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Gestern — 09. April 2025Haupt-Feeds

Secousse tellurique de magnitude 4,3 degrés au sud-est de Maknassy

Von: La Presse
09. April 2025 um 22:17

L’Institut national de la météorologie (INM) a annoncé dans un communiqué que ses stations sismologiques ont enregistré, ce mercredi 9 avril 2025, une secousse tellurique à 20h56.

Selon le même communiqué, cette secousse a atteint une magnitude de 4,3 degrés sur l’échelle de Richter, et son épicentre a été localisé au sud-est de la municipalité de Maknassy, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Plusieurs habitants de la région ont ressenti les secousses.

 

Visite officielle d’Ahmed Attaf en Tunisie : Un renforcement stratégique des liens Tuniso-Algériens

Von: La Presse
09. April 2025 um 21:47

Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre la République Tunisienne et la République Algérienne Démocratique et Populaire, Ahmed Attaf, Ministre d’État et Ministre des Affaires Étrangères, de la Communauté Nationale à l’Étranger et des Affaires Africaines, effectue une visite officielle en Tunisie les 9 et 10 avril 2025. Cette visite intervient en qualité d’envoyé spécial du Président Abdelmadjid Tebboune auprès du Président de la République Tunisienne, Kaïs Saïed.

Le 9 avril, après avoir été accueilli par le Président de la République, le Ministre d’État algérien a eu une réunion de travail avec Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger. Cette rencontre a permis d’évoquer les prochaines étapes bilatérales visant à renforcer et approfondir la coopération entre les deux pays, dans le respect des intérêts communs des deux peuples frères.

Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à concrétiser la volonté politique des dirigeants des deux pays, afin de dynamiser leurs relations de fraternité et de coopération stratégique. La visite revêt également une dimension symbolique, coïncidant avec la célébration de la Fête des Martyrs en Tunisie.

Au cours de la rencontre, les discussions ont porté sur la dynamique des relations entre les deux nations dans des secteurs clés, tels que l’économie, le commerce, ainsi que la sécurité énergétique, hydrique et alimentaire. Le développement des zones frontalières a également été abordé. À ce sujet, les deux Ministres ont convenu de renforcer et d’élargir les domaines de coopération.

Ils ont salué les progrès réalisés au cours de l’année écoulée et en début d’année 2025, notamment dans le secteur du tourisme, ce qui contribue à renforcer les échanges humains et les liens sociaux entre les deux peuples.

Les deux Ministres ont aussi échangé sur les évolutions rapides dans les contextes régional, continental et international. Ils ont souligné l’importance d’intensifier leur coordination pour faire face aux défis sécuritaires, climatiques et de développement, et renforcer la sécurité et la stabilité dans l’espace maghrébin, africain et méditerranéen.

Enfin, une convergence de vues a été observée concernant la nécessité de mettre fin aux agressions contre les territoires palestiniens, en appelant la communauté internationale et humanitaire à prendre ses responsabilités et à fournir une protection humanitaire urgente au peuple palestinien.

Cette visite confirme la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération et d’œuvrer ensemble pour un avenir de paix et de prospérité partagée.

 

Les pêcheurs de Téboulba ferment le port pour protester contre la nouvelle réglementation sur le thon rouge

Von: La Presse
09. April 2025 um 21:43

Plusieurs propriétaires de barques de pêche côtière à Téboulba, dans le gouvernorat de Monastir, ont organisé ce mercredi une manifestation devant le port de pêche de la ville. Les protestataires ont temporairement bloqué l’accès au port pour réclamer la révision de la décision ministérielle du 7 avril 2025 relative à l’organisation de la saison de pêche et d’engraissement du thon rouge.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Adnen Naqbi, membre du Groupement de développement pour la pêche côtière à Téboulba, a averti que les professionnels du secteur pourraient recourir à des mesures plus radicales, telles que la fermeture complète du port et l’arrêt de l’approvisionnement des marchés en poisson, si les autorités ne répondent pas à leurs revendications.

Il a qualifié la décision ministérielle d’« injuste et inattaquable, issue d’un système vicié », dénonçant une gestion qui, selon lui, réserve la pêche au thon rouge à un cercle restreint de détenteurs d’anciennes licences, au détriment du reste des professionnels. « La suppression des acquis de 2024, qui avaient satisfait l’ensemble du secteur, constitue un retour à la case départ », a-t-il ajouté.

Les pêcheurs ont tenu une réunion avec le gouverneur de Monastir, Issa Moussa, qui s’est engagé à transmettre leurs doléances au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime. À défaut de réponse rapide, les manifestants envisagent une escalade, incluant le blocus terrestre et maritime du port ainsi qu’un arrêt total de l’activité de pêche.

Pour rappel, la nouvelle réglementation sur la pêche et l’engraissement du thon rouge a été publiée dans le Journal officiel n° 42 de l’année 2025. Elle institue deux groupes de pêche : un groupe principal fixe composé de 61 unités disposant de licences et de quotas individuels délivrés entre 2009 et 2020, et un groupe complémentaire variable constitué d’unités de pêche titulaires d’autorisations pour la pêche au poisson bleu à l’aide de filets tournants lumineux ou non.

Une commission spécialisée est chargée d’évaluer les demandes de quotas individuels annuels, de fixer le prix du kilogramme de thon rouge servant de base de calcul et d’examiner les dossiers du groupe complémentaire. Elle établira également une liste d’attente représentant jusqu’à 50 % du nombre d’unités du groupe principal. La liste définitive des unités autorisées à pêcher le thon rouge sera arrêtée par décision du ministre en charge de la Pêche, conformément aux articles 12 et 13 de la décision ministérielle.

La Tunisie peut-elle réellement profiter de la baisse des prix du pétrole ?

Von: La Presse
09. April 2025 um 19:42

Ezzedine Khalfallah, conseiller dans le secteur de l’énergie, a déclaré ce mercredi que la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial présente des retombées contrastées : elle est bénéfique pour les pays importateurs d’énergie, comme la Tunisie, mais défavorable pour les pays exportateurs, en raison de la chute de leurs revenus.

Dans une intervention sur les ondes d’Express FM, Ezzedine Khalfallah a souligné que cette baisse entraîne une réduction des investissements dans les activités d’exploration et affecte la rentabilité de certains champs pétroliers et gaziers, devenus trop coûteux à exploiter.

Il a précisé que les causes de cette baisse sont avant tout géopolitiques. Il n’y a pas eu de changement significatif dans l’équilibre entre l’offre et la demande, mais la guerre commerciale opposant les États-Unis à certains pays comme la Chine et plusieurs États européens exerce une pression à la baisse sur les cours.

Pour la Tunisie, pays fortement dépendant des importations énergétiques, cette conjoncture représente une opportunité. La baisse des prix du pétrole pourrait contribuer à réduire le déficit de la balance commerciale et alléger le poids des subventions supportées par l’État, étant donné que le coût des produits énergétiques devrait diminuer.

Khalfallah a rappelé que les échanges commerciaux du pays sont influencés par trois principaux facteurs : les volumes échangés, le taux de change du dinar face au dollar, et le niveau des prix du pétrole.

En 2024, le déficit énergétique de la Tunisie a dépassé les 10 milliards de dinars. Une baisse durable des prix du pétrole en 2025 pourrait contribuer à atténuer ce déséquilibre, avec des effets positifs attendus sur le budget de l’État.

Il a également rappelé que les prévisions de la loi de finances pour 2025 tablent sur un prix moyen de 77 dollars le baril. Si ce seuil est dépassé, des dépenses supplémentaires seront nécessaires, ce qui pourrait retarder certains projets publics. En revanche, un prix inférieur permettrait de dégager des marges budgétaires pour accélérer la réalisation de projets bénéfiques pour l’État et les citoyens.

 

 

Trump suspend les taxes réciproques pour 90 jours, mais les augmente pour la Chine

Von: La Presse
09. April 2025 um 19:40

Le président américain Donald Trump a annoncé, mercredi, la suspension pour une durée de 90 jours des droits de douane dits « réciproques », entrés en vigueur en début de journée, visant les importations en provenance de dizaines de pays, dont les principaux partenaires commerciaux des États-Unis.

En revanche, le chef de la Maison-Blanche a indiqué porter, avec effet immédiat, les droits de douane sur les produits en provenance de Chine à 125 %, intensifiant ainsi la guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales.

 

Mobilisation nationale à Tunis en soutien à Gaza et à la cause palestinienne

Von: La Presse
09. April 2025 um 19:37

L’avenue Habib Bourguiba à Tunis a été, ce mercredi, le théâtre de marches imposantes et de rassemblements de solidarité en soutien au vaillant peuple palestinien. Ces mobilisations ont eu lieu à l’occasion de la commémoration de la Fête des martyrs du 9 avril 1938.

Elles visaient à dénoncer la machine de répression et d’agression sioniste ainsi que la guerre d’extermination quotidienne menée dans la bande de Gaza.

Une marche massive a été organisée par l’Ordre national des avocats, au départ de la Cité de la culture sur l’avenue Mohamed V, jusqu’au Théâtre municipal, au cœur de l’avenue Habib Bourguiba. Des centaines d’avocats, d’activistes de la société civile et de figures syndicales y ont pris part, brandissant des slogans appelant au maintien du soutien populaire et officiel tunisien à la cause palestinienne, à la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste et au boycott des produits des entreprises appuyant le gouvernement d’occupation.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Hatem Mziou, bâtonnier de l’Ordre national des avocats, a affirmé que cette marche avait pour but de soutenir le peuple palestinien face à l’entité usurpatrice et aux plans sionistes visant à réoccuper Gaza.

« Ces plans ne s’arrêtent pas à Gaza. Ils ne sont qu’un début, car toute la région est visée par les projets coloniaux sionistes… Mais Gaza ne tombera pas », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « La revendication essentielle aujourd’hui est la levée du blocus sur Gaza et l’ouverture des points de passage pour une population sans défense. Notre message est clair : la Tunisie, dans toutes ses composantes, soutient le peuple palestinien et sa vaillante résistance face à cette guerre de génocide ethnique. »

La marche s’est conclue par un grand rassemblement autour du Théâtre municipal, où une fresque a été installée, exposant des photos documentant les crimes de l’occupation et les exactions des criminels de guerre sionistes.

Le Conseil de l’Ordre des architectes tunisiens a également pris part à la manifestation. Dans un communiqué, il a exprimé son refus catégorique, fondé sur sa responsabilité humaine et professionnelle, de toute participation à des projets d’édification ou d’infrastructures menés par les sionistes dans les territoires palestiniens occupés, rejetant toute forme de normalisation. Le Conseil a réaffirmé son engagement en faveur de la cause palestinienne et sa condamnation des crimes de l’occupation.

Des militants de plusieurs partis politiques se sont également rassemblés sur l’avenue Bourguiba pour soutenir la cause palestinienne et condamner les crimes de l’entité sioniste. Ils ont marché depuis la rue de Palestine jusqu’aux abords du Théâtre municipal.

Hamma Hammami, secrétaire général du Parti des travailleurs, a déclaré aux médias : « Ce rassemblement est un hommage aux martyrs de la Palestine et de toutes les nations arabes ciblées, dans ce moment critique où l’entité sioniste extermine un peuple entier. »

Il a affirmé que « la seule solution réside dans la résistance, et que tous les peuples du monde doivent soutenir la cause palestinienne juste, en exerçant une pression dans la rue ».

Les marches et rassemblements de solidarité ont coïncidé avec la commémoration de la Fête des martyrs, sous haute surveillance sécuritaire. La majorité des accès menant à l’avenue Habib Bourguiba avaient été fermés.

Sicca Jazz fête ses dix ans, du 30 avril au 4 mai 2025 au Kef : « La Route des Belles Histoires » et d’autres nouveautés

09. April 2025 um 19:00

Plus de 120 concerts, 50 spectacles gratuits, 50 scènes, 30 pays, 100 partenariats et 200.000 spectateurs ont marqué le festival depuis sa création en 2015, année où l’aventure a commencé à la Kasbah du Kef, lieu emblématique chargé d’histoire, dont l’atmosphère a contribué au charme des premières éditions.

Avec un visuel qui raconte une histoire, celle de dix années rythmées par la passion, la musique, la découverte et le partage, le festival Sicca Jazz célèbre cette année son dixième anniversaire. L’édition 2025, qui se tiendra du 30 avril au 4 mai au Kef, s’annonce vibrante, marquant l’ouverture d’un nouveau chapitre, avec du jazz et des musiques du monde qui résonnent au cœur de cette région du nord-ouest tunisien depuis une décennie.

L’édition anniversaire réserve de nombreuses nouveautés. Pour améliorer l’accessibilité et répondre à une attente exprimée par de nombreux festivaliers, une navette quotidienne reliera Tunis au Kef. «La Route des Belles Histoires», comme elle a été nommée, est bien plus qu’un simple service de transport, mais un trajet bien singulier qui invite à une immersion culturelle en mouvement, ponctuée de rencontres avec un historien, autour de récits sur le patrimoine du Kef, son histoire et ses trésors cachés tout en profitant de ses paysages à couper le souffle. Le départ se fera chaque matin à 10h00 depuis Tunis, avec un retour après les concerts, à minuit. Une solution pensée pour offrir un confort maximal tout en nourrissant l’imaginaire des festivaliers.

A cette initiative s’ajoutent d’autres expériences inédites : le Sicca Jazz Day Experience, la Relax Experience, des circuits touristiques pour (re)découvrir la région, des afters pour prolonger les soirées musicales, un espace gastronomique sous le label Sicca veneria Delight, et CinemaTdour, pour des projections en harmonie avec l’esprit du festival.

Au line-up figure également une exposition des affiches des neuf éditions précédentes. Cette rétrospective, installée dans le store du festival, permettra aux visiteurs de redécouvrir les univers visuels qui ont jalonné dix années de programmation, d’hommages, d’expérimentations et de rencontres musicales.

Au fil des éditions, des artistes d’exception ont foulé les scènes du festival, venus des quatre coins du monde. Parmi eux, David Murray, Kenny Garrett, Martha High, Bill Laurance, Bonney Fields, Terence Blanchard, Paco Séry, Nguyen Lê, Guillaume Perret, Rabih Abou-Khalil, Karim Ziad, Nicole Slake Jones, Fawzi Chkili, Malek Lakhoua, Mohamed Ali Kammoun… Ouvert au fil de son histoire aux musiques du monde et sonorités métissées, le festival a aussi accueilli Iyeoka, Natasha Rogers, Trilok Gurtu, Gentleman’s Dub Club, les groupes marocains Jil Jillala et Hoba Hoba Spirit, les Algériens Labess et Démocratoz, ou encore Juan Carmona, le Dérive Jazz Quartet, Eric Sardinas et No Jazz.

En chiffres, plus de 120 concerts, 50 spectacles gratuits, 50 scènes, 30 pays, 100 partenariats et 200.000 spectateurs ont marqué le festival depuis sa création en 2015, année où l’aventure a commencé à la Kasbah du Kef, lieu emblématique chargé d’histoire, dont l’atmosphère a contribué au charme des premières éditions. Sicca Jazz, qui s’est installé en 2019 au Centre des Arts Dramatiques et Scéniques du Kef, revient pour son édition anniversaire à ses sources, là où tout a commencé : la Kasbah du Kef, dotée d’une capacité d’accueil de 4.000 spectateurs. 

Avec les projecteurs qui s’apprêtent à s’allumer, le festival international tunisien de Jazz et de world music se prépare à écrire une nouvelle page, poursuivant sa route d’histoires autour du jazz, jazz rock, du blues, et d’autres musiques du monde avec un programme détaillé qui sera dévoilé prochainement.

Kaïs Saïed reçoit le ministre algérien Ahmed Attaf 

Von: La Presse
09. April 2025 um 18:57

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu aujourd’hui, mercredi 9 avril 2025, au Palais de Carthage, Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines de l’Algérie, qui effectue une visite en Tunisie en tant qu’envoyé spécial du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire.

Selon un communiqué de la presidente de la République, le président Saïed a souligné au début de cette rencontre que cette visite, qui coïncide avec la célébration en Tunisie de la commémoration de la fête des martyrs, reflète une nouvelle fois les liens historiques, présents et futurs qui unissent les deux pays. Il a réaffirmé la ferme conviction de la Tunisie en l’unité de destin avec l’Algérie et sa détermination à renforcer la tradition de consultation, de coordination et d’unification des visions et des positions sur les questions régionales et internationales, notamment dans le contexte actuel marqué par les événements de la région et du monde. Il a également insisté sur le renforcement des liens fraternels solides entre les deux pays dans divers domaines, y compris le développement des régions frontalières, le renforcement des échanges commerciaux, économiques et d’investissement, ainsi que la lutte contre les manifestations de la contrebande et de l’immigration irrégulière, selon une vision commune pour un avenir meilleur pour les peuples tunisien et algérien.

D’autre part, le président de la République a abordé l’évolution de la situation en Palestine, rappelant la position ferme de la Tunisie en faveur du peuple palestinien frère, pour la récupération de ses droits complets et l’établissement de son État indépendant sur toute la terre de Palestine, avec pour capitale Al-Quds.

 

Colloque international à Beït Al-Hikma : « Sulaymān Al–Harā’irī et les pionniers du réformisme tunisien »

09. April 2025 um 18:50

A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du penseur tunisien Sulaymān Al–Harā’irī (Tunis, 1824–Paris, 1877), un Colloque international sur le thème «Sulaymān Al–Harā’irī et les pionniers du réformisme tunisien» aura lieu, les 11 et 12 avril 2025, au siège de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al-Hikma, à Carthage.

Ce colloque sera organisé par l’Académie Beït al-Hikma, en partenariat avec Ksar Saïd, palais des lettres et des arts et l’Organisation mondiale islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco). 

Notons que la Chaire Icesco «Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine » au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres à Ksar Said fait partie du Réseau de l’Organisation des Chaires Internationales de la Pensée, des Lettres et des Arts. 

Cinq séances scientifiques sont au programme du colloque qui verra la participation d’éminents penseurs tunisiens et étrangers parmi lesquels Mahmoud Ben Romdhane, président de l’Académie Beït Al-Hikma, Abdelhamid Henia, chef du département des Sciences humaines et sociales à Beït Al-Hikma. 

Des interventions, en langue française et arabe, seront données par une pléiade de chercheurs universitaires et écrivains dont Faouzi Mahfoudh, Pierre Agéron, Noureddine Dougui, Mohamed Mahjoub, Zouhair Ben Youssef, Mahdi Abdeljaouad, Raja Ben Slama, Alain Messaoudi, Mounir Fendri, Ons Debbeche, Fadhel Bachraoui, Larbi Bouguerra, Amariya al-Hafnaoui, Ibrahim Jadla et Fethi Qasmi.

Le colloque portera sur les thémtiques suivantes : «Le Contexte réformiste du milieu du XXe siècle», «Conscience réformiste du XIXe siècle, pensée renouvelée et pratique trébuchante», «1824 : Dérive sur les «futurs contingents», Sulaymān Al–Harā’irī, à la lumière de ses traductions découvertes à la Bibliothèque universitaire des langues, Sulaymān Al–Harā’irī et ses œuvres ou le chaînon manquant dans la pensée de la Libération tunisienne et arabe, «Une traduction arabe inédite de la grammaire de Noel et Chapsal», Sulaymān Al–Harā’irī et ses rapports avec le monde culturel, religieux et politique».

Le témoignage de Johan G.Krûger alias Mohamed Ben Abdallah Nemsi, sur l’imprimerie et l’impression des «Soirées de Carthage», «La polémique linguistique et culturelle entre Sulaymān Al–Harā’irī et Ahmad Farès Al Chedyaq à travers leurs articles», «Sulaymān Al–Harā’irī et le Conflit entre l’Angleterre et la France sur les domaines islamiques», «Sulaymān Al–Harā’irī et la question de la Renaissance arabe»… 

Kais Saïed préside la commémoration du 87ᵉ anniversaire de la fête des Martyrs : retour en photos

Von: La Presse
09. April 2025 um 18:28

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé ce matin, mercredi 9 avril 2025, la cérémonie de commémoration du 87ᵉ anniversaire de la fête des Martyrs, qui s’est tenue au cimetière des martyrs à Sijoumi, Tunis.

Le président a déposé une couronne de fleurs devant le monument aux martyrs et a récité la Fatiha en hommage aux âmes des martyrs.

Il a ensuite salué le drapeau, accompagné des notes de l’hymne national.

L’huile d’olive tunisienne brille au concours Mario Solinas 2025

Von: La Presse
09. April 2025 um 18:23

La Tunisie a été classée au deuxième rang du concours de la qualité du Conseil oléicole international 2025, “Mario Solinas – Hémisphère Nord”, indique, mercredi, l’Office National de l’Huile (ONH).

Sur un total de 11 pays participants à ce concours de qualité, trois pays ont remporté le premier prix (médaille d’or), dont la Tunisie. Le concours de cette année, lancé en décembre 2024, a vu la participation de 130 huiles d’olive vierges extra provenant d’Algérie, de Chine, de Croatie, de France, de Grèce, d’Italie, du Maroc, du Portugal, d’Espagne, de Tunisie et de Turquie, selon le Conseil oléicole international.

Les huiles ont été présentées par des producteurs individuels, des associations et des entreprises de conditionnement, et ont été classées, conformément au règlement du concours, dans les catégories suivantes : fruité vert intense, fruité vert moyen, fruité vert léger, fruité mûr, petits producteurs et conditionneurs.

Composé de neuf dégustateurs experts, un jury international a évalué les huiles participantes et noté les sensations olfactives, gustatives et rétronasales, ainsi que l’harmonie, la complexité et la persistance de chacune d’entre elles.

Les huiles espagnoles se sont distinguées lors de cette édition en remportant 25 des 32 prix. Elles sont suivies par la Tunisie, l’Italie, le Portugal et la Croatie. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 22 mai prochain au siège du COI à Madrid.

Le Prix Mario Solinas a été créé en 1993 en hommage au Dr Mario Solinas, chimiste italien et membre éminent du groupe d’experts du COI, dont les travaux ont été déterminants pour la mise au point de la première méthode scientifique d’évaluation organoleptique de l’huile d’olive vierge.

Le Concours « Mario Solinas » vise à sélectionner parmi les huiles d’olive vierges extra participantes, celles présentant les meilleures caractéristiques organoleptiques. Il a pour objectif de pousser les oléiculteurs, les entreprises et les conditionneurs à produire de l’huile d’olive extra vierge de la meilleure qualité et d’encourager les consommateurs à reconnaître les caractéristiques organoleptiques.

Depuis 2024, le Prix Mario Solinas est également organisé dans l’hémisphère Sud, afin de mieux représenter la diversité des origines, des variétés, des climats et des connaissances qui enrichissent l’univers de l’huile d’olive vierge extra.

 

Une vague de chaleur annoncée pour avril-juin 2025 : Les températures au-dessus des normales

Von: La Presse
09. April 2025 um 17:48

L’Institut National de la Météorologie (INM) a annoncé, ce mercredi 9 avril 2025, dans son bulletin saisonnier que les températures prévues pour la période avril-mai-juin 2025 devraient être supérieures aux normales saisonnières sur l’ensemble du pays.

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, les températures moyennes trimestrielles pour la Tunisie pendant cette période varieront entre 7°C et 27°C. En ce qui concerne les précipitations, elles seront comprises entre 30 mm et 120 mm, principalement concentrées sur les mois d’avril et de mai.

En avril, les températures moyennes varieront entre 12°C et 22°C. Les précipitations devraient se situer entre 20 mm et 70 mm dans le nord et le centre, et entre 5 mm et 30 mm dans le sud.

En mai, les températures moyennes évolueront entre 17°C et 27°C. Les précipitations atteindront des valeurs comprises entre 20 mm et 45 mm dans le nord et le centre, et seront inférieures à 25 mm dans le sud.

En juin, les températures moyennes se situeront entre 22°C et 31°C. Les précipitations seront inférieures à 25 mm.

Suicide présumé après une perte au pari sportif : la vérité sur ce qui s’est vraiment passé à Beni Hassen

Von: La Presse
09. April 2025 um 17:45

La déléguée de Beni Hassen, Saoussen Dhaou, a démenti, ce mercredi 9 avril, les informations diffusées sur les réseaux sociaux concernant un suicide présumé d’un habitant de la région. Dans une déclaration à l’Agence TAP, Dhaou a confirmé que la personne en question est en vie et qu’elle l’a rencontrée en personne ce jour-là. Elle a précisé que cet homme, travailleur dans une usine locale, ne possède ni page Facebook ni téléphone intelligent. La photo diffusée sur les réseaux sociaux le représentant est ancienne. Saoussen Dhaou a également indiqué que les autorités locales, en l’occurrence la police nationale de la région de Jammel, ont ouvert une enquête afin d’élucider les circonstances de cette affaire. Les rumeurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux ont fait état d’un homme, un passionné de paris sportifs, se serait suicidé le 9 avril devant un magasin de paris après avoir perdu. Selon ces publications, l’individu aurait vendu récemment plusieurs objets de son domicile ainsi que les bijoux de sa femme. De plus, la même page a mentionné qu’un membre de la famille de la victime présumée aurait tenté de mettre le feu au magasin de paris sportifs. Ces informations ont été attribuées au porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia. Toutefois, ce dernier a formellement démenti, dans une déclaration à la TAP, avoir fait des déclarations sur ce sujet. La Presse

Femme et Entrepreneuriat : 79,2% des projets déclarés par des femmes réalisés en 2020-2023

Von: La Presse
09. April 2025 um 17:29

Une enquête de suivi des réalisations des projets déclarés sur la période 2020-2023, élaborée par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), fait état d’une amélioration du taux de réalisation des projets par rapport à la période 2019-2022.
Sur 4 446 projets enquêtés, représentant un investissement déclaré de 6 312,8 MD et un nombre d’emplois de 99 771 postes, 66,6 % des projets déclarés ont été réalisés, contre 66 % durant l’enquête 2023 qui couvre la période 2019-2022. En termes d’investissements, le taux de réalisation s’est établi à 46,2 %, contre 43,8 % durant l’enquête 2023. S’agissant du nombre d’emplois, le taux de réalisation a été de 37,5 %, contre 36,7 % durant l’enquête précédente.
Il ressort de cette enquête, qui couvre les projets industriels dont l’investissement est compris entre 100 000 dinars et 15 MD, que les projets d’extensions représentent 71 % des investissements réalisés, soit 2 061,9 MD, et 63 % des emplois réalisés, soit 23 436 emplois.
Par ailleurs, les projets totalement exportateurs ont permis la réalisation de 1 176,4 MD d’investissements, soit 40 % du volume total des investissements réalisés. Les Tunisiens détiennent les meilleurs taux de réalisation en termes d’investissement (66 %) et d’emplois (62 %) du total des réalisations.
En termes d’investissements réalisés, les parts les plus importantes reviennent aux secteurs des Industries Agroalimentaires (IAA) (34 %), des Industries Mécaniques et Électriques (IME) (24 %) et des Industries Diverses (ID) (17 %). En termes d’emplois, le secteur le plus générateur d’emplois est celui des Industries Textile, Habillement et Confection (ITHC) (48 %).
Plus de 83 % des gouvernorats ont enregistré des taux de réalisation supérieurs à 50 % en termes de nombre de projets, à l’exception des gouvernorats de Gabès (47,6 %), Jendouba (38,7 %), Tataouine (32,7 %) et Béja (26,4 %).
L’échantillon enquêté englobe 1 960 projets implantés dans les zones de développement régional. Les taux de réalisation globaux dans ces zones sont de 56,9 % au niveau des projets, de 30,8 % au niveau des investissements et de 21,6 % au niveau des emplois.
L’enquête 2024 porte aussi sur 582 projets déclarés par des femmes durant la période 2020-2023. Il en ressort que 461 projets ont été réalisés, soit un taux de réalisation de 79,2 %, contre un taux de 76,3 % durant l’enquête 2023.

Tribunes : Les rêves d’un officier républicain

Von: La Presse
09. April 2025 um 17:10

Par le Colonel (r) Boubaker BENKRAIEM*               

Mon rêve est que nos Gouvernants ainsi que la classe politique d’aujourd’hui comme celle de demain se rendent compte de cet exceptionnel potentiel que représente le corps des Officiers de l’Armée tunisienne. La période post-révolutionnaire immédiate, très délicate par ailleurs, nous a démontré que, ne l’ayant pas souhaité au début ou n’y ayant pas pensé, nous avons perdu des semaines précieuses pour voir désigner, parmi les officiers, des responsables à la tête de certaines régions, en l’occurrence des Gouverneurs, donnant, par la même, satisfaction à la population et mettant fin à cette pratique, jamais vue dans notre pays, celle du dégagement, par quelques citoyens, des «Gouverneurs» des régions, le symbole de l’Etat, bafouant ainsi l’autorité des responsables concernés mais surtout celle de l’Etat qu’il représente. 

Durant la Révolution du Peuple et de sa Jeunesse, notre Armée a démontré de la manière la plus éclatante et, sans que cela ne soit prescrit par la Constitution ou par les règlements en vigueur, qu’elle est :

1- garante de la Constitution et de la stabilité du pays, 

2- dévouée à la Nation et 

3- fidèle au Régime Républicain.                                                                                                

Aussi, je pense que l’occasion est propice pour rompre avec le passé récent qui excluait l’Armée et surtout ses cadres supérieurs de toute participation ou coopération avec les programmes ou projets de la société civile et ses composantes en vue de les enrichir, par leur important potentiel. Le moment est tout indiqué pour que nos gouvernants et nos politiques réfutent définitivement toute réserve vis-à-vis de l’Armée qui a toujours été loyale et républicaine.  

J’ai personnellement vécu trois opérations de maintien de l’ordre (ainsi que l’affaire de Gafsa de 1980), qu’a connues notre pays, celle de juin 1967, de janvier 1978, et celles de la *révolte du pain* de décembre 1983 – janvier 1984. A chaque fois, l’armée a fait son devoir. C’est pourquoi, je veux rassurer la classe politique et la société civile que notre Armée a démontré, à plusieurs reprises, qu’elle est une Armée authentiquement Nationale et Républicaine. Elle n’a jamais été tentée par le pouvoir malgré les nombreuses fois qu’elle s’était trouvée dans la rue, prouvant ainsi et de la meilleure manière son respect indéfectible pour la Constitution. Je souhaite seulement qu’elle trouve, grâce à cette nouvelle ère de Liberté et de Démocratie, la place qu’elle mérite, au sein de la société. Je formule le vœu qu’elle ne soit, comme au temps des deux régimes précédents, celui de Bourguiba comme celui de Ben Ali, mise à l’écart du paysage social et que l’on ne se souvienne d’elle que lors des périodes de crises ou de situations critiques.  

Notre Armée est composée de citoyens honnêtes, sincères, et loyaux. Ses Officiers ont choisi ce métier par vocation et par amour pour la patrie pour laquelle ils sont disposés au sacrifice suprême, le cas échéant. C’est pourquoi je pense que, dans l’intérêt suprême du pays, son Commandement doit être associé aux Grands Choix Stratégiques du Gouvernement, surtout en ce qui concerne la Défense et la Sécurité, pour que, d’une part, il soit impliqué dans la planification et d’autre part, pour qu’il puisse déterminer vers où son axe d’effort doit être orienté.

Nous ne devons plus revivre ce qui s’est passé en 1984 ou 85 lorsqu’un pays voisin a proposé le financement du percement d’un canal reliant Chott El Jerid à la mer méditerranée, dans le but, paraît-il, de désenclaver la région et lui permettre un meilleur développement. L’armée n’a été ni associée à l’étude de cette proposition ni informée de cette offre. Ayant eu écho de ce projet, elle s’est fermement opposée à cette idée qui tendait à couper le pays en deux. Les autorités politiques ont vite compris, grâce aux explications que nous avons fournies, les intentions sournoises de cette proposition, le canal pouvant devenir, en cas de besoin, et pour nos troupes, un obstacle difficilement franchissable.                       

Les militaires sont des citoyens à part entière et ils paient leurs impôts. Ils répondent toujours présents quand le pays court les dangers de toutes sortes. Aussi devons-nous accorder à l’Armée la place qui doit être la sienne dans la société. Compte tenu du niveau et de la valeur de ses cadres, il est recommandé, et comme cela se passe dans les nations développées, de l’impliquer dans les réflexions fondamentales relatives à l’avenir et au devenir de notre pays. Etant la première à faire face à tous les dangers, qu’ils soient d’origine interne ou externe, elle doit être partie prenante des Grandes Décisions car son avis peut être, dans certains cas, déterminant.  

La condition militaire n’est pas bien comprise par nos concitoyens, par nos politiques et même par la plupart de nos gouvernants d’hier et d’aujourd’hui parce que, parmi eux, très rares sont ceux qui l’ont vécue : en effet, le militaire, quel que soit son grade est assujetti à plusieurs sacrifices :

1 -il est à la disposition de l’armée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et douze mois sur douze ;

2- son statut le prive de certaines libertés dont la plus importante est le fait qu’il accepte de faire abstraction de ses droits politiques puisque, contrairement à beaucoup d’autres pays, il ne vote pas bien qu’il paie ses impôts ; 

3- il ne peut se marier qu’après que sa future épouse fait l’objet d’une enquête de police ;

4- il n’a pas de droit de grève et son Syndicat n’est autre que sa hiérarchie ; 

5- il ne peut quitter sa garnison qu’avec une permission écrite même après les heures de travail ou durant les week-ends et les jours fériés.                

Faut-il signaler que toutes ces restrictions ne sont pas matériellement compensées et est-il temps d’y penser sérieusement ?

A ceux qui veulent aligner la fonction militaire avec la fonction et l’administration publiques, je veux attirer leur attention sur le fait que nous ne pouvons jamais comparer l’incomparable car l’officier est le seul être au monde autorisé à mener ses semblables à la mort et cela n’existe dans aucun autre corps de métier. 

Dans le but de gonfler à bloc et rehausser le moral de leurs hommes, consolider et affermir leur détermination, toutes les armées du monde cherchent dans l’histoire militaire de leur pays ou des vétérans de leurs armées, des Actes de Hauts Faits d’armes et de Bravoure destinés à en faire des symboles et des exemples, leur permettant ainsi de cultiver et créer des Traditions qu’ils transmettent aux jeunes parmi les cadres et la troupe. L’Histoire de notre armée, vieille de soixante-dix ans, en renferme plusieurs : je commencerai par le premier accrochage sérieux de notre très jeune armée, créée seulement depuis onze mois et qui eut lieu à El Meridj, tout près d’Ain Draham, le 31 mai 1957, avec l’armée française stationnée en Algérie qui poursuivait, en territoire tunisien, des citoyens algériens qui voulaient se réfugier en Tunisie et qui eut pour résultat la mort de neuf militaires et gardes nationaux et la blessure mortelle de Monsieur Khemais El Hajri, Secrétaire Général du ministère des Affaires étrangères, qui se rendait ainsi que le regretté Béji Caïed Essebsi, alors Directeur Général au ministère de l’Intérieur, inspecter l’état des réfugiés algériens arrivés depuis peu en Tunisie en vue d’informer le Haut-Commissariat aux Réfugiés à Genève de leur situation. Jamais ce haut fait d’armes n’a fait l’objet d’une communication, d’une cérémonie du souvenir, ou même d’un rappel, même au sein de l’armée, que ce soit à l’échelle nationale ou régionale. Aucune stèle commémorative n’a été érigée, sur place ou plutôt sur la route principale et à la même hauteur de l’endroit de l’accrochage, en souvenir de ce sacrifice suprême comme cela se passe un peu partout dans le monde. Beaucoup d’autres opérations ou combats dans lesquels nos Hommes se sont distingués ou y ont laissé leur vie étaient passés sous silence tels que Sakiet Sidi Youssef du 8 février 1958, la Bataille de Remada du 25 mai 1958, la guerre de Bizerte du 19 juillet 1961, et l’affaire de Gafsa du 27 janvier 1980. Pareils stèles érigées, un peu partout dans les lieux où des militaires et des agents de l’Etat y ont laissé leur vie, sont un enrichissement de notre histoire. Aussi faut-il se rappeler les Héros de la Bataille de Bizerte, en juillet 1961, les dix jeunes officiers dont seulement deux ou trois sont encore vivants (Lieutenants à l’époque, les Ferchichi, Ben Aissa, Boujellabia, Escheikh, Lajoued, Kheriji, Benzarti, Bouhelal, Atallah, Abderahmane, Naji qui ont sauvé l’Honneur de la Tunisie en interdisant à la toute puissante armée française de conquérir et d’occuper toute la ville de Bizerte. Ils avaient ainsi permis à feu Mongi  Slim, notre représentant aux Nations unies, de traiter d’égal à égal avec le représentant de la France, au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ces officiers n’étaient même pas, régulièrement, invités, pour la plupart, aux festivités de la commémorant la Fête de l’Evacuation le 15 octobre et de celle de l’Armée le 24 juin de chaque année. Peut-on expliquer les raisons de pareils omissions, oublis ou négligences ? en a-t-on essayé d’apprécier l’importance de l’effet démoralisant sur les jeunes cadres d’aujourd’hui, les Chefs de demain?

J’espère que la 2° République rompra avec ces pratiques, peu glorieuses, et que l’Armée Nationale, avec toutes ses composantes, retrouvera, au sein du paysage social et politique, et suite à la Révolution de décembre 2010-janvier 2011, la place qui est la sienne en reconnaissance aux sacrifices de nombreux de ses membres.

J’estime qu’il est de notre devoir, nous les anciens, de soulever pareilles questions que nous estimons de la plus haute importance pour l’avenir et le devenir de notre pays car nos camarades, les officiers d’active, les responsables du Haut Commandement de l’Armée, tenus par une certaine obligation de réserve, et surtout par modestie, discrétion ou pudeur, évitent d’en parler.

Mon rêve est que la Révolution du 14 Janvier, cette Révolution du Peuple et de sa Jeunesse, cette Révolution qui a été protégée et soutenue par son Armée, son Armée Nationale et Républicaine, cette nouvelle forme de Révolution sans Parti politique, sans Chef et sans Idéologie, cette Révolution *à la Tunisienne* qui a fait boule de neige, marque l’Histoire de l’Humanité, stigmatise toutes les formes de dictature, incarne la Liberté et la Démocratie et soit un exemple et un modèle. 

A cette grande Institution qui nous a vus naître et que nous avons vue grandir, à cette Ecole «Exceptionnelle» de l’ordre et de la discipline, du sacrifice et du don de soi, du militantisme et du patriotisme, à notre Armée Nationale, qui est aussi muette qu’efficace, aussi discrète que présente, nous, les Officiers des premières Promotions retraités qui l’avons quittée depuis près de quarante ans, nous lui adressons un message de considération, de gratitude, de fierté, et d’estime. A ses Chefs remarquables, nos vives félicitations pour l’excellent comportement de leurs Hommes et nos vifs remerciements pour avoir maintenu et développé les Grandes Valeurs que leur ont léguées leurs anciens 

* Dévouement à la Patrie & Fidélité au Régime Républicain*.

Cependant, faut-il rappeler, avec fierté, que notre pays, à l’histoire trois fois millénaire, a, malgré ses moyens très limités mais grâce à la clairvoyance, à la lucidité, à la perspicacité, à la sagesse, à la sagacité, au flair du Leader qui l’a gouverné durant les trois décennies post-indépendance et malgré certaines erreurs commises, acquis une place très enviable dans le concert des nations et a été, pendant très longtemps, l’exemple et le modèle pour de nombreux pays africains. Il s’agit bien sûr du Président Habib-Bourguiba, l’immortel et l’inoubliable parmi les humains. Je tiens à mentionner cela parce que notre pays qui a fait une révolution pour améliorer les conditions  de vie de la population, pour permettre à nos concitoyens de vivre mieux, et à notre jeunesse, diplômée ou non, qui ne voit pas beaucoup de perspectives quant à son avenir puisque tous les horizons lui semblent fermés, de ne pas perdre espoir en prenant le risque d’émigrer clandestinement avec le péril de sombrer, malencontreusement, au fond de la mer Méditerranée et de perdre la vie. Cette situation malheureuse et pitoyable qui nous fend le cœur et que nous espérons, provisoire, nous rend très triste parce que d’une part, c’est le désespoir qui pousse ces jeunes à risquer leur vie et d’autre part, c’est la preuve que nous n’avons, malheureusement pas, trouvé les solutions adéquates au problème inquiétant du chômage qui se pose aujourd’hui. Notre pays, l’héritier de Kairouan et de Carthage, ne mérite pas du tout cela. Je pense que si notre élite, intéressée, depuis 2011 essentiellement, par l’arrivée au pouvoir, voudrait mettre de côté son égoïsme, son égocentrisme, son indifférence et sa vanité, pourrait, en se mobilisant, avec les autorités, aider à trouver les solutions idoines au problème du chômage. Aussi, si notre élite ainsi que les organisations nationales se mobilisent pour solutionner cette situation qui deviendrait, inquiétante, si elle perdure encore, elles tranquilliseraient notre pays et le mettraient sur le bon chemin du développement économique et social. Par ailleurs, elles peuvent, comme en 2014, nous valoir, comme ce fut le cas, lorsque le quartette a pris les choses en mains et remis toutes les composantes nationales sur le droit chemin, une nouvelle consécration prestigieuse au Prix Nobel de la paix comme en 2015. De même, il n’est pas permis de croiser les bras et de laisser faire et laisser aller lorsque certains jeunes, mécontents ou insatisfaits, bloquent les routes, empêchent les gens de travailler, ferment les vannes, et posent leurs conditions pour lever ces sit-in. 

Cela est inadmissible et inacceptable car, autrement, l’Etat perd de son autorité et de son prestige. On ne doit, en aucune manière, accepter qu’on fasse plier l’échine à l’Etat. L’intérêt national primant l’intérêt régional et encore plus l’intérêt personnel, tous les moyens doivent être mis en œuvre pour que le Pouvoir de l’Etat soit respecté sans hésitation ni murmure. Si des citoyens croient que l’Etat n’a pas tenu ses engagements, ils peuvent s’adresser à la justice qui est la seule habilitée à régler leurs problèmes mais ils ne doivent, en aucune manière, entraver la bonne marche des services. Ce qui s’est passé, il y a quelques années à El Kamour, est une honte pour tout le monde dont la jeunesse qui, en fermant la vanne, gêne et embarrasse et le pays et le gouvernement et donne, au monde entier, la plus mauvaise image de notre pays et tout cela sans aucune garantie quant à la satisfaction de ses demandes. D’autre part, comment se fait-il que nous sommes arrivés à exporter, avant la révolution, près de dix millions de tonnes de phosphates par an, alors que maintenant, on se contente de quelque trois à quatre millions de tonnes ? Que s’est–il passé ? Peut-être que l’Ugtt du grandissime Hached peut nous répondre !! N’est-ce pas une honte pour nous tous ?

Ces élucubrations couvrent une période de soixante ans, un éclair dans l’Histoire d’un pays mais une longue durée dans la vie d’un être humain : de l’épopée bourguibienne qui permit à notre pays d’être, aux moindres frais, indépendant, à la période de grandeur de Bourguiba qui, malgré certaines erreurs politiques commises, marquera l’Histoire de notre pays : il fut un véritable  leader charismatique qui a été le Fondateur de l’Etat tunisien moderne avec la promulgation du Code du statut personnel (unique dans le monde musulman), l’obligation de l’enseignement pour les garçons comme pour les filles jusqu’à l’âge de seize ans et sa gratuité pour tous, à la décadence du vieux *Lion* dans les années 1980, due à l’âge et à la maladie et aussi à son avidité extrême du pouvoir. Cette période a été suivie et marquée par les folles espérances nées avec la Déclaration du 7 novembre 1987 qui se sont, aussitôt, avérées fausses et trompeuses, par le double langage de Ben Ali à partir de 1992, par son régime totalitaire depuis 1999 et par sa perte depuis son remariage jusqu’à sa fuite du 14 janvier 2011 provoquée par la Révolution du peuple et de sa jeunesse.

Avec l’immense espoir que la Tunisie Eternelle ne baisse pas les bras et grâce à ses femmes et ses hommes remarquables et courageux, elle se relève, très rapidement, et reprend la place qui lui sied parmi les Nations en développement et continue, comme elle l’a toujours fait, de marquer l’Histoire.   

Que Dieu veille et protège la Tunisie Eternelle, l’héritière de Carthage et de Kairouan.                                                            

B.B.

(*) Ancien sous -chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur.   

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur.
Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Décès de Naïma Kefi, ex-épouse de Ben Ali

Von: La Presse
09. April 2025 um 16:30

Naïma Kefi, ancienne épouse du président tunisien défunt Zine El Abidine Ben Ali, est décédée ce mercredi 9 avril 2025 à l’âge de 80 ans. L’annonce a été faite par sa fille, Cyrine Ben Ali.

Naïma Kefi était la mère de trois filles : Ghazoua, Dorsaf et Cyrine, issues de son mariage avec le président Ben Ali. 

Saudi Aramco annonce 14 nouvelles découvertes de pétrole et de gaz en Arabie Saoudite

Von: La Presse
09. April 2025 um 16:10

L’agence de presse saoudienne a annoncé aujourd’hui, mercredi, que Saudi Arabian Oil Company ou Saudi Aramco, l’une des plus grandes sociétés intégrées dans le domaine des produits énergétiques et chimiques au monde, a fait 14 nouvelles découvertes de pétrole et de gaz.
L’agence a précisé qu’il a été possible de découvrir des champs et des gisements de pétrole arabe et de gaz naturel dans la région orientale et le Rub al-Khali, comprenant six champs et deux gisements de pétrole arabe, ainsi que deux champs et quatre gisements de gaz naturel.

Plus de deux tonnes de cocaïne saisies à Livourne : Une cargaison de plus de 500 millions d’euros découverte

09. April 2025 um 15:32

Plus de deux tonnes de cocaïne pure ont été saisies à bord d’un navire dans le port de Livourne, au nord de l’Italie, a indiqué mercredi la police italienne, estimant la valeur de la drogue, à la revente, à plus de 500 millions d’euros.

La drogue, répartie en 1.800 paquets, a été soigneusement dissimulée à l’intérieur d’un conteneur contenant de la poudre de cacao, selon un communiqué de la police. La saisie a eu lieu au port toscan de Livourne, sur un navire en provenance d’Amérique du Sud.

“La cargaison cachée parmi d’autres colis de poudre de cacao a été découverte dans un conteneur à bord du cargo Mersin Express, en provenance du port équatorien de Guayaquil”, a précisé la police.

La drogue, prélevée et analysée par le laboratoire de l’agence locale des douanes, a été détruite dans un incinérateur en Toscane, a ajouté la même source.

Crédits bancaires : Une décision unilatérale limite la durée des prêts à 15 ans !

Von: La Presse
09. April 2025 um 15:24

Le secrétaire général de la Fédération générale des banques, des institutions financières et des compagnies d’assurance, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Ahmed Jaziri, a révélé ce mercredi 9 avril 2025 que les directeurs généraux des banques auraient pris une décision non officielle visant à limiter la durée de remboursement des crédits à un maximum de 15 ans.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Jaziri a dénoncé une mesure « unilatérale » qui s’appliquerait à l’ensemble des banques opérant en Tunisie, sans concertation ni communication préalable avec les représentants du secteur ou les parties prenantes.

Il a mis en garde contre les conséquences négatives d’une telle décision sur l’économie nationale, soulignant que la restriction de la durée des prêts risque de freiner l’investissement, d’aggraver la pression sur les emprunteurs et de réduire l’accessibilité au financement à long terme.

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