Malgré les avantages et mesures mises en place en faveur des voitures électriques, et en dépit de leur rentabilité économique et énergétique ainsi que de la demande croissante pour cette technologie, le marché  souffre d’une offre limitée.

C’est ce qu’a souligné Abdelhamid Kanouni, directeur de l’efficacité énergétique à l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie ( ANME). Le responsable précise que seuls neuf concessionnaires proposent des véhicules électriques sur un total de 48 agréés en Tunisie.

Dans un entretien accordé au journal Al Maghreb, le responsable a estimé que le nombre global actuel de voitures électriques et hybrides demeure modeste au regard des avantages existants. Il a par ailleurs affirmé que la Tunisie affiche un ratio de bornes de recharge publiques supérieur aux indicateurs internationaux. Lesquels recommandent une borne pour dix véhicules. Toutefois, ce réseau reste inégalement réparti sur le territoire.

Pour remédier à cette disparité, l’Agence a conçu un projet pilote visant à installer 60 points de recharge à travers l’ensemble du pays. Et ce, en collaboration avec les gouvernorats et les municipalités à forte densité et disposant de grands espaces.

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La Tunisie compte actuellement environ 570 voitures électriques, selon les derniers chiffres arrêtés au mois d’avril 2025. L’information a été confirmée par Abdelhamid Gannouni, directeur de l’efficacité énergétique dans le secteur des transports à l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), et responsable du projet de mobilité électrique en Tunisie.

Invité sur les ondes de la Radio nationale, Abdelhamid Gannouni a rappelé qu’en 2024, le pays ne comptait encore que 250 véhicules électriques. « Le nombre a certes plus que doublé, mais il reste encore très limité », a-t-il souligné.

L’ambition affichée par les autorités est d’atteindre 125.000 voitures électriques et 12.000 bornes de recharge publiques à l’horizon 2035.

Mais au-delà des chiffres, Gannouni insiste sur un point crucial : l’origine de l’électricité utilisée. « Il est indispensable que l’énergie alimentant ces véhicules provienne des énergies renouvelables, et non du gaz ou du pétrole, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution environnementale », a-t-il déclaré.

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