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Élections américaines : Pourquoi les États-Unis utilisent-ils le Collège électoral pour élire leur président ?

Von: hechmi
04. November 2024 um 14:58

ElectionsLes élections présidentielles américaines reposent sur un système à deux niveaux, combinant un vote populaire et un vote indirect via le Collège électoral. Ce mécanisme particulier, hérité de la Constitution des États-Unis, est conçu pour équilibrer le pouvoir entre les États et éviter une prédominance des régions les plus peuplées. Contrairement à de nombreux systèmes de démocratie directe, ce modèle confère une place centrale au rôle des États et introduit des dynamiques spécifiques qui influencent le déroulement et les résultats de l’élection.

Le Mode de Scrutin : Un Système Indirect
Dans la plupart des démocraties occidentales, le président ou chef de l’État est élu directement par les citoyens ou par l’assemblée nationale. Aux États-Unis, en revanche, les électeurs votent pour des grands électeurs dans chacun des 50 États et à Washington D.C., qui sont ensuite chargés d’élire formellement le président et le vice-président. Ce système indirect repose sur le principe du Collège électoral, un ensemble de 538 grands électeurs répartis entre les États en fonction de leur population (chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs égal à sa représentation au Congrès).

Pour remporter l’élection, un candidat doit obtenir la majorité des voix au sein du Collège électoral, soit au moins 270 voix sur 538. Ce modèle introduit une hiérarchie des voix par État et peut parfois permettre qu’un candidat remporte l’élection présidentielle même s’il n’a pas recueilli la majorité des voix populaires, comme cela a été le cas lors des élections de 2000 et 2016.

Poids des États et Importance des Swing States
L’un des effets majeurs de ce système est la polarisation de l’attention sur certains États stratégiques, souvent appelés swing states ou États clés, dont l’issue de l’élection est incertaine. Ces États, tels que la Floride, la Pennsylvanie, le Michigan ou l’Arizona, reçoivent une attention disproportionnée des candidats qui y investissent des ressources importantes en termes de campagne et de publicité, car leur basculement peut déterminer l’issue de l’élection.

Ce mécanisme contraste avec des systèmes plus centralisés, où chaque vote est comptabilisé de manière égale au niveau national, comme dans des démocraties parlementaires ou des élections présidentielles à scrutin direct en France, par exemple.

Un Système Bipartite Renforcé par le Collège Électoral
Le Collège électoral favorise de facto un système bipartisan aux États-Unis, les candidatures indépendantes ou de petits partis n’ayant que très peu de chances de gagner le nombre nécessaire de voix dans plusieurs États pour atteindre les 270 voix au Collège électoral. Cela s’oppose aux systèmes électoraux à la proportionnelle utilisés dans certains pays européens, qui permettent une représentation plus large et diversifiée des partis au sein des institutions.

Limites et Critiques du Système
Le Collège électoral suscite des critiques récurrentes, notamment pour son potentiel à créer une disparité entre le vote populaire et le vote du Collège électoral. Dans certains cas, un candidat peut remporter la présidence sans recueillir la majorité du vote populaire, ce qui soulève des questions sur la légitimité démocratique. De plus, ce système met en lumière le déséquilibre entre les États fortement peuplés, comme la Californie, et les États moins peuplés, comme le Wyoming, qui bénéficient d’une représentation relative supérieure au sein du Collège électoral.

Plusieurs propositions de réforme ont été faites, telles que l’instauration d’un vote direct au niveau national, ou encore le National Popular Vote Interstate Compact, un accord par lequel certains États s’engagent à donner leurs voix au candidat ayant remporté le vote populaire. Cependant, ces réformes se heurtent à des résistances et nécessiteraient d’importants amendements constitutionnels.

Enjeux et Conséquences pour la Démocratie Américaine
Le système du Collège électoral reflète la structure fédérale des États-Unis, où chaque État conserve une influence significative. Il contribue également à maintenir l’équilibre entre les régions rurales et urbaines, en garantissant que les petites communautés ne soient pas complètement éclipsées par les grandes métropoles. Cependant, ce modèle impose aux candidats de cibler leurs campagnes en fonction des États clés, parfois au détriment d’une campagne nationale équilibrée.

En somme, le système du Collège électoral constitue une spécificité de la démocratie américaine, marquant une différence majeure par rapport aux démocraties directes ou proportionnelles. Ce modèle, bien que souvent critiqué, continue de structurer l’élection présidentielle aux États-Unis, façonnant les stratégies électorales et, parfois, les résultats finaux de façon inattendue. (Texte généré par IA et relecture rédaction)

 

Disparition de Mohamed Belajouza: salve d’hommages à l’homme sage

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L’annonce du décès de Mohamed Belajouza a entraîné un très grand nombre d’hommages sur les réseaux sociaux, saluant la sagesse de celui qui fut un grand professionnel du tourisme.

Mohamed Belajouza s’est éteint aujourd’hui. Le fondateur de la chaîne Seabel Hotels était âgé de 83 ans.

La Toile était unanime aujourd’hui pour saluer à la fois l’homme et le professionnel. Les nombreux hommages qui lui ont été rendus, que ce soient ceux publiés par ses confrères ou par des anonymes, se rejoignaient sur un point: M. Belajouza était estimé de tous.

Si dans les milieux touristiques, M. Belajouza était tout d’abord un hôtelier respecté pour son parcours et pour les valeurs qu’il défendait, le grand-public l’a découvert notamment durant la période où il était président de la FTH (Fédération tunisienne de l’hôtellerie).

Le défunt avait notamment présidé le patronat hôtelier au cours d’une période très particulière, celle s’étendant de 2007 à 2013, autrement dit à cheval entre deux régimes politiques et où l’engagement des professionnels du tourisme à défendre les intérêts de leur secteur et de leur corporation était vital, ayant même atteint son paroxysme à un certain moment.

Mohamed Belajouza n’hésitait pas à dire tout haut ce qu’il pensait. Mais il le disait avec justesse et diplomatie, avec beaucoup de circonspection. Et quand il fallait monter au front, il était également de tous les combats, avec toutefois une constance, celle de la sagesse et du compromis avec les différentes parties impliquées.

Ses faits d’armes ont été nombreux, même si face à une administration stéréotypée, certains dossiers n’ont pas abouti, notamment celui relatif à la création de la Maison du Tourisme qui lui tenait tant à cœur et pour lequel il se démena sans compter.

Ces dernières années, M. Belajouza s’était retiré de la scène publique après avoir confié progressivement le flambeau à ses enfants Rym et Mourad pour assurer la continuité des affaires sous sa bienveillance.

Mohamed Belajouza restera pour la postérité comme l’un des grands bâtisseurs de l’hôtellerie tunisienne, précisément celle qui fait la fierté du secteur et du pays.

En cette pénible circonstance, toute l’équipe de Destination Tunisie présente ses condoléances les plus sincères à toute la famille du défunt et également à tous ses collaborateurs.

D.T

Lire dans nos archives:

Notre tourisme malade de son endettement: par Mohamed Belajouza

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Tunisair: changement dans le mode de gouvernance et nominations

Attendu depuis plusieurs années, le changement dans le mode de gouvernance du groupe Tunisair a été officiellement approuvé lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu le 2 août dernier.

Il n’y aura plus de PDG de Tunisair mais un directeur général comme pour toutes les autres filiales, le tout chapeauté par un président de conseil d’administration.

Ce nouveau mode de gouvernance avait été évoqué à maintes reprises comme l’une des conditions sine qua non à la clarification des affaires au sein du groupe Tunisair, le nouveau statut adopté lors de l’AGE du mois de mai 2022 séparant les prérogatives et les tâches confiées au conseil d’administration et celles accordées au directeur général.

Il a été décidé à cet effet la nomination de Habib Mekki en qualité de nouveau président du conseil d’administration de Tunisair. Il cumulera en même temps ses fonctions en tant que secrétaire général du ministère du Transport, poste qu’il occupe depuis le mois de juin 2024.

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Habib Mekki, nouveau président du conseil d’administration de Tunisair.

M. Mekki est une figure notoire dans le monde du transport aérien en Tunisie pour avoir occupé à plusieurs reprises et pendant plusieurs années le poste de directeur général de l’Aviation civile (en 2011 et 2012 puis d’avril 2015 à septembre 2017 et encore de juin 2018 jusqu’à mars 2022). Il est également celui qui a mené l’essentiel des négociations avec l’Union européenne concernant l’Open Sky avec la Tunisie.

Economiste de formation et titulaire d’un diplôme supérieur de l’ENA, il a également dirigé l’ATCT (Aviation training center of Tunisia), la société qui gère les simulateurs de vols Airbus à Gammarth.

Intérim à Tunisair

Par ailleurs, Montassar Bnouni a été désigné pour l’intérim de la direction générale de Tunisair pour une durée de 3 mois afin de gérer les affaires courantes de la compagnie aérienne en remplacement de Khaled Chelly qui n’est plus en fonction depuis le 31 juillet 2024.

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Montassar Bnouni, à la tête de Tunisair.

Montassar Bnouni est un haut cadre de Tunisair au sein de laquelle il a occupé différents postes au siège de la Charguia en qualité de directeur central mais aussi à l’étranger, notamment en tant que représentant au Maroc ou encore en Grèce. Il est également en charge de la direction générale de Tunisair Express depuis le départ récent à la retraite de Hatem Motemri, ancien directeur général de la filiale du groupe spécialisée dans les vols intérieurs et internationaux de proximité.

D.T

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