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Gestern — 02. Juli 2025La Presse de Tunisie

Houssem Rhomdhane s’engage avec le Club Africain jusqu’en 2027

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 20:09

Le Club Africain a annoncé ce mercredi avoir recruté l’arrière droit Houssem Hassan Rhomdhane pour un contrat courant jusqu’à fin juin 2027.
Âgé de 25 ans, Rhomdhane évoluait jusqu’ici sous les couleurs de l’ES Zarzis, où il s’est illustré par sa régularité et son engagement défensif.
Il s’agit de la deuxième recrue estivale du Club de Bab Jedid, après l’arrivée du gardien Mouhib Chamekh, engagé pour une durée de quatre ans.

Après la vague de chaleur, l’Europe se prépare à des orages violents

02. Juli 2025 um 20:02

Après plusieurs jours marqués par une vague de chaleur intense, plusieurs pays d’Europe de l’Ouest se préparent à l’arrivée d’orages violents en provenance de l’Atlantique. Cette transition météorologique survient alors que des décès et des incendies de forêts ont été signalés dans plusieurs régions, exacerbant les inquiétudes liées aux événements climatiques extrêmes.

Des pertes humaines en France et en Espagne

En France, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé ce mercredi la mort de deux personnes en raison de maladies liées à la chaleur. Plus de 300 personnes ont été prises en charge en urgence par les services de secours, a-t-elle précisé.
En Espagne, deux personnes ont également perdu la vie mardi dans un incendie de forêt survenu en Catalogne, selon les services d’urgence de Madrid.
Le feu, déclenché dans une zone agricole près de Torrefeta, a ravagé plusieurs exploitations et touché une zone s’étendant sur près de 40 kilomètres, ont indiqué les pompiers, qui confirment que l’incendie est désormais largement maîtrisé, malgré les prévisions de vents violents et d’orages pour les prochaines heures.
L’agence météorologique espagnole a émis des alertes pour fortes chaleurs, orages et rafales de vent dans une grande partie de la péninsule Ibérique, soulignant le risque accru d’incendies dans les zones boisées et agricoles.

Feux sous contrôle en Turquie, mais vigilance maintenue

En Turquie, les autorités ont indiqué mardi soir que les incendies de forêts survenus la semaine dernière près d’Izmir (ouest) et d’Hatay (sud) sont désormais sous contrôle. Toutefois, les services de protection civile restent en alerte, en raison de vents chauds et secs qui continuent de souffler sur la région.
Cette nouvelle phase orageuse, qui suit une période de canicule ayant causé des pertes humaines et des dégâts environnementaux, confirme l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes sur le continent. Les autorités locales appellent les populations à la prudence, alors que les services météorologiques européens maintiennent une vigilance accrue pour les jours à venir.

Trafic de rendez-vous : TLS Contact veut agir, mais attend l’aval des consulats

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:56

Le directeur régional pour l’Afrique de la société TLS Contact, Bassem Missaoui, a tiré la sonnette d’alarme face à la recrudescence du trafic de rendez-vous pour les demandes de visa en Tunisie. Il affirme que l’entreprise dispose déjà de solutions techniques efficaces pour lutter contre ce phénomène, mais précise que leur mise en œuvre nécessite l’approbation préalable des consulats concernés.
“Nous avons développé des solutions innovantes que nous avons testées avec succès dans d’autres pays, mais leur application en Tunisie reste suspendue à l’accord des représentations consulaires”, a-t-il déclaré dans un entretien exclusif accordé à l’Agence TAP.

Des pratiques abusives dénoncées

Réagissant aux pratiques de certaines agences de voyage et de courtiers qui réservent massivement des créneaux pour ensuite les revendre à prix fort, Missaoui a tenu à clarifier que ces agences et intermédiaires n’ont aucun lien contractuel avec TLS Contact. Ce qu’ils font, c’est de la manipulation et une forme d’arnaque envers les citoyens.
Il a ajouté que les pages circulant sur les réseaux sociaux, proposant des rendez-vous payants, ne sont en aucun cas officielles. “Ni la société TLS Contact ni les consulats ne sont liés à ces pages. Les rendez-vous sont ouverts à tous, sans privilège pour quiconque”, a-t-il encore précisé.
Missaoui explique aussi que certains acteurs organisent de véritables équipes pour surveiller continuellement la plateforme de prise de rendez-vous, tandis que d’autres recourent à des robots automatisés capables de détecter instantanément l’ouverture de nouveaux créneaux.
“Le nombre de personnes qui ont réellement connaissance des dates de publication des rendez-vous est très limité, et ce sont généralement des employés strictement encadrés”, a-t-il précisé.
Pour faciliter l’accès des citoyens aux rendez-vous, la société a adopté des pratiques adaptées. “Nous mettons en ligne les créneaux pendant la nuit, en dehors des heures de bureau, afin de permettre à un maximum de personnes, notamment les salariés, d’y accéder”, a-t-il indiqué.
Il appelle par ailleurs les citoyens à faire preuve de vigilance et à ne pas se fier à ceux qui prétendent avoir des contacts internes dans la société.

Des accusations infondées à l’encontre des employés

Concernant les rumeurs impliquant des employés de TLS Contact dans la fuite d’informations sensibles, Missaoui est catégorique : “Nos employés n’ont ni l’accès technique à la plateforme ni la possibilité de consulter les rendez-vous à l’avance. De plus, l’usage des téléphones portables leur est strictement interdit pendant les heures de travail”.
Il ajoute que TLS Contact réitère son engagement à lutter contre le trafic de rendez-vous et attend un feu vert institutionnel pour déployer les outils nécessaires. “Ce phénomène porte gravement atteinte au droit des citoyens à un accès équitable et transparent aux services consulaires. Il est temps d’agir ensemble”, aconclut Missaoui.

Orages et pluies fortes attendus ce soir 

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:42

Le climat nocturne de ce mercredi s’annonce favorable au développement de cellules orageuses dans les régions ouest du nord et du centre du pays, ainsi que dans l’ouest du gouvernorat de Kairouan. Ces orages seront accompagnés de pluies localement abondantes, parfois de grêle dans certaines zones, avant une couverture nuageuse partielle qui concernera la majorité des régions, annonce ce mercredi l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les vents, soufflant principalement du secteur est, seront relativement forts près des côtes et dans le sud, tandis qu’ils seront faibles à modérés dans le reste du pays. Leur vitesse pourra temporairement dépasser 70 km/h lors du passage des orages.

En mer, la houle sera faible à localement agitée.

Les températures oscilleront généralement entre 26 et 30 degrés Celsius, atteignant jusqu’à 32 degrés dans le sud-ouest.

L’INM recommande la vigilance dans les zones susceptibles d’être affectées par ces phénomènes orageux.

Tunisie – Oman : un plan d’action commun pour renforcer la coopération bilatérale

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:33

La Tunisie et le Sultanat d’Oman ont convenu de lancer un plan d’action commun pour renforcer leur coopération dans plusieurs domaines stratégiques. Cette annonce a été faite mercredi par le ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, lors d’un point de presse avec son homologue omanais, Badr ben Hamad ben Hamoud Al Busaidi, en visite officielle à Tunis.

Ce plan s’inscrit dans la continuité des travaux de la Commission mixte tuniso-omanaise, tenue il y a un an et demi à Mascate, dont les conclusions sont en cours de finalisation. Il marque une nouvelle étape dans le développement des relations bilatérales entre les deux pays.

Nafti a souligné que cette visite reflète la volonté politique partagée d’approfondir les relations entre Tunis et Mascate, et intervient dans le cadre des préparatifs de la visite d’État du Sultan Haitham ben Tariq, attendue prochainement en Tunisie sur invitation du président de la République, Kaïs Saïed.

Les entretiens bilatéraux ont porté sur les moyens de renforcer la coopération dans des secteurs prioritaires tels que : la sécurité, la santé, l’éducation, les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, le commerce, la justice, et les technologies de la communication.

Une visite du ministre omanais du Commerce est également prévue en septembre à Tunis, afin d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement.

Nafti a rappelé les liens historiques entre les deux pays, initialement noués dans le domaine de l’éducation, avant de s’étendre à la sphère économique. Il a salué la qualité « exemplaire » des relations tuniso-omanaises.

De son côté, Al Busaidi a réaffirmé la convergence des positions entre la Tunisie et Oman sur les dossiers régionaux et internationaux, soulignant notamment leur soutien commun à la cause palestinienne et leur attachement aux résolutions de la légalité internationale.

La visite du chef de la diplomatie omanaise a également été marquée par une réunion élargie entre les délégations des deux pays, axée sur le renforcement des liens bilatéraux et les consultations politiques sur les sujets d’intérêt commun.

Vers un hub méditerranéen de l’intelligence artificielle : la Tunisie au cœur du projet

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:25

Un projet de création d’un hub méditerranéen dédié à l’intelligence artificielle (IA) a été au centre d’une séance de travail tenue mercredi entre l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) et des représentants de la Délégation interministérielle à la Méditerranée (DIMED), relevant du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Ce projet vise à positionner la rive sud de la Méditerranée — notamment la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, le Liban et l’Égypte — comme un acteur stratégique en matière d’innovation numérique et de technologies avancées, selon un communiqué publié par l’APII.
Le futur hub s’articulera autour de quatre objectifs stratégiques : renforcer l’écosystème entrepreneurial en IA dans les pays du Sud, avec un appui spécifique aux structures d’accompagnement, au financement et à l’entrepreneuriat féminin, transformer les innovations en solutions concrètes, en rapprochant la recherche appliquée des dynamiques entrepreneuriales, et en soutenant les startups deeptech à fort potentiel, favoriser la coopération régionale et internationale, grâce à des cadres collaboratifs impliquant startups, chercheurs, investisseurs et institutions et valoriser les talents méditerranéens sur la scène mondiale, en promouvant une innovation responsable, durable et inclusive.
La réunion, à laquelle ont également pris part des représentants d’Expertise France, a permis des échanges approfondis sur les possibilités de collaboration et la structuration d’un écosystème régional autour de l’IA.
La délégation française a par ailleurs découvert les missions et les initiatives de l’APII, notamment en matière de promotion de l’innovation, de soutien aux PME et startups, et d’accompagnement à la transformation numérique, soulignant son rôle central dans le maillage entre acteurs économiques et technologiques.

La préparation d’avant-saison Clubiste débute : Prise de contact et répétitions

02. Juli 2025 um 19:20

Le Club Africain entame sa préparation au Parc Mounir Kebaili avant de mettre le cap sur Aïn Draham dans une semaine.    

La Presse —Du nouveau au sein du  staff technique sous le commandement de Mohamed Sahli. 

Faouzi Ouni, entraîneur des gardiens, a ainsi rejoint Jalel Kadri en Arabie saoudite. Et il reviendra à Adel Nefzi de lui succéder après avoir eu des discussions avec le vice-président et président de la section football, Mehdi Miled. Dans le même temps, chapitre entraîneur adjoint, Anis Matar Bacha secondera Mohamed Sahli avec Hafedh Nawas.

Ce faisant, le 8 juillet, le groupe de joueurs entrera en stage bloqué de dix jours à Aïn Draham. Durant ce rassemblement, le CA disputera trois matchs amicaux, puis de retour à Tunis, les Clubistes peaufineront davantage leur préparation avant le lancement de la saison le 9 août. 

Volet recrues en instance, le latéral gauche Houssem Ben Ali est désormais libre de droit après la fin de son engagement avec l’ESS. Les négociations avec le CA tournent autour d’un contrat de deux ans. L’ancien Clubiste Sfaxien, 29 ans, passé par Ittihad de Libye, a débuté au CS Korba avant de débarquer au CSS, là où il s’est fait connaître. Concernant les signataires que sont le gardien Mouhib Chamekh et l’arrière droit, Houssem Hassan Ramadhan, ils ont rejoint le groupe de joueurs hier après avoir eu une longue entrevue avec le head-coach clubiste.   

Toujours à propos des cibles clubistes, Oussama Haddedi, latéral gauche qui peut aussi glisser dans l’axe, n’a pas encore été officiellement contacté par le CA, mais selon l’entourage du joueur, Haddedi serait motivé par l’idée de retrouver le Parc A. Rappelons que Haddedi a récemment porté la casaque des Emiratis de Dibba Al Hisn SC en provenance de Greuther Furth. 

Semakula et Kooh seront-ils maintenus ?

Passons à présent aux premières séances qui se sont déroulées au Parc A. Lors des tests physiques, tests de résistance et d’endurance, Ghaith Zaâlouni, comme la saison passée d’ailleurs, et l’ailier droit, Oussama Sayari (natif de 2005), ont survolé le déroulé des exercices.

En rapport avec le groupe maintenant, si quasiment tous les joueurs sont à disposition du staff, y compris le Congolais Phillippe Kinzumbi, pour l’avant-centre camerounais Jules Armand Kooh et le pivot ougandais Kenneth Semakula, la situation n’est pas définitive, soit leur maintien ou cession.

Semakula est redevable d’un an de contrat alors que Kooh est lié au CA jusqu’en été 2027. Enfin, pour clore le chapitre à propos des éléments clubistes,  volet jeunes, Yahia Mtiri a reçu le feu vert du staff pour retrouver le groupe après un prêt à l’OB. Milieu défensif de 20 ans promis à une belle carrière et lié au CA jusqu’en 2028, Mtiri, pur produit de la JSK, devra à présent saisir sa chance s’il veut tracer son sillon au sein d’un groupe où la concurrence va battre son plein.

100 000 m³/jour : Zarat s’apprête à doubler sa capacité de dessalement d’eau de mer 

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:17

Les autorités tunisiennes projettent de doubler la capacité de production de la station de dessalement d’eau de mer de Zarat, pour atteindre 100 000 m³ d’eau potable par jour, a annoncé Hamadi Habaieb, secrétaire d’État chargé des Ressources en eau, auprès du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

S’exprimant mercredi lors d’une visite dans le gouvernorat de Gabès, Habaieb a souligné que cette extension vise à répondre à la demande croissante en eau potable dans la région. Il a également indiqué que le ministère concentrera ses efforts dans la période à venir sur la fourniture d’équipements de réparation, notamment de pompes, pour faire face aux pannes fréquentes.

Dans le même contexte, le Conseil régional des eaux a formulé plusieurs recommandations prioritaires, notamment : accélérer l’extension de la station de Zarat, déconnecter l’oasis d’El Hamma du réseau de la SONEDE, afin de préserver les ressources disponibles et accélérer la mise en service d’une station de traitement des eaux industrielles du Groupe Chimique Tunisien (GCT).

Les pénuries d’eau dans plusieurs zones du gouvernorat persistent, notamment dans les zones situées en altitude, en raison de la baisse du niveau des nappes phréatiques. Selon les estimations, le déficit en eau potable atteint 2 000 m³ par jour dans la délégation de Nouvelle Matmata, et 120 m³ dans celle de Mareth.

Cette pénurie affecte gravement les stations de dessalement locales, qui ne fonctionnent actuellement qu’à moitié de leur capacité et sont contraintes de s’arrêter complètement lors des pics de consommation, notamment en période estivale.

Demandes de visa : TLS Contact rejette les accusations de blocage

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 19:12

Le directeur régional pour l’Afrique de la société TLS Contact, Bassem Missaoui, a affirmé que l’entreprise n’est pas responsable du nombre de rendez-vous disponibles sur sa plateforme.

“Nous exécutons les instructions des consulats et nous ne déterminons pas le nombre de rendez-vous disponibles”, a-t-il déclaré dans un entretien accordé à l’Agence TAP, en réponse aux critiques croissantes des citoyens tunisiens concernant les difficultés d’accès aux créneaux de dépôt de dossiers de demande de visa.

Il a précisé que les consulats d’Allemagne, de Belgique et de France, partenaires de TLS Contact, fixent eux-mêmes le nombre de dossiers que la société est autorisée à accepter pendant une période donnée, ainsi que les créneaux à ouvrir sur la plateforme.

Créée en 2012, la société TLS Contact agit en tant qu’intermédiaire entre les demandeurs de visa et les représentations consulaires, en assurant la réception, la vérification et la transmission des dossiers.

“Notre mission commence après la prise de rendez-vous. Il est vrai que cet aspect est crucial, mais l’accueil des citoyens tunisiens, leur orientation et l’organisation sur site sont les tâches les plus complexes”, a ajouté Missaoui. Il a souligné les efforts déployés par l’entreprise pour offrir un service fluide et rapide, malgré une forte affluence de citoyens venant de toutes les régions du pays.

Il a expliqué les délais et congestions actuels par la forte demande de visas, qui dépasse largement les capacités de traitement des consulats partenaires. “Ce phénomène ne concerne pas uniquement la Tunisie, mais touche également d’autres pays. Les consulats disposent de capacités limitées, et nous nous ajustons à leurs contraintes”, a-t-il encore ajouté.

Dans le but de désengorger son centre principal à Tunis, un second centre a été ouvert à Sfax en 2023, a-t-il rappelé. Cette initiative vise à rapprocher le service des citoyens du sud du pays et à améliorer les délais de traitement.

Enfin, il a affirmé que la société n’a aucun intérêt à ralentir ou empêcher l’accès aux demandes de visa. “Nous sommes au service de chaque Tunisien souhaitant obtenir un visa. Nous mettons en œuvre tous les moyens humains et logistiques pour accueillir le plus grand nombre dans les meilleures conditions possibles”, a conclu Bassem Missaoui.

ESS – Abid rallie le CD Nacional : Un choix judicieux…

02. Juli 2025 um 19:10

C’est au Nacional Madeira, où officie Chiheb Laâbidi, que le milieu Oussama Abid a décidé de poser ses bagages. C’est le moment idéal de changer d’air.

La Presse — La nouvelle du transfert de Abid au Nacional a fait le tour des médias ces dernières 24 heures. Celui qui a disputé 113 matchs avec son club formateur, en inscrivant la bagatelle de 22 buts, met les voiles en quittant l’Etoile, étant libre de droit. A 22 ans, Abid s’est décidé à migrer vers l’Europe d’autant qu’il aspire à faire une belle carrière.

En effet, les mouvements au niveau des départs se sont intensifiés ces derniers temps. Le départ de Brahim Souissi chez le voisin monastirien ne déroge pas à la règle. Celle qui dit que l’Étoile doit d’abord vendre, régler les montants impayés aux anciens joueurs, avant de recruter éventuellement et selon les besoins de l’équipe. C’est le destin d’un club qui éponge ses dettes à chaque intersaison et assainit ses finances. 

Des ventes ciblées

A ce titre, un 3e joueur, étranger cette fois, est partant, à savoir le Guinéen Kanté. On apprend même que l’intention est de résilier le contrat d’un commun accord entre lui et  l’Étoile. Les dirigeants du club ont compris l’état psychologique délicat du joueur à son arrivée et ont tout mis en œuvre pour faciliter son retour au succès, mais le joueur s’est montré indiscipliné et leur a toujours causé des problèmes disciplinaires. 

On a remarqué également que l’ancien défenseur central Bahaeddine Othman, 29 ans, était présent à l’entraînement. Son contrat avec le club libyen d’El Sharara est achevé. Il a demandé aux dirigeants étoilés, si possible, de commencer à se préparer pour la saison à venir. Son retour au sein de l’équipe reste soumis à l’approbation du staff technique.

La seconde semaine de reprise des entraînements sous la férule du coach Lassâad Dridi va permettre de faire le tri des joueurs appelés à rester ou à partir. Le technicien a notamment insisté, sur le recrutement de deux latéraux, gauche et droit. Des joueurs comme le novice Anas Grira promu de la réserve, Anan et surtout Ghedamsi, risquent de faire les frais de ces choix. Cela dépendra des choix que prendra Dridi dont on attend beaucoup pour mettre de l’ordre dans l’effectif et améliorer ses capacités.

Come back de Dhaoui ?

Mohamed Dhaoui, dont le prêt au CS Sfaxien est arrivé à son terme, a reçu une offre pour revenir à l’Etoile. Les négociations sont en cours pour finaliser l’accord avec Al Ahly tout comme le joueur. A noter également la fin de contrat de cinq joueurs depuis le 30 juin dernier, à savoir Ben Ali, Naouali, Ghedamsi, Ben Amor et Chamakhi, mais c’est surtout Salaheddine Ghedamsi qui a les faveurs des dirigeants et des supporters pour renouveler.

Hand – équipe nationale juniors : Nos internationaux en danger !

02. Juli 2025 um 19:00

Après le Mondial de Pologne, maints éléments sont ciblés par certains pays du Golfe qui leur proposent un changement de nationalité sportive. ,

La Presse — Nous l’avions bien dit dans une précédente édition, juste après  le championnat arabe et avons demandé à la Fthb de « protéger » nos juniors qui y avaient pris part.

Nous avions précisé qu’il y avait de fortes chances qu’un certain nombre d’entre eux seraient approchés pour leur offrir la naturalisation.

Et c’est la raison pour laquelle il n’a pas été surprenant de lire ce qu’a dénoncé Mohamed Ben Othman, entraîneur des cadets et des juniors de l’équipe de Jammel. Des chasseurs de têtes, à la solde de pays cherchant à se renforcer essentiellement ceux du Golfe, ont effectivement présenté l’éventualité d’un changement de nationalité sportive et des promesses ont été faites.

Que cela soit porté sur la place publique, cela ne peut qu’éveiller les soupçons.

La fédération et même le ministère de la Jeunesse et des Sports se doivent de prendre la question au sérieux, enquêter et s’assurer de la véracité des choses. A cet âge, le joueur est en  pleine évolution au niveau de sa personnalité et de ses ambitions. Les choix sont difficiles et les tentations pourraient leur jouer de mauvais tours.

Pour ceux qui poursuivent leurs études, c’est une catastrophe pour leurs parents. Pour leurs clubs, c’est une perte sèche et ce n’est point les quelques millions ramassés en contrepartie de leur formation, qui va remplacer des années de travail, de dépenses et d’efforts. Pour la fédération qui vise à faire de cette équipe junior un socle à partir duquel elle voudrait relancer l’équipe nationale, cela coupe court à bien  des ambitions.

Pas la fin du monde, mais…

Que veut- on de plus pour agir, expliquer et surtout convaincre ? Une carrière est vite finie. Il y a des pays qui, une fois le joueur devenu non rentable, le jettent comme un kleenex. Il redevient arabe, noir, étranger. Cela suppose une fin de carrière et une rentrée dans les rangs qui marquent une vie.De toutes les façons, pour le sport tunisien, ce ne sera  pas la fin du monde, mais les formateurs de ces éléments ont le droit de s’inquiéter et de se mobiliser.

Le monde ne s’arrêtera pas s’ils partent, mais nous aurions prouvé que nous ne savons pas conserver notre élite. Ces pays sont demandeurs dans toutes les disciplines sportives. Ils ne sont pas les seuls. De grandes nations européennes possèdent des éléments en athlétisme, en boxe, lutte et autres sports ramenés d’un peu partout. Ce sont des jeunes qui ont faussé compagnie à leurs délégations et qui ont été vite enrôlés. Nous les découvrons quelques années après sous d’autres couleurs.

Le sport tunisien a eu recours parfois à la naturalisation. Mais il n’a jamais été question de débauchage au niveau des sélections, et ceux qui ont été approchés ont passé de longues années parmi nous. Certains se sont mariés et ont des enfants tunisiens.  

La Fthb serait bien inspirée de mettre les choses au point.

Tunisie : L’application “Jibaya” opérationnelle pour la déclaration des avoirs non réclamés

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 18:55

L’application informatique baptisée « Jibaya », dédiée à la déclaration et au transfert des montants, dépôts, comptes-titres et avoirs non réclamés au profit de l’État, est désormais accessible et pleinement opérationnelle. L’annonce a été faite ce mercredi par le Conseil du Marché Financier (CMF).

Selon le CMF, l’utilisation de cette plateforme se fait conformément aux dispositions du cahier des charges disponible dans la rubrique dédiée à la déclaration.

La mise en place de cette application s’inscrit dans le cadre des efforts de sensibilisation des établissements concernés par les articles 43 à 48 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, relative à la loi de finances pour l’année 2025. Ces articles encadrent les obligations de déclaration et de transfert à l’État des avoirs non réclamés.

Le CMF appelle, à ce titre, les intermédiaires en bourse, les banques, les sociétés émettrices de valeurs mobilières, les intermédiaires agréés mandatés, ainsi que toute personne physique ou morale soumise à ces obligations, à prendre les mesures nécessaires pour adopter cette nouvelle plateforme.

Il leur est notamment recommandé de procéder, dans les délais légaux, au dépôt de leurs déclarations via « Jibaya » afin de se conformer aux exigences de la loi et d’éviter tout retard ou manquement susceptible d’entraîner des sanctions.

L’UGTT réclame la reprise urgente des négociations sociales

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 18:52

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a appelé, mercredi, à la reprise urgente des négociations dans le secteur public et la fonction publique. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, la centrale syndicale a estimé que tout retard dans l’ouverture de ces discussions équivaut à un refus de dialogue social de la part des autorités et constitue un frein aux négociations sociales en général.

L’organisation syndicale a réaffirmé la nécessité d’appliquer les accords déjà signés, en particulier ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022. Elle a également insisté sur l’importance de finaliser les négociations relatives aux statuts de base dans les secteurs public et privé, ainsi que sur l’urgence d’une révision des salaires.

L’UGTT a, par ailleurs, plaidé pour une révision du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), dans le but de préserver et renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Dans le même communiqué, l’organisation a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur gestion. Elle a tenu le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) pour responsables de la persistance des tensions sociales, appelant ces partenaires sociaux à assumer pleinement leurs responsabilités.

L’UGTT a réitéré son attachement à des négociations sectorielles substantielles, tant sur le plan financier que réglementaire, de nature à rendre justice aux travailleurs et à améliorer durablement leur situation économique.

Sur un autre plan, l’organisation syndicale a exprimé son soutien aux revendications des jeunes médecins résidents actuellement en mouvement de protestation.

Enfin, l’UGTT a fermement condamné la poursuite de la guerre menée par « l’alliance sioniste-américaine » contre le peuple palestinien, qu’elle estime être menée avec la « complicité officielle arabe ». Elle a réclamé l’arrêt immédiat des massacres ainsi qu’une opposition ferme aux politiques de déplacement forcé.

Concert de Tul8te au Festival international de Dougga : Le mystère ne fait pas le chanteur

02. Juli 2025 um 18:50

Ce n’est pourtant ni un rappeur révolté ni une rock star au style extravagant. Son répertoire est fait principalement de ballades romantiques, d’où la question : comment émouvoir le public avec un morceau de tissu qui s’interpose en barrière ?

La Presse — La deuxième soirée du Festival international de Dougga, le 29 juin, a été assurée par le chanteur égyptien Tul8te, à prononcer «too late». Il s’est fait remarquer depuis quelques mois par un tube qui fait fureur sur les réseaux. «Ma Tigui Aadi Aliki» avec son fameux refrain «Be yessalouni Aalik» cumule déjà des millions de vues sur YouTube.

Les quelques autres titres de ce chanteur bénéficient également d’une audience massive en ligne. Derrière ce succès viral, une figure mystérieuse qui fait toutes ses apparitions avec le visage couvert d’une cagoule, tout comme les musiciens qui l’accompagnent. En le voyant débarquer sur scène en courant, à Dougga, avec cinq musiciens tous de noir vêtus et un sixième en débardeur blanc, on aurait cru assister à une scène de braquage de banque ou à l’arrivée d’un gang venu semer le chaos.

Ce n’est pourtant ni un rappeur révolté ni une rock star au style extravagant. Son répertoire est fait principalement de ballades romantiques, d’où la question : comment émouvoir le public avec un morceau de tissu qui s’interpose en barrière ? Par ce déguisement, Tul8te cherche à cultiver le suspense et il a effectivement réussi à se démarquer. La preuve, le tonnerre d’applaudissements qu’il a généré auprès de ses jeunes admirateurs qui n’ont cessé de crier son nom. 

Un chanteur, c’est un tout. Une voix, une présence scénique, un charisme et un partage avec les spectateurs. Or, quel intérêt à voir une performance en live d’un artiste au visage voilé ? «L’art va au-delà de l’apparence physique», dixit Tul8te, comme publié dans l’annonce du spectacle sur la page du Festival international de Dougga. On ne peut qu’être d’accord sur ce point. Qu’en est-il alors du volet purement musical ?

Faut dire que l’idée de porter un masque en chantant n’est pas toute nouvelle. Aux débuts de sa carrière, Lady Gaga faisait sensation avec ses apparitions extravagantes, arborant masques et perruques. Sia, quant à elle, a longtemps dissimulé son visage. Mais toutes deux compensaient largement ce mystère visuel par une puissance vocale incontestable, doublée d’une énergie scénique irrésistible. Elles dégageaient un tel enthousiasme qu’il était impossible de rester indifférent. Les textes qu’elles chantent sont écrits avec le plus grand soin.

Pour Tul8te, rien qu’à entendre les chansons enregistrées en studio, on se rend déjà compte des compétences vocales réduites de l’interprète avec un ton unique sur toutes les notes. Son timbre de voix sur les ballades rappelle celui de son compatriote Amir Eid de  Cairokee. En live, à Dougga, c’était nettement mieux que sur les vidéos filmées.

Le style pop-rock a pris le dessus sur les mélodies romantiques. Les sons des trois basses, dont l’une jouée par le chanteur lui-même, ont électrisé l’ambiance avec une montée rythmique qui a fait vibrer le public nombreux jusqu’au dernier rang. Les paroles ne sont pourtant pas d’une vraie profondeur poétique. Elles sont composées par le chanteur lui-même, qui écrit comme on parle oralement, sans chercher une construction trop littéraire ni un travail approfondi sur les rimes.

L’émotion était bien plus manifeste chez les plus jeunes qui connaissaient par cœur certaines de ses chansons. Loin de livrer une performance fade, il n’a cessé de s’adresser aux spectateurs, derrière son masque, pour maintenir l’énergie du show. Pour gagner l’attention et l’enthousiasme du public, il a ponctué sa performance de formules chaleureuses et de plaisanteries.

Mots de gratitude, phrases flatteuses, termes lancés en dialecte tunisien… L’effort pour créer une connexion avec le public était constant et évident. Or, le concert n’a duré qu’une heure, provoquant une énorme déception tant chez les spectateurs que chez les responsables du festival qui pensaient qu’il ne s’agissait que d’une pause avant la reprise.

La plupart des fans présents ont fait des heures de route pour joindre le site archéologique de Dougga, avec le risque du trajet la nuit. Les billets incluant le transport sont marqués sold out bien qu’ils soient  proposés en ligne au prix élevé de 100 dinars. C’était pourtant attendu. Tul8te a un répertoire musical propre limité et ne fait pas de reprises.

Il partage d’habitude ses concerts avec d’autres chanteurs ou d’autres groupes. Il n’y a donc pas assez de matière pour meubler un show de longueur «normale» qui répond aux attentes de ses admirateurs. On ne sait alors s’il faut blâmer le festival ou les festivaliers. Les organisateurs ont-ils bien vérifié ce point sur le contrat ? Les spectateurs ne savaient-ils pas que le chanteur n’a pas assez de morceaux à leur offrir ?

Au final, on ne peut nier que le show de Tul8te a fait le bonheur de ses fans, malgré sa durée concise. «Demi-bonheur est le meilleur», comme dit le proverbe. 

Au final, en revoyant d’un côté les ingrédients qui font le succès du chanteur au visage masqué, puis de l’autre la pertinence du comité de sélection du festival, l’effort déployé par tout ce monde qui s’est déplacé pour assister au show ainsi que les millions de vues sur YouTube, une question se pose.

Comment a-t-il échappé à tous ces cribles pour s’imposer sur la scène musicale arabe ? Combien de temps ce phénomène artistique peut-il durer ? Se souviendra-t-on encore de ses titres dans 20 ans, même 30 ans, comme on connaît toujours par cœur les chansons de ses compatriotes Amr Diab, Ihab Tawfik et les autres. Encore une information utile. Tul8te a promis de revenir bientôt en Tunisie, mais pas à Dougga cette fois, pour un  concert de plus grande dimension.

Tomates Zéro Résidu : SICAM pose les jalons d’une nouvelle norme agroalimentaire en Tunisie

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 18:48

Dans la région agricole de Sbikha, près de Kairouan, plus d’une centaine de producteurs et collecteurs de tomates venus de diverses régions de Tunisie se sont réunis à l’invitation de l’entreprise agroalimentaire SICAM. L’événement marquait le deuxième anniversaire de son programme “Zéro Résidu de Pesticides” (ZRP), une initiative volontaire lancée en 2023.

Sans fondement légal, mais portée par une volonté affirmée d’innover, le programme ZRP vise à accompagner les agriculteurs dans la production de tomates fraîches sans résidu de pesticides détectable. Il repose sur quatre piliers principaux : un encadrement technique continu, une réduction maîtrisée des intrants chimiques, des analyses en laboratoire sur plus de 600 molécules, et une traçabilité complète de la graine jusqu’à la récolte.

À ce jour, 74 % des producteurs partenaires ont rejoint l’initiative, et les volumes livrés sous le label ZRP augmentent à chaque saison. “Nous croyons que l’avenir de l’agroalimentaire passe par une approche responsable, transparente et coopérative avec les agriculteurs”, a déclaré Jalloul Kribi, Directeur Général de SICAM Agri, lors de la rencontre.

Cette démarche répond aussi à une attente exprimée par la population tunisienne. Le Baromètre 2025 de la consommation responsable, mené par le Lab’ess avec le soutien de l’Union européenne, indique que 96 % des Tunisiens se déclarent préoccupés par les effets des pesticides sur leur santé. En procédant à des analyses systématiques des tomates livrées, SICAM affirme apporter une réponse tangible à cette préoccupation croissante.

Les tests sont réalisés en partenariat avec des laboratoires indépendants. Seules les tomates ne présentant aucun résidu détectable sont acceptées à l’usine, garantissant ainsi un niveau élevé de sécurité sanitaire sans impact sur le prix final des produits.

Le modèle ZRP se positionne comme une alternative au bio, souvent jugé financièrement inaccessible. À titre d’exemple, un pot de concentré de tomates certifié bio peut coûter plus de 10 dinars les 400 grammes. À l’inverse, SICAM affirme maintenir une accessibilité économique tout en promouvant une agriculture plus propre.

“Avec le ZRP, nous construisons une norme tunisienne, plus inclusive et plus réaliste, qui protège à la fois notre santé, nos terres et notre souveraineté alimentaire”, a souligné Malek Bayahi, Directeur du Développement de SICAM.

Sur le plan industriel, l’entreprise devient la première en Tunisie — et l’une des premières en Afrique et dans le monde arabe — à mettre en œuvre une stratégie ZRP dans la filière tomate. À l’horizon 2030, elle ambitionne de convertir 100 % de sa production transformée à ce modèle.

Ce programme, qui allie innovation agronomique, sécurité sanitaire et compétitivité économique, pourrait bien dessiner les contours d’une nouvelle génération d’agriculture tunisienne.

 

La Presse avec Communiqué

Youssef Blaili a été relâché par la police française

Von: La Presse
02. Juli 2025 um 18:01

L’international algérien Youcef Belaïli a été interpellé ce matin à l’aéroport de Paris, à la descente de son vol en provenance de New York, avant d’être finalement libéré.

L’incident est survenu suite à un différend concernant le non-port de la ceinture de sécurité par son fils de deux ans à bord de l’avion. Une altercation s’en est suivie avec le personnel de bord, ce qui a conduit le commandant de bord à alerter la tour de contrôle. À l’atterrissage, des policiers attendaient le joueur pour l’interpeller.

Une certaine confusion a régné initialement dans les médias quant à l’identité exacte de la personne appréhendée,

Après plusieurs interventions, notamment celle du président de l’ES Tunis, Youcef Belaïli a été relâché par la police française. Son frère, également interpellé, serait quant à lui en train d’être interrogé par la police.

Pourquoi : Attention aux noyades…

02. Juli 2025 um 17:50

Puisque c’est la saison, pourquoi ne pas en parler autant que faire se peut. Il s’agit, bien sûr, de ces incidents fatals que sont les noyades. Fatals, disions-nous, mais évitables pourvu que les baigneuses et baigneurs respectent certaines règles. La première, c’est de s’assurer que la baignade est autorisée et qu’il n’y a pas de danger, notamment des courants imprévisibles et qui peuvent entraîner les imprudents au large.

Ensuite, de se baigner là où on a pied. Après tout, il s’agit de faire trempette et de se rafraîchir. Et cela s’applique même à ceux qui savent nager car il s’agit de résistance et d’endurance pour pouvoir s’en sortir en cas de pépins.

Filière oléicole : Des actions ciblées pour promouvoir la consommation locale

02. Juli 2025 um 17:40

Alors que les prix explosent à l’international et que la production européenne fléchit, la Tunisie dispose d’atouts pour renforcer sa résilience et accroître sa valeur ajoutée. Néanmoins, il devient urgent de stimuler la demande intérieure, encore faible. Des initiatives ciblées, soutenues par le Conseil oléicole international et les institutions tunisiennes, visent désormais à ancrer l’huile d’olive dans les habitudes de consommation nationales, tout en soutenant les petits producteurs et en valorisant l’image du produit local.

La Presse — La Tunisie dispose de leviers qui lui permettent aujourd’hui de se positionner en tant que régulateur du marché mondial. Ce challenge est relevé par les producteurs qui sont à l’affût de formations dans le domaine pour se mettre au diapason de ce qui se fait dans le reste du monde.

Cela étant dit, le monde oléicole est en effervescence depuis des années. Le prix de l’huile d’olive sur le marché mondial a pratiquement doublé l’année dernière, passant de 4.000 à 8.000 euros la tonne d’huile d’olive, et les prix risquent d’augmenter encore plus à cause de la baisse drastique de la production en Espagne qui assure, à elle seule, plus de 50 % de la production mondiale. Ajoutons à cela le niveau du stock mondial qui est très critique ainsi que l’augmentation très palpable de la consommation à travers le monde. 

Depuis que la production d’huile d’olive a été identifiée comme un secteur stratégique pour le développement économique de la Tunisie, les responsables locaux et internationaux se sont efforcés de rendre les oléiculteurs plus rentables et plus résilients au changement climatique.

L’huile d’olive est l’une des principales productions agricoles de la Tunisie et constitue un produit d’exportation stratégique pour le pays. La Tunisie est en effet le quatrième exportateur d’huile d’olive après la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Cette position commerciale résulte en partie de la politique de soutien à la filière oléicole, favorisant l’exportation de la production d’huile d’olive. En termes de production, la Tunisie fait partie des six plus importants producteurs mondiaux. 

Des subventions pour booster la consommation locale 

La Tunisie produit en moyenne entre 180.000 et 250.000 tonnes par an, selon les données de l’Office national de l’huile (ONH). Pourtant, la consommation locale reste relativement faible, oscillant autour de 3,5 à 4 kg par habitant et par an, contre plus de 10 kg dans certains pays méditerranéens comme la Grèce ou l’Espagne. 

Dans ce contexte, le Conseil oléicole international (COI) a annoncé, récemment, l’ouverture d’un appel à propositions pour financer des programmes de promotion de la consommation locale d’huile d’olive et d’olives de table dans ses pays membres, dont la Tunisie fait partie.

Le COI a alloué un budget total de 40.410 euros, avec un plafond de 6.000 euros par projet, pour soutenir des initiatives à mettre en œuvre au cours de l’année 2025. Ces subventions couvriront jusqu’à 50 % des coûts éligibles des projets sélectionnés. Les actions admissibles incluent l’organisation de séminaires, salons, ateliers, la production de matériel promotionnel, la participation d’experts internationaux, ainsi que des concours nationaux valorisant la qualité de l’huile d’olive vierge extra, conformément aux normes du COI.

Les entités éligibles sont des structures publiques ou privées à but non lucratif, légalement établies dans un pays membre. 

En Tunisie, plusieurs régions oléicoles pourraient bénéficier de ces subventions pour renforcer la consommation locale. Les gouvernorats de Sfax, Sousse et Monastir concentrent plus de 60 % de la production nationale. D’autres zones comme Kairouan, Zaghouan, Béja ou encore Médenine disposent également d’un fort potentiel de valorisation locale.

Selon Moez Ben Omar, directeur général de l’ONH, « la Tunisie a exporté de l’huile d’olive vers plus de 60 pays au cours de la saison 2024-2025, tout en observant une amélioration de la consommation locale, grâce à une offre abondante et des prix jugés accessibles ». Il appelle néanmoins à intensifier les efforts de sensibilisation pour ancrer la culture de consommation d’huile d’olive dans les habitudes alimentaires tunisiennes.

La promotion de la consommation locale ne se limite pas à une logique économique.

L’huile d’olive est un produit emblématique du régime méditerranéen, reconnu pour ses bienfaits sur la santé. Encourager sa consommation permettrait de réduire la dépendance aux huiles importées, souvent moins qualitatives, et de soutenir les petits producteurs en stabilisant la demande intérieure. De plus, les olives de table, souvent négligées dans les campagnes de promotion, représentent un segment à fort potentiel.

La Tunisie produit environ 30.000 à 40.000 tonnes d’olives de table par an, principalement dans les régions de Nabeul, Sfax et Siliana. Une meilleure valorisation de ces produits, notamment à travers des labels de qualité et des circuits courts, pourrait renforcer leur présence sur les marchés locaux.

Une hausse de 46,3%

Au cours des cinq premiers mois de la campagne 2024-2025, les quantités exportées de l’huile d’olive tunisienne depuis le début de la campagne à fin mars 2025 ont atteint 157,2 mille tonnes contre 107,5 mille tonnes au cours de la même période de l’année précédente, soit une hausse de 46,3 %. 

La quantité de l’huile d’olive conditionnée représente seulement 10,2%, le reste est exporté en vrac (89,8 %).  Par ailleurs, la catégorie extra vierge représente à elle seule 82,7% du volume total exporté.

En termes de valeur, la recette des exportations enregistrée durant la campagne en cours est de 2126,2 MD à fin mars 2025 contre 2865,7 MD durant la même période de la campagne précédente avec une baisse de 25,8 %. Sachant que seulement 15,8 % de la recette proviennent des exportations de l’huile d’olive conditionnée.

Le prix moyen de l’huile d’olive durant le mois de mars 2025 a baissé de 54 % par rapport au même mois de la campagne précédente avec une variation de 8,0 DT/kg à 18,4 DT/kg selon les catégories.

Comme toujours, c’est le marché européen (UE) qui en détient la plus grande part avec 60,8 % du volume des exportations, viennent ensuite l’Amérique du Nord (23,2 %) et l’Afrique avec seulement 9,8 %.

Le premier pays importateur de l’huile d’olive tunisienne est l’Italie avec une part de 29,8 % des quantités exportées durant les cinq premiers mois de la campagne 2024-2025, suivi par l’Espagne (26,9 %) et l’USA (18,6 %).

Malgré une tendance haussière, la production tunisienne est caractérisée par une forte variabilité, les rendements étant largement impactés par la pluviométrie.  La transition vers la vente d’huile en bouteille pourrait augmenter la valeur ajoutée et les recettes en devises, positionnant la Tunisie comme l’un des principaux marchés mondiaux pour la production et l’exportation d’huile d’olive. 

La Tunisie veille à optimiser ses exportations et à les valoriser en mettant en place un ensemble d’actions spécifiques et ciblées. C’est dans ce cadre que le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée (Foprohoc) a été créé en 2006.

 Il vise l’amélioration de la notoriété et la visibilité de l’huile d’olive tunisienne à l’échelle internationale et vient appuyer les efforts déployés par les industriels tunisiens pour conquérir de nouveaux marchés, tels que la Chine, la Russie, l’Afrique et le Japon, et se placer sur d’autres marchés lointains et porteurs tels que le Canada, la Corée du Sud, l’Australie, la Russie…

Services publics – Nouvel indice de la BAD : La Tunisie dans le Top 10 africain

02. Juli 2025 um 17:30

La Tunisie affiche un score global de 53,68 points, se classant parmi les dix meilleurs pays africains en matière de services publics.

La Presse — La Tunisie se hisse à la huitième place du classement africain en matière de fourniture des services publics, selon un rapport inédit de la Banque africaine de développement (BAD). Publié en marge des Assemblées annuelles 2025, cet indice —baptisé « Public Service Delivery Index » (Psdi)— dresse un état des lieux sans précédent sur la qualité des services fournis par les Etats africains à leurs citoyens.

Un outil stratégique qui offre un regard neuf sur l’efficacité des politiques publiques sur le continent, et une opportunité de réévaluation pour les décideurs tunisiens.

Le Psdi repose sur une approche mixte : il combine 100 indicateurs secondaires à une enquête de perception citoyenne menée dans 49 pays. Il évalue la performance des Etats à travers cinq grandes dimensions : l’énergie et l’électricité, la souveraineté alimentaire, l’intégration régionale, l’industrialisation et l’inclusion socioéconomique.

Le score moyen africain s’élève à seulement 45,39 sur 100, révélant un écart de performance de 54,61 points à combler pour atteindre l’excellence.

Une administration structurée malgré les défis

Dans ce contexte continental, la Tunisie affiche un score global de 53,68 points, se classant parmi les dix meilleurs pays africains en matière de services publics.

Malgré les tensions économiques persistantes, le pays conserve une structure administrative relativement solide, qui lui permet de maintenir des niveaux de performance acceptables dans plusieurs secteurs clés.

Cette position est d’autant plus remarquable que seuls trois pays (Maurice, Egypte et Afrique du Sud) dépassent les 58 points.

La Tunisie dépasse des Etats dynamiques comme le Kenya, le Nigeria ou encore le Rwanda.

Selon le rapport, sa performance repose notamment sur la stabilité institutionnelle, un accès relativement large à certains services essentiels et une gestion publique qui reste efficace dans plusieurs régions, malgré les contraintes budgétaires et les inégalités territoriales.

Des progrès à consolider, des lacunes à combler

Toutefois, le rapport met également en lumière plusieurs faiblesses. À l’instar de nombreux pays du continent, la Tunisie reste en retrait sur la souveraineté alimentaire, un point critique dans le contexte actuel de dépendance aux importations céréalières et de vulnérabilité climatique.

L’inclusion socioéconomique est également un chantier majeur, avec des disparités marquées entre les régions côtières et les zones intérieures, notamment en matière d’accès à l’eau potable, à la santé et à l’éducation. En comparaison, Maurice, premier du classement (59,96), excelle en inclusion sociale et en énergie, tandis que l’Égypte (58,99) et l’Afrique du Sud (58,89) s’illustrent par la solidité de leurs infrastructures et de leur tissu industriel.

Le Maroc, quant à lui, qui occupe la 6e place (55,22), capitalise sur ses projets énergétiques ambitieux et ses zones industrielles, mais partage avec la Tunisie certaines faiblesses, notamment dans l’accès équitable aux services sociaux.

Un outil pour orienter les réformes

Le président de la BAD, Akinwumi A. Adesina, a rappelé lors du lancement du Psdi que « les services publics doivent construire du capital social et être évalués en fonction de leur capacité à le faire ». À travers cet indice, la BAD entend fournir aux gouvernements, mais aussi aux bailleurs et à la société civile, un outil clair pour identifier les priorités d’action et suivre les progrès accomplis.

À l’horizon 2027, un prix de la fourniture des services publics récompensera les pays les plus performants. Une initiative incitative à laquelle la Tunisie pourrait prétendre si elle poursuit ses efforts de modernisation de l’administration, d’amélioration de la qualité des services et de réduction des inégalités.

Ce classement, bien qu’imparfait, offre une boussole essentielle pour orienter les politiques publiques vers plus d’efficacité et d’équité. Il rappelle surtout qu’un secteur public performant est le socle indispensable à toute dynamique de développement économique, y compris pour l’émergence d’un secteur privé compétitif.

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