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La formation des ingénieurs en Tunisie à l’horizon 2030: une stratégie face à l’exode massif des talents

09. Januar 2025 um 10:15

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dévoilé, mercredi, le livre blanc intitulé «La formation des ingénieurs en Tunisie à l’horizon 2030», lors d’une cérémonie tenue à la Cité des Sciences à Tunis.

Ce livre blanc propose une évaluation approfondie du système de formation des ingénieurs, entamée en 2022, qui a permis de définir une vision stratégique articulée autour de sept axes principaux. Ces axes ont donné naissance à sept grandes orientations stratégiques, déclinées en 21 domaines et 80 actions stratégiques, a expliqué Ahmed Ben Cheikh Larbi, chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Selon Ben Cheikh Larbi, cette initiative repose sur une étude du système de formation des ingénieurs en Tunisie au cours des dix dernières années. Cette étude a mis en évidence une croissance «significative» du nombre d’établissements d’enseignement supérieur, atteignant 85 institutions, dont 25 opérant dans le secteur privé.

En 2022, un comité de réflexion stratégique sur la formation des ingénieurs a été créé afin de concevoir un système équilibré à l’horizon 2030. Ce comité a mené des études sur l’emploi des diplômés des instituts de formation, élaboré une cartographie du système tunisien, et identifié les priorités du secteur pour structurer le livre blanc.

Les sept orientations stratégiques représentent une restructuration complète du système de formation des ingénieurs. Elles visent notamment à garantir la réussite des étudiants, mobiliser des ressources pour stimuler l’innovation, aligner la formation sur les grandes transformations sociétales, promouvoir la performance et la qualité dans la gestion du système, renouveler les approches pédagogiques, renforcer l’internationalisation de la formation et soutenir les grands axes de développement du secteur, a précisé Ben Cheikh Larbi.

Toutefois, cela s’inscrit dans un contexte marqué par une immigration massive des ingénieurs tunisiens. Kamel Sahnoun, doyen des ingénieurs tunisiens, a tiré la sonnette d’alarme l’année dernière: sur les 8500 ingénieurs diplômés des universités tunisiennes annuellement, près de 6500 quittent le pays après avoir acquis de l’expérience, soit une perte quotidienne de 18 ingénieurs. Ce phénomène s’explique par un manque de reconnaissance professionnelle et des difficultés matérielles, poussant ces compétences à chercher de meilleures opportunités à l’étranger.

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