Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre criminelle près le tribunal de première instance de Tunis a condamné Senki Lassoudi, ancien secrétaire général régional de l’Union régionale du travail de Kasserine, à une peine de dix ans de prison ferme.
Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis avait émis un mandat d’arrêt contre lui pour faux et usage de faux. Ce mandat d’arrêt a été émis en lien avec son emploi à l’usine de cellulose de Kasserine, où il avait obtenu des promotions professionnelles grâce à de faux diplômes universitaires et techniques.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Une convention de coopération a été conclue, le 14 juillet 2025, entre le Conseil du Marché Financier (CMF) et le Centre National du Registre des Entreprises (CRNE), d’après un communiqué commun publié par ces deux institutions.
Cette convention vise à « établir un cadre opérationnel pour l’échange d’informations et de données, en vue de renforcer les exigences de diligence et les mécanismes de contrôle, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que de s’assurer de la conformité des entités soumises au contrôle du CMF aux dispositions de la loi relative au Registre National des Entreprises, en matière d’immatriculation et de mise à jour des données ».
La convention prévoit, également, « l’organisation de sessions de formation au profit des cadres des deux institutions, afin de renforcer leurs compétences dans leurs domaines d’intervention respectifs ».
Cette initiative s’inscrit dans « une approche collaborative visant à promouvoir la transparence financière et à garantir l’intégrité des opérations, tout en consolidant la confiance du public dans les fondamentaux du marché financier tunisien et en affirmant le rôle du Registre National des Entreprises en tant que source fiable et incontournable des données économiques et juridiques ».
La convention a été signée au siège du CMF, par le Président du Collège du Conseil du Marché Financier Délégué, Hatem SMIRI et le Directeur Général du Centre National du Registre des Entreprises, Mohamed Adel CHOUARI, en présence de plusieurs cadres des deux institutions. Elle s’inscrit « dans le cadre du renforcement du partenariat entre les institutions nationales et de la consécration des principes de transparence et d’efficacité dans le contrôle du marché financier ».
Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Températures maximales comprises entre 29 et 34 degrés dans les régions côtières du nord et les hauteurs, entre 35 et 41 degrés dans le reste des régions et atteignant 43 degrés dans le sud-ouest avec vent de sirocco.
Mer très agitée dans le nord, et moutonneuse puis agitée à localement très agitée sur les côtes est. Nuages passagers sur la plupart des régions, devenant plus denses, l’après-midi, sur les hauteurs ouest du centre avec cellules orageuses locales accompagnées de pluies.
Vent de secteur nord sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, fort près des côtes nord et faible à modéré ailleurs. Le vent devient plus fort l’après-midi, près des côtes est, sous orages et sur le sud où il sera accompagné de tourbillons de sable.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – En ce début de semaine, les chiffres de la Banque centrale de Tunisie (BCT) montrent une stabilisation de la situation, au niveau des réserves en devises ou des billets et monnaie en circulation.
Ainsi, en date du 15 juillet 2025, les chiffres publiés indiquent que les avoirs en devises se maintiennent au niveau de 23.203 MDT, équivalents à 101 jours d’importations. Pour ce qui est du compte courant du Trésor, il s’élève au 14 juillet à 1692 MDT.
Les billets et monnaies en circulation ont gardé leur rythme haussier, à 25064 MDT. Le volume global de refinancement au 15/07/2025 est de 13891 MDT
Pour ce qui des principaux taux, l’intérêt directeur, le taux du marché monétaire et celui du taux directeur sont stables à 7,5%, alors que le taux de rémunération de l’épargne est de 6,5%.
Le dinar connait un très léger mieux, face à l’Euro (3,3507) et le dollar (2,8920).
Tunis, UNIVERSNEWS (Coopération) – Le 14 juillet, date symbolique de l’indépendance française a été célébrée de belle manière en Tunisie, avec une grande affluence des amis de l’Hexagone, venus nombreux pour féliciter l’ambassadrice de France à Tunis, Mme Anne Guéguen qui était à l’accueil des visiteurs de la représentation diplomatique française qui s’est ornée de ses plus bels atours, pour l’occasion. Les festivités ont été réhaussées par la présence du ministre tunisien des Affaires étrangères et celle des Affaires culturelles.
Certes, l’occasion n’était pas propice pour faire étalage des principes humanitaires dont se prévaut Paris, surtout après les prises de positions antipalestiniennes affichées depuis le 7 octobre 2024, avec l’extermination orchestrée par le premier ministre sanguinaire israélien qui ne fait pas cas de la vie humaine.
Mais, le dernier revirement de l’Elysée et la prise de position pour la solution à deux Etats a été bien appréciée, à travers le monde et atténué l’acuité de l’adversité pour les Tunisiens qui ont fait de la question palestinienne leur propre cause.
Dans son allocution de bienvenue, en français et en arabe, Mme Anne Gueguen a souligné « Le 14 juillet nous rassemble dans la conviction que chacun et chacune dispose du droit inaliénable de vivre, penser et agir librement ; l’engagement à assurer l’égalité de toutes et tous, sans privilège ni exclusion ; et dans la confiance dans le sentiment de fraternité qui nous rappelle que notre vie est liée à celle des autres. Ces principes entrent en résonnance avec ceux de la Charte des nations unies, signée il y a 80 ans, ceux de souveraineté des peuples, d’égalité des Etats et de coopération entre nations qui sont au fondement de l’ordre international mais qui sont aujourd’hui tragiquement bafoués ».
Evoquant la question palestinienne, l’ambassadrice de France a souligné que « rien ne doit faire oublier ce qui se passe à Gaza. Je sais à quel point cette tragédie sans nom remue les cœurs des Tunisiens, avec raison. Je suis scandalisée comme vous. Cette abomination doit cesser immédiatement. Les autorités françaises l’ont affirmé sans ambiguïté : il n’y a aucune justification à la poursuite des opérations militaires israéliennes à Gaza ; il n’y aucune justification au blocage de l’aide humanitaire ; nous sommes fermement opposés à tout déplacement forcé de la population palestinienne. La France veut un cessez-le-feu et l’entrée massive d’aide humanitaire ainsi que la libération des otages. La France veut l’arrêt de la colonisation. La France veut la création d’un Etat palestinien, côte à côte avec l’Etat d’Israël. Nous voulons la paix et la sécurité pour tous. Mais nous ne pouvons pas l’imposer ».
Les relations franco-tunisiennes ont bénéficié d’une place de choix, dans le discours de Gueguen qui a affirmé que « le partenariat franco-tunisien est profond et solide. Il se développe dans un dialogue entre égaux et dans le respect des intérêts et de l’indépendance des décisions de chacun. Il puise sa force de la densité exceptionnelle des liens humains, sociaux, culturels et économiques entre nos deux pays. Près d’un million de tunisiens et franco-tunisiens vivent et travaillent en France, contribuant à la vitalité de notre pays. Réciproquement, 30 000 français vivent en Tunisie, dont la plupart détient aussi la nationalité tunisienne, et 1600 entreprises françaises y sont implantées. Nous sommes votre premier partenaire commercial et le premier investisseur étranger, et la Tunisie est le premier investisseur africain en France. Ces chiffres objectifs reflètent simplement des vérités essentielles : nous avons besoin les uns des autres, notre coopération est mutuellement bénéfique et, de toutes les façons, notre avenir est commun ».
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri , a assuré, lundi, que la situation sécuritaire en Tunisie est généralement stable, malgré l’augmentation des menaces sécuritaires aux niveaux régional et international, ainsi que de l’évolution des formes de criminalité.
Cette stabilité est due aux efforts des forces de sécurité, s’est-il félicité. Le ministre répondait aux interrogations des élus, lors de la séance de dialogue ouverte dans la matinée et qui s’est poursuivie lundi après-midi au siège du Conseil national des régions et des districts (CNRD) au Bardo.
Il a ajouté que les plans mis en œuvre par les différents corps de sécurité et qui sont mis à jour régulièrement pour s’adapter aux besoins conjoncturels ainsi que le renforcement du travail de renseignement préventif, ont permis d’accomplir de multiples exploits.
Ils ont notamment permis de déjouer plusieurs tentatives d’actes criminels, de démanteler des cellules dormantes ainsi que des réseaux internationaux, en particulier dans les domaines du trafic de drogue et de la traite des êtres humains, a-t-il soutenu.
Nouri a tenu à préciser que les unités de sécurité opèrent en parfaite coordination entre elles et en collaboration permanente avec le ministère public.
Les interventions ciblent, en premier, l’environnement des établissements éducatifs, les circuits de distribution, les boîtes de nuit et les zones touristiques et de loisirs, en particulier durant l’été, une saison qui connait une forte activité des réseaux de narcotrafic.
Le ministre a également mis en avant les efforts déployés par les forces de sécurité dans la lutte contre la contrebande par le renforcement du contrôle au niveau des points d’entrée terrestres, maritimes et aériens afin de détecter les drogues introduites en contrebande et de traduire leurs barons en justice.
Malgré les résultats probants enregistrés, la situation exige une mobilisation générale, à commencer par la famille et ensuite l’école, pour éradiquer ce fléau à la racine, a-t-il toutefois souligné.
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Des députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont appelé, récemment, à régler la situation des logements construits sans permis de bâtir, dans le cadre des orientations de l’Etat dans le domaine du logement social.
Un projet de loi visant à doter entre 800 mille et 1 million de Tunisiens répartis sur plus de 1400 quartiers anarchiques de logements décents et de crédits, a été soumis, à cet effet, par un groupe de parlementaires. L’initiative intervient dans un contexte d’aggravation du phénomène des constructions anarchiques, notamment au cours de la dernière décennie.
Les personnes devront bénéficier de l’initiative législative sont appelés à prouver la propriété du terrain, respecter les normes d’aménagement urbain et ne pas porter atteinte au droit d’autrui ou à l’environnement, selon le projet de loi proposé.
Le document du projet révèle que 38% des logements construits chaque année en Tunisie sont installés dans des zones non aménagées et sans permis de construire.
En Tunisie, le nombre de logements précaires recensées et en cours de remplacement par de nouvelles habitations s’élève à 10,189 logements, dont 7353 logements ont été jusqu’à présent livrés aux bénéficiaires dans le cadre d’un programme d’éradication des logements rudimentaires et leur substitution par des logements nouveaux. Le coût total du programme de remplacement des 10 189 logements est estimé à 218 millions de dinars. Un coût qui sera partagé par l’Etat et les bénéficiaires.
Tunis, UNIVERSNEWS (Tourisme) – Alors que le nombre de voyageurs partis a reculé de -4% par rapport à 2024, sur fond de tensions géopolitiques et d’arbitrages budgétaires, les perspectives pour l’été confirment un climat d’attentisme des voyageurs.
Le président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et du tourisme, Ahmed Bettaïeb n’a pas nié la baisse des indicateurs touristique du mois de juin, en Tunisie l’expliquant par des facteurs géopolitiques externes, dont le plus important est la guerre et les grèves des aéroports en France, ainsi que le déclenchement des incendies dans plusieurs pays européens, ce qui n’a pas été propice au développement du tourisme et du mouvement récréatif, soulignant que le rythme des arrivées touristiques, des vols et des réservations a commencé à reprendre son rythme, bien que lentement, depuis la première semaine de juillet, d’autant plus qu’il s’agit de la période de changement des tarifs entre juin et juillet, qui varie entre 40 et 50 pour cent d’augmentation. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Le secrétaire général de la Fédération générale de l’agriculture, Ammar Ezzine, a annoncé, ce mardi 15 juillet 2025, qu’une séance de négociation se tiendra demain mercredi 16 juillet, au siège du ministère des Affaires sociales pour examiner les revendications en suspens qui ont conduit à la décision de la grève sectorielle prévue pour jeudi prochain, soulignant que « le résultat de la réunion déterminera le sort de la grève ».
« La grève n’est pas l’objectif principal en soi », a déclaré le secrétaire général de la Fédération générale de l’agriculture, soulignant la « nécessité d’ouvrir la porte au dialogue et à la négociation en ce qui concerne les revendications en suspens ». Ammar Ezzine a ajouté que « les revendications concernent les trois secteurs de l’agriculture, le secteur privé, les offices et la fonction publique », appelant à l’activation des procès-verbaux des accords et sessions précédents.
Le jeudi 17 juillet, la Fédération générale d’agriculture devrait mener une grève sectorielle dans tous les bureaux, installations et départements relevant du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. La décision de reporter la grève dans le secteur de l’agriculture, prévue pour le 25 juin, au 17 juillet, intervient après que les parties ont convenu d’étudier les points de revendication dans trois axes principaux, à savoir la mise en œuvre de l’accord du 6 février, la publication des statuts des entreprises et des institutions, et le règlement des situations d’emploi précaire. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Le secrétaire général du Syndicat général de l’électricité et du gaz, Slim Bouzidi, a annoncé l’annulation de la grève prévue le jeudi 17 juillet par les salariés de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG). Cette annonce intervient à l’issue d’une séance de négociation qui a duré jusqu’à 2 heures du matin.
Il a expliqué que cette décision d’annulation fait suite à un accord sur un certain nombre de revendications concernant l’entreprise et ses salariés, soulignant que ces revendications étaient principalement d’ordre organisationnel, et non purement financier.
Bouzidi a déclaré que l’accord le plus marquant conclu concernait l’entrée officielle de l’entreprise dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, avec une capacité de production prévue de 540 mégawatts d’ici 2035. Il a estimé qu’il s’agissait d’un « gain majeur pour l’État et l’entreprise ».
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La 17e chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé le jugement initial condamnant le journaliste Ghassan Ben Khalifa à une peine de six mois de prison ferme. Le parquet près le tribunal de première instance de Tunis a déféré le journaliste Ghassan Ben Khalifa, en liberté, devant la chambre criminelle pour y être jugé pour insulte à autrui via le réseau public de télécommunications.
Un déficit alarmant qui prête à équivoque et donne matière à réflexion… Faut-il taxer pour rééquilibrer ?
La relation commerciale entre Tunis et Pékin se caractérise depuis plusieurs années par une asymétrie croissante !!!
Le déficit commercial avec la Chine est particulièrement préoccupant, contribuant significativement à l’aggravation du déficit total.
Une piste et une petite porte de sortie: la taxation sélective des produits chinois à faible valeur ajoutée
Dans un contexte où la Tunisie subit les effets d’un ralentissement global, repenser les fondements de son commerce extérieur devient plus que jamais une urgence.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) –A fin novembre 2024, la Tunisie a enregistré un déficit commercial record de 8,17 Milliards de dinars avec la Chine, selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS). Ce déséquilibre représente près de 43 % du déficit commercial global du pays, traduisant une relation commerciale déséquilibrée, dominée par une vague d’importations massives, et très peu d’exportations en retour.
Un déséquilibre structurel et croissant
La relation commerciale entre Tunis et Pékin se caractérise depuis plusieurs années par une asymétrie croissante. D’un côté, la Chine alimente massivement le marché tunisien en biens d’équipement, produits électroménagers, matériaux de construction, pièces détachées et textile à bas coût. De l’autre, la Tunisie peine à exporter au-delà de quelques cargaisons de phosphate ou d’huile d’olive.
Fin novembre 2024, les importations en provenance de Chine ont explosé, dopées par la demande des distributeurs, du BTP et des ménages, alors même que les exportations tunisiennes vers la Chine restent marginales, inférieures à 1 % du total exporté.
Une menace pour la souveraineté économique
Ce déficit n’est pas simplement une statistique. Il traduit une perte d’autonomie stratégique et une vulnérabilité croissante vis-à-vis d’une économie dominante. Il accentue la pression sur les réserves en devises, pèse sur le compte courant, et limite les marges de manœuvre de la politique monétaire de la Banque Centrale.
Il fragilise également des pans entiers du tissu productif national, soumis à une concurrence déloyale, souvent au détriment de la qualité, de l’emploi et de la durabilité des produits importés.
Face à l’ampleur du déficit, l’heure est à la réflexion sur des mesures correctives. Une des pistes proposées par plusieurs économistes et préconisée indirectement par la Banque Centrale consiste à instaurer une taxe ciblée sur certains produits importés de Chine, selon des critères précis :
Objectifs d’une telle taxation :
Réduire la demande de produits importés non essentiels,
Encourager la substitution par des produits locaux,
Créer un levier fiscal pour soutenir les industries locales,
Alléger la pression sur le déficit courant
Cette taxe ne viserait ni les machines industrielles ni les intrants essentiels à la production, afin de ne pas freiner l’investissement. Elle serait accompagnée d’un mécanisme de soutien à l’investissement productif national, notamment dans les secteurs qui souffrent de la concurrence chinoise.
Ce que font les autres
La Tunisie n’est pas seule à faire face à un déficit structurel avec la Chine. De nombreux pays émergents ou en développement, confrontés à des situations similaires de dépendance commerciale, ont adopté des mesures tarifaires ciblées, souvent dans le respect de leurs engagements à l’OMC.
Ces expériences internationales montrent qu’il est possible d’agir sur le levier fiscal pour défendre la production locale sans pour autant sombrer dans le protectionnisme généralisé.
Le Maroc : riposte ciblée sur l’acier chinois
Confronté à une surabondance d’importations d’acier chinois à bas prix, menaçant directement son industrie sidérurgique locale, le Maroc a imposé en 2020 des droits antidumping sur certains produits sidérurgiques chinois, notamment les barres d’armature et le fil machine.
Objectif : protéger la SNIM et SONASID, deux piliers industriels du pays, contre des pratiques de prix jugées déloyales. Cette mesure, renouvelée depuis, a permis un ralentissement significatif des importations concernées, sans bloquer l’accès aux intrants essentiels.
L’Égypte : surtaxe sur l’électronique et recentrage productif
L’Égypte a instauré en 2021 une surtaxe de 5 à 20 % sur une série de produits électroniques non essentiels importés de Chine, tels que les téléviseurs, les équipements audios et les accessoires connectés.
Cette politique s’inscrivait dans une stratégie de recentrage productif, visant à relocaliser l’assemblage de produits électroniques simples sur le territoire national, tout en protégeant la balance des paiements. Des exonérations ont été maintenues pour les composants destinés aux unités de montage local.
L’Inde : l’approche structurée de « Make in India »
L’Inde combine des mesures tarifaires temporaires avec une politique industrielle active.
Depuis 2014, la campagne « Make in India » a ciblé plusieurs secteurs vulnérables à la concurrence chinoise, notamment :
Les jouets et articles de fête (droits d’importation passés de 20 à 60 %),
Le textile bas de gamme,
Les équipements de télécommunications.
L’Inde impose également des certifications de conformité renforcées, exigeant que certains produits chinois respectent des normes techniques locales plus strictes, freinant ainsi les importations sans recourir explicitement à des quotas.
Le Brésil : protection de l’industrie locale par des barrières non tarifaires
Le Brésil, confronté à l’afflux massif de produits chinois dans les secteurs du textile, de la céramique et de l’acier, a eu recours à des droits antidumping et à des licences d’importation restrictives.
Par exemple, en 2022, des droits compensateurs ont été appliqués sur les céramiques et carreaux muraux chinois, jugés destructeurs pour la production locale du sud du Brésil.
Le pays applique aussi des mesures de vérification douanière systématique sur certaines marchandises chinoises, allongeant ainsi les délais d’entrée sans enfreindre les règles de l’OMC.
La Turquie : recours systématique aux droits antidumping
La Turquie figure parmi les pays qui utilisent le plus fréquemment les instruments de défense commerciale face à la Chine. Elle applique des droits antidumping sur :
Les chaussures,
Les produits sidérurgiques,
Les panneaux solaires,
Le textile bas de gamme.
En parallèle, Ankara a développé une politique de préférence locale dans les marchés publics, favorisant les entreprises turques dans les appels d’offres. Ces mesures ont permis à la Turquie de maintenir un tissu industriel compétitif, notamment dans le textile et l’électroménager.
L’Indonésie : quotas et exigences de contenu local
L’Indonésie a adopté une stratégie offensive fondée sur l’imposition de quotas d’importation dans certains secteurs jugés sensibles, comme les produits électroniques de grande consommation et les équipements solaires.
Elle impose également des conditions strictes de contenu local pour les investisseurs étrangers, y compris les entreprises chinoises, les obligeant à intégrer une part croissante de production locale (30 à 40 %).
L’Afrique du Sud : protection de la sidérurgie et de la manufacture légère
Face à la désindustrialisation accélérée provoquée par les importations chinoises, l’Afrique du Sud a instauré :
Des droits antidumping sur plusieurs produits métallurgiques,
Des subventions ciblées pour les PME manufacturières locales,
Et des campagnes « Buy South African » destinées à stimuler la consommation intérieure des produits locaux dans les chaînes de distribution.
Leçons pour la Tunisie
Les exemples du Maroc, Égypte, Inde, Brésil, Turquie, Indonésie et Afrique du Sud montrent que:
Il est possible de protéger les secteurs les plus exposés sans violer les accords commerciaux internationaux.
La taxation ciblée, les barrières techniques et les instruments douaniers sont des leviers utilisés dans le monde entier.
Ces actions sont souvent temporaires, le temps de relancer une offre nationale compétitive.
La Tunisie peut s’inspirer de ces stratégies pour défendre ses intérêts économiques, tout en respectant les engagements commerciaux internationaux.
Une stratégie globale à construire
Cette mesure tarifaire doit cependant s’intégrer dans une stratégie plus large, incluant :
La promotion de l’offre exportable tunisienne vers la Chine,
L’attractivité de l’investissement étranger productif, notamment dans des secteurs de substitution,
La réforme du système fiscal et douanier, pour rétablir une compétitivité locale.
Conclusion
Taxer certains produits importés de Chine ne doit pas être vu comme une fermeture protectionniste, mais comme un acte stratégique temporaire pour restaurer un minimum d’équilibre, protéger la production nationale et préserver la souveraineté économique.
Dans un contexte où la Tunisie subit les effets d’un ralentissement global, repenser les fondements de son commerce extérieur devient plus que jamais une urgence.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Tunisie poursuit ses efforts en vue d’accroître l’efficacité de son intervention et d’améliorer la qualité des services postaux et financiers. L’idée de créer une banque postale est revenue, ces derniers jours, sur le devant de la scène à la suite d’une proposition avancée par des députés dans le but, selon eux, de rapprocher les services des citoyens, notamment dans les régions intérieures, tout en donnant un coup de pouce aux associations de développement. C’est dans ce cadre que le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a officiellement transmis à la Commission des finances et du budget, le projet de loi n°82 de l’année 2025, portant création de la Banque postale, après avoir validé sa conformité aux exigences légales. Ce projet de loi s’inscrit dans le droit fil de la stratégie censée améliorer l’accès des catégories vulnérables et des petites entreprises à des services financiers adaptés à leurs besoins, tout en luttant contre les différentes formes de marginalisation et d’exclusion. La Commission des finances et du budget sera ainsi appelée à examiner le projet et à établir un calendrier d’auditions, lesquelles concernent notamment la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’Association professionnelle des banques (APB), la Présidence du gouvernement, le ministère des Transport, le ministère des Technologies de la Communication, la Poste tunisienne ainsi que l’Autorité de la microfinance.
La création d’une Banque postale, ardemment attendue par de nombreux citoyens, permettra de proposer des services financiers à des tarifs préférentiels et symboliques au profit des catégories fragiles ciblées par la stratégie nationale d’inclusion financière, mais également des artisans et travailleurs opérant dans l’informel. Cette Banque postale sera une entreprise publique, soumise aux directives et recommandations de la Banque centrale de Tunisie (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Ain Jloula, la paisible bourgade d’environ 2000 habitants, relevant administrativement du gouvernorat de Kairouan, entourée de montagnes de et de vergers irrigués à partir d’un forage profond côtoyant une source d’eau intarissable vient de remporter le prix national de la ville la plus propre du pays pour l’année 2025. Un prix (100 mille DT) amplement mérité, si l’on tient compte de de la propreté des rues et des routes, de la verdure régnante, de l’environnent sain qui caractérisent cette belle ville et de la gentillesse de ses habitants. Cette ville manque pourtant d’un hôpital local, d’une recette des finances, et d’une succursale bancaire…
Notons à ce propos que ce même prix a été à l’occasion attribué aux municipalités de Senad, (Gafsa), de Lamta (Monastir), de Ras Jebel (Bizerte) et de Bir Lahmar (Tataouine). (N.K)
Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Températures stables au nord et en légère baisse dans les autres régions. Les maximales varieront entre 31° et 36° dans les zones côtières et sur les hauteurs et entre 37° et 42° dans le reste des régions. Elles atteindront 44 ° à l’extrême sud-ouest.
Temps peu nuageux sur la plupart des régions, ce mardi, avec apparition de cellules orageuses l’après-midi dans les régions ouest, du centre et du sud, accompagnées de pluies éparses.
Vent de secteur est, faible à modéré, relativement fort l’après-midi près des côtes est. Mer peu agitée.
Tunis, UNIVERSNEWS (Foot) – Le tirage au sort du calendrier du championnat 2025-2026 de la Ligue 1 du football professionnel, aura lieu samedi 19 juillet à partir de 11h, à la salle des conférences de la Direction nationale de l’arbitrage.
Le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 (2025-2026) sera donné le 9 août prochain, rappelle-t-on. Le bureau fédéral avait fixé le calendrier de la saison prochaine comme suit :
Super coupe de Tunisie (2024-2025) :
– Match barrage entre l’US Monastir-Stade Tunisie : le 27 juillet 2025 à Sfax
– Finale de la Supercoupe entre l’Espérance de Tunis et le vainqueur du match barrage : le 3 août 2025 à Radès
. Coup d’envoi de la Ligue 1 : les 9 et 10 août 2025
. Coup d’envoi de la Ligue 2 : les 20 et 21 septembre 2025
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La capitale libyenne, Tripoli, est en proie à une vive tension, suite aux mesures prises ces dernières heures par le Premier ministre sortant, Abdülhamid Dbeïbah, dans le cadre de ses efforts pour imposer une nouvelle réalité lui permettant de maintenir sa domination sur le pouvoir. Dbeïbah poursuit le démantèlement des services de sécurité pour couper l’herbe sous le pied de Mohamed Al-Menfi et de la présidence du Conseil présidentiel.
Après avoir dissous les forces de défense, Abdelhamid Dbeïbah a décidé de dissoudre les Forces de dissuasion. Selon des sources proches du dossier libyen, il devrait annoncer des décisions concernant la Banque centrale et la National Oil Corporation. Ces décisions aggraveront encore les tensions et menaceront de relancer la violence politique, dans un contexte d’«accord secret» entre les puissances internationales et régionales actives dans les affaires libyennes, visant à perpétuer l’impasse et à entraver toute solution politique.
Tunis, UNIVERSNEWS (Enseignement) – Les parents s’imaginent souvent qu’envoyer leurs enfants dans un lycée pilote est une chance inestimable, un pas vers la réussite. Le ministère de l’éducation exige une moyenne égale ou supérieure à quinze sur vingt, pour l’accès aux collèges et lycées pilotes. Chose qui n’a pas manqué de susciter le dépit et la frustration de nombre de parents qui ont longtemps rêvé et souhaité que leur progéniture intègre les rangs de ces établissements garants de réussite et d’excellence.
C’est pourquoi ils ont demandé que leurs enfants ayant obtenu des notes comprises entre 14 et 14,99 soient inscrits dans des écoles préparatoires pilotes. Certains se sont rendus avec leurs parents au ministère de l’Éducation et au Palais présidentiel. Ils ont été accueillis à bras ouverts, soulignant la nécessité d’une égalité entre les élèves de l’année en cours et ceux de l’année précédente et appelant le Président de l’Etat à intervenir.
Une bonne nouvelle annoncée par le ministre de l’éducation Noureddine Nouri, ce lundi 14 juillet 2025, le seuil d’admission aux collèges pilotes qui a été fixé à 14 sur 20. Cette décision s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à offrir aux élèves les mieux classés une chance d’intégrer les établissements pilotes. Bonne ou mauvaise décision, c’est l’avenir qui nous le dira, surtout que la sélection exige (M.S)
Consécration prestigieuse délivrée par COFICERT pour l’excellence financière de la banque et de sa gouvernance
Transparence financière, maîtrise des risques, solidité du portefeuille d’actifs, conformité réglementaire, gouvernance stratégique et gestion proactive des risques de marché et de crédit
Capacité à respecter les standards internationaux, renforçant ainsi la crédibilité de la banque auprès de ses partenaires, investisseurs et autorités de régulation
Plus qu’un simple label, la certification incarne la volonté stratégique d’adopter une gouvernance éthique responsable et efficace et d’instaurer une culture de l’amélioration continue
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Enseignement) – La Banque de Tunisie décroche la prestigieuse certification MSI 20000 : Une consécration de son excellence financière et de sa gouvernance.
La place financière tunisienne vient de franchir une étape décisive avec l’obtention de la certification MSI 20000 par la Banque de Tunisie, une reconnaissance prestigieuse délivrée par COFICERT, leader mondial en vérification et certification. La cérémonie officielle, qui se tiendra en présence de la haute direction de la banque, des représentants de COFICERT, marquera une étape stratégique dans le positionnement de la banque sur la scène internationale.
Un processus d’évaluation rigoureux et exhaustif
L’obtention de cette certification résulte d’un processus d’évaluation approfondi, mené sur plusieurs semaines par COFICERT, impliquant une revue détaillée des pratiques financières, de la gouvernance, de la gestion des risques et des processus opérationnels de la Banque de Tunisie. Le standard MSI 20000, conçu pour mesurer la qualité financière et la robustesse des institutions, repose sur une grille d’évaluation strictement alignée avec les normes internationales en matière de gestion financière et de gouvernance d’entreprise.
Ce cadre d’évaluation couvre plusieurs dimensions : la transparence financière, la maîtrise des risques, la solidité du portefeuille d’actifs, la conformité réglementaire, la gouvernance stratégique, ainsi que la gestion proactive des risques de marché et de crédit. La certification atteste que la Banque de Tunisie répond aux critères d’excellence requis pour assurer une stabilité financière durable, renforcer la confiance des investisseurs et optimiser ses performances globales.
Une reconnaissance internationale témoignant d’un engagement stratégique
L’obtention de la certification MSI 20000 est une reconnaissance de l’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence opérationnelle. Elle témoigne de sa capacité à respecter les standards internationaux en matière de gestion financière et de gouvernance, renforçant ainsi la crédibilité de la banque auprès de ses partenaires, investisseurs et autorités de régulation.
Cette certification dépasse le simple label, elle incarne la volonté stratégique d’adopter une gouvernance éthique responsable et efficace et d’instaurer une culture de l’amélioration continue. Elle confirme l’ambition partagée de placer la Banque de Tunisie comme un modèle d’excellence financière en Tunisie et dans la région.
Un levier de compétitivité et de confiance renforcée
Pour la Banque de Tunisie, cette certification constitue un levier essentiel pour renforcer sa compétitivité sur les marchés national et international. Elle rassure les investisseurs, partenaires et clients en offrant une preuve tangible de la solidité financière, de la transparence et de la gestion rigoureuse de l’établissement. La certification MSI 20000 confère également à la banque un avantage comparatif différenciateur, en lui permettant de se positionner comme une institution financière de référence, capable d’attirer des investissements étrangers et de nouer des partenariats stratégiques renforcés.
De plus, COFICERT fournit à la banque des rapports d’audit détaillés, qui constituent une véritable feuille de route pour l’amélioration continue. Ces outils lui permettent d’optimiser ses processus et de renforcer sa maîtrise des risques, en conformité avec les meilleures pratiques internationales.
Points forts et résultats de l’audit MSI 20000 :
L’audit mené par COFICERT a mis en évidence plusieurs axes de performance clés :
Efficacité opérationnelle : La qualification, la compétence et la réactivité du personnel, conformes aux standards les plus exigeants, assurent une gestion fluide et sécurisée des opérations bancaires.
Maîtrise des coûts : La banque a démontré une gestion rigoureuse de ses coûts, avec une couverture adéquate des risques renforçant sa résilience financière.
Qualité du portefeuille d’actifs et gestion des risques : La rentabilité des créances et la gestion proactive des risques de crédit ont été saluées s’appuyant sur des dispositifs de gestion des risques financiers sophistiqués et intégrés, permettant une anticipation efficace des aléas économiques.
Perspectives et engagement futur
Consciente que cette certification n’est qu’un point de départ, la Banque de Tunisie a élaboré, en partenariat avec COFICERT, un plan d’action stratégique visant à maintenir et renforcer ces acquis. Ce plan prévoit une revue régulière des dispositifs, une formation continue du personnel, ainsi que l’intégration de nouvelles pratiques innovantes dans la gestion financière.
L’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence n’est pas ponctuel, c’est un processus permanent et la certification MSI 20000 constitue la base d’une démarche d’amélioration continue, pour garantir à ses clients et partenaires une institution financière solide, transparente et innovante.
Une institution renforcée, prête à rayonner régionalement
En décrochant cette certification, la Banque de Tunisie confirme son ambition de converger vers un modèle régional en matière de gouvernance financière. Elle rejoint ainsi un cercle restreint d’institutions tunisiennes certifiées MSI 20000, renforçant sa crédibilité à l’échelle internationale. Cette reconnaissance lui offre une plateforme solide pour accompagner ses ambitions de développement, d’innovation et d’expansion régionale.
En conclusion, cette certification MSI 20000 s’inscrit pleinement dans les jalons de la transformation stratégique de la Banque de Tunisie, attestant de son excellence financière, de sa gouvernance rigoureuse et de son engagement à long terme en faveur de la transparence et de la performance. Elle affirme la promesse d’une étape, placée sous le signe de l’excellence et de la croissance responsable et durable.