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Heute — 12. Juli 2025La Presse de Tunisie

Le Groupe Chimique Tunisien régularise la situation de ses ouvriers

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 21:36

Le Groupe chimique tunisien (GCT) a annoncé samedi, dans un communiqué la régularisation de la situation de 47 ouvriers opérant à l’usine de Mdhilla 1, après la l’étude de leurs dossiers.

« Ces ouvriers ont été officiellement intégrés dans les équipes de travail du GCT, aux côtés des 316 travailleurs opérant dans cette unité », lit-on dans le communiqué. Il s’agit de mettre en application les dispositions de la loi 2025-9 du 21 mai 2025, portant réglementation des contrats de travail et interdiction de la sous-traitance de main-d’œuvre et du Décret n°327 de 2025 relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public.

Les dossiers des autres ouvriers contractuels sont actuellement en cours d’examen au cas par cas, a souligné le GCT, précisant que tous ceux qui remplissent les conditions requises seront intégrés.

Baccalauréat: 56 élèves pris en charge par l’Etat ont réussi à la session de contrôle

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 21:26

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Agées a annoncé que 56 élèves issus des centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance et des complexes de l’enfance à travers tous les gouvernorats ont été admis à l’examen du baccalauréat, parmi les 121 candidats ajournés à la session de contrôle.

Le ministère a indiqué samedi, dans son communiqué, que cette nouvelle promotion de bacheliers s’ajoute à 74 élèves admis à la session principale, portant à 130, le nombre des élèves admis au bac parmi un total de 298 candidats, ajoutant que le taux de réussite global a atteint 43,62 pc.

Il a également précisé que 21 élèves pris en charge dans les villages SOS ont obtenu leur baccalauréat.

Le ministère de la famille et l’association tunisienne de la qualité de l’enseignement accompagneront les élèves issus des centres intégrés de l’enfance, des complexes de l’enfance et des villages SOS dans le processus de l’orientation universitaire, a relevé le ministère dans son communiqué.

Météo: cette nuit, des averses et des chute de grêle attendues sur le nord et le centre

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 20:48

Pour le reste de la journée de ce samedi et le début de la nuit, la Tunisie sera marquée par des averses temporairement orageuses et parfois intenses, accompagnées localement de chutes de grêle sur le Nord et le Centre. Par la suite, le ciel deviendra peu nuageux sur la plupart des régions.

Le vent soufflera du secteur sud, relativement fort à fort près des côtes et dans le Sud, avec des tourbillons de sable locaux. Les rafales pourront temporairement dépasser les 80 km/h lors de l’apparition des nuages orageux. Sur les autres régions, le vent sera faible à modéré.

La mer sera agitée à localement très agitée. Quant aux températures nocturnes, elles varieront généralement entre 25 et 31 degrés Celsius, atteignant 34 degrés Celsius à l’extrême Sud.

À 64 ans, Samia Chaari obtient son baccalauréat avec brio

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 20:44

À 64 ans, et 45 ans après sa première tentative au baccalauréat, Samia Chaari, épouse Mseddek, résidant à Djerba, a réussi brillamment la session de rattrapage de l’examen du baccalauréat, filière Lettres, dans un institut privé de Sfax. Sa devise : « Il n’y a pas de honte à apprendre. »

Samia a partagé son expérience de retour dans un entretien accordé à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), la décrivant comme « passionnante, avec ses moments d’espoir et de désespoir, où elle a vécu des contradictions entre le courage et la peur, l’enthousiasme et l’hésitation ». Elle a avoué s’être sentie gênée au début de s’asseoir aux côtés d’élèves de l’âge de ses petits-enfants et d’écouter un professeur de l’âge de ses propres enfants. Puis, elle a savouré cette expérience qui lui a insufflé la jeunesse des élèves, tandis qu’elle leur a apporté la richesse de son expérience, sa sagesse et son savoir. Elle a appris et enseigné, leur montrant que rien n’égale la connaissance, et que la beauté n’a aucune valeur sans elle. Elle a prouvé qu’il n’y a pas de honte à apprendre, un message adressé à tous ceux qui pensent que le train de l’âge est passé et que chaque chose a son temps.

Samia a quitté sa maison à Djerba pour s’installer dans la capitale du Sud. Le hasard a voulu qu’elle réside dans la même maison où son fils avait vécu pendant ses études de médecine à Sfax. Elle s’est inscrite dans un institut voisin, où elle a trouvé une équipe pédagogique qui a cru en ses capacités, lui offrant tout le soutien, l’aide et l’encadrement nécessaires jusqu’au dernier moment pour lui offrir cette réussite.

Un parcours semé d’embûches, mais une détermination inébranlable
Durant son année scolaire, Samia a été assaillie par la peur de l’échec. À un moment donné, elle a même décidé de renoncer à passer l’examen et de le reporter à l’année suivante, se contentant d’acquérir des connaissances et des méthodes pédagogiques cette année-là, après une longue période loin des études. Cependant, ses professeurs ont dissipé toutes ses craintes et l’ont encouragée, convaincus qu’elle était capable de réussir et qu’elle le méritait, étant la première de sa classe.

Les efforts et le soutien de cette équipe pédagogique ont été complétés par les encouragements d’une famille qui vénère la science et le savoir. Sa mère et son mari en sont des exemples frappants. Elle raconte avec humour que son mari ne s’inquiétait pas de l’absence de dîner pendant le Ramadan, en raison de son immersion dans la lecture d’un livre, et au lieu de cela, lui demandait le titre de l’ouvrage.

Après plus d’un an et demi de retraite et le mariage de ses deux fils, un médecin et un ingénieur, Samia s’est retrouvée face à un vide. Elle qui refuse l’inactivité et la paresse, et qui recherche l’action et le mouvement depuis son plus jeune âge, est retournée sur les bancs de l’école et a réussi. Elle envisage de poursuivre son parcours, soit dans le domaine des beaux-arts, étant elle-même une artiste qui a décoré les murs de son salon de ses toiles, dont certaines datent d’il y a 20 ans, soit en entamant un cursus universitaire en langue française.

CA – dettes et litiges : De nouveaux dossiers !

12. Juli 2025 um 19:10

Le club retient de nouveau son souffle avec de nouveaux créanciers qui apparaissent tout d’un coup.

La Presse — Décidément, ce dossier des litiges et des dettes ne veut pas se clore au CA. Pourtant, il y a quelques jours, le conseiller de Fergie Chambers, Mohamed Chafai, a déclaré officiellement que plus de 11 millions de dinars ont été injectés et que le dossier des litiges locaux et internationaux, ainsi que les arriérés de salaires, c’est du passé.

C’était une véritable délivrance pour toute la famille clubiste qui a souffert, comme d’autres clubs, de ce fardeau des dettes. Mais comme par enchantement, et puisque c’est le CA, il ne faut jamais croire que tout est calme et que le club repart de nouveau. Il y a toujours quelque chose qui ressurgit de nulle part. Et comme la guerre des clans et les rivalités entre les enfants du club sont quelque chose de très fort, quelques dossiers ont, tout d’un coup, ressurgi.

Certains joueurs, fournisseurs et hébergeurs demandent leur dû. Et il s’avère que les dettes envers les hôtels sont, par exemple, assez importantes. Et voilà un nouveau litige auquel personne ne s’attendait, celui du transfert de Fahd Mismari, ancien joueur du club libyen d’Al-Tahaddy. Un joueur débarqué au mercato hivernal, alors que son club n’est pas encore payé ! Pendant plus de six mois, les dirigeants du CA n’ont pas débloqué le montant convenu.

Et c’est l’ex-président du comité provisoire, Heykel Dkhil, lui-même qui le reconnaît. Il admet que le club libyen n’a pas été payé à temps et que les actuels dirigeants rescapés, comme Mehdi Miled, le savent bien. Hier, le montant a été transféré vers le club libyen et ce dossier est en cours de résolution.

Ce n’est pas tout, car certains ex-joueurs, comme Houssem Souissi, réclament leurs arriérés. L’ex-entraîneur Bettoni change d’avis et demande le paiement de l’intégralité de sa deuxième année de contrat, et ça promet de nouveaux dossiers et probablement de nouvelles sentences contre le club.

Une sorte de spirale interminable et lassante qui prouve une fois de plus que le  mal du CA vient de l’intérieur. Et plus précisément de ses dirigeants qui dilapident les avoirs du club sur des joueurs et leurs agents avec des contrats gonflés et un insoutenable fardeau de dettes qui tire le club vers le bas pour des années. 

En attendant cette fameuse assemblée évaluative de Heykel Dkhil et son équipe, ce casse-tête des dettes refait surface et accable un public qui ne sait plus quoi faire. 

Après Chawat, Ambrose

Les recrutements se poursuivent malgré ces nouveux dossiers de dettes. Après Chawat, qui débarque pour trois ans, voilà une autre opération qui se conclut. Le jeune milieu défensif nigérian de l’ESZarzis Ambrose Ochigbo devra renforcer le milieu, surtout après l’échec du transfert de Boadu. Les deux clubs ont trouvé un terrain d’entente.

Mondial 2030: une ville espagnole renonce à l’organisation des matchs

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 19:10

Malaga vient de se retirer de l’organisation des matchs de la Coupe du Monde de football 2030, qui doit se dérouler en Espagne, au Portugal et au Maroc.

L’Espagne avait initialement désigné 11 stades pour les compétitions, dont le stade « La Rosaleda » situé dans cette ville du sud de l’Espagne.

Cependant, le maire de Malaga, Francisco de la Torre, a expliqué que l’accueil des matchs pourrait causer des problèmes au club local et aux supporters, en raison des travaux de rénovation nécessaires pour le stade.

« Lorsque l’on doit choisir entre la Coupe du Monde et le club, nous choisissons le club et les supporters », a déclaré De la Torre après une réunion avec le conseil municipal de Malaga et le gouvernement de la région d’Andalousie.
« Après toute cette réunion… nous pensons que l’option la plus responsable, la plus sage et la plus judicieuse aujourd’hui est d’abandonner l’accueil de la Coupe du Monde par Malaga », a-t-il ajouté. « Si la Coupe du Monde représente un risque pour le club et un problème pour les supporters, il est inutile de continuer. »

Pour que la ville puisse continuer à accueillir des matchs de la Coupe du Monde, le club de Malaga aurait dû jouer sur un stade annexe d’une capacité de 12 000 places pendant les travaux de reconstruction du stade « La Rosaleda ». Or, le club compte actuellement 26 000 abonnés.

Le coût des travaux était estimé à environ 270 millions d’euros (316 millions de dollars américains), mais De la Torre a affirmé que la décision n’avait pas été prise dans le but de réduire les coûts.

Il a précisé : « Nous voulons un nouveau stade, il ne sera pas dédié à la Coupe du Monde, mais il sera construit, c’est un engagement ferme… Nous ne faisons pas cela pour économiser de l’argent, mais parce que c’est dans l’intérêt de la ville, des supporters et du club. »

EST – Mercato : Adama Coulibaly, un renfort de taille

12. Juli 2025 um 19:00

Selon des informations concordantes, l’Espérance a proposé une offre alléchante à Al-Hilal de l’ordre de 850 000 dollars pour s’octroyer les services de l’attaquant malien Adama Coulibaly. Al-Hilal a accepté l’offre et un accord de principe a été établi.

La Presse — Avec les recettes du Mondial des clubs et même de la Ligue des champions, l’Espérance de Tunis peut se permettre de passer un palier supérieur en matière de recrutements. Et à vrai dire, si le doyen des clubs tunisiens aspire à brandir le trophée de la Ligue des champions qui lui échappe depuis six ans, il faut bien se renforcer à la hauteur de ses concurrents directs.

En ce sens et selon les informations qui ont fuité, le club “sang et or” est sur le point de conclure une très bonne affaire. L’Espérance a émis une offre conséquente au club soudanais Al-Hilal, de l’ordre de 850.000 dollars, et ce, pour s’attacher les services de l’attaquant malien, Adama Coulibaly. Un accord de principe a été établi après que le club soudanais a accepté l’offre, sachant que le joueur est lié par un contrat qui court jusqu’au 30 juin 2029.  

Âgé de 19 ans, Adama Coulibaly constitue un bon investissement. Un joueur d’avenir auquel on propose un contrat de 4 ans avec une option de renouvellement pour une cinquième année. Par ailleurs, les statistiques de Coulibay avec Al-Hilal cette saison sont intéressantes : 9 buts en 17 matchs disputés. 

Samba Koné dans le viseur 

Un autre joueur malien est dans le viseur des dirigeants “sang et or” selon la presse portugaise. Il s’agit du milieu central, Samba Koné, qui évolue au sein de l’Académico Viseu FC (deuxième division du championnat portugais). 

Selon la presse portugaise, la première offre émise par l’Espérance a été refusée par le club portugais. L’EST est amenée à faire une deuxième proposition plus intéressante, sachant que le club roumain Cluj a présenté une offre officielle au joueur. 

Samba Koné est âgé de 23 ans et se trouve lié par un contrat avec Académico Viseu FC qui court jusqu’au 30 juin 2027. Il a disputé la saison dernière 49 matchs et a été l’auteur de 4 passes décisives. Affaire à suivre !

Vers une prolongation de Belaïli

Comme lors du mercato hivernal, des sites algériens ont annoncé un retour probable de Youssef Belaïli au MC Alger. Pour l’Espérance, la réponse est toujours la même : Youssef Belaïli est intransférable. On a même l’intention de le prolonger d’une année, sachant que son contrat court jusqu’au 30 juin 2026.  

Notons, enfin, que les abonnements seront mis en vente à partir du 18 juillet. 

Expatriés : Yannis Gharbi insatiable

12. Juli 2025 um 18:50

La Presse — Le vétéran Yannis Gharbi ne semble pas rassasié à 32 ans. Le milieu offensif tunisien, passé par les rangs de Perpignan, Lozere, Martigue, Ales et Béziers avant de mettre le cap sur Andrezieux, a trouvé un point de chute du côté de Goal FC en National 2 dans le cadre d’un transfert libre. 

Nader Ghandri s’approche davantage d’Al Hazm

Nader Ghandri est donc fortement sollicité en Arabie saoudite. C’est le club d’Al Hazm qui insiste pour l’enrôler. Coaché par Jalel Kadri, ex-sélectionneur de la Tunisie, Al Hazm compte recruter le joueur de 30 ans, milieu défensif et aussi défenseur axial qui a encore un an de contrat à honorer avec Akhmat Grozny. Après Antwerp, Westerlo, Arles Avignon, Slavia Sofia et Ajman, l’ex-milieu du Club Africain se dirigerait donc vers l’Arabie saoudite. 

Hani Amamou sur le marché 

Au Raja de Casablanca, Lassaâd Chebbi alias Jarda s’emploie à réaliser un remaniement de l’effectif. Et parmi les partants se trouve Hani Amamou, défenseur de 27 ans ayant auparavant évolué au CSS et à l’EST. Aux dernières nouvelles, Amamou serait dans les pensées de l’ESS, mais il ne manque pas aussi de prétendants au Golfe.

Faissal Manai signe à Bordeaux

Libre de droit depuis janvier 2025, après une expérience à l’USM qui l’a vu devenir le meilleur passeur des Bleus et de la L1, Manai tentera de briller au sein d’un club prestigieux mais au plus mal depuis quelque  temps déjà. Produit des Canaris du FC Nantes, il a évolué en Tunisie à la Jeunesse Sportive Kairouanaise en 2015, puis a retrouvé l’Hexagone par le biais de Cholet et Sète.

En 2023 cependant, il retourne en Tunisie et débarque  à l’USM, alors qu’il n’a disputé que quatre matchs la saison passée. Valorisé 350.000 euros sur Transfermark, Manai se voit proposer un challenge excitant mais encore faudra-t-il s’armer de persévérance pour percer à Bordeaux qui loge en National 2.

Ben Hamouda va quitter Ghazl Mahalla 

Brillant à  Ghazl El Mahalla la saison écoulée, l’attaquant Mohamed Ali Ben Hammouda, 25 ans, est actuellement convoité par Ceramica Cleopatra d’Egypte, Al Masry et Bank El Ahly. Cependant, c’est le club de Port-Saïd qui a « dégainé » le premier, formulant une offre d’1 million d’euros. Avec neuf buts et 3 passes décisives en 16 matchs la saison passée, Ben Hamouda a vu sa cote grimper à 800.000 euros sur Transfertmarkt et les courtisans ne manquent pas actuellement. 

Aziz Saihi de retour en L1 ?

Arrière gauche de 24 ans, Aziz Saihi a effectué la majeure partie de sa carrière en Serbie et en Tunisie sous les couleurs de l’OB et du CSS. Sociétaire des Serbes du FK Indjija, le joueur est encore redevable d’un an de contrat, mais cela ne découragerait pas l’ESS qui voudrait devancer deux clubs qataris. La valeur marchande de Saihi est estimée à 175.000 euros sur Transfermarkt.

Ferjani Sassi devrait prolonger 

Ferjani Sassi, milieu d’Al Gharrafa, va prolonger de deux ans son contrat avec le club qatari. A 33 ans, Ferjani Sassi sort d’une saison où il a signé neuf buts en 35 matchs. Et si l’option de l’Arabie saoudite et celle du Koweït ont été évoquées, Ferjani Sassi, ex-joueur du CSS, EST, Ezzamalek, Al Nassr, Metz et Al-Duhail,  a finalement décidé de rester. 

Al Rayyan et Al Sailiya sur Youssef Msakni 

Libre de tout engagement après la fin de son bail avec Al Arabi du Qatar, Youssef Msakni, 34 ans, ne restera pas longtemps inactif puisque Al Rayyan et Al Sailiya se sont déjà positionnés pour enrôler l’ex-joueur du ST, EST, Al Duhail et KAS Eupen.

Le mercato de l’Étoile dynamique : Ça s’anime !

12. Juli 2025 um 18:40

Un mouvement notable d’entrées et de sorties qui donne un autre visage à l’Etoile.

La Presse — Malgré l’interdiction de recrutement qui pèse sur elle, l’Etoile s’active à obtenir des accords verbaux en ciblant exclusivement les joueurs subsahariens. Ainsi, aux dernières nouvelles, l’attaquant sénégalais Alassane Diao, 22 ans, passé par la Tanzanie, a rejoint les rangs de l’ESS. Surnommé le «Lukaku sénégalais», il a rejoint Azam FC en 2023, en provenance de l’US Gorée.

Son contrat avec Azam étant arrivé à terme, Diao est un joueur libre de droit. Ceci d’autant plus que Firas Chaouat est passé au CA. Une chose quasiment actée, tant le Parc A a manifesté son intérêt à recruter le meilleur buteur de l’exercice précédent. 

Quatre Africains en renfort

Plus encore, un Ivoirien qui évolue au poste de milieu de terrain avait tapé dans l’œil des dirigeants étoilés, à savoir Ricky Hans Gneba. Il a impressionné le staff technique lors du dernier camp d’entraînement. Il est le quatrième joueur africain à être recruté, si on lui ajoute Goodlad.

La direction de l’équipe s’est également entendue auparavant, sur un contrat de 5 ans, avec le Nigérian Gideon Uche Goodlad, âgé de 20 ans, qui évolue au poste de milieu offensif. Ce jeune joueur a notamment évolué chez les Moldaves du FC Sheriff Tiraspol la saison dernière.

Préalablement, le milieu défensif international nigérian Ibrahim Auwal, 19 ans, actuellement en stage avec l’équipe première, s’est  engagé également pour un bail de 5 ans. Le club n’a pas chômé ces derniers jours, se montrant très actif sur le marché africain et souple aux départs des cadors locaux, histoire de renflouer ses caisses. 

En attendant, des matchs amicaux sont prévus. Le premier, à la fin du mois en cours, le 27 juillet contre Al Ahly SC, champion d’Egypte. Le 2e, dix jours plus tard face au Sadd, champion qatari. En effet, l’Etoile Sportive du Sahel sera en stage à Doha au Qatar, du 4 au 8 août 2025. Un accord de partenariat entre les deux équipes sera annoncé dans la foulée.

Conférence de presse de la 59e édition du Festival de Carthage : Une programmation aux goûts du public

12. Juli 2025 um 18:30

Huit participations tunisiennes sur 20 spectacles et une présence honorable de la Palestine 

La Presse — La conférence de presse de la 59e édition de Carthage (19 juillet-21 août 2025) s’annonçait vive en raison des polémiques ayant précédé sa tenue. Les représentants des médias nationaux et arabes  sont venus nombreux assister à cette conférence et demander des éclaircissements au sujet de certains spectacles au programme.

Hend Mokrani, directrice générale de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques et responsable de la présente édition en l’absence d’un directeur artistique, a indiqué que le choix de la programmation s’est fait en concertation avec tous les membres du comité directeur en tenant compte des goûts du public.

Concernant la polémique qu’a suscitée l’annulation de la venue de la chanteuse française Hélène Segara, accusée de soutenir Israël, Hend Mokrani a précisé que des contacts ont été établis avec le manager de la chanteuse mais qu’aucun contrat n’a été signé. «Nous réaffirmons notre engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods», a-t-elle précisé.

Prenant la parole pour présenter son spectacle «Min Qaâ el-Khabia» (Du fond du terroir) programmé à l’ouverture de la 59e édition, le chef d’orchestre Mohamed Garfi, qui ne s’est pas produit sur scène depuis 15 ans, a indiqué qu’il ne s’agit pas de réchauffer des chansons du terroir mais de remettre au goût du jour avec une nouvelle réorchestration des mélodies de grands compositeurs tunisiens ayant enrichi la scène artistique tout au long du XXe siècle à l’instar de Khemais Ternane, Mohamed Triki, Mohamd Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti et Salah Khemissi avec les voix avérées de chanteurs et chanteuses tels que Hamza Fadhlaoui, Chokri Omar Hanachi, l’invité d’honneur Chedli Hajji, l’acteur Jamel Madani qui interprétera une chanson humoristique ainsi que la participation de la Troupe nationale des arts populaires.

A noter que la chanteuse Nour Kamar a annoncé précédemment son retrait du spectacle en raison de l’absence de son nom sur l’affiche officielle. Elle a exprimé sa déception sur les réseaux sociaux face à ce qu’elle considère comme un manque de professionnalisme et de respect envers l’artiste. 

Plusieurs artistes tunisiens dont Riadh Fehri et Mohsen Raies ont eux aussi présenté brièvement leur participation  à cet événement annuel populaire qui draine un large public. Par ailleurs, plusieurs questions ont été soulevées au sujet de la soirée tunisienne programmée le 28 juillet présentée par l’Orchestre national tunisien sous la direction de Youssef Belhani.

Une soirée considérée par certains comme un « fourre-tout » à laquelle participe une grande pléiade de chanteurs et chanteuses tunisiens : Naouel Ghachem, Chokri Bouzaïen, Karim Chouaïeb, Moncef Abla, Zohra Lajnef, Sondes Taga, Mohsen Rayes et Raja Said. Mokdad Shili, dont le nom a été mentionné pour participer à ce spectacle, a dénoncé cette utilisation sans son consentement.

Hend Mokrani a expliqué que ce désistement n’est pas du ressort du Festival de Carthage, il concerne plutôt l’Orchestre national tunisien. A propos de la participation tunisienne, 8 spectacles sur 20 sont programmés au cours de la 59e édition du Festival qui se prépare activement pour recevoir les artistes et le public.

«La fontaine est remise en état de fonctionnement et des  travaux de jardinage ont été effectués ainsi que la scène du théâtre à laquelle des améliorations ont été opérées sans affecter le cachet originel du site antique, et ce, pour mieux accueillir les artistes et leur offrir des services dignes des plus grands festivals du monde», a enchaîné Hend Mokrani. 

A cette occasion un visuel sur les différentes réalisations entreprises sur le site de Carthage et sur la programmation a été présenté aux représentants des médias. A rappeler que le budget de cette 59e édition s’élève à 3 milliards de dinars et que les prix des billets varient entre 20d et 90d.

Le programme complet 

Samedi 19 juillet : Men Kaâ el Khabia – Mohamed Garfi (Tunisie)

Dimanche 20 juillet : Tapis Rouge 2 – Riad Fehri (Tunisie)

Mardi 22 juillet : Binomi S+1 – Aziz Jebali (Tunisie)

Vendredi 25 juillet : Latifa Arfaoui (Tunisie)

Samedi 26 juillet : Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel-Ange (Liban)

Dimanche 27 juillet : Pour Gaza – Mohamed Assaf (Palestine)

Lundi 28 juillet : Soirée tunisienne (Tunisie)

Mercredi 30 juillet : Nassif Zeytoun (Liban)

Vendredi 1er août : La Nuit des Chefs (Tunisie)

Samedi 2 août : Nancy Ajram (Liban)

Dimanche 3 août : Sur la route enchantée – Chantal Goya (France)

Mardi 5 août : Marwan Abdelhamid alias Saint Levant (Palestine)

Vendredi 8 août : Imagine – Karim Thlibi (Tunisie)

Samedi 9 août : Najwa Karam (Liban)

Lundi 11 août : Folklore tunisien (Tunisie)

Mercredi 13 août : Sofia Sadok (Tunisie)

Samedi 16 août : Soirée Om Kalthoum avec May Farouk (Egypte)

Dimanche 17 août : Ky-Mani Marley (Jamaïque)

Lundi 18 août : Adam (Liban)

Jeudi 21 août : Ahlam (Émirats Arabes Unis)

Zied Ben Romdhane devient membre de la prestigieuse agence de presse photographique Magnum : Bien mérité !

12. Juli 2025 um 18:20

Actuellement basé entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa série en cours «The Escape», une œuvre onirique sur le passage à l’âge adulte, dont le projet a remporté le prix de la catégorie «Projets à long terme» pour la région Afrique au concours World Press Photo en 2024.

La Presse — L’annonce a été faite sur la page officielle de Magnum Photos suite à leur 78e assemblée générale annuelle tenue en juin dernier, le photographe tunisien Zied Ben Romdhane est devenu le nouveau membre à part entière de Magnum. Magnum Photos est une grande agence photographique fondée le 22 mai 1947 à New York par cinq grands noms du photojournalisme : Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour.

Aux côtés de Rita Vandivert et Maria Eisner, responsables respectivement des bureaux de New York et Paris, ils ont posé les bases d’une structure unique. Fonctionnant comme une coopérative — bien que sans statut juridique formel — Magnum regroupe certains des plus grands photographes du monde.

L’agence est aujourd’hui présente à travers quatre bureaux majeurs: New York (Amériques), Londres (îles britanniques, Afrique, Océanie et partie de l’Asie), Paris (Europe continentale) et Tokyo (Japon, Chine, Taïwan) « Zied apporte une voix essentielle à Magnum », a déclaré le photographe américain Alec Soth (membre de l’agence depuis 2004) lors du vote de cette année.

Et d’ajouter : « Son engagement pour les récits au long cours et sa capacité à naviguer entre le poétique et le politique font de lui un atout majeur pour notre coopérative ». Né en Tunisie en 1981, Zied a poursuivi des études économiques avec en poche un master de l’Institut supérieur de gestion de Tunis.

La photographie, il la pratique d’abord au sein du Club photos Tahar-Haddad où il se fait entourer par des encadreurs-photographes qui l’ont aidé à maîtriser les notions de base. En 2008, il décide d’en faire son métier. Sa carrière débute avec la publicité avant d’évoluer vers le documentaire et le photojournalisme.

© Zied Ben Romdhane / Magnum Photos

L’artiste a pris part à plusieurs expositions collectives et a animé différents ateliers de photographie. En 2007, vient sa première consécration avec le premier prix au salon artistique Le Printemps des Arts à Tunis, suivra, entre autres récompenses, le prix Popcap dans le cadre du Festival Image Afrique en 2015.

Il  a exposé un peu partout dans le monde entre autres à Arles (2013), Paris (Maison de la Tunisie, 2013), Marseille (Mucem, 2015), New York (White Box, 2013), Bombay (Clark House, 2013), Houston (Fotofest Biennial, 2014), ou encore Dubaï (1×1 Gallery, 2014). Le talentueux photographe explore d’autres cieux artistiques comme le cinéma où il a porté la casquette de directeur de photographie et de producteur.

Il a, à son actif, dans ce sens, plusieurs films comme «Sabaa Chicken» (2010) et le documentaire «Fallega» (2011). Il a également pris part au projet Reporting Change de World Press Photo en 2013 et a collaboré dans des projets éditoriaux, à l’instar de «La révolution tunisienne-Irada» et «Dégage».

En 2018, il sort son propre livre tiré de sa série de photographies «West of Life» au titre éponyme. Cette série a, d’ailleurs, été publiée par la Native Agency. Réalisées dans le bassin minier, ces œuvres retracent l’histoire et le quotidien de cette région.

Avec son objectif, l’artiste capture l’amour et l’espoir qui restent, malgré tout, intacts dans cette région occultée Actuellement basé entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa série en cours «The Escape», une œuvre onirique sur le passage à l’âge adulte, dont le projet a remporté le prix de la catégorie «Projets à long terme» pour la région Afrique au concours World Press Photo en 2024.

On nous écrit – Les incontournables du documentaire arabe : Lutte fertile

12. Juli 2025 um 18:10

Le tout dernier cycle de projection organisé par l’Atpcc, intitulé «Les Incontournables du documentaire arabe», les 26 et 27 juin 2025, met en lumière des films qui marquent par leur mémoire, leur résistance et leur regard critique. Ce cycle, organisé en partenariat avec la Maison de la culture Ibn-Rachiq et Aflamuna, vise à explorer la richesse et la diversité du cinéma documentaire arabe. 

La première séquence du documentaire Foragers, Al yad el khadra, 2022, 65 minutes, de la réalisatrice palestinienne Jumana Mannaa, montre en plongée combien l’être palestinien est profondément enraciné dans sa terre. Il fait corps avec, à tel point qu’il est indissociable de son environnement. Vu d’en haut, le bonhomme est confondu avec le paysage, si bien que la tête se confond avec les taches blanches des rochers du plateau du Goéland ! Puis un léger zoom avant de la caméra suit un point qui bouge et se déplace.

L’occupant veut imposer son monopole de la culture du Zaatar (thym) et du Akkoub (chardon-Marie), une forme de mainmise sur la terre, mais le Palestinien résiste en continuant à cueillir ces plantes même si l’akkoub est épineux et blessant. En vérité, la focalisation obsessionnelle de la réalisatrice Jumana Mannaa sur ces deux plantes sauvages, si simples soient-elles, sont la consacrées comme symboles et métaphores fort identitaires de résistance pacifique et d’attachement au territoire spolié.

Au cours de l’évolution du documentaire, l’un des personnages interrogé par le colonisateur n’a-t-il pas répondu qu’il ne vole pas le zaatar, parce qu’il considère justement que son corps est le prolongement de sa terre et qu’il n’y a pas de différence entre eux deux. En d’autres termes, il pense avec conviction qu’à l’image des plantes, il fait partie de cette terre, tout comme les autres éléments dont est composée la nature où il vit.

Preuve irréfutable d’une relation plus qu’intime avec sa terre. Il s’agit d’un lien véritablement organique, nourricier, sensoriel et immémorial d’appartenance et d’enracinement que rien ne peut démentir ou contredire. Mais lorsque l’occupant lui demande pourquoi ses mains sont vertes, le Palestinien lui répond que c’est du henné : plante dont les feuilles servent à décorer les mains et les pieds des femmes lors des fêtes.

C’est en s’inspirant de cette réponse que la réalisatrice a donné le titre en arabe à son documentaire. Ce titre Al Yad El Khadra (La main verte) peut renvoyer à l’expression française « avoir les mains vertes ». Elle signifie avoir des mains heureuses qui sont aptes à faire germer et croître ce qu’elles touchent. À plusieurs et différents niveaux, la présence du corps des personnages qui ont évolué dans le documentaire a un rapport de proximité et d’adhésion totale à ce qui est planté et à ce qui est verdure.

Cette idée heureuse de fertilisation est à associer à la vision positive de Joumana Mannaa dont le film cultive une attitude valorisante de la résistance des Palestiniens. À travers son œuvre, la réalisatrice donne notamment la preuve que le cinéma, en se servant de la caméra, est censé être cette main verte qui fait naître l’espoir. Ainsi, elle participe à la résistance pacifique de la lutte contre l’occupation.

Mes Humeurs : Oui chef !

12. Juli 2025 um 18:00

La Presse — L’Humeur de la semaine dernière évoquait et saluait la programmation d’un spectacle de musique classique qui fait une tournée où trois chefs dirigent un orchestre à Carthage, Hammamet et El Jem.

Je reviens au métier de chef d’orchestre, souvent peu ou carrément mal connu du grand public, on pense que la direction d’orchestre se limite à quelques répétitions et puis on passe sur scène ; il est utile de connaître ce métier qui est plus complexe qu’on ne le pense.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, la direction d’orchestre exige une formation et une culture musicale vaste et une autorité naturelle, beaucoup de chefs ont  eu une pratique instrumentale sérieuse (piano souvent, mais aussi violon,  et même instruments à vent), des  pianistes accompagnateurs qui ont étudié l’harmonie, le contrepoint et l’analyse musicale, il y a des chefs qui ont exercé comme chef de chant qui est un rôle important, ce sont eux qui préparent les rôles,  ils connaissent le répertoire classique, de Bach à la musique contemporaine, ils savent tout faire, déchiffrer,  parler les langues, maîtriser le solfège et la lecture de partitions complexes

Des chefs d’orchestre, il y en a des centaines, des célébrités mondialement connues, des moins connus et des invisibles, il s’en trouve peu, trop peu de femmes (une Humeur consacrée à Zahia Ziouani, cheffe française d’origine algérienne, fondatrice de l’Orchestre Divertimento traite de ce sujet.)

Dans le but de mettre de la gaieté dans le monde apparemment sérieux de la musique classique, j’ai glané ça et là et sélectionné des citations (radios thématiques, ouvrages etc) ;  on en rencontre des centaines qui illustrent la vision des grands chefs. Ces derniers sont, bien sûr, différents, mais dotés d’une culture immense et d’un charisme évident. Quelques exemples :   

Arturo Toscanini (1867–1957, réputé pour avoir une mémoire colossale), il dirigeait sans partition, y compris des opéras entiers.

Lors d’une répétition, un musicien s’arrête et dit :

« Ma partition dit ceci. »

Toscanini, furieux, réplique :

« Ta partition est fausse. J’ai la mienne dans la tête depuis vingt ans. »

Leonard Bernstein  (1918–1990) qui a composé la musique du film West Side Story.

Quelques jours après la chute du mur de Berlin (1989), Bernstein dirige la 9e symphonie de Beethoven, remplaçant le mot «Freude» (joie) par «Freiheit» (liberté).

«Tous les murs tombent un jour. Et la musique en garde la trace».

L’émotion du public et des musiciens fut telle que plusieurs pleurèrent en jouant.

Le fascinant chef Wilhelm Furtwängler (1886–1954) disait : «Je ne dirige pas la musique, je la laisse naître».

Carlos Kleiber(1930-2004) : le mystérieux perfectionniste qui fuyait la gloire.

Considéré comme l’un des plus grands chefs du XXe siècle, Kleiber avait une phobie de l’échec.

Il refusait souvent les concerts, annulait des tournées, disparaissait des mois durant.

Un jour, un orchestre l’attend, répétition prête. Il entre, regarde la salle, murmure :

«Je ne suis pas digne». Et repart. Il ne dirigera jamais ce concert.

Herbert von Karajan ((1908–1989.) Lors d’une répétition avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, celui qui est considéré comme l’incarnation du chef absolu s’arrête brusquement et dit avec agacement :

– Le deuxième hautbois joue beaucoup trop fort.

Un silence suit.

Le premier violon, un peu gêné, lui fait remarquer :

– Maestro… le deuxième hautbois n’est pas là aujourd’hui.

Sans perdre une seconde, Karajan réplique calmement :

– Alors dites-lui que, quand il vient, il joue trop fort.

Le Roumain Sergiu Celibidache (1912–1996) refusait d’enregistrer sa musique.

«On ne peut pas capturer le moment vivant dans une boîte ! » 

Il voulait que chaque concert soit unique, jamais reproduit.

Evidemment, on peut continuer à égrener les exemples.

Ben Rayana : moins de 10% des eaux usées traitées sont exploitées

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 17:52

La Tunisie compte 127 stations d’épuration qui ont produit 318 millions de mètres cubes d’eaux usées traitées en 2023. Cependant, moins de 10 % de ces eaux sont exploitées, selon Anis Ben Rayana, spécialiste des questions agricoles, qui s’est exprimé ce samedi 12 juillet 2025 dans l’émission « Expresso Weekend ».

L’Office National de l’Assainissement (ONAS) gère un réseau de 18 243 km de canalisations d’eau. Le taux de raccordement aux réseaux d’assainissement à l’échelle nationale s’élève à 65 %, un chiffre jugé faible par Ben Rayana.

Ben Rayana a également souligné que, d’après le rapport annuel 2023 sur le secteur de l’eau, une partie significative des eaux usées traitées produites nécessite une amélioration de leur qualité.

Dans un contexte similaire, Anis Ben Rayana a indiqué que l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) a réalisé près de 4 052 opérations de contrôle en 2023, dont 55 % concernaient la pollution de l’eau.

Le rapport sur l’eau 2023 contient, selon Ben Rayana, une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) datant de 2004, invitant la Tunisie à élaborer des plans de gestion de la sécurité sanitaire pour les fournisseurs d’eau.

Enfin, Ben Rayana a mentionné que l’étude « Eau 2050 » nécessite des crédits financiers d’une valeur de 75 milliards de dinars, dont la moitié est allouée à l’assainissement.

Innovation : La fiscalité comme catalyseur 

12. Juli 2025 um 17:50

« La recherche-développement et l’innovation représentent le seul salut pour une croissance inclusive et un emploi décent pour les jeunes diplômés », estime le directeur général de la technopole de Sfax, Mustapha Mezghani.

La Presse — La fiscalité peut-elle être un levier pour encourager l’innovation des entreprises et l’entrepreneuriat innovant ? Cette thématique, essentielle au développement de l’économie tunisienne, a récemment fait l’objet d’un débat organisé par l’Iace, en partenariat avec la technopole de Sfax.  Présidant la rencontre, Mustapha Mezghani, directeur général de la technopole, a insisté sur le rôle central de l’innovation en tant que moteur de croissance économique.

Il a souligné qu’elle constitue aujourd’hui la seule bouée de sauvetage pour assurer une croissance inclusive et créer des emplois décents pour les jeunes diplômés universitaires. 

« La Tunisie dispose de très peu de ressources naturelles et ne peut compter que sur ses ressources humaines et son intelligence pour assurer sa croissance économique, qui s’est ralentie au cours de ces dernières années. La recherche et développement et l’innovation représentent notre seul salut pour une croissance inclusive et un emploi décent pour les jeunes diplômés », a-t-il déclaré.

Evoquant les efforts qui ont été amorcés pour bâtir un écosystème de l’innovation — notamment à travers l’initiative « Startup-Act » —, Mezghani estime que ces démarches restent insuffisantes pour enclencher une véritable dynamique. Il a expliqué que les économies innovantes sont, certes, le résultat de visions, de stratégies industrielles et de politiques publiques. Mais la fiscalité constitue un des atouts de la mise en œuvre de ces politiques, car c’est un outil qui permet d’inciter ou de décourager les acteurs économiques à investir dans un domaine économique donné.

« Par exemple, lorsqu’on réduit les droits de douane sur les voitures électriques, c’est pour les rendre plus accessibles, encourager les concessionnaires à les importer et inciter les consommateurs à les acheter », a-t-il expliqué.   De son côté, Ahmed Chabchoub, expert-comptable, a rappelé que la législation tunisienne comporte déjà des incitations financières et fiscales en faveur de l’innovation. 

Outre les avantages liés au « Startup-Act », la loi de finances 2024 a introduit des mesures ciblées : un dégrèvement fiscal total (100 %) pour les entreprises investissant dans le développement technologique ou l’innovation, quel que soit le secteur d’activité, ainsi qu’une déduction complémentaire de 50 % sur les dépenses de R&D. 

Toutefois, Chabchoub regrette que la lourdeur des procédures empêche de nombreuses entreprises de bénéficier pleinement de ces dispositifs.

 Dans le même sens, Mohamed Salah Frad, directeur général de « United Gulf Financial Services » pour l’Afrique du Nord, a mis en lumière le manque à gagner causé par l’absence de valorisation de la propriété intellectuelle, un des piliers de l’innovation.

Il a également pointé la complexité administrative qui accompagne les mesures incitatives actuelles et freine le potentiel innovant. Il a insisté sur le fait que tout le monde doit être convaincu de la capacité de l’innovation à générer de la richesse pour tous, y compris pour l’Etat. Il a, en ce sens, expliqué qu’il est important d’inciter les entreprises à repenser leur modèle économique en intégrant davantage l’innovation.

Des faits et des chiffres

12. Juli 2025 um 17:40

30,2 % 

Au cours des cinq premiers mois de l’année 2025, les recettes des exportations de la filière habillement ont enregistré un repli de 3 %, s’établissant, selon les dernières données publiées par le Centre technique du textile (Cettex), à 3,1 milliards de dinars. D’après la même source, cette baisse revient principalement à la diminution de 10,02% des exportations de vêtements en maille et aussi à la baisse des vêtements en chaîne et trame qui ont légèrement reculé de 0,32 %.

Le Cettex annonce que la branche textile dans son ensemble affiche une dynamique positive avec une croissance notable de 30,2 % des exportations, tirée notamment par les marchés algérien (+132,70 %) et néerlandais (+5,70 %).

Concernant le marché local, les importations de tissus et de vêtements ont progressé respectivement de 14,7 % et 5,32 %, alors que celles des fibres et des fils ont baissé de 7,92 % et 0,75 %.

Globalement, les exportations du secteur textile-habillement ont enregistré une hausse modérée de 2,61 %, pour avoisiner les 4 milliards de dinars à fin mai 2025. Quant aux importations globales, elles ont crû de 5,41 %, atteignant également 3,1 milliards de dinars, soit un niveau équivalent à celui des exportations de la seule filière habillement.

A noter que près de 87 % des exportations du secteur s’acheminent vers le marché européen, principalement vers la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et le Portugal, mais aussi vers le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

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Dix-sept apiculteurs de la région de Zaghouan viennent de bénéficier d’un programme d’appui lancé par le Commissariat régional au développement agricole et le Groupement agricole des apiculteurs. Chaque bénéficiaire s’est vu accorder une aide de 8.000 dinars pour l’acquisition de matériel apicole.

Selon Wahid Ferjani, président du groupement agricole des apiculteurs, les bénéficiaires ont au préalable suivi une formation spécialisée de deux mois en apiculture, couronnée par l’obtention d’un certificat de spécialisation.

Ce programme s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de la filière apicole dans la région. Dans ce cadre, une session de formation destinée à 60 femmes rurales est également prévue pour le dernier trimestre de 2025, d’après Mohsen Boumaiza, chef du projet de développement et de promotion des filières agricoles.

A travers cette double initiative, les autorités visent à renforcer les capacités locales, favoriser l’insertion économique des jeunes et des femmes rurales, et promouvoir une apiculture moderne et durable à Zaghouan.

4

Les transferts de revenus de la diaspora tunisienne ont atteint un peu plus de 4 milliards de dinars à fin juin 2025, marquant une progression de 8,4 % par rapport à la même période en 2024, où la hausse avait été de 4,9 %. Exprimés en dollars, ces transferts ont atteint un niveau record historique, s’élevant à environ 1,36 milliard.

En proportion du produit intérieur brut (PIB), ces transferts représentent 2,3 % pour la deuxième année consécutive, contre 2,7 % à fin juin 2022. Ces chiffres confirment l’importance de la diaspora tunisienne comme source majeure de devises et de soutien à l’économie nationale.

8,5 %

Les recettes touristiques en Tunisie se sont élevées à 3,3 milliards de dinars à fin juin 2025, enregistrant une hausse de 8,5 % par rapport à la même période en 2024, qui avait déjà connu une progression de 15,2 %. Cette croissance reste inférieure à la flambée de 82,6 % observée à fin juin 2023. Exprimées en dollars, ces recettes atteignent environ 1,116 milliard, soit une augmentation de 15,3 % sur un an.

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), les recettes touristiques représentent 1,9 % pour la deuxième année consécutive, un niveau inférieur à la moyenne de 2,4 % enregistrée entre 2008 et 2010.

0,4 %

En juin 2024, les prix à la consommation augmentent de 0,4 % par rapport au mois précédent. Cette hausse résulte principalement de la progression des prix des produits d’habillement (+1,6 %), du groupe « restaurants et hôtels » (+1,1 %) ainsi que d’une légère augmentation des prix de l’alimentation (+0,1 %). Sur un mois, les prix du groupe « alimentation et boissons » enregistrent une légère hausse de 0,1 %, portée par la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %).

À l’inverse, les prix des œufs reculent de 3,6 %, ceux de la volaille diminuent de 1,4 % et ceux des fruits frais baissent de 1,1 %. En juin, les prix des produits d’habillement et des chaussures augmentent de 1,6 %. Plus précisément, les articles d’habillement voient leurs prix croître de 1,8 % tandis que les chaussures connaissent une hausse de 1,5 %. 

Prime de livraison rapide d’orge et de triticale: les délais prolongés

Von: La Presse
12. Juli 2025 um 17:39
Le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a fixé la date du 15 juillet 2025 comme nouvelle date limite pour bénéficier de la prime exceptionnelle de livraison rapide des quantités d’orge et de triticale acceptées dans les centres de collecte de céréales pour la récolte 2025. La date initiale était le 12 juillet 2025. Dans un communiqué publié ce samedi 12 juillet 2025, le ministère a précisé que cette décision s’inscrit dans le cadre du suivi de la récolte et de la collecte des céréales, et fait suite aux demandes des agriculteurs de prolonger le délai de cette prime pour la deuxième fois consécutive.

Pourquoi : Une pollution rampante

12. Juli 2025 um 17:20

Le littoral et notamment les plages de la banlieue sud sont tellement pollués qu’on se demande s’ils retrouveront, un jour, une partie de leur lustre d’antan.

Car, dans le temps, ces plages — s’étendant de Radès à Soliman — étaient d’une limpidité et d’une propreté inégalables. Et on venait de partout pour y passer ses vacances et profiter de cette mer d’azur, et ce n’est pas exagéré.

Mais comme l’espoir fait vivre, espérons.

Cité Ettadhamen : Le complexe de l’enfance fait peau neuve

12. Juli 2025 um 17:10

Inauguré avant d’être équipé, le complexe de l’enfance de la Cité Ettadhamen, un des quartiers à haute densité démographique dans le gouvernorat de l’Ariana, a rouvert, jeudi, ses portes, faisant ainsi peau neuve, grâce au réaménagement opéré en partenariat avec la BNA. 

La Presse — Jeudi, en fin d’après midi, Asma Jebri, ministre de la Femme, de la Famille de l’Enfance et des Personnes âgées, a donné le coup d’envoi des activités programmées au profit des enfants du complexe. Implanté au cœur des habitations, sur une superficie globale de 3.450 m2 dont 1.500 m2 couverts, il pourrait y créer une nouvelle dynamique, mais aussi une ambiance de récréation et de détente. 

L’objectif est de généraliser les prestations d’animation éducative et sociale aux quartiers les plus peuplés dans les zones classées prioritaires. En consécration du rôle social de l’Etat et de l’égalité des chances entre les enfants de la Tunisie. 

Par ailleurs, la ministre a fait le tour des différentes composantes du complexe dont le parachèvement des équipements et matériels nécessaires est prévu incessamment. Seulement un espace de jeux semble être à moitié meublé, avec une cuisine et une salle à manger rénovées mais pas encore équipées. 

En consécration de la RSE

Il est à noter que ces travaux d’entretien et de réhabilitation ont été réalisés, avec l’appui financier de la BNA, dans le cadre de sa responsabilité sociétale (RSE), comprenant l’entretien du réseau électrique, l’ajout d’une cuisine et l’aménagement des espaces sportifs pour rendre ce complexe d’enfants plus attrayant. Bechir Ben Maâtoug, chargé de communication à la BNA, nous a parlé de ce projet, sans rien dire sur le coût total de son réaménagement. 

Selon une source autorisée au ministère de la Femme, ce complexe s’apprête à concocter pour les enfants d’Ettadhamen un programme d’animation varié au cours des deux derniers mois de l’été. En juillet et août, l’on prévoit une série d’activités d’ordre culturel, ludique, environnemental et sportif. 

Rappelons, dans ce cadre, que la réouverture de ce complexe, fruit d’un accord de partenariat avec la BNA, signé en mars 2024, avec un montant initial de 500 mille dinars, aurait dû avoir lieu au mois d’octobre dernier, pour accueillir des enfants de 6 à 16 ans. Somme toute, ce complexe constitue un acquis pour les enfants du quartier. 

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