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Gestern — 06. Juli 2025La Presse de Tunisie

Forte hausse des entrées de touristes algériens via les postes frontaliers de Jendouba en juin

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:43

Les postes frontaliers terrestres de Melloula (Tabarka), Babouch (AĂŻn Draham) et Djilil (Ghardimaou), situĂ©s dans le gouvernorat de Jendouba, ont enregistrĂ© une forte augmentation du nombre de visiteurs algĂ©riens durant le mois de juin 2025, avec plus de 95 000 entrĂ©es recensĂ©es. Il s’agit d’une hausse de plus de 17 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, a indiquĂ© dimanche Issa Marouani, commissaire rĂ©gional du tourisme Ă  Tabarka/AĂŻn Draham, dans une dĂ©claration Ă  l’Agence TAP.
Le poste frontalier de Melloula arrive en tĂȘte, avec prĂšs de 64 000 entrĂ©es en juin, soit 4 000 de plus qu’en juin 2024. Il est suivi par celui de Babouch, qui a accueilli environ 22 700 visiteurs contre 15 700 Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’an dernier, enregistrant ainsi une progression de plus de 44 %.
Le poste de Djilil a également connu une évolution remarquable, avec 8 944 entrées en juin 2025 contre 5 232 en juin 2024, soit une hausse de plus de 70 %, représentant le taux de croissance le plus élevé depuis cinq ans pour ce poste.
Sur l’ensemble du premier semestre 2025 (du 1er janvier au 30 juin), les trois postes frontaliers de Jendouba ont accueilli environ 461 000 touristes algĂ©riens, contre 428 000 sur la mĂȘme pĂ©riode de 2024, soit une progression globale de 7,64 %.
Le poste de Melloula a accueilli Ă  lui seul prĂšs de 285 000 touristes algĂ©riens, conservant ainsi sa position dominante malgrĂ© une baisse de plus de 16 000 visiteurs par rapport au premier semestre 2024. En revanche, les postes de Babouch et de Djilil ont enregistrĂ© des hausses notables : environ 120 811 touristes algĂ©riens sont passĂ©s par Babouch (+24 %), et 55 055 par Djilil (+85,7 %) par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Issa Marouani a soulignĂ© que la rĂ©gion s’attend Ă  une intensification de l’afflux touristique algĂ©rien durant les mois de juillet et aoĂ»t, en pleine haute saison. Cette dynamique devrait contribuer Ă  relancer l’activitĂ© Ă©conomique locale, notamment dans les secteurs de l’artisanat et du transport touristique.
Il a Ă©galement prĂ©cisĂ© que l’aĂ©roport international de Tabarka/AĂŻn Draham a rĂ©cemment accueilli deux vols en provenance de Pologne transportant environ 385 touristes, ainsi qu’un vol spĂ©cial de retour de pĂšlerins comprenant 257 passagers, marquant une tentative de relance des opĂ©rations de cet aĂ©roport aprĂšs plusieurs annĂ©es d’inactivitĂ©.

La coalition “Soumoud” lance une initiative pour un nouveau pacte politique en Tunisie

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:30

La coalition “Soumoud” poursuit ses concertations avec les partis politiques et les organisations de la sociĂ©tĂ© civile en vue d’élaborer un nouveau “pacte politique”. Ce dernier a pour objectifs d’amĂ©liorer les textes lĂ©gislatifs en vigueur et de renforcer l’efficacitĂ© des mĂ©canismes de gouvernance, afin de garantir les droits et les libertĂ©s tout en apaisant le climat gĂ©nĂ©ral dans le pays, a soulignĂ© Houssem Hammami, coordinateur gĂ©nĂ©ral de la coalition.
Dans une dĂ©claration dimanche Ă  l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Hammami a prĂ©cisĂ© que la coalition a tenu samedi une rencontre qu’il a qualifiĂ©e de “fructueuse” avec des reprĂ©sentants du Parti Al Joumhouri.
Cette rĂ©union a abouti Ă  des accords importants, qui ont encouragĂ© la coalition Ă  poursuivre cette initiative, destinĂ©e aux partis politiques, personnalitĂ©s nationales et organisations de la sociĂ©tĂ© civile. L’annonce officielle du pacte politique est prĂ©vue pour la fin de l’annĂ©e en cours au plus tard, a-t-il ajoutĂ©.
Dans le mĂȘme contexte, Hammami a affirmĂ© que l’initiative ne vise pas Ă  former un front politique ou Ă©lectoral, mais plutĂŽt Ă  Ă©tablir un consensus sur des rĂšgles de vie commune et des lois garantissant un Ă©quilibre entre les pouvoirs, le pluralisme politique, ainsi que le respect des droits et libertĂ©s. Le but est de conjuguer efficacitĂ©, stabilitĂ© et poursuite du processus dĂ©mocratique Ă  travers ce “pacte politique”.
Selon Hammami, la coalition “Soumoud” avait dĂ©jĂ  tenu des rencontres avec des reprĂ©sentants du Parti destourien libre, du Parti rĂ©publicain, du mouvement “Haq”, ainsi qu’avec des personnalitĂ©s publiques telles que Youssef Seddik, AdnĂšne Belhadj Amor et Mouldi Gassoumi.
D’autres rĂ©unions sont prĂ©vues dans les prochains jours afin d’élargir le consensus autour des textes fondamentaux de cette initiative.
Par ailleurs, Houssem Hammami a indiquĂ© que la coalition, membre du RĂ©seau tunisien pour les droits et les libertĂ©s, participe Ă  l’organisation d’une manifestation nationale le 25 juillet prochain, Ă  l’occasion de la FĂȘte de la RĂ©publique. Cette mobilisation vise Ă  mettre en lumiĂšre des revendications urgentes, notamment la garantie de procĂšs Ă©quitables pour les personnes poursuivies dans des affaires Ă  caractĂšre politique ou liĂ©es aux libertĂ©s publiques, ainsi qu’à appeler Ă  un retour au processus dĂ©mocratique.

Texas : au moins 67 morts dans des inondations dévastatrices

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:21

Au moins 67 personnes ont trouvĂ© la mort dans les inondations qui ont frappĂ© le centre de l’État amĂ©ricain du Texas (sud), ont indiquĂ© dimanche les autoritĂ©s locales.
Le bilan des victimes dans le comtĂ© de Kerr s’est alourdi Ă  59 dĂ©cĂšs, dont 21 enfants, a prĂ©cisĂ© le shĂ©rif Larry Leitha lors d’une confĂ©rence de presse.
Quatre autres décÚs ont été signalés dans le comté de Travis, trois dans le comté de Burnet et un dans le comté de Kendall.
Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver 11 enfants et un adulte portés disparus suite aux inondations survenues vendredi matin à la suite de pluies torrentielles dans la région, ont précisé les autorités dans un communiqué.
Ces personnes se trouvaient au camp Mystic, dans le comtĂ© de Kerr, situĂ© au bord d’une riviĂšre.
« Nous poursuivrons nos recherches jusqu’à ce que tout le monde soit retrouvĂ© », a assurĂ© le shĂ©rif Leitha.
Certaines zones du centre du Texas ont enregistrĂ©, en quelques heures vendredi matin, l’équivalent d’un mois de prĂ©cipitations, provoquant des inondations soudaines dĂ©vastatrices.

Port d’Enfidha : l’État tunisien met les bouchĂ©es doubles pour ce projet

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 21:09

Le ministĂšre des Transports a annoncĂ© que des mesures sont actuellement en cours afin de proposer l’inscription du projet du port en eaux profondes de Enfidha parmi les projets publics Ă  caractĂšre stratĂ©gique, dans le but d’accĂ©lĂ©rer sa rĂ©alisation.
Dans une rĂ©ponse officielle Ă  une question Ă©crite du dĂ©putĂ© Abdellahim Bousma, publiĂ©e sur le site du Parlement, le ministĂšre a prĂ©cisĂ© que cette procĂ©dure s’inscrit dans le cadre du dĂ©cret n°497 du 24 octobre 2024, rĂ©gissant les modalitĂ©s et procĂ©dures des grands projets publics.
Le ministĂšre a dĂ©taillĂ© les principales Ă©tapes du projet, indiquant que le 14 avril 2025, le dossier prĂ©sentĂ© par la sociĂ©tĂ© gestionnaire du port d’Enfidha a Ă©tĂ© soumis Ă  la commission technique du ministĂšre des Transports. Par la suite, en mai 2025, le dossier a Ă©tĂ© transmis Ă  la Haute Commission des Grands Projets, prĂ©sidĂ©e par le gouvernement.
La réalisation du projet avance également sur le plan foncier, avec des progrÚs significatifs concernant la régularisation des terrains du complexe portuaire, incluant la zone portuaire et la zone logistique. La régularisation fonciÚre constitue une étape clé du projet.
Un arrĂȘtĂ© d’expropriation, datĂ© du 3 mai 2023, a Ă©tĂ© publiĂ©, et les certificats de propriĂ©tĂ© transfĂ©rant la propriĂ©tĂ© des terrains privĂ©s au domaine public maritime ont Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s le 21 juin 2024. Le 4 dĂ©cembre 2024, la valeur d’achat des terrains logistiques a Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e en collaboration avec le ministĂšre des Domaines de l’État et des Affaires fonciĂšres. Le dossier d’expropriation a Ă©tĂ© soumis Ă  la commission d’enquĂȘte et de conciliation de Sousse le 3 mars 2025.
Les recherches fonciĂšres relatives aux biens de l’État dans les zones portuaires et logistiques ont Ă©tĂ© menĂ©es entre avril et mai 2025, tandis que la prise de possession des terrains concernĂ©s a Ă©tĂ© effectuĂ©e le 8 mai 2025.
Le ministÚre des Transports a annoncé que le calendrier prévisionnel prévoit une durée de cinq ans pour la réalisation complÚte du projet à partir du lancement des travaux.
Ce projet stratĂ©gique permettra Ă  la Tunisie de tirer pleinement parti de sa position gĂ©ographique en MĂ©diterranĂ©e et de renforcer son Ă©conomie nationale. Le ministĂšre a soulignĂ© que “la spĂ©cificitĂ© de ce projet nĂ©cessite des dĂ©cisions prĂ©cises garantissant sa rĂ©alisation dans le respect de la souverainetĂ© nationale et des principes de bonne gouvernance”.

Italie : les intempéries font une victime prÚs de Milan

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:24

Une femme a trouvĂ© la mort dimanche dans la rĂ©gion de Milan, dans le nord de l’Italie, lorsqu’un arbre lui est tombĂ© dessus au cours de violentes intempĂ©ries qui ont frappĂ© toute la zone, ont indiquĂ© les pompiers.
Ces derniers sont intervenus tout au long de l’aprĂšs-midi pour faire face aux dĂ©gĂąts causĂ©s par la pluie et les vents violents.
À Robechetto con Induno, la victime, qui se promenait avec un couple d’amis, a Ă©tĂ© tuĂ©e sur le coup par la chute soudaine d’un arbre. Ses deux accompagnateurs ont Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement blessĂ©s, selon les mĂ©dias italiens.
À Milan, capitale de la Lombardie, de fortes pluies accompagnĂ©es de grĂȘle se sont abattues en fin d’aprĂšs-midi, mobilisant les pompiers Ă  de nombreuses reprises. Tous les parcs de la ville sont restĂ©s fermĂ©s dimanche par mesure de prĂ©caution.
Plusieurs rĂ©gions du nord de l’Italie ont Ă©tĂ© placĂ©es en alerte « orange », juste en dessous du niveau maximal, l’alerte « rouge », en raison de prĂ©cipitations intenses. Samedi, les conditions mĂ©tĂ©orologiques ont contraint l’aĂ©roport de Bergame Ă  dĂ©router treize vols prĂ©vus.
Cette vague de violentes intempĂ©ries survient aprĂšs une semaine de chaleur extrĂȘme, durant laquelle de nombreuses villes italiennes avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© placĂ©es en alerte rouge, un niveau qui signale un danger mĂȘme pour les personnes en bonne santĂ©.

TUI Fly suspend les vols secs vers la Tunisie : retour compliqué pour les Tunisiens de Belgique

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:21

Le ComitĂ© de Vigilance pour la DĂ©mocratie en Tunisie (CVDTunisie) a appelĂ© Ă  reconsidĂ©rer la dĂ©cision de la compagnie aĂ©rienne TUI Fly de suspendre la vente en ligne de ses vols secs Ă  destination de la Tunisie depuis la Belgique. Selon l’ONG, cette mesure aurait Ă©tĂ© prise “à la demande des autoritĂ©s tunisiennes” et viserait Ă  empĂȘcher la combinaison d’offres Ă  forfait (vol + hĂŽtel) avec des vols seuls.
Le CVDTunisie, qui dispose du statut consultatif spĂ©cial auprĂšs de l’ECOSOC (Conseil Ă©conomique et social des Nations Unies), a exhortĂ© les autoritĂ©s tunisiennes, dans un communiquĂ©, Ă  “reconsidĂ©rer sans dĂ©lai cette mesure restrictive et Ă  rĂ©tablir l’accĂšs aux vols secs”, une offre particuliĂšrement prisĂ©e par les Tunisiens rĂ©sidant en Belgique, afin de leur permettre de rentrer dans leur pays avec dignitĂ©.
L’association a Ă©galement attirĂ© l’attention sur les consĂ©quences nĂ©gatives de cette dĂ©cision, affirmant qu’elle “risque de compromettre le retour des Tunisiens de Belgique et de porter un grave prĂ©judice Ă  la Tunisie, tant sur le plan Ă©conomique qu’humain”.
Le CVDTunisie a enfin dĂ©noncĂ© l’absence d’une action diplomatique forte en faveur des droits et des intĂ©rĂȘts de la diaspora, qu’il qualifie de “pilier vital pour l’économie et la sociĂ©tĂ© tunisiennes”.

Le ministùre des Finances s’oppose à la liquidation de l’Office des terres domaniales

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:18

Des reprĂ©sentants du ministĂšre des Finances ont appelĂ© Ă  ne pas liquider l’Office des terres domaniales (OTD), mais Ă  le prĂ©server en mettant en place un programme de restructuration.

Ce programme s’appuierait sur la crĂ©ation de directions rĂ©gionales ou de districts, dotĂ©s de larges prĂ©rogatives dĂ©cisionnelles, afin d’assurer une gestion plus souple et des interventions plus efficaces. C’est ce qu’ils ont prĂ©cisĂ© lors d’une sĂ©ance d’audition organisĂ©e vendredi par la Commission de l’agriculture, de la sĂ©curitĂ© alimentaire et de la pĂȘche Ă  l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP).

Les reprĂ©sentants du ministĂšre rĂ©agissaient Ă  un projet de loi proposĂ© par plusieurs dĂ©putĂ©s, portant sur la rĂ©organisation de la gestion des terres domaniales agricoles. Selon un communiquĂ© de l’ARP, ils ont mis en garde contre les rĂ©percussions nĂ©gatives qu’un tel projet pourrait avoir sur le secteur.

En effet, la liquidation de l’OTD et sa substitution par cinq nouveaux organismes entraĂźneraient un impact financier significatif sur le budget de l’État, ainsi que sur d’autres entreprises publiques telles que la Banque nationale agricole (BNA). Ils ont Ă©galement Ă©voquĂ© les difficultĂ©s liĂ©es Ă  la liquidation, Ă  la crĂ©ation de nouvelles structures et Ă  la lourdeur des procĂ©dures.

L’article 9 du projet de loi, prĂ©sentĂ© par 74 dĂ©putĂ©s, prĂ©voit la dissolution de l’OTD, son remplacement par des offices agricoles rĂ©gionaux, ainsi que la liquidation de ses biens au profit du TrĂ©sor public. Il propose Ă©galement que l’État prenne en charge les dettes de l’Office dans le cadre d’un programme de liquidation pilotĂ© par des services spĂ©cialisĂ©s.

L’OTD figure parmi les dix entreprises publiques enregistrant un dĂ©ficit d’exploitation, avec une perte de 31,5 millions de dinars en 2021 et un rĂ©sultat net dĂ©ficitaire de 46,4 millions de dinars la mĂȘme annĂ©e, selon l’exposĂ© des motifs du projet de loi en cours d’examen.

L’endettement de l’Office s’est aggravĂ© au fil des annĂ©es, passant de 200 millions de dinars en 2017 Ă  328 millions de dinars en 2022, soit une hausse de prĂšs de 65 %, alors que ses investissements ont oscillĂ© entre 7,4 millions de dinars en 2011 et 14,9 millions en 2020, avec un taux de rĂ©alisation n’ayant pas dĂ©passĂ© les 29 %.

Par ailleurs, certains dĂ©putĂ©s ont estimĂ© que l’Office souffre avant tout de problĂšmes de gouvernance et de corruption. Ils ont appelĂ© Ă  une stratĂ©gie globale de restructuration garantissant sa pĂ©rennitĂ©.

Ces élus ont également souligné la nécessité de traiter le surendettement des entreprises publiques stratégiques du secteur agricole, telles que la Société mutuelle des semences sélectionnées, afin de les préserver et de les renforcer.

Ils ont recommandĂ© de soutenir ces entreprises agricoles pour qu’elles puissent jouer pleinement leur rĂŽle, permettant ainsi Ă  la Tunisie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, de mieux maĂźtriser les prix des produits agricoles et de renforcer sa souverainetĂ© alimentaire.

L’OTD, entreprise publique créée en 1961, a pour mission la gestion et la mise en valeur des terres domaniales Ă  vocation agricole.

Sofiene Hemissi dément toute attaque informatique contre la Poste

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 20:07

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a dĂ©menti, dimanche dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, les informations ayant rĂ©cemment circulĂ© au sujet de cyberattaques visant la Poste tunisienne.
Il a affirmé que la Poste tunisienne assure normalement ses services, sans aucune perturbation, précisant que les informations relayées sont infondées et fausses.
Des rumeurs concernant une exposition de la Poste tunisienne à des cyberattaques ont récemment circulé sur les réseaux sociaux.

Horaires réduits, problÚmes amplifiés : plaidoyer contre la séance unique

Von: S. M.
06. Juli 2025 um 19:56

Le systĂšme de la sĂ©ance unique en Tunisie, en vigueur depuis 1921, n’a jamais fait l’objet d’une Ă©valuation approfondie et nuit gravement Ă  la qualitĂ© des services publics, alerte un spĂ©cialiste en gouvernance.
Dans un entretien accordĂ© Ă  Ultra Tunis, Charfeddine Yaakoubi, expert en gouvernance et lutte contre la corruption, dĂ©nonce l’absence de toute Ă©tude sur ce mode d’organisation malgrĂ© son « impact direct sur la dĂ©gradation des services publics ».

Un systĂšme archaĂŻque qui aggrave les dysfonctionnements
Yaakoubi souligne que la rĂ©duction du temps administratif affecte particuliĂšrement les secteurs en contact direct avec les citoyens. « Alors que la demande augmente, notamment avec le retour des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger, nous rĂ©duisons les heures d’ouverture au lieu de les intensifier. RĂ©sultat : des files d’attente interminables, des retards et une qualitĂ© de service mĂ©diocre », explique-t-il.
L’expert pointe Ă©galement du doigt le retard numĂ©rique des services publics : « Sur plus de 3 000 dĂ©marches administratives, seulement 120 sont disponibles en ligne. Cette lacune structurelle oblige les usagers Ă  se dĂ©placer physiquement, ce qui accroĂźt la pression sur les guichets. »
Bien que ce systĂšme ait Ă©tĂ© instaurĂ© il y a plus d’un siĂšcle, « aucune Ă©tude n’a mesurĂ© ses effets sur l’économie ou le dĂ©veloppement », regrette-t-il. Certains secteurs pourraient effectivement bĂ©nĂ©ficier d’horaires rĂ©duits, mais d’autres, comme la santĂ© ou les services d’urgence, nĂ©cessitent une prĂ©sence continue.
Le spĂ©cialiste plaide pour une rĂ©vision approfondie du systĂšme, en prĂŽnant davantage de flexibilitĂ© horaire selon les spĂ©cificitĂ©s sectorielles. Il insiste Ă©galement sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place des indicateurs de performance pour Ă©valuer l’efficacitĂ© des administrations.

Jusqu’à 10 000 dinars d’amende pour les infractions sur les plages, selon un projet de loi

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 19:53

Face à la recrudescence récente des noyades et accidents sur les plages non surveillées, un groupe de 26 députés a soumis un projet de loi visant à renforcer la protection des estivants et la sécurité des baignades sur les plages et espaces aquatiques. Ce projet, présenté par la députée Asma Derouiche lors de son passage ce dimanche 6 juillet 2025 sur les ondes de Mosaique FM, comprend 14 articles.

La dĂ©putĂ©e a soulignĂ© le manque d’équipements et de moyens de sauvetage sur les plages non touristiques, ainsi que la multiplication des comportements dangereux, notamment la baignade dans les oueds et les lagunes. Le texte propose de dĂ©limiter clairement les zones de baignade, de rendre obligatoire la prĂ©sence d’équipes de secours sur les plages, d’encadrer strictement les conditions de surveillance, et d’équiper les plages des dispositifs nĂ©cessaires.

Par ailleurs, le projet rĂ©glemente l’utilisation des espaces aquatiques, prĂ©cise les responsabilitĂ©s lĂ©gales des acteurs concernĂ©s et prĂ©voit des sanctions financiĂšres pouvant aller jusqu’à 10 000 dinars en cas de non-respect des rĂšgles.

Ce texte législatif vise à combler un vide juridique et à garantir la sécurité des citoyens pendant la saison estivale, tout en renforçant la prévention des accidents liés à la baignade.

Perspectives Clubistes : Le CA n’avance plus sur un fil

06. Juli 2025 um 19:20

Au fil des saisons, le changement, c’est tout le temps au CA, mĂȘme si actuellement, l’objectif est noble, celui de repartir sur de nouvelles bases, avec une Ă©quipe plus soudĂ©e et un projet sportif mieux dĂ©fini.

La Presse — En dĂ©pit du fait que plusieurs facteurs expliquent le changement rĂ©clamĂ© par les fans, en raison des mauvais rĂ©sultats sur fond de tensions internes, au niveau purement technique, est-il avantageux de profondĂ©ment renouveler le « parc de joueurs Â». Sans aller dire que le CA veut tout remettre Ă  plat, quelques joueurs qui pĂšsent ou qui comptent, arrivĂ©s en fin d’engagement, seront libĂ©rĂ©s, alors qu’en retour maintenant, il s’agira de les remplacer par des Ă©lĂ©ments de mĂȘme carrure, sinon de plus gros calibre.

Dans cet ordre d’idĂ©es cependant, si pour le cas du gardien Moez Hassan, l’axial Rami Bedoui et le milieu Mohamed Amine LaĂąjimi, la fin de la relation contractuelle tomberait Ă  pic pour diffĂ©rentes raisons, la sĂ©paration pour fin de bail avec les attaquants Adem Garreb, Bassem Srarfi, Hamdi LaĂąbidi et Youssef Snana, cĂ©dĂ© aux Qataris d’Al Shamal SC, aux cĂŽtĂ©s du dĂ©part du pivot Ahmed Khalil, semble sujet Ă  dĂ©bat, quoique la fin justifie les moyens en football.

Et si le CA doit rompre avec trois enfants du club, KhĂ©lil, Garreb et LaĂąbidi, c’est en raison des rĂ©sultats insuffisants de l’exercice Ă©coulĂ©, un constat d’échec qui a donc conduit Ă  des rĂ©flexions sur la nĂ©cessitĂ© de changements. 

Aujourd’hui donc, il ne fait aucun doute que le club souhaite repartir sur un nouveau cycle avec des joueurs ayant plus de caractĂšre et de leadership. Et en attendant que d’autres renforts dĂ©barquent, dĂ©jĂ , le gardien Mouhib Chamakh et le latĂ©ral droit Houssem Hassan Ramadhan ont pris le chemin du Parc A.

Prochainement, avant le dĂ©part pour AĂŻn Draham pour un stage bloquĂ© qui dĂ©butera le 8 juillet, des postes seront pourvus, mais aussi des cadres seront conservĂ©s, Ă  l’instar de GhaĂŻth Sghaier qui aurait Ă©tĂ© confirmĂ© par coach Mohamed Sahli alors que l’on croyait le joueur en transit
 Pour revenir maintenant aux cibles clubistes du moment, si rien ne filtre concernant les continentaux pistĂ©s, selon certaines sources, l’UsĂ©miste Aymen Harzi, produit de la JSK et passĂ© par les rangs du CSS, serait sous les radars clubistes.

A 30 ans, l’attaquant hybride des Bleus est encore redevable d’un an de contrat au club du Ribat, mais comme on dit, tout va vite en football
 Aussi, Rami Kaib, arriĂšre gauche des SuĂ©dois d’Elfsborg, serait pistĂ© par le CA qui aurait mĂȘme formulĂ© une offre.

La proposition faite Ă  l’international tunisien de 28 ans, deux fois capĂ© avec le Team Tunisie, tournerait autour d’un contrat de deux ans avec 130.000 dollars de dotation la premiĂšre saison et 150.000 dollars lors de l’exercice suivant avec une revalorisation si le CA valide sa prĂ©sence sur la scĂšne africaine.

Enfin, outre l’arriĂšre gauche Houssem Ben Ali, 29 ans et ex-sociĂ©taire de l’ESS et auparavant du CSS,  le milieu Moataz Zaddem, en passe de rĂ©silier son engagement avec Modern Sport, serait en contact avec le CA et se trouverait en passe de nĂ©gocier son passage au Parc A, alors que, dans le mĂȘme temps, l’ancien joueur de l’ESS, de l’EST, Valimiera et Al Masry  serait aussi dans les petits papiers des recruteurs Ă©toilĂ©s en vue d’un retour Ă  Sousse. 

Retrouver un ancrage solide

AprĂšs le passage de tĂ©moin et l’intronisation d’un nouveau bureau directeur avec Ă  sa tĂȘte Dr Mohsen Trabelsi et Mehdi Miled pour prĂ©sident de section football, le CA semble Ă©voluer dans le bon sens et semble en passe d’opĂ©rer des changements significatifs, mais pas un remplacement complet de l’équipe.

Et selon certains prĂ©mices, ces changements viseraient Ă  amĂ©liorer l’état d’esprit, l’union du groupe et Ă  atteindre Ă  terme les objectifs sportifs tracĂ©s. Vaste programme mais visĂ©es forcĂ©ment louables. Cependant, en football, on dit souvent que le passĂ© Ă©claire le prĂ©sent, le passĂ© proche pour le cas du CA, car il s’agit de ne pas reproduire les mĂȘme erreurs.

Explications : la saison passĂ©e, le mercato clubiste n’a pas Ă©tĂ© « rĂ©alisĂ© avec des bouts de ficelle Â», loin de lĂ , et les joueurs enrĂŽlĂ©s Ă©taient mĂȘme rĂ©putĂ©s, Ă  l’instar d’Ait Malek, Semakula, Kinzumbi, Srarfi, Ben Abda, Khadhraoui
 Sauf que si le public s’est enflammĂ© en amont, il n’a finalement pas Ă©tĂ© conquis, rĂ©sultat oblige. Bref, actuellement, mĂȘme s’il y a de trĂšs bonnes raisons d’espĂ©rer un redressement aussi payant que spectaculaire, c’est encore le court-termisme sportif qui prime, mĂȘme si avec coach Mohamed Sahli, l’on s’apprĂȘte Ă  dĂ©couvrir plusieurs jeunes qui seront lancĂ©s dans le grand bain des sĂ©niors. Se renforcer mais aussi construire sur la durĂ©e.

S’il veut re-goĂ»ter Ă  la gloire, un jour, le CA a aussi besoin de retrouver un ancrage solide et se recentrer donc en partie sur les jeunes Ă  impliquer davantage dans le groupe et dans le jeu. Se renforcer, certes, mais retrouver son authenticitĂ© aussi en revenant Ă  ses racines, la promotion des jeunes du cru. Le CA a tout Ă  y gagner, car titrĂ© ou pas, aprĂšs coup, quand le rĂ©servoir de talent est plein, nul besoin de s’inquiĂ©ter pour l’avenir avec la prĂ©sence de pĂ©pites qui compensent toujours les pertes attribuĂ©es Ă  l’absence de consĂ©cration. 

L’ASM, actif sur le marchĂ© des transferts : A la pelle !

06. Juli 2025 um 19:10

Les Marsois se sont montrĂ©s trĂšs actifs sur le marchĂ© des transferts, recrutant tous azimuts. Des renforts qui ont pour objectif de disposer d’un effectif capable de maintenir la cadence en Ligue 1.

La Presse — Le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’Avenir Sportif de La Marsa a vĂ©cu la semaine derniĂšre au rythme des signatures des contrats des nouveaux joueurs venus renforcer l’effectif. Par ailleurs, il ne se passe pas un jour sans qu’un joueur n’appose sa signature ou qu’on annonce la signature imminente d’un nouveau venu. 

La meilleure pioche des Marsois a Ă©tĂ© incontestablement le gardien de but international, Sami Hlel, secondĂ© par BĂ©chir Habbassi, qui revient au club aprĂšs un passage de trois ans Ă  l’USBG.

L’ASM a engagĂ©, Ă©galement, le dĂ©fenseur central de 31 ans, Yosri Arfaoui, en provenance de l’ESM. On note aussi l’arrivĂ©e du milieu offensif Anouar Jouini, ĂągĂ© de 27 ans, et qui a prĂ©cĂ©demment portĂ© les couleurs de l’AS Sebikha, de KalĂąa Sport et d’EGS Gafsa. 

Le club banlieusard a aussi recrutĂ© l’attaquant Ahmed Hadhri, 30 ans, et qui a portĂ© par le passĂ© les couleurs de l’Etoile Sportive de Oueslatia, de l’AS Rejiche et de l’US Tataouine. Il dĂ©barque en provenance de la JS Omrane.

Des contrats d’une durĂ©e de deux ans

Tous les contrats signĂ©s sont d’une durĂ©e de deux ans, ce qui correspond au mandat du prochain bureau directeur qui sera Ă©lu le 21 juillet. En ce sens et pour les deux saisons Ă  venir, l’arriĂšre gauche Oussema Jebali, 23 ans, a dĂ©barquĂ© en provenance d’EGSG. L’attaquant Houcine Mansour, 30 ans, dĂ©pose ses valises Ă  la Marsa en provenance de l’AS GabĂšs. 

Enfin, Amanallah Ben Hamida, le milieu de terrain de 23 ans, renforce les rangs marsois, lui qui a portĂ© la saison derniĂšre les couleurs stadistes. A noter que le Stade Tunisien conteste le transfert de Ben Hamida Ă  l’ASM. 

CĂ©lĂ©bration des 50 ans de la disparition d’Oum Kalthoum : « La Voix des femmes » de Zeid Hamdan

06. Juli 2025 um 19:00

L’artiste a imaginĂ© ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passĂ© et prĂ©sent, fĂ©dĂ©rant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux Ă©clectiques.

La Presse — Oum Kalthoum, surnommĂ©e : la « QuatriĂšme Pyramide » ou « l’Astre de l’Orient », objet d’emphase et de dĂ©votion, celle dont le vibrato dĂ©flagratoire procurait des «eargasm» Ă  son audience et mettait Ă  genoux les rois et les prĂ©sidents, continue de chanter dans les Ă©choppes du Caire, les taxis et le cƓur de tout le monde arabe.

Elle continue de fasciner encore et ne cesse d’inspirer en agrĂ©mentant les rĂ©pĂ©rtoires des chanteurs arabes et mĂȘme occidentaux. Ses chansons sont chantĂ©es Ă  tous les registres, reprises en cover ou en mixtapes animant festivals et autres concerts.

Cette annĂ©e marque le 50e anniversaire de la disparition de la diva qui nous a quittĂ©s le 3 fĂ©vrier 1975 Ă  76 ans. Ses funĂ©railles ont Ă©tĂ© un vĂ©ritable Ă©vĂ©nement national en Egypte. «Un demi-siĂšcle s’est Ă©coulĂ© depuis que des millions de personnes lui ont dit adieu, mais au cours de ces cinq dĂ©cennies, aucun chanteur, homme ou femme, n’a imaginĂ© pouvoir s’approcher de sa place ou de son statut», Ă©crit Al Araby Al Jadid le 3 fĂ©vrier dernier.

Nombreuses sont les initiatives qui rendent hommage Ă  l’icĂŽne Ă©ternelle Oum Kalthoum, Ă  travers des expositions, des Ă©ditions spĂ©ciales ou encore des concerts. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le projet musical «La Voix des femmes» du Libanais Zeid Hamdan : un concert monumental dĂ©voilĂ© en France, le 17 avril dernier au Printemps de Bourges, et programmĂ© le 14 juillet prochain dans le cadre de la 79e Ă©dition du Festival d’Avignon.

Figure marquante de la pop arabe, Zeid Hamdan est un musicien et producteur libanais, connu comme le « Pape de l’underground du Moyen-Orient ». En Tunisie, il compte plusieurs ami.e.s de la scĂšne musicale et s’est produit Ă  diffĂ©rentes occasions. La derniĂšre en date Ă©tant l’édition de 2024 du festival international de Hammamet, oĂč il Ă©tait en compagnie de la chanteuse syrienne Lynn Adib (Duo « Bedouin Burger »).

Zeid Hamdan a imaginĂ© ce concert monumental autour de la langue arabe, comme un trait d’union musical entre passĂ© et prĂ©sent, fĂ©dĂ©rant des voix de femmes et d’hommes d’horizons musicaux Ă©clectiques, toutes et tous situĂ©s Ă  la croisĂ©e du monde arabe et occidental.

Parmi elles : la chanteuse française CamĂ©lia Jordana, qui revient Ă  l’arabe avec le morceau Win Rak, l’Égyptienne Maryam Saleh, figure de la scĂšne alternative, Natacha Atlas qui fusionne jazz et musiques orientales, ou encore Souad Massi, artiste franco-algĂ©rienne aux accents folk. Le concert accueille aussi le musicien, Ă©crivain et comĂ©dien Ă©gyptien Abdullah Miniawy, et deux rappeurs : Danyl, Franco-AlgĂ©rien nourri de raĂŻ, et Rounhaa, remarquĂ© avec Möbius en 2022.

Revisiter l’Ɠuvre d’Oum Kalthoum, connue pour sa complainte «Enta Omri» («Tu es ma vie»), n’est pas chose facile. Cela relĂšve mĂȘme du dĂ©fi, car outre son puissant vibrato, la chanteuse donnait des concerts aux allures de rĂ©citals, oĂč une chanson pouvait durer une heure.

«C’est une femme qui rĂ©pĂšte la mĂ©lodie avec groove comme les chanteurs de blues, dans un gimmick (courte formule rythmique ou mĂ©lodique, Ndlr) et puis ils l’accrochent et ils le hurlent avec tout leur cƓur», a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Hamdan.

Pour s’approprier cet hĂ©ritage, il dit avoir passĂ© des heures Ă  s’imprĂ©gner de ses chansons, Ă  en dĂ©cortiquer les structures : «Les mĂ©lodies sont absolument gĂ©niales. C’est lĂ  oĂč je vois l’immensitĂ© du talent, une fois retirĂ©e cette Ă©pluchure orchestrale classique arabe avec laquelle les gens ont du mal peut-ĂȘtre», a-t-il soulignĂ©.

Afin de mener Ă  bien son ambitieux projet et d’éviter toute trahison de l’Ɠuvre, le producteur libanais s’est entourĂ© d’un spĂ©cialiste compatriote: le joueur d’oud Oussama Abdel Fattah, grand connaisseur d’Oum Kalthoum qui participe Ă  la crĂ©ation aux cĂŽtĂ©s d’un ensemble acoustique (oud, percussions, violon, qanoun). 

A l’annonce de sa crĂ©ation, il a fait la promesse de «ne pas tartiner de musique contemporaine» et que cela va se construire avec les chansons d’Oum Kalthoum auxquelles il a ajoutĂ© «ce petit twist contemporain».

Chroniques de la Byrsa : DĂ©centraliser l’initiative

06. Juli 2025 um 18:50

A la fin du siĂšcle dernier, on aurait dit « lieux de mĂ©moire ». C’était Ă  la mode, pour Ă©voquer des endroits oĂč se seraient produits des Ă©vĂ©nements significatifs et cela pouvait tout aussi bien dĂ©signer des espaces ouverts ou des locaux qui auraient Ă©tĂ© le théùtre d’un fait marquant, d’une prĂ©sence Ă©vocatrice. « Ici eut lieu tel Ă©pisode de l’histoire » ou encore : « Ici a vĂ©cu telle figure cĂ©lĂšbre ».

Cela valorisait l’endroit pour l’inscrire sur la trajectoire d’un parcours remarquable ou le dotait d’un statut singulier ; accessoirement (quoi que
) cela lui donnait une plus-value bienvenue en cas de transaction commerciale.

Le pourquoi de cette tirade ? Tout simplement la poursuite d’une rĂ©flexion entamĂ©e dimanche dernier Ă  propos du chapelet de localitĂ©s qui ponctue le littoral nord de la capitale dans le prolongement des citĂ©s au passĂ© prestigieux, telles La Goulette, Carthage, Sidi Bou SaĂŻd et La Marsa. La plupart d’entre elles sont dotĂ©es d’une identitĂ© que la majoritĂ© de leurs occupants actuels ignorent et dont la reconnaissance, pourtant, les doterait d’une certaine noblesse tout en en enrichissant la notoriĂ©tĂ© et l’attractivitĂ©. 

On ne prendra Ă©videmment pas pour exemple les « citĂ©s » surgies comme par enchantement ces trois ou quatre derniĂšres dĂ©cennies et dont la mĂ©moire est pour ainsi dire encore vierge, ayant dĂ» s’implanter sur des terres nues et ne s’étant pas encore dotĂ©es d’« anciens » qui pourraient constituer l’ébauche d’une conscience collective.  

Par contre, des endroits comme Douar Chatt, abusivement rebaptisĂ© Byrsa, et, bien plus encore, Le Kram, La Maalga, par exemple, eux, sont dotĂ©s d’identitĂ©, de mĂ©moire. Et il y a lieu d’exploiter ce fonds pour en faire si ce n’est un produit touristique et culturel Ă  part entiĂšre, du moins un circuit destinĂ© aux rĂ©sidents et Ă  leurs visiteurs pour valoriser et le passĂ© et ses survivances matĂ©rielles qui redonnent leurs lettres de noblesse Ă  des cadres de vie aujourd’hui noyĂ©s dans la mĂ©diocritĂ© urbaine et architecturale de dĂ©cideurs incultes.

Une telle rĂ©habilitation ne saurait ĂȘtre le seul fait des bonnes volontĂ©s (Ă  supposer qu’elles existent et qu’elles soient entreprenantes). Elle requiert Ă©galement l’engagement actif et dĂ©sintĂ©ressĂ© de spĂ©cialistes pour donner corps Ă  cette approche. Le centralisme forcenĂ© qui a veillĂ© aux destinĂ©es de notre pays dans tous les domaines a lourdement handicapĂ© l’épanouissement d’initiatives gĂ©nĂ©reuses pour favoriser l’essor de l’entreprise citoyenne, solidaire et dĂ©sintĂ©ressĂ©e. 

DĂšs son lancement, dĂ©but des annĂ©es 60 du siĂšcle dernier, le secteur du tourisme a Ă©tĂ© placĂ© entre les mains de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt). La moindre dĂ©cision relative Ă  ce secteur n’importe oĂč sur le territoire de la RĂ©publique a toujours Ă©tĂ© prise Ă  l’avenue Mohamed-V, Ă  Tunis. Comment se passent les choses chez la concurrence qui a si bien rĂ©ussi ailleurs ? Il n’y a pas UN office du tourisme mais DES offices rĂ©gionaux et locaux qui gĂšrent le secteur en fonction des rĂ©alitĂ©s du terrain et des opportunitĂ©s en parfaite symbiose avec les acteurs locaux.

Quand nous réveillerons-nous enfin ?

Secteur des cuirs et chaussures : Entre héritage et survie

06. Juli 2025 um 18:40

MĂȘme en disposant d’un savoir-faire artisanal et industriel et en incarnant l’image de l’excellence, le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie reste aujourd’hui fragilisĂ© par de grandes difficultĂ©s qui menacent son avenir. Avec plus de 30.000 emplois directs, plus de 2 milliards de dinars d’exportations annuelles et un tissu d’entreprises autrefois florissant, le secteur lutte pour prĂ©server sa place face Ă  des dĂ©fis majeurs.

La Presse —«Depuis 2011, nous avons perdu plus de la moitiĂ© de nos ateliers et le nombre d’artisans a chutĂ© de façon dramatique », a dĂ©clarĂ©, en mars dernier, Wajdi Dhouib, artisan et membre de la Chambre nationale des artisans du cuir et de la chaussure (Cnacc), lors d’une intervention sur les ondes d’une radio privĂ©e. « Aujourd’hui, il reste moins de 200 entreprises actives, contre plus de 500 auparavant. C’est un dĂ©sastre pour l’économie locale et pour nos familles», s’est-il inquiĂ©tĂ©.

Concurrence déloyale accablante

Parmi les dĂ©fis, la pire des difficultĂ©s reste incontestablement la concurrence dĂ©loyale exercĂ©e par des produits importĂ©s, souvent de qualitĂ© infĂ©rieure, mais vendus Ă  des prix bien plus bas. À ce propos, Raouia Ben SmaĂŻl, tout juste diplĂŽmĂ©e en design, affirme: « La friperie, la contrefaçon et la contrebande ont envahi le marchĂ© tunisien, mettant Ă  rude Ă©preuve les fabricants locaux».

De son cĂŽtĂ©, A. Knani, gĂ©rant d’une unitĂ© de fabrication de chaussures Ă  la mĂ©dina de Tunis, tĂ©moigne : «On voit arriver chaque jour des chaussures d’occasion importĂ©es, souvent usĂ©es, qui dĂ©truisent Ă  la fois notre marchĂ© et notre santĂ©. Nous ne pouvons pas rivaliser sur les prix, surtout quand ces produits Ă©chappent Ă  toute rĂ©gulation ou taxation».

Ce phĂ©nomĂšne affecte ainsi le marchĂ© intĂ©rieur, oĂč la consommation de produits tunisiens stagne, voire rĂ©gresse. Les consommateurs tunisiens sont donc tiraillĂ©s entre leur dĂ©sir de soutenir la production nationale et la tentation de se tourner vers des alternatives moins coĂ»teuses.

À ce sujet, Imed Selmi, client rĂ©gulier d’un atelier artisanal dans la vieille-ville de Tunis, rĂ©sume cette ambivalence : «J’achĂšte tunisien parce que je connais la qualitĂ© du cuir et la finesse du travail, mais je regrette que les modĂšles soient parfois un peu dĂ©passĂ©s et qu’ils manquent de variĂ©tĂ©. Il faudrait innover pour sĂ©duire davantage de clients, surtout les jeunes».

Une main-d’Ɠuvre en dĂ©clin et un dĂ©ficit de formation

Par ailleurs, la pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e est un autre obstacle majeur. La filiĂšre peine Ă  attirer les jeunes, qui prĂ©fĂšrent s’orienter vers d’autres secteurs ou Ă©migrer Ă  l’étranger. Une formatrice du Centre Sectoriel de Formation Technique et Artisanale en Chaussure (Csftac) dĂ©plore : «Les jeunes ne veulent plus faire ce mĂ©tier, ils le jugent trop dur et peu valorisant».

Ce centre, qui propose des formations en stylisme, modĂ©lisme, technique du cuir et maintenance des Ă©quipements, tente nĂ©anmoins de rĂ©pondre aux besoins en compĂ©tences. Cependant, selon plusieurs acteurs, ces efforts restent insuffisants face Ă  l’ampleur du problĂšme. Le secteur souffre d’un manque de coordination avec les politiques publiques et d’un dĂ©ficit d’incitations financiĂšres.

Face Ă  ces dĂ©fis, certains professionnels misent sur la montĂ©e en gamme, l’innovation et la promotion du «Made in Tunisia». Une directrice marketing d’une entreprise exportatrice affirme : «Il faut crĂ©er des labels tunisiens, garantir la qualitĂ© et valoriser notre savoir-faire dans l’export».

Elle souligne Ă©galement l’importance de s’ouvrir Ă  de nouveaux marchĂ©s, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, au-delĂ  des traditionnels partenaires europĂ©ens comme l’Italie, la France ou l’Allemagne. Cette diversification pourrait rĂ©duire la dĂ©pendance vis-Ă -vis d’un marchĂ© europĂ©en parfois instable.

Par ailleurs, des pistes d’innovation technique Ă©mergent, notamment dans le dĂ©veloppement de bio-cuirs Ă  partir de matiĂšres locales comme l’alfa, ainsi que dans la dĂ©marche d’écoconception pour rĂ©pondre aux attentes environnementales mondiales. Ahmed, ingĂ©nieur R&D dans un laboratoire de la rĂ©gion, prĂ©cise : «Nous explorons des cuirs vĂ©gĂ©taux et des procĂ©dĂ©s moins polluants, c’est un levier pour conquĂ©rir des segments Premium».

Renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels 

Dans ce contexte, le Centre national du cuir et de la chaussure (Cncc), sous la tutelle du ministĂšre de l’Industrie, joue un rĂŽle important en matiĂšre de formation, de recherche et d’assistance technique. NĂ©anmoins, pour de nombreux acteurs, les moyens restent limitĂ©s face Ă  l’ampleur des enjeux.

«Il faut une vraie stratĂ©gie nationale avec un soutien fort, notamment en facilitant l’accĂšs au financement pour les PME et en renforçant le contrĂŽle des importations », rĂ©clame Wajdi Dhouib.

En mai dernier, lors d’une rĂ©union tenue au siĂšge du ministĂšre du Commerce, le ministre Samir Abid et la FĂ©dĂ©ration nationale du cuir et de la chaussure ont discutĂ© de la constitution de sous-commissions chargĂ©es d’examiner la situation du secteur et de piloter les rĂ©formes nĂ©cessaires.

Abid a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de renforcer la coordination entre l’administration et les professionnels pour unifier les efforts et amĂ©liorer les rĂ©sultats. Il a soulignĂ© que « le secteur du cuir et de la chaussure est un moteur de croissance Ă©conomique et un levier important pour le dĂ©veloppement des exportations». Cette rencontre visait Ă  Ă©laborer une vision constructive en tenant compte des prioritĂ©s, des moyens disponibles et des Ă©volutions du marchĂ©.

Des consommateurs attachés mais exigeants

MalgrĂ© les difficultĂ©s, une clientĂšle fidĂšle et attachĂ©e au produit tunisien subsiste. La qualitĂ© du cuir, la robustesse des chaussures et l’authenticitĂ© du travail artisanal sont des atouts majeurs pour que les consommateurs tunisiens continuent Ă  apprĂ©cier la production locale. Samira, une cliente rĂ©guliĂšre d’un atelier familial dans les souks de la MĂ©dina, affirme : «Acheter tunisien, c’est aussi soutenir nos artisans et notre patrimoine». Toutefois, beaucoup soulignent le besoin d’adaptation aux tendances internationales, de renouvellement des modĂšles et d’une communication plus dynamique.

Le secteur du cuir et de la chaussure en Tunisie est Ă  un tournant. La menace de disparition plane, mais des solutions existent. La modernisation des outils de production, l’innovation produit, la formation adaptĂ©e, le renforcement de la rĂ©glementation, et la valorisation du «Made in Tunisia» pourraient redonner un souffle Ă  cette filiĂšre historique.

Comme le rĂ©sume Wajdi Dhouib, «nous avons le savoir-faire, le marchĂ© et le potentiel humain. Il faut juste que les autoritĂ©s prennent la mesure du problĂšme et que les professionnels s’unissent pour sauver ce qui fait partie de notre identité».

La ligne d’or : La gĂ©nĂ©ration « Alpha Â» dĂ©barque bientĂŽt sur le marchĂ© du travail

06. Juli 2025 um 18:30

La Presse — A partir de 2030, la gĂ©nĂ©ration Alpha, ces jeunes nĂ©s aprĂšs 2010, arriveront sur le marchĂ© du travail et risquent de le bouleverser durablement. Ultra-connectĂ©e, exigeante et lucide, cette gĂ©nĂ©ration va bientĂŽt imposer aux entreprises et Ă  leurs managers une transformation profonde des pratiques managĂ©riales, des outils et de la culture d’entreprise.

Selon les recherches sociologiques, la gĂ©nĂ©ration « Alpha Â», premiĂšre Ă  avoir grandi dans un univers totalement digitalisĂ©, est avant tout Ă  la recherche d’un environnement de travail flexible, collaboratif et hautement technologique et surtout oĂč l’innovation est la norme. Inutile de dire que les rapports managĂ©riaux verticaux ne seront plus les bienvenus pour ces futurs collaborateurs.

En fait, pour eux, la flexibilitĂ©, les horaires amĂ©nagĂ©s, le tĂ©lĂ©travail ne seront mĂȘme plus des avantages dans une entreprise dans le coup, mais vĂ©ritablement quelque chose de fondamental. Leur prioritĂ© c’est le bien-ĂȘtre et le juste milieu entre la vie personnelle et la vie professionnelle. NĂ©s avec une tablette entre les mains, 49 % d’entre eux possĂšdent leur propre tablette avant 10 ans et cumulent trĂšs tĂŽt une annĂ©e entiĂšre de temps d’écran.

Il va sans dire que cela affecte de maniĂšre assez significative leur rapport Ă  l’information. Par ailleurs, cette gĂ©nĂ©ration est Ă©galement une gĂ©nĂ©ration « zapping Â», qui bien que capable de s’adapter rapidement et de jongler entre plusieurs sujets, peut sembler non rĂ©ceptifs pour les managers plus anciens. 

Quant au rapport Ă  l’autoritĂ©, l’horizontalitĂ© sera la norme (mĂȘme plus un avantage par rapport Ă  d’autres boĂźtes). Cette gĂ©nĂ©ration a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e dans une culture de participation et d’accĂšs dĂ©mocratisĂ© Ă  l’information, elle ne tolĂšre aucunement une autoritĂ© arbitraire. Dans ce dispositif, le manager traditionnel se transforme plutĂŽt en un leader facilitateur, coach, trĂšs Ă  l’écoute de son Ă©quipe.

En fait, ce qui est Ă©galement paradoxal dans cette gĂ©nĂ©ration selon certaines Ă©tudes, c’est que les « Alphas Â» aiment bien ĂȘtre consultĂ©s, que les dĂ©cisions se prennent de maniĂšre collĂ©giale et non verticale, mais en mĂȘme temps, ils sont attachĂ©s Ă  une autonomie importante dans leur travail au quotidien.

Un dĂ©fi pour les managers qui devront trouver un Ă©quilibre qui permet de prĂ©server les intĂ©rĂȘts de tous, particuliĂšrement les intĂ©rĂȘts de l’entreprise qui ne doivent pas ĂȘtre cette quĂȘte de satisfaire les collaborateurs. « Elle a grandi dans un environnement marquĂ© par une explosion technologique, accompagnĂ©e de l’essor de l’intelligence artificielle.

Cette gĂ©nĂ©ration, dont les attentes pour un avenir durable sont Ă©levĂ©es, pourrait bien exiger des entreprises une transformation en profondeur. [
] Cette gĂ©nĂ©ration rejoindra une entreprise en fonction des valeurs qu’elle renvoie, des valeurs authentiques, loin du simple greenwashing. Les jeunes voudront des traductions concrĂštes d’engagement Ă©thique, de transparence et de responsabilitĂ© sociale», explique encore Magali Coindeau, directrice gĂ©nĂ©rale du cabinet Statera, dans un article du journal français Le Figaro, consacrĂ© Ă  la gĂ©nĂ©ration « Alpha Â». 

Afrique News

06. Juli 2025 um 18:20

BMD
Vision ambitieuse de réforme

La Presse —Les dirigeants des banques multilatĂ©rales de dĂ©veloppement (BMD) se sont rĂ©unis, rĂ©cemment Ă  Paris, en prĂ©sence des responsables de la Banque de dĂ©veloppement du Conseil de l’Europe (CEB), qui prĂ©side actuellement le Groupe des dirigeants des BMD. La rĂ©union a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  la poursuite de leurs efforts communs pour rĂ©pondre aux prioritĂ©s de dĂ©veloppement.

Dans un contexte d’incertitude mondiale croissante, les dirigeants ont rĂ©affirmĂ© leur engagement Ă  travailler de maniĂšre coordonnĂ©e afin d’accroĂźtre l’impact et la portĂ©e de leurs actions, conformĂ©ment Ă  leur note d’orientation et aux recommandations de la feuille de route du G20 pour des banques multilatĂ©rales de dĂ©veloppement meilleures, de plus grande envergure et plus efficaces.

Cette feuille de route prĂ©sente une vision ambitieuse de la rĂ©forme des BMD afin de mieux relever les dĂ©fis rĂ©gionaux et mondiaux, soutenir la crĂ©ation d’emplois et aider les pays Ă  rĂ©aliser leurs aspirations en matiĂšre de dĂ©veloppement.

Les dirigeants ont saluĂ© les efforts dĂ©ployĂ©s afin d’amĂ©liorer la collaboration des BMD avec leurs clients grĂące Ă  une efficacitĂ© opĂ©rationnelle et une coordination renforcĂ©e. En 2025, cinq accords de confiance mutuelle ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© signĂ©s, contribuant Ă  rationaliser la prĂ©paration et la mise en Ɠuvre de projets cofinancĂ©s par les institutions.

La mobilisation des capitaux privĂ©s demeure une prioritĂ© Ă  l’échelle du systĂšme, le dernier rapport conjoint des BMD reflĂ©tant une tendance positive dans les volumes mobilisĂ©s. Afin de poursuivre sur cette lancĂ©e, les dirigeants ont rĂ©affirmĂ© leur engagement Ă  dĂ©velopper des solutions de prĂȘt en monnaie locale et de change. Ils ont Ă©galement rĂ©affirmĂ© l’importance d’une Ă©valuation adĂ©quate des risques pour les investissements du secteur privĂ© dans les marchĂ©s Ă©mergents et les Ă©conomies en dĂ©veloppement. 

Les efforts de rĂ©forme supplĂ©mentaires dĂ©ployĂ©s par les BMD depuis mi-2024 ont augmentĂ© la marge de prĂȘt additionnelle pour les projets de dĂ©veloppement dans tous les pays d’opĂ©ration, y compris ceux Ă  revenu Ă©levĂ© de plus de 250 milliards de dollars amĂ©ricains au cours de la prochaine dĂ©cennie.

Les dirigeants ont Ă©galement convenu de poursuivre les initiatives prometteuses dĂ©jĂ  en cours. Celles-ci comprennent la mission 300, qui vise Ă  raccorder 300 millions de personnes en Afrique Ă  l’électricitĂ© d’ici Ă  2030 grĂące Ă  une collaboration entre le public et le privĂ©, le rĂ©seau Ă©lectrique de l’Asean, qui vise Ă  renforcer la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique, la rĂ©silience et la dĂ©carbonation pour les 670 millions d’habitants de la rĂ©gion en connectant ses systĂšmes Ă©lectriques et la transformation numĂ©rique de l’éducation.

En outre, les BMD envisagent des actions conjointes pour intensifier les investissements dans les infrastructures sociales, telles que la santĂ©, l’éducation, le logement, l’eau et l’assainissement. Conscients du rĂŽle central de l’eau dans le dĂ©veloppement humain, les BMD ont pris l’engagement d’accroĂźtre considĂ©rablement leur soutien collectif Ă  la sĂ©curitĂ© de l’eau dans le monde d’ici Ă  2030, et elles lanceront le premier « Rapport annuel conjoint sur le financement de la sĂ©curitĂ© de l’eau des BMD ». 

AES 2025
Repenser l’Afrique de demain

La 3e Ă©dition de l’Africa Economic Symposium, organisĂ©e par le Policy Center for the New South, se tiendra les 14 et 15 juillet 2025 Ă  Rabat. PlacĂ© sous le thĂšme « Des choix audacieux face aux mutations mondiales », ce rendez-vous de haut niveau mobilisera Ă©conomistes, dĂ©cideurs et universitaires pour repenser les politiques de dĂ©veloppement du continent Ă  l’aune d’un ordre Ă©conomique global en recomposition. Face Ă  un environnement mondial marquĂ© par l’incertitude, l’inflation persistante et les tensions gĂ©opolitiques, l’Afrique est appelĂ©e Ă  faire des choix audacieux pour bĂątir des Ă©conomies plus rĂ©silientes. 

Par ailleurs, le symposium entend dĂ©passer les diagnostics pour proposer des trajectoires concrĂštes d’action Ă©conomique, Ă  la croisĂ©e des enjeux budgĂ©taires, monĂ©taires, technologiques et commerciaux.L’édition 2025 s’articulera autour de deux grands axes. Le premier, intitulĂ© «DĂ©fis de la politique macroĂ©conomique », explorera les arbitrages dĂ©licats auxquels font face les Etats africains entre stabilitĂ© des prix, attractivitĂ© monĂ©taire et soutenabilitĂ© budgĂ©taire. 

Le second axe, «Stimuler la transformation Ă©conomique de l’Afrique», se veut plus prospectif. Il abordera les leviers d’intĂ©gration rĂ©gionale (notamment la Zone de libre-Ă©change continentale africaine–Zlecaf), le rĂŽle des corridors logistiques, les opportunitĂ©s des monnaies numĂ©riques de banques centrales (Cbdc), ou encore les modalitĂ©s de financement endogĂšne du dĂ©veloppement hors des sentiers classiques de l’aide internationale.

L’AES rĂ©unira une sĂ©lection d’intervenants de premier plan, mĂȘlant expertises internationales et africaines. Parmi les principaux intervenants attendus figurent Andrew Dabalen, Ă©conomiste en chef pour la rĂ©gion Afrique au sein du Groupe de la Banque mondiale, Nardos Bekele-Thomas, directrice gĂ©nĂ©rale de l’Auda-Nepad, ou encore Melaku Desta, coordinateur du Centre africain de politique commerciale Ă  la Commission Ă©conomique pour l’Afrique des Nations Unies.

À l’heure oĂč les Ă©conomies africaines cherchent Ă  conjuguer stabilisation macroĂ©conomique et transformation structurelle, l’Africa Economic Symposium 2025 s’impose comme un moment-clef pour repenser les prioritĂ©s, mutualiser les expĂ©riences, et tracer des chemins d’avenir Ă  la hauteur des dĂ©fis. 

Tribune – Pour une fiscalitĂ© cohĂ©rente avec les politiques publiques environnementales

06. Juli 2025 um 18:10

Depuis quelques annĂ©es, les lois de finances tunisiennes s’enrichissent rĂ©guliĂšrement de dispositions favorables Ă  l’environnement et au dĂ©veloppement durable. Incitations fiscales Ă  l’investissement vert, exonĂ©rations douaniĂšres pour les Ă©quipements Ă©cologiques, financements pour la transition Ă©nergĂ©tique
 Tout semble indiquer un engagement ferme de l’Etat en faveur d’une croissance plus responsable.

La Tunisie ne manque ni de dĂ©clarations d’intention ni de rĂ©fĂ©rences juridiques. Sa Constitution consacre explicitement la protection de l’environnement et les engagements internationaux du pays — notamment ceux relatifs aux Objectifs de DĂ©veloppement Durable (ODD) — tĂ©moignent d’une volontĂ© politique affirmĂ©e.

Mais derriĂšre ces engagements formels, les contradictions demeurent nombreuses. En pratique, les incitations fiscales et financiĂšres sont souvent accordĂ©es sans condition liĂ©e Ă  la performance environnementale des bĂ©nĂ©ficiaires. Ainsi, une entreprise peut bĂ©nĂ©ficier d’un rĂ©gime fiscal avantageux tout en continuant Ă  polluer, dĂ©grader les ressources naturelles ou enfreindre la lĂ©gislation environnementale — sans qu’aucune sanction ne soit appliquĂ©e.

Cette dissociation entre avantages fiscaux et comportement Ă©cologique affaiblit non seulement la cohĂ©rence des politiques publiques, mais aussi la crĂ©dibilitĂ© de l’engagement environnemental de l’Etat. En d’autres termes, la fiscalitĂ©, censĂ©e encourager les comportements vertueux, devient parfois complice de la pollution.

Le fait de faire bĂ©nĂ©ficier des entreprises polluantes d’avantages fiscaux et financiers, sans Ă©valuer leur impact Ă©cologique, constitue Ă©galement un cas manifeste de mauvaise gouvernance des finances publiques, comme on le constate dans certains secteurs Ă  fort impact environnemental, tels que les industries extractives, le textile ou l’agroalimentaire.

Les fonds publics — qu’ils prennent la forme d’exonĂ©rations, de subventions ou d’aides — sont censĂ©s servir l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Or, lorsqu’ils soutiennent indirectement des activitĂ©s nuisibles Ă  l’environnement, ils produisent un effet pervers : l’Etat finance, par ses propres instruments budgĂ©taires, les causes mĂȘmes de la dĂ©gradation Ă©cologique qu’il prĂ©tend combattre.

Cette incohĂ©rence nuit Ă  la cohĂ©sion de l’action publique, fragilise l’équitĂ© entre les entreprises et rĂ©duit l’efficacitĂ© de la dĂ©pense publique. Elle sape ainsi les fondements mĂȘmes de la justice fiscale et environnementale.

Une contradiction avec la Constitution

Plus encore, ce soutien indirect aux activitĂ©s polluantes entre en contradiction flagrante avec la Constitution tunisienne. L’article 47 dispose clairement que « L’Etat garantit le droit Ă  un environnement sain et Ă©quilibrĂ© et contribue Ă  la protection du milieu. Il incombe Ă  l’Etat de fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  l’élimination de la pollution de l’environnement».

Comment, dĂšs lors, justifier l’octroi d’avantages fiscaux Ă  des entreprises dont les activitĂ©s participent activement Ă  la pollution ? L’incohĂ©rence n’est plus seulement politique ou Ă©conomique — elle devient inconstitutionnelle.

Que faire ?

Il est donc urgent d’agir concrĂštement. Le respect de l’environnement devrait devenir une condition obligatoire au maintien des avantages fiscaux, tout comme les infractions environnementales devraient entraĂźner automatiquement la dĂ©chĂ©ance de ces avantages.

Cela implique une rĂ©forme de la lĂ©gislation fiscale afin d’y intĂ©grer des clauses de conditionnalitĂ© environnementale, mais aussi une meilleure coordination entre l’administration fiscale, les instances de contrĂŽle environnemental et les autoritĂ©s judiciaires. Un mĂ©canisme de contrĂŽle croisĂ© permettrait notamment de dĂ©tecter les entreprises en infraction, de suspendre ou retirer les avantages fiscaux concernĂ©s et d’exiger le reversement des montants indĂ»ment perçus, assortis des pĂ©nalitĂ©s de retard prĂ©vues par la loi.

Pour une fiscalitĂ© verte, juste et constitutionnelle

Nous ne pouvons plus nous permettre de subventionner la pollution, mĂȘme de maniĂšre indirecte. Si l’Etat souhaite rĂ©ellement tenir ses engagements climatiques, respecter sa propre Constitution et prĂ©server l’environnement pour les gĂ©nĂ©rations futures, il doit mettre fin Ă  cette incohĂ©rence entre les politiques publiques, environnementale d’une part et fiscale d’autre part. L’heure est venue de conditionner les avantages fiscaux au respect de l’environnement et de sanctionner les atteintes graves Ă  la nature avec la mĂȘme rigueur que les abus fiscaux.

 

N.B. : L’opinion Ă©mise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Canicule en approche : alerte météo sur tout le pays

Von: La Presse
06. Juli 2025 um 18:02

Une alerte mĂ©tĂ©orologique a Ă©tĂ© Ă©mise pour la journĂ©e du lundi 7 juillet, en raison d’une vague de chaleur exceptionnelle touchant l’ensemble du territoire tunisien. Dans une note publiĂ©e sur sa page officielle Facebook, Mehrez Ghannouchi, ingĂ©nieur mĂ©tĂ©orologue, a indiquĂ© que selon les prĂ©visions du modĂšle europĂ©en ECMWF, les tempĂ©ratures devraient dĂ©passer les normales saisonniĂšres, atteignant jusqu’à 42°C dans plusieurs rĂ©gions du centre et du sud du pays, notamment Ă  Gafsa, Sidi Bouzid, KĂ©bili, Tozeur et Kasserine.
Le pic de chaleur est attendu entre midi et 16h. MĂȘme les villes cĂŽtiĂšres comme Tunis, Sfax ou Sousse ne seront pas Ă©pargnĂ©es, avec des maximales comprises entre 36 et 38°C.
Trois principaux facteurs expliquent cet Ă©pisode caniculaire. Il s’agit tout d’abord de l’extension de l’anticyclone saharien, apportant une masse d’air chaud et sec en provenance du dĂ©sert, la faiblesse des vents marins, qui limite l’effet rafraĂźchissant sur les zones cĂŽtiĂšres et le rĂ©chauffement de la MĂ©diterranĂ©e, dont la tempĂ©rature estivale est en hausse de +2,5°C par rapport Ă  la moyenne, accentuant le dĂ©sĂ©quilibre thermique entre la mer et les terres.
Ghannouchi a ajoutĂ© que les autoritĂ©s appellent Ă  la vigilance et recommandent d’éviter toute exposition prolongĂ©e au soleil entre 12h et 17h, de s’hydrater abondamment, de ne pas laisser d’enfants ou d’animaux dans des vĂ©hicules fermĂ©s, et de prĂȘter une attention particuliĂšre aux personnes vulnĂ©rables.
Le ministĂšre de l’Agriculture conseille Ă©galement aux agriculteurs de modifier les horaires d’irrigation, de protĂ©ger les animaux de la chaleur et de leur fournir suffisamment d’eau et d’ombre.

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