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Gestern — 12. August 2025La Presse de Tunisie

Le gouvernement examine les équilibres financiers du budget 2026 au service du développement national

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:46

Ce mardi 12 août 2025, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, Sarra Zaafrani Zenzri, cheffe du gouvernement, a présidé un conseil ministériel consacré à l’examen des équilibres financiers du projet de loi de finances pour l’année 2026.
Au début des travaux, la cheffe du gouvernement a souligné que ce projet de loi de finances constitue un instrument souverain reflétant la volonté populaire. Il traduit financièrement les priorités sociales et économiques de l’État ainsi que les objectifs du plan de développement 2026-2030, qui s’appuie sur une démarche ascendante allant du niveau local, régional puis national, conformément à la vision du Président de la République, Monsieur Kaïs Saïed.
Zaafrani Zenzri a en outre rappelé que ce projet incarne la politique de l’État et ses choix stratégiques, qui visent à concilier justice sociale et croissance économique.
Le conseil ministériel a passé en revue les principaux axes des équilibres financiers du projet de loi de finances 2026, parmi lesquels :
• Le renforcement des fondements de l’État social, notamment par la création d’emplois et la réduction du chômage grâce à :
• Un programme de recrutements dans la fonction publique prévu pour 2026.
• La poursuite de la régularisation des travailleurs saisonniers.
• La lutte contre l’emploi précaire et les pratiques abusives de sous-traitance.
• Des réformes législatives soutenant un travail décent et assurant une protection sociale effective.
• Le soutien aux catégories vulnérables et aux familles à faibles revenus, avec un accent sur leur intégration économique et l’amélioration de leurs conditions de vie.
• L’amélioration de la qualité et de la proximité des services publics, en particulier dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des transports.
• La promotion d’un investissement public équilibré, en cohérence avec le plan de développement 2026-2030, avec diversification des sources de financement.
• Le soutien à l’investissement dans les énergies renouvelables.
• L’intégration de l’économie informelle dans le tissu économique national.
• L’appui au développement équitable fondé sur les contributions des conseils locaux, régionaux et provinciaux dans l’élaboration du plan de développement.
En clôture, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de garantir la pérennité des équilibres financiers, qui doivent répondre aux attentes de toutes les catégories sociales tout en assurant l’équilibre entre le rôle social de l’État et le soutien à la croissance économique, dans le cadre d’une vision globale visant à instaurer un développement équitable et une justice sociale durable.

Tunisie : Les réserves en devises couvrent 104 jours d’importations

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:40

Les réserves en devises de la Tunisie s’élèvent à 23 968 millions de dinars, couvrant ainsi 104 jours d’importations, selon les données publiées mardi 12 août 2025 par la Banque centrale de Tunisie.
Le taux d’intérêt du marché monétaire a atteint, à la même date, 7,5 %, d’après la même source.

Tunisie : Lancement expérimental du centre médical à distance

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:37

Le ministère de la Santé a annoncé, mardi, la mise en service expérimentale du centre médical à distance. L’essai, mené lundi, a permis la transmission d’images de scanner concernant trois patients de l’hôpital régional de Tabarka et la réalisation de plus de dix consultations médicales à distance pour des patients de l’hôpital local de Chebika (Kairouan).
Selon le ministère, ce dispositif vise à éviter aux citoyens des régions intérieures de longs déplacements, à réduire les délais d’attente et à accélérer le diagnostic, en reliant les établissements de santé à des technologies modernes et à l’intelligence artificielle, afin de rapprocher les services médicaux des patients et d’améliorer le système de santé.

Saisie et destruction de fromages et de beurre stockés dans de mauvaises conditions à Jendouba

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:32

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires a annoncé, mardi, la saisie d’importantes quantités de fromages et de beurre dans le gouvernorat de Jendouba, après avoir constaté qu’elles étaient conservées dans des conditions non conformes aux normes sanitaires.
Selon l’Instance, l’électricité avait été volontairement coupée dans la chambre froide, provoquant une hausse de la température à plus de 20°C. Un procès-verbal d’infraction a été dressé et une autorisation judiciaire a été obtenue auprès du tribunal de première instance pour procéder à la destruction des produits saisis, dans le but de préserver la santé des consommateurs.

Intrants agricoles et subventions : le WWF prépare deux notes pour une transition verte

Von: La Presse
12. August 2025 um 20:26

Le bureau du WWF-Afrique du Nord prévoit d’élaborer deux notes d’orientation (policy briefs) portant sur la révision des normes d’usage des intrants chimiques en agriculture et sur la réforme du système de subventions agricoles.
Un appel a été lancé pour sélectionner un bureau d’étude chargé de la préparation de ces documents, qui proposeront des pistes d’action afin de promouvoir l’utilisation durable des ressources naturelles. Les notes d’orientation viseront également à encourager le recours aux intrants biologiques et à intégrer des critères écologiques et sociaux dans l’attribution des subventions agricoles.
« Ces deux instruments sont structurants car ils influencent directement les choix technico-économiques des producteurs agricoles, la santé des écosystèmes et l’orientation des investissements publics », précise le WWF.
L’organisation souligne que la persistance des pratiques actuelles — subventions peu différenciées, usage intensif d’intrants chimiques, absence de ciblage environnemental — accentue la pression sur la biodiversité et compromet les engagements internationaux de la Tunisie, notamment dans le cadre de l’accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité.
Les deux policy briefs constitueront un outil clé de sensibilisation et de plaidoyer auprès des décideurs politiques, du Parlement, des ministères concernés (Agriculture, Finances, Environnement), des bailleurs de fonds et des partenaires techniques. Ils présenteront une vision claire et réalisable des réformes à entreprendre, fondée sur les résultats des ateliers nationaux, des consultations en ligne, du cadre réglementaire national, des engagements internationaux et des bonnes pratiques issues d’expériences comparables.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet BIODEV 2030, mis en œuvre par le WWF-Afrique du Nord dans 15 pays pilotes, dont la Tunisie. Ce programme expérimental vise à intégrer la biodiversité dans les politiques publiques à travers un dialogue multi-acteurs fondé sur la science, afin de favoriser des pratiques productives conciliant biodiversité et développement.

ALKIMIA valide ses comptes et affecte 46 millions de bénéfices

Von: S. M.
12. August 2025 um 20:23

Lors de son assemblée générale ordinaire tenue le 29 juillet 2025, ALKIMIA a approuvé ses états financiers annuels. Les actionnaires ont entériné un résultat net de 46,1 millions de dinars pour l’exercice 2024 clos au 31 décembre.

La société a affecté 3,9 millions de dinars aux amortissements différés et reporté 42,2 millions de dinars à nouveau. Les états financiers consolidés du groupe ont été approuvés dans leur intégralité.

Point de vue : Respect à l’hymne !

12. August 2025 um 19:20

La Presse  Une triste scène redondante qui devient coutumière et qui passe inaperçue dans nos stades. A chaque début de saison ou de match de championnat, avant les matches de l’équipe nationale, l’hymne national est hué par le public. Disons une bonne part du public et ce ne sont pas seulement les groupes du virage, mais aussi de simples supporters, en grande partie ayant le profil jeune.

Ça se répète souvent et depuis des années. L’hymne tunisien diffusé dans le stade, et voilà des sifflets intenses, et un public qui chante son club pour escamoter le son. On l’a vu et entendu dans plusieurs stades pour ce coup d’envoi du championnat. Et c’est franchement choquant et condamnable.

Et ce qui est grave, c’est que ça devient usuel et, limite, admis par tous. L’hymne avec tout que ça représente comme appartenance à une patrie, à une nation à laquelle nous devons beaucoup de respect et de loyauté, n’a plus de valeur pour la grande partie du public  des clubs et de la sélection.

Le pire, c’est que cette décadence morale et cet effondrement éthique sont justifiés par les mêmes partisans du chaos et de la délinquance dans les stades. Certaines personnes au statut de sociologue n’essayent pas d’analyser et de comprendre pourquoi des jeunes manquent de respect à leur hymne, mais justifient cet acte en parlant d’un système anti-jeunes et d’un Etat loin des attentes de cette jeunesse. 

Ils parrainent cette vision qu’on trouve superficielle et valable pour tout égarement en ce moment. Oui, ce public de foot qui aime les groupes et qui n’accepte pas les institutions, est rebelle et reste influencé par des modes de pensées radicaux et anti-système, mais il y a des limites quand même.

Au nom d’une frustration sociale qui a une partie de légitime, on discrédite l’hymne national et le plus grave, on l’adopte comme étant un acte de protestation. Ce n’est pas beau, c’est laid et c’est immoral. L’hymne mérite du respect par tous.  Qu’on arrête de justifier cette culture de vandalisme et d’immoralité qui s’est installée dans nos stades. La décadence morale et l’effondrement de l’éducation à partir de la famille, ainsi que la démobilisation des écoles et des lycées expliquent ces sifflets et ce manque de respect envers l’hymne. 

Ça demande des années pour corriger sagement ce comportement, mais en même temps, on doit être intransigeant pour dire à ces gens qu’ils ne peuvent pas tout se permettre dans un stade. On peut demander au public à travers « un speaker » d’arrêter de huer l’hymne, et de le retransmettre deux ou trois fois le temps que ça s’arrête.

Sinon, l’arbitre ne donne le coup d’envoi du match que si l’hymne est respecté. Dans le cas contraire, le match est annulé, rejoué à huis clos, quitte à sanctionner le club lui-même pour dissuader ces personnes. C’est à ce bureau fédéral passif à ce sujet de le dire et de prendre des mesures là-dessus. Le phénomène s’amplifie de plus en plus. Quel que soit le motif, et même si cette jeunesse n’est pas épanouie, elle n’a pas le droit de nous imposer un acte aussi incivique et blessant envers le drapeau et l’hymne nationaux.

Retour sur terre du CSS : Mohamed Kouki : « Besoin de temps pour créer l’émulation »

12. August 2025 um 19:10

Avant le coup d’envoi du championnat et après ses déclarations excessivement optimistes, Kouki est retourné à un profil bas après le revers contre l’ESZ.

La Presse — Il n’y a pas plus cruelle déception pour le public d’un club qui n’a pas lésiné sur les moyens pour faire une bonne entame de  saison qu’une défaite lors du match d’ouverture et de plus  à la maison. Piégé par l’ESZ qui l’a battu par 2 buts à 1, le CSS a trébuché au moment où tout indiquait qu’il n’allait pas rater cette première sortie devant ses supporteurs qui sont venus en grand nombre pour le pousser à la victoire.

À  l’entraîneur Mohamed Kouki en premier lieu pour qui il n’a pas été facile d’accuser le coup. Il s’est réfugié d’abord derrière les deux erreurs individuelles qui ont été payées cash et ont coûté les deux buts de la défaite pour échapper aux critiques d’avoir très mal ficelé son approche tactique d’un match piège face à un adversaire dont la première qualité est de savoir voyager et aligner les exploits en terre adverse. 

«Les erreurs fatidiques de gardien qui anticipe mal une action de jeu anodine et celle d’une charnière centrale de la défense qui offre une opportunité inespérée de but à l’adversaire, ça arrive dans un match», a- t- il affirmé. Par cette pirouette, le coach cherche à tempérer l’impact de l’échec et défendre des joueurs qui sont  passés à côté du premier rendez- vous de la saison.

Ce faisant, Kouki évoque aussi, comme circonstances atténuantes,  «l’arrivée tardive des nouvelles recrues, un effectif pas encore au complet et la nécessité d’un temps minimum pour faire émerger un groupe homogène, solidaire et complémentaire sur le terrain tout en créant l’émulation», invitant les fans des «Noir et Blanc» dont il comprend la frustration « à plus de patience pour mieux récolter les fruits du travail de reconstruction d’un collectif plus solide sur tous les plans « et leur promettant « un CSS sur le podium en fin de saison».

Si la pilule pour ce premier match raté peut être difficilement avalée, Mohamed Kouki n’a par contre pas assez de temps pour faire aussi son propre mea- culpa et rectifier ses choix qui ont été à l’origine de cette désillusion. 

La composition du onze rentrant, les erreurs de casting, le schéma de départ en 3 – 4 – 3 n’ont pas arrangé les choses et ont fait que les défaillances individuelles et collectives ont touché les trois compartiments. La formule de la défense à trois est à revoir. Chawki Ben Khedher en a été le maillon faible.

Rayan Derbali (central droit) et Hicham Baccar (central gauche) n’ont pas été brillants dans un rôle qui apparemment ne leur sied pas. Mohamed Ali Mhadhebi est plus un latéral droit qui se distingue en jouant plus replié qu’un excentré qui excelle sur les montées. 

Ali Mâaloul a besoin d’un attaquant station  et relais sur le côté gauche pour créer surnombre et danger dans le compartiment offensif. 

Travis Mutyaba,  la révélation

Au milieu de terrain, la répartition des tâches est aussi à revoir. Un joueur comme Travis Mutyaba a montré qu’il est dans un meilleur registre comme milieu offensif créateur que comme joueur de couloir trop écarté sur la ligne.  Et qu’il peut être une solution quand il y a un problème de finition.

Il a inscrit un très beau but égalisateur mais ses coéquipiers n’ont pas saisi cette perche pour prendre à bras-le-corps le match et inverser la tendance malgré un Youssef Becha qui s’est éteint en seconde mi – temps après avoir été très remuant en première période. Firas Sekkouhi et  Mohamed Trabelsi ont eu des hauts et des bas et l’entrée d’ Iyad Belwafi n’a pas résolu la pauvreté du travail d’approche et de construction.

En pointe,  Omar Ben Ali a confirmé que, sans une deuxième pointe de valeur avec qui il peut faire tandem,  il ne peut être le sauveur dans un match oû les occasions de but sont très rares. Quatre  joueurs pourront changer la donne avec un dispositif en 4 – 3 – 3.

Retour de Dahmen dans les buts, Kévin Mondeka comme arrière central à la place de Ben Khedher, Ammar Tayfour comme demi défensif axial et Willy Onana comme ailier gauche pour travailler avec Ali Mâaloul. Un attaquant buteur de métier est aussi indispensable dans les prochains jours pour résoudre le problème d’efficacité devant les buts. 

Alerte météo : orages, grêle et rafales à plus de 70 km/h attendus ce soir

Von: La Presse
12. August 2025 um 19:08

Des nuages orageux locaux, accompagnés de pluies, intéresseront ce mardi le centre-ouest et le sud-ouest du pays, avec un risque de chutes de grêle par endroits, selon l’Institut national de la météorologie (INM). Ces phénomènes persisteront jusqu’en début de soirée avant de se dissiper progressivement, laissant place à un ciel peu nuageux sur l’ensemble du territoire.

Les vents souffleront du secteur nord sur le nord et du secteur est sur le centre et le sud, faibles à modérés, mais se renforceront temporairement lors des orages pour atteindre plus de 70 km/h en rafales.

La mer sera agitée à peu agitée. Les températures minimales varieront la nuit entre 22 et 27 °C sur le nord, les hauteurs et les zones côtières, et entre 28 et 33 °C ailleurs.

Situation humanitaire à Gaza : une coalition de 26 partenaires appellent à agir en toute urgence

12. August 2025 um 19:07

Une coalition de 26 pays ont cosigné, mardi, une déclaration conjointe appelant à agir en toute urgence pour mettre fin aux souffrances humanitaires à Gaza, « qui ont atteint des niveaux inimaginables ».

Les signataires appellent à agir vite afin d’enrayer la propagation de la famine à Gaza, insistant sur le fait que « l’espace humanitaire doit être protégé et l’aide ne doit jamais être politisée », rapporte l’Agence de presse marocaine MAP.

Outre la France, la déclaration a été signée par l’Australie, la Belgique, le Canada, Chypre, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, l’Islande, l’Irlande, le Japon, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la

Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni.

Elle a également été signée par la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, la Commissaire européenne pour la Méditerranée et la Commissaire européenne chargée de l’Égalité, de la préparation et de la gestion des crises.

Les signataires appellent en outre le gouvernement israélien à autoriser tous les envois d’aides des ONG internationales et à débloquer les activités des acteurs humanitaires essentiels.
« Des mesures immédiates, permanentes et concrètes doivent être prises pour faciliter un accès sûr et à grande échelle aux Nations Unies, aux ONG internationales et aux partenaires humanitaires », lit-on dans la déclaration qui demande que « tous les points de
passage et toutes les routes soient utilisés pour permettre l’acheminement d’une aide massive à Gaza ».

Les Vingt-Sept signataires appellent dans le même contexte à « un cessez-le-feu qui met fin à la guerre et qui permet la libération des otages et l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza par voie terrestre ».

Quand le ST perd la recette de la victoire : La chance sourit aux audacieux

12. August 2025 um 19:00

Les Bardolais ne débuteront pas l’exercice par un succès qui leur tendait pourtant les bras, du moins jusqu’à l’heure de jeu.

La Presse — Au terme d’un rude combat, le Stade et l’USM se sont donc quittés sur un nul assez logique, mais qui laissera cependant des regrets côté bardolais. Raison du scénario inopportun suite à l’égalisation de Moez Hadj Ali ? En fait, le ST a lâché pied dès l’ouverture du score d’Adem Arous, intervenu vers la demi-heure de jeu.

A partir de là, la verticalité du jeu stadiste a laissé place à une circulation-monopolisation du cuir ponctuée de quelques rares attaques placées. 

Et pourtant, il y avait moyen de porter l’estocade quand les Bleus ont avancé d’un cran, sans se ruer aveuglément vers l’avant. Quant au Stade, il s’en est bien accommodé durant plus d’une heure de jeu, jouant la montre à partir du premier tournant du match en temporisant la plupart du temps alors qu’il y avait moyen d’enfoncer le clou.

Vouloir conserver un résultat avant même d’entamer le money-time est une stratégie souvent infructueuse en football et le Stade l’a appris à ses dépens en ne se projetant pas assez. Ce qui contraste d’ailleurs avec l’endurance affichée tout au long de la partie.

En clair, il n’y a pas eu de relâchement coupable de la part du Onze de Chokri Khatoui, mais un défaut de ténacité et de détermination, alors que les carottes étaient loin d’être cuites. 

Euphorie et douche froide !

Dimanche, quelque peu au-dessus dans la maîtrise du jeu, les Stadistes auraient pu glaner un succès sans que personne n‘y aurait trouvé rien à redire. Et en amont d’ailleurs, le staff stadiste a prôné l’attaque en choisissant plus d’un joueur à penchant offensif avec des éléments pugnaces et audacieux.

Et avec un dispositif en 3-4-3, axé sur les reconversions rapides, les décalages, les débordements des ailiers, Khatoui a vu juste, mais a changé de ligne de conduite dès l’avantage pris au score. 

Pourtant, le Stade avait fière allure, même en l’absence de Khalfa, Khalil Ayari, Sadok Kadida et Mugisha Bonheur, qu’ils soient absents pour différentes raisons ou récemment transférés. Ainsi, devant le trident défensif composé d’Adem Arous, Marouen Sahraoui et Yassine Mizouni, Ndaw, Touré, Smaali et le tout jeune Rafaeddine Riahi, 20 ans, ont parfois écarté le jeu et de temps à autre ont mis le pied à l’étrier des Khemissi et Aifia sur les couloirs, alors que Jaouadi, en pointe, évoluait surtout dos au but, prenant plus une posture de relais offensif que de finisseur.

Lancer deux latéraux, Wael Ouerghemi et Iyadh Raihi, alors que le Stade devait chercher la victoire, semble discutable, même si en toute fin de partie, Khatoui a incorporé les attaquants Ahmed Beji et Abderahmen Hanchi, alors que dans le même temps, le jeune Nigérian Godswill, lui aussi lancé en cours de jeu, est à revoir. Face au onze de Montassar Louhichi, le Stade pensait donc avoir fait le plus dur avant de tomber dans la suffisance, enchaînant l’euphorie du but marqué et la douche froide du but encaissé…

Basket – nouveau bureau élu à la FTBB : Le programme plus que la liste

12. August 2025 um 18:50

Sofiène Jribi et son équipe ont gagné in extremis et devront passer vite à l’action pour sauver les meubles.

La Presse — La Fédération tunisienne de basket-ball s’est dotée d’un nouveau bureau fédéral. Il a été ainsi mis fin à une situation bancale qui ne servait les intérêts de personne.  Sans nier que c’était nécessaire qu’il  y ait du changement. Maintenant au travail et, comme toujours, on ne sait presque rien sur les intentions des nouveaux arrivants, leur programme, les timings de leurs projets, etc.

Tout tourne autour de leurs noms mais   ce n’est pas assez.Ils arrivent de toutes les manières dans un moment critique. Presque toutes les sélections seniors et jeunes, filles et garçons, sont en pleine recomposition. Et c’est tant mieux pour eux , car ils  auront de quoi s’occuper pour un bon bout de temps.

D’après les compétitions et tournois auxquels  elles ont pris part, ces équipes comptent d’excellentes individualités.  Il y a matière pour une mise en forme d’un plan d’action intéressant qui tienne la route. La présence au sein de ce comité de personnes, ayant un vécu, facilite le contact et accélérera la réalisation.

Une relance qu’on attend

Tout est donc prêt pour marquer cette relance dont le basket-ball a besoin pour reprendre la place qui était la sienne. L’équipe-fanion des messieurs  a besoin par exemple d’un joueur-repère animateur qui emportera dans son sillage le reste de ses camarades. Les filles, tout comme les garçons, ont besoin de jouer plus pour s’aguerrir et monter au feu et avoir plus d’assurance.

La compétition nationale est, bien entendu, entre les mains des clubs. Cela suppose un travail en symbiose entre le nouveau bureau fédéral et ces clubs. 

La direction technique a du pain  sur la planche pour ce coup de rein qui  sortira ce sport d’une situation qui ne lui sied nullement. Bref, plus que les noms (personne ne doute de la bonne volonté de cette nouvelle équipe fédérale), nous attendons les premiers signes d’un décollage qui n’a que trop tardé.

10e Conférence mondiale sur la Fatwa: l’Algérie insiste sur la formation d’un mufti éclairé face à l’IA

Von: La Presse
12. August 2025 um 18:42

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs d’Algérie, Youcef Belmehdi, a souligné mardi au Caire (Égypte) la nécessité de réguler l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans l’orientation religieuse et la Fatwa, affirmant que cette technologie « ne saurait se substituer au mufti ».

Lors de son intervention à l’ouverture de la 10ᵉ Conférence mondiale sur la Fatwa, coorganisée par Dar Al-Ifta d’Égypte et le Secrétariat général des organismes de Fatwa dans le monde, sous le thème « Former un mufti éclairé à l’ère de l’intelligence artificielle », Youcef Belmehdi a évoqué le recours croissant aux applications de l’IA dans l’orientation religieuse, profitant des transformations technologiques mondiales, selon un communiqué du ministère.

« Cette révolution permet d’optimiser le travail des muftis et d’accélérer l’accès à l’information, sans pour autant négliger les défis éthiques qu’il convient de relever par une régulation adaptée », a-t-il déclaré, estimant que « malgré son énorme potentiel, l’IA ne peut remplacer le mufti, qui dispose des outils de l’ijtihad, saisit les finalités de la Charia et tient compte des complexités de la réalité humaine ».

« Aujourd’hui, le mufti éclairé est celui qui, armé de savoir et de piété, sait conjuguer authenticité et modernité, tout en étant conscient des mutations socioculturelles et des avancées technologiques », a affirmé Youcef Belmehdi.

Il a appelé à « l’instauration de normes charaïques et éthiques pour encadrer l’usage de l’intelligence artificielle dans le domaine de la Fatwa », insistant sur « un encadrement scientifique continu par des oulémas, la garantie de la transparence, le respect de la diversité jurisprudentielle et la sensibilisation de la société à la nécessité de se référer à des savants dignes de confiance ».

À l’ère de l’IA, « le mufti doit pouvoir recourir à des systèmes de génération automatique de Fatwas », a-t-il souligné, jugeant également « indispensable de développer des échanges institutionnels à l’échelle internationale, par la création de plateformes de coopération et l’échange d’expériences dans le domaine de la Fatwa, notamment en ligne ».

Des oulémas, des muftis et des ministres venus de plus de 70 pays ont assisté à la séance d’ouverture de cette conférence.

Selon le communiqué, les participants discuteront pendant deux jours des mécanismes pour développer la Fatwa et renforcer son rôle au service des sociétés à la lumière des avancées technologiques actuelles.

Cairokee le 2 septembre sur la scène du théâtre antique de Carthage : Ils sont attendus

12. August 2025 um 18:40

Le groupe a commencé à connaître un large succès en 2011, en signant la chanson qui deviendra la bande originale de la révolution du 25 janvier 2011, « Sout Al Horeya » (« La voix de la liberté »), en collaboration avec l’acteur et chanteur Hany Adel, à l’époque membre du groupe Wust El Balad. Le clip de la chanson a été filmé sur la place Tahrir au lendemain du départ de Hosni Moubarak.

La Presse — Voilà de quoi faire le bonheur de leurs fans en Tunisie, et ils sont nombreux! Le groupe égyptien Cairokee devrait se produire sur la scène du théâtre de Carthage en Tunisie, le 2 septembre prochain.

Cette étape tunisienne marque la dernière escale d’une tournée arabe entamée le 31 juillet en Arabie saoudite (deux dates), et qui a également fait halte au Liban, en Egypte et en Libye. Fort de sa popularité dans le monde arabe, nourrie par un style singulier mêlant rock alternatif et paroles engagées, Cairokee signe ici sa deuxième rencontre avec le public tunisien, après une participation mémorable, l’an dernier, au Festival international de Dougga.

Depuis ses débuts en 2003, ce quintet formé d’Amir Eid (chant et guitare), Cherif Hawary (guitare et voix), Tamer Hachem (batterie), Adam Alfy (basse) et Cherif Mostafa (orgue) séduit par des paroles authentiques et des mélodies poignantes. Il a 8 albums à son actif: Matloob Zaeem (2011),  Wana Maa Nafsy Aad (2012), El Sekka Shemal (2014), Nas wa Nas (2015), No’ta Beeda  (2017), Abna al bata essouda (2019), Roma ( 2022 )et Telk Qadeya (2023)

Le groupe a commencé à connaître un large succès en 2011, en signant la chanson qui deviendra la bande originale de la révolution du 25 janvier 2011, « Sout Al Horeya » (« La voix de la liberté »), en collaboration avec l’acteur et chanteur Hany Adel, à l’époque membre du groupe Wust El Balad. Le clip de la chanson a été filmé sur la place Tahrir au lendemain du départ de Hosni Moubarak. 

Depuis, Cairokee a connu de nombreux succès sans cependant échapper à la censure, notamment pour son album « No’ta Beeda » (« Point blanc ») en 2017 qui n’a pas été commercialisé en Egypte, le groupe ayant refusé toute compromission avec le régime du président Abdel Fattah Al-Sissi. 

Le 30 novembre 2023, près de deux mois après le début du génocide à Gaza, Cairokee dévoile la chanson « Telk Qadeya» («Ceci est une cause »), un titre qui fustige l’indignation sélective d’un discours occidental se revendiquant à l’avant-garde des luttes progressistes, mais restant indifférent face au massacre en cours. Ce morceau exprime un ressentiment profondément ancré et largement partagé à travers le monde arabe.

Portée par les paroles de Mostafa Ibrahim, surnommé le «poète mélancolique de la révolution égyptienne », la chanson a franchi, dès sa sortie, le cap du million de vues sur la seule chaîne YouTube du groupe. Fin décembre, la chaîne libanaise Al-Mayadeen l’a reprise, l’illustrant d’images de bombardements à Gaza. C’est, entre autres, ce retentissement qui a attiré à Dougga un large public, venu proclamer son soutien aux Gazaouis et entonner en chœur ce qui est devenu l’hymne des premiers jours du génocide toujours en cours!

« Koum Tara » envoûte Hammamet : Entre Chaâbi algérien et jazz du monde

Von: La Presse
12. August 2025 um 18:30

Ces musiciens virtuoses ont offert plus d’une heure et demie de live, mêlant avec élégance poésie algérienne, musiques du monde, jazz et traditions populaires.

Lors de la 59e édition du Festival international de Hammamet, le groupe franco-algérien « Koum Tara » a transformé l’amphithéâtre en un espace privilégié entre traditions algériennes et explorations sonores contemporaines. Un moment de grâce porté par des musiciens virtuoses, une poésie incarnée et une fusion musicale rare.

Une belle soirée s’est dessinée le 5 août 2025 dans l’amphithéâtre de Hammamet, où les notes du groupe franco-algérien « Koum Tara » ont envahi l’espace avec une grande puissance. A l’occasion de la 59e édition du Festival international de Hammamet, ces musiciens virtuoses ont offert plus d’une heure et demie de live, mêlant avec élégance poésie algérienne, musiques du monde, jazz et traditions populaires.

Dès les premières mesures, le public est transporté. Le morceau inaugural, « Zidane », capte l’attention en quelques instants. Véritable déclaration d’intention, il donne le ton d’un voyage musical où chaque morceau est une escale : « Y a Taleb », « Ana Andi », ou encore leur emblématique « Koum Tara ». Chacun évoque des valeurs universelles : l’amour, la mémoire, le lien social, la beauté de l’instant.

Le cadre magique de l’amphithéâtre a épousé à merveille la douceur et la richesse du répertoire. Sur scène, la violoncelliste, entourée de violonistes, d’un pianiste, d’un batteur et de musiciens maniant le oud, la contrebasse et la traditionnelle darbouka, tisse un univers sonore aux couleurs métissées, mais jamais dissonantes. L’équilibre est subtil, les influences se répondent sans jamais s’annuler.

Pensé par le compositeur Karim Maurice, « Koum Tara » repose sur un assemblage audacieux de quatre univers distincts : la musique classique à cordes, le jazz, les sonorités chaâbi et les musiques du monde. Un mélange que l’on aurait pu croire improbable, et qui se révèle pourtant d’une cohérence étonnante. Aux compositions de Maurice s’ajoute la voix du chanteur et musicien Hamidou, pour un duo créatif d’une complémentarité rare. 

Créé en 2018, « Koum Tara » s’inscrit dans la continuité des grands maîtres du chaâbi algérien — Mahboub Bati, Mohamed El Badji, Dahmane El Harrachi — tout en y insufflant une touche contemporaine, parfois psychédélique, souvent électro, toujours maîtrisée.

Depuis sept ans, le groupe trace sa route en France et à l’international, tissant des ponts entre les cultures et les générations. Avec « Koum Tara », le chaâbi s’ouvre au monde, et le monde s’ouvre à une autre idée du patrimoine : vivante, vibrante, et infiniment moderne.

« Marwa Manai », metteuse en scène à la Presse : « Au cœur de la création… Le questionnement »

12. August 2025 um 18:20

Dans le cadre d’un festival aussi réputé que celui d’Avignon, la metteuse en scène, Marwa Manai, participe à un projet prestigieux, titré « Transmission impossible », conçu par l’équipe de la 79e édition du festival et par la chorégraphe Mathilde Monnier. Il s’agit d’une « Villa créative », une villa d’incubation, avec restitution de projets, présentés ensuite publiquement. 

Une sorte de résidence artistique et immersive qui permet  de vivre le festival comme un laboratoire d’expérimentation. Marwa Manai, également autrice et comédienne, nous livre son expérience…

La Presse — L’été 2025 est le vôtre. Vous accumulez les expériences, dont « Transmission impossible », accomplie dans le cadre du festival d’Avignon. Pouvez–vous nous faire un retour sur cette expérience ? 

Le projet « Transmission impossible » a été marqué par la participation de 32 artistes, issus du monde entier. Nous sommes issus de différents contextes, feed-back  et formations diverses, avec de nombreuses pratiques et plusieurs disciplines : la chorégraphie, le théâtre, le stand up… Le programme était un peu chargé et intense.

On a vu des pièces de théâtre et avons été accompagnés par des créateurs de renom. On devait aussi présenter une sortie de résidence : une performance, comme un petit projet réalisé en trois jours. C’était agréable, certes, intense, mais surtout complexe par rapport au contexte politique actuel.

La thématique de la langue arabe, en 2025, oui, certes, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? Le choix artistique aussi de certaines pièces programmées, notamment celle de Marlène Monteiro Freitas, artiste « vedette ou complice » de l’édition, et sa pièce « NÔT », qui revisite le chef-d’œuvre des « 1001 nuits ».

A quel point c’était un bon choix de l’avoir mis en scène ? A quel point elle fait écho à la région arabe, son histoire, son actualité dure ? Être apolitique dans le monde actuel, est-ce possible ? Qu’est-ce que cela signifie ? J’étais la seule Tunisienne, avec des Maghrébins, et autres… Cette année, il y a eu plus d’inclusion et de nationalités.

La restitution du résultat final s’est-elle faite en présentant un seul et unique projet commun ou sous un autre format ?   

Nous avons été 32, divisés sur 4 groupes avec un mentor sur chaque groupe. Chacun essayait d’animer le programme, proposer des idées, rapprocher les artistes, modérait…

Chaque groupe a fait son propre projet avec quelques collaborations effectuées, entre deux groupes. J’ai pu présenter ma propre idée et vision. Personnellement, j’ai été très préoccupée par la question des choix politiques du festival. J’ai fini par présenter mon propre travail, ma restitution finale.

Une lecture-performance personnelle que j’ai écrite et qui fait un peu la chronique d’Avignon tout en valorisant la simultanéité temporelle : on s’amuse et on fait la fête à Avignon, en même temps qu’un génocide à Gaza est toujours en cours. J’ai questionné  des faits, une chronologie, deux temporalités différentes, tout en prenant le temps d’étaler cette réflexion. Beaucoup d’artistes voulaient s’exprimer dans l’urgence, d’autres étaient dans l’aspect technique et logistique. Plusieurs ont fait des présentations de groupes et des performances. 

Comment votre lecture-performance a-t-elle été reçue ?

Le texte est parsemé d’extraits de phrases qu’on a beaucoup entendus depuis le génocide à Gaza. Des phrases qui revenaient en espagnol, en français et en plusieurs langues. L’accueil était donc positif. Le texte était en anglais, principalement avec des parties lues en d’autres langues.

La lecture s’adressait à un public non francophone, encore plus large et plus intéressé par cette question. Le texte ne caresse pourtant pas dans le sens du poil. L’audience était réceptive. J’ai eu comme mentor Bouchra Ouizguen. « Transmission impossible » est un projet qui se cherche encore et qui reste ambitieux. D’un point de vue pédagogique, certains points restent à revoir et à réfléchir. Pareil pour les méthodologies à adopter. Les mentors devraient encore revoir et réviser le projet.

D’une manière plus générale, comment avez–vous vécu cette édition ? 

C’est ma 3e fois à Avignon. Je réalise et souligne à quel point ce festival a les moyens de tout faire, à quel point il peut être luxueux, truffé de privilèges. D’où mes questionnements : à qui il s’adresse ? Les artistes du Sud peuvent-il s’identifier ou se reconnaître dans toute cette effervescence ? A quel point c’est représentatif d’un autre monde, en particulier du Sud ? Comment les organisateurs ont établi la programmation orientée vers l’arabité cette année ? Sur quels critères ont–ils retenu ces spectacles ? Autant de questions dans un milieu qui reste, en grande partie, eurocentré. 

Tozeur : Une initiative citoyenne pour réhabiliter le patrimoine ferroviaire

12. August 2025 um 17:50

La Presse—Alors que la ligne ferroviaire n°13 s’apprête à reprendre du service après des années d’arrêt, la société civile du gouvernorat de Tozeur s’est mobilisée pour rendre aux gares d’El-Mahassen, Deguech et Tozeur leur éclat d’antan. Entre restauration patrimoniale et impatience collective, les rails s’apprêtent à vibrer de nouveau.

Dans une démarche qui reflète un profond attachement au patrimoine local et un véritable esprit de citoyenneté, des membres de la société civile et des habitants de la localité d’El-Mahassen, relevant de la délégation de Deguech (gouvernorat de Tozeur), ont lancé une initiative communautaire visant à réhabiliter l’ancienne gare ferroviaire de la région.

Cette mobilisation intervient dans le cadre des préparatifs liés à la réactivation prochaine de la ligne ferroviaire n°13 reliant la ville de Métlaoui (gouvernorat de Gafsa) à celles de Deguech et Tozeur. Une ligne emblématique dont l’histoire remonte à plus de cent ans, et qui, autrefois, assurait une liaison vitale entre ces régions du sud-ouest tunisien et les autres villes du pays.

Fermée depuis plus de sept ans, la gare de Tozeur, tout comme celle de Deguech, a fait l’objet d’une vaste campagne de nettoyage et de remise en état, menée avec enthousiasme par les citoyens et les associations locales. À El-Mahassen, les volontaires se sont attelés à restaurer les lieux, à désherber les alentours et à raviver la mémoire d’un site historique cher au cœur des habitants.

L’initiative vise à faire de la gare d’El-Mahassen une halte essentielle pour les futurs trains en direction de Tozeur ou de Métlaoui, tout en mettant en valeur son importance patrimoniale et logistique. Le retour du train— prévu pour mercredi prochain— symbolise bien plus qu’un simple moyen de transport : il représente l’espoir d’un nouvel élan économique, social et culturel pour toute la région.

À travers cette action, les habitants expriment leur volonté de renouer avec une époque où le chemin de fer constituait l’épine dorsale de la mobilité dans le sud-ouest tunisien. Ce projet collectif incarne une aspiration à reconstruire les ponts du passé pour mieux dessiner les contours d’un avenir prometteur.

Un membre de la société civile, impliqué dans l’organisation de cette action, résume parfaitement l’esprit de cette initiative : «Cette campagne de propreté, nous l’avons voulue comme une lettre à expédier aux responsables pour accélérer le rétablissement de la liaison ferroviaire. Pour cette campagne, tous les habitants ont été mobilisés, et chacun a contribué à sa manière».

Au-delà du simple nettoyage, c’est une mémoire collective qui se ravive. 

Il y a plus d’un siècle, le train desservait déjà ces régions, reliant Tozeur et Deguech aux grandes villes du pays. Le retour annoncé du train est donc perçu comme une renaissance attendue depuis longtemps, une réponse à un besoin vital de mobilité, mais aussi comme une reconnaissance de l’histoire ferroviaire du sud-ouest tunisien.

En restaurant la gare d’El-Mahassen pour qu’elle redevienne une halte stratégique, les citoyens expriment leur attachement à un patrimoine oublié, mais aussi leur foi dans un avenir meilleur pour leur région. 

Cette initiative citoyenne sonne comme un appel à l’action, une démonstration concrète que le changement peut aussi venir de la base.

Vague de feu en Grèce : évacuations et appels à l’aide internationale

Von: La Presse
12. August 2025 um 17:46

La Grèce a fait appel au mécanisme européen de lutte contre les feux de forêt pour faire face aux nouveaux foyers déclarés mardi à travers le pays, frappé par la sécheresse et de forts vents, selon le service des pompiers.
Les fronts de feu les plus dangereux se situent sur l’île de Zante, en mer Ionienne (ouest), à Vonitsa et Preveza, villes situées dans l’ouest de la Grèce continentale, ainsi que dans le département d’Achaïa, dans l’ouest du Péloponnèse, où une vingtaine d’évacuations préventives ont été effectuées, selon la même source.

« Au total, plus d’une centaine de foyers se sont déclarés à travers le pays et, pour y faire face, la Grèce a sollicité le mécanisme européen afin d’obtenir quatre bombardiers d’eau supplémentaires », a déclaré Vassilis Vathrakoyannis, porte-parole des pompiers grecs, lors d’un bref point de presse.

En raison de ces nombreux incendies, notamment en Grèce occidentale, une enquête a été ouverte par la police, a-t-il ajouté.

Depuis la semaine dernière, la Grèce est confrontée à des vents violents de plus de 80 km/h et à des incendies qui ont causé la mort de trois personnes vendredi, dont deux touristes vietnamiens.

De nombreux itinéraires de ferries assurant les liaisons avec les îles de la mer Égée (est) ont été annulés vendredi en raison des vents violents, contraignant des vacanciers à réorganiser leur voyage en plein pic de la saison estivale.
Samedi, un incendie survenu à 30 km d’Athènes a ravagé des maisons et des terrains à Palaia Fokea et Keratéa, stations balnéaires qui ont dû être évacuées.

Plus de 20 000 hectares ont été détruits depuis juin par les flammes à travers la Grèce, frappée à la mi-juillet par une vague de canicule prolongée, avec des températures dépassant parfois 43 °C.

Selon les prévisions du service météorologique national grec EMY, les vents forts se poursuivront mercredi et jeudi.

Le Club africain recrute Saidou Khan pour deux saisons

Von: La Presse
12. August 2025 um 17:46

Le Club africain a annoncé ce mardi la signature de l’international gambien Saidou Khan pour une durée de deux saisons.
Âgé de 29 ans, Khan évolue au poste de milieu de terrain. Lors de la saison écoulée, il a joué en quatrième division anglaise sous les couleurs de Swindon Town.
Sous la direction de l’entraîneur Faouzi Benzarti, le Club africain a remporté son premier match du championnat de Ligue 1 en s’imposant 1-0 face à l’AS Marsa. L’équipe se déplacera samedi prochain à Sousse pour affronter l’Étoile du Sahel.

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