L’Iran a lancé une nouvelle salve de missiles en direction de l’entité sioniste dans le cadre de l’opération « La Promesse honnête 3 », en réponse aux récentes attaques menées par cette entité sur le territoire iranien.

L’agence de presse iranienne Irna a rapporté que 50 nouveaux missiles ont été tirés depuis le sol iranien vers les territoires palestiniens occupés, tandis que les systèmes de défense aérienne de l’entité sioniste tentaient d’intercepter ces projectiles.

Les autorités iraniennes ont annoncé plus tôt dans la journée que plusieurs personnes avaient été blessées à la suite d’un nouveau bombardement sioniste visant certaines zones de la capitale Téhéran. Ces attaques ont touché des bâtiments résidentiels, causant des blessures parmi les civils, dont des femmes et des enfants.

Il convient de rappeler que l’entité sioniste a mené à l’aube de vendredi dernier une vaste attaque aérienne contre des sites militaires, nucléaires et civils en Iran, ciblant notamment des installations majeures telles que Natanz, Ispahan et Fordo. En réponse, l’Iran a lancé vendredi soir plusieurs vagues d’attaques par missiles, visant des dizaines d’objectifs, centres militaires et bases aériennes appartenant à l’entité sioniste.

Des milliers de touristes présents dans les territoires palestiniens occupés ont été réveillés par les sirènes d’alerte aérienne, se précipitant vers les abris et consultant frénétiquement les sites de voyage à la recherche de solutions pour fuir. Leurs projets de vacances ont été complètement bouleversés par l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran.

L’armée israélienne a lancé une attaque surprise contre l’Iran dans les premières heures de la matinée de vendredi, fermant l’espace aérien et appelant la population à rester confinée, alors que les deux parties échangeaient des frappes meurtrières.

Selon le ministère israélien du Tourisme, environ 40 000 touristes se retrouvent actuellement bloqués dans les territoires occupés. Plusieurs compagnies aériennes ont annulé leurs vols jusqu’à nouvel ordre, laissant les voyageurs dans l’incertitude, contraints soit d’attendre, soit de recourir à des itinéraires alternatifs coûteux via les pays voisins.

Justin Joyner, un touriste originaire de Californie, passe ses vacances à al Qods occupée avec son père John et son fils. Bien qu’ils aient anticipé quelques perturbations en raison de la guerre en cours dans la bande de Gaza, ils ne s’attendaient pas à l’éclatement d’un nouveau conflit à grande échelle.

Jarir Glazer, venue de Cleveland pour participer à un stage en soins infirmiers dans la même région, descend en urgence les dix étages de son hôtel à chaque déclenchement des sirènes, une situation qui s’est répétée à plusieurs reprises depuis la nuit de vendredi.

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé, dans un communiqué publié ce dimanche soir, la mort du chef de son service de renseignement, Mohammad Kazemi, de son adjoint Hassan Mohaqqeq, ainsi que d’un troisième haut responsable du service, lors des attaques sionistes contre l’Iran.

Un séisme de magnitude 6,1 a frappé dimanche la région côtière du Pérou, près de la ville portuaire de Callao, provoquant des glissements de terrain dans plusieurs zones avoisinantes de la capitale, Lima, selon le Centre national de surveillance sismique.
La secousse tellurique a été enregistrée à 11h35, heure locale, à environ 30 kilomètres au sud-ouest de Callao. Le Pérou, situé sur la ceinture de feu du Pacifique, est particulièrement exposé à une forte activité sismique.
Aucune perte humaine ni dégât matériel n’a été signalé pour le moment.

Le commandant en chef de l’armée iranienne, le général Amir Hatami, a affirmé que les forces armées sont « prêtes à défendre l’intégrité territoriale de l’Iran jusqu’à leur dernier souffle ».
« Nous protégerons l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’État sacré de la République islamique d’Iran jusqu’à notre dernier souffle », a déclaré dimanche le général Hatami dans un message adressé au peuple iranien, relayé par l’agence de presse Irna.
« Les vaillants combattants de l’armée de la République islamique d’Iran, conformément aux ordres du commandement suprême, ont déployé des efforts décisifs pour défendre le territoire sacré de notre cher Iran dès les premières minutes de l’agression de l’entité sioniste, avec la plus grande vigilance et capacité », a-t-il ajouté.
De son côté, le ministère iranien de la Défense a promis vendredi d’infliger une punition sévère et exemplaire à l’entité sioniste pour son attaque contre l’intégrité territoriale iranienne.
« Les forces armées de la République islamique d’Iran, conformément aux ordres du Commandant en chef des forces armées et avec le soutien du peuple, sont prêtes à appliquer une riposte exemplaire », souligne un communiqué du ministère repris par Irna.
Le texte accuse l’entité sioniste d’avoir mené un acte barbare « contraire à toutes les lois internationales », ayant causé la mort de civils innocents, dont des femmes et des enfants, ainsi que de plusieurs commandants militaires et scientifiques iraniens.
« Ce régime infanticide a ainsi révélé une fois de plus sa nature criminelle », conclut le communiqué.

Des dizaines de marcheurs issus de la société civile se sont élancés dimanche depuis Paris derrière la banderole « Ghaza : stop au génocide, l’Europe doit agir ! » pour rallier Bruxelles et appeler l’Union européenne à sanctionner l’entité sioniste pour les crimes génocidaires perpétrés dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
« Nous voulons faire entendre la voix de la société civile pour rappeler à l’Union européenne ses responsabilités », a déclaré Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme, soulignant notamment le devoir de défendre la démocratie, l’État de droit et de faire respecter les décisions des juridictions internationales.
L’objectif de cette marche est de contribuer à briser l’impunité dont bénéficie, selon les organisateurs, l’entité sioniste en Cisjordanie occupée et dans la bande de Ghaza.
Les marcheurs espèrent qu’une délégation sera reçue à Bruxelles le 23 juin, date à laquelle doit se tenir un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, lors duquel la suspension de l’accord d’association avec l’entité sioniste pourrait être examinée.
Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, a dénoncé pour sa part l’usage de la faim et de la soif comme armes de guerre, en violation flagrante du droit international humanitaire.
« Tout est su sur Ghaza, tout a été dit, mais rien ne change. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est que les États européens passent enfin à l’action », a déclaré Isabelle Defourny, présidente de Médecins Sans Frontières France.
Rompant une trêve de deux mois, l’entité sioniste a relancé mi-mars ses attaques contre la bande de Ghaza, faisant des centaines de morts et de blessés parmi la population palestinienne.

Le ministère des Finances a nommé Lamia Ben Ismail, conseillère des services financiers de première classe, au poste de trésorière générale de la République tunisienne.
La décision de sa nomination a été publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne n°74, en date du 13 juin 2025.
La trésorière générale agit en tant que comptable central du Trésor, conformément au décret gouvernemental n°1567 de l’année 1985. À ce titre, elle est chargée de la gestion des dépenses publiques engagées et autorisées, ainsi que du suivi du compte courant de l’État ouvert auprès de la Banque centrale de Tunisie.
Ses missions couvrent également la centralisation de l’ensemble des opérations budgétaires et hors budget effectuées par les comptables publics, la tenue de la comptabilité de fin d’année et la préparation du compte général annuel de l’État.
En outre, elle assure la garde des titres, créances et valeurs appartenant à l’État, dont la valeur est inscrite dans ses comptes, et prend en charge la gestion des dépôts, consignations et de la dette publique.

Un incendie s’est déclaré ce dimanche en milieu de journée dans une exploitation céréalière située à Belchouk, dans la délégation de Béja Sud, ravageant plus de 35 hectares de champs de blé, selon des données préliminaires obtenues par l’agence TAP auprès d’une source bien informée.
D’après la même source, le sinistre aurait été déclenché par une étincelle émise par une moissonneuse-batteuse. Il s’agit, à ce stade, de l’incendie le plus dévastateur enregistré dans les cultures de blé au cours de la présente saison agricole.
Les unités de la protection civile sont parvenues à maîtriser complètement l’incendie dans l’après-midi de ce dimanche, a indiqué un responsable du corps de la protection civile.
La veille, samedi, deux autres feux avaient été signalés dans le gouvernorat de Béja : l’un dans une ferme de blé à Oulad Bouali (Nefza), et l’autre dans un champ d’orge à El-Hamri (Béja Sud). Ces sinistres ont toutefois touché des superficies limitées, estimées à moins de trois hectares, selon des données initiales fournies par les services de secours.

La Coordination d’action commune pour la Palestine a appelé, ce samedi, les participants à la Caravane Soumoud souhaitant rentrer de Libye vers la Tunisie à s’inscrire auprès de la tente du comité d’organisation, installée sur le site de campement à Misrata.
Afin de garantir la sécurité des participants et de faciliter les procédures de passage, la coordination a insisté sur l’importance d’un retour organisé exclusivement sous forme de groupes (en bus ou en véhicules privés), avec des départs programmés quotidiennement à 9h du matin.
Elle a également averti que toute tentative de quitter le campement ou de franchir le poste-frontière de Ras Jedir sans coordination préalable avec le comité d’organisation est strictement interdite. Les personnes désirant rejoindre la caravane sont invitées à attendre des instructions détaillées avant toute démarche individuelle.
Cette mesure vise à assurer une meilleure sécurité lors de la traversée des zones libyennes et à éviter toute complication administrative ou logistique au niveau du passage frontalier.

L’Iran a lancé une nouvelle attaque aérienne contre Israël dimanche soir, déclenchant des sirènes d’alerte dans plusieurs régions du nord, du sud et du centre du pays, ainsi que sur le plateau du Golan occupé, selon l’armée israélienne.

La Tunisienne Ons Jabeur figurera bien au tableau principal du WTA 500 de Berlin, après avoir été repêchée comme “lucky loser” malgré sa défaite ce dimanche au second tour des qualifications face à la Chinoise Xinyu Wang (48e), en trois sets (1-6, 6-3, 0-6).
Jabeur entrera en lice demain, lundi, au premier tour contre l’Américaine Caroline Dolehide (63e mondiale).
Les deux joueuses se sont déjà affrontées à Charleston en 2023, lors des huitièmes de finale du tournoi, une rencontre remportée par la Tunisienne.

Une commission relevant du ministère de l’Éducation du Sultanat d’Oman effectuera une mission en Tunisie la semaine prochaine dans le but de recruter des enseignants et des superviseurs pédagogiques tunisiens, a annoncé dimanche l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT).
Cette campagne de recrutement s’adresse aux enseignants des cycles préparatoire et secondaire. Les candidats doivent répondre à des critères stricts en matière de diplômes, d’expérience professionnelle et d’âge, ce dernier étant fixé à 47 ans maximum.
Les postes concernent les spécialités suivantes : langue arabe, langue anglaise, mathématiques, chimie, physique, arts plastiques, éducation musicale. Des postes de superviseurs pédagogiques sont également ouverts pour les langues française et allemande.
Pour les enseignants, un diplôme de maîtrise ou équivalent est exigé, ainsi qu’un minimum de trois années d’expérience dans l’enseignement des cycles ciblés. Les candidats aux postes de superviseurs pédagogiques doivent être titulaires d’un master, justifier de trois années d’expérience en supervision pédagogique et maîtriser la langue française ou allemande à un niveau B2, selon le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL).
Le processus de sélection comprendra des tests électroniques et des entretiens techniques menés par la commission omanaise. Les candidats présélectionnés seront contactés par e-mail ou par SMS.
Les inscriptions se font exclusivement en ligne via le site du ministère omanais de l’Éducation, accessible depuis le portail de l’ATCT. Les candidats peuvent également y consulter le programme pédagogique omanais afin de mieux se préparer aux épreuves.

La Tunisie a achevé, ce dimanche 15 juin 2025, sa participation à la 4ᵉ Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, organisée à Changsha (province du Hunan), dans un contexte de progression continue des échanges bilatéraux, qui ont dépassé les 9 milliards de dinars.

Tenue du 12 au 15 juin sous le thème « La Chine et l’Afrique, ensemble vers la modernisation », cette édition a permis à la Tunisie de valoriser ses produits les plus compétitifs, en particulier dans les secteurs agroalimentaire et artisanal, auprès des consommateurs et investisseurs chinois.

Selon le Centre de promotion des exportations (CEPEX), les échanges commerciaux tuniso-chinois ont atteint 9,2 milliards de dinars en 2024, contre 8,6 milliards en 2023, enregistrant une hausse de 8 %.

Cette participation s’inscrit dans une stratégie visant à accroître la visibilité de la Tunisie sur le premier marché de consommation mondial. Le pays mise notamment sur des secteurs à fort potentiel, tels que les énergies renouvelables, les infrastructures, la santé et les technologies, pour attirer davantage d’investissements chinois.

Grâce à sa position géographique stratégique et à ses accords commerciaux préférentiels avec de nombreux pays africains, la Tunisie entend se positionner comme une plateforme logistique et commerciale vers le continent africain.

L’événement a réuni des décideurs politiques, des représentants d’institutions financières et des opérateurs économiques des deux régions, autour de nouvelles formes de coopération, notamment à travers des mécanismes de financement innovants dans le cadre d’un partenariat tripartite « Tunisie-Chine-Afrique ». Cette approche s’inscrit dans le cadre de l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route ».

Dès les premiers instants, un silence profond a enveloppé la salle du 4^e Art à Tunis. Alors que le public prenait place pour la cérémonie du quarantième jour du décès d’Anouar Chaâfi, un geste sobre et bouleversant captait les regards par sa portée symbolique : sa chaise roulante, fidèle compagne de ses dernières années, avait été installée parmi les spectateurs, à la place exacte qu’il occupait habituellement, avant d’être portée sur scène, comme pour prolonger son regard vers ce public qui l’a toujours fasciné.

C’est dans une atmosphère chargée d’émotions, entre nostalgie, douleur, mélancolie et souvenir, que le Théâtre National Tunisien a commémoré, mardi soir, la mémoire du metteur en scène, dramaturge et critique théâtral disparu le 30 avril 2025, à l’âge de 75 ans, en présence d’un grand nombre d’artistes, d’hommes de culture et de représentants des médias.  

Dans son hommage, Moez Mrabet, directeur général du Théâtre National Tunisien, est revenu sur le parcours de celui qui a fondé le Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine et dirigé le Théâtre national entre 2011 et 2014.  

Anouar Chaâfi, qui a laissé plus de vingt œuvres théâtrales et une série d’écrits qui continueront à nourrir les générations futures, a toujours dépassé les formes établies pour proposer un théâtre expérimental qui interroge, bouscule et révèle, a-t-il témoigné avant de conclure : «Anouar Chaâfi restera vivant dans le cœur des hommes de théâtre et à jamais présent dans l’histoire du théâtre tunisien».

Prenant la parole, Nissaf Ben Hafsia, directrice des arts scéniques au ministère des Affaires culturelles, a évoqué avec émotion la perte de celui qu’elle considérait à la fois comme un maître et un ami. Son premier rôle sur scène, se souvient-elle, remonte à Oud Romman, une pièce produite en 1993 dans le cadre du mouvement théâtral initié par Chaâfi à Médenine, alors qu’elle était encore étudiante.

Jamel Chandoul, directeur du Centre des arts dramatiques et scéniques de Médenine, a, lui aussi, rendu un dernier salut à la mémoire de celui qui, en 1989, fonda la troupe du Théâtre d’expérimentation, et, trois ans plus tard, lança le Festival national du théâtre expérimental. Grâce à lui, Médenine est passée d’un désert artistique à un véritable havre de création, a-t-il témoigné. La cérémonie de commémoration a également été marquée par des témoignages de plusieurs acteurs culturels qui l’ont accompagné tout au long de son parcours, dont notamment Mohsen Ben Mohamed, Lotfi Arbi Snoussi, Ghazi Zaghbani, Ridha Boukadida et Ali Yahyaoui.

Cette commémoration, ponctuée par l’interprétation d’extraits de trois de ses pièces, ainsi que par la projection de vidéos d’archives retraçant les grandes étapes de son parcours artistique, a pris fin au fil de la voix de la jeune artiste Ichraq Matar dans une interprétation de la chanson «Kalimet», écrite par Mnaouar Smadah, composée par Hamadi Ajimi, en guise d’adieu à celui qui avait fait du théâtre bien plus qu’un métier : une vie dédiée à la scène.

Plusieurs entreprises privées tunisiennes ont commencé à appliquer les dispositions du nouveau Code du travail révisé, en recrutant progressivement leurs agents contractuels et sous-traitants, a indiqué Hafedh Laamouri, expert en législation du travail. La régularisation complète de ces travailleurs est attendue d’ici le mois de juillet.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Laamouri précise que certaines entreprises ont déjà informé leurs agents de leur volonté de mettre fin aux formes d’emploi précaire. Plusieurs ont commencé à rassembler les documents nécessaires à la régularisation, dont le casier judiciaire (bulletin n°3) et un certificat médical d’aptitude.

Selon lui, le secteur privé a accueilli favorablement cette réforme, qui vise à éliminer définitivement l’emploi précaire en Tunisie. L’État a montré la voie en régularisant les contractuels du secteur public, notamment les enseignants suppléants, les ouvriers des chantiers et les agents des mécanismes d’emploi.

La mise en œuvre de cette réforme avait suscité, dans un premier temps, des incertitudes, notamment en raison d’un manque de clarté sur les mécanismes d’application et des inquiétudes sur son impact sur l’emploi et l’investissement. Ces craintes se sont toutefois estompées grâce à la mise en place de procédures claires et souples, permettant aux entreprises de s’adapter sans compromettre leur activité.

« La flexibilité offerte par le nouveau texte a permis aux employeurs de régulariser les situations sans supporter de charges supplémentaires pour l’intégration des contractuels. En revanche, l’intégration des agents de sous-traitance représente un coût que les entreprises doivent assumer », a expliqué Laamouri.

Certains licenciements observés dans le secteur privé ont été attribués à une mauvaise interprétation du texte par certains employeurs, craignant une hausse de la masse salariale. Mais la régularisation des agents, qui occupaient déjà des fonctions pérennes, s’est révélée compatible avec la flexibilité du marché du travail.

L’expert a par ailleurs relativisé le risque d’une hausse du chômage, dont le taux s’élevait à 15,7 % au premier trimestre 2025, selon l’Institut national de la statistique. Il estime que ce taux devrait baisser au cours des trois prochains mois, au fur et à mesure que les travailleurs concernés seront intégrés de manière stable.

Dans un autre registre, il a souligné que les sociétés de sous-traitance actives dans les services de sécurité et de nettoyage ont cessé volontairement leur activité, conformément à la loi qui interdit désormais leur fonctionnement. Cette fermeture vise à éviter les sanctions prévues par le nouveau Code du travail.

Laamouri a conclu en affirmant que la réforme marque une rupture avec les pratiques d’emploi précaires, tout en répondant aux exigences économiques du moment. Contrairement aux rumeurs, les entreprises étrangères implantées en Tunisie n’ont pas quitté le pays ; elles ont poursuivi leurs investissements, attirées par la compétence de la main-d’œuvre locale et la position stratégique de la Tunisie, proche de l’Europe et bénéficiant de faibles coûts de transport.

Une nouvelle attaque de missiles lancée depuis l’Iran a déclenché, dimanche après-midi, les sirènes d’alerte dans plusieurs régions à travers Israël, selon un communiqué de l’armée israélienne. Des millions de personnes ont été contraintes de se réfugier dans des abris.
L’attaque a commencé aux alentours de 16h, heure locale (13h GMT), marquant le premier tir de missiles effectué en pleine journée par la République islamique depuis le début de l’escalade actuelle, consécutive à l’attaque meurtrière menée vendredi par Israël contre le territoire iranien.
Par ailleurs, les secours ont retrouvé, dimanche, le corps d’une nouvelle victime sous les décombres d’un immeuble directement touché par un missile durant la nuit. La police a précisé que les recherches se poursuivaient pour localiser trois personnes toujours portées disparues.
D’après la chaîne publique israélienne Kan TV, les frappes iraniennes menées depuis vendredi ont fait au moins 14 morts.

Les délégations de la « Caravane Soumoud » se sont regroupées en un point sûr près de Misrata, en Libye, alors que 13 participants demeurent détenus par les autorités de l’Est libyen, a annoncé, ce dimanche, le Comité de coordination d’action commune pour la Palestine.

En route vers Gaza, la caravane est bloquée depuis quatre jours dans les environs de Misrata, après avoir été interceptée à l’entrée de Syrte par les forces relevant de l’Est du pays.

Dans un communiqué, le comité a lancé un appel urgent à la libération immédiate des militants arrêtés, affirmant que leur sécurité constitue une priorité absolue. Il a également demandé aux participants qui auraient quitté le groupe sans en informer les organisateurs de se manifester rapidement afin de clarifier leur situation.

Dans une vidéo accompagnant le communiqué, le comité a réaffirmé sa détermination à poursuivre la mission jusqu’au poste-frontière de Rafah, en Égypte, dans le but de « contribuer à briser le blocus et mettre fin au génocide du peuple palestinien résistant à Gaza ».

Il a dénoncé un « blocus inhumain » imposé aux membres de la caravane, privés délibérément de nourriture depuis quatre jours dans une zone semi-désertique. Le comité accuse les autorités de l’Est libyen de mener une « opération de siège systématique », marquée par des arrestations de militants depuis vendredi.
Partie de Tunis le 9 juin, la caravane a été stoppée jeudi soir à l’entrée de Syrte, sur ordre des autorités de l’Est libyen, dans l’attente d’une autorisation de passage en provenance de Benghazi.

Le comité a appelé les instances gouvernementales et les organisations internationales indépendantes à intervenir, tout en respectant la souveraineté libyenne, pour permettre la reprise de cette mission à caractère humanitaire.

La Tunisienne Ons Jabeur a été éliminée dès le deuxième tour des qualifications du tournoi WTA 500 de Berlin (sur gazon), après sa défaite ce dimanche face à la Chinoise Wang Xinyu (48e mondiale) en trois sets : 1-6, 6-3, 0-6.
La veille, Jabeur s’était qualifiée pour ce deuxième tour en battant la Française Elsa Jacquemot (113e) au terme d’un match serré : 4-6, 7-5, 7-6.
Pour rappel, la joueuse tunisienne avait remporté le tournoi berlinois en 2022, en s’imposant en finale contre la Suissesse Belinda Bencic.
La Presse

La Tunisie confirme sa montée en puissance dans l’univers des startups. Selon l’édition 2025 du Global Startup Ecosystem Report (GSER), dévoilé le 12 juin à Paris lors du salon VivaTech par Startup Genome en partenariat avec le Global Entrepreneurship Network, le pays se distingue par une performance remarquable à l’échelle mondiale et régionale.
Réalisé en collaboration avec le Projet Startups & PME Innovantes — financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et Smart Capital — ce rapport repose sur l’analyse de plus de cinq millions d’entreprises réparties dans plus de 350 écosystèmes d’innovation à travers le monde, faisant de lui la source la plus complète sur les dynamiques entrepreneuriales globales.

Un positionnement stratégique

Parmi les faits marquants de l’édition 2025, la Tunisie se hisse :
– dans le Top 20 mondial en matière de talent abordable, soit la capacité à attirer des talents technologiques de qualité à des coûts compétitifs,
– au 3ᵉ rang dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) dans cette même catégorie,
– au 2ᵉ rang MENA pour le rapport qualité/prix du financement, un indicateur qui mesure la durée moyenne qu’un financement en capital-risque permet de couvrir,
– dans le Top 10 MENA pour le financement des startups en phase d’amorçage,
– dans le Top 15 MENA pour le talent et l’expérience, ainsi que pour la connaissance et l’innovation, mesurées notamment à travers l’activité en matière de brevets.
Le rapport évalue également la valeur générée par l’écosystème tunisien à 113 milliards de dollars entre juillet 2022 et décembre 2024. Cette mesure englobe les valorisations des startups et les opérations de sortie (exits), soulignant l’impact économique du secteur.

Des secteurs porteurs

La dynamique tunisienne est portée par trois secteurs clés : la Green Economy, la Healthtech et l’intelligence artificielle (IA).
En 2024–2025, plusieurs initiatives phares ont renforcé ces filières, telles que l’avancement des projets d’hydrogène vert, le lancement du AI Innovation Hub en partenariat avec NVIDIA, ou encore le soutien à l’innovation en santé via des programmes comme Flywheel.

Un cadre favorable à l’innovation

Au-delà des performances sectorielles, la Tunisie s’illustre par des avantages structurels solides : une position géographique stratégique, un cadre réglementaire favorable via le Startup Act, un réservoir de talents hautement qualifiés, ainsi que des mesures d’incitation à l’investissement.
Parmi les actions phares de ces dernières années figurent : la mise en place du Fonds de Fonds ANAVA doté de 113,6 millions de dollars, le projet de Visa Digital Nomad pour attirer les talents internationaux et la prise en charge des cotisations sociales pour les fondateurs de startups.
« L’écosystème tunisien des startups et du capital-risque est dynamique, porté par un vivier de talents, une réglementation progressiste et des incitations à l’investissement attractives, faisant de la Tunisie une porte d’entrée stratégique pour l’innovation et la croissance en Afrique et au-delà », déclare Nejia Gharbi, directrice générale de la CDC.

Une reconnaissance mondiale

Le Global Startup Ecosystem Report 2025 offre une cartographie précise des écosystèmes d’innovation les plus performants, avec un classement des 40 premiers écosystèmes mondiaux et des 100 écosystèmes émergents, assorti de classements régionaux. Véritable outil de référence pour les décideurs publics, les investisseurs et les fondateurs, il met en lumière les politiques et dynamiques locales qui favorisent l’innovation à grande échelle.
Grâce à une décennie de recherche indépendante, Startup Genome dresse un tableau optimiste pour la Tunisie, désormais perçue comme un acteur stratégique de l’entrepreneuriat tech au sud de la Méditerranée.
La Presse avec Communiqué