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Gestern — 18. Oktober 2025Haupt-Feeds

Le Likoud et Trump veulent sauver la tête de Netanyahu

18. Oktober 2025 um 11:03

Alors qu’Israël ne cesse de violer la trêve à Gaza, vendue par Donald Trump comme un accomplissement historique, en tuant des civils palestiniens et en n’autorisant l’entrée dans le territoire palestinien que de la moitié du nombre convenu de camions qui devaient faire parvenir l’aide humanitaire et en limitant également au strict minimum le fuel et le gaz, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu joue de nouveau son avenir devant les tribunaux israéliens. Son parti, mais aussi le président américain Donald Trump, exigent la fin de ses procès. 

Imed Bahri

Le site Al Jazeera est revenu sur les pressions qui s’exercent pour sauver la peau du génocidaire israélien qui traîne tant de casseroles. 

Après un mois d’interruption, Netanyahu a de nouveau comparu mercredi 15 octobre 2025 devant le tribunal de district de Tel Aviv pour corruption.

Le ministre de la Justice, Yariv Levin, membre de l’aile droite du Likoud, a défendu le Premier ministre en déclarant : «Son procès n’aurait jamais dû commencer et il est contraire à la justice et aux intérêts de l’État», a rapporté le Yediot Aharonot.

Levin a exprimé son soutien au projet de loi visant à annuler les audiences du procès de Netanyahu : «L’important projet de loi proposé par le député Ariel Kellner vise à garantir au Premier ministre le temps nécessaire pour gérer les affaires de l’État pendant cette période. J’ai l’intention de le soumettre à la Commission ministérielle de la législation dès qu’il sera examiné»

De son côté, le ministre israélien de l’Éducation, Yoav Kisch, également membre de l’aile droite du Likoud, a déclaré sur la plateforme X que le moment est venu d’annuler le procès. Il a écrit : «Nous traversons l’une des périodes les plus sensibles et les plus critiques de l’histoire de l’État d’Israël. À l’ordre du jour figurent de graves défis sécuritaires, des menaces existentielles et de rares occasions historiques de remodeler la région, que ce soit sur le plan militaire, par le biais d’accords de paix ou en renforçant notre position internationale». Et d’ajouter : «Ce n’est pas seulement une question de calendrier ni de statu quo. Ce procès, dès ses débuts, était et reste entaché d’irrégularités. Il est basé sur des distorsions, des fuites, des pressions et des accusations fabriquées de toutes pièces. C’est un outil politique qui n’a pas sa place dans un État démocratique».

Le Premier ministre devant le tribunal

L’Autorité israélienne de radiodiffusion a rapporté à l’issue de la comparution ce mercredi de Netanyahu devant le tribunal de district se Tel Aviv : «Le témoignage du Premier ministre Netanyahu devant le tribunal a été renouvelé ce matin dans le cadre des affaires dans lesquelles il est accusé», ajoutant que des ministres et des membres de la Knesset étaient présents au tribunal pour soutenir Netanyahu. 

Plus tard, la même source a rapporté que Netanyahu avait quitté la salle d’audience un moment après avoir reçu une enveloppe scellée de ses collaborateurs, ajoutant qu’il avait quitté la salle d’audience à plusieurs reprises lors de ses précédentes comparutions, en affirmant avoir reçu des enveloppes de ses collaborateurs.

C’est la première fois que le Premier ministre israélien comparaît devant un tribunal depuis que le président américain Donald Trump a demandé à son homologue israélien Isaac Herzog, lundi 12 octobre, lors de son discours à la Knesset, d’accorder une grâce à Netanyahu.

En juin, Trump a exprimé son mécontentement concernant le procès du Premier ministre israélien, affirmant que les États-Unis ne toléreraient pas la poursuite de son procès pour corruption, ne craignant pas de s’immiscer ainsi dans les affaires de la justice israélienne.

Le président israélien a le pouvoir de gracier Netanyahu mais les médias israéliens affirment qu’une telle grâce n’était pas actuellement envisagée. De même qu’aucune demande de ce type n’avait été formulée. 

Corruption, pots-de-vin et abus de confiance

Netanyahu est accusé de corruption, de pots-de-vin et d’abus de confiance dans les affaires 1000, 2000 et 4000.

L’ancien procureur général Avichaï Mandelblit a déposé l’acte d’accusation fin novembre 2019.

L’affaire 1000 concerne Netanyahu et des membres de sa famille ayant reçu des cadeaux coûteux de la part d’hommes d’affaires en échange de faveurs et d’assistance dans divers domaines.

Dans l’affaire 2000, Netanyahu est également accusé d’avoir négocié avec Arnon Mozes, éditeur du journal Yediot Aharonot, une couverture médiatique positive de ses activités.

L’affaire 4000 concerne des faveurs accordées à Shaul Elovitch, ancien propriétaire du site d’information en hébreu Walla ! et ancien dirigeant de Bezeq Communications, en échange d’une couverture médiatique positive.

Le procès de Netanyahu dans ces affaires s’est ouvert en 2020. Il nie les accusations portées contre lui, affirmant qu’elles relèvent d’une campagne politique visant à le destituer. Outre son procès en Israël, la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Netanyahu, le 21 novembre 2024, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens de la bande de Gaza.

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