Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – L’incendie survenu à djebel Sayar de Sidi Ismail à Béja-sud a duré plus de deux jours, a été maîtrisé, vendredi, bien que quelques foyers résiduels restent actifs, selon une source à la direction régionale de la protection civile.
Lors de cette phase de refroidissement, les pompiers poursuivent leur lutte pour éteindre totalement les braises qui risquent d’être attisées par le vent, notamment, au niveau des habitations à Ouled Alaya et Houawlia.
Les dégâts causés par cet incendie ne sont pas encore déterminés, a précisé la même source, notant que différents types d’équipements, dont un canadair, ont été mobilisés contre le feu qui s’était déclenché, mercredi dernier vers 18h30.
Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Les gouvernorats de Kairouan et Tozeur se sont placés en tête des régions ayant enregistré les températures les plus élevées en Tunisie, jeudi, avec un pic de 48 degrés. Selon les données publiées par l’Institut national de météorologie (INM), le gouvernorat de Médenine a enregistré 47 degrés, tandis que Kébili, Gabès et Tataouine ont atteint 46 degrés.
Les gouvernorats de Béja, Sidi Bouzid et Gafsa ont enregistré 45 degrés, alors que Zaghouan a atteint 44 degrés, et Le Kef, Siliana et Monastir ont enregistré 43 degrés.
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La Chambre des représentants du peuple a approuvé un projet de loi modifiant les articles 96 et 98 du Code pénal, par 92 voix pour, 6 contre et 7 abstentions. Une fois promulguée, cette nouvelle loi contribuera à l’acquittement et à la libération de nombreuses personnes injustement accusées et emprisonnées, et contribuera à mettre fin à l’état de terreur qui s’est emparé de tous les fonctionnaires, paralysant tous les services publics.
L’article 96 (nouveau) stipule que l’agent public ou assimilé, ou tout agent d’une institution économique ou sociale au capital de laquelle l’Etat a une participation, qui est chargé en vertu de sa fonction de vendre, fabriquer, acheter, gérer ou conserver des profits, qui exploite intentionnellement sa fonction pour causer un préjudice matériel à l’administration en échange de l’obtention d’un avantage indu pour lui-même ou pour autrui, sera puni d’un emprisonnement de six ans et d’une amende égale à la valeur du préjudice causé à l’administration. Si le dommage est causé à une institution dans laquelle l’État détient une participation, l’amende est calculée proportionnellement à la participation de l’État dans cette institution.
L’article 98 (nouveau) stipule que le tribunal, dans tous les cas prévus à l’article 96 (nouveau), doit statuer, en plus des peines prévues dans cet article, sur la restitution de ce qui a été saisi ou détourné ou de la valeur du bénéfice ou du profit obtenu, même s’il a été transféré aux ascendants, descendants, frères, conjoint ou beaux-parents de l’auteur, et que cet argent reste tel quel ou soit converti en d’autres gains.
Ces personnes ne seront exemptées de cette disposition que si elles prouvent que la source de ces fonds ou gains n’est pas le produit du crime, compte-tenu du deuxième alinéa de l’article 96 (nouveau). Dans tous les cas mentionnés dans l’article susmentionné, le tribunal peut prononcer l’une des peines complémentaires prévues à l’article 5 du présent Code à l’encontre de la personne dont l’implication a été établie.
Les députés ont estimé que l’article 96 du Code pénal était à l’origine de la suspension des projets publics, car il constitue un véritable problème pour tout fonctionnaire de l’administration qui souhaite déployer des efforts et chercher des solutions à tout projet suspendu, par crainte de poursuites pénales.
Tunis, UNIVERSNEWS (Politique) – La députée à l’Assemblée des représentants du peuple, Héla Jaballah, a déclaré aujourd’hui, vendredi, qu’un projet de loi pour organiser la Cour constitutionnelle a été préparé avec la signature de 21 députés.
Elle a expliqué, lors de son intervention dans l’émission « Sabaah el-Ward » sur Jawhara FM, que « la proposition de loi sera présentée au bureau du conseil après la pause parlementaire », en précisant que « l’initiative précédemment présentée concernant la Cour constitutionnelle a été retirée ». (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Foot) – Il a fallu beaucoup de temps, pour éviter le pire et les autorités régionales ont mis la main à la pâte, afin de sauver la saison de l’Olympique de Béja qui a risqué gros, avec l’indifférence de ses supporters et de certains de ses pseudo-dirigeants qui croyaient que ce club est une vache à traire.
Le public béjaois est face à une réalité amère… parce que c’est un public spécialisé dans la critique et qui n’est pas tenté de mettre la main à la poche, pour aider à sauver ce club qui fait la fierté de tout le nord-ouest et qui est un exemple à suivre pour les autres.
Pourtant, après ses déboires, il a fallu intervenir d’urgence, surtout que la nouvelle saison est à nos portes, et décider de désigner un comité directeur provisoire chargé de la gestion des affaires du club jusqu’à la tenue d’une Assemblée générale élective et l’élection d’un nouveau bureau directeur.
Le comité de gestion est composé de Khemaies Mezni (Président), Kamel Bou Ali (Secrétaire général) et Khemaies Rezgui (Trésorier)
L’absence de candidatures pour les mandats 2025-2026 et 2026-2027 a rendu nécessaire la mise en place d’un comité de gestion intérimaire afin d’éviter tout vide administratif dans la gestion du club.
Certes, ce n’est pas trop tôt et le choix s’est fait en catastrophe, mais on ne peut pas trouver mieux que ces trois responsables qui ont prouvé, de tous temps, leur amour pour l’O. Béja.
D’ailleurs, ils se sont vite mis au travail, en choisissant Wajdi Bouazzi en tant qu’entraineur, Mohamed Brahimi, entraineur-adjoint, Mohamed Soumer, préparateur physique et Marouane Salmi, entraineur des gardiens de buts.
Tunis, UNIVERSNEWS (Consommation) – La figue de barbarie, ce fruit délicieux et nutritif aux différentes couleurs, appelé « Le sultan des fruits » ou fruit du pauvre, a disparu des étals, des brouettes, des maisons et des haies. Les figuiers ont été en effet ravagés par la cochenille faramineuse du cactus et ce malgré toutes les campagnes de luttes menées aussi bien par les services agricoles concernés que par les agriculteurs pour s’en débarrasser. Et la victime est toujours le pauvre citoyen, habitué, à planter les raquettes, récolter, consommer et vendre ses fruits pour nourrir sa famille et son petit troupeau de bovins et de petits ruminants notamment en périodes de disette.
Dans la délégation d’El Ala, les rares petites usines de transformation de ce fruit en produits de consommation (jus de figues de barbarise, confiture) , ou de cosmétiques (huiles et pommades dermiques) ont fermé provisoirement leurs portes, dans l’attente de jours meilleurs.
Le figuier, tout court, par contre, résistant à la sècheresse tout comme le caroubier et l‘olivier, donne des fruits savoureux et une production abondante. Riche en bienfaits, ses fruits sont consommés matin et soir. On en fabrique des confitures et des figues séchées (chriha). Exposés dans des cagettes plastiques maraichères, elles se vendent depuis plus d’une semaine à 13 Dinars le Kilos, moins que l’année dernière dont le prix a dépassé les vingt dinars, disait Salah G. agriculteur à Zaafrana, de la délégation de Kairouan Sud. C’est-à-dire que ce fruit n’est pas à la portée de toutes les bourses. Tant pis pour la plupart des consommateurs qui n’ont droit qu’à contempler de loin ces fruits, jadis très consommés, à des prix plus qu’abordables.
Heureusement que les pastèques et les melons sont encore là pour offrir de délicieux desserts rafraichissants à toutes les classes sociales. (Néji Khammari)
Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Du 13 au 19 août, Grombalia se fait le théâtre d’une tradition unique : la Fête de la vigne. C’est en plein vendange que la ville perpétue ce rituel millénaire. Sept jours durant, le théâtre du plein air s’anime autour de concerts, danses, spectacles folkloriques et théâtre. C’est une occasion pour les visiteurs de découvrir les domaines de vignes en toute quiétude lors de la tenue du festival. Ils profiteront des animations et activités proposées afin de se ressourcer au cœur de la nature et reconnecter leurs sens à l’occasion de cette manifestation. L’âme de la Fête de Vignerons ne meurt jamais. Les visiteurs peuvent tout découvrir les différentes variétés classiques de raisin blanc, noir et rouge ainsi quelques variétés a fruités ou encore muscatés.
«Le Festival de la vigne s’éveille à nouveau, non comme un simple rendez-vous éphémère, mais comme une célébration vibrante. Cette 63ème édition est l’occasion rêvée de faire la fête ! Il y a des événements culturels, des expositions de vignes, des représentations théâtrales, de la musique de rue, de la danse et des feux d’artifice dans un programme complet de jours », nous précise Moez Khayati, directeur du festival.
Et d’ajouter « la culture ne sera pas en reste avec une programmation étoffée qui promet de plaire à un public de tous les âges. Ce festival est avant tout un lieu de rencontres magiques : rencontres d’artistes, dialogues entre générations passionnées, toutes animées par la conviction que le théâtre, et la musique sont des langages universels, des portes ouvertes sur la diversité. Ce festival a traversé plusieurs décennies grâce à l’énergie passionnée d’artistes, de techniciens, de mains discrètes et généreuses, d’organisateurs dévoués et d’un public fidèle qui, année après année, nourrit ce rêve commun. Nous adressons notre profonde reconnaissance à tous ceux qui, dans l’ombre ou la lumière, font vivre ce rêve collectif : aux artistes porteurs d’émotions, aux bâtisseurs silencieux de l’invisible, et au public du Festival de Grombalia, complice précieux de chaque éclat de beauté. Musicalement, ce public sera servi : de Sanfara et Blingos, en passant par Ziara et Hadhra, sans oublier Nabiha Karaouli, Walid Salhi, Kaso et Iheb Taoufik. Il y en aura pour tous les goûts. Le Tarab et le classique feront rêver les plus mélomanes. Le 4éme art sera présent avec plus de trois spectacles. (M.S)
Un PNB en baisse et des charges en nette augmentation et coefficient d’exploitation en dégradation continue
L’heure est venue pour l’UIB de repenser son modèle de performance face à une concurrence bancaire plus agressive et à une réglementation plus exigeante
Le déséquilibre entre charges et revenus, aggravé par un environnement concurrentiel, interpelle sur la capacité de la banque à restaurer ses marges
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – L’Union Internationale de Banques (UIB) a publié ses indicateurs d’activité au 30 juin 2025. Si la banque maintient une certaine stabilité en matière de collecte de dépôts, elle subit une dégradation de sa rentabilité opérationnelle, marquée par un recul du produit net bancaire (PNB) et une hausse significative de ses charges.
Des revenus globalement stables, mais une marge d’intérêt en recul
Les produits d’exploitation bancaire s’élèvent à 454,8 millions de dinars, en légère hausse de +0,6 % par rapport à la même période en 2024. Mais cette progression masque des dynamiques préoccupantes :
La marge d’intérêt, indicateur clé de la performance bancaire, recule de -8,2 %, à 142,2 MD, ce qui reflète une pression sur la rentabilité des crédits dans un contexte de concurrence accrue et de taux élevés.
Seuls les revenus de portefeuille titres (+8,2 %) et les commissions nettes (+2,1 %) permettent de maintenir le cap sur les revenus globaux.
Un PNB en baisse et des charges en nette augmentation
Le Produit Net Bancaire s’établit à 258,9 MD, en repli de -3 % par rapport à juin 2024. Cette baisse, conjuguée à une explosion des charges opératoires (+8,2 %), réduit sensiblement le résultat d’exploitation :
Les frais de personnel augmentent de +8,4 %, atteignant 107,4 MD, soit plus de 73 % des charges opératoires totales.
Le résultat brut d’exploitation chute de -14,8 %, pour se fixer à 112,6 MD, contre 132,1 MD un an plus tôt.
Coefficient d’exploitation en dégradation continue
Le coefficient d’exploitation, indicateur d’efficience, s’est fortement dégradé à 56,6 %, contre 50,8 % à fin juin 2024. Cela signifie qu’il faut désormais dépenser plus de 56 centimes pour générer un dinar de revenu bancaire net, un niveau jugé préoccupant dans un secteur où l’optimisation des charges est devenue cruciale.
Crédit en repli, dépôts en progression
L’encours des crédits baisse de -2,6 %, à 6 340 MD, soit un retrait de près de 169 MD. Ce recul peut être interprété comme une prudence dans l’octroi de crédits ou un désengagement partiel face aux risques.
À l’inverse, les dépôts progressent de +7,6 %, atteignant 7 077,5 MD, tirés principalement par les dépôts d’épargne (+208 MD) et à terme (+145 MD).
Analyse critique : une dynamique à deux vitesses
L’UIB semble aujourd’hui engagée dans une dynamique à deux vitesses :
Solide en collecte de ressources, avec une progression continue des dépôts,
Mais fragilisée sur le plan opérationnel, avec une rentabilité en baisse, un coût du personnel en hausse, et un recul du crédit.
Le déséquilibre entre charges et revenus, aggravé par un environnement concurrentiel, interpelle sur la capacité de la banque à restaurer ses marges. Le recul du résultat brut d’exploitation (-14,8 %) constitue un signal d’alerte.
Une remise à plat nécessaire
L’UIB doit rapidement réajuster sa stratégie opérationnelle, en rationalisant ses coûts et en rééquilibrant son portefeuille d’actifs. La dynamique de croissance des dépôts est un atout, mais sans rentabilité maîtrisée, elle risque de peser davantage sur les fonds propres.
L’heure est venue pour l’UIB de repenser son modèle de performance face à une concurrence bancaire toujours plus agressive et à une réglementation de plus en plus exigeante.
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – L’affaire de la mort d’une jeune femme qui a subi une appendicectomie, à Gafsa, alimente la polémique, avec des doigts accusateurs contre le corps médical de l’hôpital. Toutefois, le problème est plus profond et concerne plutôt les relations entre les services de santé et les patients… et cette affaire n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Le vrai problème se situe au niveau de l’état des lieux du secteur médical en Tunisie où le droit à la santé est un slogan qu’on rabâche et qui est loin de la noblesse de la mission du corps médical et du devoir de l’Etat, pour que cela soit une réalité. Mais, à voir la situation de l’infrastructure sanitaire, l’encombrement des hôpitaux et la routine qui s’est installé dans les établissements hospitaliers… on se rend compte qu’il y a beaucoup à faire pour regagner le terrain perdu, dans le domaine médical et sanitaire.
Le ministère de la Santé a, certes, annoncé l’ouverture d’une enquête administrative et médicale aux niveaux régional et central sur le décès d’une jeune femme à l’hôpital régional Houcine Bouzaïane de Gafsa, suite à une intervention chirurgicale d’urgence à cause d’une crise d’appendicite.
Le ministère a précisé que la jeune femme, Saida Bhiri, est décédée des suites de complications graves malgré un suivi médical rigoureux, appelant à ne pas tirer de conclusions hâtives avant la fin des investigations en cours.
Il a également assuré qu’il informera l’opinion publique des résultats de ces enquêtes «dès leur achèvement, en toute transparence, dans le respect de la dignité du patient et pour renforcer la confiance du citoyen dans le service public de santé».
Enfin, le ministère a réitéré, dans le même communiqué, son engagement à garantir des soins équitables et de qualité à tous les citoyens, tout en saluant les efforts fournis par le personnel médical et paramédical dans les différentes institutions de santé.
Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Les températures maximales se situeront entre 33 et 38 degrés, aux régions côtières nord, et entre 40 et 48 degrés, ailleurs, avec des coups de sirocco. La mer sera agitée, devenant progressivement très agitée dans le nord en fin de journée.
Le temps restera chaud et partiellement nuageux dans la plupart des régions, vendredi, avec l’apparition de cellules orageuses locales l’après-midi, sur les régions du nord-ouest et du centre-ouest, accompagnées de pluies éparses.
Le vent soufflera du secteur sud, modéré à relativement fort dans la plupart des régions, avec des phénomènes de sable locaux dans le sud. Il soufflera du secteur nord au nord et au centre, et du secteur est au sud. Sa vitesse sera temporairement forte sur les hauteurs et près de côtes Est et au sud, avec une vitesse qui peut dépasser les 80 km/h sous forme de rafales.
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Les développements s’accélèrent au Moyen Orient, surtout que l’entité sioniste ne fait pas de quartier et massacre à bouts de bras les Palestiniens. Face à cette situation, le président français, Emmanuel Macron, en tant que dirigeant de la France et qui veut honorer l’esprit des lois de son pays a bravé les interdits et annoncé que « La France procèdera à la reconnaissance de l’Etat de Palestine, en septembre prochain, lors de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies ».
« Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’Etat de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain », a écrit le président français dans un message posté sur X.
La France coprésidera alors avec l’Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’Etat ou de gouvernement visant à relancer la solution à deux Etats, palestinien et israélien. Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l’Iran. Dans l’intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet.
Emmanuel Macron s’était engagé à une telle reconnaissance il y a plusieurs mois, avant que cette dernière ne soit suspendue notamment en raison de l’éclatement de la guerre entre Israël et l’Iran. Le chef de l’Etat français ajoute dans son message que « l’urgence est aujourd’hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue ».
A ce jour, 148 Etats reconnaissent un Etat palestinien, soit les trois quarts des membres de l’ONU. Les Etats-Unis et Israël s’opposent fermement à un tel projet.
PNB en hausse, portefeuille titres renforcé, et maîtrise des charges et retour au premier plan
Une dynamique commerciale bien ancrée et des perspectives prometteuses
Collecte en forte progression, meilleur coefficient d’exploitation et orientation client renforcée
Perspectives favorables pour le second semestre, portées par une solidité bilancielle renforcée et une orientation résolument tournée vers l’innovation et l’optimisation
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Société Tunisienne de Banque (STB) confirme son retour au premier plan à travers une série d’indicateurs positifs à fin juin 2025. Le Produit Net Bancaire a bondi de 11,2 %, s’établissant à 351,4 millions de dinars. Cette performance résulte d’une hausse des produits bancaires (+4,8 %) combinée à une légère baisse des charges d’exploitation (-0,5 %), signe d’une gestion efficiente des ressources.
La banque renforce également sa structure financière avec une progression significative de son portefeuille titres :
+58,4 % pour les titres d’investissement,
+9 % pour les titres commerciaux.
Cette stratégie de diversification prudente permet à la STB de sécuriser ses revenus futurs tout en consolidant ses capitaux.
La montée en puissance de ses placements et la rigueur budgétaire appliquée reflètent la maturité d’un établissement en voie de stabilisation stratégique.
La STB poursuit sa transformation
La STB poursuit sa transformation avec des résultats commerciaux en nette amélioration. À fin juin 2025, l’encours des dépôts s’élève à 11,76 milliards de dinars, en croissance de 10,6 %. Cette progression est alimentée par :
une hausse de 9,2 % des dépôts à vue,
une croissance de 8 % de l’épargne,
et une envolée de 13,9 % des dépôts à terme.
Par ailleurs, la banque a réduit son coefficient d’exploitation à 47,1 %, contre 51,0 % un an plus tôt. Cette amélioration traduit une gestion plus efficiente et une meilleure productivité opérationnelle.
Malgré un léger repli de l’encours de crédits, principalement lié à un recentrage sur la qualité du portefeuille, la STB consolide ses bases pour aborder l’avenir avec confiance.
Forte de cette dynamique, la banque dispose de marges de manœuvre nouvelles pour accélérer sa transformation digitale, consolider ses positions sur le marché corporate et accompagner davantage les PME tunisiennes.
Les perspectives pour le second semestre sont favorables, portées par une solidité bilancielle renforcée et une orientation résolument tournée vers l’innovation et l’optimisation.
Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre d’accusation près la Cour d’appel de Tunis a décidé de refuser la demande de libération du gestionnaire d’un cabinet de conseil juridique détenu dans l’affaire impliquant l’homme d’affaires Youssef Mimouni. Le juge d’instruction du Pôle judiciaire financier avait ordonné l’émission de mandats de dépôt contre Youssef Mimouni, un ancien directeur général d’une banque publique, un ancien cadre de cette banque et un gestionnaire d’un cabinet de conseil juridique, pour des accusations relatives à l’abus de pouvoir d’un agent public pour obtenir un avantage indu pour lui-même ou pour autrui, à l’atteinte à l’administration, à la violation de la réglementation applicable dans de telles transactions pour obtenir un avantage indu pour lui-même ou pour autrui, à l’atteinte à l’administration, à la fraude, faux et usage de faux, la complicité dans de telles activités et au blanchiment d’argent. L’affaire concerne des prêts obtenus par des sociétés affiliées à Youssef Mimouni auprès de la banque publique.
Une évolution illustrant une stratégie claire de recours accru à l’autofinancement et de maîtrise de la structure financière, renforçant la solidité du groupe
Des choix qui renforcent la résilience financière du groupe, tout en posant les bases d’une croissance soutenable à moyen terme
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Délice Holding confirme sa dynamique de croissance au terme du premier semestre 2025, en affichant des revenus en hausse, une production valorisée en progression et une nette amélioration de sa structure financière grâce à une réduction significative de son endettement.
Reprise des ventes sur le marché local et à l’export
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élève à 745,2 millions de dinars à fin juin 2025, contre 703,6 MDT un an plus tôt, soit une croissance de +5,92 %.
Les ventes locales, qui représentent l’essentiel de l’activité, ont progressé de +5,92 % à 731 MDT.
Les revenus à l’export s’élèvent à 14,2 MDT, en hausse de +5,95 %, traduisant une légère amélioration des débouchés internationaux malgré un environnement encore peu porteur.
Production et investissements en hausse
La production valorisée atteint 781,7 MDT, en progression de +6,29 % par rapport au 30 juin 2024, traduisant un bon niveau d’activité industrielle.
Les investissements corporels et incorporels ont connu une hausse significative de +56,7 %, à 21,8 MDT. Ces investissements ont été principalement orientés vers :
l’augmentation des capacités de production,
le renforcement du parc roulant,
et l’amélioration de la productivité des sites industriels.
Réduction marquée de l’endettement
L’un des faits les plus marquants de ce semestre est la forte réduction de l’endettement du groupe, qui passe de 146 MDT à 77,9 MDT, soit une baisse de -46,6 %.
Dans le détail :
La dette à moyen et long terme chute de 86,8 %, passant de 81,8 MDT à seulement 10,8 MDT, traduisant un désendettement accéléré.
La dette à court terme reste maîtrisée à 67,2 MDT, en légère hausse de +4,7 %, probablement liée à la gestion du cycle d’exploitation.
Cette évolution illustre une stratégie claire de recours accru à l’autofinancement et de maîtrise de la structure financière, renforçant la solidité du groupe.
Un premier semestre sous le signe de la discipline financière et de l’investissement ciblé
Délice Holding parvient à maintenir une croissance régulière dans un environnement marqué par les tensions sur les prix des intrants et les ajustements de la demande. La stratégie du groupe s’articule autour :
d’une maîtrise rigoureuse des financements,
d’un désendettement actif,
et d’une montée en puissance des capacités industrielles.
Ces choix renforcent la résilience financière du groupe, tout en posant les bases d’une croissance soutenable à moyen terme.
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – Les températures élevées associées au sirocco nourrissent la vague d’incendies qui ravage le Cap Bon ces derniers jours comme l’atteste le nombre d’incendies simultanés qui se sont déclarés mercredi 23 juillet 2025 dans différentes zones, provoquant le déploiement des unités de protection civile et des équipes spécialisées pour éteindre les feux.
Un incendie s’est déclaré dans l’espace Yasmina de la ville de Hammamet, tandis qu’un autre incendie a été enregistré dans la délégation de Grombalia, se propageant dans des herbes sèches sur l’autoroute Tunis-Hammamet au niveau de l’entrée de la ville. Un autre incendie s’est également déclaré dans la région de Smaach, à l’intérieur d’une exploitation agricole, en raison de l’embrasement des restes de récolte.
Les unités de protection civile sont rapidement intervenues sur les lieux, où elles ont engagé des opérations d’extinction pour maîtriser les flammes et empêcher leur propagation vers les zones voisines. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Les agents de la propreté et de l’hygiène publique de Bab Bhar, en collaboration avec les agents du poste de police municipale, ont mené une campagne pour faire respecter la loi et libérer la voie publique de toutes les formes d’atteinte à la propriété publique (occupation illégale, appropriation des trottoirs, et violation des règles d’hygiène).
Cette campagne a touché plusieurs rues du centre de la capitale, notamment l’Avenue de Madrid, la rue de Libye, la rue Sidi Bou Ali et la rue de la Jordanie, et a abouti à la saisie d’une cargaison de vêtements d’occasion « friperie », à l’enlèvement de 17 barrières en fer et de 12 points de vente ambulants divers, ainsi qu’à la confiscation de plusieurs chaises et tables appartenant à divers cafés. En plus de la saisie de 10 kilogrammes de frites d’origine inconnue et impropres à la consommation.
Siliana, UNIVERSNEWS (Divers) – Les garde forestiers, en collaboration avec les agents de la protection civile du gouvernorat de Siliana, sont parvenus, mercredi soir, à maîtriser l’incendie qui s’était déclaré à la mi-journée au Djebel Dahar à Bargou, et qui s’était propagé jusqu’au djebel Oulad Bouhani à Bouarada, en attendant l’extinction complète de certains foyers résiduels, selon le délégué régional au développement agricole de Siliana, Jamel Ferchichi.
Ferchichi a précisé, dans une déclaration à TAP, que les pluies tombées ont également contribué à l’extinction de l’incendie. Il a ajouté que les unités concernées resteront sur place jusqu’à la fin des opérations de refroidissement, notant que la superficie brûlée n’a pas encore été déterminée.
Ferchichi avait indiqué, auparavant que tous les moyens avaient été mobilisés à partir des différentes délégations, en plus de la mise à disposition de camions-citernes relevant des délégations régionales au développement agricole des gouvernorats de Zaghouan, Béja et Kairouan, venus à la rescousse.
Grâce à ses fondamentaux solides, Amen Bank se distingue comme l’un des leaders du secteur bancaire tunisien, alliant performance économique et impact sociétal
Pionnière dans le digital, la banque propose désormais le crédit à la consommation 100 % en ligne via sa plateforme sécurisée @mennet
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Amen Bank poursuit sa trajectoire de solidité et d’innovation, affichant des résultats semestriels solides, une dynamique commerciale positive et de nombreuses distinctions internationales.
Des fondamentaux financiers robustes
Au 30 juin 2025, le Produit Net Bancaire (PNB) d’Amen Bank s’élève à 308,2 millions de dinars, enregistrant une hausse de 4,5 % par rapport à la même période en 2024. Cette performance est portée par :
Une progression des revenus du portefeuille (+30,9 % à 173,8 MDT),
Une maîtrise des charges d’exploitation bancaire (+1,14 % seulement),
Et une croissance modérée des charges opératoires (+5,2 %), reflétant la rigueur de gestion.
Le coefficient d’exploitation, à 38,28 %, reste stable, témoignant d’une efficacité opérationnelle maîtrisée.
Évolution des crédits et des dépôts
L’encours des crédits à la clientèle atteint 7 170,6 millions de dinars, en légère hausse de 1,04 %, malgré un environnement prudent. En parallèle, les dépôts et avoirs de la clientèle affichent une croissance vigoureuse de 8,93 %, atteignant 8 698,1 millions de dinars, preuve d’une confiance renforcée des déposants.
Les dépôts à vue (+18,6 %) et l’épargne (+9,2 %) constituent les principales sources de cette croissance.
Une banque saluée à l’international
Amen Bank continue de renforcer sa notoriété au-delà des frontières :
Élue « Meilleure Banque en Tunisie 2025 » par Global Finance pour la 6e année consécutive
Récompensée « Meilleure Banque Verte en Tunisie 2025 » par Global Banking & Finance Review
Certification MSI 20000 renouvelée, attestant de la solidité financière et de la performance durable de la banque.
Engagement pour la durabilité et l’innovation
Toujours en avance sur la transformation verte, Amen Bank a organisé en juin 2025 une rencontre stratégique dédiée à la transition énergétique, en présence de partenaires clés du secteur. Par ailleurs, la banque a reçu une distinction officielle dans le cadre du programme PRASOC, pour son rôle actif dans la mobilisation de ressources durables.
Innovation digitale au service du client
Pionnière dans le digital, Amen Bank propose désormais le crédit à la consommation 100 % en ligne via sa plateforme sécurisée @mennet. Une solution simple, rapide et entièrement dématérialisée, qui répond aux nouvelles attentes des clients en matière d’accessibilité et d’agilité.
Amen Bank 2025 : performance, responsabilité et confiance
Grâce à ses fondamentaux solides, à son positionnement stratégique et à ses choix d’innovation responsable, Amen Bank se distingue comme l’un des leaders du secteur bancaire tunisien, alliant performance économique et impact sociétal.
Tunis, UNIVERSNEWS (Diplomatie) – Les démarches américaines, pour faire plier certains pays à la volonté de l’Oncle Sam prend l’allure d’un racket systématique qui a pour finalité de faire payer les dirigeants de ces pays, afin de leur garantir de rester au pouvoir… comme si Donald Trump a une baguette magique, pour le faire.
La manigance a réussi avec les pays du Golfe à qui le président américain a soutiré des milliards de dollars, pour des contreparties éphémères, et voilà que le scénario se répète en Libye, avec la tournée de Massad Boulos, le fameux conseiller principal de la Maison Blanche libano-américain qui jouit d’une place prépondérante, auprès du père de sa belle-fille.
Conséquence, lorsque deux approches se rencontrent, la première fondée sur la logique d’imposer des «arrangements» par la force, et la seconde basée sur l’attachement pathologique au pouvoir, le résultat est un accord sur des « programmes » et des « procédures » qui sont, en substance, un marché visant à offrir des concessions exagérées en échange du maintien au poste, même pour quelques mois. C’est ce qui ressort de la rencontre entre le maître de Tripoli, Abdul Hamid Dbeïbah, et le conseiller principal de Trump qui a obtenu plus de concession qu’il ne s’y attendait.
Des projets d’une valeur de 70 milliards de dollars loin d’être nécessaires pour l’«économie» de l’ouest de la Libye, notamment une série de « concessions généreuses » qui soulèvent plus d’une interrogation. La plus importante de ces concessions est la contribution de Tripoli à la liquidation de la cause palestinienne, en contribuant à la mise en œuvre de la phase la plus difficile du processus, à savoir la finalisation de l’accord sur la réinstallation d’un million de Palestiniens de Gaza en Libye, en plus de l’installation de pas moins de 70 mille criminels américains en Libye.
Cerise sur le gâteau, Dbeïbah accepte d’abandonner les demandes de restitution des avoirs libyens gelés aux États-Unis… « Accords généreux » et « concessions gratuites » soulèvent plus d’une interrogation, notamment celle de la réaction du peuple libyen.
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