Des missiles balistiques tirés depuis l’Iran vers le centre et le nord de l’entité sioniste dimanche matin ont blessé 26 personnes, dont deux dans un état modéré, a rapporté le service national d’urgence sioniste Magen David Adom.
La police sioniste a indiqué que l’attaque, composée de deux salves d’environ 30 missiles au total, avait directement touché les villes de “Tel-Aviv”, “Ness Ziona” dans le centre de l’entité sioniste, ainsi que “Haïfa” dans le nord, causant d’importants dégâts à des bâtiments résidentiels, à des routes et à des véhicules.
Il s’agissait de la première attaque de missiles iraniens contre l’entité sioniste après une pause d’environ 29 heures, et la première depuis que les États-Unis ont bombardé des installations nucléaires iraniennes.
Peu après l’attaque iranienne, l’armée sioniste a annoncé dans un communiqué que son aviation avait frappé et détruit les lanceurs de missiles en Iran ayant mené la dernière attaque contre l’entité sioniste.
Quelques heures avant cette attaque et à la suite des frappes américaines, l’entité sioniste avait fermé son espace aérien par mesure de précaution, selon l’Autorité aéroportuaire sioniste.
Le commandement du front intérieur de l’armée sioniste a par ailleurs annoncé de nouvelles mesures d’urgence pour la population, notamment l’interdiction des activités éducatives, des rassemblements et l’ouverture de certains lieux de travail, à l’exception des secteurs jugés essentiels.
Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a déclaré dans un communiqué, à la suite des frappes américaines en Iran, qu’elles avaient été menées en coordination opérationnelle totale avec l’entité sioniste.
Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a confirmé dimanche l’attaque, précisant que cette nouvelle vague de frappes visait notamment l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv ainsi qu’un centre de recherche biologique.
Dans un communiqué publié par son site officiel Sepah News, le CGRI a annoncé le lancement de sa vingtième vague de frappes contre des cibles situées à l’intérieur de l’entité sioniste, ajoutant que les frappes visaient des bases de secours ainsi que différents niveaux des centres de commandement et de contrôle sionistes.
Le 13 juin, l’entité sioniste avait lancé d’importantes frappes aériennes sur plusieurs régions en Iran, notamment sur des sites nucléaires et militaires, tuant plusieurs commandants de haut rang, des scientifiques nucléaires et des civils.
L’Iran a riposté par des attaques de missiles et de drones. Selon le ministère iranien de la Santé, à la date de samedi, plus de 400 Iraniens ont été tués et plus de 3 000 blessés. Dans l’entité sioniste, 24 civils ont péri à la suite des frappes iraniennes, selon les autorités locales.