La production nationale d’électricité a enregistré, à fin mars 2025, une légère hausse de 1 %, atteignant 4211 Gigawatt-heure (GWh) (y compris l’autoproduction renouvelable), contre 4175 GWh à fin mars 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
La production destinée au marché local, en revanche, a enregistré une baisse de 2 %. Ainsi, les achats d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont couvert 13 % des besoins du marché local à fin mars 2025.
La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique, représentant 95 % de la production nationale à fin mars 2025. L’électricité produite à partir de gaz naturel a connu une quasi-stabilité.
La production d’électricité à partir des énergies renouvelables a représenté 5,5 % du total.
Par ailleurs, environ 300 MW de toitures photovoltaïques ont été installés dans le secteur résidentiel à fin 2024, et 323 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 125 MW dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole. La pointe de la consommation a enregistré une hausse de 5 %, atteignant 3211 MW à fin mars 2025, contre 3073 MW à fin mars 2024.
Baisse de 2 % des ventes d’électricité à fin mars 2025
Les ventes d’électricité ont enregistré une baisse de 2 % entre fin mars 2024 et fin mars 2025. Les ventes aux clients de haute tension ont augmenté de 15 %, tandis que celles des clients de moyenne tension ont diminué de 3 %.
Pour les ventes de basse tension, principalement destinées au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’obtenir une vision exacte de la consommation réelle.
Les industriels demeurent les plus grands consommateurs d’électricité, représentant 62 % de la demande totale des clients de haute et moyenne tension à fin mars 2025. La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes, notamment le pompage agricole (-13 %), les industries métallurgiques de base (-6 %) et les industries du textile et de l’habillement (-6 %), tandis que des hausses ont été observées dans l’industrie du papier et de l’édition (+22 %) et l’industrie chimique et pétrolière (+6 %).