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Télécommunications : +2% de chiffre d’affaires en juin 2025

08. August 2025 um 14:20

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications en Tunisie a progressé de 2 % en juin 2025, pour atteindre environ 339,9 millions de dinars (MD).

Selon les données publiées, vendredi 8 aout, par l’Instance nationale des télécommunications (INT), cette hausse intervient après un chiffre d’affaires d’environ 332,5 MD en mai 2025, également en hausse de 2 %. En avril 2025, le marché avait enregistré une baisse de 6 %, tombant à 325,3 MD.

En mars 2025, les transactions financières du secteur avaient connu une forte progression de 23 %, atteignant 346,4 MD, après un recul en février 2025, période marquée par le lancement du service de cinquième génération (5G).

S’agissant du marché de la téléphonie fixe, le taux d’abonnement mensuel pour chaque 100 familles a atteint 51,9 % en juin 2025, contre 50,3 % en juin 2024 et 49,1 % en juin 2023.

Pour les services Internet fixe, le nombre d’abonnements pour chaque 100 familles est passé à 50,1 % en juin 2025, contre 45,4 % en 2024 et 47,4 % en 2023.

En revanche, la téléphonie mobile a poursuivi sa baisse : le nombre d’abonnements mensuels pour chaque 100 habitants est passé de 135,6 % en juin 2023 à 125,5 % en juin 2024, puis à 122,1 % en juin 2025.

Le taux d’abonnement mensuel à l’Internet mobile a également reculé, atteignant 89,3 % en juin 2025, après 91,5 % en 2024 et 94 % en 2023.

L’Instance explique cette baisse par la résiliation des abonnements d’un opérateur de réseau mobile virtuel ayant cessé ses activités en 2024, ainsi que par la mise à jour des données des entreprises de télécommunications, dans le cadre de la résolution n°3 de 2024 relative à la protection des droits des utilisateurs lors de l’abonnement aux services de téléphonie mobile.

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OpenAI prépare une levée à 500 milliards

06. August 2025 um 16:45

OpenAI est en pourparlers préliminaires sur une éventuelle vente secondaire de ses actions à des employés actuels et anciens, évaluée à environ 500 milliards de dollars. Ce qui représente un gain massif dans la valeur de la principale société d’intelligence artificielle. C’est ce que rapporte Bloomberg, mercredi 6 août 2025.

La société vise une vente d’actions de plusieurs milliards de dollars, selon les source. Lesquelles ajoutent que les investisseurs existants, dont Thrive Capital, ont contacté OpenAI pour acheter certaines actions des employés.

La dernière valorisation d’OpenAI s’élève à environ 300 milliards de dollars, sur un tour de table de 40 milliards mené par SoftBank Group. Cette nouvelle décision fait suite à l’annonce, il y a quelques jours, selon laquelle la startup avait levé 8,3 milliards de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs pour la deuxième tranche de son tour de table de 40 milliards de dollars, qui a été sursouscrite près de cinq fois.

La dernière évaluation fait d’OpenAI la startup non cotée la plus valorisée au monde.

A rappeler qu’OpenAI a supervisé une série de lancements de nouvelles technologies, notamment une nouvelle plateforme open source, et se prépare actuellement à lancer son dernier modèle, GPT-5.

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Mehdi Ghazzai: L’IA à nos portes : 30 % des emplois sur la sellette d’ici 2030

02. August 2025 um 10:49

Par Mehdi Ghazzai, expert en communication et systèmes IA 

D’après le McKinsey Global Institute, 400–800 millions de postes pourraient disparaître sous l’effet de l’automatisation d’ici dix ans, soit jusqu’à 30 % du travail mondial. En Tunisie, c’est près d’un emploi sur trois qui bascule vers les algorithmes : l’urgence n’est plus de débattre, mais de former et d’agir.

Qui serait prêt à perdre son travail au prochain déploiement de chatbot ? Aujourd’hui, une PME peut déployer en quelques semaines un agent vocal 24 h/24 et réduire ainsi de 30 % ses opérateurs sans ligne de code complexe. Une autre met à jour un outil de pilotage prédictif pour ajuster la maintenance : – 25 % d’arrêts machine et un bond immédiat de la productivité, sans intervention humaine.

Rappelons-nous : la première Révolution industrielle a mis près de 80 ans à traverser le monde. L’IA, elle, fait le tour du globe en quelques mois. Chaque tâche automatisée est un emploi menacé ; chaque POC low-code devient un séisme social latent. Si rien ne change, les Tunisiens les plus exposés (centres d’appel, back-office, marketing, R & D, logistique) n’auront pas le luxe d’une transition graduelle. Leur horizon ? Un monde où algorithmes et bots redéfinissent la valeur du travail humain.

Former ou périr : l’IA redessine les métiers

L’émergence de l’IA impose une remise à plat des fiches de poste. Un examen rigoureux des activités révélera d’un côté les tâches vouées à l’automatisation, de l’autre celles qui se muent en responsabilités nouvelles. Plutôt que de subir la disparition, les entreprises tunisiennes doivent apprendre à transférer les savoir-faire : la supervision de systèmes intelligents remplace la simple exécution, et l’analyse des résultats prévaut sur la routine.

Cette transition débute par un projet pilote, mené en quelques semaines, qui prouve que l’IA n’est pas un concurrent mais un levier de montée en compétences. Les enseignements de chaque expérience se partagent ensuite dans un hub IA tunisien, garantissant une diffusion rapide des bonnes pratiques. Sans cette stratégie, diagnostic, évolution des rôles, partage de retours, les métiers figés se verront balayés.

Et si l’État prenait le train en marche ?

Quand les entreprises expérimentent, l’administration reste à quai. Pourtant, services publics et collectivités sont les prochains visés : gestion des flux, accueil citoyen, traitement des dossiers, orientation des patients, suivi des élèves… Partout, l’IA peut se fondre dans les process existants et alléger la charge bureaucratique.
Imaginer le robot logiciel traitant instantanément les formulaires, le système conversationnel orientant le citoyen vers le bon interlocuteur, l’outil d’analyse anticipant les pics d’activité hospitalière… Ces usages ne relèvent pas de la science-fiction, mais d’un déploiement progressif et maîtrisé.

L’essentiel : diagnostiquer les besoins, lancer un pilote simple et observer, avant d’élargir. Une vague d’initiatives IA dans l’État tunisien créera un effet d’entraînement. Si chaque ministère partage ses retours dans le hub national, tout l’écosystème gagnera en agilité. Sans l’engagement public, l’IA restera un privilège privé. Mais si l’État intègre ses premiers modules intelligents à l’école, à l’hôpital, à la mairie, il trace la voie d’une transformation structurelle bénéfique pour tous.

Et si la souveraineté ne se limitait pas au discours et à la maîtrise des outils IA disponibles, mais à produire sa propre IA au sein d’un consortium de pays partageant nos valeurs ? La prochaine bataille de la souveraineté se jouera dans la construction d’un écosystème indépendant : data centers, normes éthiques et cadre législatif commun. Cette coalition deviendra un contre-poids naturel aux autres puissances étrangères.

L’heure est à l’anticipation : mieux vaut forger notre avenir algorithmique que le subir.

 

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