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Heute — 27. August 2025La Presse de Tunisie

Météo : chaleur intense et mer agitée sur les côtes tunisiennes

Von: La Presse
27. August 2025 um 07:54

Le temps en Tunisie, ce mercredi 27 août 2025, sera marqué par un ciel peu nuageux sur la majorité des régions, avec des passages localement denses l’après-midi, notamment dans le nord.

Les vents souffleront du secteur sud, modérés à forts près des côtes et sur les hauteurs, et faibles à modérés ailleurs.

La mer sera agitée et deviendra très agitée en fin de journée sur les golfes de Tunis et d’Hammamet.

Côté températures, une légère hausse est attendue. Elles varieront entre 31 et 36 °C sur les régions côtières et atteindront jusqu’à 44 °C à Tozeur et Kébili.

Gestern — 26. August 2025La Presse de Tunisie

La présidence palestinienne condamne l’escalade sioniste en Cisjordanie occupée

Von: La Presse
26. August 2025 um 21:41

La présidence palestinienne a condamné, mardi, l’escalade sioniste en Cisjordanie occupée, affirmant que l’objectif recherché par l’occupation à travers ces agressions, est de pousser les Palestiniens à quitter leurs terres.
« Nous condamnons ces attaques criminelles contre le peuple palestinien et ses terres, et tenons (l’entité sioniste) responsable de cette escalade », a indiqué la présidence palestinienne dans un communiqué.
Elle a souligné que « ces attaques ont un seul objectif, à savoir d’alimenter la situation vers une explosion majeure, afin de forcer le peuple palestinien à quitter ses terres », ajoutant que « le peuple palestinien n’émigrera pas et n’abandonnera pas ses terres et ses lieux
saints ».
La présidence palestinienne a appelé à cet effet, la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre un terme à ces actions répréhensibles et inacceptables, qui ne feront qu’aggraver la situation dans la bande de Ghaza, en Cisjordanie et à El Qods.

Sousse : un corps repêché sur la plage de Borj Khadija

Von: La Presse
26. August 2025 um 21:27

Un corps sans vie a été retrouvé mardi soir sur la plage de Borj Khadija à Sousse. La victime, un homme âgé de 35 ans, a été rejetée par la mer, a indiqué un responsable local.

Selon les premières informations, il est probable que l’homme se soit noyé quelques heures auparavant. Le corps a été transféré au service de médecine légale de l’hôpital Farhat Hached de Sousse afin de déterminer les causes exactes du décès.

Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête pour établir les circonstances du drame et identifier formellement la victime.

Zanzeri dévoile les priorités du budget 2026 : croissance, inclusion et réformes

Von: La Presse
26. August 2025 um 21:18

La cheffe du gouvernement, Sarra Zafrani Zanzeri, a souligné la nécessité pour le projet de loi de finances 2026 d’intégrer des mécanismes de financement innovants, reposant sur de nouvelles approches, dans un contexte marqué par la volonté d’ouvrir de nouveaux recrutements dans la fonction publique et d’engager des réformes importantes dans plusieurs secteurs, notamment la santé et l’éducation.

Zanzeri a présenté cette recommandation mardi, lors d’un conseil ministériel qu’elle a présidé au Palais du gouvernement à la Kasbah, consacré aux programmes et mesures relatifs aux dispositions fiscales et financières proposées dans le projet de loi de finances 2026.
Elle a affirmé que ces nouveaux mécanismes permettront d’accompagner les mutations économiques et les pressions géopolitiques mondiales, à travers la rationalisation des dépenses et la stimulation de la croissance.

La cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité d’orienter les programmes et mesures proposés dans le projet de loi de finances 2026 vers une meilleure conciliation entre justice sociale et croissance économique, tout en renforçant les fondements de l’État social grâce à une attention accrue aux catégories vulnérables et à faible revenu, et à leur inclusion économique afin d’améliorer leurs conditions de vie et les services publics.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le projet de loi de finances 2026 « s’inscrit dans la réalisation des objectifs du plan de développement 2026-2030, issu de la volonté du peuple et de ses propositions de projets de développement, en adoptant une démarche ascendante allant du niveau local au régional puis à l’interrégional, pour aboutir au national, en adéquation avec la vision du président de la République Kais Saied, et en se fondant sur les principes constitutionnels visant à instaurer un développement global et équitable ».

Les dispositions fiscales et financières proposées dans le projet, examinées par le conseil, visent à « réformer le système fiscal, en mettant en place un régime favorisant la justice fiscale, réduisant les écarts entre les différentes catégories sociales et renforçant le pouvoir d’achat des citoyens, en particulier des classes moyennes et modestes ».
Le projet de loi met également l’accent sur « le soutien à l’investissement et aux entreprises, à travers l’allégement des charges fiscales liées à leurs acquisitions, et leur accès facilité aux financements à des conditions avantageuses ».

Il prévoit en outre « une diversification accrue des sources de financement des caisses sociales, afin d’instaurer un système de couverture sociale durable et inclusif ».
L’État renforcera la gouvernance du programme de sécurité sociale en rationalisant ses interventions pour en améliorer l’efficacité, répondre davantage aux besoins des bénéficiaires et leur offrir des opportunités de formation, de qualification et d’emploi, favorisant ainsi leur inclusion économique et sociale. L’objectif est de proposer des solutions durables en remplacement des aides financières ponctuelles.

Le projet insiste également sur le soutien à la santé publique, à travers le renforcement de la prévention et de la sécurité sanitaire, pour garantir une couverture généralisée en services de santé de base. Il prévoit aussi de consolider la sécurité alimentaire et hydrique, via le développement de la production agricole et l’appui à l’aquaculture, afin de préserver les ressources halieutiques et d’assurer la durabilité des ressources en eau.
En matière éducative, il mettra l’accent sur le financement d’analyses de la situation actuelle du système éducatif, la conception de programmes et curricula alternatifs, ainsi que l’aménagement d’espaces éducatifs adaptés aux objectifs de la réforme.

Le projet vise aussi à appuyer la transition énergétique et écologique, en encourageant l’usage des énergies renouvelables et la fabrication d’équipements de stockage d’énergie électrique.
Il contient des dispositions favorisant la transition de l’économie informelle vers le secteur formel, en incitant les acteurs de l’informel à rejoindre le secteur organisé, grâce à un cadre légal simplifié basé sur la digitalisation des procédures, la simplification des obligations fiscales et un meilleur accès à la protection sociale.

L’État œuvrera par ailleurs à lutter contre l’évasion fiscale et à intégrer l’économie parallèle, en instaurant la transparence des transactions financières, en encourageant les moyens de paiement électroniques pour réduire les paiements en espèces, en créant des mécanismes de lutte contre le commerce parallèle et en soutenant l’économie organisée.
Les ressources non fiscales de l’État seront renforcées, et certains impôts pesant sur les entreprises publiques seront révisés afin d’alléger leurs charges, compte tenu des difficultés structurelles auxquelles elles font face.

Les principaux axes du projet de loi de finances 2026 concernent l’emploi et la réduction du chômage, à travers de nouveaux recrutements dans la fonction publique, la lutte contre l’emploi précaire, l’interdiction de la sous-traitance, le soutien au travail décent et à la protection sociale, ainsi que l’accompagnement des catégories vulnérables et des familles à faible revenu pour favoriser leur inclusion économique et améliorer leurs conditions de vie.

La liste des axes inclut également l’amélioration de la qualité des services publics, en particulier dans les domaines du transport, de la santé et de l’éducation, ainsi que le développement équitable par le biais des travaux des conseils locaux, régionaux et interrégionaux dans l’élaboration du plan de développement 2026-2030, qui constituera un moteur pour l’investissement privé. Le texte prévoit également un soutien accru à l’investissement dans les énergies renouvelables et l’intégration de l’économie parallèle.

En clôture du conseil ministériel, la cheffe du gouvernement a réaffirmé la nécessité d’atteindre un équilibre entre croissance économique et justice sociale, en stimulant l’investissement et en construisant un cadre socio-économique adapté à la phase de reconstruction et d’édification.

Séjours prolongés, désert et culture : ce que recherchent les touristes chinois en Tunisie

Von: La Presse
26. August 2025 um 21:09

Le nombre de touristes chinois ayant visité la Tunisie entre janvier et juillet 2025 a enregistré une hausse de 15,3 % par rapport à la même période en 2024, lorsque le pays avait accueilli environ 24 000 visiteurs, a indiqué mardi le représentant de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin, Anouar Chetoui.
Dans une déclaration à l’envoyée spéciale de l’agence TAP, il a souligné la nécessité d’établir des liaisons aériennes directes pour dynamiser davantage ce marché. Rien qu’au mois de juillet 2025, le flux des touristes chinois vers la Tunisie a progressé de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente, et ce malgré l’absence de vols directs.
Selon Chetoui, ces chiffres confirment la place grandissante de la Tunisie parmi les destinations lointaines plébiscitées par les voyageurs chinois, aux côtés du Canada, de la France, de la Turquie, de la Jordanie ou encore de la Suisse.
Il a précisé que le touriste chinois se distingue par des séjours prolongés, mêlant découverte culturelle, loisirs et expériences personnalisées. Les visiteurs chinois montrent un fort attrait pour les sites historiques comme Carthage, les stations balnéaires de Hammamet, ainsi que pour des destinations culturelles et pittoresques telles que Kairouan et Sidi Bou Saïd. Le désert figure également parmi les expériences les plus recherchées, avec les balades à dos de chameau, les circuits en 4×4 et la gastronomie locale.

Le représentant de l’ONTT a rappelé que la Tunisie offre une combinaison attractive de patrimoine historique et culturel, de paysages naturels variés et de services touristiques de qualité, renforcée par l’hospitalité locale. Il a insisté sur l’importance d’ouvrir une ligne directe Tunis-Pékin afin de lever les contraintes liées aux trajets actuels, qui passent par le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte.
Les touristes chinois apprécient également les produits traditionnels tunisiens, comme la céramique, les tapis, les cuirs et les bijoux, ainsi que les produits agricoles tels que l’huile d’olive et les dattes.
En 2025, la Tunisie et la Chine célèbrent le 61ᵉ anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques. L’année précédente avait été marquée par la visite officielle du président Kaïs Saïed en Chine, du 28 mai au 1ᵉʳ juin 2024, ouvrant de nouvelles perspectives de coopération bilatérale.

Depuis Genève, la Tunisie réaffirme l’engagement à lutter contre le racisme et à protéger les résidents établis sur son territoire

Von: La Presse
26. August 2025 um 21:06

Le représentant de la mission permanente de la Tunisie auprès du Conseil des droits de l’homme à Genève a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale et de haine, conformément au texte de sa Constitution.

Il a également réitéré l’engagement de notre pays à protéger tous les résidents sur son territoire dans le cadre de l’État de droit et de ses institutions, conformément à ses lois nationales et aux engagements découlant des pactes et instruments internationaux.

Dans une allocution prononcée, mardi, dans le cadre d’une table ronde de haut niveau organisée au siège du  Conseil des droits de l’homme, le représentant de la Tunisie a exprimé la ferme condamnation de la Tunisie à l’égard du crime de génocide commis, sur une base raciste, par les forces de l’entité sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et dans le reste des territoires palestiniens occupés.

Dans sa page officielle, la mission tunisienne a, en outre, vivement dénoncé ce qu’elle a qualifié « d’agression raciste barbare », fustigeant la politique d’affamer le peuple palestinien et les pratiques de déplacement forcé visant la population de Gaza.

Elle a également condamné les agressions systématiques ciblant les hôpitaux et personnel y relevant, réitérant les appels incessants de la Tunisie à la communauté internationale en vue d’intervenir en urgence afin de mettre fin aux hostilités, de faciliter l’entrée immédiate de l’aide humanitaire et de lever le blocus injuste imposé aux territoires palestiniens occupés.

La mission tient aussi à exprimer le soutien constant et de principe de la Tunisie en faveur des droits du peuple palestinien, dont en particulier, son droit à disposer de lui-même et à avoir son État indépendant sur l’ensemble du territoire de la Palestine avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

Tunisie : Les avoirs nets en devises reculent à 24,7 milliards de dinars

Von: La Presse
26. August 2025 um 19:28

Les avoirs nets en devises ont atteint 24,7 milliards de dinars à la date du 26 août 2025, soit l’équivalent de 107 jours d’importation. Ils ont enregistré une baisse de 1,6 % en pourcentage, et de 412,1 millions de dinars (MD) en valeur, par rapport à la même date en 2024, selon les indicateurs monétaires et financiers publiés mardi par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
À titre de comparaison, les avoirs nets en devises s’élevaient à 25,1 milliards de dinars (soit 114 jours d’importation) à la même date en 2024.
Par ailleurs, les indicateurs quotidiens de l’Institut d’émission révèlent une hausse des revenus du travail cumulés de 427,6 MD à la date du 20 août 2025, passant de 5,07 milliards de dinars en 2024 à 5,5 milliards de dinars en 2025, soit une progression d’environ 8,5 %.
S’agissant des recettes touristiques, elles ont enregistré une hausse de 409,6 MD à la même date, pour atteindre 5,07 milliards de dinars en 2025, contre 4,6 milliards de dinars en 2024.
Quant au service de la dette extérieure cumulée, il a diminué de 652,2 MD au 20 août 2025, passant de 10 milliards de dinars en 2024 à 9,3 milliards de dinars un an plus tard.
Le volume des transactions interbancaires a, lui aussi, progressé : il s’est établi à 2,8 milliards de dinars le 26 août 2025, contre 2,2 milliards de dinars à la même date de l’année précédente, soit une hausse de 620,7 MD.
Enfin, les billets et monnaies en circulation ont atteint 25,9 milliards de dinars au 25 août 2025, contre 22,6 milliards de dinars à la même date en 2024, enregistrant ainsi une augmentation de 3,3 milliards de dinars, soit +13,6 %.

CA – l’éternel casse-tête chaque saison : Mais qui décide vraiment ?

26. August 2025 um 19:20

Une question persistante sans réponse. Est-ce Dr Mohsen Trabelsi ou Mehdi Miled ou le mécène américain et son représentant ou quelques agents influents ou d’ex-dirigeants encore influents qui prennent les décisions pour l’équipe ?

La Presse —S’il y a un point sur lequel tout le monde est unanime pour ce qui du CA, c’est que c’est un club très mal géré depuis plus de 30 ans. Ce club populaire, et qui dispose d’un public extraordinaire, est descendu très bas parce que ses dirigeants, nombreux d’une manière bizarre, sont en grande majorité incompétents.

Maintenant, la défaite contre l’ESZ reste un détail négligeable dans l’iceberg des défaillances de structure et de gestion des affaires courantes. Même si l’équipe de Faouzi Benzarti avait gagné, ça n’aurait rien changé dans l’analyse : il y a tellement de choses étranges et d’incohérences dans les choix faits qui sautent aux yeux, que l’on se dit que ce club ne peut pas s’en sortir facilement.

Et derrière cela une énorme ambigüité sur la manière dont les décisions se font au CA. Qui décide au CA ? C’est sûrement la question la plus pénible que l’on pourra se poser. Aujourd’hui, le CA 25-26, avec un comité élu emmené par Mohsen Trabelsi, ne semble pas changer d’approche.

C’est vrai que l’héritage des dernières années est si lourd, mais ce sont encore les mêmes « bêtises » qui se produisent. C’est pratiquement le même décor, le même non-sens dans les choix que l’on fait. Qui décide alors ? Il y a tellement de défaillances et d’interférences que l’on est persuadé qu’il n’ y pas une seule structure décisionnaire au CA.

Il y a le comité élu— présidé par Dr Mohsen Trabelsi qui n’est pas disponible à cause de ses engagements professionnels— qui, théoriquement, gère les affaires, mais il y a d’autres personnes à l’intérieur et à l’extérieur qui décident, qui brouillent les cartes et qui imposent certains choix. 

Mehdi Miled l’homme à tout faire

Cette saison, c’est Mehdi Miled, à l’ombre la saison dernière derrière Hamed Mbarek, qui passe aux devants de la scène. Ayant obtenu la confiance de Fergie Chambers à l’époque des élections, Miled est, pour ce qui est de la première équipe, la personne clef. C’est lui qui fait le vice-président et l’unique responsable de la section football en gérant les recrutements, le quotidien de l’équipe entre paie et logistique.

C’est lui qui a débauché Mohamed Sahli, et c’est lui qui a organisé le mouvement des départs et des arrivées avec beaucoup de reproches à lui faire. Miled peut-il être content après avoir refait les mêmes erreurs de la saison dernière en protégeant des joueurs moyens, voire faibles mais gâtés et insoucieux du prestige du club ?

Quand on voit comment le CA a évolué face à l’ESZ, on pense qu’on est encore à la saison dernière avec les mêmes joueurs imposés qui ne donneront jamais le plus tellement ils ont raté des opportunités de le faire. Mehdi Miled est-il le seul décideur ? Forcément pas. 

Il y a aussi le mécène américain et son représentant qui ressurgit soudain depuis quelques mois et qui a aussi son mot à dire. Absent à l’étranger et vexé encore par les agissements de l’ex-bureau directeur de Heykel Dkhil, Fergie Chambers a offert les fonds et suit de loin en déléguant à son homme de confiance le suivi des affaires du club.

D’autres décideurs potentiels ? Sûrement certains ex-membres du bureau directeur qui ont de bonnes relations avec les membres actuels. Certains agents de joueurs influents ? Au CA, oui malheureusement. A travers leurs joueurs protégés et choyés, ils sont là à défendre leurs intérêts.

Et Faouzi Benzarti dans tout cela ? Il s’avère qu’il n’est plus ce qu’il était il y a des années. Les choix faits contre l’ESZ ne peuvent pas être les siens, c’est sûr. Il est là avec son nom et son riche palmarès, mais il ne donne pas l’image de quelqu’un venu pour changer les choses et pour mettre de l’ordre auprès des joueurs.

Quand Faouzi Benzarti s’obstine à imposer Srarfi qui n’ a pas fait de préparation, et qu’il ignore des joueurs frais et motivés comme Mahmoud, Kinzumbi, Oune, Mtiri ou Shili, c’est qu’il y a anguille sous roche. Ce n’est pas quelque chose de sensé ce qui s’est passé vendredi dernier à Radès. Une reproduction des erreurs de catsting de l’an passé comme si Bettoni et son staff étaient encore là. Benzarti est devenu un témoin, pas plus. Et on peut vous assurer qu’il peut partir à tout moment vu qu’il devient dépassé et passif. 

Le syndrome Srarfi !

Le cas de Bassem Srarfi est révélateur de cette structure défaillante de décision au CA. Voilà un joueur moyen qui, depuis plus de 10 ans, n’a rien fait de spécial dans sa carrière. On nous le présente comme un génie, alors que ses statistiques et ses échecs disent le contraire. Un joueur très moyen, surestimé, indiscipliné, nonchalant et qui n’a jamais donné le plus pour un « grand » joueur tel qu’il se prétend.

Son cas résume le décor kafkaïen au CA : en fin de contrat après deux ans ordinaires, il s’éclipse à l’intersaison. Mohamed Sahli ne voulait pas de lui et il a bien vu. Passant son été dans les loisirs estivaux, Bassem Srarfi est soudain de nouveau clubiste pour deux ans ! Il reprend tard la préparation en solo, mais voilà que Benzarti (comme c’est révélé)) y insiste.

Et le plus beau, il rentre dans un match difficile face à des joueurs plus frais que lui et qui courent plus vite. Sur l’action du second but, il n’arrive pas à tacler ou à mettre son épaule pour stopper un contre qui amène le 2e but de l’ESZ. Une scène inouïe, choquante qui résume tout ce désordre et cette manière dont les choses se passent au CA.

D’ailleurs, plein de joueurs ne veulent plus jouer au Club, parce qu’ils savent que Srarfi n’est pas le seul joueur protégé. D’autres joueurs moyens et hors sujet continuent de jouer encore et encore. Des noms ? Les Khadhraoui, Ait Malek, Zemzmi, Sghaier, Ben Abda, Yefreni, Téné Wills (est-cet un joueur de foot ?!), Zaalouni demeurent intouchables quel que soit l’entraîneur.

Derrière eux,  des agents puissants, des dirigeants complices et un lobbying qui grille d’autres joueurs meilleurs qu’eux et qui n’ont jamais obtenu d’occasions. Quand tout le monde décide et que ces décisions sont injustes et incohérents, le résultat est évident. C’est ça la réalité au CA.

EST – Une victoire en trois matchs disputés : Monter au créneau…

26. August 2025 um 19:10

A moins d’un mois de la première sortie en Ligue des champions, l’Espérance de Tunis, qui a retrouvé le chemin de la victoire lors de sa dernière sortie en championnat, a intérêt à préserver cette dynamique au risque de rendre la pression encore plus pesante sur l’entraîneur et les joueurs.

La Presse —Le champion de Tunisie en titre a connu un début de saison plutôt cabossé : deux matchs nuls avant de trouver enfin le chemin du succès en allant remporter une écrasante victoire à Kairouan sur le score sans appel (4-0). 

En match d’ouverture du championnat disputé à Gabès et alors qu’ils menaient en long et en large, les “Sang et Or” ont échoué à s’imposer face à un adversaire qui n’a pas fait la préparation d’intersaison qu’il faut. 

Lors du match suivant à Radès face aux Monastiriens, les Espérantistes ont échoué à préserver l’avantage accordé par Abdramane Konaté après vingt minutes de jeu. Un match nul au goût d’une défaite, étant donné que les “Sang et Or” n’avaient pas su exploiter leurs moments forts du match.

Et même s’ils ont rectifié le tir la semaine dernière en allant remporter une écrasante victoire à Kairouan contre un adversaire qui vient de retrouver la Ligue 1 et qui, de ce fait, n’a pas encore retrouvé ses repères en première division, Maher Kanzari et ses joueurs ne sont pas encore à l’abri des critiques et la pression pesante d’un public qui ne demande qu’à être convaincu par la prestation de son équipe fanion. 

La vitesse de croisière…

La victoire remportée à Kairouan est venue à point nommé pour Maher Kanzari en particulier. Avec les semi-échecs des deux premiers matchs du championnat, les voix de ses détracteurs se sont levées de nouveau pour exiger son limogeage. On a même laissé entendre sur les réseaux sociaux que la match de la JSK devait être son dernier en cas d’échec. 

Ceci dit, le large succès ramené de Kairouan offre une bouffée d’oxygène pour le coach “sang et or” appelé à faire monter son équipe au créneau lors des prochaines sorties du championnat en créant une dynamique de victoires, à commencer par la rencontre d’après-demain à Radès contre l’ASS.

Une vitesse de croisière à trouver en championnat avant la première sortie en Ligue des champions, prévue entre les 19 et 21 septembre prochain en déplacement chez l’Association sportive des forces armées nigérianes en match comptant pour le 1er tour préliminaire.  

Belaïli, Ogbelu et Sasse : les incontournables !

Et pour faire retrouver à son équipe la dynamique tant souhaitée des victoires, Maher Kanzari peut toujours compter sur trois joueurs qui, si on se réfère aux trois premières sorties du championnat, constituent les dynamos de l’équipe, les incontournables de son dispositif de jeu.

Il y a d’abord le revenant Yan Sasse, buteur contre la JSK, mais aussi l’incontournable Youssef Belaïli qui, même s’il n’est pas encore à 100% de sa condition physique, apporte un visage complètement différent au jeu offensif. Ceci dit, il est temps de régler une fois pour toutes la question de la prolongation de son contrat au même titre qu’ Onuche Ogbelu.

Aux côtés de ce trio incontournable, les autres joueurs qui constituent l’ossature de l’équipe, à l’instar de Chiheb Jebali, Abdramane Konaté et encore plus Achref Jabri, sont appelés, désormais, à fonctionner en mode conquérants, d’abord en championnat, puis en Ligue des champions. 

Transferts : Kouceila “sang et or” pour quatre ans

26. August 2025 um 19:00

L’Espérance de Tunis a officialisé, hier, l’arrivée de l’ailier droit algérien, Kouceila Boualia, qui a paraphé un bail de quatre ans. 

L’effectif “sang et or” compte désormais dans ses rangs trois joueurs algériens. L’Espérance de Tunis a, en effet, officialisé hier l’arrivée de l’ailier droit algérien, Kouceila Boualia, qui a paraphé un bail de quatre ans. Il rejoint, ainsi, ses compatriotes, Youssef Belaïli et Mohamed Amine Tougaï.  

Zinedine Kada prêté à la JSK

De son côté, l’avant-centre, Zinedine Kada, est prêté pour une saison à la Jeunesse Sportive Kairouanaise. A 20 ans, le jeune attaquant aspire à bénéficier d’un temps de jeu régulier au sein de la formation aghlabide. 

Trois recrues à l’USBG

L’Union sportive de Ben Guerdane est également active sur le marché des transferts. La formation sudiste s’est offert les services de l’attaquant Najd Dabbabi et du défenseur Mounir Jelassi, prêtés pour une saison par le Stade Tunisien. Quant à l’ancien milieu de terrain de l’Olympique Sidi Bouzid, Wael Salhi, il a signé un contrat de trois ans au profit de l’USBG. 

Mercato : Marouen Mihoubi à la croisée des chemins

26. August 2025 um 18:50

Le défenseur tunisien ne va pas rempiler avec  le FK Tukums 2000. 

La Presse — Lié au club letton jusqu’en décembre prochain, l’axial de 26 ans, formé à l’AS Monaco et passé par les rangs de Nîmes, le Stade Tunisien, PFK Lviv d’Ukraine et Jammerbugt FC du Danemark, ne prolongera pas avec son club employeur en dépit du fait qu’il s’est montré régulier et rigoureux avec le FK Tukums.

Ce faisant, l’information n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisque le joueur a récemment été contacté par trois clubs dont les noms n’ont pas encore été divulgués. Cependant, selon certaines sources, Mihoubi a des touches en Belgique, en Roumanie et en Espagne où les clubs preneurs sont intéressés par son application défensive et son autorité affichée dans sa zone. 

Ismail Gharbi, pépite à saisir

Le milieu offensif Ismail Gharbi va probablement quitter Braga. A 21 ans, le joueur ne ferait plus partie des plans de coach Víctor Gómez qui n’a pas compté sur lui depuis maintenant trois rencontres. De là à envisager un changement de cap, il n’y a qu’un pas à franchir, sachant que le joueur est assez coté sur le marché des transferts mais encore faudra-t-il tenir un accord avec son club employeur.

Néo-international tunisien, Gharbi, pur produit du PSG, passé par les rangs des Suisses de Lausanne Ouchy, ne manque pas de prétendants actuellement avec des pistes menant aux Rangers d’Ecosse, aux Espagnols de Majorque et Alaves, aux Belges de La Gantoise, ainsi qu’au Stade Rennais. Joueur rapide et technique, Gharbi se distingue aussi par une excellente conduite de balle et une lecture du jeu qui lui permet de servir le jeu et de créer le déséquilibre recherché par son équipe. Nul doute qu’il rebondira dans les plus brefs délais.

Aziz Saihi  débarque au Bardo

Depuis le mois dernier, le  nom du latéral gauche de 25 ans, Aziz Saihi, revient avec insistance en Tunisie où le joueur avait des contacts avec l’Etoile Sportive du Sahel et pas seulement. Lié au club serbe de FK Javor-Matis jusqu’en juin 2026, l’ex-arrière de l’Olympique de Béja, du Club Sfaxien et du  FK Indjija, a, semble-t-il, obtenu son bon de sortie et a surtout trouvé un accord à l’amiable avec son ex-club employeur pour mettre le cap sur Le Bardo et y rejoindre le Stade Tunisien, un club qui ne disposait jusque-là que d’un seul arrière gauche en la personne de Yassine Mizouni, transféré de la JSO cet été.

Défenseur porté vers l’attaque avec cette capacité à prendre le couloir et à percuter, Saihi, signataire d’un contrat de deux ans avec le ST, ne manquera pas d’apporter aux Bardolais ce besoin de créer le déséquilibre et le surnombre en situation de relance. 

Ce faisant, pour rester sur le mercato stadiste, outre Saihi, les deux avants, Riadh Wafi et Amine Allah Habboubi, ont signé respectivement des engagements de deux ans et cinq ans. Ces deux recrues viennent s’ajouter à l’attaquant sénégalais Amadou Dia Ndiaye, transfuge de l’Union Touarga et au milieu défensif tchadien Mahamat Thiam, ex-sociétaire des Espagnols de Castuera.

Le ST pèse donc actuellement sur le marché des transferts et le club du Bardo va, selon certaines sources, engager un milieu brésilien de 20 ans qui répond au nom d’Alisson Adriano Santos Soares. 

Ouverture du FIFAK 2025 : Après la peine, la joie des retrouvailles

26. August 2025 um 18:40

Le Fifak n’est pas qu’un simple festival, c’est un état d’esprit, une école et une tribune pour l’expression libre. C’est aussi un espace où les jeunes et les cinéastes amateurs peuvent raconter leurs histoires en images.

La Presse — Sobre et efficace, la 38e édition du Fifak a, enfin, démarré, samedi dernier au théâtre de plein air «Zine Safi». Le public formé de jeunes essentiellement s’impatientait durant des heures billet en mains devant la porte. Une longue file attendait de franchir l’entrée pour gagner les gradins et assister encore une fois à ce rendez-vous annuel incontournable.

Les invités, les représentants des médias ainsi que les membres des trois jurys de la compétition internationale, nationale et de la photographie et du scénario étaient présents.

Les lampions se sont allumés et la scène s’est illuminée par les membres de jury dont la tâche est de récompenser en fin de parcours les meilleures œuvres qui auront l’honneur de recevoir le Faucon d’or. Mais avant d’en arriver là, la parole a été donnée à  Adel Abid, directeur de la 38e édition du Fifak et président de la Ftca, qui a souhaité la bienvenue aux festivaliers de Kélibia.

«Aujourd’hui nous nous retrouvons après des mois de préparation, de travail acharné, des nuits blanches et des défis. Le chemin n’a pas été facile en raison des difficultés financières, des contraintes logistiques, des moments de doute, mais la passion, la volonté et l’amour du cinéma nous ont permis de réaliser encore une fois ce rêve», a-t-il indiqué.

Il a rappelé que le Fifak n’est pas qu’un simple festival, c’est un état d’esprit, une école et une tribune pour l’expression libre. C’est aussi un espace où les jeunes et les cinéastes amateurs peuvent raconter leurs histoires en images, et d’ajouter : «Je tiens à remercier chaleureusement toute l’équipe du festival, les bénévoles, les partenaires institutionnels et associatifs et tous celles et ceux qui ont cru en nous.

Merci aux invités venus de près ou de loin pour partager cette aventure et au public toujours fidèle qui est le cœur battant du Fifak. Nous ne pouvons célébrer ce moment sans se rappeler notre solidarité avec les causes justes, en premier lieu la cause palestinienne. La Palestine vit dans nos cœurs, elle souffre, mais elle nous rappelle chaque jour que la culture est un acte de résistance et que l’art est une arme de liberté».

Adel Abid a,  par ailleurs, rendu hommage aux grands artistes tunisiens disparus cette année : l’acteur Fethi Hedaoui, le réalisateur Ali Laâbidi, l’auteur et metteur en scène Fadhel Jaziri et le directeur photo Ahmed Bennis. «Ils nous ont quittés, mais leurs œuvres resteront gravées à jamais dans notre mémoire collective et continueront à inspirer les générations futures».

Pour terminer, il a rappelé que le festival appartient aux passionnés, aux créateurs et à celles  et ceux qui croient que le cinéma est une voie de liberté. «Vivez le Fifak, vivez la magie du cinéma et laissez Kelibia rayonner aux rythmes de vos histoires».

Le Mur de la honte

Après la cérémonie d’ouverture, la place a été laissée à la projection du film «The mandate» du Suisse Stefan Ziegler. Le film présente une série de témoignages de personnalités internationales qui contestent la construction en 2002 d’un mur d’apartheid de 700 km par le gouvernement israélien sur les terres de Cisjordanie.

En 2004, l’Assemblée générale de l’ONU demande à la cour internationale de justice de donner un avis consultatif sur la légalité de cette construction. La cour juge que la construction du mur sur le territoire palestinien est contraire au droit international et a sommé Israël de cesser les travaux et de réparer les dommages causés par cette construction.

Le film projeté en première mondiale se penche sur l’utilité du droit international et les institutions, comme les Nations unies et la cour internationale de justice en tant qu’outil de prévention de conflits et de manière générale pour atteindre la justice, la liberté, l’égalité et même la fraternité. Malheureusement, cela n’est que de l’utopie.

Stefan Ziegler, cinéaste humanitaire, explore la capacité de ses hautes institutions qui ont échoué à imposer la justice et la stabilité pour les Palestiniens restés marginalisés, méprisés, ignorés, voire abusés en toute impunité par les politiciens. «The mandate» démontre l’incapacité du droit international à protéger les droits humains.

Prétentions illusoires, rêves ignorés ou écartés sans conséquences pour les puissants avides de conquête et d’expansion. Le film est plutôt un document peu séduisant visuellement, mais certainement utile pour ceux que la question du droit intéresse.

Suite à ce film, cinq courts métrages d’animation ont été présentés, dont deux réalisés par le Palestino-jordanien Salah Salah qui retrace les souffrances du peuple palestinien opprimé. Un jour, la victoire aura raison.

Kotouf Sud Festival, dans sa première édition à Djerba : Carrefour des littératures du Sud

26. August 2025 um 18:30

Pour cette première édition, plus de 15 autrices et auteurs sont attendus, venant de près de dix pays, notamment de Tunisie, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de France, du Tchad, du Liban, d’Haiti, de Madagascar, du Canada et d’île Maurice.

Depuis plusieurs mois, un grand travail autour des mots se prépare pour le lancement de la première édition du Festival des Littératures du Sud « Kotouf Sud Festival », qui se tiendra les 17 et 18 octobre 2025 à Djerba-Houmt Souk.

Des plumes venant d’horizons variés et des voix majeures de la littérature africaine contemporaine se retrouveront pour célébrer les idées, transformant Djerba en un véritable carrefour littéraire.

Conçu comme un espace d’ouverture et de dialogue, le festival entend mettre en lumière la richesse des littératures du monde, et tout particulièrement celles du Sud, autour d’un  programme rythmé par des lectures, des tables rondes, des ateliers de musique et des rencontres avec la participation de grands noms de la littérature, mais aussi des poètes ainsi que des artistes plasticiens.

Placée sous l’égide de l’Association d’animation culturelle de Djerba, DMO Djerba et de la librairie Claire Fontaine, cette première édition portée par une équipe de femmes au sein du comité directeur nourrit l’ambition de devenir un rendez-vous culturel et littéraire annuel.

« Kotouf », c’est aussi un hommage aux racines profondes d’une îles ancienne et plurielle, d’où le choix d’intégrer des lettres amazighs dans le logo, rappelant combien Djerba est une mosaïque de langues, de mémoires et d’héritages vivants. Pour marquer cette dimension, un écrivain s’exprimant en amazigh figurera parmi les invités.

Pour cette première édition, plus de 15 auteurs autrices et auteurs sont attendus, venant de près de dix pays, notamment de Tunisie, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de France, du Tchad, du Liban, d’Haiti, de Madagascar, du Canada et d’île Maurice.

La Tunisie sera représentée notamment par une pléiade d’écrivains, de romanciers et d’auteurs, notamment Hassanine Ben Ammou, Mohamed Mahjoub, Emna Belhaj Yahia, Hafidha Karabiben, Lotfi Chebbi, Faouzia Zouari et Fathi Ben Maâmer.

Parmi les invités internationaux, citons Tanelle Boni (Abidjan), grande figure de la littérature africaine, le poète Nimrod (Tchad), Georgia Makhlouf (Liban), autrice et chroniqueuse littéraire, l’écrivain franco-algérien Walid Hajar Rachedi, finaliste du Prix Goncourt 2022, James Noel (Haïti), président d’honneur du Marché de la Poésie 2024 ainsi que l’écrivain Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), l’écrivaine et critique littéraire québécoise Lise Gauvin et la femme de lettres mauricienne Ananda Devi.

L’imaginaire visuel sera aussi au rendez-vous avec la Tunisienne Nadia Khiari, autrice de bande dessinée, caricaturiste et créatrice du célèbre Willis from Tunis, qui sera également présente à ce rendez-vous littéraire qui vise à faire de Djerba, le temps d’un week-end, un carrefour de littérature, de mémoire et d’imaginaire.

« Le temps creuse même le marbre » à l’Abbaye de Jumièges : L’image et la mémoire dans la création artistique

26. August 2025 um 18:20

Placée sous le commissariat de Victoria Jonathan, curatrice d’origine tunisienne, cette exposition temporaire s’articule autour du thème de l’image et de la mémoire dans la création artistique contemporaine. Présentée à l’espace d’exposition logis abbatial de Jumièges, elle réunit les artistes Héla Ammar, Ismail Bahri, Asma Ben Aissa, Younès Ben Slimane, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil, Amira Lamti et Fredj Moussa.

Au cœur des ruines de l’Abbaye de Jumièges (France), site érigé au VIIème siècle, transformé en carrière de pierres avant de devenir monument historique, l’exposition collective d’art contemporain « Le temps creuse même le marbre » donne à voir, jusqu’au 21 septembre 2025, le travail de onze artistes contemporains tunisiens explorant l’image sous toutes ses formes, autour des thèmes de l’histoire, des traditions et de la mémoire.

Placée sous le commissariat de Victoria Jonathan, curatrice d’origine tunisienne, cette exposition temporaire, coproduite par l’Abbaye de Jumièges et le département de la Seine-Maritime, s’articule autour du thème de l’image et de la mémoire dans la création artistique contemporaine. Présentée au logis abbatial de Jumièges (espace d’exposition), elle réunit  les artistes Héla Ammar, Ismail Bahri, Asma Ben Aissa, Younès Ben Slimane, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil, Amira Lamti et Fredj Moussa.

Le titre de l’exposition reprend un proverbe tunisien dont l’équivalent français pourrait être « Goutte après goutte, l’eau finit par creuser la pierre ». Il évoque l’accumulation de petits événements qui, à force de se répéter dans le temps, finissent par produire des effets profonds.

De Carthage à la colonisation, de la révolution de 2011 aux migrations contemporaines, l’exposition, organisée avec le soutien de l’Institut français de Tunisie (IFT), parcourt divers lieux et époques et propose un dialogue entre artistes de différentes générations explorant un passé oublié à travers archives, traces, rituels, vestiges et lieux abandonnés.

Dans ce dialogue avec le passé, les artistes ne se contentent pas d’illustrer, ils manipulent et transforment l’image. Cyanotypes, plaques de verre au gélatino-bromure, films 16 mm ou clichés numériques sont hybridés avec d’autres médiums (performance, installation, sculpture, vidéo, dessin) ou des techniques artisanales (broderie, mosaique, peinture sous verre). Froisser, superposer, coudre ou projeter l’image devient un moyen d’explorer son lien à la matière et de révéler ses multiples dimensions sensorielles.

Au-delà du médium, ces démarches visent aussi à déconstruire les imaginaires hérités.

Elles contestent les stéréotypes liés à la colonisation, l’impact humain sur la nature, la domination patriarcale et l’exclusion des minorités.

Elles redonnent une place aux traditions féminines, aux migrants et aux luttes politiques et sociales, tout en interrogeant les transformations de l’image à l’ère du numérique. 

En interrogeant les représentations qui façonnent la mémoire collective, ces artistes déconstruisent le photographique pour susciter le doute et révéler des réalités multiples et en mouvement. Leur démarche quasi-archéologique montre que rien n’est figé, mais en constante transformation.

En lien avec les œuvres présentées dans l’exposition autour de la symbolique et des gestes rituels de la machta (femme qui prépare la mariée au rite nuptial traditionnel dans la région du Sahel), la plasticienne artiste visuelle Amira Lamti et le danseur et chorégraphe Rochdi Belgasmi ont donné à voir le jour du vernissage, le 17 mai dernier, une performance « Wled el Machta » ou « Les enfants de la Machta » autour des représentations de genre et la transmission d’un imaginaire collectif dans la danse populaire tunisienne.

A quatre mains, les deux artistes mêlent danse, musique et poésie, faisant vibrer les traces d’un héritage aussi contraignant qu’inspirant de la mémoire vivante.

Prix littéraire : Deux Tunisiennes finalistes du concours « Une mer de mots »

Von: La Presse
26. August 2025 um 18:10

La liste des finalistes de l’édition 2025 du concours littéraire « Une mer de mots » (A Sea of Words) a été dévoilée, révélant les noms des dix jeunes auteurs sélectionnés pour la phase finale. Parmi eux figurent deux jeunes Tunisiennes : Sandra Sami et Chedha Fajraoui.

Cette liste restreinte comprend également des participantes et participants originaires de Bulgarie, d’Egypte, de Croatie, de Jordanie, de Macédoine, d’Espagne et de Palestine, représentant ainsi la diversité des cultures de la région euro-méditerranéenne.

Organisé chaque année par l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed), en collaboration avec la Fondation Anna Lindh, le concours « Une mer de mots » est une compétition littéraire destinée aux jeunes de 18 à 30 ans issus des pays de la Méditerranée et d’Europe.

Il vise à offrir un espace d’expression créative pour aborder des enjeux sociaux, culturels ou environnementaux affectant la région.

Les dix finalistes, auteurs des meilleurs textes sélectionnés, seront invités à Barcelone en septembre prochain pour participer à la cérémonie de remise des prix ainsi qu’à une série d’activités culturelles et de dialogues interculturels. Leurs œuvres seront également publiées dans un recueil officiel dédié à l’édition 2025 du prix.

Ce concours constitue une véritable plateforme pour la jeunesse méditerranéenne, lui permettant de partager sa vision de l’avenir à travers la littérature.

Énergies renouvelables : Le secteur privé au service de l’autonomie nationale et de la performance

26. August 2025 um 18:00

Alors que la dépendance aux énergies fossiles et les enjeux climatiques se font pressants, le secteur privé tunisien s’affirme comme un acteur central de la transition énergétique.

Innovation, expertise locale et projets durables sont au cœur d’une stratégie visant à renforcer l’autonomie énergétique et la compétitivité du pays à l’horizon 2035-2050.

La Presse —La transition énergétique en Tunisie n’est plus une option, mais une nécessité stratégique face aux défis économiques, sociaux et environnementaux. Entre dépendance aux énergies fossiles, besoin de compétitivité et impératif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le pays s’efforce de tracer une trajectoire vers un modèle durable et bas carbone.

Dans ce cadre, le rôle du secteur privé tunisien apparaît central. Capable d’innover, de concevoir et de réaliser des projets dans les énergies renouvelables, il est appelé à renforcer progressivement sa place dans les grands chantiers énergétiques, aux côtés et parfois en remplacement des promoteurs étrangers. 

Mais cette mutation exige un environnement favorable, à savoir des réformes réglementaires, un accès au financement, une simplification administrative et une consolidation du partenariat public-privé. Autant de leviers que les experts, à l’instar d’Ezzedine Khalfallah, consultant international en stratégie de l’énergie et ancien DG de l’Anme, considèrent comme prioritaires pour accélérer cette transition et inscrire la Tunisie dans une dynamique énergétique durable et compétitive.

Du fossile à l’énergie propre

Parce que le secteur privé tunisien de l’énergie se trouve au cœur du défi, Ezzedine Khalfallah a déclaré que la transition énergétique est un concept qui désigne l’ensemble des changements à réaliser. Des changements qui visent un modèle plus durable énergétiquement favorisant le développement des énergies renouvelables et la promotion de l’efficacité énergétique et des technologies propres.

Il s’agit, selon lui, de passer d’une consommation majoritairement basée sur l’exploitation des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon…) à une consommation où les énergies propres occupent une place prépondérante dans le mix énergétique.

« Pour la Tunisie, cette transition permet de répondre aux enjeux rencontrés par le secteur tunisien de l’énergie et qui sont de différents ordres. D’abord, au niveau économique qui demande une réduction de la dépendance énergétique, la création de l’emploi et le gain en compétitivité.

Il y a ensuite le volet social qui exige de contrôler les prix de l’énergie et mieux cibler les subventions énergétiques pour lutter contre la précarité énergétique, et enfin écologique qui se consacre à la diminution des émissions de gaz à effet de serre et la réduction de l’ensemble des impacts environnementaux et sanitaires. Les objectifs de la transition énergétique sont étroitement liés à ceux de la stratégie bas carbone de la Tunisie à l’horizon 2050», a expliqué l’expert.

En effet, et d’après ses dires, pour le secteur de l’énergie, la vision 2050, ambitieuse et réaliste, s’appuie principalement sur le déploiement massif des technologies de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, mais aussi sur d’autres leviers techniques, à savoir l’orientation de la croissance économique vers les activités non énergivores, le renforcement de l’amélioration de l’efficacité et de la sobriété énergétiques dans l’ensemble des secteurs économiques et le recours au maximum aux technologies et équipements non énergivores, une redéfinition du mix énergétique vers les énergies décarbonées, le renforcement de l’électrification dans la consommation de l’énergie finale et la lutte contre le réchauffement climatique à travers la réduction des émissions de GES. 

Soutenir les projets durables

Khalfallah a ajouté : «Aujourd’hui, le secteur privé tunisien a montré sa capacité de conception, de montage et de réalisation de projets d’énergies renouvelables sur une bonne partie de la chaîne de valeur des filières renouvelables, notamment du solaire photovoltaïque. On note plus d’un millier d’opérateurs privés qui sont impliqués que ce soit dans les principaux programmes, tels que le «Prosol Thermique » et le «Prosol Électrique» que dans les projets accordés afférents aux différents régimes (concessions, autorisations et autoproduction)».

Le consultant a révélé, par ailleurs, que les grands projets du régime des autorisations (10 MW pour le solaire PV et 30 MW pour l’éolien) et les projets du régime des concessions (50 à 200 MW par projet) sont réalisés essentiellement par des promoteurs étrangers, mais ces promoteurs font travailler majoritairement des compétences tunisiennes qui sont appelées à prendre progressivement la relève sur les développeurs étrangers.

Selon lui, le renforcement du partenariat public-privé (PPP) passe par l’encouragement de la collaboration entre le gouvernement et les entreprises privées pour partager les risques et les bénéfices.

Khalfallah a souligné, par ailleurs, que ces trois types de réformes sont considérés comme prioritaires en vue de créer un environnement propice aux investissements dans les énergies renouvelables. 

«On peut affirmer que le secteur privé joue un rôle crucial dans la transition énergétique en Tunisie. Enfin, et en perspectives d’avenir, le secteur privé tunisien est appelé à jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de la stratégie énergétique de la Tunisie à l’horizon 2035, en soutenant des projets durables et en développant des solutions innovantes et adaptées qui répondent aux défis locaux tout en contribuant à un avenir énergétique durable», a-t-il conclu.

Kairouan fête bientôt le Mouled : Une tradition à vocation multiple…

26. August 2025 um 17:50

La Presse — Depuis l’époque aghlabide et jusqu’à nos jours, Kairouan a toujours réservé un accueil exceptionnel au Mouled qu’on fête le 12 Rabiî El Awal de chaque année lunaire (le 4 septembre pour cette année) et qu’on célèbre dignement, car il symbolise le passage des ténèbres à l’espoir. D’ailleurs, la ville de Kairouan a pu, pendant des siècles, véhiculer ces valeurs humaines héritées du Prophète Mohamed. En fait, Kairouan pendant le Mouled, c’est un centre monde. Il faut y avoir vécu l’événement pour se rendre compte de sa portée religieuse et sociale.

Celui qui visite la capitale de l’Islam en Ifriqiya avec ses lieux temporels et spirituels, perçoit peu à peu la ville et s’étonne de la sentir venir à lui, si vite, en images contrastées, en visions modernes et anciennes : tapis et guirlandes accrochés aux murs, rues illuminées jour et nuit, odeurs d’encens et d’eau de rose dans l’air, concours de lecture du Coran et de chants liturgiques dans les mosquées et spectacles culturels variés qui s’accordent à merveille avec la piété kairouanaise.

Bref, Kairouan pendant l’anniversaire du Prophète, c’est l’ambiance religieuse, c’est l’amour discret du monde et des êtres et c’est la mystérieuse et impondérable sensation donnée au visiteur.

En outre, on badigeonne tous les lieux de culte, les façades des maisons et des commerces et on prépare l’assida traditionnelle à base de farine, d’huile d’olive et de miel, l’assida au zgougou et de grandes quantités de makroudhs : makroudhs aux amandes, aux dattes, aux grains de sésame. Par ailleurs, des citoyens et des ONG profitent de la célébration du Mouled pour circoncire des enfants pauvres ou orphelins au mausolée de Sidi Sahbi, dans une ambiance très chaleureuse et émotive, où les youyous de joie se mêlent à l’odeur de l’encens, du harkous et du henné

Par ailleus, on organise la conférence du Mouled avec la participation de chercheurs, d’académiciens tunisiens et étrangers et de hauts cadres du ministère des Affaires religieuses, de jurisconsultes et de personnalités politiques.

Pour cette année, les responsables régionaux ont déjà commencé une vaste campagne de propreté avec la collaboration des communes, et ce, dans les principaux  quartiers de la ville.

Quant au programme, il sera multidisciplinaire avec l’organisation de manifestations religieuses, de concerts, d’expositions relatives à l’artisanat kairouanais, de chants soufis à la gloire du Prophète au mausolée Abou Zamaâ El Balawi, des soirées poétiques et des cérémonies de circoncision.

Le Mouled, il y a des décennies

Selon les témoignages que nous avons pu recueillir auprès de Si Abdelmajid Atallah, ancien directeur d’école et ancien imam de la mosquée du Barbier, et Si Mongi Rammah, ancien cadre au ministère de l’Education, le Mouled se fêtait, il y a plusieurs décennies et jusqu’aux années 60, dans une ambiance particulière : «La fête du Mouled durait une semaine.

A part les cérémonies religieuses qui se déroulaient dans les différentes mosquées et mausolées, les boutiques situées dans les souks des Haddadines, des Grablias, des Sakajines, des Attarines et d’Ennakatine étaient décorés de tapis, de matelas et de meubles que des citoyens bénévoles apportaient de chez eux. Ainsi, les étrangers pouvaient y être hébergés. Il y avait aussi dans ces souks, plusieurs estrades avec ameublement pour l’animation et l’accueil des troupes de Soulamiya, d’El Issaouia, de Sidi Bou Ali, de Sidi Abdessalem et de Sidi Belhassen.

Les visiteurs tunisiens et étrangers sentaient que sur ces lieux, la durée était tenue en suspens. Par ailleurs, les familles aisées et notamment celles de grands agriculteurs  préparaient de grandes quantités de makroudhs et d’assida traditionnelle et les transportaient dans les mosquées d’Ezzitouna, d’El Bey, d’El Maâlak, d’Al Anssar, de Okba et du Barbier afin que les visiteurs puissent s’en régaler. A cette époque-là, le makroudh avait un autre goût, un autre sens. 

Il était composé de semoule de blé dur, d’huile d’olive, d’écorce de cannelle, de pétales de fleurs de rosiers et de smen. Enfin et toujours à l’occasion du Mouled, des citoyens aisés en profitaient pour faire circoncire plusieurs enfants.

Parés de costumes traditionnels (jebba, Chechia, babouches, etc.) les jeunes garçons étaient conduits à dos de cheval au rythme des trompettes et des tambours jusqu’à la mosquée du Barbier. Juste au moment de la circoncision, de petites jares pleines de bonbons étaient brisées au sol pour distraire les enfants. Tout cela dans une ambiance festive et émotive…», nous ont-ils confié.

Une tradition qui reste jeune

Il va sans dire qu’à travers les années, les anciennes traditions des Kairouanais marquant la fête du Mouled se sont quelque peu estompées. Mais cela ne modifie en rien leur caractère fondamental. Pieux et attachés aux coutumes de leurs ancêtres. En effet, les Kairouanais ont parfaitement conscience des obligations agréables qu’entraîne la célébration de la naissance du Prophète, une fête religieuse par excellence.

Haïthem Blaïech, jeune dentiste et Ridha Khechine, étudiant en lettres anglaises, apprécient le Mouled pour son côté religieux, mais aussi pour son côté divertissant : «A part les manifestations religieuses qui ont lieu pendant le Mouled, il ne faut pas oublier que c’est une occasion pour nous les jeunes de revoir les cousins et les amis lointains.

Cela sans oublier le goût exceptionnel de l’assida traditionnelle, une de nos spécialités culinaires typiquement tunisienne servie en pareille festivité, ainsi que le makroudhs kairouanais qui est devenu depuis la nuit des temps l’expression d’un art, la manifestation d’un besoin social. Et bien que les crèmes desserts à base de zgougou très classique et coûteuse aient fait leur apparition il y a longtemps, l’assida traditionnelle est toujours demandée et garde une place intacte dans notre choix…», nous ont-ils déclaré.

Notons par ailleurs que la fête du Mouled a toujours été l’une occasion pour rediger des contrats de mariage et rendre visite aux futures mariées pour leur offrir le moussem. En outre, c’est une opportunité de booster la vie économique et sociale puisque tous les hôtels et les maisons d’hôtes de la ville affichent complet (l’année dernière, plus de 600.000 citoyens ont visité Kairouan pendant le Mouled), sans oublier les boutiques d’artisanat et les vieux souks qui grouillent de monde pendant plusieurs jours…

Vie associative

26. August 2025 um 17:40

Citoyens et solidaires 

Par la pédagogie et l’action

Fondée en 2012, l’association « Citoyens et Solidaires » dont le siège se trouve à l’Ariana, s’est assigné pour objectif « de favoriser l’émergence d’une démocratie solidaire, dans laquelle les citoyens connaissant leurs droits et devoirs agissent pour une citoyenneté en faveur de l’égalité des droits humains, des droits économiques et sociaux. »

Il faut se replacer dans le contexte de l’époque pour s’expliquer ce choix. A l’époque, on en était à peine à un an des événements qui ont fait basculer le pays d’un régime de plusieurs dizaines de décennies de pouvoir personnel à un autre qui ambitionnait de mettre en œuvre une dynamique de souveraineté populaire basée sur la liberté de choix à toutes les étapes de la prise de décision dans le champ des affaires publiques.

Pour autant, les promoteurs de cette initiative ne perdaient pas de vue qu’un travail de pédagogie était un préalable incontournable à la réussite de leur projet car « cette citoyenneté active ne peut être effective que si le citoyen est sensibilisé et œuvre à la préservation de l’intérêt général, à la connaissance de notre patrimoine commun, matériel et immatériel » Aussi, « L’éducation, la formation, la sensibilisation sur les droits et devoirs qui constituent le socle de la citoyenneté sont au cœur des objectifs de « Citoyens et Solidaires » qui s’est engagée à apporter sa contribution à cet apprentissage de la citoyenneté par la diffusion de cette culture et de ses valeurs parmi les plus jeunes. »  

1001 bibliothèques et 1001 tableaux blancs pour les écoles primaires

Or, « la citoyenneté est une éducation apportée principalement par les apprentissages à l’école, nourrie par le volet programmatique mais aussi par l’éducation au vivre-ensemble, à la tolérance et au respect des autres. » D’où la collaboration instaurée par l’association dès son départ avec le ministère de l’Education nationale à travers « des projets concrets. »

Ainsi une convention de partenariat a-t-elle été signée entre les deux parties pour des projets d’action en milieu scolaire dans le cadre de deux projets, l’un intitulé : « 1001 bibliothèques pour les écoles primaires » devant être accompagné d’une animation autour de la lecture ; le deuxième, « 1001 tableaux blancs pour les écoles primaires » est destiné à associer « Citoyens et Solidaires » à la maintenance des écoles. 

Et comme la dénomination de l’association l’indique, « la citoyenneté sans solidarité ne peut s’épanouir et se déployer. » D’où cet autre volet de l’action de l’association qui s’adresse aux adultes à travers des conférences-débats et des sessions de formation sur le développement durable, la nécessité de la préservation de l’énergie par la réflexion autour des synergies alternatives, la démocratie participative et le rôle des citoyens dans le pouvoir local, l’économie sociale et solidaire comme source de création d’emplois et solution à l’exclusion économique. 

Sur le terrain, cela s’est traduit par une participation à un programme de soutien aux femmes artisanes de Kairouan et la participation au programme « We love Kairouan ».

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