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Gestern — 31. Mai 2025La Presse de Tunisie

Les Palestiniens condamnent l’interdiction par Israël de la visite de ministres arabes en Cisjordanie

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 20:06

Les responsables palestiniens ont fermement condamné la décision prise par Israël de bloquer une visite prévue de ministres des Affaires étrangères de pays arabes et islamiques en Cisjordanie, qualifiant cette mesure d’escalade dangereuse et d’ingérence flagrante dans les affaires politiques palestiniennes.
Selon Hussein al-Cheikh, vice-président et président adjoint du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), « le refus du gouvernement israélien d’autoriser la délégation à se rendre à Ramallah reflète un comportement arrogant, provocateur et sans précédent ».
« La décision de l’occupation israélienne d’empêcher la délégation arabe et islamique d’atteindre Ramallah est une escalade dangereuse », a-t-il écrit sur une plateforme numérique, ajoutant que des consultations sont en cours avec les États arabes pour déterminer la réponse à adopter, sans donner davantage de détails.
De son côté, Mahmoud Al-Habbache, conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas pour les affaires religieuses, a précisé à l’agence Xinhua qu’« Israël a refusé d’accorder les permis spéciaux requis à la délégation pour entrer en Cisjordanie occupée ».
« La direction palestinienne condamne et dénonce l’ingérence israélienne visant à empêcher la rencontre entre le président Abbas et la délégation des ministres arabes et islamiques », a-t-il déclaré.
Ahmed Majdalani, membre du comité exécutif de l’OLP, a quant à lui indiqué que « la visite a été reportée à la suite de la décision israélienne », qu’il a également qualifiée de « condamnable et injustifiable ».
« La délégation venait témoigner de son soutien à la Palestine et au président Abbas », a-t-il déclaré à Xinhua. « L’interdiction de la visite s’inscrit dans la stratégie plus large de Benjamin Netanyahu visant à affaiblir l’Autorité palestinienne et ses dirigeants ».
Selon un reportage diffusé vendredi soir par la télévision publique israélienne Kan, les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d’Égypte, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis prévoyaient de se rendre à Ramallah dimanche. La chaîne a ajouté que « des responsables du ministère israélien des Affaires étrangères considèrent cette visite comme un acte de provocation destiné à favoriser des discussions sur la création d’un État palestinien ».
Israël a conquis Al-Qods-Est ainsi que le reste de la Cisjordanie en 1967 lors de la guerre des Six Jours. Conformément au droit international, Al-Qods-Est est considérée comme un territoire palestinien occupé, et son annexion par Israël est jugée illégale.

Accès gratuit aux sites et musées ce dimanche 1er juin

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 20:04

Accès gratuit aux sites et musées ce dimanche 1er juin

L’accès aux sites archéologiques, monuments historiques et musées sera gratuit ce dimanche 1er juin, a annoncé l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC).
La gratuité concerne tous les citoyens tunisiens ainsi que les résidents étrangers en Tunisie, sur présentation de la carte d’identité nationale ou de la carte de séjour.
Cette mesure s’applique également chaque premier dimanche du mois, à l’occasion de la Journée internationale des sites et monuments (18 avril), de la Journée internationale des musées (18 mai), ainsi que durant les jours fériés.
La liste complète des sites ouverts est disponible ici : httpss://drive.google.com/file/d/1_-w74WU_nh7YQK3qBu6efoIiw-hDtjTs/view?usp=sharing
Pour plus d’informations, consulter le site officiel de l’AMVPPC : https://tunisiepatrimoine.tn/accueil
L’AMVPPC est chargée de la gestion et de la valorisation des sites patrimoniaux sur l’ensemble du territoire tunisien. Elle œuvre à la mise en valeur du patrimoine national sous toutes ses formes, conformément à la politique culturelle de l’État.

Une région italienne annonce la rupture de ses relations avec l’entité sioniste

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 20:02

Le gouverneur de la région des Pouilles, dans le sud de l’Italie, Michele Emiliano, a annoncé samedi la rupture de ses liens avec Israël, en réaction aux opérations militaires menées contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza, qui ont fait 54 381 morts et 124 054 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Selon un communiqué officiel relayé par l’agence de presse italienne ANSA, Michele Emiliano a exhorté « tous les dirigeants et employés de la région, ainsi que ceux des agences et filiales qui en dépendent », à cesser toute relation avec les représentants d’Israël ou toute personne affiliée « ne manifestant pas clairement et sans équivoque son soutien aux initiatives visant à mettre fin aux massacres à Gaza ».
Par ailleurs, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré mercredi que l’offensive israélienne en cours contre la bande de Gaza était « inacceptable » et devait cesser immédiatement. Il a également mis en garde contre toute tentative de déplacement forcé de la population palestinienne hors de l’enclave.
« Les bombardements doivent cesser, l’aide humanitaire doit reprendre au plus vite et le respect du droit international humanitaire doit être rétabli », a affirmé Tajani lors d’un débat à la Chambre des représentants. Il a insisté : « L’expulsion des Palestiniens de Gaza n’est pas, et ne sera jamais, une option acceptable. »

Tunisie–Algérie : exercice conjoint de protection civile à Sakiet Sidi Youssef pour protéger les ressources naturelles

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 19:58

Une opération simulée conjointe entre la protection civile tunisienne et son homologue algérienne s’est déroulée ce samedi dans la délégation de Sakiet Sidi Youssef (gouvernorat du Kef), dans le but de renforcer les mécanismes de protection des ressources agricoles et forestières dans cette zone frontalière sensible.
Organisée dans le cadre de la coopération bilatérale tuniso-algérienne, cette initiative s’appuie sur les décisions issues de la réunion du comité technique mixte tenue à El Oued (Algérie) le 21 janvier 2025. Selon un communiqué de la protection civile tunisienne, cette opération vise à améliorer la coordination opérationnelle et la capacité de réponse conjointe face aux menaces pesant sur les écosystèmes forestiers et agricoles des deux pays.
L’exercice a permis de tester la réactivité et l’efficacité des unités d’intervention face à différents scénarios d’urgence, notamment les incendies de forêt. Il a également favorisé un échange de compétences et d’expériences entre les deux parties, contribuant à rehausser le niveau de professionnalisme dans la gestion des catastrophes naturelles.
L’équipe algérienne a franchi ce matin le poste frontalier de Sakiet Sidi Youssef, où elle a été accueillie par le directeur de la gestion des opérations de l’Office national tunisien de la protection civile, le directeur des études et de la gestion des crises, le directeur régional de la protection civile du Kef, ainsi que plusieurs cadres supérieurs et responsables locaux.
Cette opération fait suite à la visite de travail effectuée en janvier dernier par le directeur général de l’Office national tunisien de la protection civile en Algérie, où il a signé, aux côtés de son homologue algérien à El Oued, le procès-verbal du comité mixte de coopération. Ce document prévoit un renforcement du partenariat entre les deux pays dans les domaines de la prévention des risques, notamment les inondations et les incendies de forêt, ainsi qu’une coordination accrue des interventions dans les zones frontalières.

Youssef Msakni quitte Al-Arabi

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 19:49

Le club qatari d’Al-Arabi a officialisé ce samedi la fin de l’aventure du milieu offensif international tunisien Youssef Msakni avec l’équipe première.
Dans un message publié sur ses réseaux officiels, le club a rendu hommage au joueur de 34 ans, accompagné d’une photo et d’un message émouvant : « Le magicien de l’Est… Tes souvenirs resteront gravés dans nos cœurs. Merci pour tout ce que tu as apporté au club d’Al-Arabi. Nous te souhaitons plein de succès dans chacune de tes futures étapes. »
Arrivé le 11 juillet 2023 en provenance d’Al-Duhail, Youssef Msakni avait signé un contrat courant initialement jusqu’au 30 juin 2025. Lors de la saison écoulée, il a disputé 12 rencontres de championnat avec Al-Arabi, inscrivant 7 buts et délivrant 2 passes décisives, contribuant activement aux performances offensives de l’équipe.
Figure emblématique du football tunisien, Msakni laisse derrière lui un passage remarqué au sein du club, salué par les supporters et les dirigeants.
Aucune information n’a encore été communiquée sur la future destination du joueur.

Coupe de Tunisie – Finale demain – EST – ST (Rades 16h00) – EST : Jabri et Guenichi, deux précieux atouts !

31. Mai 2025 um 19:40

Depuis leur retour de prêt de Zarzis au mercato hivernal, Achraf Jabri et Khalil Guenichi se sont imposés au fil des matchs pour devenir des pièces maîtresses du dispositif de jeu des « Sang et Or ». Ils sont, d’ailleurs, bien partis pour des places de titulaires.

La Presse — A seulement 23 et 22 ans, Achref Jabri et Khalil Guenichi sont passés, en l’espace de quatre mois, du statut de joueurs prêtés dans la perspective de gagner en expérience et en temps de jeu, à des joueurs-cadres de la formation “sang et or”. Un statut qui leur a valu, il y a une semaine, une prolongation de deux ans chacun. Achref Jabri et Khalil Guenichi sont désormais liés par des contrats avec l’Espérance qui courent jusqu’au 30 juin 2028. 

Cette saison, Achref Jabri et Khalil Guenichi ont connu un parcours similaire, évoluant côte à côte que ce soit à l’Espérance Sportive de Zarzis durant la première moitié de la saison, ou de retour à l’Espérance de Tunis depuis le mercato hivernal.

Un joker

Khalil Guenichi se distingue par sa polyvalence: il évolue comme milieu défensif, comme il peut reculer d’un cran dans l’axe central si besoin est. 

Après des débuts timides lors desquels il a trébuché par moments, Guenichi a pris ses marques progressivement et a fini par s’imposer comme un titulaire à part entière. Le rôle de sentinelle, il le réussit avec beaucoup de cran et en toute  discrétion. Et quand le duo Tougaï-Jelassi est opérationnel à 100 %, il est aligné à l’entrejeu comme milieu défensif aux côtés d’Onuche Ogbelu. Un poste qu’il devra, d’ailleurs, occuper demain. 

Voler la vedette à Rodrigues 

Même s’il n’a pas marqué de but en demi-finale disputée contre l’USBG, Achref Jabri a été titulaire et a disputé 78 minutes avant de céder la place à Rodrigues. Lors du tour précédent de la Coupe de Tunisie, Jabri, titulaire également, a été passeur  permettant à Yan Sasse de tripler la mise.

Pour rappel, à son retour de prêt de Zarzis, Achref Jabri s’est distingué par la synergie manifestée avec Belaïli et Mokwana lors de la Supercoupe de Tunisie remportée devant le Stade Tunisien le 16 février dernier sur le score (2-0). Il n’avait pas marqué, certes, mais il n’était jamais loin dans la construction offensive et avait sa part de contribution dans les buts de Belaïli et Mokwana. Demain, Jabri retrouvera le Stade Tunisien en finale de la Coupe avec l’espoir de marquer. Si on se réfère aux dernières séances d’entraînement, Jabri a de fortes chances de commencer la partie. Par ailleurs, il ne faut pas s’attendre à des changements dans le onze de départ. 

Mondial des clubs : départ reporté au 11 juin

Dans un autre registre et pour cause de logistique, le départ aux Etats-Unis, initialement prévu pour le 6 juin, a été reporté au 11 juin. Le staff technique aspire à disputer au moins un match amical avant de s’envoler pour la Coupe du monde des clubs. Le nouveau programme de préparation de l’équipe sera dévoilé après la finale de la Coupe de Tunisie.

Coupe de Tunisie – Finale demain – EST – ST (Rades 16h00) – ST : Ils y croient…

31. Mai 2025 um 19:30

Les joueurs de Chokri Khatoui tiennent à conserver leur titre et misent sur leur volonté et leur harmonie.

La Presse — Le parcours du ST en coupe cette saison ne diffère pas trop de celui de la dernière saison. Des victoires acquises en déplacement au nez et à la barbe d’équipes favorites. Se qualifier en une semaine tour à tour face à l’ESS et à l’USM en déplacement est la preuve que le Stade aime l’épreuve de la coupe et tient à conserver son bien, acquis l’année dernière.

Même si l’effectif a si dégraissé depuis, et que plusieurs cadres ont mis les voiles, le ST a pu quand même éliminer des cadors de son parcours. Le mérite de Chokri Khatoui est là : il a su monter une équipe avec ce qu’il y a de disponible dans son effectif. Quand une équipe perd des joueurs comme Omarou, Jouini, Mejri et avant eux Ben Abda et Khadhraoui, c’est vrai que les résultats vont devoir régresser, mais au bout du compte, l’équilibre a été retrouvé, du moins en coupe de Tunisie. La finale ne sera pas si facile que cela devant une EST en mode rouleau compresseur. Avec aussi l’entraîneur de ce début de saison qui passe dans le camp adverse et qui connaît tout sur les joueurs stadistes, la mission n’est pas si évidente. 

La motivation est intacte

L’ambiance est bonne au Bardo. Les deux victoires face à l’ESS et à l’USM ont pu resserrer les rangs et donner plus de motivation avant de disputer la finale. Les équipiers de Saâfi sont bien motivés, ils vivent bien cette dernière ligne droite avant la finale de demain. 

Au-delà des questions tactiques, Khatoui a beaucoup parlé aux joueurs lors et hors des entraînements pour leur passer un message clair : il faut éviter de se mettre la pression sur le dos. En même temps, il faudra être sobre et bien motivé pour remporter la coupe une seconde fois de suite. Si l’ossature de l’équipe-type est claire à un ou deux postes maximum, Khatoui ne veut négliger aucun détail , car il sait qu’une finale, c’est avant tout une lucidité et un sang-froid à trouver.

Son équipe tient bon en défense où il compte sur les mêmes joueurs de métier qui ont joué beaucoup de matches ensemble, son milieu à base de joueurs étrangers emmené par Moughisha réussit bien le placement et donne du tempo à toute l’équipe, alors que son attaque se comporte assez bien dernièrement. Tout cela, il lui faut un état d’esprit tourné vers le gain, et beaucoup de calme sur une finale qui peut aller jusqu’à 120 minutes de jeu.

Les équipiers de Kadida savent que, face à l’EST, ils devront oublier les deux dernières défaites en championnat et en supercoupe et saisir pleinement leur chance. S’ils sont bien motivés et évitent de s’emporter ou de tomber dans la peur de perdre ou dans le piège de trop craindre l’adversaire, ils auront la chance d’aller jusqu’au bout. Tout dépendra de leur attitude et leur mental sur la pelouse de Radès demain. Ce Stade sait défendre lors de ses derniers matches, et reste percutant dans les contres, mais pour bien réussir, il faudra que la tête réponde avant les jambes. La finale, ça reste toujours un match à part, un match spécial qui n’obéit parfois à aucun préjugé favorable ou défavorable. 

Hand-Coupe de Tunisie (Messieurs): L’Espérance de Tunis ajoute la coupe au championnat

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 19:25

L’Espérance sportive de Tunis a remporté la coupe de Tunisie de handball en s’imposant en finale de l’édition 2024-2025, devant le CS Sakiet Ezzit 28-21, ce samedi, à la salle omnisports de Radès.

Il s’agit du 31e sacre en coupe et le 5e d’affilée pour la formation sang et or qui aura, également, remporté le doublé cette saison après avoir été désignée championne de Tunisie au début du mois.

A noter que le titre était revenu chez les filles au Club africain après sa victoire plus tôt, dans la même salle, devant le Club du sport féminin de Moknine 28-25.

CA – Rôle du sponsor Américain : Souveraineté sportive…

31. Mai 2025 um 19:20

La Presse Il y a quelques mois, on écrivait, sur ces mêmes colonnes, que le maintien de l’entraîneur Bettoni à la tête du Club Africain serait, sans aucun doute, fatal pour le présent et même l’avenir de l’équipe, tellement ce technicien était désarmé à tous les niveaux. Et voilà, qu’à la fin du parcours, la situation alarmante dans laquelle se retrouve désormais le club a fini par confirmer toutes les prédictions. Un bureau démissionnaire avant même le match des quarts de finale contre l’USM, un entraîneur qui fuit le navire, des joueurs impayés… Et toute une mêlée confuse inquiétante.  

Mais là n’est pas l’essentiel : depuis la démission du bureau provisoire, l’investisseur américain a saisi ce vide pour imposer, au vu et au su de tous, une mainmise sur le club. Un antécédent grave, trop même. Selon l’accord conventionnel, le rôle de l’Américain devrait se limiter, en effet, au mécénat, sans une contrepartie directe. Il a été sollicité pour aider le club et non pas pour le gérer.

Une intrusion donc préoccupante, surtout qu’il est question d’une souveraineté sportive nationale qui restera, toujours, une ligne rouge. Le sport est justement une fierté nationale, un élément de cohésion sociale et un facteur de rayonnement international. Or, notre investisseur, muni d’une carte blanche, dicte, depuis quelques jours, toutes ses volontés. 


On parle ainsi de l’engagement d’un rapport moral et financier, d’audit (avec des experts étrangers), de démarches de recrutement… Sans aucune réaction ou une remise à l’ordre, notamment du comité des sages qui a fini par appeler à des élections pour le 21 juin tout en essayant de préserver son territoire menacé. A en croire certaines sources, une guerre de clans et d’influence est en train de s’élargir au niveau de l’environnement du club. Certes, le sponsor réaffirme, sans cesse, ses bonnes intentions, en parlant d’engagement moral pour une relance globale et durable du CA, mais le doute de revivre certains anciens scénarios dramatiques est toujours de mise. On doit donc réagir vite et dissiper ce flou qui risque de compromettre l’avenir du club. Une éventualité qui donne, déjà, des frissons car le CA reste et restera, n’en déplaise à certains, un pan de la mémoire sportive nationale.

Hand – état des lieux : Bonnes nouvelles

31. Mai 2025 um 19:10

Des équipes nationales des jeunes à l’arbitrage, certains événements promettent une relance de cette discipline.

La Presse —Assurément, le handball traverse une période satisfaisante. Bien entendu, ce qui se fait au niveau de l’équipe nationale tient aux résultats acquis sur le terrain. Le récent engagement de notre sélection Juniors en championnat arabe a été, par exemple, une excellente initiative à l’issue de laquelle on a économisé de l’argent et acquis une bonne expérience, à la faveur d’une compétition d’une bonne intensité en prévision du Mondial de cette catégorie.

L’arbitrage, vent en poupe

Notre arbitrage se positionne sur le plan international.

L’arbitrage de nos paires féminines et masculines a enregistré la meilleure des reconnaissances de son niveau par la convocation d’arbitres pour des manifestations continentales et internationales.C’est bon signe. Et cela dénote des progrès qui se répercuteront forcément sur le handball en général. En effet, ce sport devient de plus en plus rapide, athlétique, où l’engagement physique frôle la violence. Le rôle des arbitres devient dès lors extrêmement important pour canaliser cet engagement rigoureux et permettre au jeu de se dérouler dans les meilleures conditions. 

Retour vers le nord

L’accession, sinon le retour vers le nord du pays, d’une  équipe opérant au sein de l’élite, est, également, une bonne nouvelle. Le Croissant Sportif Bizertin a, à un moment donné, occupé la scène. Le C.S.B, comme se plaisaient à le scander les fans de ce club,  était un Club Omnisports avec le volley-ball, le waterpolo, l’athlétisme et surtout le handball, qui faisaient sa renommée. Ce Club a été fondé par les membres de trois familles parentes: les Bouzaïene, les Maknine et les Lassoued le 16 février 1949. C’est le Club Athlétique Bizertin qui  a pris le relais. Après de longues années de travail, il semble que c’est un retour prometteur.

La propagation de cette discipline permettra   au handball de mieux respirer. La région de Bizerte a, toujours, enfanté de très bons joueurs techniques et athlétiques. Bon nombre de handballeurs  jouaient le waterpolo en été. Il fallait les trouver ces joueurs et les encadrer. Cela semble avoir été fait et ce retour pourrait encourager l’émergence au nord du pays (le retour de l’équipe de Menzel Bourguiba) de nouvelles équipes de valeur. C’est à la Fthb de pousser dans ce sens, en y organisant des tournois nationaux et internationaux, pour drainer les jeunes, filles et garçons, dont regorge la région, vers sa discipline sportive.

Jazz’it festival à la Cité de la culture : Premiers sons, premiers succès

31. Mai 2025 um 19:00

Pour cette ouverture, en résumé, deux concerts, deux ambiances et un public conquis.

La Presse — Jeudi 29 mai, la Cité de la culture de Tunis a vibré aux rythmes des premières notes de la toute première édition du Jazz’it festival. Cet événement qui se prolonge sur trois jours a été attendu avec impatience par les amateurs du genre, curieux de découvrir ce que cette nouvelle aventure musicale allait leur offrir. Le festival est initié par Malek Lakhoua, batteur chevronné et fondateur du label Jazz’it Records. Et, pour cette ouverture, en résumé, deux concerts, deux ambiances et un public conquis. 

En première partie, « Camera obscura » de Pietro Vaiana

Cette édition du festival est le fruit d’un travail de deux ans avec le label partenaire belge Igloo Records, comme l’a expliqué Malek Lakhoua dans son discours d’accueil du public. C’est Pietro Vaiana, nommé aussi Pierre Vaiana, qui a donné le ton au premier spectacle qui marque la sortie de son nouvel album aux influences multiples «Camera obscura».  

Pietro Vaiana est un des spécialistes du saxophone soprano sur lequel il a développé une sonorité unique, chaleureuse, immédiatement reconnaissable. Pour ce concert, il a été accompagné de Vercampt Lode au violoncelle et Artan Buleshkaj à la guitare. Une rencontre au sommet pour une célébration des vertus essentielles du jazz : le partage et l’émotion. 

Né en Italie et ayant grandi entre la Belgique et les Etats-Unis, Pietro Vaiana n’a jamais cessé de renouveler son inspiration et d’élargir ses territoires. Pendant son parcours unique et palpitant, il a  multiplié les  projets artistiques autour du thème du dialogue entre cultures et de la rencontre. D’ailleurs, il a collaboré à un projet au Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam) situé au palais  Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Saïd. Cette expérience, qui remonte à trois décennies, a contribué à la formation de nombreux musiciens tunisiens. Il s’est également produit sur scène plusieurs fois dans des événements organisés en Tunisie. 

Pour ce concert au Jazz’it Festival, chaque titre composé et joué transmet une histoire qui souligne, selon Pietro Vaiana, l’acceptation de l’autre. Le saxophoniste a tenu à raconter le récit de chaque composition avec l’humour qu’on lui connaît, ce qui a intensifié cet échange convivial qu’il entretient toujours avec le public. 

«Yucef» est ainsi un hommage à Georges Moustaki. «Sur la route de Valledolmo » est une musique de fond pour un road trip imaginé en Sicile, comme dans un film. «Luna d’argentu» vient célébrer l’amour comme c’est un cadeau d’anniversaire à la femme qui partage sa vie depuis 50 ans. La chanson écrite en sicilien a été chantée par Vaiana lui-même avec, à la clé, des promesses d’émotion et de sensibilité. D’autres titres ont été plus entraînants comme «Felix» et «Motivi fermo». La prestation de Pietro Vaiana a été marquée par sa technique exceptionnelle et une agilité remarquable qui rendaient son jeu fluide même sur des airs complexes. Le public a été captivé par cette harmonie entre les trois instruments qui se répondent dans une ambiance intimiste. Sans batterie, le spectacle prend la forme d’un concert de musique de chambre et la proximité entre les musiciens et les spectateurs était tant physique qu’émotionnelle.

Le trio a cédé la place à Moncef Genoud et Seamus Blake pour la deuxième partie de la soirée.

Un deuxième concert inédit de Moncef Genoud et Seamus Blake

Le saxophone, instrument phare de la musique jazz, continue à s’imposer dans un duo exceptionnel du saxophoniste canadien Seamus Blake et du pianiste Moncef Genoud. Place donc à une montée en énergie avec ces deux musiciens qui ont embrasé la scène dès les premières mesures.

D’origine tunisienne, Moncef Genoud a vécu en Suisse depuis l’âge de deux ans. Privé de la vue dès la naissance, il est connu pour sa virtuosité technique exceptionnelle au piano ce qui en a fait l’un des artistes de jazz suisses de premier plan. En plus de 40 ans de carrière, il présente un jazz audacieux, teinté d’improvisation. Compositeur prolifique, il est à la tête d’un répertoire impressionnant.

Lors de ce concert, il a ébloui le public par la facilité déconcertante avec laquelle il maîtrise son clavier. Les lignes mélodiques complexes, les accords rapides et les passages harmoniques ont été joués dans un style unique. Moncef Genoud prenait des pauses avant chaque morceau pour sympathiser avec les spectateurs qui se sont levés pour l’applaudir chaleureusement à la fin de sa prestation.

Au final, une première soirée prometteuse

Entre émotion, virtuosité et partage, cette première soirée du festival a tenu toutes ses promesses. Un contenu captivant et ouvert sur le monde, une ambiance conviviale et surtout une organisation fluide donnent le ton pour la suite du programme. Avec une line-up qui inclut cinq concerts de sept pays, il célèbre ainsi les multiples facettes du jazz contemporain et met à l’honneur des artistes incontournables de la scène internationale. Ce festival naissant semble donc bien parti pour s’installer durablement dans le paysage musical local.

Notons que Raouf Ben Amor, acteur célèbre et ancien directeur du Tabarka Jazz Festival en 1978, a été présent en parrain du Jazz’it Festival.

En plus des concerts, des masterclass ont lieu en cours de journée pour de multiples rencontres avec des artistes qui explorent, inventent et découvrent.

Une soirée est dédiée aux sorties vinyles du label Jazzit Records, avec le batteur Mourad Benhammou (Silk & Soul) et le pianiste américain Kyle Schaefer (Tunisian Vibes), qui revisite les standards tunisiens. Le festival s’achèvera en apothéose le 31 mai avec un concert unique du guitariste Mark Whitfield, légende du jazz moderne.

Festival de musique et de gastronomie pakistanaises : Un beau dialogue culturel 

31. Mai 2025 um 18:50

La talenteuse chanteuse du groupe «Sawaal», accompagnée par une guitare et un cajon, d’ouvrir le festival avec une prestation solennelle des hymnes nationaux des deux pays avant de présenter un répertoire alternant de célèbres chansons pakistanaises et tunisiennes. Une admirable performance entraînante et passionnée.

La Presse — Diplomates, journalistes et autres invités de l’ambassade de la République islamique du Pakistan se sont réunis le 28 mai dernier au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres Ksar-Saïd pour fêter le 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Pakistan et la Tunisie.

Les célébrations, qui s’inscrivent dans le cadre de la promotion des échanges culturels, du dialogue interpersonnel et de l’amitié mutuelle les deux pays frères, ont pris la forme d’un festival de musique et de gastronomie pakistanaises avec au programme les prestations du groupe pakistanais «Sawaal» et de l’artiste tunisien Haythem Hadhiri, suivies d’une présentation de plats pakistanais préparés par le chef de cuisine pakistanais, Mohammad Razzaq.

A cette occasion, l’ambassadeur pakistanais en Tunisie, Javed Ahmed Umrani, a rappelé l’histoire de solidarité et de soutien mutuel qui lie la Tunisie et le Pakistan depuis leurs indépendances respectives. Il a souligné que cette relation continue de se renforcer aujourd’hui à travers des visites de haut niveau, la mise en place de commissions mixtes et l’ouverture de nouvelles ambassades, notamment dans le cadre de la stratégie pakistanaise visant à accroître sa présence diplomatique et économique sur le continent africain.

Il a souligné dans ce sens que la coopération culturelle et sociale occupe une place centrale dans les relations bilatérales entre la Tunisie et le Pakistan. Et c’était à Iqra Arif, la talentueuse chanteuse du groupe «Sawaal», accompagnée par une guitare et un cajon, d’ouvrir le festival avec une prestation solennelle des hymnes nationaux des deux pays avant de présenter un répertoire alternant de célèbres chansons pakistanaises et tunisiennes. Une admirable performance entraînante et passionnée qui a su séduire les convives, surtout les Tunisien.n.e s qui ont chanté avec elle «Lamouni eli gharou meni» de Hedi Jouini et «El Ain Eli ma Tchoufekchi» de Lotfi Bouchnak.

Sawal Band est un groupe pakistanais jouissant d’une large popularité à l’échelle nationale. Il s’est fait connaître comme un groupe de fusion mêlant pop et rock soufi, reconnu aussi bien au Pakistan qu’à l’étranger.

De son côté, le Tunisien Haythem Hadhiri, accompagné par Mokhles Aouinti et Noetaz Aouinti (bendir + tar), a choisi de proposer un répertoire de chants soufis. Chanteur, musicien, compositeur et acteur tunisien, Haythem est surtout connu pour ses performances lyriques, ayant remporté plusieurs prix, dont celui de «Meilleure voix lyrique de Tunisie» en 2010. Il a également été récompensé lors de concours internationaux comme «Les clés d’or de Paris» et Hélena Nicolaï en Bulgarie.

Les convives ont pu, par la suite, s’ouvrir sur certaines saveurs pakistanaises autour d’un buffet proposant quelques plats typiques avant de retrouver les artistes de la soirée pour un épilogue musical.

« Echoes of a Journey » à la Galerie TGM : Dans l’univers de Hammadi Ben Saad

31. Mai 2025 um 18:40

Depuis le jeudi 29 mai, Hamadi Ben Saad occupe les cimaises de la Galerie TGM, un hommage à une figure marquante de l’art contemporain tunisien.

La Presse — S’étalant sur plusieurs années de création artistique, l’exposition «Echoes of a Journey» offre un voyage immersif dans l’univers visuel et poétique de Hamadi Ben Saad, dévoilant les strates d’un langage visuel en constante évolution.

Conçue comme un voyage à travers le temps, l’exposition met en lumière les différentes phases de la carrière de Ben Saad, révélant les transformations de son approche, ses expérimentations techniques, ainsi que les thèmes récurrents qui traversent son œuvre.  

Cette exposition «Echoes of a Journey» rend hommage à Hammadi Ben Saad, une figure emblématique de l’art contemporain tunisien. À travers un parcours retraçant plusieurs décennies de création, cette exposition invite à plonger dans l’univers visuel et poétique de l’artiste, dévoilant les différentes strates d’un langage plastique en perpétuelle évolution.

Cette rétrospective met en lumière les étapes clés de la carrière de Ben Saad, ses expérimentations techniques et les thématiques qui traversent son œuvre. Né en 1948 à Tunis, où il vit et travaille encore, Hammadi Ben Saad est un artiste autodidacte dont la pratique, entamée à la fin des années 1960, mêle art brut, art contemporain et liberté d’expérimentation.    

Inspiré par la Médina de Tunis, les couleurs changeantes des saisons et les mouvements de la nature, il questionne à travers son travail la représentation du corps humain. Sa démarche se caractérise par une liberté formelle singulière, s’affranchissant des normes esthétiques dominantes, tout en puisant dans les matériaux du quotidien— papiers kraft, cartons, tissus usagés — transformés par la peinture, le collage et l’assemblage.

Son univers visuel, à la fois brut, charnel et poétique, s’inscrit dans un dialogue avec les héritages du mouvement Supports/Surfaces et du Nouveau Réalisme, tout en restant profondément personnel. Il oscille entre peinture figurative, à travers portraits et visages, et abstraction, développant des formes diffuses nées de son processus créatif.

L’approche abstraite de l’artiste se distingue par une gestuelle intuitive et une exploration libre des matières, notamment à travers le collage et la superposition de couches sur de grandes toiles souvent monochromes. Ces surfaces sans hiérarchie ni point focal deviennent de véritables terrains d’expérimentation, où l’accumulation de textures évoque un art brut à la fois lyrique et instinctif.

Selon Rim Ben Boubaker, auteure du texte accompagnant l’exposition, «dans les œuvres de Hammadi Ben Saad, il y a des silences qui palpitent sous la peau des surfaces, des gestes d’ombre et de lumière qui échappent au cadre et au temps. La peinture ne raconte rien, elle devient ; elle murmure».

Chaque collage est présenté comme une archéologie de l’instant, où les strates de papier roulé, plié et tressé, mêlées à la colle et au hasard, forment une « lente tectonique du geste, un patient chaos d’apparitions et d’effacements».

L’œuvre de Ben Saad ne cherche pas à représenter des images, mais à ouvrir des seuils, offrant «des lieux où le regard s’égare, où la matière parle un langage sans mots — celui du mouvement, de la mémoire, du mystère».

Une exposition à voir absolument jusqu’au 29 juin. 

Mes Humeurs : Passions classiques !

31. Mai 2025 um 18:30

La Presse De toute évidence, la musique classique prend de plus en plus de notoriété et de l’ampleur dans notre pays (particulièrement à Tunis), à la lumière du nombre grandissant des publics présents aux spectacles (auxquels j’ai assisté) le style classique conquiert de plus en plus de monde, tant mieux !

Ce qui suit n’est certes pas exhaustif, nos pages culture ont rendu compte des spectacles donnant une idée de leurs contenus et leurs richesses. 

Commençons par citer la Fondation Internationale Hasdrubal pour la culture et les arts Mohamed Lâmouri, qui a produit le plus de spectacles de ce genre en collaboration avec les conservatoires européens : le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (Snsmdp), la Maîtrise de la Cathédrale et des Petits Chanteurs de Monaco,  l’Académie d’orchestre du Philharmonique de Vienne et la dernière convention a été signée avec le Conservatoire de Dublin (Irlande) . 

Plusieurs sessions pédagogiques de formation et d’échanges ont eu lieu à Hammamet, sous la direction de Laurent Jost, violoncelliste et directeur artistique de la Fondation et Zied Zouari, violoniste et enseignant, ces cycles ont été couronnés par des concerts de sortie de résidence organisés à l’occasion, des spectacles originaux qui ont suscité l’admiration du public.

Les sessions sont destinées en faveur des étudiants tunisiens et français,  monégasques et autrichiens, (on attend les artistes irlandais). Elles ont pour objectif d’apporter à chaque étudiant participant une expérience d’apprentissage unique et de convergence artistique, représentant notamment une source d’enrichissement mutuel entre les étudiants participants. Quelques dizaines de jeunes entre instrumentistes et chanteurs ont participé à ces sessions. Les travaux, les masters-class ont été organisés pour le bonheur et l’expérience des étudiants.

L’Orchestre Symphonique de Carthage (OSC), dirigé par Hafedh Makni, n’est plus à présenter, il a acquis une notoriété telle qu’il fait le plein à chacune de ses représentations, et joue à guichets fermés pendant les fêtes de fin d’année. 

Il faut noter qu’à chaque fois que les affiches annoncent des noms d’artistes connus ou des titres de morceaux connus, le public afflue en grand nombre. Les genres Concerts Historiques Strauss & Mozart en Tunisie. Valses, Polkas & Symphonie du spectacle viennois tenu à la Cité de la culture, à l’occasion du tricentenaire des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche. Le dernier spectacle proposé par l’Institut français de Tunis (IFT) à la Cité de la culture à l’occasion du 150 anniversaire de la naissance de Ravel, le Boléro (qui, remarquons se bonifie partout, en avançant dans le temps) a été sans doute un accélérateur (ajouté au nom du violoncelliste Sébastien Hurtaud et l’Orchestre symphonique tunisien) pour attirer le public. 

Le potentiel public est là, disponible. Nous pensons(espérons) que les institutions culturelles ( publiques et privées) leur réserveront des programmes qui enrichiraient leur curiosité… et leur passion.

Aid El Idha : Une aubaine pour les profiteurs 

31. Mai 2025 um 18:20

Qu’on importe de la viande de mouton ou pas, la question des prix restera toujours posée.

Jamais la viande rouge n’a été commercialisée à de tels plafonds. Et il n’est pas envisagé de freiner la spéculation dans ce domaine.

La Presse —L’expérience de la Société Ellouhoum d’importer cette denrée de la viande et de la vendre à un prix étudié à travers son magasin ou dans les grandes surfaces n’est pas une réussite. D’abord, l’affluence des clients dans le magasin de la société ne permet pas de satisfaire les vrais demandeurs.

Pratiques malhonnêtes

Ensuite, dans les grandes surfaces on expose, à la vente, des restes d’une viande méconnaissable qui n’incite pas le consommateur à l’acheter. En dernier, les bouchers ne vous vendent que les tranches de leur choix et pas le vôtre. Ils vont même plus loin. En découpant la quantité de viande achetée, ils trouvent le moyen de garder, de côté, quelques morceaux pour eux. Cette “astuce” leur permet de récolter ce qui leur servira à confectionner le merguez qu’ils revendront à 40 dinars le kg ou plus. Alors que la viande utilisée provient de votre propre achat.

Pour tout dire, la viande proposée à prix réduit ne profite qu’à une minorité. 

De plus, à la veille de l’Aïd, le marché des ovins ne connaît aucune accalmie. Les prix sont au plus haut. 

La baisse du prix des fourrages et l’abondance de la pluviométrie qui a stimulé les pâturages n’ont eu aucun effet sur les pratiques spéculatives.

Les quelques citoyens qui ont renoncé à acheter le fameux mouton de l’Aïd n’ont pas échappé, outre mesure, à l’envolée des prix.

Liberté des prix, dites-vous !

En choisissant de se procurer une quantité de viande auprès des bouchers, ils se trouvent face à la même problématique. Ces bouchers profitent de la manne pour maintenir les prix au plus haut. C’est ce qu’on appelle la règle de l’offre et de la demande ou, encore, la liberté des prix.

Fausse interprétation des pratiques commerciales saines ! D’habitude, la liberté des prix signifie baisse ou hausse, selon la conjoncture et non hausses systématiques. 

En fixant des prix plafonds à 21.900 D/kg à la balance, les autorités n’ont pas réussi à maîtriser les hausses irrépressibles. De toutes les façons, les professionnels notent qu’il y a de grandes difficultés pour appliquer ces tarifs vu que le marché est en pleine effervescence.   

En fait, il faut admettre une vérité : la politique suivie dans ce domaine n’a rien résolu. Il est temps d’agir autrement.

Pour s’imposer, l’État doit être plus exigeant et appliquer une stratégie plus rigoureuse. Car, au final, il faut bien savoir qui tient les rênes. À bien y voir, ce ne sont pas les bouchers ou les profiteurs de tout acabit qui vont faire la loi.

Aujourd’hui, journée mondiale sans tabac : Le bon grain de l’ivraie !

31. Mai 2025 um 18:10

Fumer ou vapoter, ça revient au même, du fait des effets nocifs que produit le tabagisme, sous l’emprise d’une forte dépendance due à la nicotine. C’est un problème de santé majeur dont on ne vient pas à bout, jusque-là. 

La Presse — Aujourd’hui 31 mai, on célèbre, comme chaque année, la Journée mondiale sans tabac, dans l’objectif d’en finir avec ce vice comportemental à risque, de plus en plus accro à une cigarette qui tue. Cela fait 37 ans que l’on perpétue cette commémoration, à une large échelle, sans apporter de solutions dissuasives ou même curatives. Dans ce cadre, la plateforme médicale Med.tn avait organisé, tout récemment à La Marsa, une table ronde intitulée « distinguer le vrai du faux », afin de démystifier les idées reçues et creuser dans des alternatives thérapeutiques. 

Des lois encore figées !

En Tunisie, il y a eu, depuis 1998, des lois interdisant de fumer dans les espaces publics dont particulièrement les établissements éducatifs et les universités, en signe de prévention des méfaits du tabagisme. Et pourtant, la cigarette continue à s’emparer des esprits, puisant dans des impressions et perceptions personnelles internes. Une sorte de dépendance multidimensionnelle, profondément ancrée dans les mécanismes émotionnels, cognitifs et comportementaux. 

Selon la Med.tn, il convient de souligner une certaine progression inquiétante de la consommation tabagique dans notre pays. Les chiffres sont têtus : «30 % des Tunisiens fument quotidiennement dont 18 % sont des 15 -17 ans, avec une tendance haussière de plus de 15% depuis 2010. Alors que le tabagisme féminin a doublé, en dix ans, de 5 à 10 %». Ceci dit, d’après la même source, les campagnes de médiatisation et les spots de sensibilisation qui ont été communiqués n’ont, malheureusement, pas eu d’impact, sans avoir minimisé la prévalence du tabagisme de manière significative. 

D’autant plus que les lois y afférentes sont, semble-t-il, restées lettre morte. Et encore moins de sanctions relevées à cet effet. Nos écoles, nos administrations et même nos hôpitaux n’ont cessé de donner le mauvais exemple.  

Comment dissuader nos jeunes de ne pas fumer et comment les convaincre des méfaits du tabagisme ? Une question qui s’est posée, à maintes fois, sans lui apporter la réponse qu’il convient. Lors du débat, Dr Dhaker Lahidheb, spécialiste en cardiologie, est revenu sur les alternatives dissuasives dont le tabac chauffé et la cigarette électronique. Et d’arguer que cela pourrait réduire de 90% des substances toxiques par rapport à la cigarette classique : «La cigarette électronique paraît être utile comme un outil de transition pour les fumeurs dépendants. Et dans certains pays, à l’instar du Royaume-Uni, elle est intégrée dans des stratégies de réduction des risques et de sevrage». Aussi, la vape est considérée comme une solution. 

Recommandations

Aux dires de Anas Laouini, sexologue clinicien, psychothérapeute cognitivo-comportemental, elle ne doit pas devenir une porte d’entrée vers le tabagisme chez les jeunes ou promue auprès des non-fumeurs ou adolescents. «La vape doit rester tout comme le tabac chauffé une option réservée aux fumeurs adultes dans une démarche contrôlée de cessation», a-t-il indiqué, soulignant l’efficacité des thérapies cognitivo-comportementales dans la prise en charge de l’addiction au tabac. Du reste, le sevrage progressif et personnalisé demeure la meilleure des thérapies anti-dépendance au tabac. 

Que recommandent les spécialistes ? La lutte contre le tabagisme en Tunisie ne peut se contenter de campagnes ponctuelles. 

Elle exige une mobilisation nationale durable, structurée autour de la prévention, de l’accompagnement psychologique, de politiques publiques ambitieuses intégrant des approches novatrices comme les alternatives. Et tout devrait commencer par un changement radical des perceptions et des comportements addictifs. 

Accidents, causes et effets : Lorsque l’attention du conducteur est au point mort

31. Mai 2025 um 18:00

Les malheurs, dit on, on peut les supporter. Ils viennent de l’extérieur, ce sont des accidents. Mais souffrir de ses propres fautes, voilà qui est particulièrement amer !

La Presse —“La plupart des accidents d’auto ont une cause très simple : la voiture était en prise directe et l’attention du conducteur au point mort»

Ainsi donc, le dramatique bilan établi et qui couvre les cinq premiers mois de l’année est connu : 411 décès et 2.390 blessés.

Le fait que les décès ont baissé de 1,91% et que celui des blessés de 22,85 n’a rien de glorieux.

Comme il faudrait  trouver des raisons pour expliquer ces chiffres, on a estimé que le manque de prudence et de concentration constitue la principale cause de ces accidents mortels. Viennent ensuite la vitesse, le non-respect de la priorité, le changement brusque et non annoncé de la direction, la traversée de la route ou la chaussée sans prendre les précautions d’usage, etc

La capitale détient le triste record, suivie de Mahdia, Nabeul, etc.

Des raisons oui, mais l’homme et son comportement, s’ils semblent être les principales causes, il ne faudrait quand même pas se limiter à ce raisonnement. Il y a d’autres facteurs.

Des conducteurs distraits

Malheureusement, celui qui s’installe derrière un volant se prend pour le maître du monde. Surtout si ce conducteur  se trouve à bord d’une voiture puissante, haute, aux vitres teintées, qui domine tout ce qui l’entoure, conduite par des esprits chagrins, malades de complexes, aigris par ce qu’il vit au niveau familial ou professionnel. Alors, bonjour les dégâts.

Comment éviter les accidents de la route?

Les solutions, pour éviter un accident de la route, ne se limitent pas au respect du code de la route, à l’interdiction de l’usage du téléphone portable au volant, à l’utilisation de nouvelles technologies pour améliorer la sécurité, au fait d’adopter une conduite sereine et d’éviter de faire de la vitesse, convaincu que rien ne saurait arriver.

Il y a des facteurs, des éléments, des conditions, parfois difficiles à prévoir ou à supposer, qui interviennent et faussent bien des données.

Prenons l’exemple d’une avenue, pour ne pas la citer avenue de la liberté, une bretelle qui détient sans doute un record de fréquentation dépassant tout ce qu’on pourrait imaginer. Elle relie El Menzah 1 aux accès d’El Manazeh. Aux heures de pointe, c’est un véritable goulot d’étranglement qui bloque les usagers durant un bon bout de temps.

En dehors de ces heures de grande fréquentation, cette avenue, devenue pratiquement commerciale, avec les banques, une mosquée très fréquentée parce que la seule dans la zone, les cafés, les pâtisseries, les fruitiers, les épiceries, les vendeurs de fruits secs, etc, une piste d’essai pour les amateurs de vitesse. Ils y circulent à longueur de journée, à tombeau ouvert. Pour encourager ces  amateurs, on a posé des «stop» pour toutes les rues adjacentes. Et cela aboutit à une succession de bolides qui ne respectent rien.

Aucun moyen de dissuader ces conducteurs qui se croient seuls au monde et qui ne daignent céder à personne leur droit de priorité. Au point d’obliger ceux qui viennent des deux rives à tenter le passage au prix des dangers qui en découlent.

Le seul moyen  de limiter ces incidents et accidents est bien de poser des ralentisseurs, pour protéger les piétons, privés de trottoirs convertis en terrasses de cafés, ou de parkings pour la clientèle  des commerces installés.

L’état de la chaussée

Personne n’en parle. Indépendamment de l’état de ces chaussées, qui laisse à désirer et dont on calfeutre les trous de temps à autre, par des moyens rapides, ne répondant en rien aux besoins. De l’argent en l’air, alors qu’elles sont complètement à refaire. Pourtant, on remplace les pylônes des lampadaires (visiblement en bon état) et on oublie qu’ils vont éclairer une chaussée pleine de crevasses. On refait le revêtement des trottoirs alors qu’ils sont encore bien en place.

La pose des dos d’ânes se fait au petit bonheur la chance. Il y a ceux qui sont acceptables. D’autres soumettent les amortisseurs et les bras de direction à des chocs incroyables. Quant aux plaques les annonçant, elles sont juste à la même hauteur de ces ralentisseurs, alors qu’elles devraient les annoncer bien avant pour éviter les coups de frein brusques.

Même les autoroutes n’échappent pas à des zones à la limite de l’acceptable et qui auraient dû être refaites à temps et non attendre qu’elles deviennent impraticables.

Les conducteurs

Ne parlons pas de ceux qui ne mettent jamais leurs ceintures de sécurité ou font taire leurs signaux par  différents moyens. Les autorités compétentes ont d’ailleurs signalé cette anomalie, qui revêt une importance capitale, non pas seulement sur les grands parcours mais aussi en ville.

Les motos ? Elles servent pour toute une famille embarquée. Tous, sans casques et bien entendu sans assurance, car ces dépassements ne pourraient figurer dans aucun  contrat d’assurance.

On sanctionne le conducteur lorsqu’on le  prend en flagrant délit d’utilisation du portable. Que dire lorsqu’on voit un conducteur qui tient d’une main un portable et dans l’autre une cigarette, tout en conduisant.

A quoi s’attendre lorsqu’une conductrice qui a posé affectueusement son bébé ou….son chiot de race, qui coûte des centaines de dinars, entre les jambes, raconte sa vie, ignorant tout ce qui se passe autour d’elle ?.

Les kamikazes

Ce sont les conducteurs de taxis collectifs qui ont leur propre code de la route. Ils empruntent leurs virages où ils veulent, stationnent où bon leur semble, embarquent autant de clients qu’ils désirent.

D’ailleurs, ces camions qui transportent les ouvrières agricoles agissent de la même manière, avec la boue et l’état exécrable des pistes à emprunter en sus. On a bien essayé de les encadrer, mais il semble que l’on devrait faire plus.

Nous ne soulèverons pas les cas de conduite en état d’ivresse, ou avec des véhicules mal en point, mal entretenus et dont les conducteurs ignorent depuis belle lurette où se trouvent les centres de visite technique.

Les accidents, il y en aura toujours, de plus en plus, ou de manière fluctuante, parce que tout simplement l’homme en est la cause. Que ce soit par distraction, pour un désastreux entretien des routes et de la signalisation ou pour mauvais entretien du véhicule, les statistiques ne sont pas prêtes de se figer.

Mais ce qui est certain, c’est qu’une bonne partie de ces accidents pourrait ne plus avoir lieu, si on y réfléchissait davantage.

Tempête à Alexandrie : l’Égypte déclenche l’alerte sanitaire maximale

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 17:36

Face à une violente tempête accompagnée de conditions météorologiques extrêmes qui frappent actuellement la ville d’Alexandrie, le ministère égyptien de la Santé a annoncé, ce samedi, le relèvement de l’état d’alerte et de préparation dans l’ensemble de ses structures sanitaires.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Santé, Khaled Abdel Ghaffar, a ordonné la mobilisation totale de toutes les installations médicales et des équipes soignantes dans la ville. Il a également demandé à ce que les hôpitaux soient renforcés par des équipes supplémentaires et dotés en urgence de tous les médicaments et équipements nécessaires.
Selon le porte-parole du ministère de la Santé et de la Population, cette décision s’inscrit dans le cadre de mesures préventives visant à assurer la sécurité des citoyens face aux aléas climatiques. L’ensemble des établissements de santé de la région opèrent actuellement à pleine capacité, avec un dispositif renforcé pour faire face à d’éventuelles urgences.
De son côté, la cellule de crise centrale du ministère a précisé qu’aucun décès ni aucune blessure liée aux intempéries n’a été signalé jusqu’à présent. Les autorités appellent toutefois la population à la vigilance et à suivre scrupuleusement les consignes des services compétents.

La Tunisie séduit Shanghai : cap sur les touristes chinois à haut pouvoir d’achat

Von: La Presse
31. Mai 2025 um 17:33

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) a pris part à la Bourse mondiale du tourisme, organisée du 27 au 29 mai 2025 à Shanghai, en Chine, dans le cadre de la mise en œuvre d’une stratégie intégrée visant à renforcer la compétitivité de la destination tunisienne et à attirer une clientèle à fort pouvoir d’achat.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère du Tourisme a indiqué que la participation tunisienne a permis de mettre en avant la richesse et la diversité de l’offre touristique nationale, tout en valorisant les opportunités d’investissement dans des secteurs porteurs tels que l’hôtellerie, le tourisme culturel et le tourisme durable. Ce salon, exclusivement réservé aux professionnels du secteur, a offert un cadre propice à des rencontres d’affaires ciblées avec les principaux acteurs du tourisme, notamment les grands voyagistes, les compagnies aériennes chinoises et internationales, ainsi que plusieurs opérateurs tunisiens présents sur place.

Ces échanges ont porté sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale et sur la mise en place de campagnes promotionnelles adaptées aux spécificités du marché chinois, considéré comme l’un des plus prometteurs pour les années à venir. Le ministère a souligné que cette participation s’inscrit dans la continuité d’une série d’actions menées depuis avril 2025, à travers une présence remarquée de la Tunisie dans plusieurs salons internationaux. Le pavillon tunisien a suscité un vif intérêt de la part des professionnels chinois et des médias spécialisés.

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