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Stratégie | Les terres rares dans la course sino-américaine

20. Oktober 2025 um 12:29

La ruée mondiale vers les terres rares et autres minéraux critiques s’accélère, et le cabinet de conseil financier deVere Group estime qu’elle constituera l’un des thèmes d’investissement déterminants de 2026, alors que les États-Unis et la Chine intensifient leur lutte pour le contrôle des matières premières qui alimentent l’économie moderne.

Nigel Green, directeur général de deVere Group, déclare : «Les terres rares sont passées de la périphérie du marché des matières premières au cœur de la stratégie mondiale. La bataille pour leur sécurisation façonnera les décisions commerciales, technologiques et d’investissement pour les années à venir.»

Les minéraux, essentiels aux véhicules électriques, aux smartphones et aux systèmes d’armement avancés, ont longtemps été dominés par la Chine, qui contrôle actuellement environ 70 % de l’exploitation minière et près de 90 % des capacités de traitement, ce qui expose fortement les fabricants mondiaux aux décisions politiques de l’Empire du Milieu.

Une «guerre» larvée sino-américaine

Cette domination est aujourd’hui remise en question par l’administration Trump, qui a fait des terres rares une priorité nationale, investissant massivement dans la production aux Etats-Unis et dans les pays alliés.

Les Etats-Unis ont pris des participations dans des sociétés minières nord-américaines, proposé un prix plancher soutenu par le gouvernement pour stabiliser l’offre et élaboré des plans pour la constitution d’une réserve minérale stratégique. Les procédures d’autorisation sont accélérées et les règles environnementales ont été assouplies pour accélérer la construction de mines dans le cadre de la politique dite «mine, baby, mine».

La Chine contrôle actuellement environ 70 % de l’exploitation minière et près de 90 % des capacités de traitement.

«L’intervention de Washington marque le début d’un nouveau cycle industriel», estime Nigel Green. Il ajoute : «Les États-Unis veulent reprendre le contrôle de leurs chaînes d’approvisionnement et réduire leur vulnérabilité face à Pékin. Il ne s’agit pas seulement d’une mise en scène politique; il s’agit de la plus grande initiative coordonnée en faveur de la sécurité des ressources depuis une génération.»

Dans le même temps, la Chine a resserré son emprise. Pékin a imposé de nouveaux contrôles à l’exportation, obligeant les entreprises à obtenir une autorisation avant d’expédier des aimants contenant des traces de terres rares d’origine chinoise. Elle a également ajouté cinq éléments supplémentaires, à savoir l’holmium, l’erbium, le thulium, l’europium et l’ytterbium, à sa liste restreinte.

«La Chine démontre que le contrôle de l’offre implique le contrôle des marchés», déclare le PDG de deVere, estimant que «les États-Unis et leurs alliés sont désormais contraints de construire des chaînes d’approvisionnement alternatives, ce qui entraîne une vague d’investissements sans précédent en Australie, en Amérique du Nord et dans certaines régions d’Afrique». D’autant plus que, comme il l’explique, «les marchés financiers suivent la géopolitique.»

Changement de paradigme générationnel

«Les implications en matière d’investissement sont considérables. Il s’agit d’une transformation sur plusieurs années, et non d’un scénario à court terme. Les infrastructures et les capacités de raffinage ne se construisent pas du jour au lendemain. Les investisseurs qui se positionnent tôt bénéficieront des flux de capitaux soutenus vers les ressources stratégiques», expliquent encore les analystes de deVere, en prévoyant une volatilité persistante du secteur, des interventions des gouvernements et des annonces politiques influençant les prix.

«Ces marchés ne fluctueront pas uniquement en fonction des bénéfices. Ils fluctueront en fonction des politiques. Chaque restriction à l’exportation, chaque participation gouvernementale, chaque partenariat stratégique aura un impact sur le marché. Cette volatilité peut créer des opportunités pour les investisseurs disciplinés», analyse Nigel Green. Et de poursuivre : «La diversification de la chaîne d’approvisionnement, de l’extraction minière au raffinage en passant par les technologies de recyclage, sera essentielle. Il s’agit de sécuriser les systèmes qui assurent la continuité des économies. Les investisseurs qui en seront conscients seront les gagnants à long terme.»

Conclusion de l’expert économique et financier : «Les terres rares sont au carrefour de la politique industrielle, des énergies propres et de la sécurité nationale. La compétition pour leur contrôle sera déterminante en 2026. L’ampleur des investissements déjà en cours montre la rapidité avec laquelle le monde s’adapte à une nouvelle réalité économique. Il s’agit d’un changement de paradigme générationnel dans la création de valeur.»

Latif Belhedi (avec communiqué.)

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Kia teste un passeport numérique pour les cellules de ses batteries

20. Oktober 2025 um 10:16

Kia Europe mène le premier essai public d’un passeport numérique de batterie au niveau cellulaire, dans le cadre de recherches préliminaires. Cette avancée assure une transparence accrue sur la condition des batteries de véhicules électriques (VE) en fournissant des données de santé détaillées et en temps réel pour chaque cellule.

Un passeport de batterie permet le suivi en direct de l’état de santé (State of Health – SoH), des diagnostics de réparation en temps réel et une traçabilité sur l’ensemble du cycle de vie de la batterie.

Pour les clients, cela se traduit par une durée de vie prolongée des batteries, une maintenance plus abordable et une confiance renforcée lors de l’achat ou de la revente de VE d’occasion.

«Kia entend établir un nouveau standard pour ses clients en matière de transparence et de performance des batteries», déclare Marc Hedrich, président et Ceo de Kia Europe.

«En testant des passeports de batterie au niveau cellulaire, nous identifions les bénéfices concrets à offrir à nos clients. Au-delà d’une durée de vie prolongée des batteries, nous construisons aussi une relation de confiance», ajoute-t-il.

Parallèlement à ces recherches, Kia a créé une organisation interne dédiée, réunissant des experts de l’entreprise afin de développer son propre service de passeport de batterie en collaboration avec des partenaires de la chaîne de valeur des batteries et des réseaux associés.

Le passeport de batterie Kia ira au-delà des exigences réglementaires en intégrant des données supplémentaires liées à la sécurité, établissant un standard exemplaire pour l’industrie. Kia prévoit de proposer ce service sur l’ensemble des modèles électriques (VE) et hybrides (HEV) vendus en Europe d’ici à février 2027, conformément au règlement européen sur les batteries.

Expérimentation sur un véritable modèle Kia

Dans le cadre de cet essai, un Kia EV3 équipé d’un système de surveillance des cellules de batterie Dukosi a été acheminé jusqu’en Europe depuis la Corée du Sud. Arrivé en Allemagne en février dernier, ce véhicule d’essai est capable de contrôler et transmettre en temps réel les données propres à chaque cellule du pack de batterie et de les télécharger dans son passeport numérique.

Une fois les données téléchargées, les utilisateurs, les techniciens et les contrôleurs entre autres, pourront accéder en temps réel aux informations relatives à l’état de santé de la batterie via le système d’infodivertissement du véhicule.

Afin de garantir la précision et la traçabilité des données tout au long du cycle de vie de la batterie, le système effectuera une mise à jour automatique après chaque réparation. Pour accéder aux données du passeport de batterie collectées lors de l’essai, la TNO a développé un environnement pilote de partage de données spécialement prévu à cet effet.

La Delft University of Technology, en partenariat avec Hyundai Motor Group, a coordonné ce test de passeport collaboratif. Cette solution pourrait également être configurée pour d’autres applications, notamment pour être expérimentée sur un autre modèle de véhicule ou pour tester son interopérabilité avec une marque différente, voire à des fins d’utilisation dans un autre secteur d’activité.

Evaluer la maturité du passeport de batterie

Cette expérimentation sur le passeport de batterie est fondée sur une initiative de recherche collaborative de portée européenne visant à gérer et à appréhender les défis et opportunités liés à la mise en œuvre du passeport de batterie européen dans un contexte concret impliquant des partenaires multiples.

Pour garantir la sécurité de transfert des données entre les systèmes du véhicule et les partenaires concernés, l’intégration technique du passeport de batterie a été gérée par le distributeur mondial de pièces automobiles Hyundai Mobis et Hyundai Motor Group.

Un essai, mené en collaboration avec le projet Datapipe financé par l’Union européenne (UE), et l’ARN (l’organisation néerlandaise des producteurs responsables spécialisée dans le traitement en fin de vie des véhicules et de leurs batteries), a permis d’étudier la manière dont les passeports numériques pourraient s’avérer bénéfiques à l’avenir. Pour l’heure, le passeport de batterie européen comprend plus d’une centaine d’attributs de données.

Plus intelligent, plus abordable et plus propre

Contrairement aux systèmes de surveillance classiques qui mesurent uniquement l’état de santé du pack ou du module de batterie dans son ensemble, la nouvelle solution de Kia recueille et affiche les données pour chacune des cellules. Cette collecte de données approfondie offre divers avantages aux clients. Grâce aux informations en temps réel sur l’état de santé de la batterie, les clients peuvent identifier et résoudre les problèmes d’entretien à un stade précoce. Il en résultera un allongement de la durée de vie de la batterie et une réduction des coûts à long terme.

Cette surveillance plus précise de la batterie permet également de cibler les cellules à réparer. Il est ainsi possible de changer les cellules individuellement au lieu de remplacer les modules dans leur totalité, d’où un gain de temps et d’argent. Grâce aux données en temps réel sur l’état de la batterie, les propriétaires de VE d’occasion ont davantage confiance dans les performances de leur véhicule, ce qui contribue à accroître sa valeur de revente.

Ce niveau de transparence permet de prendre des décisions éclairées sur la réutilisation et le recyclage des batteries. Ainsi, les batteries des VE peuvent rester plus longtemps sur le marché, favorisant ainsi une réduction des déchets.

L’essai de Kia établit une nouvelle référence quant à la manière dont les constructeurs automobiles peuvent concilier conformité et valeur ajoutée pour leurs clients. Grâce à une parfaite transparence de l’état de santé des cellules, au diagnostic en temps réel et à une approche directe du partage de données, l’entreprise ouvre la voie à un écosystème des VE plus durable.

Communiqué.

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Tunisie | Mesures en faveur de la transition énergétique (LF2026)

16. Oktober 2025 um 12:50

Le projet de loi de finances pour l’année 2026 comprend une série de mesures destinées à renforcer la transition énergétique et écologique, à travers le soutien aux investissements dans les énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique, et la promotion de l’usage des véhicules électriques et hybrides.

L’article 46 prévoit que le Fonds de transition énergétique prendra en charge l’écart entre le taux d’intérêt appliqué aux prêts d’investissement et le taux moyen du marché, dans la limite de trois points, sans dépasser une marge de 3,5% et ce, pour la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2028.

Cette mesure s’appliquera aux prêts destinés à l’investissement dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, ainsi qu’aux crédits octroyés par la Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) pour l’acquisition de voitures électriques par les chauffeurs de taxi et les centres de formation en conduite automobile.

L’article 47 prévoit la réduction des droits de douane applicables à l’importation des panneaux solaires (code tarifaire 85.41) à 15%, afin d’encourager la production et l’installation d’équipements photovoltaïques sur le territoire.

L’article 49 introduit, lui, une série de mesures incitatives en faveur des véhicules équipés à la fois d’un moteur thermique et d’un moteur électrique rechargeable par une source d’énergie externe, dans le but de favoriser leur adoption et de réduire progressivement la dépendance du pays aux énergies fossiles.

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