Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne ont atteint 2 126,2 millions de dinars au terme des cinq premiers mois de la campagne 2024/2025 (à fin mars 2025), enregistrant une baisse de 25,8 % par rapport à la même période de la campagne 2023/2024, selon les statistiques publiées mardi par l’ONAGRI.

Le prix moyen de l’huile d’olive au mois de mars 2025 a chuté de 54 % par rapport au même mois de la campagne précédente, avec des prix variant entre 8 et 18,4 dinars par kilogramme selon les catégories.

Les quantités exportées ont atteint 157,2 mille tonnes à fin mars 2025, soit une hausse de 46,3 % par rapport à la même période de la campagne précédente. Toutefois, l’huile d’olive conditionnée ne représente que 10,2 % du volume exporté. L’ONAGRI note une quasi-stagnation de cette part par rapport à la même période de la campagne précédente. Par ailleurs, la catégorie « extra vierge » représente à elle seule 82,7 % du volume total exporté, tandis que seulement 15,8 % des recettes proviennent des exportations d’huile conditionnée.

Le marché européen concentre la plus grande part des exportations tunisiennes d’huile d’olive (60,8 %), suivi par l’Amérique du Nord (23,2 %) et l’Afrique (9,8 %). L’Italie reste le premier pays importateur, avec 29,8 % des quantités exportées, devant l’Espagne (26,9 %) et les États-Unis (18,6 %).

Concernant l’huile d’olive biologique, les exportations ont atteint 30 mille tonnes pour une valeur d’environ 411,2 millions de dinars à fin mars 2025. Toutefois, la part de l’huile biologique conditionnée reste faible, ne dépassant pas 4 % du volume total exporté. Le prix moyen de l’huile d’olive biologique s’élève à 13,70 dinars par kilogramme, variant entre 13,51 D/kg pour le vrac et 18,12 D/kg pour le conditionné.

L’Italie capte 60 % des exportations tunisiennes d’huile d’olive biologique, suivie par l’Espagne (20 %) et les États-Unis (11 %).

Les états financiers de la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour l’exercice 2024 font état d’un total net du bilan de 54 427,7 millions de dinars et de capitaux propres positifs de 2 932 millions de dinars, incluant un résultat bénéficiaire de 1 363,3 millions de dinars. C’est ce qui ressort du rapport « États financiers de l’année 2024 et rapport des commissaires aux comptes », publié mardi par la BCT.

Il convient de noter que les capitaux propres, avant affectation du résultat de l’exercice 2024, ont atteint 2 932 millions de dinars à fin décembre 2024, contre 2 624,8 millions de dinars en 2023, soit une hausse de 11,7 %.

En revanche, le résultat de l’Institut d’émission a enregistré une baisse de 7,4 % en 2024 par rapport à l’année précédente.

Selon le rapport, le Conseil d’administration de la BCT a approuvé, lors de sa réunion du 26 mars 2025, la répartition du résultat de l’exercice 2024. Une enveloppe de 1 102,3 millions de dinars, représentant 80,8 % du total, sera versée à l’État. Par ailleurs, 196 millions de dinars seront alloués à la réserve spéciale, afin de renforcer les fonds propres de l’institution.

Par Mel Salah *

Au XXIe siècle, les individus sont confrontés à des transitions économiques mondiales de plus en plus nombreuses. Ils rencontrent des difficultés dans le processus d’un choix d’orientation scolaire, universitaire ou de carrière.

L’objectif de cette tribune est de mettre en exergue quelques difficultés et défis pouvant survenir pendant ce processus de choix d’orientation scolaire au lycée qui empêchent une meilleure décision, mais aussi proposer quelques recommandations pour faciliter une meilleure réflexion et cheminement académique.

L’école souhaite répondre aux attentes sociales et économiques, elle adapte les savoirs et le diplômes pour y répondre. Avoir un projet professionnel individuel pour accéder au monde du travail et être efficace est nécessaire pour chaque élève.

Les choix d’orientation comptent parmi les plus importants de la vie en raison de leur rôle essentiel dans la réussite académique et professionnelle. Cette décision est importante pour assurer une progression scolaire souple, le bonheur individuel plus tard et également répondre aux attentes sociales. Au cœur de cette prise de décision se trouve le processus consistant à dresser une liste d’alternatives prometteuses, à confirmer celles qui conviennent à l’élève et, après les avoir comparées, à identifier la meilleure et la plus adéquate.

Si les théories examinent de manière exhaustive les facteurs qui influencent le choix d’orientation tels que l’âge, la personnalité, les compétences et les rôles de genre. Il existe quelques caractéristiques communes dans le processus d’une prise de décision. Premièrement, l’élève joue un rôle clé dans le choix d’orientation. Deuxièmement, la décision nécessite de choisir entre deux ou plusieurs alternatives. Troisièmement, la plupart des élèves s’efforcent de choisir l’alternative la plus compatible avec leurs préférences. Enfin, nous supposons que les élèves choisissent rarement une orientation au hasard ou qu’ils laissent ou demandent rarement à d’autres de choisir à leur place. En effet, la plupart des individus parviennent à leur choix après avoir mené un processus décisionnel. Il est donc nécessaire de combiner les aptitudes personnelles et les informations en rapport avec les filières dans toute décision.

Seulement, de telles décisions sont difficiles pour la plupart des élèves ainsi que leurs parents, beaucoup les trouvent stressantes à cause des difficultés académiques ou personnelles, ce qui peut conduire à une orientation par défaut (se laisser orienter selon les moyennes, qui signifie oublier un projet professionnel ou abandonner un rêve d’avenir). Le pire, jusqu’à présent, est que la majorité les élèves ainsi que les parents ignorent encore les moyennes trimestrielles et on procède à des choix non fondés sur les moyennes obtenues au cours de ce trimestre (2). Les conseils de classe ne sont pas encore tenus.

En effet, face à un manque d’information suffisante et faute d’une bonne connaissance de soi, l’ambiguïté et l’incertitude s’accroissent et l’incongruence entre les caractéristiques de la personne et celui de choix d’orientation est nettement remarquable et des trébuchements sont rencontrés au fur et à mesure. De nombreux élèves oublient les conseils prodigués par les professeurs chargés de l’orientation ou le conseiller en orientation scolaire et universitaire et écoutent les avis de leurs amis immatures et de leurs collègues qui sont sujets à des préjugés assez répandus dans le milieu scolaire.

Une meilleure stratégie d’accompagnement

L’adoption d’une stratégie d’accompagnement et d’aide au choix basée sur les interventions des professeurs chargés de l’orientation et le conseiller en orientation permet d’améliorer les chances de prendre une meilleure décision. Pendant ces séances, on propose les principes clés pour faire un bon choix d’orientation:

a) une connaissance de soi (centres intérêt, les compétences, les savoirs, la motivation et les appétences, les valeurs, les désirs…)

b) la connaissance du système éducatif et comprendre comment il fonctionne au moins en rapport avec l’orientation et les conditions de la réussite, les parcours scolaires, les filières, les matières et leurs coefficients

c) La connaissance du marché du travail, les secteurs d’activité et les exigences du métier.

Ce qu’il faut faire pour prendre une meilleure décision :

Un processus approprié est une composante essentielle de la prise de décision d’orientation. On souligne ici ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter pour assurer une orientation réussie et réduire le risque d’échec et de regret.

a) Ce qu’il faut faire :

• Obtenir des conseils de personnes dans votre profession cible

• Suivre votre passion/ valeurs.

• Développer une grande variété de compétences générales et spécifiques pour avoir plus de liberté de faire n’importe quel choix.

b) Ce qu’il faut éviter:

• Se concentrer sur juste les moyennes.

• Sélectionner une filière parce qu’elle est facile selon les représentations communes dans le milieu scolaire.

• Laisser quelqu’un d’autre choisir à votre plce : des pairs ou des parents, etc.

Et les conseillers en orientation ?

Ces derniers, en tant que responsables de toutes les opérations de l’orientation scolaire et en tant qu’experts dans ce domaine et dans la vie scolaire en général, sont appelés à, d’abord, continuellement approfondir leurs connaissances et leurs compétences pour être au diapason des transitions économiques et sociales pour ainsi affiner les conseils efficaces donnés aux élèves. Ensuite, ils doivent s’engager à procéder à des évaluations fréquentes axées sur leur pratique, étudier les difficultés qui surviennent avant ou pendant le processus d’orientation et identifier les causes. Enfin, produire des rapports synthétiques et présenter des solutions au ministère de l’Education qui doit à son tour faire preuve d’une bonne écoute et répondre favorablement chaque fois qu’une proposition touche à un phénomène de la vie scolaire ou apporte des avantages à l’école et aux élèves.

M.S.
(*) Conseiller en orientation et information scolaires et universitaires

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur.
Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Les autorités maldiviennes ont annoncé, mardi 15 avril 2025, l’interdiction d’entrée sur le territoire des touristes sionistes, en solidarité avec les habitants de la bande de Gaza, dévastée par ce que certains qualifient de génocide perpétré par l’occupation israélienne depuis octobre 2023.

Les parlementaires de l’archipel touristique de l’océan Indien ont approuvé un projet de loi en ce sens, qui a été immédiatement promulgué par le président Mohamed Muizzu.

“Cette ratification reflète la position déterminée du gouvernement face aux atrocités répétées et aux actes de génocide perpétrés par l’entité israélienne à l’égard du peuple palestinien”, a indiqué la présidence dans un communiqué. “Les Maldives réaffirment leur solidarité indéfectible avec la cause palestinienne”, a-t-elle ajouté.

L’interdiction de séjour des ressortissants israéliens, soutenue à la fois par le gouvernement et l’opposition, a pris effet immédiatement, a précisé un porte-parole de la présidence.

La Presse avec Agences

La Chine a ordonné à ses compagnies aériennes de ne plus accepter les livraisons d’avions fabriqués par Boeing, en réponse à la décision américaine d’imposer des droits de douane de 145 % sur les produits chinois, a rapporté Bloomberg News mardi 15 avril 2025, citant des sources proches du dossier.

En Bourse, Boeing, qui considère la Chine comme l’un de ses marchés en croissance les plus importants, mais où Airbus domine, perdait 1,1 % vers 15 h 20 GMT, tandis que le S&P 500 affichait une hausse de 0,6 % au même moment.

L’industrie aérospatiale mondiale est secouée par une guerre douanière sans précédent, obligeant les avionneurs, les compagnies aériennes et les fournisseurs à revoir des contrats d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.

Les principales compagnies aériennes chinoises, Air China, China Eastern Airlines et China Southern Airlines, avaient prévu de recevoir entre 45 et 81 livraisons d’appareils Boeing chacune entre 2025 et 2027.

Pékin a également demandé aux compagnies aériennes chinoises d’arrêter d’acheter des équipements et des pièces à des fournisseurs américains, rapporte encore Bloomberg.

Cette décision devrait entraîner une hausse des coûts de maintenance des appareils déjà en service en Chine.

Le gouvernement chinois envisage également de fournir une aide aux compagnies aériennes qui louent des avions Boeing et se retrouvent confrontées à des coûts plus élevés, selon le même média.

La Chine avait été la première à immobiliser les 737 MAX de Boeing après deux accidents en 2018 et 2019, qui ont fait près de 350 morts. En 2019, elle avait aussi suspendu la majorité des commandes et des livraisons de cet appareil.

Boeing n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire de Reuters.

Cette pause dans les livraisons vers la Chine représente un nouveau coup dur pour l’avionneur américain, qui peine encore à se relever d’une période difficile.

Les analystes avertissent que cette guerre douanière entre les deux plus grandes économies mondiales risque de paralyser le commerce bilatéral, qui a représenté plus de 650 milliards de dollars en 2024.

La Presse avec Agences

La Fédération tunisienne de basket-ball a confirmé le résultat acquis sur le terrain lors du Game 4 des demi-finales du Super Play-off du championnat Pro A, entre la JS Kairouan et le Club Africain, disputé dimanche à la salle Aziz Miled de Kairouan (74-61).

Le Club Africain se qualifie ainsi pour la finale après avoir remporté la série 3 manches à 1. Il affrontera en dernier tour le vainqueur du match décisif qui opposera mercredi l’US Monastir à l’Étoile du Sahel, à la salle Mzali de Monastir.

Pour rappel, le match entre la JS Kairouan et le Club Africain avait été interrompu à la 4e minute du 4e quart-temps en raison du jet répété de projectiles sur le parquet par les supporters de la formation aghlabide, alors menée 61-74.

Lors des deux premières manches, le Club Africain s’était imposé sur les scores de 87-77 et 82-77, avant de perdre la troisième manche sur le score de 63-71.

Ammar Mouelhi, membre de la Coordination nationale pour l’application de l’article 412 du Code de commerce, a révélé ce mardi 15 avril 2025 que les banques tunisiennes ont suspendu l’octroi de prêts à long terme (20 ans) avec taux d’intérêt fixe, une décision qui a des répercussions importantes sur l’accès à la propriété pour les Tunisiens.

Lors de son intervention sur les ondes de la radio Express Fm, Mouelhi a précisé que cette mesure a été prise en raison de la situation économique actuelle, rendant impossible pour une grande partie de la population tunisienne de financer l’achat d’un logement sur une période de 20 ans. “Le Tunisien n’est plus capable d’acheter une maison sur 20 ans, c’est trop…”, a-t-il indiqué.

Il a en outre précisé que la Coordination nationale a mené une enquête auprès de 531 clients de différentes banques, dont les résultats montrent que seulement 31 % des demandes des clients ont reçu une réponse positive, illustrant les difficultés rencontrées par les emprunteurs pour obtenir des prêts dans les conditions actuelles.

Face à cette situation, la Coordination a annoncé qu’elle entreprendrait des démarches auprès de la présidence de la République et de la Banque centrale de Tunisie, en plus de mobiliser pour des actions à la fois régionales et nationales. Mouelhi a qualifié cette situation de “grave dérive” et a exprimé son inquiétude quant aux impacts sur l’économie nationale, notamment dans le secteur de la construction, déjà fragile.

En outre, Ammar Mouelhi a souligné que les banques ont omis de traiter plusieurs dossiers depuis trois mois pour éviter d’appliquer l’article 412 ter du Code de commerce, qui permet une réduction du taux d’intérêt sur les prêts à long terme après trois ans de remboursement. Cet article a été mis en place pour alléger le fardeau des emprunteurs en réduisant le taux d’intérêt applicable sur le solde restant du prêt.

Le secrétaire général de la Fédération générale de l’électricité et du gaz, Salim Bouzidi, a annoncé ce mardi 15 avril 2025 que les créances de la société envers ses clients dépassent actuellement les 4 000 millions de dinars, tandis que les dettes de la société envers l’État sont également considérables.

Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, Bouzidi a précisé que l’entreprise publique est contrainte de recourir à l’emprunt bancaire depuis 2014 en raison des retards dans le versement des subventions. Il a souligné que l’État subventionne l’électricité et le gaz à hauteur de 40 %.

Le secrétaire général a également expliqué que les prêts contractés par la STEG depuis cette période ont aggravé sa situation financière, entraînant des difficultés économiques qui impactent fortement ses équilibres budgétaires.

Enfin, il a annoncé qu’au cours du dernier conseil ministériel, un engagement a été pris par l’État pour régler les créances de la STEG accumulées depuis 2016. “Cette situation soulève des inquiétudes quant à la santé financière de la société et à l’impact sur la gestion des services publics essentiels que sont l’électricité et le gaz”, a-t-il encore précisé.

Le dinar tunisien a enregistré une appréciation notable face au dollar américain, selon les données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le 11 avril 2025, le taux de change du dollar s’est établi à 2,99 dinars tunisiens, marquant ainsi la première fois depuis 2022 que le billet vert passe sous le seuil symbolique des 3 dinars.

Cette évolution reflète une tendance haussière de la monnaie nationale sur le marché des changes, dans un contexte marqué par une stabilisation relative des équilibres macroéconomiques et des mécanismes de régulation monétaire renforcés par la BCT.

Les analystes y voient un signal encourageant, bien que prudent, pour la confiance dans la monnaie tunisienne, dans un climat économique encore sous tension.

Le nouveau cadre juridique encadrant les bureaux privés de placement à l’étranger a été au centre d’un atelier organisé mardi à Tunis par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT).

Tenue dans le cadre du programme transrégional Thamm Plus, qui vise à améliorer l’employabilité des travailleurs migrants potentiels et à promouvoir des voies de migration régulières et durables entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie, cette rencontre a permis d’examiner les recommandations et propositions émanant des ministères et institutions publiques en vue d’élaborer un nouveau cadre juridique adapté aux enjeux actuels, notamment en matière de protection des droits des demandeurs d’emploi tunisiens.

Prenant la parole à cette occasion, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a annoncé que la version finale de ce nouveau dispositif devrait être prête d’ici mai prochain, en vue de sa transmission à la Présidence du gouvernement.

Dans ce contexte, il a précisé que la réforme entend simplifier les procédures, notamment en remplaçant le système d’autorisation par un système de cahier des charges, tout en renforçant les mécanismes de contrôle.

Depuis l’entrée en vigueur de l’actuel cadre légal (décret n°2010-2948 du 9 novembre 2010), 82 bureaux ont été autorisés à exercer, dont 62 restent actifs, ayant permis le placement de 17 000 Tunisiens à l’étranger entre 2010 et 2024, a-t-il ajouté.

Le ministre a également signalé que 71 dossiers de bureaux opérant en dehors du cadre légal et ayant commis de graves infractions ont été transmis à la justice.

Par ailleurs, il a rappelé que des accords bilatéraux ont été signés avec plusieurs pays, dont la France, l’Italie, la Libye et le Qatar. Un projet en cours avec l’Italie prévoit le recrutement de 2 000 jeunes diplômés tunisiens dans les secteurs du BTP sur une période de trois ans. Des discussions sont également en cours avec l’Espagne et l’Allemagne pour élargir ces opportunités de migration sûre, organisée et encadrée.

De son côté, le directeur général du placement à l’étranger, Ahmed Messoudi, a souligné l’urgence de cette réforme. Il a noté que le cadre légal actuel ne permet pas de lutter efficacement contre les infractions, et qu’il est essentiel de doter l’État des moyens juridiques nécessaires pour fermer les bureaux illégaux et fictifs, souvent signalés par les citoyens.

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a inauguré ce mardi15 avril 2025 à Monastir les travaux du Sommet tuniso-européen du textile, en présence de nombreuses personnalités diplomatiques et économiques, dont le gouverneur de la région, Issa Moussa, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, l’ambassadeur d’Italie, Alessandro Prunas, et l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas, Josephine Frantzen.

Organisée au sein du Pôle de développement Monastir-El Fejja, cette rencontre d’envergure a réuni les principaux acteurs de l’écosystème textile tunisien et européen, parmi lesquels Haitham Bouajila, président de la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement, et Mario Jorge Machado, président de l’Union européenne des associations et fédérations nationales du textile (EURATEX), aux côtés de cadres ministériels, responsables régionaux, industriels, experts et chefs d’entreprise.

Dans son allocution d’ouverture, la ministre a souligné l’importance stratégique de ce sommet, qui vise à renforcer les liens de coopération entre la Tunisie et l’Union européenne pour une industrie textile durable, innovante et écologiquement responsable.

Elle a mis en avant l’objectif de positionner la Tunisie comme un acteur clé dans les chaînes de valeur européennes, à travers l’adoption de pratiques industrielles durables et l’accélération de la transformation numérique du secteur.

En effet, le secteur textile tunisien affiche des indicateurs solides. Il représente 29 % de l’emploi industriel, avec plus de 150 000 postes, regroupe 1 400 entreprises industrielles, soit 31 % du tissu industriel national, et contribue à 16 % des exportations industrielles, atteignant une valeur estimée à 9 milliards de dinars à fin 2024.

Par ailleurs, la Tunisie est le 9e fournisseur de vêtements du marché européen, avec un taux de couverture des importations de 127 %.

En marge de la manifestation, une convention de partenariat a été signée entre la Fédération tunisienne du textile et de l’habillement et EURATEX, visant à : faciliter l’accès des produits tunisiens au marché européen, stimuler l’investissement dans les segments à forte valeur ajoutée, favoriser la formation continue et l’innovation technologique, et accélérer l’intégration de la Tunisie dans les chaînes de valeur européennes.

Focus sur l’innovation circulaire et le programme GTEX/MENATEX

La ministre a également visité l’exposition de textiles circulaires, réalisée par 18 entreprises tunisiennes, une initiative destinée à encourager l’adoption de pratiques durables dans la production textile. Cette collection sera exposée dans plusieurs salons commerciaux européens.

Elle a par ailleurs pris connaissance des avancées du programme GTEX/MENATEX, mis en œuvre par le Centre du commerce international (ITC), avec le soutien de la Suisse (SECO) et de la Suède (Sida). Ce programme vise à renforcer la compétitivité du textile tunisien à l’export, en misant sur l’innovation et le numérique.

La municipalité de Sousse intervient après la tragédie de Mazouna : Enlèvement des clôtures vétustes

 Mardi matin, la municipalité de Sousse est intervenue sur le terrain pour démolir  les clôtures vétustes dans un certain nombre d’établissements scolaires de la région de Sidi Abdelhamid.

L’intervention, menée en coordination avec la délégation régionale de l’éducation de Sousse, a concerné l’école primaire Sidi Abdel Hamid et l’école primaire Kadia Malek.  Les murs qui menacent de s’effondrer murs  ont été démolis afin de préserver la sécurité des élèves et du personnel.

Cette intervention reflète la volonté de la municipalité de Sousse de répondre rapidement aux préoccupations des citoyens et des médias, et souligne l’importance du rôle des médias locaux pour mettre en lumière les problèmes urgents et contribuer à inciter les autorités à prendre des mesures immédiates.

Il convient de noter que cette intervention est intervenue après la tragédie survenue hier à Mazouna, où trois lycéens  ont trouvé la mort et d’autres ont été blessés par la chute du mur d’un lycée.

La Ligue nationale du football professionnel a annoncé mardi, que le match à rejouer entre l’EGS Gafsa et l’Etoile du Sahel pour le compte de la 13e journée du championnat de la Ligue 1 aura lieu mercredi 23 avril en cours à partir de 15h).

La Commission d’appel de la Fédération tunisienne de football (FTF) avait décidé, le 9 avril, de faire rejouer le match entre l’EGS Gafsa et l’Etoile du Sahel (13e journée) en raison d’une erreur administrative concernant la licence du joueur de l’EGS Gafsa, Alkhaly Bangoura. Elle avait ainsi annulé la décision du bureau de la LNFP validant le résultat initial (1-1).

Un accident de la circulation survenu, mardi 15 avril, au niveau de la route de Menzel Chaker à Sfax Km 5,1, a fait deux morts et un blessé.

Le directeur régional de la protection civile, Zied Zdiri a indiqué à l’Agence TAP que l’accident a eu lieu suite à une collision entre une camionnette et une moto transportant trois personnes (un père avec ses deux enfants).

Le père est décédé sur le coup alors que son enfant de 9 ans a rendu l’âme à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba. Le deuxième enfant de 8 ans a été blessé au niveau du crâne, selon la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la violence dans les stades et de la recherche des auteurs et des mesures judiciaires nécessaires. Suite aux faits de troubles et de violence qui ont eu lieu le samedi 12 avril  au stade olympique de Sousse  à l’occasion du match qui a opposé  l’Etoile Sportive du Sahel à de l’Union Sportive de Ben Guerdane et suite à la diffusion de photos sur les réseaux sociaux montrant  deux individus munis d’armes blanches, les unités de sécurité de la ville de Sousse ont pu, après les investigations menées sur le terrain, identifier et placer en garde à vue les principaux suspects.

Les fauteurs de troubles écroués sont accusés de dégradation volontaire des biens d’autrui, d’agression avec une extrême violence  et de participation à une émeute au sein de l’enceinte du stade

Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Riadh Chaoued, a souligné ce mardi 15 avril 2025 la nécessité de revoir le cadre législatif régissant les agences de recrutement à l’étranger, afin de mieux protéger les citoyens contre les pratiques frauduleuses. Il appelle à simplifier les procédures, renforcer le contrôle et évaluer régulièrement le travail de ces bureaux.

S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier consacré au projet de loi relatif à l’encadrement des entreprises privées de placement à l’international, le ministre a rappelé que depuis 2010, année d’entrée en vigueur de la loi actuelle, 82 agences ont été créées, dont 18 ont quitté le secteur – certaines en raison de sanctions, d’autres pour des motifs internes.

À ce jour, 62 agences de placement opèrent légalement et ont permis l’embauche de 17 000 demandeurs d’emploi tunisiens à l’étranger.

Cependant, Riadh Chaoued a alerté sur l’existence de bureaux opérant de manière illégale, annonçant que 71 affaires de fraude ont été transmises à la justice. Le ministère affirme ne pas s’opposer au secteur privé, mais insiste sur l’importance d’un encadrement rigoureux pour prévenir les abus.

Le ministre a également mis en lumière les accords bilatéraux en cours visant à créer davantage d’opportunités pour les Tunisiens à l’étranger. Parmi eux :

Un mémorandum d’entente avec le Qatar et un autre avec la Libye

Un accord historique avec la France,

Des discussions avancées avec l’Espagne et l’Allemagne,

Et une convention en vigueur avec l’Italie, ciblant les diplômés des centres de formation professionnelle, en particulier dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Ce partenariat avec l’Italie prévoit l’embauche de : 400 travailleurs en 2024, 800 en 2025, 800 en 2026, ainsi que 4 000 autres postes potentiels.

Par ailleurs, les entreprises tunisiennes privées ont exprimé la nécessité d’une formation complémentaire et d’un encadrement renforcé pour les demandeurs d’emploi afin de répondre aux exigences du marché.

Le ministre a conclu en se déclarant optimiste quant au rythme de placement pour l’année 2025, soulignant une demande croissante en main-d’œuvre qualifiée.

Le premier ingénieur de l’Institut National de la Météorologie (INM), Mehrez Ghannouchi, a lancé une alerte météorologique en prévision d’une dégradation significative des conditions climatiques à partir de ce mardi soir 15 avril 2025, et surtout durant la journée du mercredi.

Selon les prévisions publiées sur sa page officielle Facebook, des orages accompagnés de pluies abondantes sont attendus dans les régions du nord et du centre du pays, en particulier dans les zones ouest. Ces intempéries pourraient engendrer la formation de crues soudaines, une montée rapide des eaux dans les zones basses, ainsi que des chutes de grêle localisées.

Le niveau de vigilance est qualifié d’élevé dans les gouvernorats de : Bizerte, Béja, Jendouba, Siliana, Le Kef, ainsi que Tunis (Grand Tunis), Zaghouan, Kairouan et le nord de Kasserine.

Les autorités appellent la population à la prudence maximale, à respecter les consignes de sécurité, à éviter les déplacements inutiles, et à se tenir à l’écart des cours d’eau et des zones à risque.

Les investigations menées sur le terrain suite à la découverte, le samedi dernier, du corps d’un jeune homme sans vie,  les mains et les pieds ligotés et présentant des hématomes  au niveau de la tête a conduit à l’arrestation du principale suspect dans le district de Sened relevant du gouvernorat de Gafsa. Afin  de détourner les soupçons, l’agresseur avait appelé l’unité de police afin de les informer qu’il a découvert le corps d’un jeune homme  derrière un établissement secondaire se trouvant dans cette localité.

Mais les  soupçons se sont rapidement portés sur lui et  ce dernier a été arrêté et placé en garde à vue pour les besoins d’un complément d’enquête.  Les premiers résultats des recherches sur le terrain ont révélé qu’une dispute avait éclaté entre la victime et  le principal suspect qui l’a violemment agressé en le frappant  à la tête avec une pierre. Ce dernier a ensuite ligoté le corps de la victime décédée sur le coup et s’en est débarrassé en le jetant derrière un lycée.

Le juge d’instruction chargé de l’affaire a délivré un mandat de dépôt à l’encontre  du principal suspect  accusé de meurtre avec préméditation. Les investigations se poursuivent pour déterminer les responsabilités dans ce crime.

Depuis le 7 octobre 2023, Le nombre de martyrs de l’agression israélienne sur la bande de Gaza s’est élevé  à 51 000 martyrs et  le nombre de blessés à 116 343.

Selon des sources médicales, le dernier bilan s’élève  à1 630 martyrs et 4 302 blessés depuis le 18 mars. 17 martyrs et 69 blessés ont été transférés dans les hôpitaux de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures. Un certain nombre de martyrs sont toujours sous les décombres des maisons et des bâtiments qui ont été détruits par l’artillerie lourde de l’armée de l’occupation.