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Banque mondiale : la croissance mondiale ralentira à 2,3 % en 2025, un plus bas hors récession

11. Juni 2025 um 17:17

L’intensification des tensions commerciales et l’incertitude entourant les politiques publiques devraient faire chuter la croissance mondiale, cette année, à son rythme le plus faible depuis 2008 (à l’exception des récessions caractérisées). Les turbulences récentes ont entraîné une révision à la baisse des prévisions de croissance pour près de 70 % des économies du monde, toutes régions et catégories de revenu confondues, indique le dernier rapport de la Banque mondiale, rendu public, mardi.

Les perspectives économiques mondiales prévoient que la croissance ralentira à 2,3 % en 2025, soit une performance inférieure de près d’un demi-point de pourcentage à celle qui avait été projetée au début de l’année. Elles n’anticipent pas de récession mondiale.

Néanmoins, si les prévisions pour les deux prochaines années se matérialisent, la croissance mondiale moyenne au cours des sept premières années des années 2020 sera la plus lente de toutes les décennies depuis les années 1960.

“En dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation, alerte Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Cette menace plane depuis plus d’une décennie maintenant.

La croissance dans les économies en développement a progressivement marqué le pas depuis trente ans, pour passer de 6 % par an dans les années 2000 à 5 % dans les années 2010, avant de tomber à moins de 4 % dans les années 2020. Cette évolution suit la trajectoire de la croissance du commerce mondial, qui a baissé de 5 % en moyenne dans les années 2000 à environ 4,5 % dans les années 2010, puis chuté à moins de 3 % dans les années 2020. La croissance des investissements s’est également tassée, tandis que la dette a atteint des niveaux record”.

La croissance devrait ralentir dans près de 60% des économies en développement cette année, pour s’établir en moyenne à 3,8 % en 2025 avant de remonter légèrement à 3,9 % en moyenne en 2026 et 2027. Des taux inférieurs de plus d’un point de pourcentage à la moyenne enregistrée dans les années 2010. Les pays à faible revenu devraient afficher une croissance de 5,3 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que le taux projeté au début de 2025. Le relèvement des droits de douane et le resserrement des marchés du travail engendrent également des pressions inflationnistes : selon les projections, l’inflation mondiale se situera à 2,9 % en moyenne en 2025, soit un taux qui reste supérieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le ralentissement de la croissance va entraver la capacité des pays en développement à stimuler la création d’emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler le fossé qui les sépare des niveaux de revenu par habitant des économies avancées. La croissance du revenu par habitant dans les économies en développement devrait s’établir à 2,9 % en 2025, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée entre 2000 et 2019. En supposant que les économies en développement (hors Chine) soient en mesure de maintenir une croissance du PIB de 4 % (ce qui correspond aux projections pour 2027), il leur faudrait environ deux décennies pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie.

La croissance mondiale pourrait rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies parviennent à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique générale et la volatilité financière. Selon le rapport, si les différends commerciaux actuels étaient résolus par des accords qui réduisent de moitié les droits de douane par rapport à leur niveau de la fin du mois de mai, la croissance mondiale gagnerait 0,2 point de pourcentage de plus en moyenne sur la période 2025-2026.

Alors qu’elles sont confrontées à une multiplication des obstacles aux échanges, les économies en développement devraient privilégier une plus grande libéralisation en nouant des partenariats commerciaux et d’investissement stratégiques avec d’autres économies et en diversifiant leurs échanges, notamment dans le cadre d’accords régionaux. Compte tenu des ressources publiques limitées et des besoins croissants de développement, les décideurs devraient s’attacher à mobiliser les recettes intérieures, donner la priorité aux dépenses en faveur des ménages les plus vulnérables et renforcer les cadres budgétaires.

Enfin, pour accélérer la croissance économique, les pays devront améliorer le climat des affaires et promouvoir l’emploi productif en dotant les travailleurs des compétences nécessaires et en créant les conditions d’une rencontre efficace entre travailleurs et entreprises sur le marché du travail. Une collaboration mondiale sera cruciale pour soutenir les économies en développement les plus vulnérables, notamment sous la forme d’interventions multilatérales, de financements concessionnels et, pour les pays en proie à des conflits, d’une aide et d’un soutien d’urgence.

 

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Croissance mondiale au plus bas depuis 2008 hors récessions

11. Juni 2025 um 15:59

L’intensification des tensions commerciales et l’incertitude entourant les politiques publiques devraient faire chuter la croissance mondiale cette année, à son rythme le plus faible depuis 2008 — hors périodes de récession avérée. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale publié, mardi 11 juin, près de 70% des économies mondiales voient leurs prévisions de croissance révisées à la baisse, toutes régions et catégories de revenu confondues.

Les perspectives économiques mondiales prévoient un ralentissement de la croissance à 2,3% en 2025, soit près d’un demi-point de pourcentage de moins que ce qui avait été prévu en début d’année. Elles n’envisagent pas de récession mondiale. Toutefois, si ces prévisions se confirment pour les deux prochaines années, la croissance moyenne mondiale durant les sept premières années des années 2020 sera la plus faible enregistrée depuis les années 1960.

« En dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation, alerte Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Cette menace plane depuis plus d’une décennie maintenant.

La croissance dans les économies en développement a progressivement marqué le pas depuis trente ans, pour passer de 6% par an dans les années 2000 à 5% dans les années 2010, avant de tomber à moins de 4% dans les années 2020. Cette évolution suit la trajectoire de la croissance du commerce mondial, qui a baissé de 5% en moyenne dans les années 2000 à environ 4,5% dans les années 2010, puis chuté à moins de 3% dans les années 2020. La croissance des investissements s’est également tassée, tandis que la dette a atteint des niveaux record ».

La croissance devrait ralentir dans près de 60% des économies en développement cette année, atteignant en moyenne 3,8% en 2025, avant de repartir légèrement à la hausse à 3,9% en moyenne en 2026 et 2027. Ces taux restent inférieurs de plus d’un point de pourcentage à la moyenne observée durant les années 2010. Pour les pays à faible revenu, la croissance est estimée à 5,3% cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que les projections initiales pour 2025. Par ailleurs, la hausse des droits de douane et le durcissement des conditions sur les marchés du travail contribuent à maintenir des pressions inflationnistes : selon les prévisions, l’inflation mondiale devrait s’établir en moyenne à 2,9% en 2025, un niveau encore supérieur à celui enregistré avant la pandémie.

Le ralentissement de la croissance risque de freiner la capacité des pays en développement à stimuler la création d’emplois, à réduire l’extrême pauvreté et à combler l’écart de revenu par habitant qui les sépare des économies avancées. La croissance du revenu par habitant dans ces pays devrait atteindre 2,9% en 2025, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne observée entre 2000 et 2019. En supposant que les économies en développement (hors Chine) parviennent à maintenir une croissance du PIB de 4% — conformément aux projections pour 2027 —, il leur faudrait environ deux décennies pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie.

La croissance mondiale pourrait toutefois rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies réussissaient à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique et la volatilité financière. Selon le rapport, si les différends commerciaux actuels étaient résolus par des accords réduisant de moitié les droits de douane par rapport à leur niveau fin mai, la croissance mondiale gagnerait en moyenne 0,2 point de pourcentage supplémentaire sur la période 2025-2026.

Les économies en développement se trouvent à un tournant crucial face à une multiplication des obstacles aux échanges commerciaux.

Elles doivent privilégier une plus grande ouverture en nouant des partenariats commerciaux et d’investissement stratégiques, tout en diversifiant leurs échanges, notamment via des accords régionaux pour surmonter les défis.

Dans un contexte marqué par des ressources publiques limitées et des besoins de développement toujours croissants, les décideurs sont appelés à mobiliser davantage les recettes intérieures. La priorité doit être donnée aux dépenses ciblant les ménages les plus vulnérables, tout en renforçant les cadres budgétaires afin d’assurer une gestion rigoureuse des finances publiques.

Il est également indispensable d’améliorer le climat des affaires et de promouvoir un emploi productif pour accélérer la croissance économique. Cela passe par la formation des travailleurs aux compétences adaptées et par la création de conditions favorisant une rencontre efficace entre l’offre et la demande sur le marché du travail.

Enfin, dans ce contexte mondial, une coopération internationale renforcée s’avère essentielle pour soutenir les économies en développement les plus fragiles. Cette aide doit se traduire par des interventions multilatérales, des financements concessionnels, et, pour les pays confrontés à des conflits, par un soutien d’urgence capable de répondre rapidement aux crises.

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La BM réduit ses prévisions de croissance mondiale

11. Juni 2025 um 14:08

La Banque mondiale a réduit, mardi 10 juin, ses prévisions de croissance mondiale, invoquant les tensions commerciales liées aux politiques tarifaires de la Maison Blanche.

L’institution de Bretton Woods a abaissé ses prévisions de croissance mondiale en 2025 à 2,3 % contre 2,7 % auparavant, notant que les tarifs douaniers plus élevés et l’incertitude accrue constituent un « vent contraire important » pour presque toutes les économies.

Dans son rapport semestriel sur les « Perspectives de l’économie mondiale », la BM a abaissé ses prévisions pour près de 70 % des économies par rapport aux niveaux observés il y a seulement six mois. Cette baisse concerne toutes les grandes économies – États-Unis, Europe et Japon – ainsi que les économies émergentes.

Ainsi, elle prévoit une réduction de croissance de 1,4 % pour les États-Unis – contre 2,3 % il y a six mois -, et de 1,6 % contre 2 % pour 2026. L’augmentation des barrières commerciales, l’incertitude historiquement élevée et la volatilité des marchés financiers devraient peser sur la consommation privée, le commerce et l’investissement.

Pour la zone euro, la banque a réduit sa prévision à 0,7 % contre 1 % pour 2025, tandis que pour le Japon, elle l’a réduit à 0,7 % contre 1,2 %.

Pour la Chine, elle a laissé inchangé ses prévisions à 4,5 %, notant que Pékin dispose d’une marge de manœuvre monétaire et budgétaire pour soutenir son économie.

Les marchés émergents et les économies en développement devraient connaître une croissance de 3,8 % en 2025, contre 4,1 % en janvier.

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L’OIT revoit à la baisse la croissance mondiale de l’emploi

29. Mai 2025 um 11:01

L’Organisation internationale du Travail (OIT) a révisé, mercredi 28 mai 2025, ses prévisions de croissance de l’emploi au niveau mondial de 1,7% à 1,5% cette année, en raison de la dégradation des perspectives économiques mondiales et des tensions commerciales.

Quelque 53 millions d’emplois seront créés cette année, soit 7 millions de moins que ce que l’on pensait précédemment, les prévisions de croissance économique ayant été ramenées de 3,2% à 2,8%, a indiqué dans un rapport l’institution onusienne basée à Genève.

«L’incertitude économique a été élevée en 2025, en raison des conflits en cours, des réalignements géoéconomiques et des perturbations liées au commerce», souligne le rapport.

L’OIT estime que près de 84 millions d’emplois dans 71 pays sont directement ou indirectement liés à la demande des consommateurs américains. Certains de ces emplois risquent de plus en plus d’être perturbés par les tensions commerciales.

Tensions géopolitiques et guerre commerciale

Si la région Asie-Pacifique concentre la plupart de ces emplois (56 millions), c’est au Canada et au Mexique (17,1%) que la proportion d’emplois exposés est la plus élevée, ajoute le rapport.

«Nous savons que l’économie mondiale croît à un rythme plus lent que prévu. Notre rapport nous dit maintenant que si les tensions géopolitiques et les perturbations commerciales se poursuivent, et si nous n’abordons pas les questions fondamentales qui remodèlent le monde du travail, elles auront très certainement des répercussions négatives sur les marchés du travail dans le monde entier», a déclaré, dans un communiqué, le directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo.

Les faibles taux de chômage, associés à des indicateurs avancés tels que les offres d’emploi et la confiance des entreprises, tous deux inférieurs à la tendance, peuvent suggérer que les employeurs sont plus prudents quant à l’embauche de nouveaux travailleurs pendant cette période d’incertitude, bien qu’ils conservent leurs employés actuels.

Plus globalement, les changements de tarifs douaniers perturbent les chaînes d’approvisionnement et augmentent les attentes en matière d’inflation.

Europe, monde arabe et Asie centrale très affectés

Dans les Amériques, la croissance du PIB devrait ralentir à 1,8% en 2025, contre une prévision précédente de 2,3% à partir d’octobre 2024, avec des prévisions revues à la baisse pour les États-Unis et les économies voisines. Les marchés du travail dans les Amériques ont fait preuve de résilience, les taux de chômage restant faibles par rapport aux normes historiques malgré une augmentation au cours des deux dernières années.

L’Asie et le Pacifique restent parmi les régions à la croissance la plus rapide au monde, avec une croissance prévue de 3,8% en 2025, tirée par la forte croissance de l’Asie du Sud. Toutefois, les vents contraires s’intensifient, les tensions commerciales pesant sur les perspectives régionales, en particulier en Chine, au Viêt Nam, au Sri Lanka et au Cambodge.

La région Europe et Asie centrale reste très affectée par les perturbations géoéconomiques, avec une croissance qui devrait rester faible (1,5 % en 2025) et un sentiment des consommateurs en baisse.

L’IA pourrait affecter un emploi sur quatre

Pour le continent africain, la croissance économique devrait passer de 3% en 2024 à 3,8% en 2025. Malgré cette amélioration, les progrès restent fragiles. Les taux d’inflation élevés, la vulnérabilité de la dette et l’instabilité régionale continuent de freiner la reprise.

En outre, le climat commercial actuel a engendré de nouveaux défis pour cette région, qui bénéficie généralement de droits de douane moins élevés sur les marchés des pays développés en raison d’accords commerciaux préférentiels.

Du côté des États arabes, il faut s’attendre à une croissance de 2,3% en 2025 (contre une prévision précédente de 4,1%). «Si la détente des prix mondiaux de l’énergie améliore la dynamique de l’inflation, les retombées des conflits continuent de miner la confiance», précise toutefois le rapport.

Sur un autre plan, le rapport aborde également les effets des nouvelles technologies sur le monde du travail. Il constate que près d’un travailleur sur quatre pourrait voir son emploi transformé par l’intelligence artificielle (IA). Une plus grande proportion d’emplois dans les professions moyennement qualifiées sont plus ou moins exposés, mais un plus grand pourcentage d’emplois dans les professions hautement qualifiées sont très exposés, les tâches existantes pouvant potentiellement être automatisées par l’IA.

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