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Gestern — 18. Juni 2025Haupt-Feeds

L’armĂ©e iranienne dĂ©ploie des drones-suicides dans une nouvelle offensive contre les territoires occupĂ©s

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 23:09

L’agence iranienne Tasnim a rapportĂ© le lancement de la sixiĂšme phase de l’attaque par drones-suicides de l’armĂ©e iranienne, ce mercredi soir. Ces drones sont Ă©quipĂ©s de charges explosives anti-fortifications, et ont Ă©tĂ© dirigĂ©s vers les territoires palestiniens occupĂ©s.

Selon l’agence, le service de communication de l’armĂ©e iranienne a confirmĂ© que durant cette phase de l’opĂ©ration, des dizaines de drones de diffĂ©rents types, Ă©quipĂ©s de charges explosives spĂ©cialement conçues pour percer les fortifications, ont Ă©tĂ© lancĂ©s vers les territoires palestiniens occupĂ©s, infligeant des frappes lourdes sur des objectifs prĂ©cis.

Par ailleurs, Tasnim a Ă©galement indiquĂ© que dans les jours prĂ©cĂ©dents, l’armĂ©e iranienne avait attaquĂ© diffĂ©rentes cibles dans plusieurs rĂ©gions Ă  l’intĂ©rieur de l’entitĂ© sioniste Ă  l’aide de drones du type “Arash”.

Comment postuler au concours de recrutement de 225 agents dans l’enseignement supĂ©rieur ?

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 23:04

Le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique a annoncĂ©, ce mercredi 18 juin 2025, l’ouverture d’un concours professionnel pour le recrutement de 225 agents. Cette initiative vise Ă  renforcer les ressources humaines au sein de l’administration centrale, des universitĂ©s et des offices des services universitaires.

Les candidats doivent ĂȘtre ĂągĂ©s de 40 ans au maximum. Cette limite d’ñge est calculĂ©e Ă  partir de la date d’enregistrement auprĂšs des bureaux de l’emploi, ou Ă  dĂ©faut, au 31 dĂ©cembre 2025.

Les inscriptions s’effectuent exclusivement en ligne via la plateforme suivante : https://concours-recrutement.mes.rnu.tn, et ce, du 17 au 30 juin 2025 Ă  17h30. La date limite de rĂ©ception des dossiers est fixĂ©e au 1er juillet 2025.

Chaque candidat devra choisir un seul poste et une seule spĂ©cialitĂ©, remplir le formulaire en ligne, l’imprimer, puis l’envoyer par courrier recommandĂ© ou le dĂ©poser directement au bureau d’ordre de la structure concernĂ©e.

Les Ă©preuves dĂ©buteront Ă  partir du 28 juillet 2025. Les commissions compĂ©tentes se chargeront de l’étude des candidatures et de l’élaboration du calendrier des examens.

Pour plus d’informations sur les conditions de candidature, les spĂ©cialitĂ©s proposĂ©es et les piĂšces Ă  fournir, les personnes intĂ©ressĂ©es sont invitĂ©es Ă  consulter le site web du ministĂšre.

Mondial des clubs : Al-Hilal arrache un nul historique face au Real Madrid

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 22:52

Al-Hilal d’Arabie saoudite a rĂ©ussi un exploit retentissant en tenant en Ă©chec le Real Madrid (1-1), ce mercredi 18 juin 2025, lors de la premiĂšre journĂ©e de la phase de groupes de la Coupe du monde des clubs.

Les MadrilĂšnes ont ouvert le score Ă  la 34e minute grĂące Ă  un but de Gonzalo GarcĂ­a, avant que le milieu saoudien Ruben Neves n’égalise sur penalty Ă  la 41e minute, redonnant espoir Ă  son Ă©quipe.

Ce résultat marque un tournant historique : Al-Hilal devient ainsi le premier club arabe à éviter la défaite contre le géant espagnol dans cette compétition, aprÚs six confrontations précédentes toutes perdues face aux Merengue.

Pharmacie : Le gouvernement actualise les conditions d’accĂšs au rĂ©sidanat

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 22:48

Un arrĂȘtĂ© conjoint du ministre de la SantĂ© et du ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, publiĂ© ce mercredi au Journal officiel de la RĂ©publique tunisienne, vient rĂ©viser les conditions d’organisation du concours national de recrutement des rĂ©sidents en pharmacie.

Ce nouvel arrĂȘtĂ© abroge l’annexe jointe Ă  la dĂ©cision du 27 dĂ©cembre 2010 et la remplace par une version actualisĂ©e, prĂ©cisant de maniĂšre dĂ©taillĂ©e les contenus, les axes scientifiques et les modalitĂ©s du concours. Cette rĂ©forme s’inscrit dans une dynamique de modernisation des programmes acadĂ©miques afin de rĂ©pondre aux avancĂ©es scientifiques et aux exigences contemporaines dans le domaine pharmaceutique et biologique.

Le nouveau référentiel est structuré autour de trois grands axes :

‱ Les sciences fondamentales, incluant des disciplines telles que l’épidĂ©miologie, la chimie physique des solutions, la physiologie humaine, la pharmacotechnie, la pharmacologie, ainsi que les techniques d’analyse spectroscopique, les rĂ©actions d’oxydorĂ©duction et la chimie organique.

‱ Les sciences pharmaceutiques cliniques, qui portent sur les mĂ©canismes d’action des mĂ©dicaments, leur mĂ©tabolisme, leur distribution et leur Ă©limination, en plus de leur classification selon les usages thĂ©rapeutiques : anti-inflammatoires, antibiotiques, antihypertenseurs, antidiabĂ©tiques, mĂ©dicaments du systĂšme nerveux central et anticancĂ©reux.

‱ La biologie clinique, avec une attention particuliĂšre portĂ©e aux pathologies bactĂ©riennes, virales, fongiques et parasitaires, aux anĂ©mies, aux hĂ©mopathies malignes, aux dĂ©sĂ©quilibres hormonaux, aux affections hĂ©patiques et rĂ©nales, ainsi qu’aux syndromes mĂ©taboliques.

Para-athlétisme : La Tunisie rÚgne sur le Grand Prix de Tunis avec 24 médailles

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 22:44

Les para-athlĂštes tunisiens ont brillamment dominĂ© les Ă©preuves du Grand Prix de Tunis de para-athlĂ©tisme, qui s’est achevĂ© ce mercredi au stade d’athlĂ©tisme de RadĂšs. La dĂ©lĂ©gation tunisienne a terminĂ© en tĂȘte du classement des mĂ©dailles avec un total de 24 rĂ©compenses : 11 en or, 8 en argent et 5 en bronze.

Lors de la derniĂšre journĂ©e des compĂ©titions, les reprĂ©sentants tunisiens ont remportĂ© quatre nouvelles mĂ©dailles d’or grĂące Ă  Raja Jebali (lancer du poids F40, 8,80 m), Rouay Jebabli (400 m T12 en 00:49.81), Yassine Gharbi (400 m fauteuils T54 en 00:50.49) et Mohamed Nidhal Khelifi (400 m T53 en 00:57.04).

La moisson tunisienne s’est Ă©galement enrichie de quatre mĂ©dailles d’argent, remportĂ©es par Yosra Ben Jemaa (javelot F34, 14,93 m), Seifeddine Belkhir (saut en longueur T37, 5,75 m), Aymen Lakoum (lancer du poids F41, 10,63 m) et Wajdi Boukhili (5000 m T12, 15:13.86). Deux mĂ©dailles de bronze sont venues s’ajouter au palmarĂšs national grĂące Ă  Mohamed Taher Mourali (400 m T53, 01:10.79) et Mohamed Farhat Chida (triple saut T38, 5,80 m).

L’Iran tire plusieurs missiles vers le centre de l’entitĂ© sioniste

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 21:30

Plusieurs missiles iraniens ont Ă©tĂ© tirĂ©s vers le centre de l’entitĂ© sioniste mercredi soir, alors que le conflit entre les deux pays est entrĂ© dans son sixiĂšme jour.

L’armĂ©e sioniste a publiĂ© un communiquĂ© affirmant que ses systĂšmes de dĂ©fense Ă©taient actuellement dĂ©ployĂ©s pour intercepter une nouvelle attaque de missiles lancĂ©e depuis l’Iran, appelant les habitants Ă  se rendre aux abris.

La chaĂźne de tĂ©lĂ©vision sioniste Kan TV a rapportĂ© plus tard qu’une demi-douzaine de missiles avaient Ă©tĂ© tirĂ©s, et qu’au moins trois d’entre eux avaient Ă©tĂ© interceptĂ©s. La chaĂźne a rapportĂ© que certains des missiles avaient Ă©tĂ© interceptĂ©s au-dessus de la Jordanie et de la Syrie.

Plus tĂŽt mercredi, l’entitĂ© sioniste a assoupli certaines des restrictions applicables aux civils adoptĂ©es initialement vendredi lorsque l’entitĂ© sioniste a lancĂ© une attaque surprise sur l’Iran, car la frĂ©quence des frappes de missiles iraniens commençait Ă  baisser.

ENI annonce de nouveaux investissements dans le secteur énergétique tunisien

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 20:42

La sociĂ©tĂ© italienne ENI, spĂ©cialisĂ©e dans l’exploration et la production de pĂ©trole et de gaz, prĂ©voit de renforcer ses investissements en Tunisie, a annoncĂ© le ministĂšre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie Ă  l’issue d’une rĂ©union tenue ce mercredi Ă  Tunis.

La ministre Fatma Thabet Chiboub a reçu une dĂ©lĂ©gation de haut niveau conduite par Martina Opizzi, responsable de la rĂ©gion Afrique du Nord chez ENI. La rencontre s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du secrĂ©taire d’État chargĂ© de la transition Ă©nergĂ©tique, Wael Chouchane, de la cheffe de cabinet Afef Chechi Tayari, ainsi que de plusieurs responsables du secteur Ă©nergĂ©tique national.

Parmi les participants figuraient Ă©galement la prĂ©sidente-directrice gĂ©nĂ©rale de l’Entreprise tunisienne des activitĂ©s pĂ©troliĂšres (ETAP), Dalila Chebbi Boutour, le directeur gĂ©nĂ©ral par intĂ©rim des hydrocarbures, HĂ©di Chaabane, et plusieurs cadres du ministĂšre.

Les Ă©changes ont portĂ© sur l’état actuel des activitĂ©s d’ENI en Tunisie ainsi que sur ses perspectives d’investissement, notamment dans le domaine des hydrocarbures. La ministre a soulignĂ© l’importance stratĂ©gique de ce secteur dans la relance de l’économie nationale et a saluĂ© le rĂŽle historique d’ENI en tant que partenaire clĂ© depuis les annĂ©es 1960.

Elle a rĂ©affirmĂ© l’engagement du gouvernement Ă  soutenir les projets d’ENI et Ă  consolider la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans les annĂ©es Ă  venir.

Selon les donnĂ©es communiquĂ©es, la production quotidienne moyenne des concessions exploitĂ©es en partenariat avec ENI s’élĂšve actuellement Ă  7 884 barils de pĂ©trole et 467 000 mĂštres cubes de gaz naturel.

149 traversĂ©es programmĂ©es par la CTN pour les Tunisiens de l’étranger

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 20:30

La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a programmĂ© 149 traversĂ©es entre juin et septembre 2025 pour faciliter le retour des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger durant la saison estivale.

Ces traversĂ©es se rĂ©partissent comme suit : 77 voyages sur la ligne Tunis/Marseille (France) et 72 sur la ligne Tunisie/GĂȘnes (Italie), dont 9 Ă  destination du port de Zarzis.

Les navires « Carthage » et « Tanit » assureront ces liaisons. Le navire « Tanit » a accostĂ©, mercredi Ă  midi, au port de Marseille, dans le sud de la France, en provenance du port de La Goulette, marquant ainsi le premier voyage de retour des Tunisiens rĂ©sidents Ă  l’étranger pour cette saison.

La compagnie rappelle que les rĂ©servations ont Ă©tĂ© ouvertes dĂšs le 18 dĂ©cembre 2024. Au 15 juin 2025, elles ont enregistrĂ© une lĂ©gĂšre hausse par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024 : +0,6 % pour les passagers et +0,1 % pour les vĂ©hicules.

Il convient de noter que la CTN a appliqué des tarifs préférentiels dans le cadre des préparatifs de la saison estivale 2025.

Coopération sanitaire tuniso-égyptienne : greffe, prévention et tourisme médical au menu

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 19:47

Le renforcement de la coopĂ©ration tuniso-Ă©gyptienne dans le secteur de la santĂ© a Ă©tĂ© au centre d’une rencontre tenue mercredi entre le ministre de la SantĂ©, Mustapha Ferjani, et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassen.
Au cours de cet entretien, les deux parties ont abordĂ© plusieurs axes de collaboration, notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, de la mĂ©decine prĂ©ventive, de la greffe de moelle osseuse, de la santĂ© reproductive, ainsi que l’échange d’expĂ©riences scientifiques et mĂ©dicales. Le dĂ©veloppement du tourisme mĂ©dical a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©voquĂ© comme levier de coopĂ©ration bilatĂ©rale.
Les discussions ont aussi portĂ© sur les perspectives de mise en Ɠuvre de l’approche « Une seule santĂ© », visant Ă  instaurer un partenariat fondĂ© sur la complĂ©mentaritĂ© et l’échange dans ce domaine stratĂ©gique. Les deux responsables ont rĂ©affirmĂ© la soliditĂ© des liens unissant la Tunisie et l’Égypte, ainsi que la volontĂ© commune de dynamiser la coopĂ©ration sanitaire au service des deux peuples.

L’Iran confirme le lancement de missiles Sejil vers l’entitĂ© sioniste

18. Juni 2025 um 19:40

L’agence de presse iranienne Mehr a rapportĂ© que l’Iran a entamĂ© la douziĂšme vague de l’opĂ©ration “Promesse honnĂȘte 3” en lançant des missiles Sejil en direction des territoires palestiniens occupĂ©s.
Selon la mĂȘme source, les relations publiques du Corps des Gardiens de la RĂ©volution islamique ont annoncĂ©, dans leur onziĂšme communiquĂ©, le dĂ©but de cette nouvelle vague de l’opĂ©ration “Promesse honnĂȘte 3”, marquĂ©e par le tir de missiles Sejil, lourds, Ă  longue portĂ©e et Ă  deux Ă©tages, visant des cibles au cƓur de l’entitĂ© sioniste.

Sfax: Inauguration de plusieurs unitĂ©s mĂ©dicales Ă  l’hĂŽpital Universitaire Habib Bourguiba et Ă  l’hĂŽpital rĂ©gional de Bir Ali Ben Khelifa

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:39

Une nouvelle unitĂ© mĂ©dicale spĂ©cialisĂ©e dans le traitement des accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux (AVC) liĂ©s aux pathologies neurologiques a Ă©tĂ© inaugurĂ©e mardi au sein du service de neurologie de l’hĂŽpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax, selon un communiquĂ© publiĂ© mercredi par le ministĂšre de la SantĂ©.

L’équipe mĂ©dicale a annoncĂ© avoir rĂ©alisĂ© avec succĂšs une premiĂšre intervention grĂące Ă  la technique de thrombolyse, utilisĂ©e pour dissoudre les caillots sanguins responsables de l’AVC.

DotĂ©e de 12 lits et d’un Ă©quipement de pointe, cette unitĂ© permettra une prise en charge rapide et efficace des patients victimes d’AVC, tout en limitant les sĂ©quelles. Elle vise Ă  rĂ©pondre aux besoins des habitants du gouvernorat de Sfax et des rĂ©gions avoisinantes.

ParallĂšlement, l’hĂŽpital rĂ©gional de Bir Ali Ben Khelifa (gouvernorat de Sfax) a vu son offre de soins renforcĂ©e avec l’ouverture d’un nouveau service de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale (20 lits) et d’un service de pĂ©diatrie (6 lits). Son unitĂ© de stĂ©rilisation a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©quipĂ©e de dispositifs modernes, et une unitĂ© d’endoscopie a Ă©tĂ©
installée pour améliorer les capacités de diagnostic et de suivi médical.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratĂ©gie du ministĂšre de la SantĂ© visant Ă  moderniser les infrastructures hospitaliĂšres et Ă  garantir des soins de qualitĂ©, accessibles Ă  tous dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.

Condamnation en France : Tunisair devra verser 7 750 € à des passagers victimes de perturbations

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:18

La compagnie aérienne nationale, Tunisair, a été condamnée par le Tribunal de Proximité de Martigues à indemniser 13 passagers pour des perturbations subies sur des vols entre Marseille et Tunis en 2022. Cette décision judiciaire, rendue le 28 avril 2025, sanctionne la compagnie pour avoir manqué à ses obligations envers les voyageurs, en vertu du rÚglement européen CE 261/2004.

Les faits remontent Ă  plusieurs incidents, notamment des retards importants, des annulations de derniĂšre minute et des modifications d’horaires sur les vols TU931 du 14 octobre 2022, TU931 du 4 juillet 2022, et TU903 du 5 mai 2022. Ces vols, opĂ©rĂ©s entre les aĂ©roports de Marseille-Provence et Tunis-Carthage, ont affectĂ© des passagers de nationalitĂ©s tunisienne, française et canadienne.
ConformĂ©ment au rĂšglement europĂ©en CE 261/2004, les passagers au dĂ©part d’un aĂ©roport de l’Union europĂ©enne peuvent prĂ©tendre Ă  une indemnisation allant jusqu’à 250 euros en cas de perturbations significatives. Toutefois, Tunisair n’a ni rĂ©pondu aux sollicitations des voyageurs ni assistĂ© Ă  l’audience, malgrĂ© une convocation en bonne et due forme.
L’affaire, portĂ©e par la sociĂ©tĂ© française MTA Conseil, spĂ©cialisĂ©e dans la dĂ©fense des droits des passagers, s’est soldĂ©e par une condamnation Ă  hauteur de 3 250 euros d’indemnisation, auxquels se sont ajoutĂ©s 4 500 euros de frais de justice, portant le montant total Ă  7 750 euros.

Karim Mokhtar, pĂšre fondateur de la carthagologie Ă  La Presse : « Carthage n’est pas morte, elle a Ă©tĂ© effacĂ©e »

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:10

Par Néjib Gaça

La carthagologie. Plus qu’un champ acadĂ©mique, il s’agit d’un courant qui se veut une rĂ©volution Ă©pistĂ©mologique, une entreprise de rĂ©habilitation historique et un appel Ă  une refondation identitaire des peuples d’Afrique du Nord. De la thĂ©orie du « Grand retrait carthaginois » Ă  une relecture radicale des origines de la dĂ©mocratie, Karim Mokhtar, pĂšre fondateur de la carthagologie et visionnaire d’une renaissance carthaginoise mĂ©diterranĂ©enne, revient sur son parcours et son Ɠuvre fondatrice. Il propose une vision audacieuse : celle d’une Carthage toujours vivante, occultĂ©e mais jamais dĂ©truite. Entretien.

Vous ĂȘtes le pĂšre fondateur de la carthagologie. Pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel dans la fondation de ce mouvement intellectuel rĂ©volutionnaire ?

J’ai commencĂ© ce travail en 2012, dans un climat acadĂ©mique oĂč la moindre tentative de rĂ©habiliter Carthage Ă©tait soit ignorĂ©e, soit activement combattue. A l’époque, personne ne parlait sĂ©rieusement d’une renaissance carthaginoise ou d’une lecture postcoloniale et indĂ©pendante de notre histoire. J’ai donc dĂ» construire cette discipline pierre par pierre, dans un isolement initial, mais avec une conviction inĂ©branlable.

Aujourd’hui, la carthagologie est bien plus qu’un projet personnel, c’est un mouvement intellectuel qui a influencĂ© des chercheurs Ă  Oxford, ainsi que dans plusieurs universitĂ©s amĂ©ricaines, en Espagne, en Angleterre, au Maroc, en AlgĂ©rie et en Tunisie. Des professeurs, historiens, linguistes et anthropologues y trouvent un nouveau cadre de lecture pour comprendre non seulement Carthage, mais aussi l’identitĂ© nord-africaine et mĂ©diterranĂ©enne dans son ensemble. C’est une revanche Ă©pistĂ©mologique contre deux millĂ©naires de narrations biaisĂ©es !

M. Mokhtar, commençons par la question fondamentale : qu’est-ce que la carthagologie, et pourquoi avez-vous ressenti le besoin de crĂ©er ce domaine d’étude entiĂšrement nouveau ?

La carthagologie est le réveil méthodique de Carthage à partir des ruines laissées par une historiographie gréco-romaine biaisée.

C’est un mouvement et un cadre mĂ©thodologique visant Ă  reconstruire l’histoire, la philosophie, la science et la sociĂ©tĂ© carthaginoises depuis une perspective proprement carthaginoise,  non altĂ©rĂ©e par la propagande impĂ©riale.

J’ai fondĂ© la carthagologie parce que les Ă©tudes classiques, en particulier dans le monde acadĂ©mique traditionnel, ont perpĂ©tuĂ© des mythes, que Carthage n’était qu’une extension phĂ©nicienne, que son peuple Ă©tait barbare, qu’elle manquait d’ñme culturelle.

Mais lorsque l’on examine les couches archĂ©ologiques, linguistiques et culturelles sans les filtres romains, on dĂ©couvre quelque chose d’extraordinaire, Carthage comme premiĂšre rĂ©publique multiculturelle, comme inventrice de l’écriture phonĂ©tique et comme phare philosophique.

La carthagologie rend la parole Ă  Carthage. Ce n’est pas du rĂ©visionnisme,  c’est une justice historique.

Quelles sont, selon vous, les idées ou découvertes les plus révolutionnaires que vous avez introduites à travers la carthagologie ?

Certaines idĂ©es bouleversent non seulement notre vision de Carthage, mais aussi des fondations mĂȘme de la civilisation occidentale. Une des idĂ©es les plus rĂ©volutionnaires que j’ai proposĂ©es est la thĂ©orie du Grand retrait carthaginois, selon laquelle Carthage n’a pas Ă©tĂ© totalement dĂ©truite en 146 av. J.-C., mais a orchestrĂ© un retrait stratĂ©gique et planifiĂ©. Des preuves archĂ©ologiques et dĂ©mographiques suggĂšrent que de nombreuses familles carthaginoises se sont dĂ©placĂ©es vers l’Atlantique, certaines peut-ĂȘtre jusqu’aux AmĂ©riques, bien avant Christophe Colomb.

Une autre rĂ©vĂ©lation clĂ© est que les Romains, et puis mĂȘme les Americains, ont repris et adaptĂ© la Constitution carthaginoise, un systĂšme politique sophistiquĂ© combinant aristocratie, mĂ©ritocratie et dĂ©mocratie pragmatique.

Enfin, je soutiens que l’alphabet phonĂ©tique que l’Europe utilise aujourd’hui est en fait une innovation cananĂ©enne-carthaginoise, diffusĂ©e par nos ancĂȘtres bien avant l’hĂ©gĂ©monie grecque.

Qu’est-ce qui, selon vous, rend l’histoire de Carthage si mĂ©connue ou mal comprise aujourd’hui, mĂȘme parmi les historiens professionnels ?

La principale raison, c’est que notre accĂšs Ă  l’histoire de Carthage est filtrĂ© par les Ă©crits de ses anciens ennemis. Imaginez si l’unique rĂ©cit que nous avions de la RĂ©volution française venait de l’aristocratie monarchiste ! Eh bien, c’est exactement ce qui s’est passĂ© avec Carthage. L’essentiel des sources que nous possĂ©dons provient d’auteurs romains ou grecs, comme Polybe ou Tite-Live, qui avaient tout intĂ©rĂȘt Ă  diaboliser une civilisation qu’ils venaient de raser.

En outre, l’archĂ©ologie carthaginoise a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e ou interprĂ©tĂ©e selon les biais orientalistes et coloniaux. La carthagologie cherche Ă  renverser cette logique d’hĂ©ritage idĂ©ologique, en croisant les donnĂ©es matĂ©rielles, linguistiques, sociopolitiques et en redonnant la parole aux Carthaginois eux-mĂȘmes, Ă  travers ce qu’ils ont laissĂ© et ce que l’on a longtemps refusĂ© de lire. 

Vous parlez souvent d’un « retour de Carthage » ou d’un « rĂ©veil carthaginois ». Est-ce seulement symbolique, ou envisagez-vous un vĂ©ritable projet politique et culturel ?

C’est bien plus qu’un symbole. Le retour de Carthage que je dĂ©fends est Ă  la fois intellectuel, culturel et politique. Sur le plan symbolique, il s’agit de restaurer une mĂ©moire mutilĂ©e, de rendre aux peuples nord-africains la conscience de leur propre modernitĂ© ancienne, souvent niĂ©e ou effacĂ©e. Mais c’est aussi un projet concret, que je dĂ©veloppe Ă  travers le mouvement de la RĂ©publique de Carthage.

Nous proposons, par exemple, de renommer la Tunisie en « République de Carthage », non pas pour effacer quoi que ce soit, mais pour réancrer le pays dans sa véritable histoire méditerranéenne.

Ce projet vise aussi Ă  encourager un modĂšle dĂ©mocratique avancĂ© inspirĂ© de la Constitution carthaginoise, Ă  valoriser le pluralisme ethnique, et Ă  faire de Carthage un nouveau modĂšle de renaissance civilisationnelle pour toute l’Afrique du Nord et au-delĂ .

La Constitution de Carthage est souvent mentionnée dans vos travaux comme un modÚle avancé. En quoi différait-elle des systÚmes politiques grecs ou romains ?

La Constitution de Carthage n’était pas seulement avancĂ©e
 c’était la premiĂšre vĂ©ritable Constitution de l’histoire et la premiĂšre rĂ©publique sur Terre. Elle prĂ©cĂ©dait de loin les modĂšles romains, et mĂȘme athĂ©niens. Aristote lui-mĂȘme, bien que profondĂ©ment hellĂ©nocentrĂ©, la considĂ©rait comme plus stable et plus efficace que celles d’AthĂšnes ou de Sparte. Ce systĂšme reposait sur une dĂ©mocratie mĂ©ritocratique intelligente, oĂč les dirigeants, les suffĂštes Ă©taient Ă©lus pour leurs compĂ©tences, sans ĂȘtre issus d’une aristocratie hĂ©rĂ©ditaire. Il s’agissait d’un Ă©quilibre entre dĂ©mocratie, aristocratie et technocratie, avec une rotation du pouvoir, des mĂ©canismes de contrĂŽle et une absence de culte guerrier.

Mais ce qui est encore plus rĂ©volutionnaire, c’est ma thĂ©orie rĂ©cente selon laquelle c’est Carthage qui aurait influencĂ© AthĂšnes Ă  adopter le principe dĂ©mocratique. Il est trĂšs possible que mĂȘme le mot “dĂ©mocratie” ne soit pas d’origine grecque. Selon mes recherches linguistiques, il proviendrait d’un composĂ© carthagino-cananĂ©en : dem (sang) + qart (la citĂ©, l’État), ce qui signifierait le sang de la citĂ©, une dĂ©finition bien plus cohĂ©rente dans un contexte mĂ©diterranĂ©en ancien, oĂč l’appartenance et le devoir civique Ă©taient liĂ©s au sang versĂ© pour la communautĂ©. Cette lecture redonne Ă  Carthage son rĂŽle central non seulement dans l’histoire politique, mais aussi dans l’étymologie mĂȘme de la gouvernance populaire.

Vous évoquez souvent la dimension multiethnique de Carthage. Est-ce une exagération moderne ou une réalité historique étayée ?

C’est une rĂ©alitĂ© historique incontestable, bien qu’elle ait Ă©tĂ© systĂ©matiquement minimisĂ©e ou effacĂ©e par les rĂ©cits grĂ©co-romains. Carthage Ă©tait une rĂ©publique profondĂ©ment cosmopolite, une citĂ©-Empire bĂątie sur le commerce, les alliances et l’inclusion plutĂŽt que sur la conquĂȘte brutale. Elle rĂ©unissait des Nord-Africains autochtones, des Levantins, des IbĂšres, des Sardes, des Siciliens, et mĂȘme des Grecs et des Étrusques, tous intĂ©grĂ©s Ă  des degrĂ©s divers dans la vie Ă©conomique, militaire et parfois mĂȘme politique. Contrairement Ă  l’idĂ©al grec fondĂ© sur la citoyennetĂ© exclusive, Carthage offrait un modĂšle d’intĂ©gration pragmatique, qui rappelait davantage les grandes villes modernes que les citĂ©s antiques.

Et c’est lĂ  une des raisons de la haine profonde que Rome vouait Ă  Carthage, elle reprĂ©sentait un monde ouvert, libre, intelligent et pluraliste, aux antipodes de l’impĂ©rialisme romain qui reposait sur l’homogĂ©nĂ©isation et la domination. Cette pluralitĂ© ethnique, culturelle et linguistique est au cƓur de l’identitĂ© carthaginoise, et c’est elle que la carthagologie s’emploie Ă  rĂ©habiliter.

Dans vos travaux, vous affirmez que Carthage a Ă©tĂ© fondĂ©e dĂšs le XIIIe siĂšcle avant notre Ăšre, et non au IXe siĂšcle comme le soutient la version grĂ©co-romaine. Pouvez-vous nous expliquer ce dĂ©calage chronologique et ce qu’il rĂ©vĂšle ?

Absolument. L’idĂ©e que Carthage aurait Ă©tĂ© fondĂ©e seulement au IXe siĂšcle avant notre Ăšre est une construction idĂ©ologique tardive, promue par les Grecs, puis amplifiĂ©e par les Romains. Elle visait Ă  minimiser l’anciennetĂ© et la profondeur historique de Carthage, en la prĂ©sentant comme une crĂ©ation rĂ©cente de prĂ©tendus “PhĂ©niciens” venus de l’Est. Ce rĂ©cit avait une double utilitĂ© stratĂ©gique : d’une part, il permettait aux Romains de prĂ©tendre que Carthage n’était ni autochtone ni ancienne, mais une intruse Ă©trangĂšre. D’autre part, cela justifiait la nĂ©gation de toute influence carthaginoise sur Rome, AthĂšnes ou d’autres civilisations mĂ©diterranĂ©ennes.

Or, les fouilles archéologiques, les stratigraphies urbaines et les échanges commerciaux démontrent clairement que Carthage, ou Qart Hadasht, existait déjà comme un centre civilisationnel actif au XIIIe siÚcle avant notre Úre.

Elle n’était pas un simple « Comptoir phĂ©nicien », elle Ă©tait un pĂŽle majeur, une ville-Etat complexe bien avant la fondation lĂ©gendaire de Rome. De plus, le terme « phĂ©nicien » lui-mĂȘme est une invention grecque pĂ©jorative, rĂ©duisant toute une civilisation Ă  la fabrication de la teinture pourpre (le fameux « purple dye »),  d’oĂč le mot phoinix en grec. C’est une stratĂ©gie classique de rĂ©duction identitaire. En refusant d’appeler ces peuples « carthaginois Â», les Grecs et les Romains leur ont niĂ© leur souverainetĂ© historique. C’est cette falsification que la carthagologie dĂ©construit, preuves Ă  l’appui.

Parlons de l’influence intellectuelle de Carthage. Vous avez avancĂ© l’idĂ©e que des penseurs carthaginois ont influencĂ© la philosophie grecque, notamment Socrate.

Pouvez-vous développer ?

En effet, c’est l’un des aspects les plus fascinants de mes recherches.

Dans mon hypothĂšse du « Socrate carthaginois », je propose que Socrate, ou du moins l’origine de sa pensĂ©e,  pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  un hĂ©ritage carthaginois. Plusieurs Ă©lĂ©ments convergent vers cette idĂ©e. D’abord, aucune Ɠuvre Ă©crite directement par Socrate ne nous est parvenue, ce qui laisse penser qu’il exprimait peut-ĂȘtre ses idĂ©es dans une langue autre que le grec, potentiellement le cananĂ©en carthaginois. Ensuite, son apparence physique dĂ©crite comme « non grecque » par ses contemporains, ainsi que ses critiques radicales des dieux grecs pourraient signaler des racines Ă©trangĂšres.

Ajoutons Ă  cela des parallĂšles troublants entre certaines doctrines attribuĂ©es Ă  Socrate et des concepts religieux et Ă©thiques carthaginois, notamment sur la justice, l’honneur et le dialogue intĂ©rieur. Si l’on replace AthĂšnes dans le contexte des Ă©changes mĂ©diterranĂ©ens de l’époque, il devient tout Ă  fait plausible que des philosophes ou mystiques carthaginois aient transmis leur savoir Ă  travers les routes commerciales, les Ă©coles, voire l’esclavage. Ce n’est pas une revendication gratuite, mais une hypothĂšse Ă©tayĂ©e par des indices linguistiques, culturels et philosophiques. LĂ  encore, la carthagologie ouvre des portes que l’historiographie grĂ©co-romaine a toujours refusĂ© d’envisager.

Un exemple frappant qui illustre cette dynamique d’effacement est celui du philosophe carthaginois Clitomaque, nĂ© sous le nom de Hasdrubal. Ce penseur majeur du IIIe siĂšcle av. J.-C., formĂ© Ă  Carthage avant de devenir chef de l’AcadĂ©mie platonicienne Ă  AthĂšnes, a vu son nom originel effacĂ© au profit d’un pseudonyme hellĂ©nique, probablement pour rendre ses idĂ©es plus acceptables dans les cercles intellectuels grĂ©co-romains.

Ce changement n’est pas anodin : il rĂ©vĂšle un processus systĂ©matique de dĂ©sidentification des figures carthaginoises dans les sources classiques. Si cela a Ă©tĂ© fait pour un penseur aussi Ă©minent, il est fort probable que des milliers d’autres Carthaginois, penseurs, inventeurs, chefs militaires, scientifiques, aient subi le mĂȘme sort, leur hĂ©ritage diluĂ© ou rĂ©attribuĂ© Ă  des figures « grecques » ou « romaines ». La carthagologie s’attache justement Ă  traquer ces effacements et Ă  restituer les identitĂ©s authentiques derriĂšre les masques imposĂ©s par l’Histoire impĂ©riale. 

Vous avez également proposé une théorie radicale sur la disparition de Carthage : « Le Grand retrait carthaginois ». Pouvez-vous nous expliquer cette hypothÚse ?

Oui, c’est l’une de mes hypothĂšses les plus ambitieuses. Contrairement au rĂ©cit traditionnel qui affirme que Carthage a Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite en 146 av. J.-C. par Rome, je soutiens que cette idĂ©e est une illusion propagandiste, façonnĂ©e pour faire croire Ă  une victoire totale. Ma thĂ©orie du Grand retrait carthaginois propose que les Ă©lites carthaginoises, conscientes depuis des dĂ©cennies de la montĂ©e de Rome, ont planifiĂ© un retrait stratĂ©gique bien avant la chute officielle. Ce n’était pas une extinction, mais une dispersion organisĂ©e.

Des preuves archĂ©ologiques, numismatiques, linguistiques et mĂȘme gĂ©nĂ©tiques pointent vers une migration massive vers l’Ouest, possiblement jusqu’aux Ăźles Canaries, les AmĂ©riques ou d’autres rĂ©gions atlantiques, oĂč des Ă©lĂ©ments de culture carthaginoise persistent de maniĂšre Ă©trange et inexpliquĂ©e. Carthage n’a pas Ă©tĂ© rĂ©duite en cendres, elle s’est Ă©parpillĂ©e, se transformant en silence stratĂ©gique pour survivre dans l’ombre de l’Histoire.

Cette hypothĂšse remet radicalement en question la notion mĂȘme de « chute » civilisationnelle. Elle nous oblige Ă  envisager Carthage non pas comme une citĂ© morte, mais comme une civilisation fluide, rĂ©siliente, transocĂ©anique.

Un autre point marquant est votre insistance sur l’identitĂ© nord-africaine et mĂ©diterranĂ©enne de Carthage. Pourquoi est-ce si important aujourd’hui ?

C’est fondamental, car l’identitĂ© de Carthage a Ă©tĂ© systĂ©matiquement arabisĂ©e ou orientalisĂ©e dans les narratifs modernes, notamment en Tunisie. Ce glissement n’est pas innocent. Il fait partie d’un processus de colonialisme identitaire, oĂč l’on nie aux peuples nord-africains leur propre antiquitĂ© pour les rĂ©duire Ă  une « extension » de l’Orient. Or, Carthage Ă©tait profondĂ©ment nord-africaine, enracinĂ©e dans les terres de l’actuelle Tunisie, et en symbiose avec les peuples amazighs, les BerbĂšres, les Numides et mĂȘme les tribus sahariennes.

Redonner Ă  Carthage son ancrage afro-mĂ©diterranĂ©en, c’est rĂ©tablir une continuitĂ© historique qui a Ă©tĂ© rompue. C’est aussi rĂ©habiliter une fiertĂ© civilisationnelle locale, indĂ©pendante des rĂ©cits coloniaux, impĂ©riaux ou religieux importĂ©s. Et cela a des implications contemporaines : la jeunesse tunisienne, algĂ©rienne ou marocaine a besoin de repĂšres historiques qui leur appartiennent, pas de mythes venus d’ailleurs.

Carthage n’était ni un satellite de Tyr, ni une annexe de l’Orient,  c’était une puissance locale, ancrĂ©e, innovante et souveraine. La carthagologie, en rĂ©vĂ©lant cela, est aussi une invitation Ă  reconstruire l’identitĂ© collective sur des bases historiques rĂ©elles, et non sur des fictions imposĂ©es.

Selon vous, pourquoi la Tunisie moderne, berceau de Carthage, a-t-elle si peu investi dans la mĂ©moire carthaginoise ?

Parce que depuis l’indĂ©pendance, la Tunisie a Ă©tĂ© enfermĂ©e dans un rĂ©cit national fabriquĂ© Ă  des fins idĂ©ologiques, fondĂ© sur le panarabisme et une identitĂ© orientale imposĂ©e. Ce rĂ©cit a Ă©tĂ© institutionnalisĂ© dans les Ă©coles, les mĂ©dias et mĂȘme dans la Constitution et c’est un drame, car cela prive les Tunisiens de leur vraie richesse identitaire.

La République de Carthage que je défends est donc aussi un projet de libération historique. Elle propose de sortir de cette cage idéologique pour renouer avec ce que nous sommes réellement : un peuple méditerranéen, ouvert, inventif, ancien et pluriel.

Vous abordez aussi la question de l’art et de la culture carthaginois. Que savons-nous rĂ©ellement de la crĂ©ativitĂ© artistique de Carthage ?

Contrairement Ă  l’idĂ©e reçue d’une Carthage austĂšre ou purement commerciale, la citĂ© Ă©tait un vĂ©ritable centre de crĂ©ation artistique et symbolique, rivalisant avec AthĂšnes ou Alexandrie. Mais cet aspect a Ă©tĂ© volontairement occultĂ© ou sous-estimĂ©. Pourtant, on retrouve des traces d’un art carthaginois raffinĂ© et codifiĂ©, que ce soit dans la sculpture, la cĂ©ramique, la joaillerie, l’architecture ou les textiles. Les motifs carthaginois reflĂštent un mĂ©lange sophistiquĂ© d’influences africaines, levantines et mĂ©diterranĂ©ennes, mais avec une grammaire esthĂ©tique propre.

Par exemple, le symbolisme de Tanit, dĂ©esse protectrice de la citĂ©, rĂ©vĂšle un langage visuel codĂ© qu’on retrouve sur les stĂšles, les amulettes, et mĂȘme les objets du quotidien. Il y avait aussi une musique carthaginoise, des danses rituelles, une architecture urbaine pensĂ©e selon des principes de fluiditĂ© sociale et d’organisation civique. Carthage n’a pas seulement produit des marchandises,  elle a produit du sens, des formes, du sacrĂ©, de la beautĂ©. RĂ©habiliter cette dimension artistique, c’est redonner Ă  Carthage sa pleine humanitĂ©, au-delĂ  des clichĂ©s militaires ou Ă©conomiques.

Vous avez parlĂ© de Carthage comme la « premiĂšre rĂ©publique de l’histoire ». Pourquoi est-ce si important de le rappeler aujourd’hui, Ă  l’ùre des dĂ©mocraties modernes ?

Parce que cela bouleverse notre chronologie politique. On enseigne encore que la dĂ©mocratie est nĂ©e Ă  AthĂšnes et que la RĂ©publique est une invention romaine. Mais Carthage, bien avant Rome et AthĂšnes, avait dĂ©jĂ  instituĂ© un systĂšme politique stable, sophistiquĂ©, Ă©quilibrĂ©, oĂč les dirigeants Ă©taient Ă©lus, les pouvoirs sĂ©parĂ©s et la richesse n’assurait pas l’accĂšs automatique au pouvoir.

Ce modĂšle prĂ©figurait des idĂ©es qui, aujourd’hui encore, nous semblent modernes : rotation des charges, contrĂŽle citoyen, dĂ©lĂ©gation mĂ©ritocratique, poids des assemblĂ©es, etc. Et cela dans un esprit d’inclusion ethnique, pas d’exclusion. Carthage prouve que l’idĂ©e rĂ©publicaine ne vient pas uniquement d’Europe, mais aussi d’Afrique du Nord, d’un monde afro-mĂ©diterranĂ©en brillant, lucide et structurĂ©. Rappeler que Carthage fut la premiĂšre rĂ©publique du monde, c’est rendre justice Ă  cette civilisation injustement relĂ©guĂ©e, et c’est aussi offrir aux peuples du Sud une gĂ©nĂ©alogie politique noble, effacĂ©e par des siĂšcles de domination intellectuelle. La RĂ©publique moderne a une dette envers Carthage. Il est temps de le reconnaĂźtre.

Quel rĂŽle la diaspora nord-africaine peut-elle jouer dans ce rĂ©veil carthaginois que vous appelez de vos vƓux ?

Un rĂŽle essentiel. La diaspora, c’est la mĂ©moire en mouvement. Ce sont des millions de femmes et d’hommes dispersĂ©s Ă  travers le monde, souvent coupĂ©s de leurs racines vĂ©ritables, mais en quĂȘte d’un sens profond Ă  leur identitĂ©. En reconnectant cette diaspora avec la mĂ©moire carthaginoise, on ne lui offre pas seulement une histoire glorieuse,  on lui offre une matrice de souverainetĂ© intĂ©rieure et collective.

La carthagologie est aussi un outil d’émancipation contemporaine, un levier pour revaloriser l’hĂ©ritage des diasporas en France, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, etc. Ces jeunes gĂ©nĂ©rations peuvent devenir les ambassadeurs d’une nouvelle lecture du passĂ©, des passeurs de savoirs, de culture, d’entrepreneuriat, enracinĂ©s dans un modĂšle historique qui leur appartient.

Imaginez une jeunesse qui ne se dit plus “issue de l’émigration”, mais descendante directe de la premiĂšre rĂ©publique de l’histoire. Le potentiel de transformation est immense. Carthage peut renaĂźtre dans chaque conscience Ă©clairĂ©e, et la diaspora est le terrain idĂ©al pour cette renaissance.

En une phrase, quel est votre rĂȘve ultime pour Carthage ?

Mon rĂȘve, c’est de voir Carthage renaĂźtre non comme un souvenir, mais comme une force vivante, une rĂ©publique culturelle, intellectuelle et spirituelle, debout, enracinĂ©e en Afrique du Nord, rayonnant sur le monde, inspirant les peuples Ă  se libĂ©rer des rĂ©cits imposĂ©s pour redevenir auteurs de leur propre histoire.

N.G.

Iran : un F-35 et huit drones de l’entitĂ© sioniste abattus

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:41

L’Iran a annoncĂ© ce mercredi avoir abattu un avion de chasse F-35 ainsi que huit drones appartenant aux forces de l’entitĂ© sioniste, dans le sud et l’ouest du pays, selon ce qu’a rapportĂ© l’agence de presse officielle IRNA. L’avion de chasse aurait Ă©tĂ© dĂ©truit et se serait Ă©crasĂ© dans les environs de la ville de Varamin.
Des sources officielles iraniennes avaient dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ© l’abattage de trois avions de combat sionistes depuis le dĂ©but des attaques de l’entitĂ© sioniste contre le territoire iranien, survenues Ă  partir de vendredi dernier.
Par ailleurs, les autoritĂ©s iraniennes ont Ă©galement annoncĂ© aujourd’hui la destruction de huit drones appartenant Ă  l’entitĂ© sioniste dans la province de Lorestan, situĂ©e Ă  l’ouest du pays.
L’agence de presse iranienne Mehr a rapportĂ© les propos de Saeed Pourali, vice-gouverneur de Lorestan chargĂ© des affaires politiques et sĂ©curitaires, qui a dĂ©clarĂ© : “Au vu des rĂ©centes incursions de l’entitĂ© sioniste dans le ciel de la province ces derniers jours, huit petits drones ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s aprĂšs avoir violĂ© l’espace aĂ©rien de Lorestan. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©truits par les forces de dĂ©fense provinciales grĂące Ă  une rĂ©action rapide et dĂ©cisive”.
Le responsable a soulignĂ© que ces opĂ©rations ont Ă©tĂ© rendues possibles grĂące Ă  une Ă©troite coopĂ©ration entre les Gardiens de la rĂ©volution et les services de renseignement. Il a en outre indiquĂ© que la surveillance terrestre avait Ă©tĂ© renforcĂ©e dans plusieurs zones, ce qui a permis d’identifier et d’arrĂȘter de nombreux Ă©lĂ©ments suspectĂ©s de liens avec des rĂ©seaux Ă©trangers hostiles.
Depuis vendredi dernier, l’entitĂ© sioniste mĂšne une vaste offensive aĂ©rienne contre des sites militaires, nuclĂ©aires et civils en Iran, ayant causĂ© la mort de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nuclĂ©aires iraniens, ainsi que des victimes civiles, parmi lesquelles des femmes et des enfants, selon les autoritĂ©s iraniennes.
En rĂ©ponse Ă  cette agression, l’Iran a lancĂ© depuis vendredi soir plusieurs vagues d’attaques de missiles, ciblant des dizaines de positions, centres militaires et bases aĂ©riennes relevant de l’entitĂ© sioniste.

Mahdia : trois membres d’une mĂȘme famille meurent noyĂ©s au Corniche

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:38

Un drame s’est produit ce mercredi 18 juin sur la plage du Corniche de Mahdia, oĂč trois membres d’une mĂȘme famille ont trouvĂ© la mort par noyade, selon les dĂ©clarations de Walid Chatri, porte-parole officiel du tribunal de premiĂšre instance de Mahdia.
Les victimes sont originaires de la rĂ©gion de Amira, relevant de la dĂ©lĂ©gation de Moknine (gouvernorat de Monastir). Il s’agit du pĂšre, de sa fille et de son neveu.
Les opĂ©rations de sauvetage ont permis de repĂȘcher d’abord les corps du pĂšre et du jeune garçon, avant que les secours ne retrouvent celui de la fillette, quelques instants plus tard.
Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte pour dĂ©terminer les circonstances exactes de ce drame.

Trump affirme avoir dit Ă  Benyamin NĂ©tanyahou de “continuer” les frappes sur l’Iran

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:07

“Je lui ai dit de continuer”, a dĂ©clarĂ© Donald Trump, mercredi, alors que des journalistes lui demandaient de rĂ©vĂ©ler ce qu’il avait dit Ă  Benyamin NĂ©tanyahou lors d’une confĂ©rence de presse Ă  la Maison-Blanche.
Selon le prĂ©sident amĂ©ricain, le premier ministre de l’entitĂ© sioniste a fait “du bon travail” jusque-lĂ . “Je lui parle tous les jours, c’est un homme bon. Il a Ă©tĂ© trĂšs mal traitĂ© par son pays, je pense”, a-t-il poursuivi, sans prĂ©ciser de quoi il parlait. “C’est un prĂ©sident en temps de guerre et il doit gĂ©rer ces idioties, c’est ridicule”.
ParallĂšlement, de fortes explosions ont Ă©tĂ© entendues Ă  quelques minutes d’intervalle, dans le centre de TĂ©hĂ©ran, a rapportĂ© un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), qui n’était pas en mesure de savoir, dans l’immĂ©diat, si les explosions Ă©taient dues Ă  des frappes de l’armĂ©e de l’agression sioniste ou bien Ă  des tirs de la dĂ©fense aĂ©rienne iranienne.

Trump laisse planer le doute sur ses intentions envers l’Iran

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:18

Donald Trump a laissĂ© planer le doute, mercredi, sur une possible intervention militaire des États-Unis contre l’Iran aux cĂŽtĂ©s de l’agression sioniste, alors que l’ayatollah Ali Khamenei a menacĂ© Washington de consĂ©quences “irrĂ©parables” en cas d’offensive amĂ©ricaine.
Les affrontements entre l’Iran et l’entitĂ© sioniste se poursuivent pour la sixiĂšme journĂ©e consĂ©cutive, malgrĂ© les appels rĂ©pĂ©tĂ©s de la communautĂ© internationale Ă  une dĂ©sescalade.
“Personne ne sait ce que je vais faire”, a dĂ©clarĂ© Donald Trump lors d’une confĂ©rence de presse Ă  la Maison-Blanche, alors qu’il Ă©tait interrogĂ© sur une Ă©ventuelle intervention militaire amĂ©ricaine en Iran.
Le prĂ©sident amĂ©ricain affirme que l’Iran, qu’il considĂšre comme dĂ©pourvu de dĂ©fense aĂ©rienne efficace, a contactĂ© les États-Unis pour nĂ©gocier, mais estime qu’“il est trĂšs tard pour en discuter”.

Tunis : 98 décisions de démolition exécutées depuis 2024

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:13

Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur a annoncĂ© avoir exĂ©cutĂ© 98 dĂ©cisions relatives aux rĂšgles d’urbanisme dans le pĂ©rimĂštre de la municipalitĂ© de Tunis, entre le dĂ©but de l’annĂ©e 2024 et le 9 mai 2025. Ces opĂ©rations ont Ă©tĂ© menĂ©es par les services de la police municipale relevant de la juridiction de Tunis.
Cette annonce intervient en rĂ©ponse Ă  une question Ă©crite du dĂ©putĂ© Lotfi Hammami (circonscription d’El Omrane – El Omrane supĂ©rieur), publiĂ©e sur le site officiel du Parlement le 17 juin. Le parlementaire s’interrogeait sur l’avancement des dĂ©cisions de dĂ©molition et les obstacles rencontrĂ©s lors de leur exĂ©cution.
Selon les donnĂ©es fournies par le ministĂšre, 422 dĂ©cisions de dĂ©molition ont Ă©tĂ© Ă©mises dans cette pĂ©riode, dont 98 ont Ă©tĂ© effectivement mises en Ɠuvre. Par ailleurs, 193 dĂ©cisions, bien que complĂštes sur le plan administratif, restent non programmĂ©es par la municipalitĂ©. Le ministĂšre prĂ©cise Ă©galement que 129 dĂ©cisions sont en cours de notification par la municipalitĂ©, tandis que 2 autres le sont par les unitĂ©s de la police municipale.
Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur souligne aussi que plusieurs difficultĂ©s entravent l’exĂ©cution, en particulier lorsque les constructions visĂ©es sont occupĂ©es par des habitants. Dans plusieurs cas, le parquet a refusĂ© d’autoriser l’accĂšs aux domiciles, entraĂźnant ainsi le report de l’exĂ©cution des dĂ©cisions concernĂ©es.

733 affaires judiciaires en 8 mois

Dans sa rĂ©ponse Ă  une autre partie de la question parlementaire, portant sur la hausse de la criminalitĂ© dans la zone d’El Omrane, le ministĂšre rĂ©vĂšle qu’entre septembre 2024 et avril 2025, 733 affaires judiciaires ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es, ayant conduit Ă  l’arrestation de 503 suspects pour des infractions telles que vol, agression de chauffeurs de taxi, trafic de stupĂ©fiants et blanchiment d’argent.
En outre, 1 705 individus faisant l’objet de mandats de recherche ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s durant la mĂȘme pĂ©riode, parmi lesquels 43 sont considĂ©rĂ©s comme particuliĂšrement dangereux, et incluent notamment des Ă©lĂ©ments classĂ©s comme appartenant Ă  des mouvances salafistes radicales.
Afin de renforcer la sécurité dans la zone, le ministÚre assure avoir intensifié les patrouilles de nuit et organisé des campagnes sécuritaires réguliÚres, mobilisant à la fois les ressources locales et des unités de renfort.

Perturbations météorologiques : appel à la vigilance pour protéger la récolte céréaliÚre

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:12

En prĂ©vision des perturbations mĂ©tĂ©orologiques annoncĂ©es pour la soirĂ©e de mercredi et la journĂ©e de jeudi, le ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche a lancĂ© un appel Ă  la vigilance Ă  l’intention des collecteurs de cĂ©rĂ©ales, les exhortant Ă  prendre toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour prĂ©server les rĂ©coltes, en particulier lorsque les stocks sont entreposĂ©s Ă  l’air libre.
Dans un communiquĂ© publiĂ© mardi, le ministĂšre a demandĂ© aux commissariats rĂ©gionaux au dĂ©veloppement agricole et aux services rĂ©gionaux de l’Office des CĂ©rĂ©ales de suivre Ă©troitement les prĂ©paratifs des collecteurs mandataires et de leur fournir le soutien logistique requis afin d’éviter des pertes dues aux intempĂ©ries.
L’Institut National de la MĂ©tĂ©orologie (INM) a en effet alertĂ© sur l’arrivĂ©e d’une perturbation orageuse Ă  partir de mercredi soir, touchant principalement le Nord et le Centre du pays. Ces cellules orageuses seront accompagnĂ©es de pluies parfois intenses, avec des chutes locales de grĂȘle, notamment dans le Nord-Est, la rĂ©gion du Sahel et le gouvernorat de Kairouan.
Les cumulus de prĂ©cipitations pourraient atteindre entre 20 et 40 mm par endroits. L’INM prĂ©voit Ă©galement des rafales de vent fortes, pouvant atteindre provisoirement 70 km/h lors des passages orageux, accompagnĂ©es d’une baisse relative des tempĂ©ratures.
Le ministĂšre invite l’ensemble des acteurs de la filiĂšre cĂ©rĂ©aliĂšre Ă  anticiper les risques climatiques pour sĂ©curiser les efforts de collecte et protĂ©ger les rendements agricoles.

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