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Heute — 31. März 2025Haupt-Feeds

Les tensions commerciales avec les États-Unis marquent le début d’une marche vers l’indépendance pour l’Europe, estime Christine Lagarde

31. März 2025 um 10:21

Les tensions commerciales avec les États-Unis marquent le début d’une « marche vers l’indépendance » pour l’Europe, a estimé lundi Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« Nous sommes à un moment existentiel pour l’Europe. Nous devons absolument prendre en main les rênes maintenant », a ajouté Christine Lagarde, lors de son intervention sur France Inter.

Les États-Unis ont prévu d’imposer, à partir de mercredi, de nouveaux droits de douane dits réciproques, qui devraient affecter de nombreux secteurs. Le président américain, Donald Trump, a déjà annoncé la semaine dernière l’instauration de droits de douane de 25 % sur les importations d’automobiles en provenance de l’étranger.

Gestern — 30. März 2025Haupt-Feeds

Les marques chinoises pourraient dominer le marché automobile russe avec 90% de parts d’ici fin 2025

30. März 2025 um 13:03

La part des marques automobiles chinoises sur le marché russe pourrait atteindre 90 % d’ici la fin de 2025, selon un rapport de l’agence de presse TASS, qui cite plusieurs experts et concessionnaires russes.

« La part des marques chinoises continuera de croître en 2025-2026 : actuellement, elle dépasse 80 % des importations, et d’ici la fin de 2025, elle pourrait frôler les 90 % », a déclaré Renat Tyuktev, directeur adjoint des ventes de voitures neuves du groupe « Avilon ».

Cependant, le directeur de l’agence d’analyse spécialisée « Avtostat », Sergueï Tselikov, prévoit une baisse de cette part, en raison de l’apparition de nouvelles marques russo-chinoises sur le marché russe.

« Une nouvelle tendance se dessine : les voitures chinoises sont progressivement remplacées par des marques pseudo-russes. Ainsi, si les marques chinoises connaissent un déclin officiel, des marques comme Belgee, Knewstar, Xcite, Moskvich, etc., connaissent une forte progression », a-t-il expliqué.

« Si Chery décide de rebaptiser sa marque Tenet, la part des voitures chinoises pourrait diminuer, car les marques jumelles grignotent peu à peu la part des marques chinoises », a ajouté M. Tselikov.

Pour sa part, Nikolay Ivanov, directeur du département des voitures neuves de la société « Rolf », estime que la part des marques chinoises restera stable dans les prochaines années.

« Je pense que la part des marques chinoises, qui représente actuellement environ 60 %, restera similaire dans les années à venir », a-t-il précisé.

Selon les données de l’Administration générale des douanes de Chine, les exportations de voitures chinoises vers la Russie ont augmenté de 30,5 % en 2024, pour atteindre un total de 15,2 milliards de dollars.

Au Théâtre National Tunisien et à la cité de la culture : Honorer ses pionniers et célébrer l’esprit créatif et résistant

29. März 2025 um 20:20

Entre la salle « Le 4e Art » et la cité de la culture Chedly Klibi, la Journée mondiale du théâtre a été célébrée : des spectacles et des hommages pour un art qui résiste face à l’adversité et dénonce la violence et l’injustice. 

La salle Le 4e Art à Tunis a vibré dans la soirée du jeudi 27 mars 2025 au rythme de la célébration de la Journée mondiale du théâtre. Cet événement, organisé par le Théâtre national tunisien (TNT) sous l’égide du ministère des affaires culturelles, s’est déroulé en présence de la ministre Amina Srarfi et d’une pléiade de dramaturges, ainsi que des personnalités de la scène culturelle et médiatique. La célébration de cette journée a coïncidé avec la clôture de la troisième édition de l’événement «Tunis théâtres du monde», mettant en lumière le rôle du théâtre face aux défis mondiaux à travers des représentations théâtrales, des performances musicales et des hommages à plusieurs grandes figures du théâtre tunisien.

Dans sa lecture du message du TNT, le directeur général du Théâtre national tunisien, Moez Mrabet, a souligné que le théâtre traverse une époque troublée, marquée par les tumultes du monde actuel. Il a affirmé que le théâtre, par ses multiples formes, cherche à éclairer les conflits intérieurs de l’humanité et à transformer ces tensions en une force créatrice, au service d’un monde plus uni, où les différences deviennent une richesse.

Le théâtre tunisien, a-t-il ajouté, a su allier enracinement et ouverture, traitant des grandes causes humaines avec une approche créative et audacieuse. Solidaire des luttes arabes et africaines, il a toujours refusé l’isolement et, à travers ses œuvres, il a dénoncé l’injustice et l’oppression tout en portant haut les valeurs de liberté, d’amour et d’émancipation, notamment en soutenant la cause palestinienne. Le théâtre reste ainsi un outil de résistance, engagé pour la paix et l’égalité, luttant inlassablement pour un monde juste et solidaire, a-t-il mentionné. Rédigé cette année par le metteur en scène, pédagogue et auteur grec Theodoros Tsiropoulos, et traduit en arabe par le journaliste et critique de théâtre tunisien Lotfi Arbi Snoussi, le message de la Journée mondiale du théâtre a été lu lors de la cérémonie par l’artiste Noureddine Ouerghi. Le texte a évoqué des questions essentielles sur la capacité du théâtre à faire face aux défis contemporains dans un monde marqué par de nombreuses crises notamment d’ordre politique, social, écologique et technologique, soulevant ainsi un grand nombre d’interrogations: «Le théâtre peut-il percevoir l’appel désespéré que nos époques lancent, dans un monde où les citoyens se trouvent appauvris, enfermés dans les cellules d’une réalité virtuelle, perdus dans l’étreinte suffocante de leur intimité ? Le théâtre se soucie-t-il de la destruction écologique, du réchauffement climatique, de la perte massive de biodiversité, de la pollution des océans, de la fonte des glaces, de l’augmentation des incendies de forêts et des phénomènes météorologiques extrêmes ?»…

En collaboration avec l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (Otdav), le Théâtre national tunisien a honoré plusieurs personnalités du théâtre tunisien pour leurs contributions à l’enrichissement de la scène théâtrale et artistique tunisienne. Les hommages ont été ainsi rendus aux deux actrices Néjia Ouerghi et Halima Daoud et aux deux acteurs Abdelaziz Meherzi et Raouf Ben Yaghlane. La dernière partie de la cérémonie a été marquée par la présentation de la pièce «Malédiction» de Taoufik Jebali, produite par El Teatro, avant le clap de fin musical assuré par la chanteuse Ishraq Matar, accompagnée du pianiste Ilyès Blagui. Parallèlement, la Cité de la culture Chedly Klibi s’est métamorphosée en un vaste temple de célébration théâtrale, à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre, célébrée par le Pôle théâtre et arts Scéniques du Théâtre de l’Opéra lors de «La nuit du Théâtre à la Cité».

Les différents espaces de la Cité se sont animés, accueillant un public cosmopolite qui, dès l’entrée au hall de la Cité, a pu s’offrir un voyage à travers l’histoire du théâtre tunisien grâce à une exposition photographique consacrée aux figures emblématiques des années 1970 et 1980. 49 portraits de femmes et d’hommes de théâtre qui nous rappellent par leurs sourires et racontent par leurs regards la richesse d’une époque où le théâtre tunisien posait les jalons de son identité. On y retrouve notamment Mouna Noureddine, Zahira Ben Ammar, Raouf Ben Amor… et de  grands noms disparus pour ne citer que Raja Ben Ammar, Ahmed Snoussi, Ezzeddine Ganoun, Ali Ben Ayed, Khadija Souissi, Moncef Souissi…

Mais l’un des moments les plus émouvants de la soirée, rehaussée par la présence de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi ( qui a su être présente pour les deux célébrations) ainsi que d’un grand nombre de femmes et d’hommes de théâtre et de figures de la scène artistique et culturelle, a sans doute été la cérémonie d’hommage à de grandes figures du théâtre tunisien. Une reconnaissance appuyée a été rendue à plusieurs dramaturges qui ont marqué la scène nationale, notamment Mouna Noureddine, Issa Harrath, Raouf Ben Amor, Latifa Gafsi, Bahri Rahali et Mounir Argui. L’émotion fut à son comble lorsque furent évoqués les noms des regrettés Fethi Haddaoui et Amara Melliti, et ce, sous une salve d’applaudissements vibrants comme un dernier salut à ces piliers du théâtre tunisien.

Au fil de la nuit, la scène s’est tournée vers des dramaturgies contemporaines avec une sélection de pièces présentées : «Toxic Paradise» (El Bakkhara) de Sadok Trabelsi, produite par le Pôle théâtre et arts scéniques, «Sous pression», une création de Rayane Kairouani produite par le Centre des arts dramatiques et scéniques du Kef et «Fake Silence», de Meriem Ben Hssan, qui ont offert la dernière parenthèse théâtrale contemporaine avant de marquer un retour sur les années 70 avec «J’ha et l’Orient en désarroi», mise en scène par Fadhel Jaibi, texte et adaptation de Mohamed Raja Farhat. Filmée par la télévision nationale à cette époque, cette production du Théâtre du sud de Gafsa, datant de 1971, est un regard critique sur la réalité politique arabe dans les années 70.

Jusqu’à une heure tardive, la Cité de la culture Chedly Klibi à Tunis a résonné des voix, des musiques et des émotions qui font la grandeur du théâtre dans une célébration magistrale, où résonances du passé et éclats de scène se sont réunis dans une ambiance festive, vibrante à l’unisson.

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Gabès : Avancement de 20% des travaux de réhabilitation de l’hôpital universitaire

29. März 2025 um 14:48

Les travaux de réhabilitation de l’hôpital universitaire de Gabès ont atteint un taux d’avancement de 20%.

Lancé en 2013, ce projet avait été suspendu en 2019, avant de relancer le chantier dès le début de cette année.

Les travaux qui devraient être finalisés, d’ici la fin de 2025, prévoient la rénovation d’un certain nombre de services de l’hôpital dont celui des consultations externes.

Par ailleurs, le service de pédiatrie, réalisé par la cimenterie de Gabès dans le cadre de sa responsabilité sociétale, est fin prêt (200 mille dinars) alors que la construction d’un entrepôt de stockage de médicaments (700 mille dinars) se poursuit.

D’autres projets sont prévus, il s’agit notamment du réaménagement du bloc opératoire et des deux unités de réanimation ainsi que l’extension du service des urgences.

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Gaza : le lourd bilan de l’agression sioniste dépasse les 50 000 martyrs

29. März 2025 um 13:44

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi à 50 277 martyrs et 114 095 blessés depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la santé. Selon cette source, les corps de 26 martyrs et 70 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Gaza au cours des dernières 24 heures.

Les autorités palestiniennes de la santé ont précisé que 921 Palestiniens sont tombés en martyrs et 2 054 ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l’agression sioniste.

Elles ont également souligné qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres.

Un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 19 janvier à Gaza, après plus de 15 mois d’agression génocidaire sioniste ayant provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Les forces d’occupation ont repris leur agression contre la bande de Gaza le 18 mars, après une interruption de deux mois.

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Iftar collectif à la Grande Mosquée de Rome : Un moment de partage et de cohésion intercommunautaire

29. März 2025 um 13:26

Le Centre culturel islamique d’Italie a organisé, vendredi soir, 28 mars 2025, un iftar collectif à l’occasion du mois sacré de Ramadan, à la Grande Mosquée de Rome, sous le signe du partage et du vivre-ensemble.

Cet iftar, qui s’est déroulé dans une atmosphère empreinte de fraternité et de convivialité, a été marqué par la présence du maire de Rome, Roberto Gualtieri, ainsi que de nombreuses personnalités diplomatiques et politiques, arabes et italiennes, et de membres de la communauté islamique en Italie.

À cette occasion, le secrétaire général du Centre culturel islamique d’Italie, Abdellah Redouane, a souligné que cet événement témoigne des relations renforcées entre la Grande Mosquée de Rome, la municipalité de Rome et la communauté islamique de la capitale italienne.

Le responsable du centre, en charge de la gestion de la Grande Mosquée, a mis en avant les valeurs partagées, particulièrement durant le mois sacré de Ramadan, afin de promouvoir le dialogue et la coexistence pacifique.

Abdellah Redouane a également précisé que le centre, en tant qu’unique institution islamique officiellement reconnue par l’État italien, continuera de travailler et de coopérer avec les autorités italiennes dans les domaines religieux, culturels et du dialogue interreligieux. L’objectif du Centre est de servir de pont entre le monde islamique et l’Occident.

De son côté, Roberto Gualtieri, maire de Rome, s’est félicité de cette initiative, soulignant qu’elle renforce le sens du partage et de la cohésion. Il a exprimé sa joie de participer à cet iftar aux côtés de la communauté musulmane, qu’il considère comme un enrichissement pour la ville de Rome, contribuant à son développement dans divers secteurs.

La Grande Mosquée de Rome, inaugurée en 1995, est la plus grande mosquée d’Europe. Fusionnant tradition islamique et esthétique italienne, elle constitue un lieu de culte et de rencontre essentiel pour la communauté musulmane de la capitale.

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La FTF sollicite une place pour la Tunisie à la CAN U20 en remplacement de la Côte d’Ivoire

28. März 2025 um 15:08

Le membre du Bureau fédéral de la Fédération Tunisienne de Football (FTF) chargé de la sélection des juniors (U20), Moez Naili, a annoncé vendredi que l’instance fédérale comptait adresser une demande à la Confédération Africaine de Football (CAF) afin d’obtenir une place pour la Tunisie à la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie, en remplacement de la Côte d’Ivoire, qui a renoncé à organiser la compétition.

Dans une déclaration faite à l’agence TAP vendredi, Naili a précisé que cette démarche fait suite au retrait de la Côte d’Ivoire en tant que pays hôte, ce qui a conduit la CAF à confier l’organisation de la compétition à l’Égypte. Par conséquent, la sélection égyptienne, déjà qualifiée via les éliminatoires, devient automatiquement participante en tant que pays organisateur.

Naili a ajouté que la demande de la FTF repose sur la légitimité d’une troisième place pour l’Afrique du Nord dans cette CAN, puisque la région accueillera le tournoi. Il a rappelé que les Aigles de Carthage ont terminé troisièmes de leur groupe éliminatoire, derrière le Maroc et l’Égypte, déjà qualifiés. La FTF espère que la CAF reconnaîtra cette légitimité et accordera à la Tunisie sa place dans la compétition.

Il a également indiqué qu’une réponse officielle de la CAF concernant la qualification de la Tunisie est attendue au début de la semaine prochaine.

Concernant le staff technique de l’équipe, Naili a précisé à la TAP que la Fédération prévoit de maintenir le staff actuel, dirigé par Salim Ben Achour, en raison de sa bonne connaissance du groupe et du contexte. Si la qualification est confirmée, le programme de préparation sera dévoilé la semaine prochaine.

À noter que la CAN U20 se déroulera en Égypte du 26 avril au 18 mai et servira de tournoi qualificatif pour la Coupe du Monde 2025 de la catégorie, au Chili, où les quatre demi-finalistes décrocheront leur billet.

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Une province italienne offre 100.000 euros pour s’installer à la campagne

27. März 2025 um 22:18

La province italienne de Trente propose une aide financière de 100 000 euros à ceux qui souhaitent rénover une maison abandonnée et s’installer dans l’un de ses villages, dans le cadre d’un programme global doté de 10 millions d’euros, rapporte la presse locale.

Cette aide financière, offerte par cette province des Alpes italiennes, au nord-est de la péninsule, s’adresse à toute personne désireuse de s’installer dans l’un des 33 villages de la région. Elle se compose de 20 000 euros pour l’acquisition d’un bien immobilier et de 80 000 euros pour sa rénovation.

Selon les médias locaux, cette initiative vise à lutter contre le dépeuplement et à relancer l’économie des villages où des écoles et des commerces ont déjà fermé leurs portes. Elle permet également de remettre en état des habitations afin de leur redonner une nouvelle vie.

Pour bénéficier de cette aide, les bénéficiaires doivent s’engager à vivre dans la maison pendant dix ans ou à la louer à long terme pour la même période. La maison ne pourra pas être transformée en gîte touristique ou être mise en location de courte durée sur des plateformes comme Airbnb.

Cette offre exclut les personnes résidant déjà dans la région, afin d’éviter que des familles locales ne rénovent des maisons déjà occupées. Elle concerne des communes de moins de 5 000 habitants, où le nombre de maisons vides dépasse celui des habitations occupées.

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La Hadhra de Fadhel Jaziri : Une Nuit du Destin mystique à la Cité de la Culture

27. März 2025 um 10:47

La Cité de la Culture Chedly Klibi a vibré d’une atmosphère mystique lors de la soirée du mercredi 26 mars 2025, où l’effervescence du Ramadan se mêlait à la ferveur de la Nuit du Destin. Après la rupture du jeûne, une foule enthousiaste s’est dirigée vers la salle de l’Opéra, animée par un même désir : celui de s’immerger dans l’univers spirituel et envoûtant de « La Hadhra », une œuvre intemporelle de Fadhel Jaziri, présentée en collaboration avec le Théâtre de l’Opéra de Tunis.

La soirée, empreinte de recueillement, a débuté par l’intonation de la Fatiha, suivie des invocations puissantes et profondes de la voix de Samir Ressaissi. À mesure que les rythmes et les inflexions se sont intensifiés, « La Hadhra » a pris vie, déployant son souffle sacré tout en s’ouvrant à une touche contemporaine. Fidèle à sa démarche créative, Fadhel Jaziri a su allier tradition et modernité, offrant au public cosmopolite un patrimoine réinventé où l’héritage du passé se mêlait à l’énergie du présent.

Les percussions traditionnelles telles que le « tbal » et le « bendir » résonnaient comme un chœur ancestral, tandis que des instruments plus modernes, comme le saxophone, la guitare, la batterie et l’orgue, tissaient une trame musicale nouvelle dans une parfaite alchimie. Pendant près de deux heures, chants, musiques et tableaux chorégraphiques se sont succédé dans une harmonie saisissante, emportant l’ensemble du public dans un tourbillon d’émotions et de sensations.

L’odeur envoûtante de l’encens se mêlait aux cris de joie, aux claquements de mains et aux youyous, transformant la salle de l’Opéra en un sanctuaire où le sacré et l’art se confondaient en une parfaite harmonie.

Au cœur de cette fresque musicale, les voix de Haythem Hadhiri, Yahia Jaziri, Mondher Achouri, Houssem Ben Moussa, Oussema Nebli, et bien d’autres, ont insufflé vie et âme aux « madihs » et aux invocations mystiques.

Avec des chants emblématiques et intemporels tels que « Nadou lbabakom », « Ellil zahi », « Raies lebhar », « Fares Baghdad », Fadhel Jaziri a ravivé la mémoire collective, lui offrant une nouvelle respiration. Loin de s’essouffler, « La Hadhra » renaît à chaque représentation, toujours surprenante et captivante, traversant le temps sans en porter la moindre ride.

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Du 25 au 28 mars 2025 à la Galerie Saladin : Au regard sensible de Foued Zaouche

25. März 2025 um 20:10

Initiée et portée par sa famille, cette exposition rend hommage à la mémoire d’un artiste dont le regard sensible a su capturer la richesse et l’authenticité des traditions tunisiennes. 

Dix ans après la disparition de l’illustre peintre et écrivain Foued Zaouche, son œuvre renaît sous les projecteurs à travers une exposition rétrospective qui se tiendra du 25 au 28 mars 2025 à la Galerie Saladin à Sidi Bou Saïd. Initiée et portée par sa famille, cette exposition rend hommage à la mémoire d’un artiste, dont le regard sensible a su capturer la richesse et l’authenticité des traditions tunisiennes. 

Le vernissage, prévu ce soir 25 mars, revêt une grande symbolique : il marque le dixième anniversaire de sa disparition à l’âge de 71 ans et inscrit cette rétrospective dans une démarche de transmission et de mémoire, honorant l’héritage d’un artiste dont le pinceau et la plume ont profondément marqué la scène artistique et culturelle tunisienne.

Né à Tunis le 26 juin 1944 et décédé le 25 mars 2015, Foued Zaouche a été formé à l’art dès l’âge de 29 ans à Paris, où il perfectionne son approche de l’anatomie, de la perspective, de la gravure et de la sculpture. Suivant un courant pictural naturaliste, il explore le portrait, la peinture d’histoire, la scène de genre et le patrimoine tunisien. Ses toiles immortalisent le quotidien tunisien : cafés animés, salons de musique, traditions locales, mais aussi paysages et natures mortes. Sa peinture, dans la pure tradition de la peinture de chevalet, se distingue par une approche minutieuse du détail et une palette vibrante qui donne vie à des scènes empreintes de réalisme et d’émotion.

 La carrière artistique du regretté Foued Zaouche prend son envol en 1979 avec une première exposition personnelle à la galerie Jean Camion à Paris, suivie d’une seconde l’année suivante. De retour en Tunisie, il expose à la galerie Yahia en 1981, avant d’entamer une collaboration prolifique avec le musée de Sidi Bou Saïd, où il organise vingt-deux expositions entre 1982 et 2007.

En 2010, il inaugure son propre espace, «L’Atelier du dedans», à Gammarth dans la banlieue nord de Tunis. Cette rétrospective ne se limite pas à son œuvre picturale : elle met également en lumière son travail d’écrivain et de chroniqueur en présentant sept romans et un livre d’art. A travers ses écrits, Foued Zaouche porte un regard critique sur la société, la politique et la culture tunisiennes. Parmi ses ouvrages figurent «Regards» (1999), «L’Affrontement» (2001), «La Fiancée de Amor» (2002, en français et en arabe), «Mensonges» (2003), «Le Maître du jeu» (2004), «L’Homme, ce Cro-Magnon de la conscience» (2007) et «Chroniques» (2008). Il a également collaboré avec le magazine «Réalités» et Leaders, partageant ses analyses et réflexions sur des sujets d’actualité, de société, de politique et de culture.

Cette avant-première, qui aspire notamment à faire re/découvrir l’œuvre de Foued Zaouche aux nouvelles générations et à valoriser le patrimoine culturel tunisien à travers son art, préfigure une grande rétrospective qui aura lieu du 31 mai au 22 juin 2025, nourrie par plusieurs de ses toiles, où chaque trait, chaque couleur et chaque forme raconte l’âme de ses coups de pinceau.

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