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Naissance de l’UPICA : un nouveau syndicat pour défendre l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Tunisie

19. Mai 2025 um 22:00

L’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA) est un nouveau syndicat dédié au secteur du cinéma et de l’audiovisuel en Tunisie. Elle est présidée par le producteur Mohamed Ali Ben Hamra.

Selon un communiqué parvenu lundi à l’agence TAP, l’UPICA « regroupe des institutions économiques ainsi que des personnes physiques soumises au régime fiscal et actives dans le secteur de l’industrie cinématographique et audiovisuelle ».

La création de l’Union a été officialisée dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT) en date du 14 mai 2025. Son siège est situé au Cinéma Amilcar, à El Manar 1, Tunis.

L’UPICA a présenté sa vision stratégique pour promouvoir et restructurer le secteur en coordination étroite avec les institutions publiques. Elle a également dévoilé la composition de son bureau exécutif, élu lors de son Assemblée générale constitutive. Ce bureau comprend 13 membres, avec à sa tête Mohamed Ali Ben Hamra, entouré de deux vice-présidents : les cinéastes Hicham Ben Ammar et Ihsen Debbich.

L’Union prévoit la mise en place de groupements professionnels sectoriels spécialisés. Les bureaux exécutifs des deux premiers groupements — l’un pour l’industrie cinématographique, l’autre pour l’audiovisuel — seront élus dans les prochains jours.

Lors de sa première réunion, le Conseil administratif de l’UPICA annoncera la composition de son Conseil scientifique.

 

Les objectifs de l’UPICA

L’Union a fixé plusieurs priorités pour dynamiser le secteur :

• Rassembler les institutions du secteur afin d’unir les efforts pour en faire un levier de développement économique.

• Assurer une représentation adéquate des professionnels dans les structures de l’État, notamment au sein du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI).

• Défendre les intérêts des professionnels sur les enjeux stratégiques du secteur.

• Participer aux plateformes de dialogue et aux négociations sociales pour favoriser un climat professionnel sain.

• Développer un réseau de coopération économique performant, durable et respectueux de l’environnement.

• Organiser des ateliers, des journées d’études et des laboratoires de recherche pour formuler des recommandations.

• Proposer des réformes législatives et réglementaires pour renforcer la gouvernance et la qualité des services du CNCI.

• Établir des partenariats avec des structures similaires à l’international.

Bureau exécutif national de l’UPICA

• Président : Mohamed Ali Ben Hamra

• Premier Vice-Président : Hicham Ben Ammar

• Deuxième Vice-Président : Ihsen Debbich

• Trésorier : Ahmed Kéfi

• Chargé de l’information et de la communication : Nizar Trabelsi

• Chargé des producteurs cinématographiques : Chaker Bouajila

• Chargé des exploitants de salles de cinéma : Abdelmajid Housseini

• Chargé des sociétés de distribution et plateformes de diffusion : Yahia Mgarrech

• Chargé des réalisateurs-producteurs : Heifel Ben Youssef

• Chargé des sociétés de services de production : Karim Darragi

• Chargé des sociétés de production audiovisuelle et télévisuelle : Abderraouf Aissaoui

• Chargé des sociétés de services techniques : Fahem Ben Zaida

• Chargé des relations avec les techniciens et professionnels : Nassim Rejichi

La Presse avec Tap

La BID approuve plus de 1,3 milliard de dollars pour des projets de développement durable dans ses pays membres

19. Mai 2025 um 21:53

 

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé, lundi, un financement de développement de plus de 1,32 milliard de dollars américains, destiné à stimuler la croissance inclusive, renforcer la résilience face au changement climatique et créer des opportunités économiques dans ses pays membres.

Cette décision a été prise lors de la 360e réunion du Conseil des gouverneurs de la BID, tenue à Alger, en marge des assemblées annuelles de l’institution pour l’année 2025.

Les décisions du conseil ont porté sur un large éventail de projets à fort impact, couvrant notamment les secteurs de la santé, des infrastructures, de la sécurité alimentaire, de la formation professionnelle et de l’approvisionnement en eau.

Ces initiatives traduisent l’engagement constant de la BID à accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et à accompagner les pays membres dans la gestion des défis de développement interconnectés.

Le président de la BID, Muhammad Sulaiman Al Jasser, a souligné à cette occasion :

« L’approbation de ces projets stratégiques confirme l’engagement ferme de la BID à financer des initiatives transformationnelles à fort impact, qui favorisent le progrès social et économique. »

Il a ajouté que les priorités de la Banque incluent :

« l’amélioration de la protection contre les inondations, l’élargissement de l’accès aux soins de santé, le renforcement de la sécurité alimentaire et le développement des compétences essentielles chez les jeunes. »

Selon lui, ce financement permettra « de réaliser des avancées concrètes vers l’atteinte des ODD et de répondre aux priorités évolutives de nos États membres. »

Parmi les projets phares approuvés figurent :

• un projet de barrages résistants aux changements climatiques à Oman pour prévenir les inondations,

• la réhabilitation de la route de Douala au Cameroun,

• la modernisation de 302 km de routes et de 61 km de voies ferrées pour renforcer la connectivité régionale entre le Mali, le Niger, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Dans le domaine de la santé, la BID a validé la création d’un centre national de traitement des tumeurs à Djibouti, pour un montant de 26 millions de dollars, ainsi qu’un projet de 2 millions de dollars visant à renforcer la santé oculaire au Togo.

La Banque a également approuvé plusieurs projets de développement du capital humain, axés sur la formation, l’acquisition de compétences et l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Il convient de rappeler que la 360e réunion du Conseil des gouverneurs s’inscrit dans le cadre des assemblées annuelles de la BID, organisées à Alger du 19 au 22 mai.

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L’Égypte dévoile la date de l’Aïd al-Adha 2025

18. Mai 2025 um 10:16

Le Centre national de recherches astronomiques et géophysiques d’Égypte a annoncé aujourd’hui dimanche 18 mai 2025 les prévisions astronomiques pour l’Aïd al-Adha 2025, en précisant la date du début du mois de Dhul-Hijjah et celle du jour de la veille de l’Aïd (Arafat).

Selon les calculs scientifiques, le 1er Dhul-Hijjah 1446 de l’Hégire débutera officiellement le mercredi 28 mai 2025. Cette date est déterminée après l’occurrence de la conjonction entre la lune et le soleil, qui aura lieu le mardi 27 mai 2025 à 5h03 UTC. Le croissant lunaire, qui marque le début du mois islamique, sera visible dans le ciel de Le Caire pendant 47 minutes après le coucher du soleil, et 38 minutes à La Mecque, augmentant ainsi les chances de son observation à l’œil nu.

Le jour de la veille de l’Aïd (Arafat) aura lieu le jeudi 5 juin 2025, soit le 9e jour de Dhul-Hijjah, suivi par l’Aïd al-Adha qui sera célébré le vendredi 6 juin 2025, correspondant au 10e jour de Dhul-Hijjah.

Les festivités de l’Aïd, qui marquent l’un des plus grands événements religieux de l’islam, dureront quatre jours, offrant l’occasion aux musulmans du monde entier de célébrer cette importante fête religieuse.

Ces prévisions astronomiques fournissent des indications essentielles pour la planification des vacances et des célébrations officielles en Égypte et dans de nombreux autres pays musulmans, tout en confirmant les dates clés du calendrier islamique pour cette année.

Hommage à Maya Jribi : Entre mémoire militante et défis politiques

18. Mai 2025 um 09:26

“Maya Jribi : Le legs militant et les défis politiques actuels” — tel était le thème de la conférence organisée par le parti Al-Joumhouri à l’occasion de la commémoration du 7ᵉ anniversaire du décès de son ancienne secrétaire générale, Maya Jribi, disparue le 19 mai 2018 à l’âge de 58 ans, après un long combat contre la maladie.

Les participants ont saisi cette occasion pour mettre en lumière les vertus humaines et les qualités militantes de Maya Jribi, notamment son engagement indéfectible et son militantisme courageux durant le régime du feu président Zine El Abidine Ben Ali.

Prenant la parole, l’écrivain et journaliste Rachid Khachana, ancien rédacteur en chef du journal Al-Mawkif (publié par le Parti démocrate progressiste), a rappelé que Maya Jribi, élue en 2006 secrétaire générale du PDP (devenu en 2012 le Parti Al-Joumhouri), fut l’une des rares à avoir pressenti les signes avant-coureurs de la révolution de 2011, affirmant que le changement était non seulement inévitable, mais imminent.

Dans ce contexte, Khachana a évoqué les propos de Maya Jribi tenus quelques semaines avant le déclenchement de la révolution du 17 décembre 2011. Elle y affirmait que :

“ La Tunisie se trouvait à la croisée des chemins : entre, d’un côté, la voie de la réforme et de l’alternance pacifique au pouvoir dans un cadre démocratique garantissant les droits et les libertés des Tunisiens ; et de l’autre, la voie de la négation de la citoyenneté, le contournement des droits et l’exclusion du peuple des décisions fondamentales, au détriment des principes républicains pour lesquels tant de sacrifices ont été consentis”. 

L’orateur a également rappelé que Maya Jribi s’était engagée sans relâche dans des luttes démocratiques pendant plus de quarante ans, depuis ses débuts au sein du mouvement estudiantin à la fin des années 1970 et au début des années 1980, jusqu’à son engagement actif sur la scène politique nationale.

Le 23 octobre 2011, Maya Jribi fut élue membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC) pour la circonscription de Ben Arous. Le 9 avril 2012, elle est devenue secrétaire générale du Parti Al-Joumhouri, né de la fusion du Parti démocrate progressiste avec Afek Tounes, le Parti Irada, Karama, le Mouvement Bledi, le Parti de la démocratie et de la justice sociale, ainsi que plusieurs personnalités indépendantes.

Recensement 2024 : Une Tunisie plus peuplée, plus féminine et inégalement répartie

17. Mai 2025 um 12:17

Annoncés samedi par l’Institut national de la statistique, les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de l’année 2024 ont révélé une hausse de 989 415 habitants au cours de la dernière décennie.

Au 06 novembre 2024, la Tunisie compte 11 972 169 habitants, contre 10 982 754 habitants en 2014, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 0,87 % sur la même période, ce qui reflète une évolution démographique notable, selon l’INS

Par ailleurs, la population étrangère en Tunisie représente 0,55 % de la population totale, indique la même source.

Concernant la répartition par sexe, les femmes représentent 50,7 % de la population totale, contre 49,3 % pour les hommes, ce qui reflète une stabilité relative de cet indicateur par rapport aux années précédentes.

D’après l’INS, plusieurs facteurs peuvent expliquer la prédominance féminine, notamment l’écart en espérance de vie entre les hommes et les femmes, supérieur en moyenne à quatre ans ; la baisse du taux fécondité, qui est aujourd’hui inférieur au seuil de renouvellement des générations ; ainsi que la migration internationale, généralement marquée par la prédominance masculine.

Cette prédominance féminine croissante soulève, toutefois, des enjeux majeurs en matière de planification, notamment dans les domaines de la santé, et de la sécurité sociale, qui devrait désormais prendre en considération cette réalité démographique.

Les résultats du recensement de 2024 ont, en outre, révélé qu’un peu plus de la moitié de la population totale (soit 59,1 %) réside dans le district 2 qui regroupe les gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul et Zaghouan et dans le district 3 qui englobe les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Kasserine et Siliana.

Le recensement de 2024 met en lumière des dynamiques démographiques complexes et contrastées entre les différents gouvernorats et régions de la Tunisie. Les données démographiques par gouvernorat révèlent d’importantes disparités, principalement expliquées par l’évolution de la fécondité, les flux migratoires internes et internationaux, ainsi que par les transformations de la structure de la population.

District 1 (Bizerte – Béja – Jendouba – Le Kef) : 1 560 843 habitants, soit 13,04 %

District 2 (Tunis – Ariana – Ben Arous – Manouba – Nabeul – Zaghouan) : 3 949 277 habitants, soit 32,99 %

District 3 (Sousse – Monastir – Mahdia – Kairouan – Kasserine – Siliana) : 3 121 821 habitants, soit 26,08 %

District 4 (Sfax – Gafsa – Sidi Bouzid – Tozeur) : 2 046 271 habitants, soit 17,09 %

District 5 (Gabès – Médenine – Tataouine – Kébili) : 1 293 957 habitants, soit 10,81 %.

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