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Riadh Ben Rejeb dévoile “Les Traces”, un livre sur l’empreinte du passé

Von: walid
30. Januar 2025 um 11:03

“Les traces” est un ouvrage collectif réalisé sous la direction du Professeur de psychopathologie clinique tunisien Riadh Ben Rejeb, qui a été édité en 2024 par l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït al-Hikma.

Ce livre de 212 pages a été réalisé avec la contribution de 16 auteurs et autrices. Il regroupe une mise à jour de contributions au treizième colloque international organisé par le Laboratoire de Psychologie Clinique : Intersubjectivité et culture les 14 et 15 octobre 2016 au palais de Beit al-Hikma à Carthage, autour du thème “Les traces”. Il a été enrichi par les contributions de Maria Almudena Sanahuja et de feu Samir Jebabli.

Le colloque a été organisé avec le soutien de l’Association tunisienne pour le développement de la Psychanalyse (ATDAP)- dont le Professeur Riadh Ben Rejeb est le président-fondateur , de l’Académie Beït al-Hikma et de l’Institut français de Tunisie (IFT). Les pensées exprimées dans cet ouvrage n’engagent que leurs auteurs respectifs, peut-on lire dans la deuxième une du livre.

Les sources bibliographiques de cet ouvrage vont de Reik Theodor Reik (psychanalyste austro-américain, 1888-1969) en passant le Fondateur de la psychanalyse l’Autrichien Sigmund Freud (1856-1939) jusqu’à Paul-Laurent Assoun (philosophe et psychanalyste français) et bien d’autres noms assez célèbres dans le domaine de la psychanalyse et auteurs de divers ouvrages en la matière.

“Traces fondatrices, traces sociales et traces privées”, “Clinique des traces”, “”Psychanalyse des traces”” et “Sur les traces de Theodor Reik” sont les quatre grands chapitres de cet ouvrage. Dans le dernier chapitre, les auteurs s’attardent notamment sur les rites dans les sociétés savantes et les sociétés discrètes en se basant sur une étude comparative à partir de l’œuvre de Theodor Reik.

“S’intéresser aux “Traces” et une façon de se pencher sur les évènements passés, relevant de l’histoire , mais également d’entretenir la mémoire individuelle et/ou collective dans le but de mieux voir le présent mais aussi mieux s’inscrire dans l’avenir”, écrit Riadh Ben Rejeb dans l’avant-propos intitulé “Traces, empreintes et restes”.

“La recherche de traces intéresse à la fois l’historien, l’archéologue, le paléontologue, le sociologue, le linguiste, l’artiste aussi bien que le psychanalyste ou encore le policier. Les traces peuvent se manifester au niveau de la vie courante par tout ce qui reste. Elles renvoient à tout ce qui se manifeste à travers les différentes empreintes qui peuvent marquer les déplacements et les mouvements d’une personne, d’une communauté, d’une culture (contes, légendes, mythes, croyances, rituels, folklores, arts et patrimoines divers)”, peut-on encore lire.

“Aujourd’hui et à l’ère de l’informatique et du digital, on parle de “Traces numériques” utilisées dans le cadre de la sécurité informatique en contrôlant les réseaux sociaux, la téléphonie mobile, les puces (bancaires, de transport, de téléphonie, etc), les opérations d’achat, les déplacements. La traçabilité et la filature prennent de nouvelles formes…Nous sommes désormais officiellement tracés”, écrit l’auteur avant de terminer une citation du poète et grammairien arabe Ibn Durayd qui disait “Un homme, après sa mort, n’est qu’une histoire racontée”.

“La notion de trace est omniprésente dans le monde qui nous entoure. Les forces gravitionnelles et magnétiques permettent de tracer la trajectoire de plusieurs catégories de corps célestes (et plus récemment, les biosignatures permettent d’explorer la possibilité d’une vie extraterrestre), lit on dans la préface signée par Vassilis Kapsambelis, psychiatre et psychanalyste grec.

Revenant sur les traces dans l’histoire humaine, Vassilis Kapsambelis indique que “l’humain remplit son univers de traces dès son apparition sur terre, depuis les peintures des grottes préhistorique jusqu’au formidable développement des moyens les plus divers de création et de conservation de nouveaux objets, et en passant par les vestiges d’innombrables civilisations”.

D’où l’évidence de parler d’une spécificité propre à l’homme celle laisser des traces. Selon le psychiatre et psychanalyste grec, “c’est en effet une particularité de l’être humain que de faire de cette propriété générale de tout corps physique, celle de laisser des traces, une pièce maitresse de sa propre constitution…”.

« Lorsque le clinicien reprend la route de l’enfance de son patient-des visages, des lieux, des objets, des souvenirs, des paroles, des vécus émotionnels-l’historien et l’anthropologue parlent du voyage… », écrit Vassilis Kapsambelis dans la dernière de l’ouvrage.

Pour l’auteur et clinicien grec, « les livres laissent des traces, et ces traces sont différentes selon le lecteur. ». Une phrase qui traduit parfaitement cette présentation sommaire d’un ouvrage scientifique qui mériterait d’être lu attentivement surtout qu’il présente des références assez riches et profondes sur l’histoire et les cultures des peuples et la civilisation humaine en général.

Riadh Ben Rejeb est professeur de psychopathologie clinique, Directeur du Laboratoire de psychopathologie clinique, Directeur du Laboratoire de psychologie clinique à la Faculté des Sciences Humaines et sociales de Tunis (Université de Tunis), président fondateur de l’Association tunisienne pour le développement de la Psychanalyse (ATDP), membre de la Société psychanalytique de Paris (SPP) et du Comité de rédaction de la Revue Française de Psychanalyse (RFP).

Il est auteur de plusieurs ouvrages parus en France et en Tunisie tels que “Migration, psychopathologie et psycholinguistique (1995, Latrash édition), “Intelligence, test et culture. Le contexte tunisien (2001, L’Harmattan), Les Echelles Différentielles d’Efficiences Intellectuelles ; version tunisienne adaptée (2003, In Press Editions). Certains de ses ouvres sont édités par Beït al-Hikma dont on cite les plus récents, “Les limites” (2020) et “Les rêves en Méditerranée (2022).

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