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Heute — 29. Juni 2025La Presse de Tunisie

Microcrédit : un Taux Effectif Global (TEG) record de 25,7 % alarme l’ACM

Von: La Presse
29. Juni 2025 um 19:32

Le Taux Effectif Global (TEG) supporté par les emprunteurs auprès des institutions de microfinance a atteint 25,7 % à la fin de l’année 2024, selon les données publiées récemment par l’Autorité de Contrôle de la Microfinance (ACM).

Ce taux englobe l’ensemble des charges liées à l’emprunt, y compris les primes d’assurance. En effet, le TEG exprime, sous forme de pourcentage, le coût réel d’un crédit.

Créée en vertu du décret-loi n° 2011-117 du 5 novembre 2011, relatif à l’organisation de l’activité des institutions de microfinance, l’ACM est une instance indépendante composée d’une direction générale et d’un conseil d’administration réunissant notamment des représentants du ministère des Finances et de la Banque centrale de Tunisie.

Sa mission principale est de superviser les institutions de microfinance.

Les statistiques de l’ACM révèlent également que plus de 800 000 clients ont bénéficié de microcrédits en 2024, pour un montant total de 2 562,5 millions de dinars, contre 769 150 clients et 2 211,3 millions de dinars en 2023.

Selon l’ACM, cette hausse traduit à la fois l’élargissement de la clientèle des institutions de microfinance et l’augmentation des ressources générées par cette activité.

Cependant, l’instance estime que la progression du TEG risque de compromettre l’objectif fondamental de ce système : faciliter l’inclusion financière des populations vulnérables.

Les autorités financières tunisiennes s’emploient à renforcer les programmes d’inclusion financière afin de permettre aux individus et aux institutions d’accéder aux services de financement, dans le but de stimuler la croissance économique, réduire la vulnérabilité des personnes à faibles revenus et créer de nouvelles opportunités d’emploi.

À noter qu’une ligne de crédit dotée d’une enveloppe de 20 millions de dinars a été prévue dans le cadre de la loi de finances 2025, pour soutenir l’inclusion financière et économique des groupes vulnérables.

Pour rappel, le secteur de la microfinance en Tunisie regroupe sept institutions actives à travers 232 agences réparties dans toutes les régions du pays, en plus d’une huitième structure associative et de 289 associations de microfinance opérant conformément au décret-loi n° 2011-117.

Sécurité énergétique : la Tunisie sollicite 70 millions de dollars via un accord Mourabaha

Von: La Presse
29. Juni 2025 um 19:28

Le Parlement examinera prochainement un projet de loi portant approbation de l’accord de garantie conclu le 12 mars 2025 entre la Tunisie et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (SIIFC), relatif à un accord de « Mourabaha » d’un montant de 70 millions de dollars (environ 217 millions de dinars).

Cet accord, signé entre la SIIFC et la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG), vise à contribuer au financement de l’importation de gaz naturel.

Les fonds mobilisés dans le cadre de ce mécanisme de financement islamique — la Mourabaha, qui repose sur une vente au prix de revient majoré d’une marge bénéficiaire convenue — permettront à la STEG de renforcer ses achats en gaz naturel afin d’assurer la production d’électricité face à la hausse saisonnière de la demande estivale, selon un document émis par la Présidence de la République.

Cet accord s’inscrit dans une démarche de diversification des sources de financement, permettant à la STEG de mobiliser les ressources nécessaires pour honorer ses engagements contractuels envers ses fournisseurs, tout en contribuant à garantir la sécurité énergétique de la Tunisie.

Du côté du Parc A : CA confidentiel

29. Juni 2025 um 19:10

Un mercato sous le sceau du secret afin de ne pas se faire «doubler» par la concurrence. Les tenants clubistes ne laissent quasiment rien filtrer pour le moment…

La Presse — Les séances d’entraînement biquotidiennes se déroulent au Parc Mounir-Kebaili sous le commandement de Mohamed Sahli. Volet éléments qui prendront le train en marche d’ici peu, les deux recrues que sont le gardien Mouhib Chamakh et le latéral Houssem Hassan Ramadhan rejoindront leurs nouveaux coéquipîers d’ici 48 heures tout au plus.

Quid de l’ailier droit congolais Phillippe Kinzumbi qui n’a pas fait acte de présence lors de la première séance d’entraînement de l’équipe fanion ? L’ex-attaquant du TP Mazembe, 26 ans, a tout simplement bénéficié d’une permission de la part du timonier clubiste et devrait être de retour au Parc A aujourd’hui, ou au plus tard demain.

Enfin, les joueurs prêtés la saison passée et de retour au CA, à l’instar de Mohamed Amine Khadhraoui, Mohamed Ali Omri ( de retour de la JSO) et Yahia Metiri (revenant de l’OB) reprendront le chemin des entraînements mardi prochain. 

La nouvelle promotion arrive !

Lors de la reprise des répétitions, coach Mohamed Sahli a fait appel à plusieurs jeunes du cru. Ces purs produits du vivier clubiste ont pour noms : Ammar Abdelhak, arrière gauche natif de 2007; Talel Guizani, natif de 2005, axial polyvalent qui peut aussi évoluer à l’entrejeu, Rayan Zouabi, un autre défenseur central, natif de 2007; Oussama Sayari, ailier droit natif de 2005; Hamza Laâbidi, pivot de 19 ans et Youssef Mrad, milieu relayeur de 18 ans. Avec cette promotion, le CA reste fidèle à une politique largement ancrée chez les Clubistes : la formation et la promotion des pépites du CDF en espérant que ces jeunes pousses prendront vite du galon. 

Quid de Cherifi ? 

Passons aux renforts attendus à présent. Sans citer de noms, le CA est sur plusieurs pistes, sous le sceau du secret, toutefois, afin de ne pas se faire «doubler » par la concurrence. Ce faisant, coach Mohamed Sahli a ainsi coché les noms de sept joueurs à recruter si possible lors de ce mercato.

Les noms n’ont pas fuité, mais le staff clubiste convoite quatre éléments évoluant en Ligue 1 et trois autres étrangers. En ce qui concerne l’axial Ali Youssef, l’international libyen devrait poursuivre avec le CA même si les Cairotes d’Al Ahly seraient vraisemblablement prêts à payer le montant de la clause libératoire de l’ordre de 800 000 dollars pour débaucher le joueur de 23 ans. 

Cependant, la vérité d’hier n’est jamais celle d’aujourd’hui, et il suffirait qu’ Al Ahly cède son libéro marocain Achraf Dari, actuellement convoité outre Méditerranée, pour ensuite surenchérir à propos d’Ali Youssef. Bref, les spéculations vont bon train, mais, pour le moment, Ali Youssef est intransférable et d’ailleurs, selon quelques échos du Parc A, les dirigeants clubistes veulent sérieusement se pencher sur le sujet du joueur libyen, c’est-à-dire lui proposer une revalorisation salariale et porter la clause libératoire à 1 million de dollars, histoire de décourager les clubs preneurs…

Enfin, chapitre joueurs algériens, si le CA n’a pas activé la clause d’option d’achat du  milieu offensif Abdelmalek Kelaleche, sous contrat avec le MCA et donc de retour à Alger, concernant le défenseur Taoufik Cherifi, touché aux ligaments croisés il y a une année et pas totalement remis depuis, le moment est venu de se pencher sur son cas.

A 23 ans, ce jeune latéral qui peut aussi glisser dans l’axe mérite une certaine mansuétude au vu de son dévouement passé sur le terrain. Bref, le CA est redevable de quelques mois de salaire et de primes diverses au joueur. Et si le club de Bab Jedid ne compte pas le garder, vu que le mandat de Cherifi prend fin dans un an, une rupture à l’amiable permettrait de clore le dossier et donc d’éviter les conflits émanant des rapports de force.

ASM : Le temps du consensus

29. Juni 2025 um 19:00

Jour après jour, des figures marsoises se rétractent pour laisser la voie libre à Moez Gharbi, et ce, dans la perspective d’assurer les conditions optimales de réussite à l’équipe seniors pour se préparer au mieux durant l’intersaison.

La Presse — Alors qu’officiellement rien n’est encore entrepris, on s’active dans les coulisses du club marsois pour assurer une succession tranquille et sans encombres à Taoufik Ben Nsib. Le président sortant n’a pas l’intention de briguer un nouveau mandat et le seul candidat à s’être exprimé publiquement est Moez Gharbi qui, rappelons-le, a affirmé, dans un post publié sur sa page facebook, il y a un peu plus d’une semaine, avoir choisi des membres qui se font remarquer par leur attachement inconditionnel au club et connus au sein de l’opinion publique marsoise. 

Et pour ne pas perdre du temps, étant donné que les élections sont fixées pour le 21 juillet, le président sortant a désigné Moez Gharbi à la tête de la section de football avec des pouvoirs étendus lui permettant de coordonner avec l’entraîneur, Ameur Derbal, pour fixer la liste des départs et des arrivées.

Znaïdi, Manai et Ben Messaoud se retirent

Les unes après les autres, les figures sportives de la ville de La Marsa ont annoncé leur intention de ne pas présenter leur candidature à la présidence du club ou faire partie d’une deuxième liste candidate. Après Hichem Znaïdi et Hichem Manaï, c’était au tour de l’ancien capitaine de l’équipe, Bilel Ben Messaoud, de faire de même. 

Bref, c’est le temps du consensus à l’AS Marsa autour de l’ancien trésorier, Moez Gharbi. L’idée est de rester unis autour d’une seule liste afin de ne pas perdre du temps dans la perspective de permettre à Ameur Derbal et à son staff de disposer des conditions optimales de réussite pour préparer au mieux la prochaine saison. 

Pour rappel, l’équipe première de football a repris les entraînements mercredi dernier sous la conduite de Ameur Derbal, l’entraîneur qui a assuré l’accession. Les dirigeants marsois ont fait le choix de la continuité. Cela dit, le staff de Ameur Derbal qui se compose entre autres de l’ancien joueur de l’équipe, reconverti en entraîneur, Tarek Ben Chrouda, pourrait connaître de légers changements. 

Ceci dit, un travail de longue haleine attend le futur président, Moez Gharbi, et l’entraîneur, Ameur Derbal, pour préparer une équipe compétitive capable de jouer les outsiders. Une équipe en mesure de se placer au milieu du tableau et éviter ainsi de se trouver dans la zone rouge.

Taekwondo et lutte – Championnats du monde militaires : Bon comportement et des médailles

29. Juni 2025 um 18:50

L’équipe nationale militaire tunisienne de taekwondo, en ce 69e anniversaire de la création de l’armée nationale, continue de briller sur la scène internationale.

La Presse — Ces championnats du monde militaires en Allemagne ont enregistré la victoire de Mohamed Jihad Ridan qui a offert à la Tunisie une médaille de bronze dans la catégorie des -68 kg après   un match décisif contre un Allemand.

Une rencontre passionnante qui a tenu en haleine et dont le doute s’est maintenu jusqu’aux derniers instants, avant que le champion tunisien ne remporte le match grâce à une performance héroïque et une technique exceptionnelle.

Cet exploit marque le premier sacre international de la carrière de Mohamed Jihad Ridan. Il a déjà remporté des victoires aux niveaux arabe et africain. Il écrit ainsi un nouveau chapitre au sein  de sa carrière sportive.

De son côté, Badreddine El Guermiti s’est  qualifié pour la finale de la catégorie des -74 kg après avoir remporté la demi-finale face au champion de l’Uruguay sur le score de deux rounds à zéro.

En finale, il a remporté la médaille d’argent de cette catégorie, après une finale difficile face à un adversaire français expérimenté et tenace.

Malgré sa défaite, il a prouvé qu’il était l’un des meilleurs combattants de la scène nationale. Rappelons qu’il avait  remporté la médaille de bronze en Corée en 2023.

Une participation honnête qui s’est soldée par une médaille d’argent pour Badreddine et deux médailles de bronze pour Mohamed Jihad Ridan et Mohamed Mir. Signalons qu’en lutte, le caporal Khair Eddine Ben Tlili a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 74 kg.

4e édition du festival Théâtre et société à Siliana : Rendre le théâtre accessible à tous

29. Juni 2025 um 18:40

La ville de Siliana a vécu du 23 au 29 juin au rythme du théâtre. Dans le beau complexe culturel, le public de tout âge est venu nombreux aux représentations nocturnes programmées au cours de cette 4e édition. L’engouement du public et son assiduité s’expliquent par l’intérêt qu’il porte à la culture d’une manière générale et au théâtre tout particulièrement, mais aussi à une programmation bien étudiée de pièces tunisiennes récentes de bonne facture.

La Presse —Les soirées douces de Siliana sont arrosées d’une ondée de créations théâtrales qui rafraîchissent les esprits et les détendent.

La Ville de Siliana a vécu du 23 au 29 juin au rythme du théâtre. Dans le beau complexe culturel, le public de tout âge est venu nombreux aux représentations nocturnes programmées au cours de cette 4e édition.

L’engouement du public et son assiduité s’expliquent par l’intérêt qu’il porte à la culture d’une manière générale et au théâtre tout particulièrement, mais aussi à une programmation bien étudiée de pièces tunisiennes récentes de bonne facture, dont certaines ont remporté plusieurs prix dans des festivals internationaux, à l’instar «d’Othello et après» de Hamadi Louhaibi, «La dernière fois» de Wafa Taboubi ou encore «La danse céleste» de Taher Aissa Ben Larbi.

A l’issue de chaque représentation, metteur en scène et comédiens engagent un débat fructueux avec les spectateurs pour mieux appréhender leurs réactions et leur état d’esprit par rapport à la représentation. Un exercice  à la fois nécessaire et réjouissant pour les artistes. Le dialogue avec le public leur permet de peaufiner leur jeu pour les prochaines représentations et au metteur en scène de revisiter son travail, toujours en constante évolution.

Il est clair que le théâtre engagé n’est pas que l’apanage d’une élite «tunisoise», mais il s’étend aussi dans d’autres franges de la société des villes de l’intérieur du pays, notamment dans celles où l’infrastructure s’y prête comme c’est le cas à Siliana.

khaled bouzid, générosité et sensibilité avec son atelier autour de l’art du mime avec les enfants

Pour cette 4e édition, le lever de rideau était avec «Othello et après». Othello est donc descendu de son piédestal pour se confronter à une assistance qui ne connaît pas nécessairement Shakespeare, mais a pu le découvrir à travers la peau de Mhedheb Rmili. Un Othello agité et coléreux en proie à un amour fantasmé et contrarié par un rival qui cherche à prendre le dessus. S’engagent alors un combat acharné et une lutte de pouvoir entre les deux hommes. Le bien et le mal, l’amour et la haine et d’autres dérives propres à l’époque contemporaine comme le racisme et l’intégrisme.

«Sous pression» d’après un texte de Haifa Boulakbach, Rayen Karoui entreprend une mise en abîme qui déstabilise le spectateur. Une troupe de théâtre amateur se trouve confrontée avec les autorités, ce qui transforme la représentation en un conflit sur la liberté d’expression et la censure.

Wafa Taboubi propose, quant à elle, dans «La dernière fois», un redoutable mais saisissant face-à-face entre un homme et une femme à travers une mise en scène à couper au couteau où les comédiens Meriem Ben Hamida et Oussama Kouchkar poussent à fond leur jeu à travers des personnages aveuglés par la peur, la solitude et l’isolement. Un chassé-croisé où les corps se font et se défont sous les regards conquis des spectateurs.

Dans un tout autre registre, «La danse céleste» de Taher Aissa Ben Larbi se veut une interrogation sur l’amour absolu où l’être humain est tiraillé entre la foi, la tyrannie et l’oppression. Une vision du monde qui évoque la relation mystique qui s’est tissée entre Jaleleddine Erroumi et Shamseddine Tabrizi. Un dialogue entre théâtre et cinéma, passé et présent, spirituel et matériel qui entraîne le public dans une danse transcendantale à  l’image des derviches tourneurs. La pièce est sublimée par la présence de Mouna Noureddine sacrée la meilleure de tous.

D’autre part, précédant chaque représentation, le festival Théâtre et société a prévu des mini-spectacles de musique qui se sont déroulés sur le parvis du Centre culturel. 

Des chaises sont aménagées pour permettre au public, constitué en grande majorité de femmes et d’enfants, d’assister à des tours de chant d’artistes, certes pas beaucoup médiatisés, mais qui assurent leur présence avec un répertoire hétéroclite composé de chansons du terroir et de mélodies de création personnelle, à l’instar de la chanteuse Rania Jedidi accompagnée de deux guitaristes…. Khaoula Taoues et un organiste interprètent des chansons orientales

La vedette de cette 4e édition est inconstestablement l’acteur Khaled Bouzid connu pour son rôle d’El Fahem dans le feuilleton comique «Nsibti Laaziza», qui a animé un atelier d’initiation au théâtre du mime destiné aux enfants. Armé d’une bonne pédagogie, l’acteur a de fortes capacités pour se faire aimer des enfants et de les convaincre à s’intéresser au théâtre et à  comprendre ses implications dans la société. Sa popularité auprès des enfants est grandiose. 

Dans les rues de Siliana, les gamins se bousculent pour prendre des selfies avec leur idole toujours souriante et disponible pour la circonstance. Khaled Bouzid ne se lasse pas de servir cette jeunesse en quête de connaissance et de savoir-faire. 

Il sillonne le pays de long en large pour impliquer les jeunes dans la culture et les disposer avec beaucoup de tact à la création. Un pari gagné auquel il se consacre entièrement.

Chroniques de la Byrsa : Trésors perdus dans l’anarchie urbaine et la conscience collective

29. Juni 2025 um 18:30

La côte de la banlieue nord de la capitale est ponctuée de stations dont la renommée dépasse largement nos frontières. La Goulette, Carthage, Sidi Bou Saïd, La Marsa et même cette autre Gammarth jouissent d’une grande renommée à l’échelle de la Méditerranée et même bien au-delà.

Ce prestige trouve sa justification dans leur position au balcon de l’Histoire qui domine les flux entre les deux bassins de Mare Nostrum. Témoins et bien des fois acteurs d’une épopée qui a déterminé décisivement des étapes majeures de l’épopée humaine, ces localités ont hérité d’un prestige resté intact à travers les siècles. Et donc jusqu’à nos jours. Et cela aussi bien auprès des nationaux que des étrangers dont le nombre va croissant avec le développement de l’industrie touristique. 

On se rend là pour l’histoire dont les traces se sont presque toutes effacées mais dont l’espace est toujours nimbé de la magie des gloires passées ou bien pour une ambiance et un art de vivre qui embaument les cœurs et les esprits et les plongent dans un véritable bain de régénération. Oui, mais quid des localités « intercalaires » dans l’espace et dans le temps sur cette côte ?

Nous parlons de La Goulette Neuve et de La Goulette Casino, de Kheireddine, de l’Aéroport, du Kram, de Byrsa (anciennement Douar ech-Chatt), de la Présidence (anciennement Sainte Monique) de Sidi Dhrif (anciennement L’Archevêché) ou de la Corniche ? Leur architecture et leur organisation urbaine donnent à croire qu’il ne s’agit là que de simples prolongements, des extensions relativement récentes, des « excroissances » en somme de leurs ainées.

Ce qui est hâtif et préjudiciable à une mémoire qui persiste en dépit du voile qui a été jeté sur leur passé et qui les a relégués au statut de quartiers satellites.

Il est vrai que la naissance de toutes ces agglomérations venues s’incruster dans le paysage agreste de la campagne goulettoise, carthaginoise ou marsoise qui s’étendait quasiment d’un seul tenon à travers tout cet espace ne remonte pas à plus d’un siècle et demi. Leurs toponymes originels témoignent qu’elles sont de création coloniale.

Mais ce siècle et demi est chargé d’une histoire qui mérite d’être connue. A travers quoi ? A travers un patrimoine qui, certes, a été noyé dans la banalité d’un paysage urbain d’une affligeante indigence artistique et fonctionnelle, des lambeaux de demeures et d’espaces somptueux qui ont été ainsi ravis à l’originalité et à l’attractivité de l’endroit. Mais aussi à travers un travail d’investigation et des actions sur le terrain pour en établir un relevé exhaustif afin de le traduire en circuits touristiques.

La valorisation de ce patrimoine enrichirait par sa diversité le produit touristique de la banlieue nord. Surtout elle contribuerait à enraciner plus fortement les populations locales dans une identité dont l’absence est un facteur de fragilisation des liens sociaux entre les gens d’une même aire géographique.

LF 2026 – Développement régional : Transformer les régions, une exigence d’actualité

29. Juni 2025 um 18:20

La consécration du développement dans toutes les régions du pays constitue, désormais, une obligation ardente qui conditionne la préservation de la paix sociale et de la cohésion territoriale du pays. De nombreuses pistes sont définies pour mieux exploiter les nombreuses potentialités qui existent dans les coins les plus reculés du pays.

La Presse — Les orientations de la Loi de finances 2026 ont pris en compte les leviers majeurs qui pourraient ouvrir d’importantes perspectives de décollage aux régions de l’intérieur. L’objectif fixé est de soutenir les programmes de développement régional, en s’appuyant sur les principes constitutionnels et une méthodologie participative ascendante. 

Les orientations de la loi de finances 2026 indiquent que les régions pourront définir leurs priorités à travers les conseils locaux, régionaux, puis nationaux. Ces priorités alimenteront le plan de développement 2026-2030. Les dépenses destinées au développement joueront un rôle moteur dans la croissance économique et l’attraction de l’investissement privé, notamment dans les régions.

Malgré les défis actuels, la Tunisie a de nombreux potentiels pour transformer et renforcer son économie. Des investissements stratégiques, notamment dans les projets de développement, aideraient considérablement le pays à améliorer sa résilience économique.

Le développement régional est devenu une exigence d’actualité, imposant à l’Etat la nécessité de passer à la planification régionale comme méthode permettant une compréhension approfondie des besoins de la population et des acteurs économiques régionaux et comme mécanisme de réussite des projets de développement local, d’amélioration de la gestion financière, de mobilisation des ressources propres, etc. 

Approche ascendante

Dans le même sillage, le nouveau plan de développement 2026-2030, en cours de conception, propose un nouveau référentiel de développement qui vise à pallier les fragilités engendrées par les mutations qui ont marqué le contexte socioéconomique de la Tunisie au cours de la dernière décennie et les nouveaux défis qui en ont résulté. Le futur plan de développement définit plusieurs axes de transformation pour réaliser des progrès soutenus au niveau économique, humain, social et territorial d’ici 2030.

Ce plan repose sur une approche ascendante, où les priorités économiques et sociales seront définies au niveau local, puis consolidées au niveau régional et national. Cette approche permettra, ainsi, d’assurer le suivi du processus de planification aux niveaux local et régional, de concevoir des politiques et des programmes (locaux, régionaux, sectoriels, nationaux) en fonction de leur priorité et de leur niveau de faisabilité et d’élaborer des plans de développement régionaux en fonction du nouveau découpage territorial.

La finalité ultime de ce projet est la réalisation d’un développement socioéconomique durable. De ce fait, le développement économique est au cœur de cette orientation dans la mesure où il doit garantir la création de la richesse, de l’emploi et par conséquent la mise en place d’un modèle économique régional à long terme.

Il s’agit également de bâtir un modèle de gestion territoriale, de doter le pays d’une organisation locale capable de relever les nouveaux défis du développement, tout en répondant aux attentes des citoyens et d’instaurer un nouveau mode de gouvernance territoriale, faisant de la région la locomotive du développement intégré et durable. L’objectif de ce découpage étant aussi de constituer des pôles régionaux plus cohérents et compétitifs. Avec la décentralisation, les régions peuvent désormais prendre en charge leurs projets les plus structurants. 

Les enjeux du développement territorial dans notre pays sont nombreux et différenciés selon les régions, et se déclinent sous diverses formes, mais renvoient de manière générale à un double défi, à savoir : la mise à niveau des régions qui n’ont pas atteint des seuils suffisants pour générer un processus de développement durable et inclusif et l’émergence de districts compétitifs. 

Par ailleurs, le financement étant essentiel pour l’essor des régions, des mécanismes doivent être mis en place afin d’atténuer les déséquilibres. 

Les stratégies de l’Etat en matière économique ont fait de la région le cheval de bataille de la consolidation du développement régional. Ce dernier est synonyme d’une autonomie économique qui permettrait d’alléger la pression sur les finances publiques et de les orienter vers des secteurs plus stratégiques pour le pays.

Plan régions 

Les régions intérieures du pays constituent une chance pour la croissance et pour le développement du pays. Dans les années à venir, toute œuvre de développement doit s’opérer dans le but d’extraire les régions de leur dépression économique et permettre à leurs populations d’avoir les mêmes chances que le reste de la population du pays.

Dans son rapport économique intitulé «La Tunisie en 2025», l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites) a proposé un projet de «Plan régions» qui esquisse une nouvelle vision du développement régional, des villes, des infrastructures et de l’aménagement du territoire.

En établissant un diagnostic exhaustif, le rapport montre que tous les indicateurs de l’activité économique, du chômage, de la pauvreté et du développement humain sont faibles dans les 14 gouvernorats de l’intérieur. «Les politiques des années 1990 et 2000 n’ont pas corrigé ce déséquilibre régional, voire l’ont creusé».

Paradoxalement, et en termes d’investissements publics dans les régions, l’Etat n’a pas failli. «Ce sont les investissements privés dans les secteurs productifs les plus porteurs qui ont déserté les régions. 

La nouvelle vision de l’Ites pour les régions est fondée sur une refonte de l’aménagement du territoire et un redéploiement géostratégique du positionnement de notre pays dans le monde.

Cette vision pour les régions révèle que « toutes les régions seront interconnectées et contribueront activement à l’insertion de la Tunisie dans l’économie mondiale. Cette insertion donnerait aux régions intérieures la possibilité d’attirer les entreprises tant nationales qu’internationales, et de contribuer à la diversification de leur base productive», selon la même source. Les régions seront une chance supplémentaire pour la croissance et le développement du pays et non une charge.

Orientations stratégiques et mesures prioritaires

Le Plan Régions proposé se décline en deux orientations stratégiques : une composante infrastructure et logistique et une composante aménagement du territoire. La composante infrastructure et logistique vise à désenclaver et connecter définitivement, et à un niveau de qualité international, les régions intérieures aux régions du littoral est et au monde. «Cela nécessite un grand rattrapage en équipements de tous les réseaux (autoroutes, routes, pistes, chemins de fer, réseaux TIC, ports et aéroports, plateformes logistiques, zones franches, etc.).

La composante aménagement du territoire consiste en une correction, sur le long terme, des armatures urbaines des régions intérieures. Cette composante «vise la création de dix “métropoles d’équilibres” capables d’impulser le développement en attirant les investissements privés nationaux et étrangers».

Selon les statistiques fournies dans ce rapport, les zones de développement régional bénéficieront de 50 % des investissements publics, soit 55 milliards de dinars sur la période, tandis que les investissements privés dans ces régions seront d’un montant de 65 milliards de dinars. Soit un volume global d’investissements publics et privés pour le Plan Régions de 120 milliards de dinars durant les dix prochaines années, c’est-à-dire une moyenne annuelle d’investissement global de 12 milliards de dinars.

En outre, une enveloppe de 252,2 millions de dinars (environ 82 millions de dollars) a été mobilisée pour financer le programme de développement régional dans le cadre du projet de budget 2025. De même, le gouvernement a pris des mesures visant à améliorer l’économie locale et à réduire les disparités régionales en collaboration avec ses partenaires internationaux.

L’Union européenne (UE), en l’occurrence, a consacré une enveloppe de 256 millions d’euros (environ 278 millions d’euros ) pour le développement régional et local avec la mise en œuvre de 14 projets en cours de réalisation. 

En définitive, la priorité conférée au développement régional est dictée, non seulement par des considérations politiques, mais aussi et surtout par des raisons économiques du fait de l’important potentiel qui existe dans les régions les moins développées et dont l’exploitation aura d’importantes répercussions positives sur le développement du pays.

La ligne d’or : Industrie 4.0, le nouvel enjeu de la compétitivité

29. Juni 2025 um 18:10

La Presse — Le dernier rapport de l’entreprise américaine fournisseur mondial de solutions d’automatisation « Rockwell Automation », réalisé auprès de 1.560 décideurs de 17 pays, met en lumière les tendances, défis et opportunités qui façonnent l’avenir du secteur manufacturier, dans un contexte de forte instabilité économique, géopolitique et technologique. 

Le rapport s’intéresse tout particulièrement à la transition vers la fabrication intelligente qui, pour plusieurs entreprises déjà, est une réalité. En effet, 56 % des entreprises sujettes de l’étude expérimentent ces technologies, 20 % les déploient à grande échelle et 20 % planifient d’y investir dans un avenir proche. Une dynamique qui s’appuie, notamment, sur l’innovation technologique, mais aussi sur la nécessité de renforcer la résilience face aux chocs externes comme l’inflation, la récession économique ou encore (et je dirais surtout) la perturbation de la chaîne logistique.

L’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (AA) jouent ainsi un rôle central dans cette transformation en permettant, selon le rapport, d’optimiser la qualité et la gestion des processus, et au passage de gagner en efficacité et en productivité. « Rockwell Automation » anticipe une hausse de 12 % des investissements dans l’IA générative et une augmentation de 14 % des efforts en matière de durabilité axée sur l’efficacité.

Près de la moitié des entreprises prévoient d’utiliser l’IA pour le contrôle de la qualité dans les 12 prochains mois, et 38 % exploitent déjà les données collectées pour surveiller et améliorer la qualité des produits.

Parallèlement, la cybersécurité devient une compétence stratégique au moment où 49 % des entreprises prévoient d’utiliser l’IA pour renforcer leur sécurité et 47 % considèrent les compétences en cybersécurité comme « extrêmement importantes » lors du recrutement.

A l’horizon 2027, l’IA devrait jouer un rôle clé dans la réalisation d’économies de coûts et de temps, ainsi que dans la création de processus plus rationalisés. En fait, dans la réalité et pour être pragmatiques, les industriels misent sur la combinaison de l’automatisation, de l’IA et d’architectures sécurisées pour optimiser leurs opérations et renforcer leur résilience, le tout sous la supervision de grands talents.

La formation et la requalification de la main-d’œuvre sont justement essentielles pour accompagner cette transformation. Le rapport, très suivi, note que 83 % des décideurs considèrent que la pensée analytique, la communication et le travail d’équipe sont les compétences les plus importantes pour la prochaine génération de talents. La réussite durable dépendra alors de la capacité des entreprises à former et à accompagner leurs équipes dans l’adoption des nouvelles technologies.

Cependant, malgré l’enthousiasme pour les nouvelles technologies, les entreprises manufacturières peinent à déployer ces nouveaux outils en raison surtout de contraintes budgétaires, mais également la rude concurrence en matière d’acquisition des talents.

En 2016, le constructeur automobile allemand « Audi » a lancé une usine intelligente où les produits se déplacent de manière autonome entre des stations de production modulaires grâce à la communication sans fil (Wlan, 5G, Rfid). La marque affirme que cela permet d’adapter la production en temps réel, mais surtout d’optimiser la flexibilité et de réduire les temps d’arrêt. Une transformation qui permet au constructeur d’obtenir des résultats impressionnants atteignant 20 % d’économies dans certains de ses projets pilotes. 

Tribune – Impôt sur la fortune immobilière : Quand l’incertitude fiscale fragilise la confiance

29. Juni 2025 um 18:00

Depuis quelques mois, de nombreux contribuables tunisiens reçoivent des avis émis par l’administration fiscale les informant qu’ils sont en défaut de dépôt de la déclaration relative à l’impôt sur la fortune immobilière. Cet impôt, instauré par l’article 23 de la loi de finances 2023, vise les patrimoines immobiliers d’une valeur égale ou supérieure à trois millions de dinars. Les personnes concernées disposent de 30 jours pour régulariser leur situation, sous peine d’une taxation d’office.

Or, plusieurs cas montrent que même des contribuables ayant estimé leur patrimoine en dessous du seuil légal ont reçu des arrêtés de taxation. Cette situation soulève une série de questions fondamentales : l’administration fiscale est-elle en droit — et en capacité — d’évaluer un bien immobilier ? Et les contribuables disposent-ils réellement des moyens nécessaires pour remplir cette nouvelle obligation dans des conditions juridiquement sécurisées ?

Une estimation opaque, une obligation risquée

La législation impose aux contribuables la déclaration de la valeur de leurs biens immobiliers dès lors qu’ils atteignent ou dépassent trois millions de dinars. Mais comment répondre à cette obligation sans accès à des référentiels fiables ni méthode d’évaluation reconnue ? Les contribuables ne sont ni des notaires ni des experts immobiliers. Ils ne disposent ni des compétences ni de l’autorité pour évaluer la « valeur commerciale » de leur propre patrimoine.

De son côté, l’administration fiscale adresse des mises en demeure en s’appuyant sur une estimation qu’elle ne communique pas. Le contribuable découvre la valorisation retenue uniquement au moment de la réception de l’arrêté de taxation. Et encore, il ne peut en discuter les bases, car l’administration lui notifie directement un arrêté de taxation, conformément au paragraphe 2 de l’article 47 du Code des droits et procédures fiscaux, ce qui le contraint à saisir directement le tribunal.

Devant le tribunal, seul l’article 62 du code des droits et des procédures fiscaux permet une véritable évaluation, via la désignation obligatoire d’un expert judiciaire. Mais ce processus long, coûteux et incertain est loin de garantir l’égalité des chances entre l’administration et le contribuable. Il constitue même, à certains égards, une entrave au droit fondamental de se défendre – d’autant plus préoccupante que cet impôt a été adopté sans un débat parlementaire.

Une méthode d’évaluation, sans fondement légal

Autre point problématique : la méthode d’évaluation appliquée par l’administration. De nombreux arrêtés de taxation reposent sur une revalorisation automatique de 10 % par an de la valeur des biens. Ce taux, repris sans justification, semble inspiré des règles d’actualisation utilisées pour le calcul des plus-values immobilières. Or, il est inadapté à la détermination de la valeur de marché actuelle, laquelle dépend d’une multitude de paramètres : emplacement, offre et demande, contexte économique, typologie du bien.

Le plus étonnant reste l’absence d’utilisation des indices des prix de l’immobilier publiés par l’Institut national de la statistique, classés par catégorie de biens et par région. Ces données, pourtant précieuses, sont ignorées alors qu’elles pourraient constituer une base objective et partagée entre contribuables et administration.

Des évaluateurs sans habilitation

Dans la phase judiciaire, l’évaluation immobilière est confiée à des experts agréés, dûment qualifiés et indépendants. A l’inverse, les agents de l’administration fiscale ne disposent ni d’une spécialisation adéquate, ni d’une reconnaissance légale pour estimer des valeurs immobilières. Aucun texte n’encadre ni ne légitime une telle compétence, ce qui remet en cause la validité juridique des décisions de taxation fondées sur leurs estimations.

Des garanties minimales pour des enjeux majeurs

Le principe de légalité fiscale exige transparence, prévisibilité et sécurité juridique. Ces exigences ne sont pas remplies dans la mise en œuvre actuelle de l’impôt sur la fortune immobilière.

Le contribuable est placé dans une position d’incertitude permanente : il doit déclarer sans savoir comment, et contester sans pouvoir discuter le fond de l’évaluation.

Il est donc urgent d’instaurer un cadre clair, fondé sur des indicateurs de marché reconnus, une méthodologie accessible et un véritable droit au recours sur les éléments substantiels, notamment la valeur du patrimoine estimé.

Au final, l’exception ne doit pas devenir la règle

L’impôt sur la fortune immobilière pourrait constituer un instrument de justice fiscale et de contribution équitable. Mais dans sa configuration actuelle, il devient un terrain propice à la contestation et à la rupture de confiance entre l’administration et les citoyens. Sans réforme, il risque d’aggraver le sentiment d’insécurité juridique dans un contexte où la relation entre l’Etat et le contribuable est déjà marquée par la défiance.

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Tunisiens à l’étranger : les procédures douanières désormais accessibles via Rokhssati

Von: La Presse
29. Juni 2025 um 17:57

Le porte-parole de la Douane tunisienne, le colonel Chokri Jebri, a annoncé dimanche 29 juin que l’application « Rokhssati », dédiée aux Tunisiens résidant à l’étranger, est désormais pleinement opérationnelle à 100 %.
Selon lui, cette application a considérablement simplifié de nombreuses démarches pour les Tunisiens de la diaspora, leur permettant de gagner du temps tout en réduisant les longues attentes et les files d’attente aux guichets.
« L’application permet au Tunisien d’effectuer toutes ses procédures depuis son domicile à l’étranger, avec toutes les informations nécessaires disponibles directement via l’application », a-t-il précisé.
Dans le même contexte, Chokri Jebri a indiqué que la Douane tunisienne avait entamé dès mars dernier les préparatifs pour le retour des Tunisiens de l’étranger, en mobilisant les ressources humaines et les moyens logistiques, notamment les dispositifs d’inspection.

Blocages administratifs : Qui tire les ficelles ?

29. Juni 2025 um 17:50

Il n’est pas facile de classer les agents de la fonction publique. L’évaluation de leur rendement ou de leur compétence n’obéit pas à des critères objectifs et pratiques. Elle relève, tout simplement, d’un jugement personnel de la hiérarchie ou de réglementations propres à la profession.

La Presse — Au premier abord, le Tunisien a une très mauvaise opinion des prestations administratives et des employés qui sont derrière. Mais force est de constater qu’il y a du bon et du moins bon (ou du mauvais et du moins mauvais selon qu’on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide).

Mais, malheureusement, le bon est noyé dans un océan de médiocrité.

“Reviens demain”: marque déposée 

Ce qui fait que nous voyons les autorités prendre à bras-le-corps cette question de la réforme de l’administration. Et ce n’est pas une mince affaire. Tant s’en faut.

Malgré toutes les tentatives pour moderniser cette énorme machine, les réticences sont là et les vieux réflexes aussi.

Qui, parmi nous, ne connaît pas la célèbre manie de notre administration ?

Quel administré n’a pas entendu cette célèbre phrase “reviens demain” (arjaa ghodwa).

Cette formule magique (qui permet à nos ronds-de-cuir de procrastiner à l’infini et de se jouer des citoyens, sans crainte d’être réprimandés par n’importe quelle autorité) a encore de beaux jours devant elle. Et dire qu’on avait cru, l’espace d’un temps, que cette habitude allait disparaître. Il n’en fut rien. Elle est toujours là, bien ancrée dans les traditions des employés. Elle coule dans leurs veines.

Jadis, ces attitudes faisaient partie de notre quotidien et chacun composait avec comme il le pouvait.

Mais, maintenant, on est en droit de s’interroger. Doit-on se taire face à ce genre d’agents ? Doit-on laisser faire sans réagir ? Et, où sont les responsables ?

D’ailleurs, on ne comprend pas comment, dans un dispensaire de quartier, les soignants renvoient au lendemain un(e) patient(e) alors que dans le local il n’y a presque pas d’autres malades ? Ces derniers désertent ces lieux parce qu’ils n’y trouvent pas les soins attendus. Ni médicaments ni analyses médicales ni rien. Ils sont rabroués et ne trouvent même pas de responsable à qui se plaindre. Si tant est qu’il existe, encore, des responsables qui soient capables de se faire obéir par leurs subordonnés. C’est malheureux de le dire. Mais force est de se rendre à cette amère évidence.

Pourtant, les consignes, au plus haut niveau de l’État, sont on ne peut plus claires : le responsable qui n’assume pas sa mission n’a pas de place dans les institutions étatiques. Le Chef de l’État, lui-même, ne cesse de dénoncer ces agissements et d’accuser leurs auteurs de mettre des bâtons dans les roues et de bloquer tous les rouages du travail administratif. Ces agents sont les “tortionnaires du peuple” On n’ est pas loin du terme employé par le Chef de l’État en personne.

Démarches labyrinthiques

Des exemples de ces blocages abondent. C’est, aussi, le cas de telle ou telle administration qui vous renvoie plusieurs fois pour n’importe quel motif aussi futile soit-il : un document qui manque, une erreur insoupçonnée et on en passe.

Ainsi, le simple citoyen qui emprunte les voies légales doit faire des allers et retours pendant plusieurs jours pour accomplir une simple formalité qui n’exigerait, en fin de compte, qu’une demi journée ou, tout au plus, deux matinées.

Car, comment expliquer que la moindre démarche se transforme en un véritable calvaire pour l’administré ? Comment expliquer qu’on vous demande une autorisation de bâtir et une autre autorisation de la municipalité ainsi que divers autres papiers rien que parce que vous voulez faire installer un deuxième compteur Steg ou Sonede ? Que dire, aussi, du jeu de ping-pong auquel se livrent les services douaniers lorsque le Guichet unique renvoie vers les services La Fayette qui, de leur côté, assurent que telle ou telle prestation ne relève pas de leurs compétences et qu’il faut revenir au Guichet unique ? Quel tort l’administré a-t-il dans cet incompréhensible manège ?

Le tableau peut paraître sombre aux yeux de certains. Toutefois, c’est ce que vit la majorité de nos concitoyens malgré la bonne volonté politique de faciliter et de simplifier les démarches administratives.

Des récalcitrants et autres entêtés sont, toujours, là pour freiner tout effort visant à faciliter les formalités. Ces mêmes entêtés oublient qu’ils peuvent, eux-mêmes, être victimes des mêmes pratiques par d’autres “collègues” au cas où ils auraient à affronter le calvaire administratif.

Alors, comment identifier ces parias et séparer le bon grain de l’ivraie ?

Est-il possible de tenter une expérience visant à attribuer une note aux agents par l’administré ?

Certes, on ne peut que reconnaître qu’il y a des blocages à tous les niveaux et, que derrière, il y a des forces qui font tout pour freiner le moindre effort de modernisation.

Tout a l’air; bizarrement, fait pour ouvrir la voie à des pratiques illégales . Le citoyen épuisé par les démarches labyrinthiques et se désespérant des voies légales se trouve acculé à emprunter des circuits dévoyés. C’est, justement, ce que cherche cette catégorie d’employés qui empoisonne la vie des gens.

Pourquoi ne pas trouver un mécanisme capable d’évaluer un prestataire de services par le soi-disant bénéficiaire de ces services ?

On sait qu’il y a un véritable arsenal de circulaires pour motiver les personnels. Mais, il faut remarquer que les dispositions existantes sont devenues de simples formalités. Tout le monde obtient sa note administrative, sa prime de rendement, sa note pédagogique et d’autres primes sans coup férir. Ce système traite, quasiment, tout le monde de la même manière. Aussi n’y a-t-il aucune velléité d’initiative. À quoi bon si les décisions et les traitements sont les mêmes pour tous ?

Le jugement du public 

Alors, laissons le public juger à travers un dispositif à créer en mettant à contribution les nouvelles technologies.

À ce propos, nous proposons d’effectuer des sondages dont pourraient se charger l’Ins (Institut national de la statistique) ou tout autre organisme compétent. 

L’administré donnerait, alors, son avis sur le niveau des services.

On pourrait, aussi, attribuer des codes ou des matricules aux agents de façon à ce que le demandeur de service sache à qui il a affaire. D’un autre côté, l’administration aura la capacité d’identifier l’agent sur lequel le citoyen a attiré l’attention ou à qui il a attribué une note pour la qualité de l’accueil et des services.

Que, désormais, le travail se fasse dans la transparence et que l’on dévoile, une bonne fois pour toutes, ces saboteurs.

Tunisie : état des lieux des barrages à fin juin 2025

Von: La Presse
29. Juni 2025 um 17:48

Le taux de remplissage des barrages tunisiens s’élève à 38,1 % au 27 juin 2025, enregistrant une hausse significative de 27,4 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les données statistiques publiées par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).

Les réserves en eau ont atteint 902 millions de mètres cubes à cette date.

Comparée à la moyenne des trois dernières années, qui s’établit à 850,3 millions de m³, cette augmentation reste modeste, de l’ordre de 6 %.

Les barrages du Nord affichent un taux de remplissage plus élevé, à hauteur de 44,5 %, avec des réserves en eau de 826,4 millions de m³, soit une progression de 25 % par rapport à la même période l’an dernier.

Quant aux barrages du Centre et du Cap-Bon, leurs niveaux de remplissage s’élèvent respectivement à 12,9 % (58,2 millions de m³) et 28 % (17,2 millions de m³).

Pour la seule journée du 27 juin 2025, les apports en eau se sont élevés à 0,230 million de m³, provenant presque exclusivement des barrages du Nord. L’utilisation totale des ressources hydriques a été estimée à 2,388 millions de m³.

Sur l’ensemble de la saison actuelle, du 1er septembre 2024 au 26 juin 2025, les apports cumulés ont atteint 965,9 millions de m³, soit une augmentation de 48 % par rapport à la saison précédente.

Pourquoi : Attention aux intoxications

29. Juni 2025 um 17:40

En été—et alors qu’il faut prendre les précautions adéquates pour éviter les insolations —, un autre domaine retient ou plutôt exige une attention particulière, celui de l’alimentation.

En premier lieu, les viandes rouges et blanches —sans oublier le poisson évidemment —surtout celles transformées où les bactéries, notamment en cas de non-respect de la chaîne du froid, vont se régaler. Les légumes crus ne sont pas en reste.

Alors, attention, car les intoxications peuvent être mortelles.

Guerre de libération nationale : Souveraineté et refus de tout diktat étranger

29. Juni 2025 um 17:30

Guerre de libération nationale…Volonté du peuple…Indépendance de la décision…Souveraineté nationale… Primauté de la loi pour tous…Niet à tout diktat de l’étranger… 

La Presse —Autant d’orientations et de postulats auxquels l’Etat tunisien accorde une importance sans équivoque dans la gestion des affaires du pays dans un cadre de bonne gouvernance et de transparence totale conformément aux aspirations et aux attentes du peuple.

En effet, le Président Kaïs Saïed ne rate aucune occasion pour réaffirmer ces principes immuables, clairement réitérés dans le cadre de son projet sociétal pour une Tunisie nouvelle, plus particulièrement après la mise en place du processus du 25 juillet 2021 et sa confirmation suite à sa réélection triomphale le 6 octobre 2024.

C’est dans cet esprit que le Chef de l’Etat conduit au quotidien la gestion de la chose publique en criant, haut et fort, que la priorité est accordée à la volonté du peuple, loin de toute ingérence étrangère comme le souhaitent certaines forces occultes et autres lobbies qui rêvent d’un retour aux périodes sombres, plus particulièrement celle de la décennie noire, tristement célèbre par la multiplication des affaires de spéculations doublées de pratiques de corruption.

Lors de sa rencontre, vendredi, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, le Président de la République a assuré, de nouveau, que le peuple tunisien est en train de mener «une guerre de libération sans merci sur tous les fronts», ce qui conforte la détermination des différentes institutions du pays, plus précisément l’exécutif et le législatif, à conjuguer leurs efforts pour la mise au point des textes nécessaires pour mener à bon port la barque Tunisie.

Autrement dit, la politique de l’État tunisien et la gestion des affaires du pays sont tracées et déterminées par ses institutions élues, qui veillent à concrétiser la volonté de son peuple, dans le cadre de la Constitution et de l’ensemble de ses législations.

En effet, le souci premier et essentiel des gouvernants reste la satisfaction des revendications de la population dans toutes les régions de Tunisie, sans exclusive, contrairement à ce que croient certaines parties qui recherchent plutôt l’approbation de certaines forces étrangères. Et comme l’a martelé le Chef de l’Etat en substance : «La Tunisie n’est ni une ferme ni un verger, comme tentent de le faire croire certains».

Dans le même ordre d’idées, le Président Kaïs Saïed a fustigé la mentalité et les tentatives de «cercles se disant patriotes mais liés à des parties étrangères, qui s’emploient à attiser les tensions par tous les moyens, mais ces parties sont connues et  démasquées tout en promettant qu’elles seront jugées selon les lois du pays qui trancheront leur cas.

Et d’ajouter, solennellement que le peuple «connaît toute la vérité et se chargera de faire échouer tous les complots qui se trament contre lui».

En résumé, la situation est, désormais, tranchée grâce à la volonté et à la détermination du Président de la République qui a clairement annoncé, pour la énième fois, que la loi  s’appliquera à tous sans exception avec la contribution du peuple en vue de déjouer les diverses manœuvres tramées contre lui.

Équipement et habitat : Suivi de l’avancement de la réalisation du programme des logements sociaux

29. Juni 2025 um 17:20

Une récente réunion du comité de pilotage a mis l’accent sur la finalisation des listes des bénéficiaires et la distribution des logements déjà prêts dans certains gouvernorats.

La Presse — Le comité de pilotage du programme national des logements sociaux a effectué, au cours de la semaine dernière, une réunion de travail présidée par le ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Slaheddine Zouari, et ce, en la présence des membres dudit comité et d’un nombre de responsables du département. 

La réunion a porté sur les listes définitives des personnes candidates à bénéficier des logements sociaux, ainsi qu’à l’approbation des listes de prix relatives aux projets de logements finalisés dans un nombre de gouvernerats. Selon un communiqué du département, cela permettra d’accélérer la distribution des logements déjà prêts dans les plus brefs délais. 

La réunion a porté, également, sur le suivi de la réalisation de la première tranche du programme, en l’occurrence, la destruction ou la réhabilitation des logements en mauvais état, tout en les remplaçant ou les réhabilitant.

Investissements étrangers : Le pari tunisien face à la crise globale

29. Juni 2025 um 17:10

Alors que le climat mondial des investissements directs étrangers (IDE) est au plus bas depuis près de vingt ans, la Tunisie affiche un optimisme prudent quant à sa capacité d’attraction. Entre volontarisme affiché et signaux de fragilité globale, une question demeure : comment conjuguer ambitions nationales et réalités internationales ? 

La Presse —«La confiance est le facteur qui influence le plus la décision d’investissement, d’où l’importance de capitaliser sur les projets déjà implantés en Tunisie», a affirmé Tarak Cherif, président du réseau Anima et fondateur de la Conect, lors de la célébration des 30 ans de la Fipa (Agence de promotion de l’investissement extérieur), le 20 juin à Tunis.

Se voulant rassurant, Cherif a mis en avant les signes encourageants pour la Tunisie. Les IDE sont revenus à des niveaux supérieurs à ceux de 2019, outre un regain d’intérêt pour les projets dits “greenfield”, avec des annonces totalisant 13 milliards de dollars. Pour lui, ces signaux positifs sont la preuve que le site Tunisie demeure attractif, à condition de poursuivre les réformes structurelles : simplification administrative, adaptation fiscale, modernisation des procédures et mobilisation de la diaspora tunisienne.

La Tunisie dans une dynamique positive 

À première vue, le tableau dressé par Tarak Cherif semble rassurant. Dans un environnement régional sous tension, l’Afrique du Nord apparaît comme l’une des rares zones à bénéficier d’une hausse des flux d’IDE. Ce regain est notamment porté par la diversification industrielle, les opportunités dans l’énergie renouvelable et un repositionnement de certains acteurs européens dans un contexte géopolitique bousculé.

Mais cette dynamique, bien que réelle, reste fragile et dépendante d’une capacité politique nationale à répondre aux attentes concrètes des investisseurs. Or, le retard accumulé dans la mise à jour du cadre juridique et administratif continue de freiner l’élan.

Investissements mondiaux en berne

Cet optimisme local tranche pourtant avec les alertes lancées au niveau international. Selon un rapport publié récemment par la Banque mondiale, les flux d’IDE vers les économies en développement ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2005, s’établissant à 435 milliards de dollars en 2023. Ils ne représentent plus que 2,3% du PIB mondial, contre près de 5% lors du pic de 2008.

La situation est d’autant plus préoccupante que la tendance baissière touche également les pays à revenu élevé. La montée des tensions géopolitiques, les restrictions croissantes aux investissements transfrontaliers, l’explosion de la dette publique et les freins réglementaires freinent durablement les flux d’investissement.

«Ce n’est pas une fatalité, mais le résultat de choix politiques», alerte Indermit Gill, économiste en chef de la Banque mondiale, rappelant que les IDE restent l’une des formes d’investissement privé les plus productives pour stimuler la croissance et l’emploi.

Des modèles inspirants

Plusieurs pays aux profils comparables à celui de la Tunisie ont su pourtant transformer un environnement économique contraignant en véritable levier d’attractivité pour les IDE. Le Maroc, par exemple, a multiplié ses zones industrielles intégrées, notamment à Tanger Med, devenu un hub logistique majeur reliant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.

En Europe de l’Est, la Serbie a su attirer des investissements dans l’automobile et les nouvelles technologies grâce à une politique agressive d’incitations fiscales et un climat des affaires simplifié. Le Vietnam, lui, a capitalisé sur ses accords commerciaux internationaux et la montée des tensions commerciales sino-américaines pour capter des chaînes de valeur industrielles, en particulier dans l’électronique.

Ces réussites montrent que même des pays à taille moyenne peuvent, par une vision cohérente et une mise en œuvre rigoureuse, devenir des destinations privilégiées pour l’investissement international.

Des obstacles structurels à lever pour crédibiliser le discours

Dans ce contexte tendu, le discours national gagne à s’inscrire dans une stratégie de réalisme lucide. Oui, la Tunisie bénéficie d’opportunités avérées, notamment par son positionnement géographique et sa proximité avec le marché européen. Oui, certains signaux encourageants existent. Mais ces opportunités peuvent vite s’effriter si elles ne sont pas consolidées par des réformes effectives et une politique volontariste d’attractivité.

Le contraste entre les annonces optimistes locales et la conjoncture mondiale morose impose une exigence accrue de cohérence. La future Conférence internationale sur le financement du développement, prévue fin juin à Séville, pourrait offrir un cadre utile pour repositionner les ambitions tunisiennes dans une approche collective, régionale et pragmatique. Mais qu’est-ce que nos acteurs nationaux ont véritablement préparé pour ce grand rendez-vous international où la concurrence sera à son maximum ?

Dans cette compétition mondiale, seules les nations capables de conjuguer lucidité stratégique, stabilité assumée et audace réformatrice réussiront à faire de l’investissement un véritable moteur de prospérité partagée. La Tunisie, dans cet ordre, a encore beaucoup à accomplir.

Les sociétés communautaires, un modèle socioéconomique alternatif 

29. Juni 2025 um 17:00

Les sociétés communautaires représentent, de l’avis des spécialistes, un vrai modèle de développement social et économique et un choix national faisant partie du projet présidentiel visant le renforcement du rôle social de l’Etat et de l’inclusion socioéconomique en faveur de tous les citoyens sans exclusive, dans le but évident de créer de nouvelles opportunités d’emploi tout en encourageant l’initiative privée.

En effet, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, une session de formation au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation s’est tenue les 27 et 28 juin  à l’intention des directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de renforcer leurs compétences en matière de soutien aux sociétés communautaires.

Cette manifestation est destinée à mieux faire diffuser le concept, les objectifs et les dimensions économique, sociale et environnementale desdites sociétés, sans oublier le déroulement d’une formation quant aux modalités de création, les procédures légales et autres aspects structurels, fiscaux et financiers en relation avec ces entreprises.

Il faut dire que dans les milieux concernés, les experts sont persuadés que les sociétés communautaires constituent, désormais, un véritable modèle socio-économique alternatif appelé à répondre efficacement aux défis de création de richesse et d’emplois, outre la garantie de la bonne gouvernance et de l’accompagnement adéquat permettant d’éliminer les obstacles empêchant leur mise en activité effective.

A noter que censé s’agrandir et porter sur la création, en principe, de cinq sociétés communautaires dans chaque région, le projet semble rencontrer de graves entraves en vue de son installation généralisée et bien ancrée afin de devenir un élément essentiel du projet socioéconomique du pays dont le document réglementaire a été signé concernant le processus de financement de ces sociétés par les banques, sachant que près de deux cents sociétés sont déjà légalement constituées.

Les données concrètes prouvent, en définitive, que les sociétés communautaires constituent, à n’en point douter, un des fondements du développement durable et de l’activité économique et solidaire dans le pays, sans oublier l’importance du rôle de ces sociétés dans la réalisation de la justice sociale, la transparence des transactions financières ainsi que la consolidation du développement de la société, sa stabilité et sa pérennité.

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