En juin 2025, le président chinois Xi Jinping a annoncé la volonté de la Chine de négocier et de signer un accord de partenariat économique sino-africain visant le développement commun. Cette initiative prévoit la mise en œuvre d’un traitement à taux zéro sur 100 % des listes tarifaires pour 53 pays africains entretenant des relations diplomatiques avec la Chine.
Dans le cadre de cette mesure, la Chine a récemment invité des responsables tunisiens à participer à une session de formation en Chine destinée aux pays africains francophones, a annoncé l’ambassade de Chine en Tunisie, dans une note publiée sur sa page officielle Facebook.
Cette session vise à renforcer les capacités des participants en matière de négociations sur le commerce libre, tout en favorisant la communication politique et le consensus entre les parties.
Cette démarche illustre l’engagement de la Chine à soutenir le développement économique de l’Afrique et ouvre de nouvelles opportunités pour la Tunisie dans le cadre de ses relations commerciales avec Pékin.
Une découverte archéologique majeure a été réalisée mardi soir sur le site de Toufah à Carthage : un masque en marbre représentant une femme coiffée à la manière phénicienne, datant de la fin du IVᵉ siècle avant J.-C.
Selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles, l’équipe scientifique en charge des fouilles estime que ce masque pourrait avoir été offert en hommage au dieu Baal Hammon et à la déesse Tanit, dans le cadre de rituels et de pratiques religieuses menées dans cet espace sacré.
Ces fouilles s’inscrivent dans le cadre d’un accord de coopération signé en mars 2024 entre l’Institut national du patrimoine et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et du développement culturel, d’une durée de quatre ans, visant à poursuivre les excavations, les études scientifiques et la réhabilitation du site archéologique, qui a déjà fourni des résultats scientifiques précieux depuis le début des travaux.
Imed Ben Jerbania , chercheur en archéologie et histoire à l’Institut national du patrimoine, a souligné que cette découverte s’ajoute à une série de résultats remarquables obtenus sur le site, notamment la mise au jour en 2014 d’un nombre important d’inscriptions en langue carthaginoise et, en 2023, la découverte de neuf pièces d’or datant du milieu du IIIᵉ siècle avant J.-C., témoignant de la fréquentation du temple par l’aristocratie carthaginoise.
L’équipe scientifique à l’origine de ce nouvel acquis archéologique est composée d’Imed Ben Garbania, Nesrine Medahi et Kawthar Jendoubi. Les chercheurs poursuivent actuellement l’étude des composants du masque ainsi que l’analyse de ses caractéristiques techniques et matérielles, en vue de la rédaction du rapport scientifique final.
La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que la Tunisie a honoré ses engagements extérieurs et elle a assuré la pérennité des équilibres financiers, tout en parvenant à améliorer tous les indicateurs économiques et la stabilité financière, et à préserver la stabilité totale de l’économie nationale en 2025.
Zenzri qui est intervenue, lors d’une plénière tenue, mercredi, au Parlement, conjointement entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), pour présenter le déclaration du gouvernement sur les projets du budget de l’Etat et du budget économique au titre de l’année 2026, a mis l’accent sur le progrès réalisé dans la mise en œuvre des grandes réformes structurelles dans les domaines économique, social et financier , en dépit des défis liés aux fluctuations économiques internationales.
La Cheffe du gouvernement a considéré que cette évolution est un signe positif qui renforce la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers, et consolide l’image de la Tunisie, en tant que destination d’investissement.
Cette évolution a permis d’améliorer la notation souveraine de la Tunisie pour l’année 2025, selon l’évaluation des agences de notation internationales, garantissant ainsi la capacité à accéder à nouveau aux marchés financiers internationaux.
La Cheffe du gouvernement a souligné que la maîtrise des prix et la préservation du pouvoir d’achat du consommateur est une priorité absolue pour l’Etat , qui poursuit ses efforts pour réguler les prix et limiter l’inflation, en maintenant les prix des produits de base, en luttant contre les hausses des prix excessives excessives, en contrôlant les marges bénéficiaires, et en maîtrisant le coût des intrants de production,. Il s’agit également de diversifier les choix offerts aux citoyens à travers des offres directes et des prix préférentiels .
En dépit de ces résultats positifs, notamment la régularité de l’approvisionnement du marché en produits de base et la baisse du taux d’inflation, Zenzri a souligné que le niveau des prix demeurait encore élevé, d’autant plus cette hausse de prix est ressentie par le consommateur, soulignant la poursuite de l’action à démanteler les réseaux de spéculation et de monopole, en intensifiant le contrôle de différents niveaux de la production et de la distribution, y compris les marchés et les entrepôts
Selon la cheffe du gouvernement, l’effort se poursuivra tout au long de l’année pour le contrôle des circuits de distribution et surtout pour la maitrise des prix et de la qualité , en améliorant la numérisation de ces circuits et en utilisant toutes les capacités disponibles pour assurer une meilleure efficacité, la garantie d’un contrôle transparent et équitable au service de l’intérêt du citoyen et de son pouvoir d’achat.
En ce qui concerne l’approvisionnement du marché local en matières premières, l’État a réitéré son engagement à assurer un approvisionnement régulier de ces matières, à rétablir le rythme normal d’approvisionnement régulier de ces matières, à constituer des stocks de réserve et à intensifier la surveillance pour limiter la spéculation et combattre le monopole, outre l’intensification de l’organisation des circuits de distribution, ce qui aiderait à contrôler l’inflation et à la limiter à des niveaux acceptables.
La Cheffe du gouvernement a dans le même cadre rappelé que l’engagement en faveur de la production au niveau national reste un choix stratégique pour l’État, alors que l’importation demeure une solution temporaire, en donnant la priorité au marché local et à la maitrise de la gestion des stocks en plus de l’amélioration de la production agricole et la baisse des prix des matières premières au niveau mondial contribueraient à réduire encore les pressions sur ces prix.
La Cheffe du gouvernement a mis en exergue l’action de l’État pour établir une nouvelle approche concernant les circuits de distribution qui profite aux agriculteurs et aux consommateurs, et met un terme définitif à la spéculation et au monopole, étant donné que les anciennes approches n’ont pas porté leurs fruits et n’ont pas abouti à des résultats tangibles qui vont de pair avec le pouvoir d’achat du citoyen.
Le musicien et saxophoniste Farhat Ben Hmida est décédé ce mercredi 5 novembre 2025, à la suite d’un accident de la route, a annoncé le ministère des Affaires culturelles. Dans un communiqué publié sur son réseau social, le ministère a déploré la perte de Farhat Ben Hmida, qui était l’un des meilleurs saxophonistes de Tunisie. Le défunt, originaire de Sfax, dirigeait le groupe « Ouled Diwan », qu’il avait fondé. À travers ses participations à de nombreux spectacles et projets artistiques, ce talentueux musicien a contribué à enrichir les expériences musicales nationales.
La biologiste et chercheuse à l’Institut Pasteur de Tunis, Yosra Hamdi, a été élue vice-présidente de l’Organisation africaine pour la recherche et la formation dans le domaine des maladies cancéreuses (AORTIC) pour la région Afrique du Nord. Cette élection a eu lieu lors du Congrès africain sur le cancer “AORTIC 2025”, tenu à Hammamet du 2 au 5 novembre.
Le ministère de la Santé a salué cette distinction, soulignant qu’elle reflète l’excellence des compétences scientifiques tunisiennes et leur capacité à s’imposer comme des leaders à la fois sur le plan africain et international. Le congrès a réuni de nombreux experts et chercheurs venus du monde entier.
Fondée en 1983, l’AORTIC est une organisation non gouvernementale dédiée à la lutte contre le cancer en Afrique. Elle œuvre pour la prévention, le traitement et l’amélioration de la qualité de vie des patients, tout en favorisant la coopération entre ministères de la Santé et organisations internationales. L’organisation vise à coordonner les efforts africains pour améliorer les résultats des traitements et renforcer la recherche et la formation dans le domaine du cancer.
Le juge d’instruction du Pôle judiciaire économique et financier a ordonné la libération provisoire de l’homme d’affaires Ahmed Abdelkafi, détenu dans le cadre de l’affaire de la Caisse de dépôts et de consignations, sous caution d’un montant de 25 millions de dinars, a annoncé mercredi une source judiciaire à l’Agence Tunis Afrique Presse.
Selon la même source, Abdelkafi a été autorisé à quitter la prison après avoir versé la somme fixée en garantie.
Rappelons que le 1er octobre dernier, le juge d’instruction principal avait décidé de placer Abdelkafi en détention dans le cadre de cette enquête. Les investigations se poursuivent et concernent également d’autres personnes, dont l’ancienne directrice générale de la CDC.
Cette jeune Tunisienne exerce aujourd’hui un métier de plus en plus indispensable dans les différents univers de l’économie, de la politique, des arts ou de la culture : la communication.
La Presse — Elle appartient à cette génération de jeunes pour qui le monde n’a pas de frontières. Tunisienne, Yosr Kooli a grandi au Canada, et travaille actuellement aux Emirats Arabes Unis.
Cette jeune Tunisienne exerce aujourd’hui un métier de plus en plus indispensable dans les différents univers de l’économie, de la politique, des arts ou de la culture : la communication.
Manager en Public Relations, elle est depuis dix ans leader en communication stratégique, et évolue dans des secteurs clés et diversifiés tels le gouvernement, l’aviation, l’industrie pharmaceutique, la finance, les arts, le sport ou les loisirs.
Son rôle ? Intégrer les relations avec les médias, gérer une communication de crise, protéger une image, développer une visibilité, prévoir et mesurer un impact. Vaste programme et nombreux challenges. Car, on le sait, les médias sont souvent le facteur le plus sensible et le plus difficile à gérer. Yosr Kooli a réussi, à travers sa carrière et ses engagements, à prouver ses capacités de transmettre les justes messages, de bâtir des relations de confiance, et d’obtenir les résultats adéquats.
Ce qui explique qu’on la retrouve aujourd’hui aux commandes de la communication d’Abu Dhabi Art, ainsi que de Abou Dhabi Art Fair, la foire d’art contemporain qui se taille la part du lion sur la scène de l’art au Moyen Orient.
Un défi important que cette jeune femme s’apprête à relever.Mais rien ne saurait faire peur à cette marathonienne dont l’objectif est de réaliser les six marathons majeurs dans le monde et de devenir la première femme tunisienne à y parvenir.« Cette année marquera ma seconde collaboration avec Abu Dhabi Art, un événement organisé sous l’égide du Département de Culture et de Tourisme d’Abu Dhabi avec les équipes avec lesquelles j’ai l’honneur de collaborer.
L’approche, ici, est complètement différente. J’ai déjà travaillé pour de grands cabinets et d’importants clients au Canada. Mais le dynamisme, la rapidité et l’exigence de qualité que l’on retrouve aux Emirats sont vraiment impressionnants. J’ai eu la chance de travailler sur la Formula 1, l’année dernière, un autre projet d’envergure qui demande plusieurs mois de préparation, mais Abu Dhabi Art demeure une expérience totalement unique et enrichissante pour moi».
Car, en effet, il ne s’agit pas simplement d’une foire ouverte au public sur une semaine, mais d’une initiative culturelle majeure, avec des programmes organisés tout au long de l’année.
La foire en elle-même étant l’événement phare car elle contribue à positionner Abu Dhabi en tant que destination culturelle mondiale. Cette foire se tiendra sur l’île de Saadiyat, surnommée « l’île culturelle » qui abrite des institutions culturelles de renommée internationale telles que le Louvre Abu Dhabi, teamLabPhenomena Abu Dhabi, ouvert cette année, le Zayed National Museum dont l’ouverture est prévue en décembre prochain, et le Guggenheim Abu Dhabi, très attendu. Yosr Kooli travaille certes sur la foire, mais la mission qui lui est confiée est bien plus vaste.
Passionnée par le monde des arts, curieuse des musées du monde, elle trouve là un projet qui correspond pleinement à sa sensibilité. « Bien sûr, mon travail ne se limite pas à la rédaction ou à la diffusion de communiqués de presse. Il consiste avant tout à faire rayonner Abu Dhabi Art et à faire découvrir l’Emirat d’Abu Dhabi aux médias internationaux à travers une véritable expérience culturelle.
Je travaille en étroite collaboration avec divers partenaires, organisations, entités, galeries et artistes afin de coordonner les initiatives de communication et de garantir une visibilité cohérente et impactante pour l’événement. Voir le résultat de ce travail pendant la foire est extrêmement gratifiant».
En fait, cette jeune Tunisienne, ayant vécu et étudié au Canada, a trouvé exactement ce qu’elle cherchait en venant s’installer aux Emirats : une nouvelle façon de travailler, des projets inspirants et de grande ampleur dans un environnement où tout semble possible.
Le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, a reçu aujourd’hui, mercredi 5 novembre 2025, au Palais d’El Mouradia à Alger, Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, à l’occasion de sa visite en Algérie pour participer à la Réunion consultative tripartite sur la Libye, qui se tiendra le 6 novembre 2025, avec la participation de la République Tunisienne, de la République Algérienne Démocratique et Populaire et de la République Arabe d’Égypte.
Le Ministre a transmis au Président Abdelmadjid Tebboune les salutations de son frère, Son Excellence le Président de la République Monsieur Kaïs Saïed, soulignant la profonde fierté de la Tunisie quant aux liens de fraternité et de coopération solides unissant les deux pays, ainsi que la volonté du Leadership Tunisien de poursuivre la coordination et la concertation permanentes avec l’Algérie, au service des intérêts des deux peuples tunisien et algérien et pour le renforcement des fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région.
Lors de la rencontre, l’accent a été mis sur l’importance d’adopter une approche purement libyo-libyenne afin de parvenir à une solution politique durable garantissant l’unité et la stabilité de la Libye. À cet égard, le mécanisme de concertation tripartite entre les pays voisins a été salué, dans la mesure où il permet de coordonner les positions et de contribuer efficacement, en toute neutralité, à l’accélération du processus de règlement politique libyen sous l’égide et la supervision des Nations Unies.
Le Ministre a également informé le Président Abdelmadjid Tebboune des discussions tenues avec M. Ahmed Attaf, Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères, de la Communauté Nationale à l’Etranger et des Affaires Africaines, concernant la préparation de la 23ᵉ Session de la Grande Commission Mixte Tuniso-Algérienne, qui se tiendra à Tunis du 9 au 12 décembre 2025. Cette session constituera une étape supplémentaire importante dans le processus de renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays et de sa promotion vers un partenariat stratégique à tous les niveaux.
Les équipes de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) à Zaghouan ont mené 83 inspections sanitaires au cours du mois d’octobre, dans le cadre de campagnes conjointes avec la brigade nationale de la Garde nationale à El Oued et les services de la police municipale.
Ces opérations ont permis la saisie et la destruction de 5 tonnes de concentré de tomate destiné aux cantines scolaires, jugé impropre à la consommation. En outre, environ 30 kilogrammes de viande rouge avariée ont été retirés de plusieurs boucheries, représentant un danger pour la santé publique, a indiqué le directeur régional de l’INSSPA, Bassem Neifer.
Les contrôles ont également conduit à la fermeture d’un restaurant de grillades pour non-respect des normes sanitaires et à la délivrance de six avertissements écrits à des propriétaires de cafés, restaurants et établissements de grillades, afin de remédier aux infractions constatées.
Par ailleurs, 38 moulins à huile d’olive de la région ont été inspectés et leurs propriétaires ont été invités à se conformer aux règles de sécurité sanitaire pour garantir la qualité des huiles. Ces moulins feront l’objet d’un suivi ultérieur par l’INSSPA pour vérifier la mise en œuvre des recommandations.
La police mexicaine a arrêté un homme soupçonné d’avoir harcelé la présidente Claudia Sheinbaum et tenté de l’embrasser lors d’une rencontre avec ses partisans dans la capitale.
L’incident s’est produit alors que la présidente participait, à pied, à une activité près du palais présidentiel. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l’homme tentant d’approcher Sheinbaum tandis qu’elle saluait et prenait des photos avec les citoyens.
Un membre de la sécurité présidentielle est rapidement intervenu pour maîtriser l’homme, apparemment sous l’influence de drogues ou d’alcool. Malgré cet incident, la présidente a conservé son calme, acceptant de poser pour une photo avec lui et lui tapotant le dos avant son interpellation.
La ministre mexicaine des Affaires féminines, Citlali Hernández, a condamné l’acte sur X : « Nous dénonçons fermement l’agression subie par notre présidente aujourd’hui », critiquant ce qu’elle a décrit comme « des attitudes masculines normalisant les intrusions non désirées dans l’espace et le corps des femmes ».
Cet incident met en lumière la persistance du harcèlement sexuel au Mexique, près de 70 % des femmes âgées de 15 ans et plus ayant été victimes d’au moins un harcèlement sexuel dans leur vie, selon l’ONU Femmes.
Lundi 3 novembre. Ce jour, on commémore le premier anniversaire du décès d’Abderrazak Chéraït. Cet événement a été ressenti comme une grande perte pour le pays et plus particulièrement pour sa région d’origine, le Jérid, et plus spécialement Tozeur, qu’il a servis avec courage, détermination et abnégation et qui lui doivent une véritable résurrection qui renoue avec le lustre d’un passé prestigieux.
Les réalisations de Chéraït en tant qu’homme d’affaires, de maire et de député sont trop nombreuses et sont surtout trop bien connues de tous, et pas seulement dans cette partie de la Tunisie, pour être rappelées ici avec leurs retombées sur le plan économique, social et culturel. Mais son legs le plus important, au vu d’un événement récent, n’est peut-être pas encore suffisamment visible. Il s’agit d’un état d’esprit qui vient de se manifester sur le terrain, surtout parmi la jeunesse, et qui est la meilleure garantie de pérennité pour l’œuvre de cet homme d’exception.
Le week-end des 18 et 19 octobre dernier, les rues et places de Tozeur ont bruit du remue-ménage d’une vaste opération de nettoyage qui a concerné le noyau historique de la cité connu sous l’appellation de quartier d’El-Houaddef, le centre-ville ainsi que le parc el Kaâbi, situé à l’orée de l’oasis, dans le voisinage de l’aéroport, au lieu-dit Ras El-Aïn, à la naissance de l’oued qui irrigue les parcelles de la palmeraie, là où le grand Aboulkacem Chebbi aimait à se retirer pour chercher l’inspiration au sommet de rochers qui surplombe la source.
Pour sa part, la municipalité est intervenue dans le périmètre oasien pour assainir les rivages de l’oued, auparavant encombrés de détritus divers, rebuts de matériaux de constructions et déchets plastiques. Des citoyens se sont spontanément chargés de nettoyer les trottoirs, d’en rafraîchir la signalisation peinte et tel artiste a pris en charge la restauration du monument à Ibn Chabbat dont la statue a été pourvue d’une main manquante !
L’esprit d’engagement citoyen parmi les habitants de Tozeur est un héritage direct d’Abderrazak Chéraït
Cette opération a été menée par environ 150 jeunes, filles et garçons mêlés, au terme d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation menée essentiellement sur les réseaux sociaux par des associations (scouts, Croissant-Rouge, Club de télévision, Club de l’environnement d’une école primaire, sans compter les «influenceurs» qui se sont investis eux aussi pour assurer le succès de l’opération.) La maison des jeunes de la ville a, pour sa part, assuré la coordination entre les différentes parties prenantes dans cette action basée sur le volontariat.
Quel bilan pourrait-on tirer de cette opération ? Matériellement, le résultat obtenu en matière d’hygiène et de beauté du paysage urbain et oasien est un acquis visible et même quantifiable au regard du volume de collecte des déchets. C’est très important pour une ville et une région qui se remettent tout juste d’une dure traversée du désert en matière de fréquentation touristique et qui aspirent, au moins, à retrouver le niveau d’avant-Covid-19 en termes d’arrivées et de nuitées.
Il faut également enregistrer l’exemplarité de l’opération. L’enthousiasme des jeunes volontaires qui se sont mobilisés durant ces deux jours et leur imitation par des adultes ne manqueront sans doute pas de constituer un exemple qui sera suivi par d’autres citoyens à la première occasion qui leur sera offerte.
Les responsables de la maison des jeunes n’entendent effectivement pas s’en tenir aux résultats obtenus. Ils se proposent déjà d’organiser à Tozeur, courant décembre prochain, une rencontre nationale d’«influenceurs» pour une sensibilisation à grande échelle à la problématique de l’hygiène et de l’environnement et de remettre à l’ordre du jour d’autres campagnes de propreté à Tozeur.
Il n’y a nul doute que cet esprit d’engagement citoyen qui a si rapidement et si efficacement trouvé son chemin parmi les citoyens de Tozeur est un héritage direct de celui qui, sa vie durant, a animé feu Abderrazak Chéraït. La graine qu’il a semée sous ces latitudes a germé et commencé à porter ses fruits. L’entretenir est le meilleur moyen de perpétuer le souvenir de celui à qui la ville et la région doivent leur rédemption et la plus belle manière de lui témoigner leur reconnaissance.
Lors de la présentation de sa déclaration devant la session conjointe des deux chambres législatives sur le budget, tenue ce mercredi 5 novembre 2025 au matin, la Cheffe du gouvernement a affirmé que l’État œuvre au développement d’une politique de logement équitable et s’oriente vers la construction de nouveaux quartiers résidentiels et la mise à disposition de logements qui seront vendus aux citoyens par le biais du mécanisme de versement échelonné ou du crédit-bail (crédit-location), à des prix étudiés qui tiennent compte en premier lieu du revenu du bénéficiaire.
En plus de la poursuite du programme « Premier Logement » la Cheffe du gouvernement a déclaré que l’État a programmé une intervention au profit de 11 770 bénéficiaires dans tous les gouvernorats pour la démolition de logements insalubres/rudimentaires , dans le cadre du Programme Spécifique de Logement Social.
Elle a également annoncé la réalisation et la mise à disposition de 13 400 unités de logements sociaux (individuels et collectifs) et l’aménagement de lots sociaux destinés aux catégories vulnérables, pour un coût total de 1093,5 millions de dinars (MDT).
Selon sa déclaration, l’État a lancé, dans une première phase, la réalisation de 8 400 logements et lots sociaux. Une seconde phase verra le lancement, en 2026, de la construction de 5 000 logements sociaux pour un coût de 505,5 millions de dinars.
La période d’étude de faisabilité pour la réalisation de la Cité Médicale Les Aghlabides de Kairouan s’achèvera en 2026, a indiqué mercredi le président-directeur général de la cité, Riyad Hentati. Cette étape permettra de définir les modalités de promotion du projet et d’attirer les investisseurs.
Lors d’un atelier régional organisé à Kairouan et consacré à la première phase de l’étude, portant sur les aspects techniques et économiques, Hentati a précisé que le coût total du projet n’a pas encore été fixé. La deuxième phase de l’étude constituera le levier pour déterminer l’ampleur et la dimension du projet.
L’étude de faisabilité urbaine a été lancée en juin dernier par un bureau d’études, afin de définir le modèle urbanistique le plus approprié pour la Cité Médicale. Les premières propositions ont été présentées dans le cadre d’une consultation sociale impliquant la société civile et les cadres régionaux, avant de passer à l’étude de faisabilité économique et financière, qui précisera le coût du financement et les opportunités d’investissement.
Hentati a souligné que la Cité Médicale, projet d’envergure, nécessitera la participation de nombreux investisseurs tunisiens et internationaux. Le développement des services d’infrastructure, notamment les transports, le raccordement au chemin de fer et à l’autoroute Tunis–Jilma, ainsi que l’élargissement des routes existantes, figurent parmi les priorités pour attirer les investisseurs.
Dans le cadre du plan quinquennal, l’État prévoit une journée dédiée aux investisseurs « amis de la Tunisie » et pourrait organiser une session spéciale consacrée à la Cité Médicale pour discuter des stratégies d’investissement au niveau international.
Par ailleurs, un protocole d’accord a été signé entre le ministère de la Santé et la partie chinoise pour la réalisation des études, mettant l’accent sur la coopération sino-tunisienne afin de soutenir la création et le développement de la cité.
La Cité Médicale Les Aghlabides comprendra un complexe universitaire, un complexe de santé incluant hôpitaux et cliniques privées, un système de formation et une école biomédicale spécialisée en ingénierie biomédicale et intelligence artificielle, ainsi qu’une ville intelligente visant à attirer des experts internationaux. Elle disposera également d’un centre de recherche scientifique et de zones industrielles dédiées aux industries médicale et pharmaceutique.
La Direction Générale des Prisons et de la Rééducation a démenti ce mercredi les informations diffusées sur certains réseaux sociaux faisant état d’une détérioration de l’état de santé de détenus en grève de la faim, affirmant que leur état est « normal et stable ». Ces conclusions sont confirmées par les examens médicaux et les observations quotidiennes menées par le personnel médical et paramédical.
Le porte-parole de la direction, Ramzi El Kouki, a précisé à l’Agence Tunis Afrique Presse que le suivi effectué dans les établissements pénitentiaires a montré que les grèves de la faim en cours « ne revêtent aucun caractère sérieux », certains détenus continuant à se nourrir malgré leurs déclarations de grève « extrême ».
Dans un communiqué publié également mercredi, l’Association tunisienne de défense des droits de l’homme a tenu les autorités exécutive et judiciaire « pleinement responsables » de la sécurité de Jouhar Ben M’barek, dirigeant du Front de salut national (opposition). L’association a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus dans des affaires à caractère politique, le droit à un procès public équitable, ainsi que l’accès aux soins de santé et au respect de la dignité humaine dans les lieux de détention
La Direction Générale des Prisons et de la Rééducation a rappelé son engagement à garantir à tous les détenus leurs droits légaux et les soins nécessaires, conformément aux procédures en vigueur. Elle a également annoncé l’ouverture de procédures judiciaires contre toute personne ayant diffusé des informations erronées, tout en appelant à éviter toute instrumentalisation politique ou médiatique.
Il est à noter que Jouhar Ben M’barek et Sayed El Farjani, dirigeants du Front de salut national et du Mouvement Ennahdha, accusés dans l’affaire de complot contre la sécurité de l’État, ont entamé une grève de la faim depuis le 27 octobre 2025, Ben M’barek annonçant par la suite le 29 octobre une « grève extrême » incluant l’eau et les médicaments.
La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, a affirmé mercredi que « la Tunisie est aujourd’hui capable, sous la direction du président de la République Kais Saied, d’écrire un nouveau chapitre de réussite et d’espoir », soulignant que « l’année 2026 marquera un véritable départ pour une nouvelle Tunisie, marquée par le progrès, le développement et la prospérité ».
Lors de la présentation du discours du gouvernement au palais du Bardo devant une séance plénière conjointe des deux chambres parlementaires consacrée à l’examen des projets de budget de l’État et de loi de finances pour 2026, elle a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération, rappelant que « l’unité, la stabilité et l’indépendance décisionnelle du pays sont des éléments qui rassemblent tous les citoyens ».
La cheffe du gouvernement a précisé que les efforts de l’État s’inscrivent dans le cadre d’une réforme globale visant à instaurer une justice sociale et un développement équitable, reflétant les choix et les aspirations légitimes des citoyens. Elle a insisté sur le fait que le développement ne se limitera pas aux grandes villes mais concernera toutes les régions, en particulier les zones intérieures, nécessitant un élan renforcé en matière d’investissement, d’emploi, d’infrastructures et de services publics.
S’agissant du projet de loi de finances pour 2026, elle a expliqué qu’il ne s’agit pas seulement de chiffres ou de pourcentages, mais d’un outil permettant de traduire une vision nationale globale. « Cette approche rompt avec les méthodes traditionnelles qui ont conduit à des disparités de croissance et vise à orienter la richesse et le développement vers toutes les régions de manière équitable », a-t-elle ajouté.
Elle a reconnu que « beaucoup de travail reste à faire », précisant que celui-ci sera réalisé par étapes et à un rythme soutenu. Elle a également souligné l’engagement de l’État à lutter contre la corruption et toutes les formes de sabotage économique, insistant sur le fait qu’une réforme réelle ne peut se faire que dans la transparence, la reddition des comptes et le respect de la loi.
La cheffe du gouvernement a indiqué que les défis du pays « seront relevés grâce à une volonté sincère, à la détermination et à la poursuite du processus de réforme, afin de répondre aux attentes du peuple ». Elle a qualifié sa présence devant l’Assemblée des représentants du peuple d’occasion importante pour présenter les principaux axes des projets de budget et de loi de finances pour 2026, dans une vision stratégique globale visant à concilier justice sociale et développement équitable.
Cette vision, a-t-elle poursuivi, permettra un nouveau départ fondé sur l’autonomie et les choix nationaux, sans ingérence extérieure, et renforcera les fondements de la stabilité sociale et économique du pays.
Concernant le rayonnement international et les relations économiques, la cheffe du gouvernement a indiqué que les efforts se poursuivront pour renforcer la représentation diplomatique, développer la numérisation des services consulaires et faciliter l’accès des acteurs économiques tunisiens aux marchés étrangers. « La Tunisie a choisi de diversifier ses partenariats stratégiques dans l’intérêt de son peuple », a-t-elle affirmé.
Elle a également souligné l’importance des Tunisiens résidant à l’étranger, qu’elle considère comme une force capable d’apporter de nouvelles idées et de soutenir le processus de réforme globale du pays. Le projet de consulat numérique « E-Consulat », actuellement en cours de réalisation, permettra de numériser les procédures administratives et d’améliorer la qualité des services consulaires.
La cheffe du gouvernement a enfin rappelé les réalisations de l’année 2025, marquées par le renforcement des capacités des municipalités et des services publics, avec des projets d’investissement visant la rénovation des quartiers populaires, le revêtement des routes, l’éclairage et l’assainissement.
Pour 2026, les priorités incluent la promulgation de la loi organique relative aux conseils municipaux, l’achèvement du code de l’aménagement du territoire et la poursuite du programme de restructuration des établissements publics. Ces mesures visent à améliorer leurs performances, réformer ceux connaissant des difficultés financières et structurelles, et optimiser les finances publiques.
Elle a conclu sur la nécessité de réduire le nombre d’institutions et structures publiques qui ont épuisé les fonds nationaux sans raison valable ou dont les compétences se chevauchent. « Leur fusion est devenue une nécessité pour préserver les fonds publics et améliorer la prestation de services aux citoyens », a-t-elle expliqué.
Les autorités régionales ont procédé, mercredi, à l’évacuation de l’ancien marché de gros des dattes, situé à l’entrée de la ville de Tozeur et à la mise à disposition d’un nouvel espace relevant du Groupement interprofessionnel des dattes, destiné provisoirement à accueillir les activités de vente en gros.
Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernorat de Tozeur précise que cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts de valorisation de la filière dattière, notamment de la phase de commercialisation, et vise à offrir aux grossistes et producteurs un espace plus adapté à leurs besoins.
En effet, lit-on de même source, le nouveau site a été aménagé pour répondre aux exigences du commerce en gros des dattes, avec un engagement à assurer l’éclairage public et la sécurité afin de garantir le bon déroulement des opérations.
Les commerçants ont accueilli la décision de manière mitigée, certains la saluant, d’autres la jugeant inadaptée en raison de l’exiguïté du nouvel espace, qu’ils souhaitent n’occuper que temporairement en attendant la création d’un marché moderne et permanent.
L’État œuvre au développement du secteur des hydrocarbures à travers la promulgation de législations incitant à l’investissement et l’amendement du code des hydrocarbures, dans le cadre du renforcement de la souveraineté énergétique, a souligné la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri.
Lors de la présentation du projet de budget de l’État et du budget économique pour 2026, lors d’une plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) tenue mercredi au parlement, Zenzri a indiqué que la production d’hydrocarbures avait reculé de près de 30 % entre 2021 et 2025.
Cette baisse s’explique par la diminution de la rentabilité de certains champs, tels que ceux d’El Borma et d’Achtrat, ainsi que par la réticence des grandes sociétés à investir, ce qui a entraîné un déficit énergétique et une régression du taux d’indépendance énergétique, passé de 93 % en 2010 à près de 41 % en 2024.
Pour combler ce déficit, l’État prévoit en 2026 de relancer la recherche, l’exploration et le développement des gisements, via la commercialisation sélective de parcelles rentables et le renforcement de la confiance des investisseurs, notamment en réduisant les délais d’octroi des autorisations. L’action sera également focalisée sur l’accélération de la transition énergétique et la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables, avec un objectif de 35 % de la production totale.
La Cheffe du gouvernement a rappelé que plusieurs projets de production d’électricité solaire ont été attribués au cours du premier semestre 2025 dans le cadre du régime des concessions et autorisations, pour une capacité totale de 800 mégawatts. Trois projets entreront en exploitation à la fin de l’année 2025, pour une capacité de 200 mégawatts, comprenant une centrale solaire photovoltaïque à Matbasta (Kairouan) de 100 mégawatts, et deux stations à Sidi Bouzid et Tozeur de 50 mégawatts chacune.
Des licences ont également été accordées pour quatre nouvelles unités de production d’électricité solaire. Deux centrales électriques combinées fonctionnent actuellement à Sfax, parallèlement à l’avancement des projets de production dans le cadre de licences et d’autoproduction.
Zenzri a souligné que le secteur des énergies renouvelables est devenu l’un des plus attractifs pour l’investissement, avec un volume de 1 660 millions de dinars déclaré entre janvier et septembre 2025, soit 28 % du total des investissements déclarés. Elle a affirmé que ces réalisations dans la stratégie nationale de transition énergétique ont été possibles grâce à des investissements majeurs et des partenariats avec des investisseurs expérimentés.
Enfin, pour assurer la durabilité de l’approvisionnement énergétique, contrôler les coûts et soutenir le développement des énergies renouvelables, la Cheffe du gouvernement a évoqué la poursuite de la feuille de route pour la stratégie énergétique nationale, notamment le projet d’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), qui positionnera la Tunisie comme centre régional des énergies propres, et le Programme de transition énergétique, focalisé sur la production d’énergie renouvelable pour un montant de 343 millions de dinars.
Le taux d’inflation en Tunisie a reculé à 4,9 % en octobre 2025, contre 5 % en septembre, selon l’Institut National de la Statistique (INS). Cette baisse résulte principalement du ralentissement de la progression des prix des produits alimentaires, qui s’établissent à 5,6 % en octobre contre 5,7 % le mois précédent, ainsi que de celle des prix des services dans les restaurants, cafés et hôtels, passant de 10,1 % en septembre à 7,5 % en octobre.
Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.
Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.
Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting « BIC », dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition. La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux.