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Heute — 27. November 2025Managers

« La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25 % d’éolien et 75 % de solaire photovoltaïque »

27. November 2025 um 09:43

Lors du Salon international de la transition énergétique, tenu les 26, 27 et 28 novembre à l’UTICA, la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) a réaffirmé l’ambition nationale : porter la part des énergies renouvelables à 35 % du mix énergétique à l’horizon 2030. Une cible qui s’appuie sur une montée en puissance accélérée du solaire et de l’éolien, comme l’a détaillé Mounir Hajjej, représentant de la STEG, lors de son intervention consacrée à l’état d’avancement des grands projets.

Hajjej a rappelé que la stratégie énergétique nationale repose sur trois piliers : la maîtrise de l’énergie, le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. « La Tunisie vise à installer une puissance composée à 25 % d’éolien et 75 % de solaire photovoltaïque », a-t-il déclaré, soulignant la cohérence de cette vision avec les engagements climatiques du pays.

En tant qu’opérateur national, la STEG structure son action autour de trois axes prioritaires : efficacité énergétique, développement renouvelable et baisse de l’empreinte carbone.

Des mégaprojets en préparation

Plusieurs projets structurants sont en cours de développement, dont :

  • 300 MW de photovoltaïque, comprenant le projet dans le gouvernorat de Tataouine, avec une première tranche de 50 MW et 20 MW de stockage BESS. Un appel d’offres est prévu pour décembre 2025.
  • 100 MW supplémentaires en éolien.
  • 500 MW en projets IPP en phase de développement.
  • 1,7 GW en IPP dont les appels d’offres avaient été lancés en décembre 2022.

Le programme ProSol Elec, lancé en 2010, poursuit également sa progression avec 384 MW installés jusqu’en septembre 2025, la STEG fournissant soutien technique, financier et logistique. Ce programme concerne les clients dont la consommation annuelle se situe entre 1 200 et 1 800 kWh.

Modernisation du réseau

L’intégration massive des énergies renouvelables nécessite une transformation profonde du réseau électrique national. À court terme, la STEG cherche à renforcer la flexibilité de la production locale. À moyen terme, l’objectif est de mieux anticiper les fluctuations de production des énergies intermittentes.

Trois leviers structurent cette modernisation :

  1. Un système national de monitoring pour la supervision en temps réel.
  2. Le développement de solutions de flexibilité incluant turbines à gaz, stations de pompage-turbinage et stockage BESS.
  3. Le projet d’interconnexion Tunisie–Italie « ELMED », considéré comme une infrastructure clé pour l’avenir.

Smart Grid et interconnexions

Hajjej a également mis en avant les avancées du projet Smart Grid, destiné à équilibrer l’offre et la demande, intégrer la production décentralisée et optimiser les performances du réseau. À ce jour, 4 000 compteurs intelligents ont été installés sur le réseau moyenne tension, et 30 000 sur le réseau basse tension.

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Les établissements de paiement affichent des pertes de 17,3 Mtnd en 2024

27. November 2025 um 09:13

L’activité des établissements de paiement est certes en cours de monter en flèche; cependant, la rentabilité ne semble pas être au rendez-vous, du moins pour la majorité, comme le montrent les chiffres de l’année précédente. Le nombre de comptes de paiement clients ouverts s’est établi à 78 930, mais 23 830 seulement sont actifs.

Le produit net du paiement consolidé des établissements de paiement en activité s’est établi à 9,7 Mtnd au titre de l’exercice 2024, enregistrant ainsi une croissance d’environ 8,400 Mtnd par rapport à 2023, lequel niveau demeure insuffisant et ne permet pas de couvrir les importantes charges d’exploitation. Cela explique les pertes affichées par ces établissements, qui ont totalisé 17,3 Mtnd (12,4 Mtnd au titre de l’exercice 2023).

La clé pour améliorer la profitabilité des établissements de paiement en Tunisie réside dans la transition d’un modèle basé sur le volume de transactions vers un modèle basé sur la valeur ajoutée. Ils doivent évoluer de simples moyens de paiement vers de véritables partenaires financiers digitaux pour les individus et les entreprises.

Cette transformation passe par une innovation centrée sur les besoins locaux, une recherche d’efficacité opérationnelle agressive et une collaboration constructive avec le régulateur pour créer un écosystème propice à la croissance.

Le grand frein reste, à notre avis, que ces établissements ne donnent pas accès aux financements. Les Tunisiens ouvrent des comptes bancaires pour pouvoir accéder à cet effet de levier. Leur proposer uniquement des services de paiement dans une économie où le cash est roi n’est pas suffisamment alléchant.

 

 

 

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Vantela, un géant turc du textile, veut investir en Tunisie

27. November 2025 um 09:04

L’entreprise turque Vantela a formellement annoncé, le 24 novembre 2025, son projet d’implantation en Tunisie, dans le cadre d’un accord avec FIPA‑Tunisia visant à renforcer la coopération industrielle tuniso-turque dans le secteur textile.

La rencontre, accueillie par FIPA-Tunisia, a réuni Mahmut Vanlı, CEO de Vantela, et Jalel Tebib, directeur général de l’Agence, accompagnés de l’équipe en charge de la promotion des investissements. L’objectif: explorer les synergies possibles dans le textile, un pilier économique pour la Tunisie. Lors des discussions, les deux parties ont évoqué le climat d’investissement tunisien, les avantages compétitifs du pays ainsi que les perspectives d’une coopération durable et innovante.

À l’issue de l’entretien, Vantela a indiqué qu’elle entamait les démarches nécessaires pour s’installer en Tunisie, avec l’appui de FIPA. L’entreprise a mis en avant plusieurs atouts du pays : une main-d’œuvre qualifiée, la proximité géographique avec le marché européen, et des conditions attractives pour les investisseurs étrangers. De son côté, Jalel Tebib a rappelé que les réformes engagées visent à améliorer le climat des affaires, faisant de la Tunisie une plateforme industrielle et logistique compétitive en Méditerranée.

Un contexte favorable                                                      

Le choix de Vantela coïncide avec une dynamique positive du secteur textile tunisien. Selon les données de FIPA-Tunisia, les investissements directs étrangers (IDE) dans le textile ont augmenté de 27,9 % lors des neuf premiers mois de 2025, passant de 135,9 millions de dinars en 2024 à 173,8 millions de dinars en 2025. Cette tendance s’inscrit dans un regain d’intérêt des investisseurs internationaux pour la Tunisie.

Le secteur textile et habillement représente un pilier de l’industrie manufacturière tunisienne — avec près de 1 800 entreprises, dont environ 90 % sont orientées vers l’exportation. Il emploie plus de 150 000 personnes, contribuant à une part substantielle de la valeur ajoutée industrielle du pays.

Qui est Vantela et pourquoi son intérêt pour la Tunisie

Vantela est un acteur bien établi dans le secteur textile turc. Fondée en 1990 à Istanbul, l’entreprise — demeurée familiale — a su s’imposer grâce à une vaste gamme de produits, allant des tissus tissés et non tissés aux textiles sanitaires et aux matériaux de protection pour le bâtiment. Elle dispose d’unités de production à Istanbul, Kütahya, et Bursa.  

Spécialisée dans la fourniture de tissus pour l’habillement, le denim, les vêtements de travail, ou encore des textiles techniques, Vantela s’adresse à des marques de prêt-à-porter, des entreprises industrielles, et des distributeurs internationaux. En s’implantant en Tunisie, l’entreprise pourrait tirer parti de la main-d’œuvre qualifiée locale, des incitations offertes aux investisseurs dans le textile, et de la position géographique avantageuse du pays pour exporter vers l’Europe.  

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Le e-paiement moyen s’élève à 70,3 Tnd fin septembre 2025

27. November 2025 um 08:57

Alors que le nombre de cartes bancaires qui circulent en Tunisie a repris le chemin de la croissance en 2025, atteignant 5,843 millions fin septembre, il demeure encore en déclin par rapport aux 7,053 millions enregistrés fin 2023. L’infrastructure de paiement comprend 3 290 DAB/GAB et 42 800 terminaux de paiements électroniques.

L’activité monétique par le biais des cartes a progressé, totalisant 122,7 millions d’opérations (112,9 millions en septembre 2024) pour un montant de 21 983,7 Mtnd (19 708,4 Mtnd en septembre 2024). La taille de la transaction moyenne s’est élevée à 179,2 Tnd (174,6 Tnd fin septembre 2024 et 169,848 Tnd fin septembre 2023).

Les cartes continuent à être principalement utilisées pour le retrait en espèces à partir des GAB/DAB plutôt que pour des paiements digitaux. En effet, 60% des opérations monétiques et 75% de leur valeur revêtent le caractère de retrait. En moyenne, un paiement par carte, qu’il soit en ligne ou à proximité, est de 112 Tnd contre 108,5 Tnd une année auparavant.

Le paiement moyen de proximité est de 127,4 Tnd, un montant plus élevé que les 125,7 Tnd en septembre 2024 mais inférieur aux 130,1 Tnd de septembre 2023. Le e-paiement moyen est de 70,3 Tnd contre 64 Tnd à la même date de 2024. Il y a une utilisation plus importante mais toujours avec de petites valeurs. En revanche, le retrait moyen est de 224 Tnd à la fin des neuf premiers mois de l’année contre 213 Tnd une année auparavant, attestant d’un recours plus intensif à l’argent liquide.

Quant au paiement mobile, les 16 prestataires de services autorisés comptent 467 000 wallets, qui ont permis près de 6,3 millions de transactions pour une valeur de 1 345,7 Mtnd, soit un paiement moyen de 213,6 Tnd. Ces portefeuilles électroniques ne sont utilisés pour des cash-out que dans 13,1% des opérations et servent essentiellement pour les paiements.

Il y a encore une grande marge d’amélioration pour l’utilisation des moyens de paiement électroniques. Ce n’est pas uniquement lié au nombre des sites marchands, mais surtout à la réglementation fiscale. Nous réitérons notre opinion que seule une amnistie fiscale large, qui permet de remettre les comptes à zéro, donnera le vrai coup d’envoi d’une vague de digitalisation des pratiques financières des Tunisiens.

 

 

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La BT consacre l’excellence littéraire lors de la 31ᵉ édition du Prix Chebbi

27. November 2025 um 08:09

Le rideau est tombé, samedi soir 22 novembre 2025, au Centre de la Culture, des Arts et des Lettres « Ksar Saïd », sur les activités de la 31ᵉ édition du Prix Abou el-Kacem Chebbi de la Banque de Tunisie (BT). Cette édition a couronné l’écrivaine égyptienne, la docteure Kamilia Abdelfattah, qui a remporté le prix dédié cette année au roman pour son œuvre Que tu oscilles. Le prix d’honneur est revenu au sociologue tunisien, le docteur Tahar Labib, en reconnaissance de ses contributions pionnières à la pensée humaniste et de ses recherches approfondies en sociologie.

La cérémonie a réuni un grand nombre de cadres de la BT, conduits par M. Hichem Rebai, directeur général de la banque, ainsi qu’un ensemble de figures de la culture, de la pensée et de la création. Étaient également présents les ambassadeurs de l’État du Qatar et de l’État de Palestine en Tunisie.

Le poète, docteur Moncef Ouhaïbi, président du jury, a annoncé les lauréats de ce prestigieux prix arabe, rappelant que plus de quarante romans, provenant de Tunisie comme d’autres pays arabes, avaient été soumis. Dans une première sélection, vingt romans ont été retenus pour la liste longue, avant que quatre œuvres ne soient choisies pour la liste courte. Certains romans ont été écartés lorsqu’il est apparu qu’ils avaient déjà participé à d’autres concours, en contradiction avec les conditions de candidature au Prix Abou el-Kacem Chebbi.

Pour sa part, la lauréate égyptienne, docteure Kamilia Abdelfattah, a exprimé sa fierté de recevoir ce prix, saluant son ouverture à tous les genres de l’expression créative, sans privilégier un genre littéraire particulier, plutôt que de se limiter à la poésie malgré la filiation au grand poète tunisien. Elle a souligné que cette ouverture témoigne de l’ampleur du talent de Chebbi et de la capacité de son nom à incarner la création dans toute sa diversité.

Le sociologue Tahar Labib a, quant à lui, rendu hommage à la BT, voyant dans cette distinction une victoire de la pensée libre et résistante. Il a déclaré partager ce prix avec les enfants de Gaza. La cérémonie de clôture

a également offert de nombreux moments artistiques alternant poésie et roman, notamment à travers des poèmes de Mahmoud Darwich interprétés par l’actrice Wahida Dridi et des extraits du roman primé lus par Jamal Sassi.

La présence des deux sœurs Bissan et Bilssan Kouka, lauréates du Championnat du Défi de la lecture arabe de Dubaï 2025, a marqué l’événement. Elles ont été honorées par le directeur général de la BT, aux côtés de plusieurs figures de la culture, de la création et des médias. La cérémonie a aussi célébré l’invité d’honneur de cette édition : le poète et auteur dramatique qatari Khaled Al-Jaber.

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Banque mondiale: le programme AMEN comme levier pour une plus grande équité sociale

Von: Managers
27. November 2025 um 08:00

Présent lors de ce point de presse, Loewijk Smets, économiste pays pour la Tunisie auprès de la Banque mondiale, est revenu sur les facteurs de croissance économique en Tunisie composés essentiellement de l’agriculture, de la construction et du tourisme, selon les dernières analyses économiques de la Banque mondiale.

La relance de l’investissement public reste un levier clé pour soutenir l’économie, à travers des projets rentables tant sur le plan économique que social.

Pour sa part, Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale pour la Tunisie souligne que la transition énergétique constitue une priorité stratégique pour la Tunisie. Elle permet de réduire significativement les coûts de l’énergie, ce qui améliore la compétitivité des entreprises et allège le déficit commercial en diminuant les importations d’hydrocarbures.

Sur le plan social, Mohamed El Aziz Ben Ghacem, spécialiste Senior Protection sociale et Travail auprès de la Banque mondiale a indiqué que les transferts monétaires actuels répondent seulement partiellement au seuil officiel de pauvreté. Un effort gouvernemental est en cours pour élargir ces aides, notamment via le programme AMEN, qui offre des allocations, la gratuité des transports et des soins.

Il précise : “ Cependant, pour être véritablement efficaces, ces transferts doivent s’accompagner d’une revalorisation du salaire minimum et d’un renforcement des services publics. Une approche multidimensionnelle, intégrant formation et accompagnement, est nécessaire pour lutter durablement contre la pauvreté.”

Enfin, il conclut : “La réforme de la sécurité sociale demeure un enjeu majeur pour répondre aux besoins des travailleurs à faibles revenus, qui représentent une large part de l’économie informelle. Une révision des régimes de prestations, ajustée aux capacités contributives, est essentielle pour assurer la viabilité du système. “

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ComDev Africa: un levier pour une économie sociale inclusive portée par la jeunesse africaine

Von: Managers
27. November 2025 um 07:56

Face au dynamisme démographique, où plus de 50% de la population africaine est jeune, 55% en Tunisie, ComDev met l’accent sur l’inclusion massive de cette jeunesse dans les dynamiques économiques. L’organisation soutient de nombreuses structures de l’économie sociale et solidaire, telles que les entreprises sociales, associations, coopératives, mutuelles et initiatives de micro-finance.

Parmi ses projets phares figure le “Youth Voices Lab”, financé par l’Union africaine et l’Union européenne, dont le but est de favoriser l’inclusion socio-économique des jeunes hommes et femmes via des politiques publiques adaptées. Dans ce cadre, ComDev a développé les normes « youth-friendly », un ensemble de standards visant à mieux intégrer les jeunes aux opportunités économiques.

C’est dans ce contexte qu’un atelier intitulé Youth Friendly Standards Demo Day a eu lieu dans l’après midi du mercredi 26 novembre 2025 à Tunis. Il s’est appuyé sur une théorie du changement: dans la mesure où les pouvoirs publics, institutions et entreprises sont sensibilisés à intégrer la voix des jeunes dans leurs décisions, la société deviendra naturellement plus inclusive et participative.

Cet événement a pour objectif de lancer officiellement les normes Youth-Friendly Standards, de sensibiliser les acteurs clés, faciliter leur adoption, et établir un réseau solide de coopération autour de cette cause.

Ainsi l’atelier a réuni une trentaine de participants, incluant représentants gouvernementaux, ONG, partenaires financiers, jeunes leaders et médias. Sa méthodologie repose sur des échanges interactifs, des présentations du projet AU-EU Youth Voices Lab Power of the Collective et des partenariats associés, suivies de séances de questions-réponses.

Rencontré en marge de cet événement, Mamba Souaré, entrepreneur social sénégalais, dirige ComDev Africa, un acteur clé de l’économie sociale et solidaire présent en Tunisie et dans plusieurs pays africains. Il détaille la vision ambitieuse de l’organisation qui vise à renforcer les écosystèmes économiques inclusifs sur plusieurs continents.

Créée il y a une dizaine d’années au Sénégal, ComDev Africa a étendu ses activités en 2022 en Tunisie, profitant d’un programme soutenu par l’Institut de Recherche et de Développement de la France, particulièrement dans le domaine des agrosystèmes. Cette implantation montre, selon M. Souaré, un fort potentiel mais aussi des défis à relever dans ce secteur stratégique.

La mission de ComDev repose sur la résolution de défis sociaux et environnementaux grâce à l’engagement citoyen, au soutien technique et financier des entrepreneurs à impact, à la formation et à la transformation des systèmes économiques locaux.

L’organisation prévoit la création de cinq hubs régionaux à l’horizon 2034, afin de structurer son action à l’échelle africaine. Le Sénégal sert de hub pour l’Afrique de l’Ouest, la Tunisie pour le Maghreb (incluant l’Algérie et le Maroc), Nairobi pour l’Afrique de l’Est, Yaoundé pour l’Afrique centrale, et un dernier hub est dédié à la mobilisation de la diaspora africaine.

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Gestern — 26. November 2025Managers

Examen des politiques commerciales de la Tunisie par l’OMC (quatrième révision, du 25 au 27 novembre 2025)

Von: Managers
26. November 2025 um 17:00

Le quatrième examen de la politique et des pratiques commerciales de la Tunisie a lieu les 25 et 27 novembre 2025. Il est basé sur un rapport du secrétariat de l’OMC et sur un rapport du gouvernement de la Tunisie.

UN RAPPEL DE LA MISSION DE L’OMC 

«L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l’Organisation se trouvent les Accords de l’OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges».

La Tunisie, membre fondateur de l’OMC, a précédemment présenté ses politiques commerciales lors des révisions de 1995, 2005 et 2016. La révision actuelle représente la quatrième de ce type pour le pays.

 TRAVAUX PRÉPRATIFS DE LA TUNISIE 

La Commission nationale chargée des relations avec l’OMC est l’organe chargé de la préparation du «Rapport de Révision».

La commission est tenue officiellement à la préparation d’un rapport, mettant en avant les réformes et les orientations stratégiques du pays, notamment:

-la simplification des procédures administratives,

-les progrès en digitalisation pour plus de transparence,

-le renforcement des droits de propriété intellectuelle et les mesures prises pour améliorer le climat des affaires.

Vu l’importance de ce rendez-vous et du respect du délai programmé, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a récemment présidé des réunions de pilotage avec les membres de la Commission nationale, accompagnés de représentants de divers ministères, structures publiques, secteur privé et société civile pour suivre l’évolution de ce rapport.

Les objectifs fixés de cette révision par l’OMC 

  • Le Mécanisme d’examen des politiques commerciales (“MEPC”) a pour objet de contribuer à ce que tous les Membres respectent davantage les règles, disciplines et engagements définis dans les Accords commerciaux multilatéraux et, le cas échéant, dans les Accords commerciaux plurilatéraux, et donc à faciliter le fonctionnement du système commercial multilatéral, en permettant une transparence accrue et une meilleure compréhension des politiques et pratiques commerciales des Membres. En conséquence, le mécanisme d’examen permet d’apprécier et d’évaluer collectivement, d’une manière régulière, toute la gamme des politiques et pratiques commerciales des divers Membres et leur incidence sur le fonctionnement du système commercial multilatéral. Il n’est toutefois pas destiné à servir de base pour assurer le respect d’obligations spécifiques découlant des accords ni pour des procédures de règlement des différends, ni à imposer aux Membres de nouveaux engagements en matière de politique.

 

  • L’évaluation à laquelle il est procédé dans le cadre du mécanisme d’examen s’inscrit, pour autant que cela est pertinent, dans le contexte des besoins, des politiques et des objectifs généraux du Membre concerné dans le domaine de l’économie et du développement, ainsi que dans le contexte de son environnement extérieur. Toutefois, ce mécanisme d’examen a pour fonction d’examiner l’incidence des politiques et pratiques commerciales d’un Membre sur le système commercial multilatéral.

 

«En bref, la Tunisie dispose d’un réel potentiel de croissance porté notamment par son agriculture de rente, ses ressources minières, son industrie manufacturière relativement diversifiée et ses atouts touristiques. La transition vers une économie numérique et un recours accru aux énergies renouvelables pourraient également constituer des leviers importants pour accélérer cette dynamique. Toutefois, dans un contexte de croissance économique particulièrement faible et des perspectives encore incertaines, la concrétisation de ces opportunités nécessite de progresser sur plusieurs fronts, notamment par l’amélioration et la simplification du cadre économique, la relance de l’investissement, une politique tarifaire plus simple et prévisible, un développement plus soutenu des énergies renouvelables, la réduction des disparités régionales, et une meilleure maîtrise du secteur informel. Ces évolutions pourraient jouer un rôle clé dans le renforcement à long terme de la compétitivité et de l’attractivité économique du pays».

-Malgré un contexte international difficile et les pressions liées aux changements climatiques, l’économie tunisienne, en tant qu’économie ouverte et diversifiée, a fait preuve de résilience et d’une capacité d’adaptation remarquable. Cette performance ouvre des perspectives de décollage et de croissance économique soutenable et durable, prenant en considération à la fois la dimension économique et sociale, tout en consolidant le positionnement du pays dans les chaines de valeur mondiales et régionales.

-En outre, l’engagement constant de la Tunisie dans le système commercial multilatéral a été toujours un facteur positif permettant aux acteurs économiques de minimiser les impacts négatifs de la conjoncture et de saisir des opportunités pour un commerce ouvert non discriminatoire et transparent.

-Les réformes entreprises, notamment dans l’amélioration du climat des affaires, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et régionales, la facilitation du commerce, la digitalisation des procédures, la modernisation du cadre réglementaire, ainsi que les programmes de renforcement des capacités soutenus par le secrétariat de l’OMC, ont renforcé l’efficacité, la compétitivité et la transparence du commerce en Tunisie.

-Ces réalisations et engagements placent la Tunisie dans une trajectoire favorable pour poursuivre son développement économique inclusif et durable, promouvoir l’ouverture commerciale, renforcer ses partenariats commerciaux, et consolider sa participation active et constructive au système commercial multilatéral.

-Ce quatrième examen des politiques commerciales offre une opportunité précieuse à la Tunisie pour mettre en lumière ses réalisations et réaffirmer sa détermination à poursuivre ses réformes économiques et commerciales dans le but de renforcer sa compétitivité et son intégration active dans le commerce multilatéral.

 

Tous les efforts déployés et l’importance dédiée du premier niveau à ce rendez-vous donnent encore une fois la preuve de la grande volonté du gouvernement tunisien pour garder l’alignement et la conformité de ces politiques commerciales et économiques et de mettre en œuvre les mesures nécessaires afin de garder toute la crédibilité dans l’environnement international fortement dynamique.

La bonne réputation de notre politique économique vulgarisée par les instances internationales officielles aura toujours des répercussions positives attendues sur notre «Label National» quant aux échanges commerciaux, notamment les chiffres d’affaires export des entreprises tunisiennes ainsi que l’incitation aux investissements locaux et étrangers.

                                                   Mehdi Alaya, consultant et formateur en commerce international

 

 

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Afreximbank en Tunisie : un nouveau chapitre s’ouvre

26. November 2025 um 16:55


Le 25 novembre 2025, le président tunisien Kaïs Saïed a reçu George Elombi, nouveau président d’Afreximbank, pour sceller un partenariat renforcé entre la Tunisie et la banque panafricaine.

 Cette rencontre marque une étape clé dans la coopération économique et financière entre les deux parties, avec des projets concrets visant à stimuler le développement national et à consolider la position de la Tunisie dans le commerce africain.

Le président Kaïs Saïed a accueilli ce 25 novembre George Elombi au Palais de Carthage, dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les liens entre la Tunisie et Afreximbank.

 Les discussions ont porté sur la coopération stratégique renforcée à entreprendre  ainsi que  les moyens de soutenir l’économie tunisienne grâce à des financements ciblés pour des projets structurants.

 Le chef de l’État a souligné le rôle clé de la banque dans le développement économique national, en particulier pour le financement de projets d’infrastructure, le soutien aux entreprises et la facilitation des échanges commerciaux avec le continent africain.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau régional d’Afreximbank en Tunisie, une initiative qui devrait faciliter l’accès aux financements et renforcer l’accompagnement des entreprises locales.

George Elombi a exprimé l’engagement de la banque à fournir des ressources adaptées pour des projets prioritaires, mettant l’accent sur des secteurs stratégiques tels que l’énergie, les transports et l’industrie.

Parmi les projets évoqués figurent l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage, la construction d’un port en eau profonde et le soutien à des entreprises publiques majeures telles que la Compagnie de Phosphate de Gafsa (CPG) et la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz (STEG).

 Afreximbank se dit également prête à financer des initiatives optimistes et optimisée  de connectivité régionale, notamment le projet d’interconnexion électrique entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie, qui constitue un levier essentiel pour le renforcement des infrastructures énergétiques nationales.

Le président Saïed a insisté sur l’importance d’un partenariat durable avec Afreximbank, capable d’accompagner la Tunisie dans ses ambitions de relance économique tout en consolidant sa place dans le commerce intra-africain.

Cette rencontre traduit la volonté des deux parties de transformer les intentions en actions concrètes, offrant des perspectives encourageantes pour le développement économique et la modernisation des infrastructures tunisiennes.

Avec cette nouvelle dynamique, la Tunisie et Afreximbank ouvrent effectivement un nouveau chapitre de coopération, susceptible de soutenir durablement la croissance nationale et de renforcer les liens économiques du pays avec le continent africain.

 

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Tunisie et intelligence artificielle: s’inspirer des modèles mondiaux pour bâtir une stratégie forte et durable

26. November 2025 um 15:43

Lors de son intervention à l’ESENet Talent Fair 2025, Maher Lahmer, représentant du groupe Facilis, expert en technologies et ancien cadre chez Google et IBM, a présenté une analyse comparative des approches américaine, chinoise et européenne en matière d’intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité pour la Tunisie de tirer profit de ces modèles pour élaborer une stratégie nationale solide, capable de soutenir ses secteurs économiques et son développement futur.

Intervenant lors de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée le 26 novembre au Technopôle de La Manouba, Maher Lahmer a livré une analyse approfondie des grandes approches internationales en matière d’intelligence artificielle, en mettant en lumière les dynamiques stratégiques qui façonnent aujourd’hui l’économie mondiale.

Il a expliqué que les États-Unis adoptent un modèle fondé sur un environnement particulièrement favorable à l’innovation technologique, grâce à une forte interaction entre le gouvernement et les entreprises privées.

Selon lui, la puissance américaine en IA repose sur un soutien massif à la recherche, une agilité réglementaire et une capacité à financer des projets ambitieux, donnant naissance à un écosystème performant dominé par les géants du numérique.

À l’inverse, il a souligné que l’Europe se distingue par une approche beaucoup plus prudente, voire «timide» (comme il l’a mentionné lors de son intervention), marquée par une réglementation stricte et une volonté prioritaire de protection des données et des droits des citoyens.

Si ce positionnement se veut éthique et protecteur, il limite pour l’instant la rapidité des avancées technologiques par rapport aux modèles américain et chinois.

Quant à la Chine, Maher Lahmer a rappelé qu’elle adopte une stratégie centralisée et volontariste, soutenant l’IA comme pilier majeur de sa compétitivité internationale à travers d’importants investissements publics et privés.

En se basant sur cette comparaison, il a invité la Tunisie à s’inspirer intelligemment de ces trois modèles pour construire sa propre voie, adaptée à ses réalités économiques et institutionnelles.

Il a souligné que le pays gagnerait à adopter l’audace américaine, la vision de long terme chinoise et la rigueur éthique européenne, afin de moderniser ses secteurs économiques, renforcer sa productivité et assurer un futur durable fondé sur le numérique.

Selon lui, l’IA représente une opportunité stratégique majeure que la Tunisie doit aborder avec ambition, coordination et investissement.

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Tunisie – Climat des affaires: vision 2023-2025, progrès limités et urgences stratégiques

26. November 2025 um 15:14

Lors de l’ESENet Talent Fair 2025, la conseillère auprès du ministre des Technologies de la communication, Wala Turki, et le directeur général de la coopération et du climat des affaires au ministère de l’Économie et de la Planification, M’hamed Ben Abid, ont présenté un diagnostic clair du climat des affaires en Tunisie. Entre ambitions affichées, avancées partielles et défis persistants, leurs interventions ont mis en lumière l’urgence d’accélérer les réformes pour renforcer l’attractivité économique du pays.

Intervenant lors de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée le 26 novembre au Technopôle de La Manouba, Wala Turki et M’hamed Ben Abid ont livré une analyse approfondie de la situation du climat des affaires en Tunisie.

 Les deux experts ont commencé par rappeler les fondements de ce concept, qui englobe l’ensemble des conditions réglementaires, institutionnelles et économiques permettant d’attirer les investisseurs, de faciliter la création de projets et de soutenir la croissance.

 À travers un ensemble de statistiques clés, ils ont mis en avant la position notable de la Tunisie dans la région, soulignant que malgré les défis structurels, le pays conserve un potentiel attractif et une dynamique entrepreneuriale solide.

Toutefois, cette attractivité reste fragilisée par l’avancement limité de la stratégie nationale de réforme du climat des affaires pour la période 2023-2025.

Selon M’hamed Ben Abid, seuls 50% des objectifs prévus ont été réalisés, principalement en raison d’un financement public insuffisant, ce qui freine la mise en œuvre de plusieurs mesures cruciales pour améliorer l’environnement entrepreneurial.

De son côté, Wala Turki a insisté sur la nécessité de moderniser le cadre économique en intégrant davantage les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, afin de digitaliser les services publics, renforcer l’efficacité administrative et améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.

 Les deux intervenants ont convergé sur un message clair: pour consolider sa place sur la scène économique régionale, la Tunisie doit accélérer ses réformes, mobiliser des ressources adaptées et encourager une collaboration renforcée entre institutions, secteur privé et monde académique.

 Leurs interventions ont ainsi rappelé l’importance de bâtir un climat des affaires ambitieux, transparent et résilient, capable de soutenir durablement l’investissement, l’innovation et l’initiative entrepreneuriale.

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35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 : la Tunisie accélère sa transition énergétique 

26. November 2025 um 15:00

La Tunisie affiche un déficit énergétique structurel de près de 60 %, un déséquilibre qui menace la sécurité d’approvisionnement et alourdit les dépenses publiques, selon Abdelhamid Khalfallah, directeur de la transition énergétique au ministère de l’industrie. Lors du Salon international de la transition énergétique, tenu du 26 au 28 novembre à l’UTICA, il a présenté l’état des lieux et les ambitions nationales pour les années à venir. “Depuis 2010, ce déficit n’a cessé de croître”, a-t-il rappelé, soulignant que la production nationale de gaz ne couvre actuellement que moins de 30 % des besoins, le reste étant importé ou fourni par l’Algérie.

Pour répondre à cette situation, la stratégie nationale mise sur le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique. “Aujourd’hui, les énergies renouvelables représentent seulement 1 à 2 % de l’énergie primaire et 5 à 6 % du mix électrique”, a-t-il précisé.

La stratégie repose sur quatre piliers : les carburants, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et l’électrification des usages, notamment la mobilité électrique. Elle intègre également la transition juste et la lutte contre la précarité énergétique. “Nous avons mis en place des programmes pour soutenir les consommateurs et l’économie locale”, a indiqué Khalfallah, insistant sur l’inclusion des petits consommateurs et l’égalité de genre dans la stratégie.

Les objectifs sont ambitieux : réduire la consommation énergétique de 30 % d’ici 2030 et de 37 % en 2035, atteindre 35 % d’énergies renouvelables en 2030 puis 50 % en 2035, et viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. La Tunisie cherche aussi à accroître son indépendance énergétique, de 40 % actuellement à 67 % en 2035, tout en stimulant la création d’emplois, estimée à environ 70 000 postes dans le secteur.

Sur le plan des projets, Khalfallah a détaillé l’avancement des différentes initiatives : “Nous avons lancé plus d’une cinquantaine de projets pilotes et plusieurs concessions pour le solaire et l’éolien sont en cours de finalisation. Trois projets éoliens de grande envergure et un projet de stockage de 350 MW sont prêts à démarrer.” Il a également annoncé la publication prochaine du code des énergies renouvelables, qui devrait renforcer le cadre réglementaire et accélérer la mise en œuvre des projets.

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57 hectares de terrains inexploités récupérés par l’Agence foncière industrielle

26. November 2025 um 14:31

Pour lutter contre la spéculation et soutenir l’investissement productif, l’Agence foncière industrielle a adopté une nouvelle stratégie: réattribuer les terrains inutilisés à de véritables porteurs de projets. Au cœur de cette démarche, le mécanisme de déchéance du droit sert d’outil juridique pour récupérer les friches industrielles et les réintégrer dans le circuit économique, en garantissant transparence et respect de l’État de droit.

Afin d’optimiser ce processus, l’agence s’est dotée d’un système d’information performant qui repose sur la digitalisation des constatations, la mise en place de tableaux de bord et la numérisation des archives. Grâce à cette modernisation, le nombre de constatations est passé de 200 par an (en version papier) à près de 18 000 en version numérique, permettant des interventions plus rapides et un suivi bien plus précis.

Les résultats sont tangibles. Près de 57 hectares de terrains inexploités ont ainsi été récupérés et réinsérés dans le cycle économique. Cette dynamique a également incité de nombreux porteurs de projets à finaliser leurs travaux pour passer en phase de production. L’agence continue son accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter les obstacles, qu’il s’agisse d’accéder au financement, par l’inscription d’hypothèques, ou d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement de leurs projets dans les meilleures conditions.

Pour rappel, l’Agence foncière industrielle a réalisé environ 115 zones industrielles, couvrant une superficie de plus de 3 000 hectares. Ces zones sont réparties entre les régions côtières et les zones de développement régional et abritent plus de 6 000 entreprises industrielles dans divers secteurs.

 

 

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IA en Tunisie: le ministre des Technologies de la communication mise sur l’ESEN comme futur pôle d’excellence

26. November 2025 um 14:13

Lors de l’ouverture de la 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée ce 26 novembre au Technopôle de La Manouba, le ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi, a livré un message fort aux étudiants, enseignants et acteurs économiques présents. Il a souligné l’urgence d’un déploiement stratégique de l’intelligence artificielle en Tunisie et a appelé la jeune génération à devenir un moteur de transformation nationale.

 

La 7ᵉ édition de l’ESENet Talent Fair, organisée à la salle des conférences du Technopôle de La Manouba sur le thème “Synapse: IA to Business”, s’est ouverte sur une intervention du ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi.

Dans un contexte où l’intelligence artificielle redessine en profondeur les économies mondiales, le ministre a insisté sur le rôle clé que l’École supérieure d’économie numérique (ESEN) doit jouer pour positionner la Tunisie comme un acteur régional crédible et innovant.

Il a salué l’ESEN comme un futur pôle d’excellence en IA, un établissement capable de réunir savoirs académiques, compétences techniques et créativité étudiante pour répondre aux besoins croissants du marché numérique.

Revenant sur le contexte national et international, Sofien Hemissi a souligné que l’exploitation de l’IA en Tunisie ne pouvait plus être considérée comme un simple choix technologique, mais comme un enjeu stratégique de souveraineté, de compétitivité et de création de valeur durable.

Il a rappelé que l’intégration intelligente de l’IA dans les secteurs public et privé constitue un levier majeur pour moderniser les services, optimiser les performances économiques et attirer de nouveaux investissements.

Dans son message adressé aux jeunes talents de l’ESEN, le ministre a mis l’accent sur la responsabilité de la nouvelle génération dans la construction d’un écosystème numérique fort et éthique.

Il a, par la même occasion, amplement encouragé les étudiants à s’approprier les outils et les méthodologies de l’intelligence artificielle, à innover, à entreprendre et à contribuer activement au développement du pays, tout en veillant à garantir un usage pertinent, responsable et bénéfique de ces technologies.

Organisée par l’ESEN, sa Direction des Stages et le Club Ambassadeur ESEN, en collaboration avec les clubs de l’école, cette édition de l’ESENet Talent Fair s’impose comme un carrefour stratégique réunissant monde académique, tissu économique et jeunes talents, confirmant son rôle de tremplin pour la prochaine génération de leaders du numérique en Tunisie.

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Ces deux secteurs soutiennent la croissance économique en Tunisie cette année

26. November 2025 um 14:00

2,4%: telle est la croissance enregistrée par l’économie tunisienne durant les neuf premiers mois de 2025, selon le rapport «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité» de la Banque mondiale.

Le cadre de cette reprise est bien précis: après une faible croissance de seulement 0,2% en 2023 — freinée par une demande atone, une sécheresse sévère et des contraintes réglementaires —, le pays a progressé à 1,6% en 2024. Le produit intérieur brut (PIB) «réel» a ainsi recouvré son niveau de 2019 au dernier trimestre de 2024.

Les détails de cette trajectoire montrent une dynamique sectorielle contrastée. Le secteur agricole a fortement rebondi: +9,5% en glissement annuel en 2025, après une chute de 14% en 2023. Cette croissance a été tirée par une récolte exceptionnelle d’huile d’olive (+55%) et de céréales (+70%). Le secteur de la construction a également enregistré une nette amélioration (+5,7%), après quatre années de stagnation. Le tourisme a contribué à la reprise grâce à une augmentation du nombre d’arrivées. En revanche, les secteurs financier et des hydrocarbures pâtissent: le secteur financier a chuté de 8,8% suite notamment à un taux d’imposition des sociétés porté de 35 à 40% pour les institutions financières; le secteur des hydrocarbures s’est contracté de 10,5% du fait de la fermeture progressive de plusieurs champs et de l’absence de nouveaux investissements.

Sur le plan de l’emploi, la hausse de l’activité se traduit par une création nette de 94 100 emplois au troisième trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Parmi ceux-ci, 62% ont profité aux hommes. Le taux de chômage est revenu à 15,4% au troisième trimestre 2025, contre 16% un an plus tôt. Toutefois, une inégalité persistante subsiste entre les sexes: le taux de chômage pour les femmes atteint 22,4% (contre 12,1% pour les hommes), et leur taux d’activité n’est que de 28,2% (contre 64,9% pour les hommes). Depuis le quatrième trimestre 2019, la population active féminine a augmenté de 84 300 tandis que celle des hommes a diminué de 44 700, soulignant un changement structurel.

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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

26. November 2025 um 12:11

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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Absence des startups tunisiennes dans la finale du NBA Africa Triple-Double Accelerator

26. November 2025 um 11:51

La NBA Africa a annoncé les 10 startups africaines sélectionnées pour la finale dans le cadre de la deuxième édition du «NBA Africa Triple-Double Accelerator», un programme que la ligue a lancé l’année dernière pour soutenir l’écosystème technologique du continent et la nouvelle génération d’entrepreneurs africains.

Les 10 startups, qui ont été sélectionnées parmi plus de 700 candidatures, présenteront leurs produits à un panel de leaders internationaux de l’industrie.

Voici les 10 startups qui concourront pour les cinq places récompensées:

1- Athlon Technology (Égypte): elle explore la technologie mobile accessible et l’IA pour fournir une analyse vidéo aux équipes sportives amateurs et à budget limité.

2- Atsur (Nigeria): elle utilise la blockchain pour promouvoir l’investissement dans l’art africain et soutenir les artistes et les communautés artistiques.

3- CoLab (Afrique du Sud): une plateforme qui rassemble des créatifs, des entrepreneurs et des professionnels de l’industrie, offrant un espace pour se connecter, gérer des projets et donner vie aux idées.

4- Contestify (Nigeria): une plateforme qui rationalise la gestion des concours, en offrant une cotation en temps réel, une notation transparente et des paiements instantanés.

5- Fitclan (Égypte): un centre de fitness numérique qui utilise un modèle d’abonnement flexible pour les particuliers et les clients corporate.

6- Novate (Maroc): elle offre une expérience de visionnage de football unique et immersive en réalité virtuelle avec des fonctionnalités telles que la sélection de sièges, le changement de caméra, le chat vocal social et les statistiques en direct.

7- ProPath Sports (Kenya): elle révolutionne la découverte des athlètes au Kenya grâce à une identification des talents basée sur les données.

8- Reborn (Maroc): elle propose des indicateurs de performance complets qui donnent aux athlètes un aperçu approfondi de leur condition physique et de leur performance sur le terrain.

9- Safia Health (Kenya): elle propose des programmes d’entraînement personnalisés qui intègrent le fitness, la récupération et le suivi du bien-être mental sur une plateforme unifiée, offrant ainsi de la valeur aux athlètes et aux entraîneurs.

10- Song Dis (Nigeria): elle fournit une distribution numérique et des services complets adaptés aux artistes indépendants et aux labels africains.

Malheureusement, il y a une absence des pépites tunisiennes, qui souffrent essentiellement d’une petite taille de marché qui pénalise leur développement, sans compter la rigidité de la réglementation de change. Espérons que nos startups connaîtront le succès lors de la prochaine édition.

 

 

 

 

 

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L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

26. November 2025 um 10:01

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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La Banque africaine de développement accorde 111,5 millions d’euros à la Tunisie. Détails

26. November 2025 um 09:17

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 111,5 millions d’euros destiné à moderniser et améliorer la performance technique et énergétique du réseau d’eau potable du Grand Tunis, une zone stratégique qui regroupe près de 2,7 millions d’habitants.

Ce financement vise à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, réduire les pertes techniques du réseau et optimiser la consommation énergétique du système de distribution. Selon Malinne Blomberg, directrice pays de la BAD et directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord, ce projet permettra de renforcer durablement les performances du réseau et d’améliorer la qualité du service rendu aux citoyens, tout en réduisant la facture énergétique du secteur et en consolidant la résilience du système face aux variations climatiques.

Le projet s’inscrit dans les priorités nationales de modernisation du service public de l’eau potable. Il vise à doter la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) d’infrastructures modernes, d’outils numériques et de capacités techniques permettant de réduire les pertes en eau, de mettre à niveau les installations et d’augmenter la résistance du réseau face au changement climatique et à la pression démographique.

Selon le communiqué, l’opération comporte plusieurs volets essentiels.
Le premier consiste à renouveler environ 150 km de conduites d’eau, afin de réduire les pertes physiques sur l’ensemble du réseau. Le projet prévoit également la modernisation des installations de distribution, de pompage et de stockage, grâce à l’intégration d’équipements plus performants et moins énergivores. Un système de supervision et de contrôle numérique sera déployé pour améliorer la gestion du réseau en temps réel. Le programme comprend aussi le renforcement des compétences techniques de la Sonede et la modernisation de ses systèmes de gestion.

Cet investissement stratégique répond à une double exigence: consolider la sécurité hydrique du Grand Tunis et réduire l’empreinte énergétique du secteur. Les bénéfices attendus sont importants: baisse des pertes en eau, amélioration de la continuité du service, réduction des coûts d’exploitation et meilleure anticipation des impacts du changement climatique.

Ce projet s’aligne pleinement sur les priorités nationales en matière de transition énergétique, de gestion durable des ressources hydriques et de modernisation des infrastructures publiques.

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