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Heute — 08. Juli 2025Haupt-Feeds

Le visa “Schengen du Golfe” : ce qu’il change et comment en profiter

08. Juli 2025 um 18:59

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) annonce le lancement prochain d’un visa touristique unifié, inspiré du modèle européen Schengen, qui permettra aux voyageurs internationaux de visiter les six pays membres avec un seul document de voyage. Cette initiative historique vise à transformer radicalement le secteur touristique régional et à renforcer l’intégration économique et sécuritaire du Golfe.
Dans une démarche sans précédent, les États membres du CCG — Arabie Saoudite, Qatar, Émirats arabes unis, Koweït, Bahreïn et Sultanat d’Oman — s’apprêtent à déployer d’ici la fin de l’année 2025 une “visa unifié du Golfe”, qui facilitera la mobilité des touristes entre ces pays. Cette mesure a été adoptée en 2023 et bénéficie d’un large consensus régional ainsi que d’un appui international, notamment de l’Organisation mondiale du tourisme.
Le visa unifié permettra aux détenteurs d’un passeport étranger de circuler librement entre les six pays du Golfe, sans avoir à solliciter plusieurs visas distincts. Cette simplification administrative devrait alléger les procédures, réduire les coûts et élargir les opportunités culturelles et géographiques offertes aux visiteurs.
Selon Jassem Al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, le système de demande sera entièrement dématérialisé via une plateforme numérique commune. Le processus de demande sera rapide, ne prenant que quelques minutes, grâce à un formulaire unique. Les documents requis comprendront un passeport valide, une preuve d’hébergement, un plan de voyage couvrant plusieurs pays, une assurance santé et des justificatifs financiers. La durée de validité du visa devrait varier entre un et trois mois, permettant une mobilité sans contrainte sur toute cette période.
Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large d’intégration régionale, touchant aussi bien le tourisme, la sécurité que le développement numérique. En simplifiant les déplacements, elle encourage les visites combinées et renforce la position du Golfe comme une destination touristique majeure sur la scène internationale, capable de rivaliser avec d’autres grandes régions du monde.
En complément du visa, un projet d’infrastructure stratégique est en cours : la construction d’un chemin de fer trans-golfe qui facilitera les déplacements terrestres rapides et sécurisés entre les pays membres. Ce réseau ferroviaire d’environ 2 100 kilomètres reliera notamment le Koweït, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis et Oman. Ce système de transport sera un levier logistique clé pour maximiser l’efficacité du visa unifié.
Les ministères de l’Intérieur et des passeports des États du CCG sont chargés de superviser la mise en œuvre technique et la sécurité de ce projet. Des tests et ajustements réguliers sont en cours, garantissant une opérationnalité fluide dès le lancement officiel.
Les bénéficiaires initiaux du visa seront principalement des ressortissants de pays ciblés en Europe, Amérique du Nord et Asie, avec une ouverture progressive à d’autres régions selon les évaluations sécuritaires et techniques. Il ne concerne pas les citoyens du Golfe, qui bénéficient déjà de la liberté de circulation au sein du Conseil.
Les acteurs du tourisme et les agences de voyages ont déjà commencé à préparer des offres combinées multi-pays, tirant parti de cette nouvelle facilité. La stratégie vise à dynamiser l’économie touristique régionale, à diversifier les revenus loin des hydrocarbures et à promouvoir la richesse culturelle et naturelle du Golfe.

Trump annonce de nouveaux droits de douane sur 14 pays, dont la Tunisie

08. Juli 2025 um 08:37

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi, sur les réseaux sociaux, que des droits de douane de 25 % seraient imposés sur les importations en provenance du Japon et de la République de Corée à partir du 1er août.

Dans les lettres adressées aux dirigeants de ces deux pays, Trump a précisé que ces nouveaux droits de douane seraient distincts des autres mesures sectorielles déjà en vigueur.

Il a ajouté que des lettres similaires avaient été envoyées aux dirigeants de 12 autres pays — à savoir la Malaisie, le Kazakhstan, l’Afrique du Sud, le Myanmar, le Laos, la Tunisie, l’Indonésie, le Bangladesh, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, le Cambodge et la Thaïlande — pour les informer que des droits de douane allant de 25 % à 40 % leur seraient également appliqués à partir du mois prochain.

Dans le détail :

25 % pour la Malaisie, le Kazakhstan et la Tunisie,

30 % pour l’Afrique du Sud et la Bosnie-Herzégovine,

32 % pour l’Indonésie,

35 % pour le Bangladesh et la Serbie,

36 % pour le Cambodge et la Thaïlande,

40 % pour le Laos et le Myanmar.

Dans ces lettres, presque identiques dans leur contenu, le président américain a indiqué que les montants annoncés restaient « bien inférieurs à ce qui serait nécessaire pour compenser le déficit commercial que nous avons avec votre pays ».

Trump a averti que toute riposte tarifaire entraînerait une réponse équivalente de la part des États-Unis. Il a néanmoins précisé que ces droits de douane ne s’appliqueraient pas si les entreprises concernées choisissaient d’implanter leurs activités industrielles aux États-Unis. Il a également affirmé que les procédures d’approbation seraient alors facilitées, « rapidement, professionnellement et systématiquement, en quelques semaines ».

« Si vous êtes prêts à ouvrir vos marchés jusqu’ici fermés, à lever vos barrières tarifaires et non tarifaires, nous pourrons envisager une révision de ces mesures », a-t-il ajouté.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a précisé lundi après-midi que le président prévoyait de signer un décret prolongeant la suspension des « tarifs douaniers réciproques » du 9 juillet au 1er août.

« Ces nouveaux droits de douane entreront donc en vigueur au cours du mois d’août, à moins que des accords ne soient conclus d’ici là », a déclaré Mme Leavitt.

Par ailleurs, mercredi, Donald Trump a annoncé qu’un accord commercial avait été conclu avec le Vietnam, prévoyant l’instauration de droits de douane de 20 % sur les exportations vietnamiennes vers les États-Unis.

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Tsunamis, séismes, volcans, courants en Méditerranée : démêler le vrai du faux

05. Juli 2025 um 09:49

Face aux rumeurs virales évoquant des risques accrus de tsunamis, séismes ou courants marins en Méditerranée, l’Observatoire tunisien de la météo et du climat (OTMC) dément tout danger imminent. L’organisme appelle les citoyens à rester vigilants face aux fausses informations circulant en ligne, tout en rappelant que la baignade reste sûre, à condition de respecter les consignes de sécurité.

Le professeur en géographie, chercheur spécialisé en risques naturels et expert en climatologie tunisienne, Amer Bahba, a expliqué dans une note publiée sur la page officielle de l’Observatoire tunisien de la météo et du climat (OTMC) que chaque été, la Tunisie enregistre un certain nombre de noyades. En 2023, 52 décès par noyade ont été recensés entre juin et juillet. Pour la même période en 2024, ce chiffre s’élève à 48, avant d’atteindre 69 cas au 14 août 2024. “Ces chiffres, bien que tragiques, restent dans la moyenne annuelle et ne traduisent pas un phénomène nouveau ou exceptionnel”, a-t-il souligné.
Il a ajouté que les autorités tunisiennes identifient plusieurs causes majeures aux noyades estivales : la mauvaise maîtrise de la natation, l’absence de surveillance des enfants, la baignade dans des zones dangereuses, notamment les plages rocheuses ou à fortes vagues, comme celles du Cap Bon (gouvernorat de Nabeul) ou de Bizerte et la fréquentation croissante de plages isolées et non surveillées, souvent promues sur les réseaux sociaux, mais difficiles d’accès pour les secours.
En ce qui concerne les courants marins, l’expert a indiqué que les courants dits “de retour” ou “sauvages” sont des phénomènes naturels connus et non récents. “Ils deviennent plus actifs lors de vents forts ou d’une mer agitée, particulièrement près des côtes rocheuses ou sablonneuses du nord-est tunisien (ex. : Kélibia, El Haouaria, Bizerte), zones influencées par le détroit de Sicile”, a-t-il encore précisé.

Les tsunamis en Méditerranée : un risque très rare

Contrairement à ce que laissent entendre certaines vidéos virales, aucun risque de tsunami imminent n’a été détecté. L’histoire montre que les tsunamis en Méditerranée sont extrêmement rares et, lorsqu’ils surviennent, peu destructeurs. Le dernier exemple marquant date de 2003, à la suite du séisme de Boumerdès en Algérie. Le tsunami le plus important enregistré remonte à l’an 365 après J.-C., sur les côtes grecques, à la suite d’un séisme majeur.
L’Observatoire alerte aussi contre la diffusion de vidéos anciennes, montées ou générées par intelligence artificielle, qui alimentent une panique injustifiée. Il insiste : la mer Méditerranée ne présente pas de danger imminent inédit, et la baignade reste possible dans le respect strict des consignes de sécurité émises par la Protection civile.
Sur un autre plan, l’OTMC a indiqué que le réchauffement climatique n’est pas un phénomène nouveau. Bien qu’il influence certaines tendances météorologiques, notamment à l’automne, son impact dépend surtout de la survenue de dépressions fortes. Les conditions observées cet été (chaleur persistante, sécheresse) ne diffèrent pas significativement de celles des années précédentes (2021–2023).
Ceci pour dire que le climat méditerranéen reste sous contrôle. L’Observatoire appelle les citoyens à s’informer auprès de sources officielles et à ne pas relayer de fausses informations, notamment en période estivale où la désinformation peut avoir des conséquences graves.

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