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Gestern — 14. September 2025La Presse de Tunisie

“To Nice Tunis”: après leur mésaventure, les deux jeunes américaines sont de retour en Tunisie!

14. September 2025 um 22:27

“Le malheur des uns fait le bonheur des autres”. Ce dicton s’applique parfaitement à la rocambolesque péripétie survenue à deux américaines qui , au lieu de se rendre à Nice, se sont retrouvées, par inadvertance, sur un vol de Tunisair pour Tunis, un pays dont elles n’ont jamais entendu parler et dont elles ignoraient totalement l’existence jusqu’à ce qu’elles se retrouvent dans un avion de Tunisair en partance pour la Tunisie. Tout a commencé avec deux jeunes touristes qui, ayant manqué leur vol pour Nice, décident d’acheter de nouveaux billets à l’aéroport de Rome. Pensant qu’elles veulent se rendre à Tunis, l’agent leur remet des billets en destination de Tunis. La surprise a eu lieu en plein vol, lorsqu’une des jeunes femmes a demandé à une passagère la destination. La réponse fut : « Tunis ». Étonnée, elle a alors demandé : « Où se trouve Tunis ? ».

Les jeunes femmes, surprises et désemparées, préfèrent prendre les choses avec humour et filment leur aventure à bord de l’appareil qu’elles postent sur Tik Tok. En quelques heures, vue par des millions d’internautes, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux et est relayée par des médias étrangers. “To Nice Tunis”, qui devient un des trends les plus populaires sur Tik Tok, représente un magnifique coup de pub, de surcroît gratuit, pour notre pays. Pendant plusieurs jours, la Tunisie est sur toutes les lèvres, piquant la curiosité de nombreuses personnes à travers le monde qui ne connaissent pas notre pays. Avec sa stratégie de communication destinée à mettre en avant le potentiel touristique du pays et les lieux incontournables à visiter, à travers des spots et des films publicitaires diffusés en Tunise et à l’étranger, le ministère du tourisme n’aurait pas pu faire mieux pour booster le tourisme et faire connaître notre pays à l’étranger. Une agence de voyage a eu la judicieuse idée de saisir cette occasion pour inviter les deux américaines à retourner en Tunisie pour y passer un séjour touristique. Celles-ci ne manqueront sûrement pas de filmer leurs vacances, soit un autre coup de pub et une véritable aubaine pour notre pays!

MONDIACULT 2025-Tunis accueille les « Indicateurs Culture 2030 de l’Unesco »

Von: La Presse
14. September 2025 um 22:04

En prévision de la conférence mondiale de l’UNESCO sur les politiques culturelles MONDIACULT 2025 en Espagne, Tunis abritera, à partir de ce lundi, le premier atelier national sur la mise en œuvre des « Indicateurs Culture 2030 de l’Unesco » se déroulera au théâtre des jeunes créateurs, à la Cité de la Culture, du 15 au 17 septembre 2025.

MONDIACULT réunira des acteurs du monde de la culture, des partenaires et des dirigeants du monde entier à Barcelone, en Espagne, du 29 septembre au 1er octobre 2025, afin de définir et de s’engager en faveur d’un agenda mondial pour la culture.

En 2025, MONDIACULT est hébergé par le Gouvernement espagnol à Barcelone, apportant ensemble, les ministres de la Culture de tous les États membres de l’UNESCO, aux côtés représentants d’organisations intergouvernementales, universitaires, de la société civile, les jeunes ainsi que les professionnels de la culture et les partenaires du secteur privé.

 

L’atelier « Indicateurs Culture 2030 de l’Unesco » est un évènement organisé par le ministère des Affaires Culturelles, la municipalité de Tunis et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) avec le soutien de l’Union européenne (UE).

La mise en œuvre est rendue possible dans cadre du programme intitulé « Promouvoir des politiques et des actions fondées sur des donnés probantes et soutenir l’élaboration de politiques visant à renforcer la contribution des secteurs et industries créatifs au développement durable », financé par l’UE.

Le projet mettra en œuvre la méthodologie des indicateurs Culture 2030 de l’Unesco pour mesurer et suivre les progrès de la contribution de la culture à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de manière transversale à travers les différents Objectifs de Développement Durable (ODD) et les cibles. Il servira donc directement la mise en œuvre et le suivi de l’Agenda 2030 aux niveaux national et local. Cela serait important pour soutenir les efforts de plaidoyer visant à rendre plus visible le rôle de la culture dans le développement durable.

En tant qu’ensemble d’indicateurs thématiques, les Indicateurs Culture 2030 de l’Unesco sont volontaires et complètent les indicateurs des ODD des Nations Unies convenus au niveau mondial.

L’atelier fournira une introduction et une orientation à la mise en œuvre de la méthodologie des Indicateurs Culture 2030 de l’Unesco au niveau national et urbain pour la Tunisie et la ville de Tunis. Les participants à cet atelier, comprennent des représentants d’institutions clés liées à divers ministères, ainsi que des groupes et des individus du monde universitaire et de la société civile.

Rentrée scolaire et perturbation du trafic routier: série de mesures du ministère de l’Intérieur

Von: La Presse
14. September 2025 um 21:41

Le ministère de l’Intérieur a appelé les usagers de l’entrée sud de la capitale à utiliser des itinéraires alternatifs pour éviter toute perturbation et contribuer à la fluidité du trafic à l’occasion du début de l’année scolaire 2025/2026.

Dans un communiqué, le ministère a rappelé que les solutions proposées sont rendues nécessaires par l’intense circulation attendue sur de nombreux axes à partir du lundi 15 septembre 2025, en particulier à l’entrée sud où les travaux d’aménagement se poursuivent, au moment du retour des usagers de la route de l’intérieur du pays vers la capitale.

Les itinéraires alternatifs suggérés sont les suivants :

Utiliser la route nationale numéro 1 en entrant par le virage en direction du stade de Radès, puis le carrefour de la Cité Nouvelle, le carrefour de Choucha Radès, d’où ils pourront rejoindre le pont de Radès-La Goulette avant de se diriger vers le centre-ville ou la banlieue nord. Une autre option est d’emprunter le virage à partir de la banque de l’Habitat en direction du pont de Choucha Radès.

Emprunter le pont de Lacania et traverser le carrefour El Ouardia 1 et 2 en direction de la place Bab Alioua, puis le pont Rivoli, la rue Moncef Bey, jusqu’à la rue Maghreb Arabe (route Z4).

Le ministère de l’Intérieur a également appelé tous les usagers de la route à respecter le code de la route, les règles de circulation et les principes de sécurité routière.

Le ministère a souligné que toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires à l’orientation et à l’assistance ont été mobilisées.

Dar El Kamila à La Marsa ouverte au public pour les Journées européennes du patrimoine 2025

Von: La Presse
14. September 2025 um 21:04

À l’occasion de la 42e édition des Journées européennes du patrimoine, prévue les 19 et 20 septembre 2025, la Résidence de France « Dar El Kamila », située à La Marsa, ouvrira exceptionnellement ses portes au grand public. Les visiteurs auront l’opportunité de découvrir l’architecture, l’histoire et les jardins de ce lieu emblématique, avant le lancement d’une campagne de restauration de plusieurs mois.

Deux visites guidées d’une heure sont programmées le vendredi 19 septembre (15h00 – 16h00 et 16h30 – 17h30). Quatre autres visites sont prévues le samedi 20 septembre (10h00 – 11h00, 11h30 – 12h30, 15h00 – 16h00 et 16h30 – 17h30). Les inscriptions se font en ligne via les sites de l’Ambassade de France en Tunisie et de l’Institut français de Tunisie (IFT).

Un lieu chargé d’histoire

Érigée à la fin du XVIIIe siècle sous le nom de Borj El Monastiri, la demeure fut habitée par Hussein Bey II puis par Mohammed Bey. Mise à la disposition du consul de France Léon Roches en 1856, elle fut rebaptisée Dar Kamila, « la perfection ». Devenue successivement résidence des consuls français, des résidents généraux puis des ambassadeurs, elle demeure un symbole de l’histoire partagée entre la Tunisie et la France.

Journées européennes du patrimoine 2025

Les Journées européennes du patrimoine, organisées chaque année depuis 1984, auront lieu du 19 au 21 septembre 2025 autour du thème « Patrimoine architectural ». Elles offrent aux visiteurs la possibilité d’accéder à des édifices et des espaces rarement ouverts au public, avec un programme varié allant des visites guidées aux circuits thématiques, en passant par des concerts, des représentations théâtrales et des démonstrations de savoir-faire.

Villages d’Enfants SOS : le pari audacieux de l’intégration communautaire

Von: La Presse
14. September 2025 um 19:12

L’Association Tunisienne des Villages d’Enfants SOS a annoncé la sortie de la dernière maison de son village de Mahrès, marquant le passage de la vie en institution à l’intégration communautaire.

Un pari national réussi

Dans une déclaration à l’agence de presse TAP, Mohammed Megdiche, le président de l’association, a indiqué que cette étape représente le plus grand défi relevé en trois ans. Lancé en 2022, ce projet national a permis d’intégrer 71 familles dans plusieurs gouvernorats, dont le Grand Tunis, Sousse, Nabeul, Siliana, Monastir et Sfax. Au total, environ 261 enfants privés de soutien familial ont pu être accueillis dans ces foyers.

Selon M. Megdiche, cette approche permet de préserver les enfants de la souffrance liée à l’hébergement institutionnel, du harcèlement et de la discrimination. En vivant en famille au sein d’un quartier, ils peuvent s’intégrer librement dans la société, sans stigmatisation ni blessures psychologiques. Ce modèle les habitue aussi à prendre des responsabilités, sous la supervision de leur mère d’accueil, favorisant ainsi leur développement et leur insertion.

L’intégration communautaire se concrétise par l’acquisition (location ou don) d’une maison pour une famille du village. La mère d’accueil gère le foyer et les enfants comme n’importe quelle autre famille.

Le président a souligné que si l’hébergement d’enfants sans soutien est déjà une initiative remarquable en Tunisie, le modèle d’intégration communautaire est exemplaire. Il a des répercussions positives sur l’équilibre psychologique et social de l’enfant, renforce ses chances de succès scolaire et professionnel, et lui offre une vie familiale normale.

M. Megdiche a profité de l’occasion pour lancer un appel aux Tunisiens afin qu’ils fassent davantage de dons de maisons et contribuent à augmenter le budget de l’association. Il a précisé que bien que 42 enfants supplémentaires aient été récemment placés sous la responsabilité de l’association par décision judiciaire, les moyens actuels ne permettent pas de les accueillir.

Résultats et classement de la Ligue 1-5e journée)

Von: La Presse
14. September 2025 um 19:08

À l’issue des rencontres de la 5e journée, disputées dimanche 14 septembre 2025

Résultats des matchs

. Dimanche 14 septembre

A Radès :
Club Africain 1 Firas Chaouat (39)
CS Sfaxien 1 Hichem Baccar (54 sp)

A Gabès :
AS Gabès 0
ES Zarzis 1 Moomen Rahmani (86)

. Samedi 13 septembre

Au Bardo :
Stade Tunisien 1 Mohamed Amine Khemissi (41)
Espérance ST 0

A Monastir :
US Monastir 1 Raed Chikhaoui (45)
Etoile du Sahel 1 Raki Laouani (83)

A Ben Guerdane :
US Ben Guerdane 0
CA Bizertin 1 Ahmed Amri (90+8)

Reste à jouer

. Jeudi 11 septembre

A Bir Bouregba :
AS Soliman 1 Mannoubi Haddad (45)
O. Béja 0

A Kairouan :
JS Kairouan 2 Christ Junior (29), Abdoulaye Kanou (73)
AS Marsa 1 Godwin Kalu (8)

A Metlaoui :
ES Metlaoui 0
JS Omrane 0

Classement

# Équipe Pts J G N D BP BC Dif
1 ES Zarzis 13 5 4 1 0 7 3 +4
2 Stade Tunisien 11 5 3 2 0 5 1 +4
3 Club Africain 10 5 3 1 1 6 3 +3
4 Espérance ST 8 5 2 2 1 7 2 +5
5 ES Metlaoui 8 5 2 2 1 3 3 0
6 US Monastir 7 5 1 4 0 5 3 +2
7 JS Omrane 7 5 2 1 2 4 4 0
8 JS Kairouan 7 5 2 1 2 3 6 -3
9 CS Sfaxien 5 5 1 2 2 6 6 0
10 ES Sahel 5 5 1 2 2 5 5 0
11 US Ben Guerdane 5 5 1 2 2 3 3 0
12 CA Bizertin 5 5 1 2 2 2 4 -2
13 AS Gabès 5 5 1 2 2 2 5 -3
14 AS Marsa 4 5 1 1 3 3 5 -2
15 AS Soliman 4 5 1 1 3 1 4 -3
16 O. Béja 2 5 0 2 3 0 5 -5

Itinéraire du réalisateur prometteur Jaleleddine Faizi : Du vécu à l’écran

14. September 2025 um 18:50

Les enfants de la région ont grandi conscients du poids des clichés qui collent à leur milieu de vie devenu stigmatisé. La plupart ne pensent qu’à l’exode et ne savent comment vaincre le désespoir, le doute permanent et le sentiment d’inutilité. 

La Presse — L’art peut-il changer le monde ? Cette question philosophique continue à générer un débat interminable. Mais une chose est sûre, une expérience artistique peut changer un destin. Le jeune réalisateur Jaleleddine Faizi en est le parfait exemple suite au succès de son court-métrage « Scarecrows of the red zone » (Fazzaat al mintaka al hamraa). Après avoir récolté le prix du Meilleur film indépendant à la 38e édition du Festival international du film amateur de Kélibia (Fifak), il fait actuellement le tour de nombreux évènements hors frontières.

Jaleleddine Faizi est originaire de Semmama, une zone montagneuse où la vie a toujours été rude, vu son emplacement géographique et la condition économique de ses habitants. Depuis des années, l’endroit est devenu synonyme de danger après des menaces terroristes et des explosions de mines, ce qui a isolé une partie devenue « zone militaire » avec accès interdit.

Les enfants de la région ont grandi conscients du poids des clichés qui collent à leur milieu de vie devenu stigmatisé. La plupart ne pensent qu’à l’exode et ne savent comment vaincre le désespoir, le doute permanent et le sentiment d’inutilité. 

Le programme Tacir a récemment permis à 6 personnes, dont Jaleleddine Faizi, de reprendre leur destin en main. C’est l’Association de multimédia et de l’audiovisuel Amavi qui a lancé cette initiative afin d’accompagner de jeunes talents. L’objectif essentiel est de réduire l’inégalité de l’accès à la culture et l’inclusion sociale dans 11 régions concernées, avec l’appui de chercheurs et d’experts du secteur des industries culturelles et créatives.

Le Centre culturel des arts et des métiers de Semmama s’est engagé à offrir aux participants un environnement propice à l’expression artistique pour transformer une passion, un talent en une possibilité d’opportunité professionnelle. 

Jaleleddine Faizi a répondu à une annonce sur une résidence artistique avec les deux cinéastes Ikbel Zalila et Fatma Cherif. Ce moment devient un tournant. « Avant, j’aimais beaucoup la peinture, mais je ne l’ai plus pratiquée depuis mon enfance, faute de moyens et surtout d’encouragements », nous a-t-il raconté. « Mais  je n’ai jamais pensé à intégrer le domaine cinématographique.

Je me suis lancé dans cette aventure sans croire en moi-même au début et je ne m’attendais pas à rencontrer un tel écho.».

« Scarecrows of the red zone » a été pensé et écrit d’abord en documentaire, pour être après modulé en une auto-fiction de 25 minutes. Quand il a écrit le scénario, c’est sa propre enfance qu’il raconte à travers le personnage d’un enfant passionné de peinture et qui refuse de baisser les bras malgré le milieu hostile où il évolue.

Les épouvantails qu’il évoque dès le titre sont symboles de création artistique, mais aussi une figure dissuasive qui est en réalité abandonnée et inoffensive.  Le film est inspiré de la solitude de son village et des rêves étouffés par l’isolement rural et les échos des menaces terroristes. Il transmet une perception qui permet de voir malgré tout la beauté et l’insolite dans la vie quotidienne de sa région.

Le jeune réalisateur nous a fait part de quelques obstacles qui ont marqué les étapes de la création du film. L’obtention des autorisations nécessaires pour filmer a été particulièrement délicate vu le passé lourd de la région. De plus, comme c’est sa première expérience et qu’il n’a pas fait d’études spécialisées, le volet technique était loin de la perfection.

Après avoir décroché un prix en Tunisie,  le court-métrage est en compétition, même en dehors de la catégorie amateur, dans de nombreux festivals internationaux. Il a été projeté au Maroc en présence du réalisateur, en Mauritanie et sera bientôt en lice en Albanie et aux Pays-Bas. Ces participations sont certainement un catalyseur pour des changements personnels et professionnels capables de propulser la future carrière du cinéaste en herbe.

Travailler sur ce projet a également provoqué des changements significatifs dans le regard que porte Jaleleddine Faizi sur sa propre vie. Pour lui, ce n’est pas qu’un succès individuel. C’est l’histoire de résilience d’un village dont la voix est entendue. « Quand on doute de soi, qu’on pense à abandonner et qu’on ne voit pas d’issue, être choisi et distingué, c’est une validation puissante. Elle redonne confiance et vient balayer les refus et les critiques », nous a-t-il confié.

Dans un domaine où  la concurrence est rude, Jaleleddine Faizi se montre prêt à acquérir de nouvelles compétences pour perfectionner son art. En lui ouvrant la voie à une meilleure diffusion, une reconnaissance à grande échelle, il espère obtenir de nouveaux financements peut-être et des opportunités inédites pour de futurs projets cinématographiques. 

Un point important à souligner, c’est que  « Scarecrows of the red zone » a été le seul film tunisien indépendant au Fifak. Les autres œuvres sont soutenues par la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (Ftca) et des écoles de cinéma. Il faudrait donc donner plus d’occasions aux jeunes issus des zones reculées de raconter au monde leur vécu loin du tumulte des grandes villes.

Ces régions sont une pépinière de talents qui ont un besoin légitime d’interroger, de dénoncer, de rêver. En créant des œuvres qui portent la marque de leur identité avec un regard émanant de l’intérieur, ils contribueront à une scène cinématographique innovante et engagée. Notons qu’un autre film produit par Tacir à Semamma, « La sourate des Fourmis » de Mohamed Rachdi, est actuellement en compétition à Montreuil avec un thème ancré dans la réalité de son village.

Le centre culturel des Arts et des Métiers de la région qui abrite et encourage ces créations vient d’organiser une soirée au théâtre El Hamra, en partenariat avec DVV international, pour fêter ces projets et bien d’autres à l’occasion de la Conférence nationale sur l’apprentissage  et  l’éducation des adultes.  

Gaza: départ du premier navire tunisien de la flotille de la Résilience

Von: La Presse
14. September 2025 um 18:42

Le premier navire tunisien participant à la « Flottille de la Résilience » a quitté le port pour Gaza, a confirmé ce dimanche Mohammed Amine Belnour, membre du comité de pilotage de cette initiative visant à briser le blocus de la bande de Gaza.

Le premier navire à quitter le port de Bizerte était le « Marlet » de la flotte espagnole, parti samedi soir. Après avoir finalisé toutes les procédures légales et administratives, il a pris le large sous la direction du capitaine tunisien Abdelrahman Ellazzam. Un second navire a également quitté le port de Bizerte.

Inscription de sidi Bou said au patrimoine mondial : En route vers l’Unesco

Von: La Presse
14. September 2025 um 18:40

Le village bleu et blanc, perle accrochée aux falaises du golfe de Tunis, avance doucement mais sûrement vers une consécration internationale. Son dossier de candidature pour une inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco devrait être déposé à Paris en juillet 2026.

Au ministère des Affaires culturelles, une séance de travail élargie a réuni récemment responsables, experts et représentants de plusieurs institutions concernées. Outre la ministre Amina Srarfi et le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, étaient présents l’Institut national du patrimoine, l’Agence de mise en valeur du patrimoine (Amvppc), le Centre des musiques arabes et méditerranéennes, mais aussi la municipalité de Sidi Bou Saïd et l’équipe scientifique qui planche sur le dossier technique.

L’Unesco n’improvise pas : l’examen est rigoureux et l’ensemble des intervenants ont insisté sur la nécessité de respecter les critères scientifiques exigés par l’organisation. «L’authenticité et la valeur universelle exceptionnelle de Sidi Bou Saïd en font un candidat naturel», a souligné la ministre, rappelant l’importance de son patrimoine musical et architectural.

Même conviction du côté du gouverneur de Tunis, qui voit dans cette inscription une reconnaissance de la richesse culturelle tunisienne et un atout supplémentaire pour le rayonnement touristique. L’Icomos, représenté par Samia Chargui, a pour sa part salué la qualité de la coordination entre les institutions impliquées.

En réalité, la démarche est déjà bien enclenchée. Dès février 2025, la Tunisie a déposé auprès de l’Unesco une première proposition intitulée : « Le village de Sidi Bou Saïd : hub d’inspiration culturelle et spirituelle en Méditerranée ». Le dossier définitif, signé par la ministre le 28 janvier 2025, sera soumis à l’examen du Comité du patrimoine mondial en 2026.

Pourquoi Sidi Bou Saïd ? Parce qu’il n’est pas seulement un décor de cartes postales. Son histoire remonte au XVIIIe siècle ; son architecture blanche et bleue, ses ruelles escarpées et ses vues panoramiques sur Carthage, le golfe de Tunis, le Cap Bon ou encore les îles Zembra et Zembretta en font un site unique. Depuis plus d’un siècle déjà, le village bénéficie d’une protection officielle (1915), et il reste une source d’inspiration inépuisable pour artistes, écrivains et voyageurs, séduits par son aura mystique et sa lumière singulière.

Bientôt, peut-être, cette reconnaissance locale deviendra mondiale.

Le Président Abdelmadjid Tebboune nomme Sifi Ghrib Premier ministre

Von: La Presse
14. September 2025 um 18:33

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a nommé ce dimanche Sifi Ghrieb au poste de Premier ministre, le chargeant de former le nouveau gouvernement.

Dans un communiqué de la présidence, il est précisé que le chef de l’État a reçu Sifi Ghrieb, qui occupait déjà le poste de Premier ministre par intérim, et l’a officiellement désigné pour former le nouveau cabinet ministériel.

Ancien ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb avait pris la tête du gouvernement par intérim le mois dernier après le limogeage de Nader Larbaoui. Cette nomination s’inscrit dans un contexte de vaste remaniement ministériel. L’Algérie cherche actuellement à diversifier son économie pour faire face aux défis socio-économiques croissants, tout en conservant son rôle de principal fournisseur d’énergie pour plusieurs pays européens.

Bound narratives : Et l’image se fait livre 

14. September 2025 um 18:30

Le premier Festival du Livre photographique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient se déroulera du 19 septembre au 15 novembre 2025 au centre d’art B7L9 à Bhar Lazreg, à La Marsa, ainsi qu’au 32bis et Mouhit Space à Tunis.

Lancé en 2022, Bound Narratives a été déjà présenté comme une exposition de livres à Beyrouth, Florence, Montréal et Sarajevo. L’édition tunisienne représente une étape importante : pour la première fois, l’initiative prend la forme d’un festival, avec une exposition, une bibliothèque consultable, des ateliers, des signatures de livres, des conversations et des concerts.

Conçu par l’artiste et designer libanais Roï Saade et porté à Tunis avec la photographe irakienne Tamara Abdul Hadi, l’événement se partage entre B7L9, le 32bis et Mouhit, faisant de Tunis un lieu d’échanges autour de la photographie, du livre et de la mémoire.

Roï Saade, artiste interdisciplinaire, conjugue graphisme, photographie et arts visuels. Ses projets questionnent la mémoire collective et révèlent les formes de résistance que recèlent l’image et le livre.

Tamara Abdul Hadi, photographe irakienne, interroge les représentations de sa culture dans toute sa pluralité. Son travail, largement diffusé et exposé, redonne voix à ceux qui en sont privés. Elle a publié en 2022 son premier livre, Picture an Arab Man.

Au cœur du projet Bound narratives, l’exposition A Photobook World (curatée par Roï Saade et Tamara Abdul Hadi, avec une scénographie de Thomas Egoumenides) réunit une sélection de livres photographiques d’artistes issus de la région Mena.

La sélection inclut des œuvres issues d’Algérie, d’Égypte, d’Iran, d’Irak, du Liban, du Maroc, de Palestine, du Soudan, de Syrie, de Tunisie et de Turquie.

Le vernissage de l’exposition « A Photobook World » aura lieu le vendredi 19 septembre 2025 à 18h00 au B7L9.

Occupant près de 500 m², l’exposition s’inspire de l’espace domestique, à la manière des scénographies intimistes où le moindre détail devient scène de récits. Au centre de l’installation, un majlis de lecture réunit une vingtaine d’ouvrages consultables par le public. Au total, trente livres de photographie sont présentés dans cette exposition, dont douze sont mis en avant à travers trois capsules thématiques qui reflètent les thèmes récurrents façonnant ces récits contemporains réalisés à travers l’objectif :

– Longing and Belonging (Nostalgie et appartenance) : méditations sur l’exil, le foyer et la mémoire, à la fois réalités concrètes et refuges intérieurs.

– Upheaval (Bouleversements) : récits des ruptures sociales, politiques et intimes, où se manifestent la violence et la perte.

– Reimagining Histories (Réinventer l’Histoire) : projets qui reprennent des archives occultées et réévaluent les récits construits.

Le livre photographique, un espace d’écriture et de mémoire : les livres réunis vont du témoignage personnel à la recherche savante, et du fragment d’archives à l’esquisse plastique d’un récit intime. Chacun affirme la singularité de ce médium : une forme où les images se forment au rythme d’un récit, où l’auteur et le lecteur se rejoignent pour inventer un langage commun.

Ces livres, souvent auto-édités, annotés ou enrichis de traces personnelles, échappent aux logiques institutionnelles pour restituer la fraîcheur du vécu. Le médium se fait alors à la fois miroir et projection, lieu d’introspection et de réinvention.

Les auteurs de ce Livre photographique sont : Bruno Boudjelal, Omar D, Abdo Shanan, Laura El-Tantawy, Sara Sallam, Mohamed Hassan, Heba Khalifa, Amak Mahmoodian, Mashid Mohadjerin, Hannah Darabi, Tamara Abdul Hadi, Nadhim Ramzi, Ayla Hibri, Mohamad Abdouni, Gilbert Hage, Tanya Traboulsi, Fouad Elkoury, Hicham Benohoud, Tanya Habjouqa, Basel Abbas and Ruanne Abou-Rahme, Maen Hammad, Taysir Batniji, Walaa Yassin and Mohammed Babakir, Salih Basheer, Omar Malas, Zied Ben Romdhane, Oumayma Ben Tanfous, Ali Taptik, Suzan Pektaş et Emin Özmen.

Au programme de Bound Narratives, figurent également des signatures et lancements de livres au B7l9 Art Centre : «Between Lands & I» par Oumayma Ben Tanfous (TN), le 17 octobre, «Tiger’s Eye» par Heba Khalifa (EG), le 24 octobre, et «Landing» par Ma’an Hammad (PL), le 30 octobre.

Des sessions de création collective de livres photographiques, qui seront animées par Roï Saade, Tamara Abdul Hadi & Zied Ben Romdhane, auront lieu du 1er au 14 novembre, au 32bis.

Des visites guidées & Conversations autour de l’édition indépendante et de la circulation des livres par les artistes et commissaires de l’exposition sont également programmées.

Le B7L9 proposera au public du Festival une programmation musicale portant la signature de Marouane Ferchichi, le nouveau directeur artistique du B7L9.

Hergla : un incendie s’est déclaré dans l’entrepôt d’un complexe de loisirs privé

Von: La Presse
14. September 2025 um 18:24

Un incendie s’est déclaré ce dimanche 14 septembre 2025 en début d’après-midi dans un entrepôt appartenant à un complexe de loisirs privé à Hergla, causant d’importants dégâts matériels, mais sans faire de victimes. C’est ce qu’a rapporté le correspondant de Diwan FM dans la région.

La Protection Civile est intervenue pour éteindre le feu et le maîtriser avant qu’il ne se propage à d’autres installations. Les causes de l’incendie restent inconnues pour le moment.

Il est à noter que l’entrepôt contenait du matériel sportif destiné à des karts de course individuels.

Chroniques de la Byrsa : L’incivilité normalisée

14. September 2025 um 18:20

La Presse — Quel est cet état d’esprit qui, tel un démon, s’est emparé de certains Tunisiens (de plus en plus nombreux, il est vrai) pour en faire depuis près de deux décennies des citoyens parmi les plus «incivils» au monde ? Ce n’est pas qu’auparavant ils étaient parmi les plus «civilisés», mais dans leur comportement en société comme dans leurs attitudes personnelles, il y avait comme une ligne qu’ils n’osaient pas franchir et qui les empêchait de se conduire comme des voyous.

Depuis une vingtaine d’années, ils ont franchi le pas. Nous le remarquons dans leurs rapports avec leur environnement urbain ou naturel comme dans leur conduite automobile, dans leurs relations avec leurs concitoyens ou avec les animaux. Ils se sont comme affranchis des derniers scrupules qui les empêchaient de devenir d’authentiques canailles. 

Des exemples pour illustrer cette dérive ? Il n’y aurait pas assez d’une encyclopédie pour en venir à bout. Je veux en évoquer un qui, de par le danger qu’il peut représenter pour l’intégrité physique du citoyen, mérite qu’on s’y arrête. C’est celui de ce « marchand des quatre saisons » qui, depuis plus d’un an, bivouaque avec sa marchandise, légumes ou fruits, à la sortie de Byrsa en direction de Salammbô.

Pourquoi spécialement celui-là ? Non parce qu’il campe quotidiennement dans mon champ visuel, non parce que j’ai eu maille à partir avec lui, mais parce qu’il se soucie comme d’une guigne de la sécurité de la circulation tant piétonne qu’automobile à hauteur de son installation.

Il arrive chaque matin, dans sa « quat-quat’ bâchée » version moderne chargée de marchandises. Il se gare à l’ombre d’un bel arbre de sorte à condamner totalement la circulation piétonne et installe son vaste étalage sur le restant du trottoir en s’adossant carrément à la bosse du dos d’âne destiné à ralentir à ce niveau la circulation automobile.

Arrivé à hauteur de ce « commerce », le piéton est obligé de contourner l’obstacle marchand et circuler sur la chaussée. Tout aussi grave : il arrive que des automobilistes aussi désinvoltes que le commerçant s’arrêtent juste sur l’obstacle pour négocier et finaliser leur achat sans quitter leur véhicule ! Combien de contraventions sur le même lieu et en même temps ?

Nous savons tous que la violation de la loi dans les espaces publics est devenue plutôt la règle que l’exception. Ce n’est pas une raison pour « normaliser » la chose. Il y va, bien sûr, de la responsabilité de chacun d’entre nous qui, non seulement, ne doit pas outrepasser la réglementation, mais aussi veiller autant que possible à la faire respecter (exercice, il est vrai, parfois risqué).

Il y va surtout de la responsabilité des autorités chargées de faire respecter la loi. Est-il possible, par exemple, que depuis plus d’une année que cette anomalie persiste sans que la mairie de Carthage ne s’en soit inquiétée ? 

Transports publics : Sonder d’autres voies de financement

14. September 2025 um 18:10

Commençons par rêver. Imaginons ce qu’il adviendrait du secteur privé si d’aventure les autorités mettaient vraiment le paquet ?

La Presse — Imaginons que les bus et les métros commenceront à sillonner les villes du Grand-Tunis au rythme que tout le monde souhaite et de façon à ce que toute la demande de transport soit résorbée. 

Que se passera-t-il pour les taxis individuels et les taxis collectifs ? Et même pour le transport clandestin qu’il ne faut pas sous-estimer. Et les bus des sociétés privées aussi.

Scénarios possibles 

Ce sera, tout simplement, un chamboulement sans précédent. Le rôle du transport privé sera réduit. Il se limitera à quelques courses urgentes vers des destinations précises comme les hôpitaux ou vers quelques services bien déterminés. Les taxis collectifs se retireront hors de la capitale et assureront des liaisons avec les stations de rabattement des métros et des bus.

L’impact sur le trafic à l’intérieur du Grand-Tunis sera positif, à n’en point douter.

De plus, une exploitation et un redéploiement bien pensé des lignes de bus devraient être d’un grand apport financier pour la société. Particulièrement si on parvient à relever le défi des 15-20 minutes de fréquence des navettes. En effet, on resquille moins dans les bus et le contrôle est possible au sol. 

Et même à bord des bus si ces derniers deviennent moins bondés du fait de l’augmentation prévue de leur nombre. C’est ce qui se faisait il y a quelques années.

Ce n’est pas comme dans les métros où la quasi-totalité des passagers n’achètent pas leurs titres de transport.

De ce fait, les recettes ne feront que croître et assurer des fonds nécessaires à la gestion de la société.

Ce n’est pas parce que c’est une entreprise appartenant à l’État qu’on ne doit pas être regardant envers les équilibres financiers.

Ce ne serait pas commettre un sacrilège que de demander à une telle entreprise comme la Transtu d’avoir un service commercial et de marketing digne des sociétés privées.

Exploiter le filon publicitaire

Développer une telle activité et optimiser le rôle des services du contentieux ne peut que rapporter plus de recettes et assurer des entrées de fonds nécessaires à toute bonne gestion ou bonne gouvernance. La Transtu est, actuellement, capable de redevenir la grande société qu’elle était il y a quelques années. Il n’y a rien d’impossible.

Notre opérateur de transport dispose, à ce que l’on sache, de tous les atouts pour mener à bien une telle tâche.  

En se basant sur les derniers chiffres, cette société compte pas moins de 2.528 chauffeurs et chauffeurs-receveurs. 

Donc, ces effectifs peuvent assurer, quotidiennement, une disponibilité de près de 1.000 bus chaque jour. C’est du moins ce que l’on pense. 

Le fait de fournir un service régulier et ponctuel aura un impact sur la fidélisation des clients et augmentera, par conséquent, l’afflux des voyageurs et des recettes.

Mais il y a d’autres potentialités offertes à la Transtu.

Il s’agit des supports publicitaires diversifiés allant des stations de métros aux abris-bus en passant par les nombreux autres moyens lui permettant d’offrir une large gamme de produits publicitaires et de répondre à un large éventail de clients potentiels.

Aujourd’hui, la Transtu n’a plus le droit de faire machine arrière. Le compte à rebours de la relance a bel et bien commencé.

C’est à ceux qui sont aux commandes de faire bon usage des nouvelles possibilités dont cette société bénéficie. L’étape nouvelle qui s’ouvre exige une gestion rigoureuse et une vision stratégique.

Et ce n’est pas à nous de rappeler ces principes. 

Une nouvelle mentalité et des approches modernes et anticipatives sont la clé de la réussite.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’avoir, simplement, de bonnes intentions, il faut, aussi, avoir les moyens de ses ambitions. 

Le service marketing peut faire preuve de plus d’imagination et d’inventivité pour attirer les publicistes. Beaucoup d’espaces appartenant à la société sont exploités gratuitement par n’importe qui alors que s’ils sont pris en charge, ils constitueraient d’importantes sources de revenus.

Autre voie à ne pas négliger : le service du contentieux. Celui-ci pourrait être une manne dans le cas où il suivrait de près toutes les affaires dont il devrait être chargé. Il est tenu d’être plus performant et plus entreprenant. Les autorités, de leur côté, sont appelées à lui donner les moyens de son action si on veut, vraiment, un service moderne.

Avec les actes de vandalisme et d’agression contre les moyens de transport, les poursuites judiciaires doivent être la clé de voûte de son activité. Aucun de ces actes ne doit rester impuni. 

Tout doit être fait pour découvrir, arrêter et juger les auteurs.

Par la suite, les dédommagements conséquents aideront à renflouer les caisses. Une loi criminalisant les actes de vandalisme et d’agression contre les moyens de transport ainsi que le relèvement des montants des dédommagements sont vivement souhaités comme cela se fait sous d’autres cieux. 

Climat social: retombées bénéfiques 

Enfin, il n’est pas inutile de rappeler l’importance du secteur du transport public et ses répercussions, largement positives, sur l’économie du pays. Nul n’ignore qu’il contribue au maintien d’un climat social plus sain dans toutes les entreprises ou administrations.

Grâce à un trafic fluide, régulier, ponctuel et fiable, le nombre des retards pour les employés diminuera et les conflits entre les employés et leurs employeurs n’auront plus les incidences professionnelles qu’on enregistre actuellement.

Quant aux élèves et étudiants, ils auront moins de soucis à se faire pour arriver, à l’heure, aux cours. Ni la crainte de rater leurs examens, parfois cruciaux.

Un tel tableau n’est-il pas idéal ? Sommes-nous capables de le réaliser ?

En théorie, oui ! Dans les faits, il y a encore des doutes sérieux vu les retards à mettre en œuvre les programmes établis.

Ce vide dans la communication entre le fournisseur de services et ses clients laisse planer des doutes quant à la détermination des responsables à répondre aux attentes. Celles-ci ne peuvent pas être plus longues que de raison. Car l’attente indéterminée risque de se transformer en désillusion puis en colère. À moins de fournir des explications convaincantes sur les raisons de ces manquements.

Aux responsables de suivre ce qui se publie sur les réseaux sociaux et ce qui s’y dit. Ils comprendront, alors, le niveau de déception chez les habitants du Grand Tunis qui n’ont constaté aucune avancée majeure en rapport avec leur mobilité quotidienne.

Gafsa : Les limites des services administratifs

14. September 2025 um 17:50

La digitalisation toujours à la traîne.

La Presse—À Gafsa, la rentrée scolaire et universitaire met à nu les limites des services administratifs. Files interminables, lenteur des procédures et désordre devant les guichets, contrastent avec les promesses faites autour de la digitalisation, encore trop timide dans la région.

En cette période de rentrée scolaire et universitaire, les files d’attente interminables devant les bureaux de poste, les agences bancaires et surtout à la mairie, reflètent une réalité amère : la lenteur et la lourdeur des services administratifs. Dans une ville où la patience des citoyens semble être la première règle à observer, l’attroupement massif devant les guichets est devenu une scène quotidienne.

Alors que le monde avance à pas rapides vers la digitalisation, Gafsa peine encore à suivre ce rythme. Les démarches administratives restent, pour beaucoup, synonymes de déplacements, d’attentes et de procédures complexes. Les services en ligne demeurent rares ou peu efficaces, laissant les citoyens dépendre d’un système classique qui montre ses limites chaque fois qu’il ya un évenement.

Le problème ne réside pas uniquement dans les lenteurs structurelles. Le manque de civisme et de discipline de certains usagers vient accentuer le désordre. Entre files mal organisées, impatience mal maîtrisée et comportements inadaptés, la quête d’un simple document devient parfois un véritable parcours du combattant.

C’est un processus de digitalisation qui laisse à désirer face à l’encombrement administratif, et la rentrée scolaire et universitaire révèle des failles. La patience des citoyens bute sur les lenteurs administratives. Le défi de moderniser les services publics n’attend plus.

Ce constat, relevé par de nombreux citoyens, relance avec insistance le débat sur l’urgence d’une digitalisation effective et efficace des services publics. Plus qu’une modernisation, c’est une nécessité pour alléger la pression sur les guichets, garantir un service fluide et offrir aux habitants de Gafsa une administration à la hauteur des exigences de notre époque.

Les températures varieront la nuit entre 21°C et et 32°C

Von: La Presse
14. September 2025 um 17:41

Ciel peu nuageux ce soir avec apparition de brumes en fin de la nuit sur les zones côtières. Vent de secteur nord au nord et au centre et de secteur est au sud, faible à modéré. Mer peu gitée.

Les températures varieront la nuit entre 21°C et 26°C au nord et au centre et entre 27°C et 32 °C ailleurs.

Fintech en Tunisie : Appel à un cadre réglementaire audacieux pour booster l’économie digitale

14. September 2025 um 17:40

Les fintech, portées par les nouvelles technologies financières, représentent une chance unique pour moderniser le système, élargir l’accès aux services bancaires et stimuler la croissance économique. Cette transition reste toutefois freinée par une réglementation jugée «lourde». Pour Mariem Abdeljaoued, docteur en finance internationale et présidente du groupement professionnel Conect Innovation ACT, «il est urgent de bâtir un cadre réglementaire moderne afin de donner au système financier le véritable élan dont il a besoin».

La Presse — La Tunisie se trouve aujourd’hui à un tournant stratégique, celui de réussir son passage vers une économie digitale inclusive. Dans ce contexte, Mariem Abdeljaoued a rappelé que la Banque centrale de Tunisie (BCT) avait lancé certaines initiatives prometteuses en matière d’innovation financière. Elle a souligné qu’une véritable dynamique s’était créée entre les différents acteurs de l’écosystème. Cependant, elle a affirmé que « la majorité de ces initiatives n’ont malheureusement pas réussi à se transformer en un levier tangible pour l’économie digitale ».

Réglementation trop rigide : un frein à l’innovation

Selon Abdeljaoued, une réglementation trop rigide, parfois même inexistante pour certaines activités innovantes à fort potentiel, constitue aujourd’hui « un frein majeur à l’innovation et, par ricochet, à la croissance économique ». Elle a précisé que « les fintech représentent désormais un pilier incontournable pour dynamiser l’économie tunisienne, en favorisant l’inclusion financière, en modernisant les services et en stimulant la compétitivité ».

Par ailleurs, elle a indiqué que la Conect travaille actuellement sur l’organisation d’un débat national réunissant l’ensemble des parties prenantes, afin d’élaborer un plan stratégique clair sur la manière de tirer pleinement profit du potentiel transformateur des fintech. Pour elle, « la question n’est pas de choisir entre sécurité et innovation, mais de comprendre que l’une peut renforcer l’autre ».

Mariem Abdeljaoued a insisté : « Le système financier tunisien a besoin d’un véritable booster. Cela passe par l’audace d’expérimenter de nouvelles solutions digitales, de nouveaux actifs et services numériques dans un cadre maîtrisé ». Abdeljaoued a ajouté que des technologies comme la blockchain, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité avancée offrent déjà des outils puissants pour garantir transparence, traçabilité et fiabilité des transactions.

Elle a poursuivi : « Oser, s’ouvrir à l’innovation, c’est à la fois protéger le système et lui donner l’élan nécessaire pour entrer pleinement dans l’ère numérique. La Tunisie ne peut plus se contenter d’observer, elle doit s’inspirer des expériences internationales pour bâtir enfin un cadre réglementaire à la hauteur de son potentiel fintech ».

Des inspirants internationaux

Elle a cité plusieurs exemples : le Nigeria, qui a prouvé qu’un choix audacieux, en misant sur le mobile money, pouvait transformer son marché et favoriser l’inclusion financière à grande échelle ; les Emirats arabes unis, qui ont attiré les plus grands investisseurs mondiaux grâce à une approche pragmatique et flexible, faisant de Dubaï un hub incontournable ; Singapour, devenu un modèle de confiance et d’innovation en combinant ouverture à l’expérimentation et rigueur réglementaire ; ou encore Malte, un petit pays qui a su s’imposer en misant sur la blockchain et les actifs numériques.

Ces expériences démontrent, a-t-elle observé, que « la sécurité et l’innovation ne sont pas antagonistes, mais complémentaires ». Elle conclut que « la Tunisie doit avoir le courage d’expérimenter, de libérer l’énergie de ses start-up et de donner à son système financier le véritable élan dont il a besoin ».

Abdeljaoued a rappelé, pour conclure, que « la modernisation de la réglementation monétaire peut propulser la Tunisie vers une économie plus inclusive et transparente ». Elle a souligné que, en favorisant les paiements digitaux et en accélérant la transition vers une société cashless, le pays pourra réduire la dépendance au liquide, moteur de l’économie informelle, tout en permettant aux non-bancarisés d’accéder à des services simples et sécurisés, tels que le mobile money et la microfinance digitale.

Cette transition, a-t-elle insisté, «n’est pas seulement une innovation technologique : elle constitue un levier puissant pour intégrer l’informel, renforcer la confiance et stimuler durablement la croissance économique».

Tribune – Quand la fiscalité exclut au lieu d’inclure : Le cas du régime forfaitaire

14. September 2025 um 17:30

La fiscalité devrait être un outil de justice et d’inclusion, permettant de financer l’éducation, la santé, la protection sociale et l’ensemble des droits économiques et sociaux garantis par la Constitution. Elle répond aussi aux revendications de la révolution tunisienne, du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011. Pourtant, l’exemple du régime forfaitaire, conçu pour les petits commerçants et artisans, montre comment des choix fiscaux mal calibrés peuvent fragiliser les plus vulnérables et entraver leur accès aux droits.

Un régime simplifié devenu bouc émissaire

Depuis plusieurs années, le régime forfaitaire (il ne s’agit pas du régime dédié aux professions libérales) est stigmatisé par le ministère des Finances, certaines organisations professionnelles et une partie des médias. Présenté comme un foyer d’évasion fiscale, il a été attaqué sans données fiables ni évaluation sérieuse. Quelques abus isolés ont été généralisés, servant de justification à une campagne contre les petits contribuables, au lieu d’ouvrir une réflexion sur l’efficacité globale du système fiscal et de son contrôle.

Des activités précaires sacrifiées

Sous cette pression, le ministère a retiré du régime forfaitaire des activités entières, dont certaines très fragiles comme le jardinage ou la photographie. Plutôt que d’accompagner ces métiers précaires, on les a exposés à des obligations fiscales et comptables insurmontables.

Pis encore, le plafond de chiffre d’affaires, inchangé depuis 2012, n’a jamais été révisé pour tenir compte de l’inflation. Les contribuables déclassés du forfaitaire n’ont même pas été informés de ce changement vu que le cadre juridique de cette réforme n’impose aucune obligation de notification à l’administration fiscale.

Pour ceux qui sont restés, le régime forfaitaire a perdu sa vocation initiale. La loi de finances 2018 a limité son bénéfice à six ans seulement, le rendant contractuel et temporaire. Le renouvellement n’est possible que sur présentation de justificatifs que la loi ne définit pas, plongeant les contribuables dans une incertitude permanente.

Une injustice structurelle renforcée par l’inaction

Ces évolutions traduisent la facilité avec laquelle de nouvelles dispositions fiscales sont introduites, sans évaluation préalable ni contestation sérieuse de leur impact, notamment par :

Les syndicats patronaux et organisations professionnelles qui se sont concentrés sur la défense des grandes entreprises, délaissant les TPE et artisans.

Les experts et structures professionnelles, pourtant présents dans le débat public, qui ont joué un rôle passif, laissant prospérer une perception biaisée du régime forfaitaire.

Résultat : les petits contribuables ont été stigmatisés et marginalisés, renforçant une injustice structurelle entre acteurs économiques.

L’effet contradictoire : nourrir l’informel en prétendant le combattre

Le paradoxe est flagrant : l’administration fiscale prétend lutter contre le secteur informel, mais elle a construit sa légitimité sur la stigmatisation des petits commerçants et artisans.

En alourdissant les obligations et en excluant certaines activités précaires du forfaitaire, elle a découragé la formalisation et poussé une partie des petits acteurs économiques vers la clandestinité. Ainsi, au lieu de consolider la base fiscale, cette politique a produit l’effet inverse : renforcer l’informel et priver des milliers de travailleurs de droits sociaux fondamentaux.

Pour une réforme équitable et inclusive

Une réforme s’impose, fondée notamment sur les idées suivantes :

Une véritable évaluation du régime forfaitaire, basée sur des données et non sur des perceptions.

La révision du plafond de chiffre d’affaires, figé depuis plus de dix ans.

La proportionnalité des obligations : simplifier les procédures pour les petits acteurs et cibler les contrôles sur les véritables abus.

La mobilisation des corps intermédiaires, afin de défendre aussi les intérêts des plus fragiles et non uniquement ceux des entreprises structurées.

La Tunisie n’a pas besoin d’une fiscalité qui marginalise les plus faibles au nom d’une lutte mal conçue contre l’informel, mais plutôt d’un système qui inclut, qui protège et qui respecte la capacité contributive de chacun. C’est à ce prix que l’impôt pourra redevenir un levier de justice sociale et un moteur de développement économique au service de l’accomplissement citoyen.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Bizerte drapée des couleurs de la Palestine

14. September 2025 um 17:20

Pour un grand événement, c’en est vraiment un ! Il s’agit bien évidemment de la flottille Soumoud qui a rassemblé depuis jeudi soir et progressivement  jusqu’à samedi après-midi près de 45 bateaux venus de Sidi Bou Said et de Gammarth amarrer dans le port de plaisance de Bizerte.

La Presse  Une foule monstre brandissant des drapeaux palestiniens et scandant « Free Palestine » était là à attendre les premiers équipages de divers pays dont des Malaisiens, des Français, des Anglais, des Indonésiens, des Finlandais, des Pakistanais, des Egyptiens… et des Tunisiens bien évidemment. Bref, plus de quarante nationalités.

Ce mouvement de masse qui a pris spontanément forme du côté du Sport nautique et du boulevard Habib-Bougatfa rappelle étrangement un autre événement, celui qui a vu des combattants palestiniens poussés de force à quitter le Liban pour débarquer au port commercial de Bizerte. C’était il y a longtemps, très longtemps, un jour caniculaire pendant l’été 1982.

Comme il y a 43 ans, on a assisté, ces derniers jours, à un véritable engouement populaire, cette fois-ci, en soutien à ladite flottille dont le but est de tenter de briser le blocus insoutenable imposé aux Gazaouis par l’entité sioniste afin de pouvoir acheminer une aide alimentaire et des médicaments de première nécessité.

Ils sont à peu près  800 à 850 partants sur les bateaux qui composent la Flotille, selon M. Khaled Boujemaa, le coordinateur à Bizerte et membre de la coordination maghrébine. Si  ladite flottille qui devait prendre le large mercredi dernier  dans les eaux internationales vers la bande de Gaza a été reportée à samedi, c’est parce que tout simplement les conditions climatiques n’étaient pas favorables à une telle aventure, selon notre interlocuteur.

Et d’ajouter à ce propos: « À quelque chose malheur est bon. En effet, ce retard nous a permis de prendre le temps nécessaire pour mettre au point tout ce qui est logistique et régler les formalités de douane sur place». Il est vrai que les bateaux ne sont pas d’un confort absolu mais la volonté des militants est plus forte que tout.

Samedi en fin de matinée, 22 bateaux sont arrivés au  port de Bizerte pour partir rejoindre leurs camarades au large, dans les eaux territoriales de la Tunisie en fin d’après-midi. Interrogé sur le moral des activistes des différentes associations à caractère humaniste qui sont sur le départ s’il n’avait pas pris un coup, le coordinateur  de Bizerte nous répond qu’au contraire, la flottille a reçu des soutiens de partout et des encouragements pour tenir bon jusqu’au but annoncé.

« On ne peut pas  ne pas remercier la Global Marche To Gaza et de nombreuses personnalités tunisiennes pour leur aide matérielle à la flottille Soumoud», enchaîne-t-il. La Tunisie a toujours été du côté du droit et soutenu la cause palestinienne parce que c’est une cause juste. La paix au Proche-Orient doit obligatoirement  passer par la création d’un État palestinien. Souhaitons à tout ce beau monde qui mettra, en principe 9 à 10 jours pour attendre les côtes de la bande de Gaza, beaucoup de courage. Un grand mérite …

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