innovation chirurgicale, elles contribuent à positionner la Tunisie comme un acteur de référence dans le domaine. Cet exploit témoigne également de l’engagement du pays à développer des techniques de pointe conformes aux standards internationaux.

Cette avancée médicale constitue ainsi une réalisation majeure qui renforce la place des compétences tunisiennes sur la scène régionale et internationale et confirme leur rôle clé dans le développement de la chirurgie cardiaque et vasculaire.

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Tunisie : un scandale financier secoue la STEG, trois employés incarcérés

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 19:13

Le juge d’instruction du cinquième bureau du tribunal de première instance de Manouba a ordonné, ce jeudi soir, l’incarcération de trois employés du district de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) à Manouba. Deux autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire, selon un communiqué rendu public.

Ces décisions font suite à l’arrestation des trois premiers suspects mardi dernier, ainsi qu’à l’émission de mandats de recherche contre trois autres personnes. Les charges retenues concernent des soupçons d’abus de fonction en vue d’obtenir des avantages indus, de préjudice porté à l’administration, de falsification et usage de faux, ainsi que de manipulation et effacement de données informatiques dans le but de nuire aux finances d’autrui et d’en tirer un bénéfice personnel.

L’enquête, menée par la première brigade centrale d’investigations de la Garde nationale à El Aouina, a révélé un système de détournement de fonds impliquant des manipulations répétées de factures de consommation, des vols d’électricité et des modifications frauduleuses des données de facturation via le système informatique de la STEG. Les suspects sont également accusés d’avoir réduit illégalement les montants de consommation de certains clients et d’être intervenus sans autorisation sur des compteurs électriques.

Selon la même source, ces malversations, portant sur des sommes considérables, ont été découvertes à la suite d’un audit interne réalisé par les services de contrôle de la STEG. L’entreprise, représentée par son conseiller juridique, a déposé une plainte officielle, déclenchant ainsi l’enquête judiciaire.

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Effort national de reconstruction et de développement : Les compétences tunisiennes à l’étranger font entendre leur voix

30. Januar 2025 um 18:15

Les compétences nationales établies à l’étranger auront leur mot à dire dans la lutte pour la libération nationale et feront entendre leurs voix et leur approches à l’avenir en concrétisation de la confiance et de la sollicitude constantes dont les entoure le Président de la République.

La Presse — Désormais, les Tunisiens résidant à l’étranger, longtemps considérés comme des sources apportant les devises pour le pays sans qu’ils aient leur mot  à dire dans l’œuvre nationale de développement et de prospérité, sont aujourd’hui au cœur des préoccupations du Président Kaïs Saïed qui ne rate aucune occasion pour rappeler l’attention constante et la sollicitude particulière dont il entoure les compétences tunisiennes installées à l’étranger;

Une attention et une sollicitude qui témoignent, d’abord, de la confiance en leur aptitude à apporter le savoir-faire requis et l’imagination et la créativité qu’il faut aux programmes de développement en besoin d’assistance et de l’expertise que nos élites ont acquise tout au long des années d’études et aussi de travail au sein  des entreprises ou centres de recherche scientifique et technologique, à travers  les différents pays d’accueil.

L’intérêt présidentiel porté à la situation des Tunisiens à l’étranger  participe aussi d’un noble geste de reconnaissance largement méritée pour les services qu’ils sont en train de rendre à la mère patrie.

Aujourd’hui que les compétences tunisiennes émigrées ne se sentent plus éloignées ou tenues à l’écart de ce que l’Etat est en train d’entreprendre en  matière d’édification de la Troisième République et qu’elles ont pris conscience du poids et de l’importance que le gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, leur accorde, elles ont décidé de prendre l’initiative, de ne plus attendre qu’on leur ordonne ce qu’elles ont à faire et de participer activement au processus national de promotion sociale et économique engagé depuis l’avènement du mouvement réformateur du 25 juillet 2021.

Le Chef de l’Etat a mis en exergue, à l’occasion de l’audience qu’il a accordée, mardi 28 janvier, au ministre des Affaires étrangères, sur la nécessité de renforcer l’encadrement requis aux Tunisiens à l’étranger et aussi de leur «proposer de nouvelles solutions à même de leur fournir les services nécessaires à distance».

L’apport présidentiel à ce que les problèmes des Tunisiens à l’étranger soient résolus aussi rapidement que possible et à ce que leurs attentes et leurs revendications soient satisfaites est en réponse aux services qu’ils sont en train de rendre régulièrement à la mère patrie.

Par leur haut degré de professionnalisme qui n’est plus à démontrer, par leur accès aux plus hauts postes de responsabilité dans les entreprises, les universités ou les centres de recherche où ils exercent et par les hautes qualités morales dont ils font montre dans leur vie quotidienne dans les pays d’accueil en Europe, aux USA ou dans les pays arabes, les compétences tunisiennes contribuent au renforcement de l’image rayonnante de la Tunisie et procurent à notre pays la considération et l’estime des pays et des peuples du monde entier.

Et nos élites ne se contentent pas de s’activer dans les pays d’accueil. Elles étendent leur implication dans l’effort de développement en participant, à titre d’exemple à la résolution de la crise du transport public (initiative relative à l’envoi de 300 bus de transport en Tunisie) et à l’atténuation des difficultés que vivent certains hôpitaux publics (envoi de nombre d’ambulances au profit de certains établissements hospitaliers de l’intérieur du pays) sans oublier les projets qu’ils sont en train de créer, un peu partout, à travers la République.

Le Chef de l’Etat, comme à son habitude, exhorte les institutions de l’Etat «à lever tous les obstacles devant ces compétences afin qu’elles puissent — tient-il à le souligner encore une fois — contribuer pleinement à la lutte pour la libération nationale et participer à la reconstruction et au développement du pays».

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Quand les eaux usées s’invitent dans les maisons et les rues : Harmoniser l’action dans la gestion des eaux pluviales et usées

30. Januar 2025 um 18:10

Malgré de nouvelles augmentations des redevances d’assainissement qui ont concerné les usages domestiques, touristiques et industriels, les services de l’Onas ne sont pas montés en gamme. Pire, ils sont toujours débordés et ne répondent, le plus souvent, que tardivement aux réclamations des citoyens.

La Presse — Les grandes quantités de pluie enregistrées durant ces derniers mois ont été accueillies avec une immense joie. Il faut dire que la menace du stress hydrique nous a pris de court, tellement on était concentrés sur d’autres préoccupations ou peu sensibilisés à cette question. Ceux qui vivaient dans l’insouciance totale et manifestaient peu d’intérêt au prolongement des saisons de sécheresse et des phénomènes extrêmes de canicule se trouvent aujourd’hui plus sensibilisés aux changements climatiques induisant à la succession d’années chaudes jamais enregistrées dans le passé. Sauf que ces grandes quantités d’averse, quoiqu’accueillies favorablement, ont vite cédé la place aux habituelles réactions de colère à l’égard, en particulier, des services municipaux et ceux de l’Office national de l’assainissement (Onas).

Les services d’assainissement sur la sellette

Après la pluie vient le beau temps, dit bien l’adage. Toutefois, les récentes fortes précipitations, si elles n’ont pas provoqué d’inondations à grande échelle, elles ont mis hors service nos réseaux d’assainissement collectifs et individuels. Dans certaines villes, on est pris par le dégoût et l’envie de vomir à la vue des égouts d’où jaillissent des eaux usées qui débordent de tous les côtés, rendant la circulation difficile sur les avenues, les rues et les ruelles. Ce n’est pas là un nouveau fait, mais disons que le citoyen s’est habitué à la détérioration des services de certaines institutions au point que ses critiques ne produisent aucun effet escompté. Ce qui choque encore plus le citoyen, ce sont malheureusement ces mêmes réflexes auxquels il doit faire face. Il a le plus souvent droit à des réponses émanant de certains responsables qui mettent en cause d’autres départements intervenant dans le processus de nettoyage et de collecte des déchets.

Ainsi, les services de l’assainissement chargés de l’entretien et de la maintenance des réseaux publics, n’hésitent pas à renvoyer la balle aux services municipaux en les accusant de manquer à leurs obligations en matière de contrôle des raccordements anarchiques aux réseaux publics d’assainissement. Du côté des conseils municipaux et locaux, c’est plutôt l’Onas qui se trouve dans le box des accusés. Il est vrai que cet établissement endosse une part de responsabilité à ce niveau, ce qui expliquerait d’ailleurs le mécontentement des citoyens et leur insatisfaction à l’égard des services d’assainissement. D’autant que de nouvelles augmentations des redevances d’assainissement ont été décidées en octobre 2022. Ces augmentations  ont contribué à gonfler la facture de la Sonede. En contrepartie, les services de l’Onas ne se sont pas améliorés.

En effet, malgré ces augmentations qui ont concerné les usages domestiques, touristiques et industriels, les services de l’Onas ne sont pas montés en gamme. Pire, ils sont toujours débordés et ne répondent, le plus souvent, que tardivement aux réclamations des citoyens. Les conseils municipaux assument, à leur tour, une part de responsabilité. Ils ne doivent pas continuer à leurrer le citoyen par le biais de travaux effectués occasionnellement et, à la hâte, avant la saison des pluies. La gestion des déchets municipaux qui a toujours été du ressort de la collectivité locale, n’a pas évolué avec l’urbanisation galopante. Et pourtant, les observateurs ont démontré que l’explosion démographique signifie une montée en flèche de la consommation d’eau et de la pollution. La priorité est donc de développer des solutions technologiques accessibles et performantes pour traiter les eaux usées et préserver l’environnement. Ce qui a été laissé de côté.

Tout le monde se renvoie la balle

Les conseils municipaux se sont habitués ces dernières années à adopter des politiques excluant le principe de démocratie locale, ce qui a conduit systématiquement à son exclusion de l’action municipale. Rien n’a été fait sur le plan des infrastructures pour protéger et respecter l’environnement dans les communes. Préserver et améliorer le cadre de la vie du citoyen n’a été qu’une vaine promesse.  Les conseillers locaux qui s’activent aujourd’hui au niveau des communes pour trouver des solutions aux canalisations bouchées dégageant des odeurs nauséabondes devant les cafés, les restaurants, les établissements scolaires, avec les risques sanitaires qui pourraient en découler, se trouvent devant un grand problème.

En effet, l’un des directeurs régionaux de l’Onas n’a pas manqué, lors d’une réunion tenue récemment à Tunis avec les membres du conseil régional Slim Ben Achour, de mentionner que le problème des réseaux collectifs aussi bien à La Goulette qu’au Kram est plus complexe. Il s’agit d’installations précaires qui ne sont plus capables d’assurer un bon fonctionnement durant les saisons de forte pluie. Selon ses dires « il faut attendre la fin de la saison des pluies pour que les services de l’Onas puissent intervenir ». Voilà qui en dit long sur la qualité des services des équipements de l’Onas.

Concernant la gestion des eaux pluviales, le responsable de l’Onas a parlé de l’élévation du niveau de la mer à La Goulette et des vagues qui ont causé la destruction d’une partie de la corniche en pierre de la plage à La Goulette. Comment se fait-il que les vagues puissent arriver à ce niveau, s’est-il demandé ? Une question bizarroïde, car il faut remonter un peu le temps, plus précisément dans les années soixante. En ces temps, l’écume des vagues de la mer s’invitait déjà dans la ville de La Goulette, et plus précisément dans l’emblématique Rue Roosevelt. La montée du niveau de la mer ne date pas donc d’aujourd’hui et il vaudrait mieux s’attaquer frontalement aux autres raisons qui ont été soulevées auparavant sans être suivies d’actions concrètes et de solutions pérennes.

A ce titre, l’un des experts explique que le problème se trouve à d’autres niveaux, comme l’absence des réseaux d’évacuation des eaux de pluie dans certains endroits, alors que dans d’autres, les eaux usées sont déversées dans le réseau des eaux pluviales. Il ajoute que la gestion conventionnelle conduisant à rejeter les eaux pluviales dans la mer a aussi montré ses limites. « Nos villes, côtières en particulier, doivent disposer de systèmes de pompage fiables, capables de traiter d’importants volumes d’eau ».

Il est utile aussi de souligner que le problème se situe sur le plan de la coordination entre les services intervenant dans les travaux de voirie. Notre source cite, à titre d’exemple, les services municipaux, l’Onas, les services de télécommunication, la Steg et la Sonede qui travaillent de manière indépendante au moment où le président de la République vient d’insister, lors d’une réunion tenue le 24 janvier 2025 au Palais de Carthage avec les membres du gouvernement, sur « l’unité de l’État et la parfaite harmonie qui doit régner entre ses différentes institutions ».

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Lancement de la Terna Innovation Zone : Un catalyseur pour l’innovation énergétique en Tunisie

30. Januar 2025 um 18:05

Ce projet stratégique, soutenu par le gouvernement tunisien et les autorités italiennes, vise à renforcer les compétences locales et à stimuler la transition énergétique en Tunisie, tout en consolidant les relations bilatérales entre les deux pays dans un secteur clé de l’avenir : l’énergie.

La Presse — Lors de l’inauguration hier de la Terna Innovation Zone, le secrétaire d’État chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane, a souligné l’importance capitale de ce projet pour la Tunisie, son développement énergétique, et pour renforcer les liens stratégiques entre la Tunisie et l’Italie.

«Le projet, initié par le groupe italien Terna, est le premier du genre en Afrique. Il s’inscrit dans le cadre d’un vaste partenariat entre les deux pays, visant à promouvoir l’innovation technologique dans le secteur de l’énergie et à renforcer les compétences partagées. Ce centre d’innovation représente une étape clé dans la réalisation des objectifs du plan Mattei pour l’Afrique, visant à encourager les initiatives sociales et économiques communes», a-t-il précisé dans une déclaration accordée aux médias.

Il a ajouté qu’Elmed, le projet phare qui lie la Tunisie et l’Italie dans le domaine de l’énergie, constitue le socle de ce partenariat stratégique. Ce projet, selon Chouchane, permettra non seulement de renforcer la sécurité énergétique des deux pays, mais aussi de stimuler l’échange d’électricité entre leurs réseaux, en particulier pour soutenir l’intégration des énergies renouvelables. Ce projet s’inscrit directement dans la stratégie énergétique de la Tunisie, qui ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35% dans son mix énergétique d’ici à 2030.

«Ce partenariat est un levier essentiel pour la sécurité énergétique de la Tunisie, car il permettra d’augmenter la capacité de notre réseau électrique et de soutenir la transition énergétique. L’objectif est de répondre à la demande croissante d’électricité et de réduire la dépendance énergétique en nous appuyant sur des projets d’intégration régionale tels que le projet Elmed avec l’Italie», a encore affirmé Chouchane.

Dans ce même cadre, il a rappelé que le projet Terna Innovation Zone est conçu comme un portail d’échange d’idées entre Terna et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg). Il vise à promouvoir l’innovation dans le secteur électrique tunisien et à renforcer les capacités locales, notamment à travers le partage de technologies et de bonnes pratiques entre les deux entreprises.

Chouchane a aussi souligné que ce projet d’innovation est une réponse concrète aux défis énergétiques actuels du pays. «Terna Innovation Zone ouvrira de nouvelles perspectives pour la production d’électricité renouvelable et pour l’amélioration continue du réseau électrique tunisien. C’est un symbole de la coopération fructueuse entre la Tunisie et l’Italie dans le secteur stratégique de l’énergie», a-t-il indiqué.

Un avis partagé par Faycel Tarifa, P.D.G. de la Steg, qui a souligné que cette collaboration vise à renforcer les capacités techniques, favoriser l’innovation et contribuer à la transition énergétique durable entre la Tunisie et l’Italie

Tarifa a aussi mis en lumière les actions concrètes qui découleront de ce partenariat stratégique, notamment en lien avec le projet Elmed, un câble sous-marin de haute tension reliant les réseaux électriques de la Tunisie et de l’Italie. «Elmed avance dans la bonne direction et permettra de renforcer l’échange d’énergie entre nos deux pays, garantissant ainsi une plus grande sécurité énergétique», a-t-il déclaré.

Le P.D.G. de la Steg a également présenté les axes d’action de cette nouvelle coopération, qui incluent la création de centres d’essai pour tester les équipements de haute tension et la formation continue des équipes tunisiennes sur les nouvelles technologies énergétiques. Cette initiative permettra à la Steg de se doter des compétences nécessaires pour gérer de manière optimale les infrastructures énergétiques et d’acquérir de nouveaux outils de travail dans le cadre de la transition énergétique.

«Nos équipes bénéficieront de formations ciblées sur la gestion et la protection des systèmes électriques, le développement de nouveaux réseaux de transmission d’énergie et l’exploitation des énergies renouvelables», a-t-il précisé, tout en soulignant l’importance des échanges de bonnes pratiques et de l’expertise en matière de modélisation et de planification des infrastructures électriques.

Un catalyseur de l’innovation énergétique en Tunisie

De son côté, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, a mis en lumière la profondeur des relations entre les deux pays, marquées par une coopération renforcée dans divers domaines stratégiques, en particulier dans le secteur énergétique.

L’ambassadeur a souligné que cet événement témoignait de l’engagement mutuel et des liens solides entre l’Italie et la Tunisie. Il a rappelé les nombreuses visites officielles entre les deux nations, telles que celles des ministres italiens et de la Cheffe du gouvernement, et a félicité les autorités tunisiennes pour les visites réciproques qui ont renforcé les relations bilatérales.

«Le lancement de la Terna Innovation Zone s’inscrit dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, un projet stratégique visant à promouvoir des partenariats solides et à garantir une prospérité partagée pour tous les pays du continent. La Tunisie en est un pilier essentiel», a affirmé Alessandro Prunas, tout en ajoutant que ce partenariat renforcé entre les deux pays repose sur des valeurs communes et une amitié historique.

L’ambassadeur a également évoqué la visite récente du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, à Rome, qui a permis la signature d’accords importants, dont celui portant sur la transition énergétique. «Cette collaboration dans le secteur de l’énergie est d’autant plus essentielle qu’elle repose sur des projets communs tels qu’Elmed, qui vise à renforcer la sécurité énergétique des deux pays et à favoriser l’intégration des énergies renouvelables», a-t-il encore précisé.

Le projet Terna Innovation Zone, en particulier, se concentre sur la formation et le soutien aux talents innovants tunisiens, un élément clé pour la réussite de la transition énergétique. «Ce n’est qu’en investissant dans l’innovation que nous pourrons combler le fossé énergétique, atteindre les objectifs de production d’énergies renouvelables et lutter efficacement contre le changement climatique», a souligné Prunas, tout en saluant l’implication de Terna et de la Steg dans la réalisation de cette initiative stratégique, qui a vocation à produire des résultats concrets pour les deux pays, en créant de nouveaux emplois et en favorisant une croissance mutuellement bénéfique.

Dans le même sillage, l’administratrice déléguée de Terna, Giuseppina Di Foggia, a présenté la Terna Innovation Zone comme un catalyseur de l’innovation énergétique en Tunisie. «Ce projet s’inscrit dans un cadre plus large, en lien avec le projet Elmed, qui a permis de connecter pour la première fois les systèmes électriques de l’Europe et de l’Afrique du Nord. À cet égard, Terna Innovation Zone ne sera pas seulement un espace physique, mais un véritable symbole de l’engagement concret des deux pays en matière d’innovation, de formation et de développement des talents… Ce projet vise donc à créer un écosystème dynamique qui favorise l’innovation locale, soutenant ainsi les startup et entreprises tunisiennes tout en valorisant les compétences et le savoir-faire présents dans le pays», a-t-elle expliqué.

Giuseppina Di Foggia a aussi détaillé trois domaines clés qui guideront cette initiative: l’incubation et l’accélération des startup, la formation des talents, notamment pour les ingénieurs et le soutien à l’industrie, avec des partenariats dédiés à la recherche de l’excellence dans le secteur énergétique.

Dans ce même cadre, elle a souligné l’importance des partenariats entre les institutions italiennes et tunisiennes pour accompagner ce projet ambitieux. «Notre objectif est de créer un espace dans lequel l’innovation, la technologie et la formation se rencontrent pour bâtir un avenir énergétique commun», a-t-elle ajouté.

Il est à noter que dans le cadre de cet accord, les deux entreprises s’engageront dans une série d’activités de knowledge-sharing sur des sujets d’intérêt commun, dans le but de poursuivre l’excellence dans la gestion des réseaux de transport d’électricité et de relever les défis du secteur de l’énergie. Terna et la Steg entendent ainsi consolider le rôle de l’Italie et de la Tunisie en tant que protagonistes de la transition énergétique en Méditerranée, pôles d’énergie et d’innovation, renforçant l’intégration entre l’Europe et l’Afrique et favorisant la naissance de nouvelles synergies entre les entreprises italiennes et tunisiennes, conformément à la stratégie définie dans le Plan Mattei.

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Ouverture, hier, de la 12e édition de «Riyeda», à Tunis : Innovation et entrepreneuriat, un duo gagnant

30. Januar 2025 um 18:00

Ayant eu lieu, hier à la Cité de la culture à Tunis, pour se poursuivre aujourd’hui, l’évènement s’est fait l’écho de nouveaux modèles économiques plus adaptés aux tendances du marché, sous le signe «l’innovation et l’entrepreneuriat», comme un duo gagnant.

La Presse — Suite à une succession de succès et des bilans qualifiés de satisfaisants, le festival de l‘entrepreneuriat «Riyeda» revient cette année, dans sa nouvelle édition, la 12e, faisant ainsi régner une ambiance d’affaires favorable censée aiguiser l’esprit créatif et stimuler l’initiative privée.

En fait, l’évènement a défrayé la chronique, dans les quatre coins de la Cité de la culture à Tunis, où se réunissent 87 experts, 50 startups, décideurs, 85 exposants innovants et environ 15 mille visiteurs passionnés attendus. Un face-à- face positif et constructif qui laisse émerger des idées des projets et aboutir à des approches de développement durable.

Repenser les modèles économiques

Ayant eu lieu, hier à la Cité de la culture à Tunis, pour se poursuivre aujourd’hui, l’évènement s’est fait l’écho de nouveaux modèles économiques plus adaptés aux tendances du marché, sous le signe «l’innovation et l’entrepreneuriat», comme un duo gagnant. Soit « deux concepts indissociables qui, ensemble, ouvrent la voie à des opportunités illimitées. L’innovation étant le moteur essentiel qui propulse la croissance des entreprises, tandis que l’entrepreneuriat offre le cadre idéal pour concrétiser des idées novatrices…», lit- on dans le portail de l’évènement, organisé à l’initiative de ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Mefp), en partenariat avec l’Agence de coopération allemande GIZ, basée, sous nos cieux, depuis belle lurette. Cette collaboration témoigne, selon les organisateurs, d’un engagement commun à encourager l’entrepreneuriat et favoriser les opportunités d’emploi au sein de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Sont également partenaires l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii) et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia).

Dans la foulée de l’évènementiel, le marketing promotionnel a aussi pris place. L’ordre du jour a été truffé d’un programme varié et riche en conférences poussées et workshops pour conférer à nos jeunes promoteurs plus de chances et leur montrer la voie de l’excellence et de l’innovation. Or, ces compétences auraient, certes, besoin d’accompagnement et de financement pour s’intégrer dans la vie active. Et puis, de telles potentialités et opportunités sont en mesure de créer un écosystème favorable à l’investissement.

Conférences poussées et panels enrichissants

Plus qu’un rendez-vous annuel d’entrepreneurs, cette nouvelle édition du Salon de l’Entrepreneuriat «Riyeda» est une plaque tournante d’échange, d’interaction, d’offre et de demande d’emplois et d’investissement. C’est aussi une occasion de questionnement sur les défis à relever, à l’heure de la digitalisation et de l’intelligence artificielle. De même, des regards croisés sur quels enjeux dont nos jeunes promoteurs et startupeurs sont appelés à gagner, afin de s’aligner sur les objectifs onusiens du développement durable (ODD). Et comment faire face aux nouvelles tendances du marché, tant à l’échelle locale qu’internationale. C’est à quoi s’en tient la séance matinale, au cours de laquelle le président du comité d’organisation, Skander Haddar, ainsi que les intervenants respectivement du Mefp, de l’Agence foncière industrielle, de l’Apia et de l’Apii se sont focalisés sur le contexte de la transformation digitale et entrepreneuriat, à même de repenser les moyens technologiques susceptibles de révolutionner la création d’entreprises. Peu importe le secteur d’activité, l’innovation fait toujours la différence. Et chaque initiative privée a, certes, sa propre vision du monde économique et de son évolution.

Il y a lieu de souligner la profondeur des panels thématiques, fondés sur une nouvelle vision de conception de financement d’investissement : «De l’idée à l’impact : comment l’innovation sociale transforme notre monde ?», «quand l’innovation devient responsable: quels enjeux pour les entrepreneurs ?», «financement de l’innovation : comment repenser les modèles financiers pour accompagner les entrepreneurs face aux nouveaux défis économiques ? Aujourd’hui, ces assises vont se poursuivre, avec en toile de fond l’accompagnement des porteurs d’idées novatrices et l’appui financier des projets innovants, comme fer de lance de l’entrepreneuriat dans toutes ses étapes. La clôture, aujourd’hui, de ce festival sera assurée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

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Mercuriale : Les étiquettes s’envolent

30. Januar 2025 um 17:55

Cela commence toujours de cette manière. Après une accalmie relative  au niveau des prix d’un certain nombre de produits que l’on considère de première nécessité, on amorce les augmentations.

La Presse — En fait, cela a commencé avec le potiron dont les morceaux se sont rapetissés et qui coûtent presque le double.

Les citrons, en pleine saison, sont déjà à trois dinars le kilo. Les tomates sont largement au-dessus de deux dinars cinq pour une qualité acceptable. Les poivrons doux, en dépit de leur apparition un peu partout en grande quantité, se bloquent déjà à quatre dinars. Les bottes de persil et céleri sont devenues toutes menues et sont affichées à cinq cents millimes.

Même les carottes et les betteraves sont sur une courbe ascendante. Autant dire que les prix se sont décidés à annoncer la couleur de ce mois de Ramadan.

Ces augmentations commencent toujours sur la pointe des pieds pour s’imposer, profitant de l’ambiance unique et incomparable  qui règne durant le  mois saint, à l’occasion duquel les yeux deviennent plus gros que le ventre.

Ces envolées sont à juguler par les moyens les plus efficaces. Le contrôle et bien  entendu, mais aussi et surtout, l’obligation d’apposer les étiquettes pour que cela ne soit pas des prix à la tête du client.

D’autres secteurs connaîtront prochainement cette bougeotte, qu’annoncent des «responsables» du secteur qui viendront débiter les mêmes arguments. Ce seront les intrants, les engrais et autres ingrédients portant des mots savants, qui ont imposé une augmentation de prix de revient et ont motivé cette envolée  des prix.

D’ailleurs, des étiquettes à l’intérieur des marchés, lorsqu’on consent à les mettre, il faudrait les chercher sous la marchandise. Elles sont bien dans le tas, mais personne ne les voit.

A se demander ce que font les gérants des lieux et surtout à quoi servent ces caméras que l’on a  fixées et qui ont certainement coûté cher.

«Le meilleur moment de faire ses achats, c’est en fin de journée», nous avoue une dame qui mettait de l’ordre dans son sac mobile»

Effectivement, les rondes de la police qui surveille les alentours du marché se font de plus en plus rares et cela donne libre cours aux vendeurs à la sauvette de sortir d’on ne sait où leurs cageots remplis de légumes à des prix défiant toute concurrence.

Pour dire vrai, on ne peut quand même pas assurer la surveillance 24h sur 24, mais presque au crépuscule, cela ne dérange personne. Sauf la circulation dans des bretelles qui relient le centre aux sorties vers les cités environnantes.

Au niveau des fruits, la présence des bananes en grande quantité donne le complexe aux oranges, citrons doux, pommes, dattes, clémentines, etc, dont les prix demeurent assez élevés, alors que nous sommes en pleine saison.

Les fraises sont encore timides. Leur prix fluctue en fonction de la journée. En dehors du marché, il semble que l’on veille à ne pas en laisser pour le lendemain  et cela fait la joie des consommateurs avides de salade de fruits avec les bananes offertes à cinq dinars le kilo.

On a certes promis que les prix des viandes blanches baisseront en cette période.  Vaine promesse, car les prix se maintiennent et il ne semble pas qu’ils baisseront de sitôt. Le fait que les autorités compétentes s’organisent et ont déjà annoncé qu’il y aura des points de vente du producteur au consommateur dans les chefs-lieux

pour les viandes rouges pourrait être dissuasif.

En tous les cas, les œufs se maintiennent et il y a même des promotions.

Seules les grandes surfaces maintiennent de larges marges aussi bien au niveau de ces produits que pour bien d’autres. Sans pour autant donner l’impression que l’on s’acharne sur ces entreprises, qui jouent un rôle social indéniable, les marges devraient être revues.

Pour le moment, nous avons l’impression que ces grandes surfaces « fixent » leurs prix. Des prix qui diffèrent énormément avec ceux que nous retrouvons chez les revendeurs des mêmes marques. Incompréhensible.

A l’occasion du mois de Ramadan, verrons-nous ces hypermarchés faire un geste pour contribuer à l’effort national, en  aidant les consommateurs et en consentant des prix abordables ?

Les baisses qu’annoncent ces grandes surfaces intéressent le plus souvent les produits d’entretien, alors que la majorité des consommateurs s’inquiètent de ce que leur coûte ce qu’ils mettent dans leurs assiettes.

Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur cette question…

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Commerce en ligne et fraudes : Exiger qualité et facture !

30. Januar 2025 um 17:50

Pour les enseignes qui se respectent, le commerce en ligne constitue un vecteur d’accroissement de l’activité professionnelle et de sa rentabilité. Mais pour les intrus, il est synonyme d’arnaques et d’argent facile.

La Presse — Le commerce en ligne prospère, souvent au détriment des consommateurs. Ces derniers scandent, désespérément, leur droit à l’honnêteté et à la transparence commerciale, lésés qu’ils sont par des arnaques invraisemblables. Et faute d’une législation claire pour les protéger contre les commerçants-fantômes, qui disparaissent en un clic, ils n’ont d’autres revanches que de dénoncer les fraudeurs sur les réseaux sociaux afin d’aviser d’autres consommateurs.

Il faut dire que le commerce en ligne acquiert, aux yeux des experts, une dimension nettement moins inoffensive qu’on ne le pensait. Pour M. Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), le commerce en ligne représente une autre facette du commerce parallèle,  encore plus redoutable, d’ailleurs, que celle conventionnelle. « Il s’agit d’un commerce parallèle particulièrement plus puissant en matière de taux, puisqu’il excède les 50% qu’accapare le commerce parallèle, d’infractions mais aussi en matière de marchandises de contrefaçon. Les fraudeurs usent même, de publicités mensongères pour arnaquer un plus grand nombre de clients», indique M. Riahi à La Presse.

Paramédicaux et cosmétiques suspicieux 

Régnant en maîtres dans un espace virtuel difficile à cerner et encore moins à contrôler, les fraudeurs s’adonnent aux arnaques de toutes sortes : des produits non conformes aux photos affichées sur le compte commercial, des produits dont la qualité est médiocre, ou encore des produits de contrefaçon qui risqueraient de nuire gravement à la santé des clients. Selon M. Riahi, les signalements en disent long sur l’impact souvent tragique de certains produits vendus en ligne. «  Je parle, évidemment, des produits paramédicaux que proposent certains comme étant des médicaments efficaces contre des maladies chroniques ou encore des compléments alimentaires de lutte contre la prise de poids ou contre la maigreur. «D’ailleurs, poursuit-il, ce genre de produits sont vantés comme tels sur certaines chaînes de télévision…Quant aux produits cosmétiques, ils relèvent quasiment tous de la contrefaçon et ne sont, par conséquent, pas fiables ». Il est à savoir que le ministère de la Santé a publié récemment deux communiqués dans le but de dissuader le public quant à l’achat de tels produits douteux en insistant sur le risque – souvent fatal- qu’ils représentent.

Consommateur et livreur versus fraude !

Face à cette réalité périlleuse, le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance et à imposer le respect de ses droits à des achats conformes à la fois à ses exigences et aux normes. « Le consommateur doit se protéger lui-même car, une fois arnaqué, il aurait beaucoup de mal à rétablir ses droits et encore moins à se faire rembourser. Avouons que bon nombre de cybercommerçants de mauvaise foi s’amusent souvent à changer leurs comptes fb et leurs numéros de téléphone pour poursuivre leurs fraudes en toute sécurité. Ainsi, trouver leur trace revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Les procédures risqueraient de prendre des mois », prévient le président de l’Otic.

Aussi recommande-t-il aux consommateurs de vérifier la qualité et les caractéristiques du produits acheté avant même de le payer. « D’où le rôle des livreurs dans la lutte contre ce genre d’arnaques », note-t-il.  Le livreur ne doit, également, distribuer que des colis dotés de factures indiquant, noir sur blanc, l’adresse détaillée de l’expéditeur. Le consommateur, pour sa part, est appelé à exercer son droit de refuser tout produit non conforme aux normes et dépourvu de facture.  Quant aux produits paramédicaux et cosmétiques, ils ne doivent aucunement être achetés en ligne car ils ne sont pas fiables. « D’ailleurs, il faut instaurer une loi interdisant la vente en ligne des produits paramédicaux et cosmétiques», souligne M. Riahi.

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La Tunisie prolonge l’état d’urgence jusqu’à fin 2025

Von: La Presse
30. Januar 2025 um 17:50

Le décret n° 74 du 29 janvier 2025, portant prolongation de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (numéro 12 de l’année 2025). Cette nouvelle extension prendra effet à partir du 31 janvier en cours et se poursuivra jusqu’au 31 décembre prochain.

La dernière prolongation remontait au 30 décembre dernier et portait sur une durée d’un mois, du 1er au 30 janvier 2025.

Il convient de rappeler que l’état d’urgence est en vigueur sans interruption depuis le 24 novembre 2015, à la suite de l’attentat terroriste ayant visé un bus de la sécurité présidentielle en plein cœur de la capitale. Cette attaque avait causé la mort de 12 agents de sécurité et blessé 16 autres personnes, parmi lesquelles des membres des forces de l’ordre et des civils.

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Célébration du 44e anniversaire de la création des Villages d’Enfants (SOS) : Une marche solidaire et un dévouement reconnu

30. Januar 2025 um 17:45

L’association cherche les moyens de prendre en charge trois mille enfants supplémentaires en 2025, outre les 5.080 qui le sont actuellement.

La Presse — L’Association tunisienne des villages d’enfants (SOS) a organisé, hier du côté de La Marsa, la troisième édition de «la rencontre de la fidélité et du défi», un événement marquant le 44e anniversaire de sa création, et ce, en la présence de plusieurs personnalités publiques, d’enfants et de jeunes issus des villages SOS de Akouda, Mahres, Siliana, Gammarth et de plusieurs mères. Cette rencontre a mis en avant les actions menées par l’association pour soutenir les enfants en situation de vulnérabilité. D’ailleurs, l’événement a marqué l’ouverture de deux nouveaux bureaux d’accueil pour les enfants sans soutien familial, dont l’un à Menzel Bouzaiane, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, et l’autre à Aïn Draham, dans le gouvernorat de Jendouba.

La ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, procédant à l’ouverture de cette manifestation, a indiqué que cette association est considérée comme un partenaire principal du département en matière de prise en charge des enfants et de protection de leurs droits. Et d’insister sur l’attachement de son département à œuvrer selon une approche participative et une vision globale en vue de favoriser un environnement éducatif et social équilibré qui réponde aux besoins des enfants.

Engagement et dévouement

De son côté, Mohamed Megdiche, président de l’Association des villages d’Enfants SOS, a précisé, en marge de cette cérémonie, que son association cible au cours de l’année 2025, la prise en charge de 7.500 enfants au lieu des 5.080 actuellement, outre l’augmentation de son budget à hauteur de 24 millions de dinars qui était d’environ 21 millions de dinars en 2024.

L’événement a été, également, l’occasion de rendre hommage aux travailleurs et aux pourvoyeurs de fonds des différents Villages d’enfants à travers les gouvernorats du pays, en reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement. Megdiche a affirmé que l’association des Villages d’enfants SOS s’emploie a promouvoir ses programmes en vue d’atteindre les objectifs requis pour cette année qui consistent à prendre en charge trois mille enfants sans soutien familial issus des gouvernorats de Sidi Bouzid et de Jendouba.

Marche solidaire

Le plan d’action de cette association pour l’année en cours, qui a été présenté à cette occasion, comprend l’autonomisation des jeunes pris en charge avec un taux de 77% au lieu de 60% en 2024 et la réalisation d’un taux de réussite de 100% aux élèves pris en charge dans les villages SOS (73% en 2024) outre l’autonomie des familles avec un taux de 60%(environ 45% en 2024).

Par ailleurs, Megdiche a annoncé le démarrage de la manifestation «marche solidaire» de 1.000 km reliant Remada à Gammarth, organisée à l’initiative des clubs d’étudiants ambassadeur des villages SOS dans quatre gouvernorats avec la participation de 2.000 étudiants. L’objectif assigné à cette marche est de collecter des fonds pour la prise en charge de trois mille enfants supplémentaires qui seront ajoutés aux listes des villages d’enfants SOS. La marche , qui a démarré hier et se poursuit jusqu’au 11 février, est soutenue par quatre ministères, à savoir celui de la Femme, de la Famille,  de l’Enfance et des Personnes âgées, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Education, et de la Jeunesse et du Sport.

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Pourquoi – Finalement, tout est utile…

30. Januar 2025 um 17:40

On n’arrête pas le progrès. C’est ainsi qu’en matière de médecine, on recourt de plus en plus à la greffe animal-homme, étant donné qu’on ne dispose pas assez d’organes humains pour pouvoir soigner les nombreux patients qui attendent leur tour.

Et paradoxalement, après le singe, c’est le porc qui se rapproche génétiquement le plus de l’homme avec l’avantage d’être plus facilement élevé que le singe. Bien entendu, il faut effectuer quelques modifications de certains gènes pour qu’il n’y ait pas de rejet.

Finalement, tout sur terre a une utilité.

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Promotion immobilière : En pleine zone de turbulences

30. Januar 2025 um 17:35

Le secteur de la promotion immobilière semble, depuis quelques années, à bout de souffle. On assiste régulièrement à une érosion préoccupante du volume des affaires et à un déséquilibre de plus en plus profond entre offre et demande. Une situation critique qui impose des solutions urgentes et palpables.

La Presse — Les différents indicateurs de ces dernières années laissent croire que la promotion immobilière est en pleine zone de turbulences. Une situation délicate qui fonde les craintes de certains analystes d’un crash immobilier imminent, surtout avec la chute spectaculaire des ventes et l’importance du stock non commercialisé. D’ailleurs, les statistiques de 2024 ne sont pas pour autant plus rassurantes. Pour le premier trimestre de l’année écoulée, le marché a enregistré une forte régression par rapport à la même période de l’année 2023. La vente des terrains a encaissé une baisse de 13, 6%, celle des villas de 6,9 % alors que les ventes des appartements ont chuté de 23,3 %.

Une envolée spectaculaire

Les observateurs reconnaissent que la complexité de la conjoncture socioéconomique, la tendance inflationniste toujours conséquente et la forte pression sur les budgets des ménages ont renversé la donne et ont fini par créer une nouvelle échelle de priorités et dans laquelle le logement n’est pas en pole position. Selon les statistiques de l’INS, pour 2023, le logement occupait environ 30 % du budget familial. En juin 2024, il est seulement de 19 %. Un revirement très lourd de conséquences. Cette fuite en avant des demandeurs est une conséquence tout à fait logique de l’envolée spectaculaire du prix du logement, lui-même dicté par l’augmentation des coûts des terrains de construction, des prix des matières premières, de l’importance des charges salariales et de la revalorisation assez fréquente des obligations fiscales. Un état donc grippal qui place le secteur dans une crise structurelle touchant, sans exception, tous les acteurs. Les promoteurs se retrouvent ainsi enfermés dans une spirale financière délicate, en raison de leur impossibilité d’honorer leurs engagements bancaires, très importants. Selon les statistiques qu’il faut prendre avec beaucoup de réserve faute d’actualisation, le crédit bancaire couvre environ 80 % de l’investissement immobilier. Le recours au rééchelonnement des dettes et toutes les autres options similaires ne feraient qu’enfoncer encore plus les promoteurs dans les difficultés, surtout que les pénalités relatives aux impayés sont généralement aussi importantes que les taux d’intérêts eux-mêmes.

Une spirale infernale

Cela complique encore les choses, puisque les promoteurs, au lieu de chercher les bonnes parades pour gérer cette pression, et en plus de la réduction des projets d’investissements, optent souvent pour les solutions de facilité en répercutant, automatiquement les nouvelles charges sur les coûts de vente. Et à ce stade, c’est le demandeur qui se retrouve pénalisé et donc contraint de revoir le projet d’acquisition envisagé.

Les banques sont également piégées par ce déséquilibre du marché de l’habitat, car en plus des impayés des promoteurs et la baisse du volume des investissements immobiliers, les hausses, souvent assez fréquentes, des prix du logement affaiblissent le pouvoir d’achat du ménage et par conséquent réduisent les possibilités d’épargne, ce qui se traduit automatiquement par des ponctions importantes au niveau de leur bénéfice.

Il est clair donc que la situation du secteur de la promotion immobilière est à bout de souffle. Elle impose aujourd’hui des mesures d’urgence radicales. Plusieurs scénarios ont été avancés à cet effet.

Pour l’amélioration du niveau de vente, certains analystes estiment que la meilleure réponse serait de revoir le schéma de financement des acquisitions. L’élévation de l’âge maximal pour l’obtention d’un crédit, la prolongation de l’échéance de remboursement du crédit et la baisse du niveau de l’autofinancement ont été ainsi avancées.

Oui aux solutions durables !

D’autres pensent qu’une amnistie immobilière des pénalités de retard serait également de bon augure, puisqu’elle permettrait d’alléger la pression sur les promoteurs qui ne seront plus forcés de répercuter ces charges sur le coût du logement. Certes, de telles dispositions seraient bonnes à prendre car elles pourraient dégripper, progressivement, la machine immobilière, mais elles resteraient toujours conjoncturelles. Il faut donc chercher des solutions durables, et la réponse pourrait être, à ce stade, technologique. On reconnaît, en effet, que l’immobilier tunisien est encore dominé, dans une bonne proportion, par des procédés de construction traditionnels et qui ne sont plus en mesure de répondre aux exigences du marché, notamment en termes d’innovation, de respect de l’environnement, du coût et de rapidité.

Et sans parler, bien entendu, du gaspillage énergétique énorme qui pèse lourdement sur le budget de l’Etat. Il suffit de rappeler que, selon les statistiques disponibles, le bâtiment est le premier secteur énergivore avec un niveau de consommation de plus de 36 %, devançant même le transport.  Un coût énergétique élevé qui s’est traduit par une envolée spectaculaire des coûts des matériaux de construction.

Une approche technologique

Ce constat alarmant impose aujourd’hui à l’Etat l’accélération de la migration technologique dans ce domaine stratégique. Cela est d’autant plus urgent que notre pays s’est fixé pour objectif stratégique la réduction d’environ 56 % de la consommation énergétique (énergie primaire) dans le secteur du bâtiment d’ici 2030.

Un objectif tout à fait légitime, surtout qu’on dispose d’architectes-chercheurs qualifiés qui ont réussi, depuis de longues années, à mettre en place de nouvelles approches de construction compétitives. C’est le cas de Moncef Souissi, architecte-inventeur, qui a consacré toute sa carrière professionnelle à la recherche et à l’innovation. Une mobilisation qui a été couronnée en 2006, par la conception d’un nouveau procédé de construction en préfabriqué : « le Smhs ». Une technologie constituée d’«un plancher léger intégral, une cloison et un mur thermo-acoustique, un escalier à limon et à géométrie variable ». Un nouveau système « écologique, antisismique et peu coûteux ». L’inventeur affirme, en effet, que « cette technologie, à la fois simple et compétitive, est en mesure de réduire le coût du logement de plus de 40 % ». Toutefois, cette invention récompensée par cinq prix internationaux est restée sans réponse faute de disponibilité d’unités de fabrication et donc de financement. Pourtant, le montage de ce type d’unités pourrait se faire rapidement et à moindre coût en raison de la disponibilité de la matière première.

Une question à revoir sérieusement, surtout que ce projet se caractérise par un niveau d’intégration très élevé : création d’emplois, formation sur place de techniciens locaux et garantie d’une meilleure dynamique économique régionale. Mieux encore, il est en mesure de garantir à l’Etat d’importantes ressources financières, grâce surtout à sa large capacité à attirer les investisseurs étrangers et à assurer un meilleur accès aux marchés extérieurs, puisqu’il « n’existe pas de risque d’apparition de ce produit sur le marché international ou auprès de nos concurrents directs car s’agit d’un produit breveté », rassure Moncef Souissi.

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Express

30. Januar 2025 um 17:30

Aslan Berjeb : «Unifier les agences publiques pour améliorer le climat des investissements» 

La Presse — Lors d’une récente intervention radiophonique, Aslan Berjeb, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), a appelé à l’unification des agences publiques en charge des licences et des cahiers des charges, de la logistique… D’après lui, il s’agit d’une étape importante pour booster l’investissement national. Il a fait savoir que « lorsqu’on parle d’unification cela ne veut pas dire la création de nouvelles agences publiques. Il faut plutôt créer une sorte de dynamisme de travail entre toutes les structures existantes, afin de concrétiser l’effectivité de l’investissement ». Berjeb a, aussi, parlé de l’idée d’un guichet unique dans les administrations publiques qui permettra aux acteurs économiques de gagner du temps. Cette structure est aussi importante pour faciliter la création d’entreprises et la gestion du foncier. Et dans le cadre de la question foncière et des agences publiques impliquées, le président de la Conect a fait savoir que les investisseurs sont souvent confrontés à la multiplicité des agences publiques foncières, outre le conflit de compétences entre ces agences. « J’appelle la présidence du gouvernement à mettre en place un cadre juridique régissant la nouvelle structure d’unification de ces agences. Cette dernière sera appelée à faire la distinction entre les compétences des uns et des autres, entre investissement et exportation ».

TIA – Investissements déclarés : En hausse de 7,1 %

Les investissements déclarés à l’échelle nationale ont augmenté à 5.614,5 MD, soit une hausse de 7,1% par rapport à la même période de 2023. C’est ce qui ressort de la note statistique sur les déclarations d’investissement pour 2024, publiée par l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA). Cela revient essentiellement par les améliorations enregistrées au niveau des énergies renouvelables, du secteur des services et de l’industrie avec des augmentations respectives de 150 %, 43% et 3 %. Selon la même source, le nombre de postes d’emploi déclarés dans l’ensemble des secteurs a également enregistré une hausse de 6,7 %, passant de 92.337 durant l’année 2023 à 98.557 en 2024. Le secteur industriel a maintenu sa position dominante dans les déclarations d’investissement, représentant 52% du total des investissements déclarés, marquant une hausse de 3% par rapport à 2023. Le secteur agricole occupe la deuxième place en termes d’investissements déclarés, totalisant 1.207,1MD, ce qui correspond à 22 % du total des investissements.  Le secteur des services arrive en troisième position avec des investissements déclarés de 1.122,5 MD, représentant 20 % du total des investissements. Le secteur des énergies renouvelables a enregistré un volume d’investissement de 301,4 MD en 2024, représentant 5% du total des investissements déclarés.

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Visite de la délégation officielle de l’ICESCO en Tunisie : Pour une coopération renforcée

30. Januar 2025 um 17:25

Les bases d’une coopération future dynamique et fructueuse avec des projets ambitieux, comme le Centre international des arts calligraphiques «Iqraa». La 45e session du Conseil exécutif de l’Icesco, prévue en février 2025 à Tunis, marquera, sans doute, un autre tournant dans cette coopération renforcée.

La Presse — Du 26 au 28 janvier 2025, la Tunisie a accueilli une délégation de haut niveau de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), dirigée par son directeur général, Salem Ben Mohammed Al-Malik. Cette visite de travail, axée sur la coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Icesco, a mis en lumière la volonté de renforcer les liens dans les domaines de la culture, de l’éducation et des sciences, avec un focus particulier sur le secteur culturel.

Lors d’une rencontre avec la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi,  celle-ci a exprimé la volonté de la Tunisie, en tant que pays fondateur de l’Icesco, de développer la coopération bilatérale, en particulier dans les domaines du patrimoine culturel et de la culture partagée avec les nations du Monde islamique. De son côté, Salem Ben Mohammed Al-Malik a souligné l’importance de la Tunisie au sein de l’Organisation, notant le partenariat privilégié que l’Icesco souhaite approfondir dans divers secteurs de son mandat, notamment l’éducation, la science et la culture. Le directeur général de l’Icesco a, notamment, annoncé la signature prochaine d’une convention de partenariat avec l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al Hikma, visant   à organiser des cycles de formation, des conférences littéraires et intellectuelles, ainsi que la publication et la traduction d’ouvrages, contribuant ainsi à la promotion de la culture tunisienne et arabe.

L’Icesco prévoit également des initiatives dans le cadre des programmes culturels en Tunisie, incluant la préservation du patrimoine, notamment l’inscription de sites archéologiques tunisiens au patrimoine mondial, ainsi que des projets dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la prospective. Les rencontres programmées dans le cadre de cette visite ont permis d’esquisser les contours de ces projets, en mettant l’accent sur les besoins spécifiques de la Tunisie et la contribution de l’Icesco à leur réalisation.

L’un des projets phares évoqués lors de cette visite a été le Centre international des arts calligraphiques «Iqraa», un projet ambitieux lancé par la République tunisienne en 2020. Ce centre, qui sera situé à proximité de la Cité de la culture à Tunis, aura pour vocation de promouvoir les arts calligraphiques, notamment la calligraphie arabe, et de servir de plateforme internationale pour les artistes et chercheurs spécialisés dans ce domaine. Le Dr Salem Ben Mohammed Al-Malik a réaffirmé le soutien total de l’Icesco à ce projet qui s’inscrit dans une démarche de préservation et de valorisation du patrimoine culturel arabe.

A l’occasion de cette même visite, le Dr  Salem Ben Mohammed Al-Malik a animé une conférence intitulée «La culture de demain : la nouvelle vision de l’Organisation de l’Icesco» à l’académie Beït Al Hikma. Cet événement a permis de mettre en lumière les nouveaux axes stratégiques de l’Organisation, avec une attention particulière portée à la création d’un cadre de coopération qui englobe l’éducation, les sciences et la culture dans le monde islamique.

Les discussions entre la délégation de l’Icesco et les autorités tunisiennes ont mis en évidence l’importance des projets conjoints dans les domaines de l’éducation supérieure et de la recherche scientifique, notamment à travers la mise en place de nouveaux partenariats dans les universités tunisiennes et l’appui aux initiatives en matière d’enseignement supérieur. Le directeur général de l’Icesco a également évoqué la possibilité de renforcer la coopération dans le domaine musical, un secteur dans lequel la Tunisie joue un rôle central au sein du monde arabe.

(d’après TAP)

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