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IA et Pharma… Un potentiel à enrichir

20. Mai 2025 um 14:25

Ici, comme ailleurs, la Tunisie peut relever bien des défis. Les expériences évoquées au cours du panel “IA et Pharmacie“ l’a démontré. Encore faut-il dépasser un certain vécu.

Utiliser l’engouement pour l’Intelligence artificielle (IA) pour engager durablement la digitalisation des pharmacies. Farès Messedi, CEO de Saydalid, une « plateforme de gestion en cloud qui permet aux pharmacies d’optimiser leurs opérations, de fournir des services sécurisés aux patients », se veut optimiste.

Intervenant au panel « IA et Pharma », il est venu exposer tout l’intérêt aujourd’hui de recourir à l’IA pour améliorer le fonctionnement des officines. Pour lui, le savoir de la personne au comptoir, dont notamment les savoirs acquis au cours de ses études ainsi que l’expérience acquise sur le terrain, n’est plus suffisant.

Ainsi, une digitalisation permet de gagner du temps (en matière de gestion des stocks, par exemple) et de répondre mieux aux attentes et encore à la demande exprimée par le patient (en lui offrant le médicament idoine).

Des données personnelles

Toujours est-il qu’il faut se demander si les pharmacies sont prêtes à emboiter le pas. Il faudrait aussi savoir si la réglementation peut suivre. Précisant là qu’il s’agit d’une question délicate : les données quelquefois comportent bien des données personnelles inscrites du reste dans la déontologie médicale.

Autre expérience évoquée par le panel sur l’IA et Pharma, celle de Neapolis Pharma exposée par son directeur général, Mohamed Amine Boujbel. Son entreprise s’est engagée fermement dans la voie de l’IA. Au travers de nombre de tâches. Comme la saisie des commandes. Cumulant efficacité et gain de temps.

Neapolis Pharma a engagé un partenariat avec une université, par ailleurs, finançant des études en master pour des alternants. Une sorte de recherche-développement qui ne peut qu’assurer un retour sur investissement.

Une thérapie plus ciblée

Et Mohamed Amine Boujbel d’indiquer que la saisie des commandes grâce à l’IA a permis de passer d’une tâche exigeant une heure de travail à 30 secondes. Idem pour la gestion des stocks qui intègre une évaluation des besoins en médicaments pour les jours à venir.

Idris Bachali Losada, chercheur en IA dans le champ de la médecine de précision installé en Suisse, a sans doute fini par convaincre plus d’un en précisant que l’IA peut assurer une thérapie plus ciblée.

Grâce aux nombreuses données collectées et analysées, nous pouvons aller au fond des choses et déterminer les thérapies les plus adéquates et pouvoir même prévenir le mal avant qu’il ne s’installe durablement dans le corps.

Et quant aux chances de la Tunisie de devenir un hub de l’industrie pharmaceutique à l’heure de l’IA, un quasi consensus a été établi sur le fait que le pays possède un réel potentiel. Le pays compte des start-up bien compétentes. Toujours faut-il que les quelques freins devant elles soient dépassés. A commencer par la réglementation sur le change qui se doit d’être revue et corrigée.

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IA – Comment la Tunisie peut-elle s’engager durablement dans une technologie de rupture?

20. Mai 2025 um 13:17

Deux communications dans le débat du 26ème Forum international de l’Economiste Maghrébin. Celle d’Yves Montenay, industriel et universitaire français, et celle de Mahjoub Langar, CEO du groupe Poulina, avec pour modérateur Habib Karaouli, DG de Cap Bank. Elles ont insisté sur le fait que la Tunisie a toute ses chances d’aller de l’avant dans une technologie jugée de « survie ».

« IA, géopolitique et transformation des modèles économiques ». Le sujet du Freside Chat, comprenez un format de conversation informelle, n’a pas déçu. Loin s’en faut ! Avec notamment deux interventions qui ont bien annoncé la couleur. Celle d’Yves Montenay, industriel et universitaire français, et celle de Mahjoub Langar, CEO du groupe Poulina.

Ainsi, pour Mahjoub Langer, l’Intelligence artificielle (IA) n’est pas une mode, « c’est une technologie de rupture », soutient-il. Une technologie synonyme de » survie ». Pour l’entreprise, qu’elle soit tunisienne ou non, il va sans dire qu’elle conditionne le présent et l’avenir du tissu économique.

Et Mahjoub Langar d’ajouter : « Elle va influencer notre manière de penser, de concevoir, de produire, d’organiser, de décider… Des champs qui ne vont pas manquer de révolutionner un vécu avec de nombreux enjeux ».

« Des produits de qualité »

Au moins trois enjeux principaux. Premièrement, le processus devant être mis en place. Deuxièmement, prendre en compte la résistance face au changement; du reste habituelle en pareil cas. Troisièmement, la Data : « Il ne s’agit plus de produits à faible coût, mais de produits de qualité ».

Et que dire de l’accès à la technologie de l’IA ? De nombreux défis sont à relever. Comme la dépendance à la matière première. Il y a aussi le capital humain. Qui, il est vrai sans dire, ne manque pas. Mais, qu’il faut réussir à mobiliser.

Certaines entreprises tunisiennes comme Poulina se sont déjà engagées dans ce travail de longue haleine. Avec des résultats probants. Ce qui ne manque pas de poser la question cruciale de la souveraineté technologique.

Un cadre législatif incitatif

Il conclura son propos en insistant sur le fait que l’IA peut constituer une opportunité à saisir en raison de beaucoup de facteurs dont le positionnement géographique de la Tunisie et son capital humain. Précisant la nécessité d’engager des investissements qui peuvent renverser la vapeur. Des start-up existent, certes. Mais, il s’agira d’accélérer la cadence.

Et au même chapitre, Yves Montenay, intervenant à distance, ne manquera pas de parler de l’importance pour la Tunisie, mais aussi pour l’ensemble du Maghreb, de l’existence d’un capital humain, bien formé et qui manie différentes langues capables de le rapprocher de nombreux marchés : Amériques, Europe et Afrique.

Modérateur de ce Freside Chat, Habib Karouali, directeur général de Cap Bank, insistera sur l’importance de la disponibilité des talents, à côté des marchés, dans les évolutions économiques qui se dessinent.

Et le patron de Cap Bank de proposer un cadre législatif, à caractère incitatif, pour engager réellement une bonne conduite des mutations qui nous attendent sur la voie de l’IA.

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