La Tunisia investment authority (TIA) a annoncé aujourd’hui 27 décembre, l’ouverture de deux postes importants par voie de détachement dans le secteur public: Chef du pôle de l’évaluation et du contrôle des primes et des incitations et Chef du pôle d’encadrement de l’investisseur.

Les postes proposés visent à optimiser la gestion des incitations économiques et à assurer un meilleur encadrement des projets d’investissement en Tunisie.

Le chef du pôle de l’évaluation et du contrôle des primes et des incitations aura pour mission de superviser l’attribution et le contrôle des différentes primes et incitations liées à l’investissement, un rôle essentiel pour garantir la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

De son côté, le chef du pôle d’encadrement de l’investisseur sera responsable de l’accompagnement des investisseurs, veillant à simplifier et à optimiser leur expérience dans le pays.

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 Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a dévoilé les résultats de l’appel d’offres pour la réalisation de quatre projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque, totalisant une capacité de 500 mégawatts.

Ces projets s’inscrivent dans la première phase d’un programme ambitieux visant à produire 1 700 mégawatts à partir des énergies renouvelables, dans le cadre du régime des concessions.

Pour la première catégorie de l’appel d’offres, dédiée à des projets solaires de 100 mégawatts chacun sur des sites proposés par les soumissionnaires, les entreprises sélectionnées sont:

• Qair (France) pour un projet à El Ksour, dans le gouvernorat de Gafsa.
• Scatec (Norvège) pour un projet à Mezouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
• Voltalia (France) pour un projet à Menzel Habib, dans le gouvernorat de Gabès.

Par ailleurs, dans le cadre de l’appel d’offres n°3, portant sur un projet solaire de 198 mégawatts à Khobna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, sur un site proposé par l’État, c’est également Qair qui a remporté le contrat.

Un démarrage attendu en 2027

La mise en service de ces projets est prévue à partir de 2027. Selon les estimations officielles, ces centrales produiront environ 1 000 gigawattheures par an, soit l’équivalent de 5% de la production nationale d’électricité. Ce programme permettra:

• une économie annuelle de 250 000 tonnes de gaz naturel, estimée à 125 millions de dollars;
• une réduction des coûts de production d’électricité de 200 millions de dinars par an;
• la création d’emplois et une contribution notable au développement régional;
• une diminution des émissions de dioxyde de carbone d’environ 500 000 tonnes par an.

Le ministère a également annoncé que l’appel d’offres pour des projets éoliens d’une capacité de 75 mégawatts chacun est en cours. Les soumissions seront clôturées d’ici fin mars 2025.

Enfin, rappelons que cinq autres projets solaires photovoltaïques, totalisant également 500 mégawatts et répartis sur cinq gouvernorats (Tataouine, Tozeur, Sidi Bouzid, Kairouan et Gafsa), devraient entrer en exploitation dès 2025.

Avec ces initiatives, la Tunisie poursuit son engagement en faveur des énergies renouvelables, tout en cherchant à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et à renforcer son autonomie énergétique.

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Le Parlement tunisien a adopté le projet de loi n°76/2024, approuvant l’accord de financement conclu le 12 juillet 2024 entre la République tunisienne et le Fonds international de développement agricole (FIDA).

Ce financement, d’un montant total de 27,375 millions d’euros, vise à soutenir le projet intégré d’agriculture de montagne pour les petits exploitants du nord-ouest, nommé Dinamo.

L’accord prévoit deux prêts: le premier, d’une valeur de 14,44 millions d’euros, sera octroyé selon le système de quotas sur la base des performances. Le second, s’élevant à 12,935 millions d’euros, sera financé par des ressources du marché financier international.

Objectifs et impact du projet

Le projet Dinamo ambitionne d’améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles des régions montagneuses du nord-ouest tunisien, notamment dans les zones de Béja, Jendouba, Kef et Siliana. Il vise à renforcer la résilience face aux risques climatiques, à promouvoir des pratiques agricoles durables et à intégrer davantage les femmes et les jeunes dans le tissu économique.

Les projections estiment que ce projet bénéficiera directement à 15 communes des gouvernorats concernés, avec un impact significatif sur environ 45 000 habitants. Les bénéficiaires recevront des formations techniques et un accompagnement pour développer des sources de revenus alternatives, contribuant ainsi à réduire la pauvreté.

Le coût total du projet est évalué à 47,7 millions de dollars américains, dont 29,6 millions de dollars proviennent du prêt du FIDA et 14,6 millions de dollars sont financés par le budget de l’État tunisien. Les travaux et initiatives liés au projet s’étaleront jusqu’en 2032.

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L’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) a publié aujourd’hui 27 décembre des données sur la situation des barrages en Tunisie. Il s’agit d’informations essentielles pour la gestion des ressources en eau dans un contexte de changements climatiques.

• Apports du jour: 5,4 millions de m³, soulignant que les barrages continuent de recevoir des apports d’eau, ce qui permet de renforcer les réserves hydriques.
• Stock actuel: 526,9 millions de m³, représentant le volume d’eau actuellement disponible dans les barrages.
• Taux de remplissage: 22,5%, indiquant que les barrages sont remplis à un peu plus d’un cinquième de leur capacité totale, un taux relativement faible qui appelle à une gestion prudente des ressources.

Ces données montrent que, bien que les barrages reçoivent encore des apports d’eau, le taux de remplissage reste insuffisant, ce qui peut poser des risques en cas de sécheresse prolongée.

En effet, un taux de remplissage aussi bas nécessite une vigilance accrue pour anticiper les besoins en eau, notamment pour l’agriculture et la consommation domestique.

L’Onagri suit également d’autres indicateurs clés, tels que la variation des stocks par rapport à l’année précédente et les volumes d’eau relâchés par les barrages, afin de garantir une gestion optimale des ressources hydriques.  

Grâce à ces informations, les autorités peuvent prendre des décisions éclairées et ajuster les stratégies de gestion de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins en eau à travers le pays.

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Après avoir marqué de son empreinte l’hôtellerie tunisienne pendant une bonne période à la direction du Laico Tunis, désormais Radisson, Wissem Souifi se lance dans un nouveau challenge à l’international.

À partir du 5 janvier 2025, il prendra la tête du Lancaster Eden Bay, un hôtel cinq étoiles situé sur la célèbre plage de Ramlet Al Baida à Beyrouth, Liban.

Ce prestigieux établissement, membre de la chaîne Lancaster Hotels, Suites & Resorts, offre 144 chambres luxueuses ainsi que de nombreuses salles de réunion, en en faisant un lieu de choix tant pour le tourisme que pour les séminaires d’affaires.

 «Après 8 années passées ensemble à travailler dur, il est temps pour moi de relever de nouveaux défis», a déclaré Souifi.

Avant d’entrer dans la gestion de l’hôtel tunisien, Wissem Souifi avait déjà forgé une solide expérience à l’international, notamment en dirigeant le Ledger Plaza Bahari Beach, un resort en Tanzanie, pendant quatre ans. Son expertise dans l’hôtellerie de luxe et sa capacité à dynamiser des établissements de renom témoignent de son savoir-faire.

Sa nouvelle aventure à Beyrouth marque un tournant stratégique. Souifi apportera son expertise et sa vision à Lancaster Eden Bay, avec l’ambition de faire rayonner cet hôtel comme une référence de l’hôtellerie haut de gamme au Liban.

Le départ de ce directeur tunisien, reconnu pour ses succès à l’échelle locale et internationale, illustre la capacité des talents tunisiens à s’imposer dans le secteur du luxe au niveau mondial.

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Dès le début de l’année 2024, la taxe de séjour en Tunisie a été augmentée. Initialement imposée uniquement aux voyageurs individuels, elle s’applique désormais aussi aux touristes passant par des tour-opérateurs.

Il convient de rappeler que cette décision, introduite dans la loi de finances 2024, adoptée en décembre 2023, vise à élargir la base fiscale.

En fait, les nouveaux tarifs varient en fonction des catégories d’hébergement. Dans les hôtels 2 étoiles, les touristes étrangers paient 4 dinars par nuit, contre 1 dinar pour les Maghrébins et les Tunisiens.

Pour les hôtels 3 étoiles, la taxe passe à 8 dinars pour les étrangers et à 2 dinars pour les résidents locaux.

Dans les établissements 4 et 5 étoiles, elle atteint 12 dinars pour les visiteurs internationaux et 3 dinars pour les Maghrébins et les Tunisiens.

Il est à noter que ces montants s’appliquent aussi aux maisons d’hôtes, gîtes ruraux et logements meublés.

Si cette hausse vise à augmenter les recettes fiscales dans un contexte économique difficile, elle suscite des questions sur son impact sur l’attractivité touristique du pays.

Pour atténuer ces inquiétudes, les autorités ont maintenu des tarifs réduits pour les touristes locaux et régionaux, cherchant à préserver une compétitivité au niveau maghrébin.

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À compter du 1er janvier 2025, les voyageurs européens devront impérativement présenter un passeport valide pour entrer sur le territoire tunisien.

Selon plusieurs sources, cette nouvelle mesure met fin à une tolérance qui permettait, jusqu’à présent, aux groupes de touristes de se contenter d’une carte d’identité accompagnée d’un carnet de voyage délivré par une agence.

En effet, jusqu’au 31 décembre 2024, les visiteurs européens peuvent encore entrer en Tunisie en présentant une carte nationale d’identité valide, mais uniquement dans le cadre de voyages organisés.

Cette pratique, bien qu’acceptée dans certains cas, n’était pas systématiquement garantie, exposant ainsi les voyageurs à des risques de refus à la frontière.

Face à cette incertitude, les autorités tunisiennes recommandent vivement aux visiteurs européens d’opter dès maintenant pour l’usage d’un passeport valide, celui-ci devant être valable au moins trois mois après la date d’entrée sur le territoire. Cette précaution vise à éviter tout désagrément lors du contrôle aux frontières et à renforcer la sécurité des déplacements.

Pour les agences de voyages, cette modification nécessite une sensibilisation accrue auprès des clients pour garantir des voyages sans encombre.

Le passage à une obligation stricte du passeport est aussi une opportunité pour les voyageurs de mieux se préparer et de profiter pleinement de leur séjour dans ce pays au riche patrimoine culturel et aux paysages diversifiés.

Ainsi, les Européens qui souhaitent visiter la Tunisie en 2025 sont invités à vérifier dès maintenant la validité de leurs passeports pour éviter toute mauvaise surprise et profiter sereinement de leur voyage.

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Deux appels à candidatures ont été lancés par l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), en partenariat avec la GIZ, dans le cadre du projet «Renforcement de la résilience climatique à travers la gouvernance des ressources naturelles (ReGnR)». Ces appels visent à promouvoir des pratiques durables et à créer des opportunités économiques dans les secteurs de l’eau, du sol et du climat.

Cette initiative, baptisée Green Your Business, s’adresse à divers publics: micro, petites et moyennes entreprises (MPME), Groupements de développement agricole (GDA), Sociétés mutuelles de services agricoles (SMSA), agriculteurs, chercheurs d’emploi et porteurs d’idées de projet dans le gouvernorat de Jendouba.

Elle a pour objectif de transformer des idées en projets concrets, tout en améliorant les revenus et en créant de l’emploi.

Deux parcours personnalisés pour des résultats concrets

• Green Path: ce programme accompagne les participants vers un emploi salarié ou indépendant dans les secteurs liés à l’eau, au sol et au climat.
• Green Up: ce parcours aide les GDA, SMSA, agriculteurs et MPME à améliorer leurs revenus grâce à de meilleures pratiques de gestion des ressources naturelles.

Il convient de noter que les candidatures sont ouvertes du 25 décembre 2024 au 25 janvier 2025, avec une date limite de soumission fixée au 25 janvier à 23h59.

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La Tunisie maintient son rang de leader dans le secteur de l’huile d’olive, avec des performances notables enregistrées en octobre 2024.

Selon les données publiées par l’Office national de l’huile (ONH), un total de 4 559 087 tonnes d’huile d’olive, principalement de qualité extra-vierge, a été exporté vers plusieurs destinations mondiales, générant des recettes de 122,76 millions de dinars.

Focus sur les 10 premiers marchés
Les 10 premiers marchés d’exportation représentent une part significative du volume et des revenus globaux.

Voici les chiffres clés:                 

1. Canada

Principal importateur de l’huile d’olive tunisienne, le Canada a acquis 1 176 510 tonnes pour une valeur de 34,26 millions de dinars, avec un prix unitaire moyen de 29 Tnd/t.

  2. États-Unis

Les exportations vers les États-Unis atteignent 1 119 380 tonnes, générant 32,07 millions de dinars, avec un prix similaire de 29 Tnd/t.

   3. Italie

Avec 925 980 tonnes, l’Italie se positionne comme le troisième plus grand marché, représentant 21,77 millions de dinars avec un prix unitaire moyen de 24 Tnd/t.

  4. Espagne

Le quatrième marché, avec 630 000 tonnes, a rapporté 14,71 millions de dinars avec un prix moyen de 23 Tnd/t.

  5. France

La France a importé 209 547 tonnes pour 5,81 millions de dinars, avec un prix moyen de 28 Tnd/t.

  6. Émirats arabes unis

47 751 tonnes d’huile d’olive ont été exportées pour 1,51 million de dinars, avec un prix moyen de 32 Tnd/t.

  7. Brésil

Avec 23 581 tonnes, les exportations vers le Brésil ont généré 696 701 dinars, avec un prix moyen de 30 Tnd/t.

  8. Irak

Bien que les quantités soient modestes (22 959 tonnes), la valeur est notable, atteignant 769 329 dinars avec un prix unitaire de 34 Tnd/t, le plus élevé parmi les 10 premiers marchés.

  9. Thaïlande

Avec 21 500 tonnes, ce marché a contribué à hauteur de 522 566 dinars avec un prix moyen de 24 Tnd/t.

10. Koweït

Le Koweït ferme ce classement avec 13 436 tonnes exportées pour une valeur de 376 762 dinars avec un prix moyen de 28 Tnd/t.

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Le statut d’auto-entrepreneur en Tunisie franchit une nouvelle étape avec des mesures destinées à simplifier les démarches et à lever les obstacles à son application.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, hier 25 décembre, lors de la réunion du comité de pilotage.

Cette réunion, qui a rassemblé des représentants du ministère, de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant, de la Caisse nationale de sécurité sociale, de la direction générale de la fiscalité du ministère des Finances, du Registre national des entreprises et du ministère des Technologies de la communication, avait pour objectif d’évaluer la première phase du projet et d’adopter les décisions suivantes pour en garantir la réussite:

• Simplifier les procédures en supprimant certaines obligations, comme la légalisation de signature, et en acceptant des documents de référence tels que des factures d’abonnement aux réseaux publics d’électricité, de gaz ou d’eau potable.
• Résoudre immédiatement et de manière continue les problèmes empêchant l’inscription de certains candidats sur la plateforme de l’auto-entrepreneur.
• Renforcer l’interconnexion technique entre le Registre national des entreprises et les administrations concernées.
• Mettre à jour la liste des activités éligibles au système en conformité avec la loi de finances 2025.
• Inscrire la discussion sur le plan de communication du système de l’auto-entrepreneur à l’ordre du jour de la prochaine réunion prévue début janvier 2025.

Le ministre a insisté sur l’accélération des ajustements nécessaires pour faciliter l’adhésion au statut, sans recourir à des révisions législatives complexes. Il a réaffirmé l’engagement de l’État à traiter les obstacles rencontrés de manière précise et proactive, afin de garantir une application effective de ce statut.

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Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé, hier 25 décembre 2024, la nomination de Faiza Djebloun au poste de directrice générale de la Cellule centrale de gouvernance.

L’information a été diffusée via un communiqué publié sur la page Facebook officielle du ministère.

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À partir de janvier 2025, les agriculteurs tunisiens bénéficieront de nouvelles aides prévues dans la loi de finances 2025. Ces mesures ont pour objectif de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) dans l’agriculture et la pêche maritime, tout en renforçant leur accès au financement.

Une ligne de financement de 7 millions de dinars sera créée pour offrir des prêts à moyen et long terme aux PME, y compris les nouvelles entreprises. Ces prêts, accordés à des conditions avantageuses, serviront à financer des projets dans l’agriculture et la pêche.

Une autre aide importante est une ligne de crédit de 10 millions de dinars pour couvrir les besoins de gestion et d’exploitation des PME. De plus, les éleveurs recevront une subvention de 1000 dinars pour chaque génisse née, versée en plusieurs étapes.

Pour soutenir les petits éleveurs, l’État supprimera les taxes à l’importation sur les jeunes bovins, génisses et veaux jusqu’à fin 2028. Cette mesure permettra de réduire les coûts pour ces agriculteurs.

Les forages agricoles profonds réalisés sans autorisation pourront être régularisés facilement grâce à une procédure simplifiée, avec le paiement d’une taxe.

L’État prendra aussi en charge les intérêts des prêts pour les petits éleveurs de bovins. Les banques appliqueront un taux limité au taux du marché monétaire majoré de 2%.

Un fonds de 10 millions de dinars sera également destiné à indemniser les agriculteurs en cas de catastrophes naturelles. La moitié de ce fonds aidera les petits agriculteurs à acheter des génisses productrices.

Enfin, la TVA sur les produits agricoles destinés à la transformation sera réduite. Les petits éleveurs pourront cumuler cette réduction avec d’autres aides prévues par la loi.

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Sondes Beji Kraiem a été nommée présidente-directrice générale de l’Agence de réhabilitation et de rénovation Urbaine (ARRU), suite à un décret publié le mardi 24 décembre 2024 dans le Journal officiel de la république tunisienne (JORT).

Il est bon de rappeler qu’elle succède ainsi à Ahmed Ezzedine, qui occupait ce poste depuis février 2023.

Sondes Beji Kraiem prendra la responsabilité de gérer les projets visant à améliorer l’habitat et à revitaliser les espaces urbains, en accord avec les objectifs de développement durable et de modernisation des infrastructures urbaines.

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Mohammed Chokri Rejeb, ingénieur principal, a été désigné directeur général de l’Institut national de la consommation (INC), à la suite d’un décret ministériel publié dans le Journal officiel de la république tunisienne (JORT).

Il est bon de rappeler qu’avant cette nomination, Rejeb occupait le poste de Directeur exécutif de la Task Force de développement des chaînes de valeur et des clusters, une fonction qu’il a assumée depuis juin 2019.

Il a également été membre du conseil de la concurrence et a exercé en tant que chargé de mission au ministère du Commerce. Son parcours l’a conduit à des responsabilités de premier plan, notamment en tant que directeur général de la concurrence et des enquêtes économiques.

De plus, entre 2015 et 2016, il a été expert principal en certification, qualité et traçabilité PAMPAT auprès de l’ONUDI.

Son expertise s’étend également à son passage à la tête de l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI) de septembre 2011 à juin 2012.

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La cérémonie de remise des prix de la 12e édition du concours Tunisia Star Pack 2024 s’est tenue le 24 décembre 2024, organisée par le Centre technique de l’emballage et de l’embouteillage et présidée par la ministre de l’Industrie, des mines et de l’énergie. Ce concours récompense les meilleures créations d’emballages dans plusieurs catégories.

La ministre de l’Industrie a souligné l’importance de ce concours, qui soutient l’innovation et améliore la qualité des emballages pour mieux répondre aux enjeux de la compétitivité mondiale et aux évolutions technologiques.

Elle a également mis en avant l’impact positif de l’amélioration de la qualité des emballages dans le secteur des produits alimentaires, en particulier pour la valorisation des exportations tunisiennes.

Les résultats du concours ont abouti à la distinction de 15 gagnants parmi 31 participants. Les prix ont été attribués dans trois catégories: “Emballage visuel”, “Emballage technique” et “Innovation et créativité”. Les entreprises distinguées ont reçu des récompenses dans divers sous-domaines, notamment dans les secteurs du design, de l’emballage plastique et métallique, ainsi que de l’impression.

De plus, 10 prix ont été décernés à des étudiants dans le cadre d’un concours dédié à l’innovation dans les écoles et universités, en partenariat avec des établissements spécialisés.

Les emballages gagnants participeront à des compétitions internationales, telles que les World Star Packaging Awards, Arab Star Pak et AFRISTAR, permettant ainsi aux entreprises tunisiennes de se faire connaître à l’échelle mondiale.

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Tunisair offre des promotions sur ses vols du 25 décembre 2024 au 10 janvier 2025. Ces offres concernent des destinations en Europe, Afrique et Amérique du Nord, notamment la France, l’Allemagne, l’Italie, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, la Turquie, le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Canada et plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Les voyages à destination de la Tunisie sont valables du 25 décembre 2024 au 31 mai 2025 (hors vacances scolaires). Pour les départs de la Tunisie, les vols sont disponibles entre le 13 janvier et le 31 mai 2025 (hors vacances scolaires), avec une durée maximale de séjour d’un mois.

Les billets peuvent être réservés via les agences Tunisair, le site web de la compagnie, l’application mobile ou le call center. Les places étant limitées, il est conseillé de réserver rapidement.

Cette promotion est une excellente occasion de planifier vos voyages à des tarifs attractifs. Que ce soit pour des vacances ou des affaires, c’est le moment idéal pour profiter de ces réductions avant la fin de l’offre.

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Le scientifique tunisien Noureddine Raouafi, responsable du projet Parker Solar Probe de la NASA, a dirigé une mission historique qui a permis à la sonde de se rapprocher hier soir du soleil comme jamais auparavant.

À seulement 6,2 millions de kilomètres de l’étoile, la sonde a atteint une vitesse impressionnante de 700 000 kilomètres par heure, comme l’a annoncé l’ambassade des États-Unis en Tunisie.

Cette mission vise à étudier les tempêtes solaires et leur impact sur la Terre, un domaine crucial pour mieux comprendre les phénomènes spatiaux affectant notre planète.

Il est bon de rappeler qu’en janvier 2024, la NASA a récompensé Raouafi et son équipe pour avoir repoussé les limites de la recherche solaire, en établissant de nouveaux records et en réalisant des découvertes au-delà des attentes initiales. Chercheur en physique solaire à l’Université Johns Hopkins, Raouafi est également membre de l’Union géophysique américaine et de la Société astronomique américaine.

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Un conseil ministériel présidé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, s’est tenu le mardi 24 décembre 2024 au Palais du Gouvernement à la Kasbah. Ce conseil a été consacré à l’examen des mesures nécessaires pour garantir la sécurité énergétique et renforcer la souveraineté énergétique du pays, dans le cadre de la stratégie nationale de l’énergie à l’horizon 2035.

Le chef du gouvernement a annoncé que la Tunisie vise à atteindre 35% d’énergies alternatives d’ici 2030, en s’appuyant sur une transition énergétique équitable et durable.

Parmi les priorités établies figurent la diversification des sources d’énergie, l’encouragement des investissements, notamment dans les énergies renouvelables, et la simplification des démarches administratives.

La réunion a également mis l’accent sur l’innovation comme levier central pour le développement de solutions énergétiques durables, notamment via les startups. Par ailleurs, des mesures ont été envisagées pour moderniser les infrastructures publiques, notamment par l’installation de compteurs électriques intelligents et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments publics.

À l’issue des discussions, plusieurs décisions clés ont été prises :

• Finalisation et soumission rapide des projets de Codes des hydrocarbures et des énergies renouvelables.
• Renforcement de la gouvernance financière des entreprises publiques actives dans le secteur énergétique.
• Lancement d’un programme pour accélérer l’exploration pétrolière et gazière.
• Valorisation du foncier de l’État pour développer des réserves dédiées aux projets d’énergies renouvelables.
• Incitation à produire de l’électricité solaire pour l’autoconsommation et actualisation des dispositifs relatifs au Fonds de transition énergétique.

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