TUNIS – UNIVERSNEWSLe marché de la Bourse a clôturé la séance, de ce mardi 3 décembre 2024, sur une note quasi-stable. L’indice de référence a signé une progression de 0,06 % à 9881,01 points, dans un modeste volume de 2,3 MDt, selon Tunisie Valeurs.
Sans drainer de capitaux, le titre OFFICEPLAST s’est offert la palme d’or. L’action du fabricant d’articles scolaires et bureautiques s’est appréciée de 2,8 % à 1,100 Dt.
Le titre SOMOCER a terminé la séance en territoire positif. L’action du spécialiste en céramique a signé une avancée de 2,5 % à 0,410 Dt. La valeur a été transigée à hauteur de 24 mille dinars.
Le titre MONOPRIX s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. Sans faire l’objet de transaction, l’action du spécialiste de la grande distribution s’est pliée de 4,3 % à 3,350 Dt.
Le titre CELLCOM s’est retrouvé parmi les plus fortes baisses de la séance. Dans de maigres échanges de 5 mille dinars, l’action de la société s’est délestée de 2,1 % à 2,300 Dt.
Le titre CITY CARS a chapeauté le palmarès des échanges avec un flux de 355 mille dinars. Le cours de l’action du distributeur officiel de la marque KIA sur le marché Tunisien a affiché une hausse de 0,5 % à 12,850 Dt.
TUNIS – UNIVERSNEWS – Selon les données provisoires de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), les avoirs en devises de la Tunisie montent à 113 jours d’importations à la date de ce mardi 3 décembre 2024, représentant ainsi 113 jours d’importations, soit au même niveau que celui de la même période de l’année dernière, soit 25161,4 MDT, représentant également 113 jours d’importations.
Par rapport à lundi 2 décembre 2024, les avoirs en devises de la Banque Centrale ont augmenté de 329,8 Millions de dinars, soit de deux jours d’importations.
Quant à lui, le volume global du refinancement a atteint 11385,4 Millions de dinars à la date du 3 décembre 2024 contre 13763 Millions de dinars à la même période de l’année dernière, soit une baisse de 2377,6 Millions de dinars.
Sur la même période, le total des transactions interbancaires s’établit à 2471,7 Millions de dinars contre 1947,2 Millions de dinars à la même période de l’année dernière, soit une hausse de 524,5 Millions de dinars.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – L’indice Tunindex a clôturé le mois de novembre 2024 à 9 865,77 points enregistrant une légère hausse de 0,05% après une baisse de 0,95% durant le mois d’octobre 2024. Depuis le début de l’année, ses gains cumulés ont atteint 12,74% contre une hausse de 5,76% durant la même période de 2023, selon la lettre mensuelle de la bourse de Tunis pour le mois de novembre 2024.
Le Tunindex20 a enregistré un repli de 0,38% après une baisse de 1,23% durant le mois de novembre, clôturant ainsi à 4 355,52 points. Depuis le début de l’année, le Tunindex20 a enregistré une hausse 13,85% contre une hausse de 4,53% durant la même période de l’année 2023. S’agissant du volume des échanges sur la Cote de la Bourse, il a atteint 86,7 MDT, soit une baisse de 75,7% par rapport au mois précédent. Le volume d’échange quotidien moyen s’est établi à 4,1 MDT contre 16,3 MDT durant le mois d’octobre, et à 6,5 MDT durant l’année 2024.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Divers) – Un bus scolaire de la SRTGN a dérapé, aujourd’hui à 7h30 du matin, dans la localité de Gombar, relevant de la délégation de Menzel Témime, sans dégât humain ou matériel, selon une source de la Protection civile.
L’accident qui est survenu sur une route rendue glissante par les chutes de pluies qui se sont abattues sur la région, a fait six blessés parmi les élèves, transportés d’urgence vers l’hôpital régional de Menzel Témime, afin d’y recevoir les premiers soins nécessaires. (M.S)
TUNIS – UNIVERSNEWS (Tourisme) – Le Sud tunisien qui recèle un important potentiel, œuvre à promouvoir ses potentialités pour favoriser le tourisme saharien. Une démarche à laquelle s’attellent avec détermination les pouvoirs publics, mais aussi les professionnels du secteur qui multiplient les initiatives en vue de faire connaître au grand public la diversité qu’offre la région. C’est dans cette optique que la première édition du salon du tourisme saharien et oasien du 3 au 5 décembre à Tozeur. 500 participants sont attendus à cette manifestation, a souligné Sofiane Tekaya, ministre du Tourisme, lors d’un point de presse à Tozeur. « La promotion du produit touristique local est essentielle pour Tozeur. Ce salon du tourisme saharien et oasien permet non seulement de montrer la diversité de notre offre, mais aussi de positionner Tozeur comme une destination incontournable du tourisme oasien et saharien » a-t-il précisé.
Ce dynamisme a déjà un effet positif sur la fréquentation hôtelière et les nuitées enregistrées dans la région. Le défi reste d’assurer une meilleure répartition des flux touristiques tout au long de l’année. Saad Khémiri, directeur chargé de la promotion du tourisme saharien à l’ONTT, a indiqué que le tourisme saharien se singularise par la grande diversité de l’offre et des activités proposées, faisant du Sud Tunisien une destination touristique privilégiée, comme en témoigne l’afflux massif des touristes en 2024. « Nous avons enregistré une augmentation de 6,8% à Tozeur et 9,2% à Gabès du 1er janvier au 20 octobre 2024. A part la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne, la Chine reste un marché très convoité par les professionnels de la région avec une augmentation de 630% à Tozeur et 453% à Kébili du 1er janvier au 20 octobre 2024. L’objectif pour le Sud est désormais de mettre en avant d’autres facettes de son offre pour se développer un peu plus encore sur les marchés internationaux.
Le directeur général de l’ONTT, Helmi Hassine se montre serein pour les prochains mois. « Le tourisme saharien est un candidat sérieux en tant que nouveau marché potentiel. Le Sud a l’opportunité de se réinventer en tant que destination touristique captivante en diversifiant son offre et en misant sur un tourisme diversifié. Pour affirmer un peu plus encore son soutien à la destination, nous comptons promouvoir davantage cette destination durant notre campagne institutionnelle. Ce tourisme saharien n’est pas un sous-produit du tourisme côtier. C’est une destination touristique à part entière » a-t-il précisé
Être plus attractif en offrant une nouvelle forme d’expérience
Fruit du partenariat entre les secteurs public et privé, avec la contribution des principaux acteurs du tourisme dont particulièrement le ministère du Tourisme, l’Office national du tourisme tunisien, l’Office national de l’artisanat, la gouvernorat de Tozeur, la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme et la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), « le salon du tourisme saharien et oasien a bénéficié également du soutien de certaines organisations internationales comme l’USAID (Agence américaine pour le développement international) en Tunisie, la GIZ (Agence allemande de coopération internationale), la DRV (Association allemande du tourisme) et la Fondation Tunisie pour le développement. Ainsi, le salon va permettre la rencontre entre les passionnés de tourisme saharien à la recherche d’un tourisme distinct, de nouvelles pratiques durables, de découverte et d’aventure, ainsi que des voyages et alternatifs », a souligné Abdelfattah Mlik, président de la Fédération régionale des agences de voyages du Sud-Ouest.
Ahmed Bettaïeb, Président de la FTAV, a considéré que le tourisme saharien est vital pour la région sud du pays. Pour cette raison, le ministère du Tourisme a décidé de mettre en place un programme de promotion spécifique au tourisme saharien dont le salon du tourisme saharien et oasien, un grand acquis pour booster le tourisme dans le Sud du pays. « Nous voudrions renforcer l’attractivité et la visibilité de cette région aux multiples facettes à l’échelle nationale et internationale., faire vivre aux touristes des expériences uniques tout en valorisant les initiatives locales, particulièrement le rôle crucial des femmes et des collectivités locales dans la gestion et la préservation des sites touristiques. Il s’agira aussi de mettre en avant leur contribution essentielle à la durabilité et à la prospérité de la région. La nouvelle génération de touristes semble être à la recherche de formes de tourismes nouvelles, qui tranchent avec la vision traditionnelle, comme celle du tourisme de masse, qui fait de moins en moins rêver et dont le marché est en perte de vitesse. Le tourisme durable se présente alors comme une opportunité pour les destinations, de se distinguer des autres sites de tourisme et de proposer une expérience unique, en harmonie avec l’environnement. Ce salon du randonneur épouse au mieux les tendances actuelles et la profonde mutation du tourisme autour du voyage responsable. » (M.S.)
• Saturation des capacités de stockage des huileries entrainant l’interruption de l’achat de la récolte auprès des producteurs • Les prix de vente actuels ne couvrent même pas le coût de la récolte des olives, ce qui a poussé la majorité des agriculteurs et producteurs à suspendre • Les quantités d’olives qui existent sur le marché sont estimées entre 30 Mille et 40 mille tonnes et l’ONH est exhorté à les acheter • La Tunisie dispose de 1.750 huileries, 15 unités de raffineries, 35 unités de transformation et de conditionnement • La consommation annuelle moyenne par individu en Tunisie est passée de 8,2 kg en 2000 à 6,7 kg en 2010 et à 3,7 kg en 2020
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – La Tunisie, l’un des cinq premiers producteurs mondiaux d’huile d’olive, fait face aujourd’hui à des difficultés énormes liées à la commercialisation de ce produit. Dans une déclaration, ce lundi 2 décembre 2024 à Universnews, Anouar Harathi, membre du bureau exécutif national de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), a annoncé la suspension de la récolte d’huile d’olive dans tous les gouvernorats du pays, suite à la fermeture des huileries.
Il a expliqué cette suspension, d’un côté par la baisse des prix d’huile d’olive et d’un autre côté par la saturation des capacités de stockage des huileries, ce qui a entrainé l’interruption de l’achat de la récole auprès des producteurs. Il ne reste, selon lui, que quelques petites huileries qui continuent à travailler dans le secteur.
Harathi a déploré la forte baisse des prix de vente d’huile d’olive, estimant que les prix de vente actuels ne couvrent même pas le coût de la récolte des olives, ce qui a poussé la majorité des agriculteurs et producteurs à la suspendre : « De même, les huileries n’achètent plus, aujourd’hui, la récolte d’huile d’olives auprès des agriculteurs parce que les capacités de stockage ont atteint le plafond et fait en sorte que l’offre excède la demande », a-t-il souligné.
Et de préciser que les huileries qui continuent encore à fonctionner sont très minimes et généralement de petite taille, ne représentant même pas 15% du nombre total des huileries.
Selon lui, le kilo d’olives se vend aujourd’hui presque à moins d’un dinar, ce qui ne couvre même pas les frais de la récolte, qui dépasse de loin ce chiffre si on inclut les frais de transport, la main d’œuvre et d’autres dépenses qui y sont liés.
Il a exhorté l’Office National des Huiles (ONH) à intervenir immédiatement avant que la situation se complique davantage en achetant toutes les quantités qui existent sur le marché et qui sont estimées entre 30 mille et 40 mille tonnes et ce afin de réduire la pression sur les huileries et leur donner une bouffée d’oxygène pour se mettre débout et surtout éviter les problèmes qui en découlent de cette opération de commercialisation d’huile d’olives dans la mesure où le mois de décembre est considéré comme le mois le plus difficile.
D’où cet appel à l’ONH d’acheter toutes les quantités qui existent sur le marché national à un prix entre 15 et 16 dinars le litre
Il a tenu par ailleurs à rappeler que la production d’huile d’olive est classée comme étant un secteur stratégique permettant de contribuer à la croissance et renflouer les caisses de l’Etat en devises, mis à part son effet sur la balance commerciale alimentaire.
Le membre du bureau exécutif de l’UTAP a en outre indiqué que les opérations d’achat à l’échelle internationale sont aussi à l’arrêt, avant de lancer un appel à l’accélération de l’ensemble des mesures annoncées récemment par le président de la République mais non encore appliquées par l’ONH, selon ses déclarations.
Pour rappel, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche avait récemment annoncé une série de mesures destinées à renforcer la filière de l’huile d’olive. L’une des décisions phares concerne l’annulation de l’autorisation préalable pour l’exportation de l’huile d’olive, mais il n ya pas que ça. Un programme spécifique de commercialisation devrait être également mis en place pour explorer de nouveaux marchés étrangers.
A son tour, l’ONH avait également confirmé la poursuite de son programme d’intervention pour l’achat d’huile d’olive auprès des producteurs. Des efforts seront déployés pour garantir que les petits producteurs bénéficient directement de ce soutien, notamment grâce à des mesures adaptées à leurs besoins spécifiques. L’ONH prévoit également de mobiliser ses capacités de stockage à travers ses centres régionaux et de lancer un programme de financement pour le stockage de l’huile d’olive.
Selon le ministère de l’Agriculture, la production pour la saison 2024/2025 devrait atteindre 340.000 tonnes, soit une augmentation de 55 % par rapport à la campagne précédente. Cette hausse s’accompagne d’une production nationale d’olives estimée à 1,7 million de tonnes. Il s’agit en outre de la plus grande réalisation de la filière depuis le volume record de 350 000 tonnes produit en 2019/2020.
Dans le détail, nous avons en Tunisie 1.750 huileries, 15 unités de raffineries, 35 unités de transformation et de conditionnement.
Les Tunisiens consomment environ 20% de la production d’huile d’olive. La consommation annuelle moyenne par individu est passée de 8,2 kg en 2000 à 6,7 kg en 2010 et à 3,7 kg en 2020, année des dernières statistiques.
Ce dernier chiffre constitue le niveau le plus bas de la région méditerranéenne par personne, contre 9,2 en Italie, 10,4 en Espagne et 16,3 kg en Grèce.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre correctionnelle chargée d’examiner les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a rendu un arrêt arrêtant les poursuites engagées contre l’homme d’affaires Mohamed Frikha, dans une affaire liée à des infractions bancaires qui a été réglée.
Cette décision intervient après l’acceptation par la 6e chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, de libérer Mohamed Frikha dans le cadre du règlement du contentieux financier, en plus du report à une séance ultérieure de l’examen de l’affaire relative aux transactions financières entre une entreprise gérée par Frikha et une société pétrolière publique.
TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT) – Le long métrage « Le Libérateur » (1987) du réalisateur, chercheur et monteur irakien Kaïs al-Zubaïdi, décédé dimanche 1er décembre 2024, a été choisi comme film d’ouverture de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC), qui se tiendra du 14 au 21 décembre 2024.
Déplorant la disparition de Kaïs al-Zubaïdi (1939-2024), l’un des pionniers du cinéma documentaire arabe, le comité directeur des JCC a annoncé sur sa page officielle que ce film, qui documente les luttes des peuples palestinien et libanais contre l’entité sioniste, sera projeté dans une version restaurée, 37 ans après sa réalisation dans une première projection en Tunisie.
Dans le cadre de la section « JCC Classiques » programmée pour cette édition, un hommage sera rendu à des chefs-d’œuvre de réalisateurs arabes et africains, parmi lesquels les œuvres du regretté Kaïs al-Zubaïdi, qui, durant sa carrière, ajoute la même source, a toujours placé la cause palestinienne et les préoccupations sociopolitiques de la société arabe au cœur de ses œuvres dont entre autres le court métrage documentaire « Loin du pays » (1969) programmé dans la section » Focus Palestine » lors de la 33ème édition des JCC en 2022.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont approuvé, lundi 2 décembre 2024, un article supplémentaire proposé par le ministère des Finances, à inscrire dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Cet article autorise la Banque centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités au trésor public à hauteur de 7 Milliards de dinars.
Lors d’une plénière, la ministre des Finances Siham Boughdiri Nemsia, a expliqué qu’étant donné que les ressources mobilisables auprès de marché local ne permettent pas de couvrir les besoins de financement au titre du budget 2025, le ministère proposerait le recours à des emprunts auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT), à l’instar de ce qui s’est passé en 2020 et 2024. D’après elle, cette intervention de la part de la BCT serait exceptionnelle, et nécessiterait une autorisation législative, d’où l’ajout d’un nouvel article dans le PLF 2025. Cet article devrait autoriser la BCT à accorder des facilités au trésor public de l’ordre de 7 milliards de dinars, sans intérêts. Cet emprunt serait remboursé sur 15 ans, dont trois années de grâce.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Le PLF 2025 dont l’examen a démarré, le 26 novembre 2024, a été adopté, dans la soirée du lundi 2 décembre 2024, lors d’une plénière commune présidée par Ibrahim Bouderbala et en présence de la ministre des Finances, Sihem Nemsia, avec 87 voix pour, 21 voix contre et 13 abstentions.
Le budget de l’État pour l’année 2025 est fixé 78,2 milliards de dinars, soit une hausse de 2,5 milliards de dinars par rapport aux résultats actualisés pour l’année 2024. Le gouvernement prévoit, dans le cadre du projet de budget de l’Etat, au titre de l’année 2025, une hausse des recettes de 5,7%, et une légère augmentation des dépenses de 0,04%. Les ressources propres représentent près de 63,9 % du total des ressources de l’Etat, contre 62,5 % prévus au titre de l’année 2024, lesquelles sont réparties sur des recettes fiscales d’une valeur de 45,2 milliards de dinars et des recettes non fiscales estimées pour l’année 2025 à 4,4 milliards de dinars. Les recettes fiscales devront augmenter de 7,3% au titre de l’année 2025 par rapport à 2024. Le gouvernement a estimé la valeur des ressources de trésorerie générale dans la limite de 28,2 milliards de dinars, représentant ainsi 36% des ressources de l’Etat, provenant des ressources d’endettement de près de 28 milliards de dinars et d’autres ressources de trésorerie de l’ordre de 200 millions de dinars. Les ressources d’endettement, au cours de l’année 2025, seront réparties comme suit : 6,1 milliards de dinars sous forme de dette extérieure et 21,8 milliards de dinars sous forme de dette intérieure.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Politique) – On ne peut pas être mieux servi que par soi-même et les élus de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) en a fait de la meilleure manière, en votant des lois qui ne peuvent que servir leurs intérêts, comme c’est le cas pour les infractions électorales.
Au milieu d’une grande polémique et d’appels au retrait de la représentation de ses membres, le Parlement a approuvé un projet de loi prévoyant l’abandon du montant des amendes et sanctions financières prononcées contre eux par la Cour des Comptes liées aux élections législatives pour les années 2022 et 2023, et celles des conseils locaux et régionaux et le Conseil national des régions et des districts pour l’année 2024, qui sont dus par les candidats n’ayant pas reçu de financement public.
TUNIS – UNVERSNEWS (Education) – Les premiers examens trimestriels ont débuté hier, dans le secondaire. La semaine ouverte du premier trimestre se tient du 2 au 7 décembre 2024. Durant cette étape, les professeurs devront effectuer les différents tests ou devoirs de contrôle. Pour ce qui est de la semaine bloquée du premier trimestre, elle est prévue du 9 au 14 décembre 2024. Les conseils de classe se tiendront du 6 au 11 janvier 2025. La semaine ouverte du deuxième trimestre a été fixée pour la période allant du 3 au 8 mars 2025. La semaine bloquée s’étalera du 10 au 15 mars. Les conseils de classe auront lieu du 7 au 12 avril 2025.
L’approche de ces examens, une fébrilité s’observe aussi bien les profs, les élèves que les parents d’élèves. Chez les premiers, la tension est causée par un souci : tout va-t-il se passer comme prévu ? Pour les profs, tous les sujets sur lesquels les élèves seront examinés seront-ils abordables ? Ces périodes d’examens sont généralement synonymes de stress et de fatigue. De la pression, c’est aussi de cela que la jeune Samia se plaint. Élève en terminale maths, la jeune apprenante de 18 ans affirme ne plus supporter la charge qui pèse sur elle. Habituée à des moyennes de 17/20, elle avoue ne plus savoir où donner la tête.« D’un côté, il y a nos profs au lycée qui nous matraquent , et d’un autre il y a ma mère où il ne se passe pas une journée sans qu’elle évoque le sujet. Cela a commencé dès la rentrée, et plus la date des examens approche, plus cela devient insupportable », dit-elle. Heureusement, notre jeune interlocutrice a décidé de ne pas se laisser submerger en trouvant refuge dans ses hobbies. « Personnellement, je n’ai pas abandonné mes hobbies, bien au contraire, pratiquer le sport m’a beaucoup aidée. Quant aux révisions, mon secret a été de ne pas laisser les leçons s’accumuler », déclare-t-elle.
Ces examens ont été durant longtemps pour les élèves, un rendez-vous crucial soit pour le décollage ou pour l’échec. Il s’agit de tester le niveau des élèves et d’évaluer leurs connaissances. Ces examens font peur. C’est pourquoi l’on se bat et l’on se fatigue pendant les périodes de préparation des examens au point d’atteindre la déprime. Le soutien psychologique des parents est un facteur clé pour ceux qui sont sur le point de passer ces examens. Le psychologue Tarek Saïdi met l’accent sur la nécessité de l’accompagnement psychologique des parents envers leurs enfants tout au long de la durée de l’examen, et cela de manière à les éloigner du stress, tout en évitant de « les forcer à faire certaines choses susceptibles d’aggraver leur peur et leur anxiété ». Dans ce sens, il recommande aux parents d’instaurer un climat détendu au sein de la maison et éviter que l’ensemble des conversations ne s’articule autour de l’examen. Notre interlocuteur a également prohibé certains comportements négatifs tels que « juger les performances de l’apprenant ou le comparer avec un autre », des agissements qui sont néfastes pour le jeune élève et qui pourraient avoir des répercussions bien au-delà. (M.S)
TUNIS – UNIVERSNEWS (Politique) – Les élections municipales « auront bien lieu et leur organisation est inéluctable » a souligné dimanche à Tunis, le président de l’instance supérieure pour les élections (ISIE) Farouk Bouasker.
Bouasker, a précisé, au cours du tirage au sort sur l’alternance des membres du conseil régional et des présidents des conseils locaux et régionaux, que les conseils municipaux sont considérés comme des collectivités locales, énoncées dans la constitution de 2022.
« L’organisation des élections municipales est liée également à la promulgation de la loi organisant les conseils municipaux et l’amendement du cadre législatif qui sera publié prochainement » a-t-il ajouté.
D’autre part, il a affirmé que ce 4ème tirage au sort périodique des membres des conseils régionaux et des présidents des conseils régionaux et locaux est organisé en concrétisation du décret-loi numéro 10 qui stipule l’alternance tous les 3 mois et à la même date, dans les 24 gouvernorats.
Bouasker a indiqué que l’ISIE adoptera demain lundi les procès-verbaux des tirages au sort qui se sont déroulés sous la supervision des directions régionales de l’instance des élections en présence des huissiers notaires et ces décisions seront, par la suite, publiées au JORT.
« La nouvelle composition des conseils régionaux sera appelée à exercer ses fonctions dans tous les gouvernorats à partir du 5 décembre courant » a-t-il soutenu.
Bouasker a souligné que la loi organique sur les conseils régionaux et locaux et les conseils des districts est en cours de finalisation, ajoutant que cette législation attribuera à ces conseils le statut de collectivités locales, conformément à l’article 133 de la constitution.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Société) – Artisans créateurs et producteurs de terroir vont investir la Grande Tente de l’Hôtel Golf Résidence El Kantaoui. à l’occasion du marché de Noël organisé lors de la 11e édition de l’Artisan’Art qui se tiendra du 19 au 22 décembre 2024. Les idées cadeaux ne manqueront pas. Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les budgets.
La volonté de l’équipe organisatrice est de présenter des produits et objets de qualité et surtout de mettre l’accent sur la créativité et l’originalité. Ce nouveau concept de Marché de Noël est plus approprié à la réalité tunisienne et à ses traditions. C’est, l’espace d’un weekend, une exposition-vente, où seront présentés des produits de toutes sortes par 40 exposants : cadeaux de fin d’année, artisanat, pâtisserie, chocolaterie et confiserie, cosmétique et produits de beauté…
Cette foire se déroulera dans une ambiance bon enfant, conviviale et festive, pour bien s’amuser et passer des moments agréables. Les enfants, en vacances, seront gâtés durant ces trois jours : des jeux, des animations et des ateliers et des tombolas leur sont dédiés, de quoi les occuper, intelligemment, le temps que leurs mères font leurs emplettes. (M.S)
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a voté une proposition de loi complémentaire présentée par le gouvernement visant à revoir les sanctions douanières liées à la prévention de la contrebande dans le sens de les renforcer. Ainsi, les sanctions prévues à l’article 386 du Code des douanes deviennent « six mois à deux ans », au lieu de « seize jours à un mois » dans la loi actuellement en vigueur.
En application de la nouvelle loi additionnelle, les sanctions prévues à l’article 387 du Code des douanes, actuellement fixées à « trois mois à un an », seront portées à « deux ans et jusqu’à trois ans ».
Lors d’un précédent vote, l’ARP avait rejeté le chapitre 64 du projet de loi de finances pour l’année 2025, qui vise à renforcer les sanctions douanières liées à la prévention de la contrebande.
L’article rejeté prévoit le remplacement de la phrase « seize jours à un mois » mentionnée à l’article 386 du Code des douanes par la phrase « six mois à deux ans » et le remplacement de la phrase « trois mois et un an » mentionnée à l’article 387 du même code des douanes, par la phrase «deux ans à trois ans».
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Au cours du premier trimestre 2025, la Tunisie devra rembourser environ 9 milliards de dinars de service de la dette, dont 3,3 milliards de dinars devront être versés en une seule journée en janvier 2025, au titre d’un emprunt obligataire contracté en 2015, a indiqué la ministre des Finances, Siham Boughdiri Nemsia.
Intervenant, lundi, lors d’une séance plénière tenue, au palais du Bardo et consacrée à l’examen d’un article relatif à l’emprunt de l’État auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) d’un montant de 7 milliards de dinars en 2025, elle a affirmé que cet emprunt n’affectera pas les réserves en devises, expliquant que le montant sollicité auprès de la BCT, tel qu’il est proposé dans le projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025, reste inférieur au service de la dette à rembourser, au cours du premier trimestre qui s’élève à 9 milliards de dinars, dont environ 5,1 milliards de dinars sont destinés au remboursement de la dette extérieure.
Nemsia a fait savoir, à cette occasion, que la Tunisie devra rembourser, en janvier 2025, près de 4,2 milliards de dinars au titre du service de la dette. De plus, le Gouvernement devra mobiliser des ressources pour couvrir les dépenses relatives aux subventions (1,8 milliard de dinars) et aux investissements (environ 1,5 milliard de dinars), ainsi que les ressources pour les salaires et les transferts.
La ministre des finances a souligné que le PLF 2025 prévoit un emprunt de près de 28 milliards de dinars, dont 21 milliards de dinars sous forme de dettes intérieures précisant que le prêt de 7 milliards de dinars auprès de la BCT s’inscrit dans ce cadre.
A noter que le Parlement a adopté la proposition gouvernementale de recourir au financement de la BCT.
TUNIS – UNIVERSNEWS (Météo) – Les températures se situeront aux alentours de 15 degrés sur les hauteurs ouest, et entre 17 et 22 degrés ailleurs. La mer sera très agitée au nord et agitée au niveau du reste de côtes.
Le ciel sera nuageux sur les régions côtières du nord, avec chute de pluies éparses et temporairement orageuses. Les précipitations seront temporairement abondantes à l’extrême nord. Il sera passagèrement nuageux sur le reste de régions.
Le vent soufflera du secteur ouest fort, près de côtes nord, et modéré à relativement fort, sur le reste de régions.
TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – La Bourse de Tunis a clôturé proche de l’équilibre, ce lundi 2 décembre 2024(+0,09%), à l’issue d’une séance sans actualité majeure. Le Tunindex s’est établi à 9 874,65 points dans un volume d’échanges de 5,9 MDT dont 2,6 MDT sur le titre One Tech Holding et 1 MDT sur Amen Bank, selon Mac Sa.
Le titre de One Tech Holding s’est adjugé 1,26% à 9,610 DT. Selon les indicateurs d’activité au 30/09/2024, les revenus consolidés ont régressé de 7,4% à 786,2 MDT (-6,5% à périmètre constant). Le plan de transformation opérationnelle du pôle mécatronique, est actuellement en phase très avancée et permettra de tirer profit des diverses synergies et leviers d’améliorations sur l’ensemble des entités de ce pôle, l’objectif final étant de développer des modules complets à plus haute valeur ajoutée tout en diversifiant l’activité.
Le titre City Cars a grignoté 0,16% à 12,790 DT. Les indicateurs d’activité au 30 septembre 2024 ont fait apparaître un chiffre d’affaires en évolution de 3,6% à 262,9 MDT.
Le titre SAH s’est maintenu quasiment inchangé à 10,050 DT (+0,1%). Sur les neuf premiers mois de l’année, les revenus consolidés ont progressé de 8% à 726,4 MDT.
Le titre Amen Bank est reparti à la hausse, s’accordant 1,67% à 35,980 DT. À la fin du troisième trimestre 2024, le produit net bancaire s’est amélioré de 4,8% à 421,3 MDT.
Dans le même secteur, le titre BIAT a cédé 0,63% à 93,530 DT. Le produit net bancaire sur 9 mois s’est accru de 4,7% à 1 089,6 MDT.
TUNIS – UNIVERSNEWS Lors d’une plénière ce lundi 2 décembre 2024 au Parlement consacrée à l’examen des articles du projet de la Loi de Finances pour l’année 2025, la ministre des Finances Sihem Boughdiri Nemsia, a proposé d’ajouter un article supplémentaire relatif aux montants à mobiliser tout au long de l’exercice 2025, d’autant plus que l’État devra rembourser des dettes publiques de plus de 24,6 milliards de dinars, durant l’année 2025.
La ministre a fait savoir en outre, dans une déclaration rapportée par la TAP, qu’étant donné que les ressources mobilisables auprès de marché local ne permettent pas de couvrir les besoins de financement au titre du budget 2025, le ministère proposerait le recours à des emprunts auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT), à l’instar de ce qui s’est passé en 2020 et 2024. D’après elle, cette intervention de la part de la BCT serait exceptionnelle, et nécessiterait une autorisation législative, d’où la nécessité d’ajouter un nouvel article dans le PLF 2025. Cet article devrait autoriser la BCT à accorder des facilités au trésor public de l’ordre de 7 milliards de dinars, sans intérêts. Cet emprunt serait remboursé sur 15 ans, dont trois années de grâce. La séance a été suspendue à la demande du président de l’ARP, afin de présenter cette proposition sous forme écrite aux députés avant de passer au vote.