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Gestern — 10. Juli 2025La Presse de Tunisie

Tunisie–ONU : Khaled Nouri s’entretient avec Jean-Pierre Lacroix sur le renforcement de la coopération en matière de maintien de la paix

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 20:17

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a reçu, jeudi, au siège du ministère, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, accompagné d’une délégation onusienne. Étaient également présents à cette rencontre le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité nationale, Sofiene Bessadek.
Selon un communiqué du ministère, l’entretien a permis de saluer la contribution continue de la Tunisie, à travers le ministère de l’Intérieur, aux efforts des Nations unies en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité à l’échelle mondiale. Depuis 2012, des cadres sécuritaires et des experts tunisiens participent à plusieurs missions onusiennes dans les domaines du renforcement des capacités, de la gestion, des opérations et du commandement.
La rencontre a également mis en lumière la longue tradition de coopération entre la Tunisie et l’ONU en matière de maintien de la paix, qui remonte à 1960.
Khaled Nouri a exprimé, à cette occasion, la volonté de son département de renforcer la participation des cadres tunisiens aux missions onusiennes, en particulier à des postes de commandement, tout en réaffirmant la disponibilité du ministère à développer la coopération en matière de formation et d’entraînement spécialisés dans le domaine du maintien de la paix.
La visite de Jean-Pierre Lacroix en Tunisie s’inscrit dans le cadre de sa participation à la conférence internationale sur « Le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de paix », organisée les 10 et 11 juillet par le ministère de la Défense nationale, en partenariat avec le Département des opérations de paix des Nations unies.

Conférence sur le maintien de la paix : Nafti plaide pour une approche globale de la protection des civils

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 20:15

Dans son intervention à l’ouverture des travaux de la Conférence internationale sur « Le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix », le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a souligné que cette rencontre se tient dans un contexte international délicat, marqué par l’aggravation des défis sécuritaires et humanitaires. Ce contexte exige, selon lui, une coordination accrue des efforts internationaux afin de protéger les civils et de renforcer la paix et la stabilité.
Il a insisté sur le fait que la protection des civils ne constitue plus une simple réponse conjoncturelle, mais représente désormais un devoir moral et une responsabilité collective. À ce titre, il a appelé à l’adoption d’une approche globale et multidimensionnelle, reposant sur des solutions politiques durables, le renforcement de la protection des civils, ainsi que la promotion du développement durable, afin de garantir la stabilité des sociétés à long terme.
Le ministre a rappelé que la Tunisie, forte de son expérience historique et de son engagement précoce et constant dans ce domaine humanitaire, demeure activement investie dans les efforts visant à accroître l’efficacité des missions de maintien de la paix.
Dans ce sens, Mohamed Ali Nafti a mis en avant la nécessité de bâtir des partenariats équitables entre les États et les organisations internationales, tout en permettant aux pays en développement de participer à la consolidation de la paix en fonction de leurs capacités, dans un cadre international fondé sur la justice, la responsabilité et la solidarité.
L’organisation de cette conférence internationale en Tunisie constitue, selon lui, une reconnaissance de la place du pays en tant que terre de dialogue et de rencontre autour des enjeux de paix et de sécurité. Elle reflète également une profonde conviction quant à l’importance de l’action diplomatique conjointe et multilatérale, menée sous l’égide des Nations Unies, pour renforcer la sécurité et préserver la dignité humaine dans le monde, alors que l’Organisation célèbre cette année son 80ᵉ anniversaire.

Pollution du littoral : Kaïs Saïed critique l’inaction de l’APAL et menace de la dissoudre

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 20:12

Le président de la République, Kaïs Saïed, a critiqué, lors d’une visite inopinée dans les gouvernorats de Monastir et de Nabeul, l’absence d’action de l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) face aux crimes écologiques commis sur les plages, et ce, malgré la disponibilité des fonds nécessaires. Il a suggéré qu’il serait plus judicieux de dissoudre cette agence et de transférer ses prérogatives aux autorités régionales compétentes.
Selon une vidéo publiée jeudi sur la page officielle de la présidence de la République, le chef de l’État a estimé qu’il vaudrait mieux confier la protection du littoral à des structures administratives plus efficaces, en l’absence de résultats concrets de la part du ministère de l’Environnement et de ses agences.
Il a déploré que les plages tunisiennes, jadis parmi les plus réputées au monde, soient aujourd’hui confrontées à de graves problèmes environnementaux, « à l’exception de celles protégées par certains lobbies », a-t-il précisé.
Le président a insisté sur la nécessité de mettre en place des sanctions fermes contre les auteurs de crimes écologiques, notant que des usines rejettent leurs déchets directement dans la mer dans plusieurs gouvernorats, provoquant la dégradation des plages et l’échouage massif de poissons.
Il a également pointé du doigt l’Office national de l’assainissement (ONAS), qu’il accuse de rejeter dans la mer des eaux usées non traitées, entraînant pollution, accumulation de déchets et propagation d’odeurs nauséabondes, malgré les financements alloués à ses activités.
Des citoyens présents lors de ces visites ont demandé que tous les acteurs de cette pollution, notamment l’ONAS, soient tenus pour responsables de la dégradation du golfe de Monastir et de la qualité de l’air. Certains ont souligné la hausse des cas de cancer dans la région, qu’ils lient directement à la pollution.
D’autres ont rapporté que les usines et stations d’épuration de Lamta et Frina rejettent chaque jour quelque 40 000 mètres cubes d’eau polluée dans la mer, ce qui a paralysé l’activité de pêche et aggravé la situation socio-économique des pêcheurs.
Kaïs Saïed a affirmé que « les lois sont plus fortes que les lobbies » et que l’État s’engage à répondre aux revendications du peuple et à assainir le pays de ceux qui cherchent à lui nuire.
À noter que le chef de l’État s’est rendu, mercredi à minuit, dans le gouvernorat de Monastir pour constater la situation environnementale critique du golfe. Il a visité la plage de Ksibet El Mediouni, récemment touchée par une catastrophe écologique, puis la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar à Lamta, ainsi que la région de Sayada.
Dans le gouvernorat de Nabeul, il a observé la dégradation environnementale à El Amoud el Mrigueb, dans les délégations de Menzel Temime et Aïn Grenz.
Enfin, jeudi, lors d’une rencontre avec le ministre de l’Environnement, Habib Abid, Kaïs Saïed a ordonné de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la dégradation continue de l’environnement et protéger le littoral dans toutes les régions du pays, dans l’attente d’une nouvelle stratégie visant à mettre un terme au gaspillage des ressources publiques et à toutes les formes de pollution.

En fin de contrat en 2026 : Deux ans de plus pour Ali Youssef

10. Juli 2025 um 19:20

La Presse — C’est incontestablement le meilleur élément de l’effectif durant la dernière saison malgré une étrange baisse de forme en fin du championnat. Ali Youssef (24 ans), défenseur central élégant fort dans l’un contre un,  la couverture et la relance, est la grande attraction du mercato du CA. 

Il lui reste une année de contrat, alors que les rumeurs parlent d’intérêt de maints clubs à l’image d’Al Ahly. Restera, restera pas ? C’est plutôt la première hypothèse qui a prévalu. Les dirigeants clubistes ont accentué leurs efforts depuis deux semaines pour convaincre Ali Youssef et son agent de prolonger pour deux ans de plus.

L’accord de principe y est avec un nouveau contrat qui stipule, bien entendu, une majoration du salaire et des primes pour blinder un joueur-clef en défense. Ça va dans l’intérêt des deux parties. Pour le CA, il évite que le joueur parte la saison prochaine gratuitement, et pour Ali Youssef il améliore son statut avec une stabilité qui lui permettra de progresser encore. D’autant que c’est l’un des rares joueurs à avoir presque l’unanimité du public. 

CSS-stage à Ain Draham : Ça promet…

10. Juli 2025 um 19:10

Après une semaine de travail physique à Sfax, le CSS a commencé sa deuxième phase de préparation de la saison par un stage de 8 jours à Aïn Draham.

La Presse — Mohamed Kouki et sa bande ont pris mardi 8 la direction de Aïn Draham pour un stage qui se terminera le 15 juillet. À peine arrivé sur place, l’entraîneur sfaxien s’est mis au boulot avec une première séance de décrassage après les heures de route. Vingt-sept joueurs étaient au rendez-vous, tous tunisiens en l’absence des deux joueurs  étrangers engagés jusqu’à ce jour.

Willy Onana ne viendra à Sfax que début août,  soit une dizaine de jours avant le démarrage du championnat. Le jeune international ougandais Travis Mutyaba a passé, lui, avec succès l’épreuve de l’examen médical préalable à la signature d’un contrat de trois ans. Il devrait rejoindre le groupe à Aïn Draham pour l’entame de son aventure avec les Noir et Blanc de Sfax où il n’aura normalement aucune difficulté à s’imposer dans le dispositif que Mohamed Kouki est en train de mettre en place. 

Trois cadres fidélisés

La présence du gardien Aymen Dahmen,  de Moussa Bella Conté et de Baraket Lahmidi dans la liste des 27 joueurs retenus pour ce stage témoigne bien que ces trois joueurs-cadres ont cessé de penser aux propositions qui leur ont été faites et ont pris la décision, d’un commun accord avec le comité directeur, de rester avec le groupe. Ceci avec la promesse que toutes leurs rémunérations et tous les avantages que contiennent leurs contrats respectifs soient revalorisés. 

Une absence, par contre, a retenu l’attention : celle de Fabien Winley mis sur la liste des transferts.  Et une présence a, elle, été réconfortante :  celle d’Iyed Belwafi qui a réintégré le CSS après un an de prêt à l’USBG où il a confirmé son talent d’attaquant de couloir rapide  en contre et finisseur.

Tout laisse penser qu’il sera l’une des pièces maîtresses du compartiment offensif cette saison. Dans cette première liste, on a aussi remarqué la présence d’un bon nombre de jeunes joueurs qui vont être passés au tamis, ce qui conforte la volonté de l’entraîneur Mohamed Kouki d’injecter un sang neuf dans l’équipe.

Les Abdessslem Akid, Rayan Châabane, Houssem Belhizia, Thamer Làabidi et Nour Karoui vont former avec les Mohamed Amine Ben Ali, Youssef Habchia, Mohamed Trabelsi,  Mohamed Absi,  Mohamed Amine Aydi, Aziz Sekrafy, Mahdi Kachouri et Amor Ben Ali le socle d’une ossature jeune sur laquelle va reposer le CSS pour les années à venir. Au cours de ce stage, deux matches amicaux devraient avoir lieu. L’un contre le CA le 12 juillet et un autre pas encore confirmé contre l’équipe égyptienne d’Al – Ahly en stage à Tabarka avant d’affronter l’ESZ au Stade Taieb Mhiri le 23 juillet.  

CA – Campagne de recrutements : Firas Chawat dans le viseur

10. Juli 2025 um 19:00

Le buteur étoilé, sous contrat jusqu’en été 2026, serait dans le collimateur clubiste. Dans le même temps, le nom du défenseur Taoufik Cherifi a été coché par les recruteurs de l’ES Sétif.

La Presse — A Ain Draham, le jeune axial clubiste Makrem Sghaier  a rejoint le lieu de retraite du CA, le latéral gauche Houssem Ben Ali, signataire d’un contrat de deux ans, a, quant à lui, débuté les entraînements groupés sous la houlette du plateau technique. Et de trois donc jusque-là pour le CA avec les arrivées du gardien Mouhib Chamekh, de l’arrière droit Houssem Hasan Romdhane et du latéral gauche Houssem Ben Ali.

Chapitre départs maintenant, l’avant Kooh ne poursuivra pas.  Le Camerounais Jules Armand Kooh n’entre donc pas dans les plans du coach Mohamed Sahli. L’attaquant de 26 ans, sous contrat jusqu’en été 2027, n’a pas été retenu pour le stage de Ain Draham et les dirigeants clubistes pencheraient vers un prêt, alors que, de son côté, Kooh exige 400.000 dollars pour résilier son engagement à l’amiable.

Avec éventuellement Kooh, et les partants que sont Kelaleche (fin de prêt et retour au MC Alger), Srarfi, Garreb, Khélil, Bedoui et Moez Hassan, aux côtés de Snana transféré et Hamdi Laâbidi, ils sont au total neuf à ne plus faire partie des plans du staff. Et toujours à propos des éventuels départs, l’ES Sétif a coché le nom du défenseur polyvalent algérien Taoufik Cherifi.

L’Entente Sportive Setifienne veut donc recruter Cherifi, 23 ans et sous contrat jusqu’en juin 2026. Arrivé au CA en janvier 2022 en provenance de la JS Kabylie, le joueur est actuellement dans les pensées du coach allemand Antoine Hey, successeur de Nabil Kouki. 

Volet groupe qui prend forme actuellement, l’attaquant congolais Kinzumbi est attendu du côté de la station balnéaire de Ain Draham. Après avoir émis le vœu de bénéficier d’un bonus qui n’a rien à voir avec une revalorisation salariale souhaitée, l’ex-avant du TP Mazembe n’a pas encore rejoint ses coéquipiers.

Paiement de la clause libératoire ?

Avec les salaires impayés récemment réglés et versés, le Club Africain peut donc enregistrer ses emplettes dans le système de Matching des Transferts (TMS) et surtout se projeter davantage après la levée de l’interdiction de recruter. En clair, concrètement, les dirigeants vont pouvoir peser davantage sur le marché des transferts, et d’ailleurs, en l’état, l’une des pistes creusées mènerait tout droit vers l’attaquant-buteur de l’ESS, Firas Chawat, sous contrat avec les Etoilés jusqu’en juin 2026, mais en mesure de quitter son club employeur sous réserve de payer le montant de la clause libératoire de l’ordre de 200.000 dollars. 

L’ASM poursuit sa préparation d’intersaison : Jebali, Hadhri et Jouini à l’œuvre !

10. Juli 2025 um 18:50

Les nouvelles recrues — Oussema Jebali, Ahmed Hadri et Anouar Jouini — ont effectué, mardi, leur première séance d’entraînement sous les couleurs marsoises.

La Presse — A l’Avenir de La Marsa, la préparation d’intersaison avance à un rythme ordonné. Signant leurs contrats au cours de la semaine dernière, trois nouvelles recrues ont rejoint les entraînements avant-hier. Il s’agit de l’arrière gauche Oussema Jebali, de l’attaquant Ahmed Hadhri et du milieu offensif Anouar Jouini.  Après avoir disposé du reste de la semaine dernière pour prendre le temps de s’installer, ils ont pu donc commencer le travail avec leurs nouveaux coéquipiers.

Pour l’entraîneur marsois, Ameur Derbal, disposer le plus tôt possible des nouvelles recrues ne peut que lui faire gagner du temps dans la perspective d’aborder au plus vite la deuxième phase de préparation qui inclut l’aspect tactique en programmant des matchs amicaux. 

Les trois compartiments renforcés

Pour aborder cette deuxième phase de préparation, il faut composer déjà l’ossature de l’équipe. Une ossature qui commence à prendre relativement forme avec les nouveaux recrutements qui ont touché les trois compartiments. D’abord, en défense avec un recrutement de taille, celui du gardien de but expérimenté Sami Hlel qui sera secondé par Béchir Habbassi. Il y a également  le défenseur central Yosri Arfaoui et l’arrière gauche Oussema Jebali, ainsi que les derniers arrivés qui ont signé hier des contrats de deux ans, le défenseur central Tej Islem Salem et l’arrière droit Hamza Rebai. 

A l’entrejeu, l’effectif est renforcé par le milieu offensif Anouar Jouini et le milieu central Amanallah Ben Hamida. En attaque, Ahmed Hadri et Houcine Mansour mèneront les manœuvres. 

Boudinar : les négociations piétinent

Dans la perspective de disposer d’un effectif riche et compétitif, les dirigeants marsois comptent procéder à d’autres recrutements. Toutefois, les négociations sont parfois difficiles. En ce sens, les négociations avec le Croissant Sportif de M’saken pour s’octroyer les services du gardien de but Fahem Boudinar piétinent. L’ASM a, pourtant, émis une proposition intéressante qui comprend une offre financière et le transfert de joueurs sous forme de prêt.

C’est que les dirigeants marsois préparent aussi un grand remue-ménage au sein de l’effectif en pensant céder les joueurs qui ne peuvent plus être utiles.  

Bref, il y a encore du pain sur la planche pour terminer déjà la première phase de préparation et aborder sereinement la deuxième étape.

CAB – Adel Khatelli, nouveau Directeur Technique : Enrichissant !

10. Juli 2025 um 18:40

Le technicien a le profil adéquat pour encadrer les entraîneurs et les sections des jeunes.

La Presse — Déjà bien étoffé, le staff technique du CAB vient d’être renforcé par un nouveau venu, en l’occurrence Adel Khatelli. En réalité, il s’agit d’un retour au club nordiste après son passage dans les années 2008-2009 du côté du Stade 15-Octobre. Toutefois, il revient cette fois en tant que directeur technique des jeunes.

Un choix sage de la part des responsables, puisque Adel Khatelli possède un background consistant et une grande expérience dans le domaine de l’encadrement technique. Il aura pour mission de doter les entraîneurs des jeunes d’une formation solide et à travers eux de dénicher des joueurs  susceptibles d’accéder en équipe première dans l’immédiat. 

Dans un second temps, il est appelé à former de futurs talents. Le projet du nouveau directeur technique est ambitieux, car il vise à assurer un plus grand nombre de jeunes capables de renforcer les rangs des seniors sans recourir à des recrutements «externes». 

La situation financière du CAB étant très délicate, il faudra donc puiser dans les catégories des jeunes et notamment dans l’élite considérée comme l’anti-chambre des séniors d’après Adel Khatelli. Appuyé par le « superviseur» général Nejmeddine Oumaya, le directeur technique fraîchement débarqué sera d’un apport appréciable dans la fonction qui est la sienne au vu donc de son c.v….

Volley – Tournoi de Bejaia : Encore un effort !

10. Juli 2025 um 18:30

Des victoires bonnes à prendre, mais ce n’est pas le plus intéressant. Le Six national est-il en mesure de briller au mondial ?

La Presse — Ce  « tournoi de l’amitié », qui s’est tenu à Bejaia, en Algérie, on l’attendait pour plusieurs raisons.

La première, et celle que nous avons considérée la plus importante, était relative au comportement collectif de l’équipe sous la férule du nouveau sélectionneur italien, Camillo Placi, qui dirige cette  sélection qui se prépare pour le Mondial 2025 qui aura lieu aux Philippines.

L’équipe de Tunisie, rappelons-le, a commencé par prendre le meilleur sur une sélection militaire algérienne par 3/0, avant de battre successivement la sélection algérienne et la sélection libyenne sur  le même score. Pour enfin boucler ce tournoi, en prenant le meilleur sur l’Egypte  3-1 (25-27, 25-20, 25-14, 25-18). En fait, c’est cette rencontre que  l’on attendait le plus. La rivalité entre la Tunisie et l’Égypte était omniprésente, le contraire nous aurait étonné. Les deux pays ont toujours considéré les rendez-vous entre eux comme les tests les plus sérieux et les plus instructifs.

A l’issue de cette finale, on a eu  les mêmes réactions sur et en dehors du terrain. Une agitation qui n’est nullement surprenante avec une question qui taraudait les esprits : est-ce véritablement l’équipe-type égyptienne qui a pris part à ce tournoi?

Nous espérons bien que oui. De toutes les façons,  ce qui nous intéressait était bien le comportement collectif de notre Six. Il a été irréprochable, mais pour être franc, il y a lieu de régler les cas des éléments encore dans le doute.

Wassim Ben Tara et Aymen Bougherra n’ont pas encore (aux dernières nouvelles) confirmé leur accord pour participer à ce championnat du monde. Leur présence est pourtant de nature à donner plus de poids et de confiance à la formation tunisienne. D’ailleurs, les Egyptiens seront sur notre route dans ce mondial en phase de groupes.

« Ragouj-le spectacle » à la clôture du Festival de Dougga : Un pari réussi !

10. Juli 2025 um 18:20

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

La Presse — La 49e édition du Festival international de Dougga s’est achevée le 8 juillet avec la présentation du spectacle « Ragouj ». Après avoir accueilli trois soirées tunisiennes et quatre étrangères, c’est Abdelhamid Bouchnak qui a clôturé l’événement en apportant sur scène l’univers singulier et éclectique de sa série télévisée.

Un succès retentissant au petit  écran

Après la consécration des feuilletons «Nouba» et «Ocheg Eddenia» et la série fantaisiste «Ken Ya Makenech», Abdelhamid Bouchnak a encore bousculé les codes avec « Ragouj ». Ce drame social a lieu dans un village reculé fictif qui se veut une illustration de la société tunisienne. En mêlant tragédie et humour, il présente des personnages allégoriques dans un style novateur. Dans cette campagne anodine, presque banale, le conte riche en péripéties, en émotions et en ironie devient une satire de la réalité de tout un pays.

L’amour, la corruption, la jeunesse en désespoir, la persévérance de la femme rurale et  d’autres thèmes poignants sont au centre du récit. Le scénario a été sublimé par le décor, le jeu naturel des acteurs et la musique de Hamza Bouchnak.

Dans le feuilleton comme sur scène, les rôles principaux ont été attribués à Yasmin Dimassi et Fatma Sfar, dans les rôles féminins majeurs de « Nsima » et « Mahbouba », « Si El Wral » le contrebandier joué par Aziz Jebali, le fameux « Dinari » campé par Saber Oueslati, Bahri Rahali, dans le rôle de « Abbes », Chawki Belkhouja pour « Mabrouk », Pedro, alias Belgacem, l’artiste bohème joué par Mahmoud Saïdi, « Youssef » l’ingénieur incarné par Walid Ayadi, « Chema » le médecin interprétée par Rym Ayed, Mehdi Mzeh pour docteur « Hedi », Fatma Saidane dans le rôle de « Omi Manoubia »…

Les deux saisons ont été fortement appréciées par le public et les critiques. D’ailleurs, « Ragouj El-Kanz » a remporté 11 prix sur 18 des prix de la Radio tunisienne pour les meilleures productions dramatiques, décrochant le prix du meilleur feuilleton pour la deuxième année consécutive. Il a également eu le prix de la meilleure série internationale au Festival international des séries télévisées « Matera Fiction » qui s’est déroulé en Italie en juin 2025.

De l’écran à la scène

Comme pour « Nouba », Abdelhamid Bouchnak a créé une comédie musicale qui reprend les thèmes et les personnages de « Ragouj ». Les acteurs sus-cités et bien d’autres se sont réunis sur scène pour le plus grand bonheur des spectateurs venus nombreux. En effet, le spectacle a été joué à Dougga en sold out. Vu la distance géographique et les bouchons qui se sont créés dans les parkings, le public a continué à affluer jusqu’à une heure après le début et  certains se sont même emparés de la zone réservée à l’équipe technique.

Cette adaptation de la série en comédie musicale a fait que les personnages se transforment en chanteurs et danseurs. La musique originale du générique composée par Hamza Bouchnak a été interprétée en direct par un orchestre d’une trentaine de musiciens sous la baguette du maestro Racem Damak.

Chawki Belkhouja, alias Mabrouk, a été le premier à entrer sur scène pour annoncer l’univers fantaisiste du spectacle. Dans une chorégraphie dirigée par Oumaïma Manaï, les danseurs ont prolongé la narration avec une grande cohérence artistique. D’ailleurs, leurs costumes s’intégraient harmonieusement à l’esthétique du feuilleton et du spectacle.

Le foulard rural est toujours remarquable pour sa richesse symbolique. « Dinari » a donné  son speech par la suite avec sa touche d’humour habituelle qui a suscité de vifs applaudissements. Saber Oueslati a placé le site archéologique de Dougga au cœur de son discours, sans oublier de le ponctuer par sa fameuse phrase «Je mange, tu manges ».

La comédie musicale de deux heures et demie a repris les scènes phares du feuilleton en intégrant des chansons, d’autres formes d’expressions corporelles et des projections en arrière-plan sur écran géant. On reconnaît l’amour naissant entre Youssef et Mahbouba avec des dialogues poétiques et une chorégraphie empreinte de romantisme.

La démolition de l’école, Ida qui perd la vie, en allusion aux ouvrières agricoles victimes des accidents de transport, les monologues de « El Wral » et d’autres moments de forte intensité dramatique ont été reproduits devant le public. « Dinari » a continué à faire des passages en intermèdes entre les scènes émouvantes pour une forte dose de rire avec ses expressions sarcastiques et provocantes.

Le volet musical a inclus des titres comme « Na nghani al hobb » et « Hedhi ghnaya lihom » chantés par Pedro dans une réadaptation spéciale « Ragouj ». Rym Ayed a également interprété « Ye Denya ken jiti bidi ».

Et, pour une transposition plus réaliste du texte, un vrai cavalier à dos de cheval a fait son entrée pour quelques tours sur scène fêtant le grand retour de « Othmen weld khlifa », le charlatan mafieux joué par Moncef Ajmi. Le public interpellé en constance par les acteurs a fait partie intégrante du show en interagissant avec des réponses, des cris et des youyous.

L’histoire des ratés de Ragouj sans boulot, sans rêves sans ambitions, a connu un dénouement heureux à la fin. Des couleurs en patch work qui marquent l’anarchie du début aux robes florales gaies à la fin, le cheminement a été marqué par la persévérance des protagonistes et leur attachement à leur terre mère.

Le réalisateur a tenu à rendre hommage à certaines figures emblématiques de la scène culturelle tunisienne qui viennent de nous quitter en projetant des photos et des extraits de vidéos inclus dans le spectacle. L’apparition de Kafon, ressuscité par l’intelligence artificielle sur un écran géant pour interpréter des chansons de Ragouj, a généré de forts applaudissements.

En effet, il a fait partie des personnages marquants de la série. De vrais pigeons ont été libérés pour faire le tour de la scène, dans une dernière touche qui a impressionné les spectateurs. C’est dans une ambiance chargée d’émotion que le public a quitté le théâtre, reprenant en chœur « Houmeni », le tube qui a consacré la notoriété de Kafon.

L’adaptation scénique de la série « Ragouj » est incontestablement un  grand succès artistique qui a répondu à de fortes exigences de créativité et de moyens techniques. L’œuvre sera aussi présentée lors de l’ouverture du Festival international de Hammamet, qui affiche déjà complet.

Monastir lance une vaste campagne de nettoyage des entrées de villes et zones touristiques

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 18:19

Le programme du ministère de l’Intérieur dédié à la propreté des entrées de villes et à la collecte des déchets plastiques a été lancé ce jeudi dans le gouvernorat de Monastir. Cette initiative a démarré par une campagne régionale de nettoyage à l’entrée de la zone touristique des Sahel, le long de la route régionale n° 92, qui relie les municipalités des Sahel et de Monastir. Des actions similaires sont prévues dans toutes les communes de la région.

Les opérations ont consisté en l’arrachage des plantes parasites, le traitement des insectes avec le soutien de la municipalité de Monastir, le nettoyage des bas-côtés et le déblaiement des terres sur une distance de 3 km. Ces efforts visent à améliorer la présentation et la salubrité d’un axe majeur d’accès à la zone touristique.

Le gouverneur de Monastir, Issa Moussa, a salué l’engagement de la société civile dans cette campagne régionale, appelant à renforcer la mobilisation des acteurs locaux afin de soutenir les efforts de l’État en matière de propreté publique. Il a également réaffirmé la volonté des autorités de préserver la propreté et l’esthétique de toutes les villes tunisiennes, en particulier celles à forte affluence touristique comme Monastir et les Sahel. « Ces campagnes régionales complètent efficacement les actions des municipalités et produisent des résultats positifs plus durables », a-t-il précisé.

Les interventions dans la zone touristique se poursuivent quotidiennement. Par ailleurs, les services compétents ont été sollicités pour organiser un traitement aérien des insectes, après une première opération réalisée en avril dernier.

Cette campagne a mobilisé plusieurs acteurs : la délégation et la municipalité des Sahel, la municipalité de Monastir, la direction régionale de l’Équipement et de l’Habitat, une entreprise privée (« Al-Milaha »), des jeunes bénévoles de la maison de la jeunesse de Sidi Amer, l’équipe locale de pétanque, le bureau local des stations balnéaires, les Scouts tunisiens à Moutamar, ainsi que la chambre des jeunes entrepreneurs des Sahel.

Par ailleurs, les municipalités du gouvernorat poursuivent la mise en œuvre des campagnes conjointes de nettoyage, organisées mensuellement selon un calendrier par groupes, dans le cadre de la campagne commune programmée du 2 au 30 juillet 2025.

Tébourba : la piscine municipale reprend vie après 15 ans d’abandon

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 18:11

Le coup d’envoi officiel des travaux d’aménagement de l’espace récréatif, culturel et sportif — la piscine municipale de Tébourba — a été donné mercredi.
Ce projet, inscrit dans le cadre du Programme de Développement Intégré (PDI), bénéficie d’un budget global de 4,1 millions de dinars, selon Mondher Smaali, coordinateur régional des projets au Commissariat Général au Développement Régional (CGDR) à Manouba.
Le chantier, déjà lancé, s’étalera sur une durée de 16 mois, a précisé la même source à l’Agence TAP.
Le projet comprend deux piscines — une pour adultes et une pour enfants — un espace de loisirs ainsi qu’un espace de spectacle d’une capacité de 1 200 personnes. Ces installations retrouveront enfin leur éclat et leurs diverses fonctions après 15 années d’abandon. Ce complexe avait été inauguré en 1989 comme espace sportif et récréatif, a rappelé Mondher Smaali.
Les représentants des différentes parties concernées ont insisté sur la nécessité d’accélérer la réalisation du projet, en veillant au respect des délais contractuels ainsi qu’aux normes de qualité exigées.

Festival International de Carthage 2025 : Le programme enfin dévoilé

10. Juli 2025 um 18:10

La Presse — Après une longue attente et une grande exaspération du public, le programme de la 59e édition du Festival international de Carthage, prévue du 19 juillet au 21 août 2025, a enfin été dévoilé, mardi dernier, sur la page officielle du festival, confirmant la participation de certains artistes dont les noms ont commencé à circuler il y a quelques jours sur les réseaux sociaux.

Parmi eux les Tunisiennes Sofia Sadok (13 août jour où la Tunisie célébre la Fête de la Femme) et Latifa Arfaoui (le 25 juillet, jour de la Fête de la République) dont l’annonce n’est pas passée inaperçue. Le retour de Latifa, par exemple, est reçu par certains comme celui d’une « grande voix tunisienne » emblématique, alors que d’autres y voient les signes d’une programmation répétitive, s’interrogeant sur le choix de reconduire la chanteuse après son passage en 2023.

Le spectacle « Min Qa‘ al-Khabiya » de Mohamed Garfi ouvrira cette édition, le 19 juillet. La soirée de clôture sera assurée par la chanteuse émiratie Ahlam, le 21 août. D’autres vedettes de la chanson arabe seront de la partie à l’instar de Nancy Ajram (le 2 août), Najwa Karam (9 août), les Libanais Nassif Zeytoun (30 juillet) et Adam (18 août).

Côté tunisien, on cite la programmation de la pièce «Binomi S+1» d’Aziz Jebali (22 juillet), et les spectacles musicaux : « Tapis Rouge 2 » de Riadh Fehri (20 juillet), « La Nuit des Chefs » qui réunit plusieurs chefs d’orchestre tunisiens de renom (1er août) et «Imagine» de Karim Thlibi qui a déjà conquis le public à travers de nombreuses représentations (8 août).

Une soirée tunisienne et une autre nommée « Folklore tunisien », dont on ne dévoile aucun détail, ont été annoncées respectivement pour le 28 juillet et le 11 août. Côté artistes internationaux, quelques dates sont à retenir, à l’instar de celles du concert du trompettiste de talent franco-libanais Ibrahim Maalouf qui présentera son projet « Trumpets of Michel-Ange », le 26 juillet; de l’étoile montante, le chanteur, rappeur et poète franco palestinien « Saint Levant » (le 5 août); du Palestinien Mohamed Assaf qui chantera pour Gaza et de l’Egyptienne May Farouk qui proposera du Om Kalthoum.

Les plus nostalgiques des francophiles trouveront leur bonheur dans le spectacle « Sur la route enchantée » de la chanteuse française Chantal Goya (3 août), destiné aux petits et grands. Les amateurs de reggae quant à eux auront rendez-vous avec le fils de Bob Marley, Ky-Mani Marley, le 17 août. Le conférence de presse du festival, qui se tiendra, ce soir, nous éclairera sur les choix artistiques de cette édition.

Pollution et gaspillage : Kaïs Saïed ordonne des mesures urgentes pour protéger l’environnement

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 18:06

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné jeudi, lors de sa rencontre au palais de Carthage avec le ministre de l’Environnement, Habib Abid, la prise de mesures urgentes pour mettre fin aux violations continues de l’environnement et protéger le littoral dans toutes les régions du pays, en attendant la mise en place d’une nouvelle stratégie visant à stopper le gaspillage des biens publics et toutes les formes de pollution.

Selon un communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a souligné que le droit à un environnement sain est un droit humain fondamental. Il a affirmé que l’État doit garantir ce droit, contribuer à la préservation du climat et mobiliser les moyens nécessaires pour éradiquer la pollution, conformément aux dispositions de la Constitution.

À noter que le chef de l’État a effectué, mercredi à minuit, une visite inopinée dans le gouvernorat de Monastir pour s’enquérir de la situation environnementale critique dans le golfe de Monastir. Il s’est rendu à la plage de Ksibet El Mediouni, récemment touchée par une catastrophe écologique, puis à la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, dans la ville de Lamta, avant de poursuivre sa visite dans la région de Sayada.

Par ailleurs, le président s’est rendu jeudi dans le gouvernorat de Nabeul, où il a constaté la dégradation de la situation environnementale dans les décharges d’eaux usées à El Amoud El Mrigueb, dans les délégations de Menzel Temime et Aïn Grenz.

Selon des sources concordantes, Kaïs Saïed s’est également rendu à Oued El Hejar, dans la délégation de Kélibia, pour constater l’ampleur de la pollution dans cette zone. Le député de Kélibia et Hammam El Ghazaz, Fadhel Ben Torkia, a indiqué dans une déclaration à la presse que le président a été informé de la situation environnementale catastrophique dans la région, devenue une décharge de déchets solides et d’eaux usées rejetées par les usines environnantes.

59e Festival International de Hammamet : Derrière le concept visuel

Von: La Presse
10. Juli 2025 um 18:00

« Continious Vibes » est le slogan prôné haut et fort par l’équipe du Festival international de Hammamet. Une expression qui s’entremêle avec l’identité visuelle vertigineuse, expressive, distinguée de l’édition 2025, conçue par Ines Drira. La conceptrice exprime aux médias toute sa vision artistique et son processus de création. Visuellement et esthétiquement, le public est conquis. Focus.

Concept

Pour cette 59e édition du Festival international de Hammamet, je me suis fixé comme point de départ une accroche bilingue mûrement réfléchie : «  / Continuous Vibes », un champ fertile à la croisée des langues, des rythmes et des imaginaires. Cette formule, en elle-même déjà vibrante, m’a permis de poser les bases d’une identité visuelle à la fois enracinée dans une culture et ouverte sur le monde.

Je l’ai interprétée comme une pulsation continue, un flux vivant qui traverse les corps, les lieux, les disciplines. C’est cette idée d’une vibration commune, persistante et organique, que j’ai voulu traduire à travers le dispositif graphique du FIH59. Une énergie qui relie la scène, le public, la ville, la mer.

Intentions graphiques

J’ai construit l’affiche autour d’un motif en cercles concentriques, en perpétuelle expansion. Au centre, un cœur invisible pulse : c’est la scène du festival, source de diffusion, foyer de vibrations. Les cercles en mouvement évoquent les ondes sonores, la lumière, le souffle ou encore les gestes dansés. Ce système visuel incarne littéralement l’accroche «  / Continuous Vibes » : une présence active, qui dépasse le moment du spectacle pour devenir expérience prolongée, mémoire sensible.

Palette et ambiance

J’ai choisi une palette de couleurs intenses, contrastées, presque électrisantes : rouge, bleu, vert, jaune, fuchsia… Ces teintes expriment la diversité des formes artistiques et leur vitalité. Le fond bleu nuit vient équilibrer cet éclat. Il ancre la composition dans l’atmosphère propre au festival : celle des représentations en plein air, sous un ciel nocturne. Ce bleu, profond et enveloppant, agit comme une respiration visuelle qui met en valeur le mouvement et la lumière.

Positionnement symbolique

Le mot arabe moutawassel () a été pour moi une clé : il signifie à la fois continu et connecté. Cette double lecture a nourri toute ma réflexion. Je n’ai pas cherché à illustrer une scène ou une narration. J’ai préféré évoquer, laisser place à l’interprétation, à l’émotion. La forme abstraite que j’ai conçue peut s’adapter, se déplacer, se recomposer : elle incarne un lien vivant, une circulation d’énergies, un espace de rencontre plutôt qu’un cadre figé.

Fonction graphique et déploiement

L’affiche a été pensée comme un système graphique modulable. Les ondes vibratoires centrales dessinent subtilement la mention FIH 59. Cette partie du visuel est l’emblème de la cinquante-neuvième édition du festival. Les formes, les cercles, les couleurs ont été conçus pour être animés, transformés, réutilisés sur divers supports : déclinaisons pour chaque spectacle, visuels numériques, objets promotionnels, formats vidéo ou signalétique.

Cette flexibilité assure une cohérence d’ensemble tout en permettant au visuel de s’adresser à différents publics, dans différents contextes. C’est une identité qui respire, qui s’adapte, qui vit.

Conclusion

Mon ambition n’a jamais été de représenter le festival de manière illustrative ou figurative, mais de proposer une abstraction visuelle et graphique de son « âme ». À travers une structure épurée — un centre, une pulsation, une propagation — j’ai tenté de rendre palpable l’esprit de « Continuous Vibes ». J’ai cherché à installer une identité visuelle, à la fois contemporaine et fluide, qui symbolise le festival dans ce qu’il a de plus essentiel : ce lien vibrant qu’il construit entre les artistes, les spectateurs, et la ville de Hammamet.

Tourisme tunisien : Les conditions sine qua non d’une relance durable 

10. Juli 2025 um 17:50

Porté par un élan soutenu en 2024, le secteur touristique tunisien retrouve son rôle stratégique dans l’économie nationale. Mais pour inscrire cette dynamique dans la durée, plusieurs conditions sine qua non doivent être réunies : montée en gamme, diversification de l’offre, modernisation des infrastructures et engagement en faveur de la durabilité. « Il est essentiel de développer des segments alternatifs et d’élever la qualité des prestations pour sortir du modèle low-cost », souligne Houssem Ben Azouz, président de la Fi2t. Une mutation profonde est en cours.

La Presse —Après des années de turbulences marquées par la pandémie et des crises régionales, le secteur touristique retrouve des couleurs. Avec plus de 10 millions de visiteurs en 2024, et des recettes record, il redevient un pilier stratégique de l’économie nationale. Porté par une stratégie de diversification et d’innovation, le secteur ambitionne non seulement de dépasser les performances d’avant la crise, mais aussi de jouer un rôle accru dans la relance économique, la création d’emplois et le développement régional.

Un virage structurel s’impose toutefois pour sortir du modèle « low-cost » et faire du tourisme un levier durable de croissance. Houssem Ben Azouz, président de la Fédération Interprofessionnelle du Tourisme Tunisien (Fi2t), a expliqué qu’après plusieurs années marquées par des crises majeures notamment la pandémie de Covid-19 et les tensions géopolitiques, le secteur touristique tunisien connaît, depuis 2024, une reprise spectaculaire. 

Miser sur la durabilité et l’innovation

D’après lui, les chiffres parlent d’eux-mêmes : « Plus de 10 millions de visiteurs ont été enregistrés cette année-là, générant des recettes estimées à près de 9 milliards de dinars, soit une progression significative par rapport aux années précédentes. En 2025, la tendance reste nettement positive, avec déjà plus de 2,3 millions de touristes accueillis au premier quadrimestre et des recettes en hausse de plus de 85 millions de dinars par rapport à la même période en 2024 ».

Ben Azouz a par ailleurs, mentionné que cette dynamique repose sur une stratégie concertée entre les autorités publiques et les professionnels du secteur, articulée autour de la diversification de l’offre, de l’amélioration de la qualité des services, de la numérisation et de la promotion du tourisme intérieur. Grâce à cette approche, les perspectives s’annoncent très prometteuses : la Tunisie ambitionne de dépasser les 11 millions de visiteurs en 2025, en misant sur la durabilité et l’innovation pour répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante et diversifiée.

Le professionnel fait savoir que le secteur devrait continuer à jouer un rôle de premier plan dans l’économie nationale, avec un impact direct et indirect estimé à environ 14 % du PIB, et près de 418.000 emplois générés. 

Toutefois, Ben Azzouz a regretté que le modèle actuel reste « encore largement centré sur le tourisme balnéaire à bas coût ». Un modèle qui, selon lui, « montre aujourd’hui ses limites ». Le concept du « All Inclusive », s’il attire une clientèle attentive aux prix, ne permet pas de valoriser pleinement les richesses culturelles, naturelles et patrimoniales du pays.

Le responsable a insisté ; « Pour diversifier l’offre et monter en gamme, plusieurs transformations structurelles s’imposent. Il est essentiel de développer des segments alternatifs tels que l’écotourisme, le tourisme culturel, saharien, sportif ou médical qui permettent d’étaler l’activité sur l’ensemble de l’année et d’attirer une clientèle à plus fort pouvoir d’achat. Il convient également d’élever le niveau de qualité des prestations en renforçant la formation des professionnels, en adoptant des standards internationaux et en offrant une expérience authentique et haut de gamme ».

Ce qui est essentiel pour exceller 

Il a continué par expliquer que la modernisation des infrastructures constitue un autre chantier prioritaire : des investissements ciblés dans l’hébergement, les transports et les équipements touristiques sont nécessaires pour répondre aux attentes d’une clientèle premium. Parallèlement, l’image de la destination doit être rénovée.

Il s’agit de sortir du positionnement low-cost pour mettre en avant l’authenticité, la durabilité et le confort, avec pour objectif de fidéliser les visiteurs et d’en faire de véritables ambassadeurs de la Tunisie. Il a révélé que la réussite de cette transition exige une vision stratégique claire, un engagement politique fort et des investissements conséquents. 

Dans ce contexte, le tourisme peut devenir un levier stratégique de croissance économique, de développement régional et de création d’emplois durables. « Le secteur contribue en effet à plusieurs niveaux. Sur le plan économique, il représente environ 10 % du PIB et près de 40 % des recettes de la balance commerciale, en générant des devises essentielles pour l’économie nationale.

Sur le plan régional, le développement d’offres touristiques dans des zones encore peu exploitées favorise une croissance équilibrée du territoire et stimule l’investissement dans les infrastructures locales », a-t-il fait savoir. Ben Azzouz a estimé qu’en matière d’emploi, le tourisme mobilise directement et indirectement près de 400.000 personnes. 

Les initiatives de tourisme durable, mises en place depuis 2019, ont déjà permis la création de plus de 1.100 emplois, avec une forte implication des femmes. En renforçant la qualité des services et en diversifiant davantage l’offre, le secteur est en mesure de générer des emplois plus stables, mieux rémunérés et adaptés aux nouvelles attentes des voyageurs.

« Ainsi, en s’appuyant sur une stratégie intégrée alliant diversification, qualité, durabilité et innovation, le tourisme peut redevenir un puissant moteur de l’économie tunisienne. Il peut non seulement stimuler l’investissement et créer des emplois pérennes, mais aussi renforcer la cohésion territoriale et valoriser l’image d’une Tunisie moderne, accueillante et résolument tournée vers l’avenir », a -t-il conclu.

Pourquoi : Ingratitude quand tu nous tiens…

10. Juli 2025 um 17:20

Plusieurs proverbes et adages, aussi bien orientaux qu’occidentaux, répètent à l’envi que paradoxalement, il faut se méfier encore plus de ceux auxquels on a fait du bien ou de ses amis que de ses ennemis.

Mais ce sont surtout les premiers nommés qui sont les plus ingrats et qui sont susceptibles de devenir vos pires ennemis alors que, parfois, vous vous êtes compromis et vous vous êtes mis dans de beaux draps pour leur rendre service sans rien attendre en retour.

Toutefois, il ne faut pas désespérer de l’humanité. Il y aura toujours des gens reconnaissants.

Entretien avec M. Hara Shohei, Vice-président de la JICA en charge de la région Moyen-Orient et Europe : «La Tunisie dispose d’énormes potentiels, ensemble nous pouvons les maximiser»

10. Juli 2025 um 17:10

En visite officielle en Tunisie, M. Hara revient sur un partenariat de plus de cinquante ans, fondé sur la confiance, la coopération concrète et les valeurs partagées. Ce partenariat historique, illustré par des projets emblématiques dans les domaines de la santé, de l’énergie ou encore de la formation, confirme le rôle stratégique de la Tunisie comme plateforme de coopération vers l’Afrique. Pour le responsable japonais, la coopération triangulaire Japon-Tunisie-Afrique trouve en Tunisie un maillon essentiel, en raison de sa position géographique, de son expertise reconnue et surtout de la richesse de ses compétences humaines.

Quel est le principal objectif de votre visite en Tunisie cette semaine ?

En fait, c’est ma première visite en Tunisie qui constitue un pays très important en termes de coopération dans la région avec la Jica. En premier lieu, j’ai eu l’occasion de rencontrer le ministre de la Santé ainsi que le ministre de l’Équipement et de l’Habitat dans le cadre des discussions autour des futurs projets de coopération et l’évaluation des projets déjà réalisés. C’est là le premier objectif de ma visite.

Le second objectif de ma visite se rapporte au lancement d’un nouveau projet en cardiologie qui traduit une nouvelle forme de coopération triangulaire entre la Tunisie, le Japon et les pays africains.


Justement, dans ce cadre, vous avez assisté à l’ouverture d’une formation en cardiologie dans le cadre d’une coopération triangulaire. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?

En effet, la première session du programme de formation «Cardiologie pour l’Afrique» a débuté à l’hôpital La Rabta de Tunis, dans le cadre d’une coopération triangulaire entre la Tunisie, le Japon (via la Jica) et sept pays africains francophones. Organisée du 4 au 9 juillet 2025, cette formation spécialisée en cardiologie, centrée sur la valvulopathie, était assurée par une équipe médicale conjointe composée de cinq cardiologues tunisiens dirigés par Dr Mohamed Sami Mourali, chef du service de cardiologie à l’hôpital La Rabta, et de cinq cardiologues japonais, dont le renommé Dr Shigeru Saito, directeur des laboratoires de cardiologie interventionnelle et de cathétérisme à l’Hôpital Général Shonan-Kamakura, au Japon.

Elle s’inscrit donc dans la continuité de la Ticad 8 (Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique) tenue en Tunisie en 2022 et en préparation de la Ticad 9 prévue au Japon en août prochain. Soutenu par le plus grand groupe médical Tokushukai et la Cité des sciences de Tunis, ce programme vise à faire de la Tunisie un centre régional d’excellence en santé pour l’Afrique, en renforçant les compétences médicales et les réseaux professionnels dans le domaine cardiovasculaire.

Le mérite de cette nouvelle technique de cardiologie interventionnelle, qualifiée de chirurgie mini-invasive, revient au professeur japonais Inoué (inventeur de la technique du ballon d’Inoue) lors de sa visite en Tunisie dans le cadre de la Ticad 8. Treize participants de sept pays africains francophones ont pris part à cette formation. Ils ont bénéficié de l’expérience combinée des cardiologues tunisiens et japonais. La formation repose sur le transfert de compétences à travers des techniques médicales de pointe, permettant d’améliorer significativement la prise en charge des maladies cardiaques dans la région.

À travers cette initiative, la Tunisie, en tant que centre d’excellence tuniso-japonais pour l’Afrique en matière de santé, accueillera trois sessions annuelles de cette formation spécialisée à l’hôpital La Rabta qui dispose déjà d’une expérience avancée en la matière. L’objectif à long terme est de renforcer les capacités médicales en cardiologie dans les pays africains francophones (et anglophones dans les années à venir), tout en favorisant la création d’un réseau professionnel interafricain et tuniso-japonais dédié à l’amélioration des soins cardiaques sur le continent.


La Jica est un acteur historique du développement en Tunisie. Elle y fête déjà ses 50 ans. Comment évaluez-vous ce long partenariat ? 

Je suis très heureux et satisfait de ce partenariat de longue date entre nos deux pays qui se traduit par le grand nombre de projets déjà réalisés avec la participation de plusieurs experts japonais dans les domaines de la santé, de l’énergie, du transport, des technopoles, de la pêche, de l’implémentation de la méthode japonaise Kaizen (méthode d’amélioration continue de la productivité et de la qualité).

Nous sommes contents que la Tunisie ait accueilli la conférence annuelle Kaizen Africa à deux reprises, en 2019 et 2024 à l’initiative de la Jica, et espérons que la Tunisie constituera un Hub pour l’Afrique dans ce cadre. Nous sommes ravis de collaborer avec la Tunisie non seulement pour la réalisation de projets, mais pour qu’elle constitue une porte d’entrée en Afrique, car l’objectif principal de cette Conférence est de promouvoir le concept Kaizen et le répandre en Afrique, échanger les expériences réussies dans les différents pays et renforcer le réseau entre tous les pays participants.

Cela constitue également l’occasion de démontrer le rôle joué par le concept Kaizen pour une transformation structurelle économique et la création d’emplois en Afrique.

Je rappelle à ce titre que la Jica a financé plusieurs projets de développement en Tunisie dans divers secteurs. Parmi ces projets figurent la station de dessalement d’eau de mer de Sfax, la centrale électrique à cycle combiné de Radès, le pont Radès-La Goulette, la contribution à la construction des autoroutes (134 kilomètres), l’approvisionnement en eau d’irrigation (42 mille exploitations agricoles) et en eau potable. Il faut souligner aussi les projets de lutte contre les inondations dans le Grand Tunis, dans la région de l’oued Medjerda, ou encore les projets d’alimentation en eau potable dans certaines zones rurales (comme à Jendouba), ainsi que ceux visant la gestion durable des ressources de la pêche côtière.

Plusieurs projets de collaboration constituent déjà une réussite, et nous en sommes très contents. En termes de coopération, la Tunisie constitue le maillon le plus important, à la fois pour la mise en œuvre initiale des projets et pour leur transfert en Afrique dans un second temps. Nous souhaitons vivement consolider ce partenariat, en raison du potentiel immense de la Tunisie, de sa position géographique stratégique entre l’Europe et l’Afrique, ainsi que de ses compétences humaines.

C’est pour cette raison que nous avons investi dans le processus Kaizen et dans d’autres secteurs, comme le développement des ressources humaines et l’introduction de systèmes innovants.


La Tunisie a accueilli la Ticad 8 en 2022. À l’approche de la Ticad 9, qui se tiendra en aout prochain au Japon, quels seront les grands axes de la Ticad 9 en matière de coopération triangulaire Japon-Tunisie-Afrique ?

«Cocréer des solutions innovantes avec l’Afrique» : c’est le thème principal de la Ticad 9. Avec la croissance économique et le développement soutenu dans les pays africains, on parle désormais d’un partenariat appelé à se renforcer davantage dans les années à venir.

La prochaine édition de la Ticad reposera sur trois piliers : primo, la cocréation avec les femmes et les jeunes, dans les domaines de l’éducation et de la santé. Secundo, le développement de solutions innovantes pour un usage efficace des technologies numériques, la promotion de l’intégration économique de l’Afrique, et l’amélioration de la qualité de vie grâce à des projets d’énergie et d’approvisionnement en eau potable. Et tertio, le renforcement de la coopération internationale, en particulier entre l’Afrique, le Japon et l’Asie.


Le mot de la fin ?

Comme je l’ai déjà souligné, la Tunisie dispose d’énormes potentiels, et j’aimerais que nous travaillions ensemble pour les maximiser : en favorisant l’ouverture de nouveaux marchés, en créant un environnement favorable à l’investissement, et en valorisant les compétences des nouvelles générations.

Tout plaide en faveur d’un nouveau bond du secteur textile

10. Juli 2025 um 17:00

Pilier de l’industrie nationale, le secteur textile représente pas moins de 30% des entreprises industrielles du pays et autant d’emplois dans ce même domaine, tout en comptant plus de 15% des exportations des industries manufacturières. Ce qui le place, logiquement, en deuxième position en matière d’exportation en général.

Les chiffres étant têtus, force est de reconnaître le poids lourd et stratégique dudit secteur dans la dynamique sociale et économique en Tunisie, comme vient de le confirmer le directeur général du textile et de l’habillement au ministère de l’Industrie, lors de la journé d’étude tenue mercredi 9 juillet par l’Académie parlementaire.

Ainsi, l’occasion était propice pour annoncer un véritable scoop dans la mesure où le secteur envisage d’atteindre, à l’orée de l’an 2030, le cap de cinq milliards d’euros d’exportation, soit deux millions d’euros de plus qu’en l’état actuel.

C’est dire qu’il s’agira d’un bond de taille même si l’on sait que les usines textiles sont exclusivement  orientées vers l’exportation, sachant que 27% des capitaux sont étrangers, confirmant, si besoin est, l’attractivité du secteur pour les investisseurs internationaux.

Autre point positif marqué par le secteur : la résilience sans conteste face aux crises économiques internationales et autres turbulences enregistrées à l’échelle locale, régionale et internationale, dans la mesure où le textile tunisien a su faire preuve de résilience en réussissant l’essentiel, en l’occurrence le niveau appréciable en matière d’exportations et d’emplois. 

De plus, les conditions d’investissement et de compétitivité sont plus que favorables puisque, selon les prévisions, réalistes et prometteuses, la filière textile est en mesure de créer jusqu’à sept mille nouveaux emplois par an d’ici à 2030, tout en faisant croître les capacités d’exportation.

Il va de soi que pour réaliser les nouveaux objectifs, il est nécessaire de redoubler d’effort avec des options nouvelles dont, notamment, la modernisation de la chaîne de valeur, l’intégration technologique, la formation de la main-d’œuvre et l’attraction d’investissements étrangers dans les segments à plus forte valeur ajoutée.

Il est utile de souligner que l’heure est à une meilleure intégration du secteur, tout en veillant à faire diminuer sa dépendance très forte, faut-il l’avouer, envers les pays de l’Union européenne à hauteur de plus de 75%, plus précisément la France, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Espagne.

Autre facteur de fragilité, celui de la taille des entreprises dont 71 % emploient moins de 100 personnes, ce qui fait naître des craintes et autres incertitudes face à d’éventuels chocs économiques, aussi bien internationaux que nationaux.

Toutefois, la Tunisie nouvelle est déterminée à mettre les bouchées doubles pour réussir le challenge du maintien du secteur textile au sommet grâce au renforcement des exportations et à la redynamisation de son tissu industriel, dont particulièrement la place stratégique du textile dans les choix économiques futurs.

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