Tunis, UNIVERSNEWS (Justice) – La Chambre criminelle près le Tribunal de première instance de l’Ariana a rendu un jugement condamnant le fils d’un célèbre avocat décédé à dix ans de prison pour des crimes liés au trafic de cocaïne.
Il y a plus d’un an, Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de l’Ariana avait émis un mandat de dépôt à l’encontre du fils du défunt avocat bien connu. Le mandat de dépôt avait été émis après son arrestation par les forces de sécurité suite à des informations indiquant qu’il était soupçonné d’être impliqué dans le trafic de cocaïne, avec des jeunes hommes et femmes des quartiers d’Ennasr, de l’Ariana et d’El Menzah.
Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Comme annoncé en exclusivité par UNIVERSNEWS, la société Kilani Holding lance une Offre Publique d’Achat (OPA) obligatoire visant à acquérir le reste des actions de la Société Tunisienne d’Automobiles (STA), consolidant ainsi sa position majoritaire dans l’un des acteurs clés du secteur automobile tunisien.
Contexte de l’OPA
Par décision du Conseil du Marché Financier (CMF) en date du 19 mai 2025, Kilani Holding, déjà détentrice de 54,06% du capital de la STA, se voit obligée d’initier une OPA pour acquérir les 45,94% restants du capital, soit 918 777 actions. Cette démarche fait suite à l’acquisition récente par Kilani Holding d’un bloc majoritaire dépassant les 40% du capital.
Détails clés de l’offre
Prix par action : 24,400 dinars, hors frais de courtage
Période de l’offre : du 22 mai au 20 juin 2025 inclus
Intermédiaire financier : Union Capital, établissement chargé de la réalisation de l’opération
Modalités : Les actionnaires peuvent transmettre leurs ordres de vente à leurs intermédiaires agréés jusqu’au 20 juin.
Les ambitions de Kilani Holding pour STA
Kilani Holding entend dynamiser la croissance de la STA en s’appuyant sur :
L’extension du réseau de distribution et la promotion de la marque Chery, avec l’ouverture de nouveaux points de vente sur tout le territoire national.
L’élargissement de la gamme de véhicules, incluant des modèles électriques et hybrides, pour répondre aux besoins croissants du marché tunisien.
Le développement potentiel d’une activité d’assemblage local, favorisant la création d’emplois et le renforcement de l’industrie automobile nationale.
Le renforcement des politiques qualité et financières pour assurer un service client irréprochable et soutenir les projets de développement à long terme.
Perspectives pour les actionnaires
Kilani Holding confirme son engagement à maintenir la cotation des titres STA en garantissant une flottation minimale de 10% du capital, assurant ainsi la liquidité et la transparence du marché.
Calendrier et prochaines étapes
Suspension temporaire de la cotation : 20 et 21 mai 2025
Reprise de la cotation : 22 mai 2025
Clôture de l’OPA : 20 juin 2025
Assemblée Générale Ordinaire STA : 29 mai 2025 (ratification des nouveaux administrateurs)
Conclusion
Cette OPA obligatoire confirme la volonté de Kilani Holding d’investir durablement dans le secteur automobile tunisien et de renforcer la position stratégique de la Société Tunisienne d’Automobiles. Les actionnaires sont invités à examiner cette opportunité avec attention et à se rapprocher de leurs intermédiaires pour toute information complémentaire
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La France, le Royaume-Uni et le Canada ont rendu publique, ce lundi soir, une déclaration commune virulente, adressant, dans une initiative diplomatique d’une rare fermeté, une menace explicite à l’entité sioniste : « Si Israël ne met pas fin aux nouvelles restrictions imposées à l’aide humanitaire, nous prendrons des mesures supplémentaires et concrètes en réponse. »
Cette position tripartite marque une escalade significative dans les relations entre ces puissances occidentales et l’État sioniste, traditionnellement alliées mais désormais en profond désaccord sur la gestion de la crise humanitaire à Gaza.
La déclaration va plus loin en accusant potentiellement l’entité sioniste de violations du droit international, ce qui n’est pas bizarre : « La résistance du gouvernement israélien à fournir une aide humanitaire essentielle à la population civile est inacceptable et peut constituer une violation du droit international humanitaire. »
Les trois pays condamnent également « le langage vicieux utilisé récemment par des membres du gouvernement israélien, menaçant que lorsque leurs espoirs seront perdus face aux destructions à Gaza, la population civile sera forcée de fuir », rappelant que « le déplacement massif et permanent constitue une violation du droit international. »
Au-delà de la question gazaouie, la déclaration « s’oppose à toute tentative d’expansion des colonies » et exigent que Tel Aviv arrête la construction dans les implantations, qui sont illégales et compromettent la capacité d’établir un État palestinien et affectent la sécurité des deux peuples. »
« Nous n’hésiterons pas à prendre des mesures supplémentaires, notamment en imposant des sanctions ciblées. »
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – L’Institut français de Tunisie organise du 22 mai au 5 juin 2025 l’exposition « BRUT – Regards croisés » pour rendre hommage au patrimoine vivant tunisien. C’est une exposition unique, où les esprits se libèrent et les regards se croisent. Composée de 10 artistes Samia Achour, Asma Ben Aissa, Mehdi Benedetto, Sellama Goucha Essayem, Skander Khélil, Irane Ouannès, Olivia Grasshoff Rassas, Reem Saad, Hada Saïdani et Laurence Bauza Peyronn unis par le travail manuel, cette exposition témoigne de la diversité et la richesse des expressions artistiques issues des traditions artisanales. Organique et exaltante, « BRUT » célèbre la Terre, le Marbre, l’Argile, la Céramique, la Peinture, les Tissus et les Pierres, à travers un parcours atypique inspiré par la nature et le vivant. A chaque étape, une histoire se dévoile, un personnage prend vie, et une vision s’exprime. L’exposition est ouverte au public du lundi au samedi (sauf le dimanche) de 10h à 19h. (M.S)
Paradoxe du Marché financier tunisien : Trop d’intermédiaires pour un petit marché
Des intermédiaires aux faibles volumes qui peinent à dégager des revenus stables et conséquents
Intermédiaires dormants : une fragmentation et une faiblesse de moyens qui empêchent de développer des services innovants ou spécialisés
L’affaire TSI : un signal d’alarme pour la place financière qui impose une refonte indispensable vers un marché des intermédiaires sain et compétitif
Une inactivité apparente de certains intermédiaires peut masquer des risques latents pour la stabilité de l’écosystème financier
TUNIS – UNIVERSNEWS Toutes les parties trouvaient leurs comptes et ceux qui sont impliqués ne s’en plaignent pas, ayant la possibilité d’exploiter toutes les failles laissées par des règles de gestion du marché financier tunisien désuètes… et, voilà que l’impensable arrive avec le ciel qui nous tombe sur la tête.
Pourquoi n’a-t-on pas cherché à éviter la catastrophe, surtout que le pays dispose des compétences nécessaires pour le faire ? Tout simplement, parce que, dans un système gangréné, chacun peut espérer obtenir sa part du gâteau… et, pourtant, tout le monde sait qu’il y a, toujours, une fin pour toute dérive !!!
Le marché financier tunisien évolue à un rythme modéré, mais une question dérangeante persiste :
Pourquoi autant d’intermédiaires boursiers sur une place aussi étroite ? Avec près de 20 intermédiaires agréés par le Conseil du Marché Financier (CMF) pour à peine 80 sociétés cotées, la densité d’intermédiaires est anormalement élevée.
À cela s’ajoute un autre facteur limitant la dynamique du marché : le nombre très restreint d’introductions en Bourse et d’émissions obligataires, qui freine le renouvellement et l’élargissement de l’offre financière disponible.
À titre de comparaison, le marché marocain, bien plus actif en volume et en capitalisation, ne recense qu’un nombre équivalent d’intermédiaires mais bénéficie d’une meilleure diversité et régularité dans ses opérations d’émission. Ce déséquilibre structurel soulève des interrogations de fond sur l’efficacité et la viabilité du modèle tunisien.
Moins d’intermédiaires pour un marché plus efficace
Les chiffres publiés par la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis (BVMT) révèlent une réalité frappante : chaque année, 3 à 4 intermédiaires seulement –parmi lesquelles Tunisie Valeurs, MAC SA et BNA Capitaux– captent plus l’essentiel des volumes échangés sur la place (plus que 65%).
Cette concentration extrême illustre un marché où l’essentiel des transactions est dominé par un petit cercle d’intermédiaires bien établis, bénéficiant de ressources, d’expérience et de réseaux clients solides.
En parallèle, une vingtaine d’autres opérateurs doivent se partager les miettes restantes, ce qui engendre plusieurs conséquences lourdes pour le secteur :
Marge financière insuffisante : Ces intermédiaires aux faibles volumes peinent à dégager des revenus stables et conséquents, ce qui limite drastiquement leur capacité à investir dans des infrastructures modernes ou à recruter des talents compétents.
Offre peu différenciée : La fragmentation et la faiblesse des moyens empêchent ces acteurs de développer des services innovants ou spécialisés. En conséquence, la majorité propose des prestations standardisées, sans valeur ajoutée distinctive.
Retard dans la digitalisation : Le manque de ressources freine les investissements technologiques indispensables à la création de plateformes de trading en ligne performantes, conviviales et sécurisées.
Pour dynamiser le marché financier Tunisien, une politique volontariste de consolidation, de soutien à l’innovation et d’encouragement à la concurrence saine paraît indispensable.
Des interrogations fondamentales nécessitant des réponses
Dans un contexte où la majorité des volumes de transactions est concentrée sur quelques acteurs majeurs, une part importante des intermédiaires agréés restent inactifs ou très peu actifs, parfois pendant des mois voire des années. Cette situation soulève un questionnement fondamental :
Comment ces intermédiaires parviennent-ils à maintenir leur agrément et à couvrir leurs coûts opérationnels malgré une exploitation en berne ?Quels modèles économiques cachés permettent leur survie ?
Ces questions méritent d’être posées, d’autant que cette inactivité apparente peut masquer des risques latents pour la stabilité de l’écosystème financier.
Plusieurs facteurs expliquent cette survie paradoxale des intermédiaires peu actifs :
Coûts réduits : en limitant leur organisation au strict minimum, certains intermédiaires réduisent leurs frais fixes pour rester à flot malgré des volumes faibles.
Revenus complémentaires : d’autres compensent par des activités annexes comme le conseil financier ou la gestion d’actifs hors Bourse.
Maintien stratégique de l’agrément : conserver l’agrément CMF constitue un actif précieux, utile pour une revente, une fusion ou une relance future.
Pratiques risquées : certains acteurs peuvent adopter des comportements douteux, exploitant leur position pour générer des revenus au détriment de la transparence et de la confiance, comme l’a révélé le scandale TSI.
Situation fragile et risques latents
Cette situation fragile et complexe pose un risque latent pour la stabilité et la réputation du marché tunisien.
Cette prolifération d’intermédiaires dormants a des conséquences négatives sur l’ensemble du marché :
Elle contribue à une fragmentation des volumes, réduisant la rentabilité de tous les acteurs.
Elle complique la surveillance réglementaire, diluant l’attention des autorités sur les intermédiaires réellement actifs.
Elle freine la concentration nécessaire pour financer l’innovation et la digitalisation.
Elle peut nuire à la réputation du marché en alimentant les doutes sur la fiabilité et la gouvernance des acteurs.
Pour toutes ces raisons, la question de la viabilité économique réelle des intermédiaires agréés doit être sérieusement prise en compte dans la réflexion sur la réforme du secteur, afin d’instaurer un environnement plus sain, compétitif et attractif.
Un signal d’alarme et l’ampleur des dégâts
L’affaire TSI a révélé l’ampleur des dérives possibles lorsqu’un intermédiaire peu actif échappe à une surveillance soutenue.
En dépit de son poids négligeable dans les transactions, cette intermédiaire a été impliquée dans un scandale financier majeur, mettant en lumière des défaillances graves en matière de gouvernance, de contrôle interne et de protection des clients.
Ce précédent jette une lumière crue sur le risque systémique que peuvent représenter certains opérateurs dormants :
A défaut de rentabilité commerciale, certains pourraient être tentés par des pratiques douteuses pour assurer leur survie.
Repenser le modèle : des réformes nécessaires et urgentes
Pour remédier à ce déséquilibre structurel, il devient impératif d’engager une réforme progressive mais déterminée du secteur des intermédiaires en Tunisie.
Cela passerait d’abord par une consolidation du marché, favorisant les fusions entre acteurs fragiles ou inactifs afin de créer des entités plus solides, mieux capitalisées et capables d’investir dans l’innovation.
C’est vrai qu’une consolidation est souhaitable, mais l’enjeu va bien au-delà. L’essentiel est de redonner du poids au marché financier et donc à la finance directe, en renforçant sa capacité à refinancer l’économie, à soutenir la recapitalisation des entreprises et à répondre efficacement à la problématique croissante de la transmission d’entreprise. C’est précisément dans ces rôles que le marché financier doit pleinement assumer sa mission de levier stratégique pour la croissance.
Le redéploiement d’un marché dynamique et structuré permettrait non seulement de mobiliser davantage l’épargne nationale, mais aussi de catalyser l’investissement productif et d’assurer une meilleure allocation des ressources financières dans l’économie réelle
Parallèlement, les autorités de régulation gagneraient à mettre en place une segmentation claire des statuts d’intermédiaires selon leur niveau d’activité réelle, avec des exigences différenciées en matière de reporting, de fonds propres et de conformité. En outre, il est crucial d’accélérer la digitalisation du secteur en encourageant, voire en subventionnant, le développement de plateformes de trading en ligne accessibles au grand public. Une meilleure éducation financière, ciblée notamment vers les jeunes et les régions peu bancarisées, ainsi que l’ouverture contrôlée à des acteurs fintech innovants, viendraient élargir la base des investisseurs et redynamiser la Bourse de Tunis.
Enfin, un renforcement des contrôles réglementaires post-agrément, assorti de sanctions effectives en cas de manquements, est indispensable pour éviter de nouveaux scandales comme celui de TSI et restaurer durablement la confiance dans l’écosystème boursier tunisien.
La place financière tunisienne ne peut plus se permettre cette prolifération d’intermédiaires dormants et peu rentables. Une refonte ambitieuse, combinant consolidation, innovation et régulation renforcée, est essentielle pour bâtir un marché boursier moderne, attractif et durable, au service de la croissance économique nationale.
Tunis, UNIVERSNEWS (Football) – La finale de la Coupe de Tunisie pour la saison sportive 2024-2025 se déroulera le dimanche 1er juin prochain, à partir de 16h, au stade Hammadi Agrébi à Rades, selon la Fédération Tunisienne de Football (FTF) a annoncé vendredi que.
Les demi-finales de la compétition opposeront l’US Monastir au Stade Tunisien, au stade de Ben jannet à Monastir (16h00), alors que la deuxième rencontre entre l’US Ben Guerdane et l’Espérance ST aura lieu à Ben Guerdane, le dimanche 25 mai 2025, à 16h00.
Tunis, UNIVERSNEWS (Examens) – Le ministère de l’Éducation a officiellement annoncé les dates des épreuves du bac sport pour la session. Les résultats de la session principale seront déclarés le 24 juin 2025. La session de contrôle commencera le 30 juin et se poursuivra les 1er, 2 et 3 juillet 2025. Les résultats de cette session seront dévoilés le 13 juillet 2025.
Les épreuves du bac débuteront le 2 juin et se poursuivront jusqu’au 4 juin 2025 avec une trêve de quatre jours du 5 au 8 juin 2025. Le redoutable examen de philosophie aura lieu le 2 juin 2025. Il est crucial dans le cursus du baccalauréat, reflétant sa complexité et son importance dans l’épreuve du bac. Pendant cette épreuve, les élèves traiteront des questions philosophiques diverses. Ils utiliseront leurs compétences analytiques et leur esprit critique.
Elle sera immédiatement suivie par l’épreuve de la troisième langue étrangère (matière facultative) pour tous les candidats. Les littéraires passeront également l’épreuve des mathématiques ou de sciences naturelles, alors que ceux de la filière Sport passeront les épreuves d’informatique, d’histoire et de géographie. Le deuxième jour (mardi 3 juin 2025) , les candidats passeront les matières principales : la réflexion islamique pour la branche Littérature, les mathématiques pour les matheux, les sciences expérimentales pour la filière Sciences expérimentales, l’économie et informatique pour la filière Economie et Gestion, la technologie pour la filière Sciences techniques), algorithmes et programmation pour la filière Sciences informatiques et les sciences biologiques pour la filière Sport. Pour le 3éme jour (4 juin 2025), les littéraires passeront l’épreuve de langue française.
Le même jour, les élèves des filières Sciences expérimentales, économie et gestion, Sciences techniques et Sport auront à passer l’épreuve de mathématiques. Ceux relevant des branches Mathématiques, Sciences expérimentales, et Sciences informatiques, auront comme épreuves respectivement, les sciences de la vie et de la terre, les mathématiques et les sciences physiques. Toutes les filières, à part les littéraires, passeront l’épreuve de langue française.
Une trêve de quatre jours
Les candidats observeront une trêve de quatre jours (du jeudi 5 au dimanche 8 juin 2025), une manière de récupérer et de respirer… Les Matheux et les scientifiques ainsi que les candidats de la filière Sciences techniques et Sport passeront le lundi 9 juin 2025 l’épreuve de sciences physiques. Les candidats de la branche Littérature, Economie et Gestion, et Sciences de l’informatique auront un rendez-vous avec les épreuves respectivement de la langue arabe, de la gestion et des mathématiques.
Le 10 juin 2025 sera réservé à l’histoire géo et l’informatique pour les candidats de la filière littéraire ; l’informatique pour les élèves des Sciences expérimentales, Mathématiques et Sciences techniques. Ceux affiliés aux filières de l’Economie et Gestion, des Sciences informatiques et du Sport passeront respectivement les épreuves d’histoire et géographie, de systèmes et technologies de l’information et de la spécialité de sport.
L’épreuve de la langue anglaise sera au menu le dernier jour (11 juin 2025) pour l’ensemble des candidats. De même, les élèves de toutes les filières à part la branche sportive auront à passer l’examen des matières techniques. Le suspense touche à sa fin ! Le 24 juin, la date tant attendue arrive. Tous les candidats, peu importe leur filière, pourront ainsi vérifier leur résultat. À partir de ce moment, la plateforme en ligne deviendra essentielle pour découvrir les résultats. Elle indiquera la date du contrôle et également les matières à repasser (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Divers) – On en voit de toutes les couleurs et des choses inouïes, durant les dernières années, comme si tout le monde se laisse aller, sans chercher de remédier aux maux et sans fournir un effort. Le laxisme et l’indifférence ont pris des dimensions inquiétantes, dans la société tunisienne où des incidents et des accidents de toutes sortes sont constatés.
A chaque jour suffit sa peine, et pour ce lundi, un incendie s’est déclaré dans le moteur du train reliant Sousse à Tunis au niveau de la zone industrielle de Kalâa Koubra, sans causer de dégâts humains, selon des témoignages locaux. Le feu a été vite maîtrisé. Plus de peur que de mal pour les passagers qui ont continué leur voyage vers Tunis. (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (SPORTS) – Le C. Africain est dans la tourmente… une situation attisée par les mauvais résultats de cette fin de saison, ce qui risque de priver le club d’une participation de consolation à la coupe de la Confédération africaine de football (CAF), alors qu’il révait du titre de champion de Tunisie et d’une place en ligue des champions d’Afrique, il n’y a pas longtemps.
En parallèle avec cette crise des résultats et la colère qu’elle a suscitée chez les supporters, les contacts se poursuivent entre des personnalités influentes au sein du club pour déterminer les contours du groupe qui gérera la phase de transition qui devrait être présenté lors de la prochaine assemblée générale.
Selon toutes les indications, cette assemblée sera décisive et ne sera pas sans tensions, d’autant plus qu’un certain nombre de supporters ont intenté des actions en justice pour connaître la vérité sur la situation financière de l’association et demander des comptes sur toute éventuelle mauvaise gestion des ressources financières, en plus de la demande de l’écrasante majorité des supporters que la session électorale générale soit précédée d’une session générale extraordinaire pour modifier les statuts afin d’éviter le retour de ceux qui dirigent l’association depuis 2011.
Entretemps, un large consensus semble se dessiner pour confier la gestion provisoire à Mohsen Trabelsi et Kamel Idir qui devraient prendre en charge la phase de transition, bien que les deux parties concernées n’aient pas encore confirmé leur approbation à ce sujet.
Tunis, UNIVERSNEWS (Santé) – Le ministre de la santé, Mustapha Ferjani a plaidé, dimanche pour « une coopération responsable », seule capable de ralentir le phénomène de fuite des cerveaux, soulignant que ce défi de taille menace grandement les pays du sud, dont la Tunisie. Toutefois, il n’a pas manqué de souligner que la lutte contre la montée en puissance de l’exode, est d’œuvrer autant que possible à améliorer les conditions de travail au niveau local et à promouvoir la coopération institutionnelle entre les pays du Nord et du Sud à travers la conclusion d’accords transparents plutôt que de se contenter des initiatives individuelles qui ne font que fragiliser les systèmes de santé dans les pays en développement.
C’était lors de sa participation à la 27ème session des rencontres francophones de la santé à Genève qui ont eu lieu en marge de la 78ème session de l’assemblée mondiale de la santé, en présence du directeur général de l’organisation mondiale de la santé (OMS) et de la directrice générale des entreprises françaises du Médicament.
Lors d’une allocution prononcée sur la migration des compétences dans le domaine de la santé, le ministre a passé en revue une batterie de mesures incitatives lancées par le gouvernement tunisien en vue d’encourager les professionnels de la santé à rester dans leurs pays, notamment, dans les régions de l’intérieur.
Il a dans ce contexte passé en revue les efforts déployés par la Tunisie en vue développer l’infrastructure, de consacrer la digitalisation des services et de procéder à la généralisation de la télémédecine, lit-on dans un communiqué du ministère de la santé.
Tunis, UNIVERSNEWS (Tennis) – La Tunisienne Ons Jabeur a gagné une place au classement WTA de tennis publié lundi, pour devenir 35e mondiale.
Lors de sa dernière apparition sur les courts de tennis, Jabeur a été éliminée au troisième tour du Masters 1000 de Rome (terre battue), après sa défaite, le 10 mai, face à l’Italienne Jasmine Paolini, futur championne, 4-6, 3-6.
La Biélorusse Aryna Sabalenka conserve toujours la tête du classement mondial, devant l’américaine Coco Gauff finaliste du tournoi de Rome et sa compatriote Jessica Pegula. L’Italienne Jasmine Paolini occupe la 4ème place alors que la Polonaise Iga Swiatek s’est retrogradée à la cinquième position.
Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Les chauffeurs de taxi ont démarré une grève ce lundi dans les principales villes tunisiennes. Ils réclament une augmentation du tarif de base au compteur.
Les propriétaires de voitures jaunes estiment que le coût des pièces de rechange, la hausse du coût de la vie et d’autres facteurs sont des facteurs qui ont rendu cette profession non rentable pour eux, compte tenu du faible tarif de prise en charge et du compteur.
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – C’est une autre crise orchestrée, dans le cadre de la politique tendant à se débarrasser des partis et des associations et organisations de la société civile… et cela marche tellement bien, surtout que les concernés se laissent faire !!!
Aujourd’hui, c’est la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) qui est dans la tourmente et, bien qu’on ne conteste pas sa valeur, Bassam Trifi, son président, a trouvé le terrain préparé pour s’installer en maître incontestable et incontesté de cette organisation qui fait la fierté de tous les Tunisiens, bien qu’elle ait mis certaines barrières discutables pour l’adhésion des nouveaux membres.
Toutefois, la LTDH ne s’est pas préparée pour les véritables confrontations, surtout celles de la survie et des coups de béliers qui peuvent lui être assainés… sinon comment expliquer la dérive de son président, lorsqu’il a fait la comparaison des agissements d’une dame de l’assistance à ceux de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, alors qu’il n’est pas là pour faire des jugements de valeur, comme le plus simple des salonnards.
Aujourd’hui, la LTDH est dans la tourmente et les critiques fusent de partout, à tel point que Dr Abdeljalil Bouguerra, l’illustre historien a estimé que la crise de la LTDH n’est pas nouvelle et elle est le résultat d’une faible culture des droits de l’homme, soulignant que ce qui se passe en son sein aujourd’hui est un conflit idéologique partisan. Il a écrit dans son blog le texte suivant :
« Le dilemme de la Ligue est profondément enraciné et chronique, remontant à ses premières années et s’aggravant au fil du temps. Son dilemme résulte de l’échec de la société civile tunisienne à créer une élite purement juridique, imprégnée de la philosophie des droits de l’homme et vouée à la promotion de cette culture et à la défense de ses principes.
C’est le résultat de la migration de politiciens incapables de se positionner sur la carte politique, pour des raisons subjectives et objectives, vers des associations de défense des droits de l’homme, au premier rang desquelles la LTDH. Ils lui ont infligé de graves dommages et n’ont pas réussi à promouvoir leurs idées politiques par le biais des associations de défense des droits de l’homme.
Ce dont la Tunisie a besoin aujourd’hui, c’est de promouvoir la philosophie des droits de l’homme et l’éducation aux droits de l’homme à travers l’éducation et les médias, afin que nous puissions atteindre un niveau avancé de sensibilisation aux droits de l’homme qui nous permettra de bien gérer les associations concernées. Ce qui se passe actuellement n’est qu’un conflit partisan et idéologique qui n’a rien à voir avec la philosophie avancée des droits de l’homme que l’on observe dans les pays scandinaves, par exemple ».
• Loin d’être un simple ajustement technique, la réforme impose une transformation complète de l’organisation interne des banques
• Préparer le terrain à l’adoption de nouvelles normes prudentielles et comptables, inspirées des standards internationaux les plus exigeants
• Une réforme dans la dynamique d’une meilleure transparence financière, d’une gestion des risques plus fine et d’une plus grande résilience face aux chocs économiques
• Un délai de trois mois pour présenter le plan à la BCT pour une réforme pensée en profondeur
• Banques tunisiennes : une feuille de route obligatoire pour la réforme prudentielle
• Une chance… celle de bâtir un système bancaire plus robuste, plus moderne, et mieux préparé aux défis à venir.
TUNIS-UNIVERSNEWS – C’est une nouvelle étape décisive pour la modernisation du système bancaire tunisien. La Banque Centrale de Tunisie (BCT) vient de publier, ce 16 mai, la circulaire n°2025-08, un texte stratégique qui impose aux banques et établissements financiers une véritable mise à niveau réglementaire.
Objectif : préparer le terrain à l’adoption de nouvelles normes prudentielles et comptables, inspirées des standards internationaux les plus exigeants.
Que prévoit la circulaire ?
La circulaire demande aux établissements de mettre en œuvre un plan stratégique et opérationnel pour intégrer :
De nouvelles normes d’adéquation des fonds propres
De nouvelles règles de classification et couverture des risques de crédit
L’implémentation du standard IFRS 9, notamment à travers le calcul des pertes de crédit attendues (ECL)
Cette réforme s’inscrit dans la dynamique d’une meilleure transparence financière, d’une gestion des risques plus fine et d’une plus grande résilience face aux chocs économiques.
Une réforme pensée en profondeur
Il ne s’agit pas d’un simple ajustement technique : la BCT impose une transformation complète de l’organisation interne des banques :
Création d’un comité de pilotage dédié
Désignation d’un Chief Data Officer pour piloter la gouvernance des données
Modernisation du système d’information
Plan de formation pour les dirigeants et équipes
Le tout dans un délai très serré : trois mois pour soumettre un plan complet à la Banque Centrale.
Les Grandes lignes de la circulaire
La circulaire n°2025-08 de la Banque Centrale de Tunisie impose aux banques et établissements financiers, hors établissements de paiement, de préparer un plan stratégique et opérationnel en vue de l’adoption des réformes prudentielles.
Ce plan doit inclure :
L’application des nouvelles normes d’adéquation des fonds propres ;
L’adoption de règles révisées de classification et de couverture des risques de crédit ; ainsi que l’implémentation du modèle IFRS 9, notamment pour le calcul des pertes de crédit attendues (ECL).
Les établissements doivent:
Créer un comité de pilotage,
Désigner un Chief Data Officer,
Renforcer le contrôle interne et moderniser leurs systèmes d’information.
Mettre en place un dispositif de gouvernance des données, garantissant la qualité, la traçabilité, la sécurité et l’intégrité des données utilisées pour les calculs prudentiels et le reporting.
Le plan doit être validé par les organes de gouvernance et transmis à la BCT dans un délai de trois mois.
Pourquoi c’est important ?
À travers cette réforme, la BCT veut renforcer la solidité du système financier, améliorer la qualité des données utilisées pour les décisions de crédit, et aligner la Tunisie sur les pratiques internationales en matière de supervision bancaire.
C’est aussi une opportunité pour les banques de revoir leurs processus, d’intégrer plus d’intelligence dans la gestion des risques, et de mieux répondre aux attentes des investisseurs et des régulateurs.
Et maintenant ?
Le compte à rebours est lancé. Les banques doivent accélérer leur transformation.
Car au-delà du respect des obligations, cette réforme est aussi une chance : celle de bâtir un système bancaire plus robuste, plus moderne, et mieux préparé aux défis à venir.
Tunis, UNIVERSNEWS (Météo)- Les températures sont en hausse, les maximales sont situées généralement entre 33 et 38 degrés et à 29 degrés près des côtes nord et sur les hauteurs ouest. Mer moutonneuse au nord.
Temps peu nuageux sur la plupart des régions à localement très nuageux l’après-midi sur les hauteurs ouest du nord et du centre. Vent de secteur sud au nord et au centre et de secteur est au sud, relativement fort près des côtes nord et faible à modéré sur le reste des régions. Vent plus fort à la fin de la journée au sud.
Tunis, UNIVERSNEWS (SPORTS) – Le bureau directeur du Club Africain a publié un communiqué publié sur sa page officielle ce soir, dimanche 18 mai 2025, annonçant sa démission.
Le communiqué indique que la décision « fait suite à la calomnie, à la diffamation et aux fausses accusations contre les membres du bureau, en plus de l’escalade des abus verbaux graves et des attaques contre leur réputation, leur honneur et leur dignité »
Compte-tenu de ces facteurs, il leur est devenu impossible de poursuivre le travail dans des circonstances normales, notamment à la lumière des mauvais résultats sportifs de fin de saison », selon le communiqué.
Tunis, UNIVERSNEWS (Football) – On s’est habitué aux rencontres qui se terminent, avec des jets de bouteilles et autres objets dans les rencontres, surtout des considérés comme grands… mais, il faut que cela cesse un jour, parce que dans les compétitions sportives, il y a, toujours, un gagnant et un perdant… et il est nécessaire d’accepter le verdict du terrain, même si on est les meilleurs.
Ce qui s’est passé, cet après-midi, au stade de Sousse est indigne, parce que les Sahéliens doivent se considérer heureux d’être arrivés à ce stade, surtout que le réalisateur de cette performance était dénigré, au départ… et c’est l’actuel entraineur des Etoilés et, en plus, un enfant du club.
L’Etoile s’est inclinée à domicile, devant le Stade Tunisien, par un but à zéro, après la belle performance du jeune Sadok Kadida (88’).
Ainsi, le carré d’as pour les demi-finales est composé de l’Espérance ST, l’US Monastir, le Stade Tunisien et l’US Ben Guerdane, et le tirage au sort sera effectué, ce soir.
Résultats :
Espérance ST – Espérance S. Zarzis (3 – 1)
US Monastir – Club Africain (3 – 0)
Etoile SS – Stade Tunisie (0 – 1)
US Ben Guerdane – El Gaouafel Sport de Gafsa (2 – 2 et 8 – 7 aux tirs au but)
Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Le cinéma tunisien a marqué sa présence à la 78e édition du festival du cinéma à Cannes et, comme d’habitude, les professionnels ne vont pas rentrer les mains vides, surtout que deux prix ont été obtenus aux Critics Awards for Arab Films 2025. Ceux sont le prix du meilleur acteur qui a été décerné à Adam Bessa pour son rôle dans le film franco-tunisien « Ghost Trail » et celui de la meilleure musique, obtenu par Amin Bouhafa dans le film franco-tunisien, aussi, « Aïcha ».
Par ailleurs, la Tunisie, représentée par le Ministère des Affaires Culturelles et le Centre National du Cinéma et de l’Image, a marqué sa présence, aussi, avec une présentation du programme des Journées cinématographiques de Carthage, devant se dérouler du 13 au 20 décembre 2025.
Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Le beignet (ftaier), et le sfinj, sont des préparations culinaires à base de farine. Des mets faciles à préparer et à consommer le matin, chaud de préférence. Ils sont d’origine turque, introduits en Tunisie vers la fin du dix-huitième siècle –selon Fethi Azouzi , le Pacha, ‘l’amine’ des marchands de beignets, des mkhareks et des zlabias à Kairouan, le descendant du premier Amine des ‘Azazias’ à Kairouan, en l’occurrence feu Hadj Mohamed Abada Azouzi qui a reçu le premier certificat d’Amine’ des mains du Bey à l’époque. «C’est une tradition culinaire qui se transmet de père en fils», dit-il, avant d’ajouter que des 47 marchands de beignets portant le nom ‘Azouzi’, installés à la place ’Rahba’ du coté de Bab Tounès’, et à la place Barrouta, il n’en reste plus que 7 qui continuent d’attirer les consommateurs de ces mets prisés qui n’existent que dans la ville de Kairouan», affirme-t-il.
Constitué de blé dur ou de blé tendre, de graines de fenouil, de ‘Habet Hlaoua’ et du Sman, le ‘Sfinj’ aux figues est servi lors des cérémonies de mariage et de circoncision, tout comme le beignet, d’ailleurs. Alors que le sfinj à ‘l’œuf’, comme ‘le beignet ‘Ftira’ constituent les petits déjeuners traditionnels quotidiens des consommateurs Kairouannais. Ce sfinj à l’œuf avec un peu d’oignon qui ressemble à nos bricks de ramadan, mais sans thon, ni harissa, persil, fromage, ou pommes de terre, a fait, ce matin du dimanche 18 mai l’objet d’une séance de dégustation à la place jouxtant le puits Barrouta à laquelle de nombreux citoyens de tous âges ont pris part, en présence des professionnels et de l’Amine des beignets.
Foued Alani, président de la fondation Sidi Hassine Allani pour le développement culturel et la valorisation du patrimoine à Kairouan, organisatrice de cette manifestation culinaire a signalé à ce propos: «A l’occasion de la clôture du mois de patrimoine’, la Fondation Sidi Hassine Allani, créée en 2007 a organisé ce matin, une séance publique de dégustation du ‘Sfinj’ à la place ‘Barrouta’, un met traditionnel qui vient occuper une petite place dans la série de manifestations visant la sauvegarde et la valorisation du patrimoine Kairouanais dont le ‘Haik’ kairouanais avec la création d’un festival et une association qui s’en occupe, ‘le tarayoun’ originel (costume de la future mariée kairouanaise) et ‘l’Aquid’ (gelée aigre-douce spécifique de la pâtisserie kairouanaise. Cette manifestation a attiré un bon nombre de citoyens dont des enfants qui seront les futurs garants de la pérennité de cette tradition culinaire», a-t-il ajouté. (Néji Khammari)