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Gestern — 05. Juni 2025La Presse de Tunisie

Inauguration de l’exposition « Magna Mater : de Rome Ă  Zama

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 21:26

Une confĂ©rence de presse s’est tenue ce jeudi matin 5 juin 2025, dans le hall du parc archĂ©ologique El Coleseo Ă  Rome, afin de prĂ©senter l’exposition “Magna Mater : de Rome Ă  Zama Â», qui ouvre ses portes ce soir et se poursuivra jusqu’au 6 novembre 2025.

Cette exposition, vise Ă  mettre en valeur les liens entre Zama, en Tunisie, et la dĂ©esse romaine CybĂšle (Ă©galement appelĂ©e Magna Mater). Le projet comprend des fouilles archĂ©ologiques, des travaux de conservation et des activitĂ©s culturelles. L’exposition, qui sera prĂ©sentĂ©e au Parc ArchĂ©ologique du ColisĂ©e, prĂ©sentera des Ɠuvres provenant du site de Zama
Du cĂŽtĂ© tunisien, Ă©taient prĂ©sents M. Tarek Baccouche, Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Institut National du Patrimoine, Mme Sondes Douggui, chercheuse Ă  l’Institut, ainsi que M. Fathi Bajawi, chercheur et historien. CĂŽtĂ© italien, la confĂ©rence a vu la participation de Mme Alfonsina Russo, directrice du parc archĂ©ologique du ColisĂ©e, et de Mme Roberta Altari, responsable des expositions du parc, en prĂ©sence de plusieurs reprĂ©sentants des mĂ©dias italiens.
Lors de cette confĂ©rence, les piĂšces archĂ©ologiques dĂ©couvertes sur le site de Zama ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es. Au nombre de trente, ces piĂšces ont Ă©tĂ© restaurĂ©es par la partie italienne avant d’ĂȘtre exposĂ©es Ă  partir de ce soir.
M. Tarek Baccouche a prĂ©cisĂ© que cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un accord bilatĂ©ral entre l’Institut National du Patrimoine et le parc archĂ©ologique du ColisĂ©e, soulignant que la partie tunisienne a activement participĂ© aux travaux de restauration ainsi qu’à la scĂ©nographie de l’exposition, laquelle sera transfĂ©rĂ©e au musĂ©e du Bardo en dĂ©cembre prochain.
Le Directeur de l’Institut a rappelĂ© que les fouilles sur le site de Zama ont dĂ©butĂ© en 1995 avec le chercheur italien Berlottini et se sont poursuivies jusqu’en 2007 avec le chercheur tunisien Ahmed Farjawi, qui a dĂ©couvert les piĂšces exposĂ©es.
Pour leur part, Mme Sondes Douggui et M. Fathi Bajawi ont mis en lumiĂšre la valeur historique de ces piĂšces rares, Ă©voquant l’importance de la pĂ©riode historique Ă  laquelle elles appartiennent ainsi que les croyances religieuses prĂ©chrĂ©tiennes qu’elles illustrent.
Mme Alfonsina Russo s’est, quant Ă  elle, dĂ©clarĂ©e satisfaite de cette coopĂ©ration bilatĂ©rale dans le domaine du patrimoine entre la Tunisie et l’Italie, soulignant les liens historiques profonds qui unissent les deux pays, de Carthage Ă  Sousse, Dougga et jusqu’à Zama.
Elle a ajoutĂ© que cette exposition, qui attirera des millions de visiteurs, reprĂ©sente une opportunitĂ© prĂ©cieuse pour faire connaĂźtre la Tunisie et le site archĂ©ologique de Zama, qui sera rĂ©amĂ©nagĂ© dans le cadre du mĂȘme accord pour devenir Ă  son tour une destination touristique et culturelle d’importance.
La confĂ©rence s’est clĂŽturĂ©e par l’annonce officielle de l’inauguration de l’exposition « Magna Mater Â», : de Rome Ă  Zama Â», prĂ©vue pour ce soir, en prĂ©sence de Mme Amina Srarfi, Ministre tunisienne des Affaires culturelles, de M. Alessandro Giuli, Ministre italien de la Culture, ainsi que de M. Mourad Bourahla, Ambassadeur de Tunisie en Italie.

D’aprĂšs CommuniquĂ©

Nafti en visite Ă  Oslo : la Tunisie, un pont vers l’Afrique pour les entreprises norvĂ©giennes

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 21:20

Le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ali Nafti, a eu, ce jeudi, Ă  l’issue d’une tournĂ©e dans plusieurs pays d’Europe du Nord, une rencontre avec son homologue norvĂ©gien, Espen Barth Eide.
Les discussions ont portĂ© sur les perspectives des relations d’amitiĂ© historique entre les deux pays, Ă©tablies depuis 1958, ainsi que sur les moyens de renforcer la coopĂ©ration bilatĂ©rale et multilatĂ©rale, dans le respect mutuel et l’intĂ©rĂȘt commun.
À cette occasion, le ministre a soulignĂ© l’importance d’accĂ©lĂ©rer le rythme des consultations et des visites de haut niveau entre les responsables des deux pays, de concrĂ©tiser les prochaines Ă©chĂ©ances, de renforcer le partenariat Ă©conomique et d’élargir les opportunitĂ©s dans des secteurs oĂč la NorvĂšge dispose d’une expertise internationalement reconnue.
Il a citĂ©, Ă  titre d’exemple, l’enseignement supĂ©rieur, l’agriculture, l’aquaculture, la transition Ă©nergĂ©tique, la protection de l’environnement, la recherche scientifique et l’économie bleue.
De son cĂŽtĂ©, le ministre norvĂ©gien a exprimĂ© sa volontĂ© de dĂ©velopper davantage les relations d’amitiĂ© et de coopĂ©ration entre les deux pays, en Ă©largissant la coordination sur plusieurs questions liĂ©es au maintien de la paix en Afrique, dans le cadre des institutions onusiennes.
Il a Ă©galement mis en avant le rĂŽle que joue la Tunisie dans le soutien Ă  la sĂ©curitĂ©, Ă  la stabilitĂ© et au dĂ©veloppement inclusif sur plusieurs dossiers rĂ©gionaux et internationaux d’intĂ©rĂȘt commun, saluant l’initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique visant Ă  renforcer l’action diplomatique multilatĂ©rale.
Par ailleurs, Mohamed Ali Nafti a rencontrĂ© le ministre norvĂ©gien de la CoopĂ©ration au dĂ©veloppement, Åsmund GrĂžver Aukrust.
Lors de cet entretien, il a exprimĂ© le souhait de la Tunisie d’élargir et de diversifier les projets dans le cadre d’un partenariat solide et durable avec la NorvĂšge, en particulier dans les domaines fondĂ©s sur l’économie du savoir et Ă  forte valeur ajoutĂ©e.
Le ministre norvĂ©gien a, pour sa part, rĂ©affirmĂ© la volontĂ© de son pays de renforcer la coopĂ©ration avec la Tunisie aux niveaux bilatĂ©ral, trilatĂ©ral et multilatĂ©ral, dans le cadre de la nouvelle stratĂ©gie norvĂ©gienne de partenariat avec l’Afrique.
Il a saluĂ© le potentiel et les opportunitĂ©s d’investissement et de partenariat qu’offre la Tunisie, rĂ©itĂ©rant l’engagement de son pays Ă  dĂ©velopper davantage la coopĂ©ration en matiĂšre de dĂ©veloppement, tant technique qu’économique, dans des domaines prometteurs et prioritaires pour les deux pays.
Lors d’une rencontre interactive avec des acteurs Ă©conomiques, des structures de soutien et des reprĂ©sentants de grandes entreprises norvĂ©giennes – dont certaines sont dĂ©jĂ  prĂ©sentes en Tunisie – le ministre des Affaires Ă©trangĂšres a insistĂ© sur l’importance de multiplier les Ă©changes entre les milieux d’affaires des deux pays.
Il a soulignĂ© que la Tunisie constitue une porte d’entrĂ©e vers l’Afrique et une destination attrayante pour l’investissement dans divers secteurs, appelant les partenaires norvĂ©giens Ă  y investir davantage.
Enfin, lors d’une rĂ©union organisĂ©e Ă  l’ambassade de Tunisie Ă  Oslo avec plusieurs compĂ©tences tunisiennes rĂ©sidant en NorvĂšge, le ministre a saluĂ© leur rĂŽle dans la promotion de l’image et de l’attractivitĂ© de la Tunisie.
Il les a invitĂ©s Ă  soutenir l’effort national de dĂ©veloppement, dans l’intĂ©rĂȘt de la Tunisie, et Ă  contribuer Ă  son rayonnement en NorvĂšge.

Test contre le Maroc Demain Ă  21h00 – L’équipe nationale dĂ©barque Ă  FĂšs : Avec les meilleurs

05. Juni 2025 um 19:20

Sami Trabelsi compte partir avec son onze-type. Mejbri, Abdi et Ben Slimene sont attendus.

La Presse —La dĂ©lĂ©gation tunisienne est arrivĂ©e Ă  FĂšs avant ce match intĂ©ressant Ă  suivre contre le Maroc demain. C’est que notre Ă©quipe nationale a laissĂ© de bonnes impressions lundi contre le Burkina Faso. Une victoire, oui, mais plus que cela, c’est l’attitude du groupe qui a plu, notamment les joueurs pas titulaires d’habitude qui en ont profitĂ© pour marquer des points.

Il y a du bon dans ce que l’équipe a produit surtout en deuxiĂšme mi-temps. On peut  en dĂ©duire que c’était fort utile pour un Sami Trabelsi qui a recueilli une bonne idĂ©e sur plusieurs joueurs et sur les aspects Ă  amĂ©liorer. Pour le test contre le Maroc de demain, il reste amical certes, mais il y a un enjeu considĂ©rable. Gagner ou perdre a un impact concret sur la suite pour les deux Ă©quipes.

C’est le match le plus lourd des trois tests de ce mois de juin. Engagement, intensitĂ©, duels musclĂ©s, cƓur, spectacle, il y aura un peu de tout cela. ForcĂ©ment, Sami Trabelsi et son staff comptent utiliser les meilleurs Ă©lĂ©ments, une sorte d’un onze-type Ă©tant donnĂ© l’enjeu de la partie que l’on veuille ou non. On s’attend donc Ă  voir Mejbri, Abdi, Ben Slimene, Mastouri, mĂ©nagĂ©s plus ou moins contre le Burkina Faso, entamer le match. Ils sont expĂ©rimentĂ©s et savent se dĂ©brouiller dans un stade qui va ĂȘtre archicomble et contre un adversaire de mĂ©tier.

FraĂźcheur Ă  trouver

Sami Trabelsi a essayĂ© depuis hier d’aider ses joueurs Ă  trouver la fraĂźcheur et Ă  rĂ©cupĂ©rer du voyage. En cette fin de saison, les muscles sont si sollicitĂ©s et tendus, les organismes sont si fatiguĂ©s que l’essentiel est de trouver un second souffle. MĂȘme pour ce match de prestige, Trabelsi devrait passer par une certaine rotation de son effectif. Du moins seconde pĂ©riode oĂč il y aura ces changements pour Ă©lever la cadence et mieux gĂ©rer l’usure. Achouri, Bronn, Sassi, Aidouni sont aussi des candidats pour une place dĂšs le dĂ©part. Une chose est sĂ»re, Sami Trabelsi prend ce match trĂšs au sĂ©rieux. Il profite du moindre match pour apposer sa touche et convertir l’équipe de Tunisie vers ses idĂ©es. 

L’adversaire : Une sĂ©lection rodĂ©e

05. Juni 2025 um 19:10

Des joueurs de métier et un football qui a accédé à un palier supérieur depuis le Mondial 2022.

La Presse —Du cĂŽtĂ© du Maroc, le sĂ©lectionneur marocain sera privĂ© des services d’un certain nombre d’élĂ©ments Ă  cause d’une infirmerie qui ne dĂ©semplit pas. On enregistre, d’ailleurs, une absence de taille, celle de l’attaquant Brahim Diaz, blessĂ©. Quant Ă  l’ailier gauche Abdessamad Ezzalzouli, il est annoncĂ© dans le doute. Avec l’accord de son club, le FC Bruges, Chemsdine Talbi sera mĂ©nagĂ© afin de pouvoir connaitre la nature de sa blessure. A noter que Nayef Aguerd, Joasuin Seyes et Noussair Mazraoui manqueront aussi Ă  l’appel pour cause de blessure, Ă©galement. 

Un football en progrĂšs

Depuis la finale perdue devant la Tunisie Ă  la CAN 2004, le football marocain a Ă©normĂ©ment progressĂ©. Outre les efforts fournis en matiĂšre d’infrastructure qui place le pays au premier plan au niveau continental, le championnat marocain s’est professionnalisĂ© Ă  100% depuis deux ans dĂ©jĂ . Quant Ă  la sĂ©lection marocaine, elle a beaucoup Ă©voluĂ©, particuliĂšrement depuis 2016 sous la houlette d’HervĂ© Renard qui a constituĂ© un noyau dur autour de Hakim Ziyech, Achraf Hakimi et Yassine Bounou.

HervĂ© Renard a donc prĂ©parĂ© le terrain pour Walid Regragui, qui a cueilli les fruits du travail de son prĂ©dĂ©cesseur en terminant quatriĂšme au Mondial qatari en 2022. Sauf qu’à la CAN de CĂŽte d’Ivoire, l’élimination du Maroc par l’Afrique du Sud, aux huitiĂšmes de finale (0-2), a mis brusquement fin Ă  l’euphorie suscitĂ©e par la performance historique rĂ©alisĂ©e au Mondial qatari. Une contreperformance venue rappeler au sĂ©lectionneur marocain que, face aux nations africaines, ses poulains ont encore du chemin Ă  faire.  

La stratĂ©gie, adoptĂ©e depuis par la FĂ©dĂ©ration Royale Marocaine, consiste Ă  programmer des tests amicaux face aux grandes nations africaines afin de se prĂ©parer au mieux Ă  la CAN qu’organisera le pays Ă  la fin de l’annĂ©e. Et c’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre amicale de demain soir contre la Tunisie, un rival historique. Les joueurs de Regragui sont prĂȘts pour montrer un bon visage et pour se rassurer.

L’Etoile du Sahel a la croisĂ©e des chemins : Le flou total

05. Juni 2025 um 19:00

L’ESS fait ses comptes, aprĂšs une saison lĂ©gĂšrement au-dessus de la moyenne, avec, pour seul rĂ©sultat, une qualification en C3. 

La Presse —La fin de saison terminĂ©e de façon quelque peu prĂ©cipitĂ©e du cĂŽtĂ© de Boujaafar, avec la sortie de route en Coupe, l’heure est au bilan et aux prĂ©paratifs de l’intersaison qui va ĂȘtre d’une importance cruciale, avec beaucoup d’enjeux. Le moins qu’on puisse dire, c’est que tout n’est pas rose dans le giron Ă©toilĂ©. L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordinaire pour la saison sportive 2023-2024, qui s’est tenue dimanche dernier, a permis de prĂ©senter les rapports financiers et comptables de la saison sportive 2023-2024 et de discuter et approuver les rapports financiers et comptables de la saison sportive 2023-2024.

Des dettes avoisinant les 103 MD 

Mais, par la suite, la nouvelle est tombĂ©e tel un couperet sur la tĂȘte des inconditionnels du club Ă©toilĂ©. Les dettes cumulĂ©es ont Ă©tĂ© portĂ©es Ă  la connaissance de l’opinion publique Ă  hauteur de 103 millions de dinars. Un chiffre mirobolant que personne n’a vu venir. MĂȘme si ce sont des dettes structurelles que le club a sĂ»rement le temps d’éponger en temps et en heure, en attendant d’établir leur vĂ©racitĂ© et les diffĂ©rents crĂ©anciers, il y a matiĂšre Ă  rĂ©flexion.

L’Etoile devait, financiĂšrement parlant, selon une information relayĂ©e par un mĂ©dia local, notamment et respectivement 52 millions de dinars Ă  l’ancien prĂ©sident Ridha Charfeddine, 25 millions de dinars aux anciens joueurs la plupart et 10 millions de dinars Ă  la Cnss. Ceci sans parler des nouveaux investissements qui vont ĂȘtre mobilisĂ©s incessamment avec le montant d’un million de dinars pour les travaux de rĂ©novation du stade, sans doute au niveau des gradins par des chaises. 

Comme une mauvaise nouvelle ne vient pas seule, l’Étoile voit sa participation en coupe de la ConfĂ©dĂ©ration CAF suspendue au rĂšglement d’un montant de 5 Ă  7 millions de dinars, jusqu’à une date butoir vers la mi-juin. Dans les mĂȘmes proportions de ceux de l’étĂ© dernier, avec l’heureux dĂ©nouement qu’on lui a reconnu. 

Un lourd legs

L’hĂ©ritage pour les joueurs et dirigeants actuels est grand, vu le standing national et continental du club, mais aussi lourd Ă  porter et supporter au vu des dettes qui s’amoncellent d’une saison Ă  l’autre. De nouveau sous le coup d’une interdiction de recrutement par la Fifa concernant au moins un dossier, le club sahĂ©lien a procĂ©dĂ© au dĂ©compte de ses dettes, envers d’anciens joueurs et entraĂźneurs. Le bilan comptable accuse un dĂ©ficit de 2,022 millions de dinars. Ainsi Mohamed Amine Ben Amor, qui a renouĂ© avec les joies du terrain rĂ©cemment, aprĂšs une longue indisponibilitĂ©, devrait bĂ©nĂ©ficier de 997.000 dinars comme arriĂ©rĂ©s de paiement. Beaucoup pour un joueur qui n’a disputĂ© que quelques minutes sous la banniĂšre Ă©toilĂ©e, en l’espace de 3 ans. 

DeuxiĂšme gros dossier, celui d’Ali Jemal, ancien portier du club passĂ© sous la casaque d’Al Merreikh en milieu de saison et qui rĂ©clame un montant de 510.000 dinars. A eux deux, ils reprĂ©sentent les Ÿ de la dette globale prĂ©citĂ©e. Il faut ajouter Ă  ces dettes, celles envers Abderrazak Bouazra de l’ordre de 115.000 dinars et envers l’ancien coach qui a menĂ© le club au triomphe en 2023, Faouzi Benzarti, avec 112.000 dinars.

Cependant deux anciens joueurs Wajdi Kechrida et Alaya Brigui ont vu leurs dossiers dĂ©finitivement classĂ©s. En attendant de rĂ©gler les montants mineurs en milliers de dinars d’autres joueurs passĂ©s par la Maison Rouge. Mais l’élection d’un prĂ©sident porteur d’un projet sportif et aux moyens financiers consĂ©quents, pour supplĂ©er Zoubaier Beya, se fait toujours attendre.

En effet, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 24 des statuts de l’Association Étoile Sportive du Sahel, et sur la base du rapport de la Commission Électorale IndĂ©pendante en date du 29 mai 2025, qui stipule qu’aucune candidature n’a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e pour les Ă©lections du Bureau ExĂ©cutif pour la lĂ©gislature 2025-2026/2026-2027/2027-2028, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral a annoncĂ© que le Bureau ExĂ©cutif a dĂ©cidĂ© de reporter la session Ă©lectorale gĂ©nĂ©rale, prĂ©vue le dimanche 1er juin 2025, Ă  une date ultĂ©rieure qui sera annoncĂ©e, Ă  condition que cette date n’excĂšde pas deux mois Ă  compter de la date de dĂ©pĂŽt du rapport de la commission.

En attendant, le club a informĂ© ses supporters que la reprise pour la saison suivante, avec les entraĂźnements, est prĂ©vue pour le lundi 23 juin 2025. Des matchs amicaux sont prĂ©vus, notamment face Ă  Ahly d’Égypte, pour cĂ©lĂ©brer le centenaire du club phare de la perle du Sahel.

Au fait du jour : Pas de confusion

05. Juni 2025 um 18:50

 La Presse — Ces derniers temps, tournent en boucle des annonces faisant miroiter la possibilitĂ© de devenir une star du football grĂące Ă   la formation que l’on pourrait recevoir dans une «AcadĂ©mie» sportive. Nous pourrions supposer que chacun peut vendre ce qu’il veut. A condition de ne pas spĂ©culer et Ă©couler un produit avariĂ© impropre Ă  la consommation.

Ces acadĂ©mies sont Ă  la mode. Nous ne serions jamais contre une affaire, une entreprise qui peut faire travailler bon nombre de spĂ©cialistes, d’enseignants d’éducation physique et sportive, dont des centaines et des centaines sont au chĂŽmage. Mais ce qui inquiĂšte, c’est bien l’aspect formation qui n’est plus pris  en compte. Dans les acadĂ©mies, on prend ceux qui paient.

Dans les Ă©coles de sport, on reçoit des centaines de gamins et on  ne retient que ceux qui ont des qualitĂ©s. Le choix, donc, se fait avec, pour objectif, la recherche de bons Ă©lĂ©ments pour les encadrer et les former.

Malheureusement, entre « une Ă©cole de sport Â» et « une acadĂ©mie de sport» du genre que l’on crĂ©e dans les clubs,  ou celles privĂ©es lancĂ©es par d’anciennes gloires sportives ou mĂȘme des particuliers,  il n’y a  pas une simple nuance, mais bien une diffĂ©rence. Une diffĂ©rence Ă©norme.

Les écoles de sport, rappelons-le, ont donné la formidable cuvée de champions et de vedettes confirmés dans toutes les disciplines sportives.

L’Etat, Ă  cette Ă©poque, tenait les rĂȘnes de ces Ă©coles et se chargeait de tout.

Les clubs avaient pris le relais. La majoritĂ©  a baissĂ© les bras et, pour ceux qui en avaient les moyens, piquer les meilleurs joueurs chez le voisin Ă©tait devenu plus facile. Surtout qu’au niveau des Ă©coles, les parents faisaient la loi, empoisonnaient l’atmosphĂšre et compliquaient la situation, en voulant imposer leurs progĂ©nitures.

Cela a ouvert la voie à ces académies, faussées au départ, par les sommes colossales exigées pour y accéder.

La formation? C’est le dernier souci. L’apport pour la discipline sportive ? Tout ce qu’il y a d’alĂ©atoire. OĂč est l’organe de tutelle?

Comment rĂ©agit la fĂ©dĂ©ration concernĂ©e qui, lĂ©galement, encadre la pratique d’une discipline sportive reconnue dans le pays? Un dossier Ă  examiner de prĂšs, tout en s’attachant Ă  retenir les aspects positifs des deux entitĂ©s, mais en y mettant de l’ordre.

Un regard lucide sur le ST : Le grenier du championnat

05. Juni 2025 um 18:40

Finaliste de la Coupe de Tunisie et 6e de rang au classement de L1, le Stade Tunisien a, certes, accusĂ© le coup par rapport au dernier tiers de l’annĂ©e derniĂšre,  mais il a su cependant se maintenir quelque peu en dĂ©pit d’un dĂ©part massif de joueurs cadres entre-temps. 

La Presse— Au terme d’une saison marquĂ©e par des choix forts et une rĂ©organisation profonde menĂ©e par Chokri Khatoui, sans toutefois chambarder son ossature, mais en responsabilisant davantage les jeunes du cru, le Stade peut dĂ©sormais s’appuyer sur un groupe assez bien nanti en valeurs prometteuses et en joueurs- repĂšres pour grandir davantage. 

Ce faisant, il faut dire qu’en amont, en milieu de saison et bien avant aussi, malgrĂ© les dĂ©parts d’Oumarou, Jouini, Mejri, Lamine Ndao, Khadhraoui et Ben Abda, l’équipe s’est quelque peu renouvelĂ©e avec les Berrima (parti en fĂ©vrier), TourĂ©, Bonheur, Ibrahima DjitĂ© et autre Agbozo, alors que seul le duo Zghada-Beji n’a pas rĂ©ussi Ă  percer. Globalement donc, les ajustements opĂ©rĂ©s ont portĂ© leurs fruits et la construction de l’effectif peut se poursuivre Ă  prĂ©sent. 

Un effectif assez bien dessiné

Aujourd’hui, au Stade Tunisien, un club historique, certes, mais un grenier avant tout, une pĂ©piniĂšre de talents, l’important est de renouveler sans perdre son identitĂ© de club-formateur qui produit souvent les pĂ©pites  du football tunisien. Cependant, mĂȘme s’il faut se rendre Ă  l’évidence et relativiser sans pour autant renoncer Ă  ambitionner le haut du pavĂ©, en regardant avec luciditĂ© la marche des Bardolais et la composition du groupe de joueurs, l’on peut dire que l’objectif a Ă©tĂ© presque atteint, mĂȘme si le fait d’atteindre l’apothĂ©ose de la Coupe de Tunisie n’a pas suffi Ă  masquer les carences d’un effectif assez bien dessinĂ©, mais en manque d’attaquants-buteurs, bref de dĂ©tonateurs. 

Qu’à cela ne tienne toutefois car l’avenir s’annonce radieux avec l’éclosion de jeunes au talent certain, Ă  l’image des avants Khalil Ayari, Moncef Gharbi, Firas Sfaxi, Najd Dabbebi et Sajed Ferchichi, le milieu Rayan Smaali, ainsi que le  dĂ©fenseur Arous. Mieux encore, puisque Ghazi Ayadi et Youssef SaĂąfi sont toujours lĂ  pour encadrer les candides du groupe, un noyau qui devra Ă  prĂ©sent ĂȘtre lucide sur les pressions extĂ©rieures, ne pas aller plus vite que la musique, bref garder tout simplement les pieds sur terre.

49e Ă©dition du festival international de Dougga : Plus d’inclusion

05. Juni 2025 um 18:30

Face au dĂ©fi logistique de l’hĂ©bergement — la rĂ©gion ne disposant que d’un seul hĂŽtel —, les organisateurs ont optĂ© pour l’accueil des festivaliers chez l’habitant. InspirĂ©e de pratiques dĂ©jĂ  bien ancrĂ©es Ă  l’international, cette formule conviviale s’inscrit dans le cadre du programme «Visit Dougga», lancĂ© officiellement le 24 fĂ©vrier 2025.

La Presse — Le festival international de Dougga revient, du 28 juin au 8 juillet, pour une 49e Ă©dition qui, comme celle de 2024, se tient dĂšs le dĂ©but de la saison estivale. L’idĂ©e Ă©tant de ne pas chevaucher sur les autres festivals qui se tiennent Ă  partir de la mi-juillet.

Abritée par le magnifique site archéologique de Dougga, cette édition, en plus de ses spectacles, promet une véritable immersion dans la culture locale : découverte du patrimoine architectural, transmission de savoir-faire artisanaux, dégustation de spécialités régionales.

CĂŽtĂ© scĂšne, le festival reste toujours fidĂšle Ă  son esprit libre et inclusif, en prĂŽnant diversitĂ© et  crĂ©ativitĂ© Ă  travers la programmation d’artistes qui franchissent les frontiĂšres du genre et de la tradition. 

Des concerts de rue gratuits viendront Ă©galement animer les journĂ©es Ă  Dougga et TĂ©boursouk, mĂȘlant raĂŻ, stambeli, malouf et autres musiques populaires. 

Face au dĂ©fi logistique de l’hĂ©bergement — la rĂ©gion ne disposant que d’un seul hĂŽtel —, les organisateurs ont optĂ© pour l’accueil des festivaliers chez l’habitant. InspirĂ©e de pratiques dĂ©jĂ  bien ancrĂ©es Ă  l’international, cette formule conviviale s’inscrit dans le cadre du programme « Visit Dougga », lancĂ© officiellement le 24 fĂ©vrier 2025. Une maniĂšre de stimuler l’économie locale, de favoriser les Ă©changes humains et d’ancrer durablement le festival dans son territoire et sa communautĂ©.

Revenons Ă  la programmation; cette annĂ©e, Dougga met en lumiĂšre des artistes qui repoussent les frontiĂšres et font dialoguer hĂ©ritages, langages contemporains et expressions singuliĂšres. Entre traditions revisitĂ©es, sons alternatifs et formes hybrides, la scĂšne s’annonce plurielle.

Pour l’ouverture, Eya Daghnouj puise dans les chants populaires tunisiens pour en proposer une relecture actuelle. Une voix claire, ancrĂ©e dans les rĂ©cits du quotidien, portĂ©e par une approche vocale ciselĂ©e. « Tul8te Â», phĂ©nomĂšne de la scĂšne arabe alternative, arrive Ă  Dougga avec une tournĂ©e remarquĂ©e, un prix Billboard Arabia 2024, et une prĂ©sence grandissante sur les scĂšnes europĂ©ennes et amĂ©ricaines. Son Ă©nergie est brute, ses textes incisifs, son esthĂ©tique libre. Il incarne une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’artistes qui bousculent les normes.

Cindy Latty rendra hommage Ă  Oum Kalthoum, dans un concert orchestral dirigĂ© par Mohamed Lassoued. DotĂ©e d’une voix ample, expressive et d’une grande maĂźtrise du maqĂąm, elle offrira une traversĂ©e du Tarab, entre ferveur et Ă©lĂ©gance. JenJoon prĂ©sentera une performance inĂ©dite avec orchestre et chƓur. Une relecture de son rĂ©pertoire, entre tensions urbaines, mĂ©moire sociale et envolĂ©es lyriques. Amel Mathlouthi revient avec un concert Ă©lectro-orchestral. « Afro Arabik Walzer Orchestra Â» mĂȘle valses viennoises, rythmes gnawa et percussions d’Afrique de l’Ouest. Un laboratoire musical sans frontiĂšres.

«Lilly Lyons Â», nouvelle voix de la scĂšne indiou—britannique, marquera les esprits avec son folk Ă  la fois fragile et affirmĂ©. Quant Ă  « Norbi.art Â», accompagnĂ© par l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Barcelone, elle proposera une rencontre rare entre musique symphonique et crĂ©ation contemporaine. Un moment suspendu dans le cadre majestueux du site de Dougga.

En clĂŽture, Ragouj, de Abdelhamid Bouchnak, crĂ©ation librement inspirĂ©e du feuilleton culte tunisien, mĂȘlera musique live, danse et performance dans une fresque vivante qui croise hĂ©ritage populaire, Ă©nergie scĂ©nique et regard contemporain.

La nouvelle aventure Jazz’it Festival : Booster la scùne jazz tunisienne

05. Juni 2025 um 18:20

Les masterclass sont un axe pĂ©dagogique qui s’inscrit dans une volontĂ© de perpĂ©tuer une tradition de culture du jazz en Tunisie qui avait commencĂ© avec le festival de jazz Ă  Tabarka en 1968. Une scĂšne et une musique qui manquent malheureusement de s’épanouir sous nos cieux, faute de soutien et d’initiatives.

La Presse — Jazz’it Festival, une nouvelle manifestation qui vient s’ajouter au paysage culturel tunisien, s’est tenu du 29 au 31 mai, Ă  la CitĂ© de la culture, attirant plusieurs centaines de spectateurs. En plus des performances de musiciens internationaux et nationaux confirmĂ©s, l’initiateur du festival, le batteur et fondateur du label Jazz’it Records, Malek Lakhoua, a voulu s’adresser aux jeunes talents qui ont pu assister Ă  des masterclass et prendre part Ă  certains concerts. 

MĂ©lomanes et amateurs de jazz ont eu l’occasion, durant ces trois jours, de profiter d’une scĂšne de live jazz, chose qui manque terriblement et se fait rare chez nous depuis des annĂ©es. C’est ce qui a, entre autres, motivĂ© la crĂ©ation de Jazz’it, comme l’a expliquĂ© Malek Lakhoua. « Cela faisait des annĂ©es qu’on en parlait. L’idĂ©e est revenue avec le lancement du label. Avec ce festival, nous nous engageons pleinement pour cette musique et sa communautĂ© en Tunisie», a-t-il dĂ©clarĂ©, en soulignant une volontĂ© de fĂ©dĂ©rer et de soutenir de jeuns talents tunisiens Ă  travers des masterclass et des rencontres sur scĂšnes avec les artistes confirmĂ©s.

La premiĂšre Ă©dition de Jazz’it Ă©tait composĂ©e de soirĂ©es intimistes comme on les aime avec :  deux grandes performances en ouverture, celle du saxophoniste soprano belge Pietro Vaiana qui a prĂ©sentĂ© son album aux influences multiples «Camera Obscura»,  suivie d’un dialogue exceptionnel entre le saxophoniste canadien Seamus Blake et le pianiste Moncef Genoud.

Une deuxiĂšme soirĂ©e assurĂ©e par le pianiste et compositeur amĂ©ricain Kyle Schafer qui a signĂ© avec son concert la sortie de son album «Tunisian vibes» sous le label Jazzit records.  De mĂȘme pour le batteur franco-algĂ©rien Mourad Benhammou & His Soulful Drums avec l’album «Silk & Soul», prĂ©sentĂ© en deuxiĂšme partie. Un magnifique Mark Whitfield, accompagnĂ© par Mourad Benhammou Ă  la batterie et Alberto Marsico Ă  l’orgue,  a clos le festival avec une performance pleine de virtuositĂ©, de passion et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Guitariste de jazz amĂ©ricain renommĂ©, Mark Whitfield est nĂ© le 6 octobre 1966 Ă  Lindenhurst, dans l’Etat de New York. Il est reconnu pour son style mĂȘlant jazz, soul jazz, hard bop et smooth jazz, influencĂ© par des lĂ©gendes, telles que George Benson et Wes Montgomery. Avant son concert, l’artiste a prĂ©sentĂ© une masterclass devant un public de jeunes musiciens tunisiens, leur livrant conseils et exemples de composition. Cet axe pĂ©dagogique s’inscrit dans une volontĂ© de perpĂ©tuer une tradition de culture du jazz en Tunisie qui avait commencĂ© avec le festival de jazz Ă  Tabarka en 1968. Une scĂšne et une musique qui manquent malheureusement de s’épanouir sous nos cieux, faute de soutien et d’initiatives.

Pourtant, une jeune gĂ©nĂ©ration de musiciens continuent Ă  vouloir nourrir cette passion pour le jazz et Ă  percer, Ă  l’instar d’Aymen Dhifaoui, 27 ans et originaire de Kairouan qui a eu l’opportunitĂ© d’échanger quelques sons de guitare avec l’exceptionnel Mark Whitfield lors de la soirĂ©e de clĂŽture. Bon vent Ă  ces jeunes et au festival !

KaĂŻs SaĂŻed et Massoud Pezeshkian Ă©changent leurs vƓux pour l’AĂŻd al-Adha

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 18:10

En ce jeudi 5 juin, Ă  la mi-journĂ©e, un appel tĂ©lĂ©phonique a eu lieu entre le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, et son frĂšre, Massoud Pezeshkian, prĂ©sident de la RĂ©publique islamique d’Iran.
Au cours de cet Ă©change, les deux chefs d’État ont Ă©changĂ© leurs fĂ©licitations Ă  l’occasion de l’AĂŻd al-Adha.

« Le Bal du Temps » de la Maison Russe Ă  Tunis : Pouchkine en vers et en valses

05. Juni 2025 um 18:10

A celui qui offrit la rime au peuple et qui devint la voix d’une nation tout entiĂšre. Pouchkine est plus qu’une figure littĂ©raire emblĂ©matique de la Russie, il a rĂ©volutionnĂ© la langue et incarne le gĂ©nie crĂ©atif de tout un peuple.

La Presse — Le complexe culturel de Sainte-Croix Ă  la MĂ©dina de Tunis, qui portait jadis le nom de l’église de Sainte-Croix, a accueilli pour la soirĂ©e du 1er juin une soirĂ©e qui revisite l’ambiance des bals au fil des siĂšcles. «Le Bal du temps : Ă©chos des Ă©poques Â» est un Ă©vĂ©nement organisĂ© par la Maison russe de Tunis pour cĂ©lĂ©brer l’anniversaire d’Alexandre Pouchkine. NĂ© le 6 juin 1799, il est souvent dĂ©signĂ© comme le pĂšre de la littĂ©rature russe, 

L’accĂšs a Ă©tĂ© gratuit avec tenue de soirĂ©e exigĂ©e pour une immersion parfaite dans un univers oĂč la danse fut un pas, un rythme mais aussi un dialogue social.

Le bal se veut un voyage Ă  travers le temps, « traversant les Ă©poques, les modes et les idĂ©aux, en suivant l’art de la danse Ă©ternellement vivant et en parfaite mĂ©tamorphose Â» comme l’a indiquĂ© le prĂ©sentateur de la cĂ©rĂ©monie dans son mot d’accueil. Chaque siĂšcle a, en effet, son propre geste, son pas, son regard.

Avant de donner place au rythme, la soirĂ©e a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par une prĂ©sentation poĂ©tique d’Alexandre Pouchkine, «celui qui offrit la rime au peuple et qui devint la voix d’une nation tout entiĂšre». Plus qu’une figure littĂ©raire emblĂ©matique de la Russie, il a rĂ©volutionnĂ© la langue et incarne le gĂ©nie crĂ©atif de tout un peuple.

Ensuite, ce sont les danseuses de l’école chorĂ©graphique «LittleBallerina», qui ont ouvert le bal avec «la Valse des fleurs», du ballet casse-noisette Â» de Piotr TchaĂŻkovski. Cet air indĂ©modable a Ă©tĂ© accompagnĂ© de mouvements Ă©lĂ©gants dans une chorĂ©graphie florale, en toute allĂ©gresse. 

Les convives prĂ©sents dans la salle ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  joindre les danseuses de l’école de ballet russe «Matriochki Â» pour la danse ronde. Cette chorĂ©graphie empruntĂ©e au Moyen Age fait revivre l’époque des chĂąteaux oĂč le bal faisait partie intĂ©grante de la vie communautaire. Loin d’ĂȘtre un simple divertissement, c’était un rituel oĂč les pas sont majestueux et mesurĂ©s. La scĂšne prend l’allure d’une masterclass dirigĂ©e par la chorĂ©graphe, pour apprendre la ronde, le carrousel et les farandoles et participer Ă  la cĂ©lĂ©bration dans une ambiance de pure euphorie. 

Les danseuses ont changĂ© de costume Ă  plusieurs reprises pour incarner tour Ă  tour les aristocrates de la Renaissance et les nobles des siĂšcles d’aprĂšs. Avec des chorĂ©graphies plus raffinĂ©es,  «chaque mouvement est un langage de politesse et de dignité». La pavane, la gaillarde, la sarabande, l’écossaise, la polka et bien d’autres genres de danse ont fait le bonheur des invitĂ©s qui Ă©taient appelĂ©s de temps Ă  autre pour prendre part au bal sous les directives de la chorĂ©graphe.  Les robes d’époque, les dentelles et les Ă©ventails des invitĂ©s et des danseuses virevoltaient avec grĂące au rythme de la musique. Le prĂ©sentateur de la cĂ©rĂ©monie est intervenu entre les tableaux de danse pour raconter d’un ton poĂ©tique l’évolution de la danse et la musique qui reflĂštent les Ă©motions et les valeurs de chaque Ă©poque.

Entre les danses, l’ensemble vocal polyphonique « Les voix du cƓur», dirigĂ© par la soprano tuniso-russe Emira Dakhlia, a fait son entrĂ©e au cƓur de la scĂšne. Les voix des chanteurs et des chanteuses se sont Ă©levĂ©es pour interprĂ©ter des airs remontant Ă  l’époque de la Renaissance ainsi que des sĂ©rĂ©nades du 18e et du 19e siĂšcles. 

La valse, «symbole d’amour, de dĂ©sir et de rĂȘve», a Ă©tĂ© incontestablement le moment le plus fort de la soirĂ©e. Des morceaux bien connus de Strauss et de TchaĂŻkovski ont donnĂ© le ton Ă  cette partie de la soirĂ©e. Tous les invitĂ©s, ou presque, ont rĂ©pondu aux appels de la musique et quittĂ© leurs places pour se mĂȘler aux danseurs. Sous les lustres Ă©tincelants de la grande salle, la foule a Ă©tĂ© emportĂ©e par les airs enivrants de valse. Dans ce tourbillon chorĂ©graphique, chaque mouvement incarnait une lĂ©gĂšretĂ© et une libertĂ© comme si l’on dansait au bord du temps. «Et combien de destinĂ©es ont commencĂ© ici mĂȘme, dans la valse !», lance le prĂ©sentateur de la soirĂ©e. 

«Le bal du temps» s’est clĂŽturĂ© au bout de deux heures. Des Ă©poques rĂ©volues oĂč l’élĂ©gance et le raffinement Ă©taient les maĂźtres mots ont Ă©tĂ© ressuscitĂ©es Ă  travers cette cĂ©lĂ©bration. Par ce pont culturel oĂč la mĂ©moire collective se transmet par le mouvement, les participants, tunisiens et Ă©trangers, ont dĂ©passĂ© leurs propres horizons pour dĂ©couvrir les patrimoines des autres et s’enrichir dans une fĂȘte ouverte et chaleureuse.  

Échange de vƓux entre Kaïs Saïed et Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de l’Aïd al-Adha

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 18:08

Un appel tĂ©lĂ©phonique a eu lieu dans l’aprĂšs-midi de ce jeudi 5 juin entre le prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, et son frĂšre Abdelmadjid Tebboune, prĂ©sident de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire.
À cette occasion, les deux chefs d’État ont Ă©changĂ© leurs fĂ©licitations Ă  l’occasion de l’AĂŻd al-Adha.

Saisie de plus de 500 000 capsules de Prégabaline et arrestation de 9 personnes en Algérie

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 18:08

Les services de la police judiciaire de la SĂ»retĂ© de wilaya d’El Oued ont saisi, dans des opĂ©rations distinctes, 529 000 capsules de psychotropes de type PrĂ©gabaline et arrĂȘtĂ© neuf (9) individus, indique un communiquĂ© de la SĂ»retĂ© nationale algĂ©rienne relayĂ© jeudi par l’agence de presse APS.
Selon ce communiquĂ©, quatre rĂ©seaux criminels organisĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©s Ă  la suite de ces interventions menĂ©es par diffĂ©rentes brigades spĂ©cialisĂ©es de la SĂ»retĂ© de wilaya d’El Oued.

La premiĂšre opĂ©ration, conduite par la brigade de lutte contre le trafic illicite de stupĂ©fiants, a permis de dĂ©jouer une tentative de trafic de 322 000 capsules de PrĂ©gabaline, dĂ©couvertes Ă  bord d’un vĂ©hicule 4×4, et d’arrĂȘter deux membres du rĂ©seau.

Dans la seconde opĂ©ration, menĂ©e par la brigade de lutte contre la grande criminalitĂ©, les forces de police ont saisi 150 000 capsules, dissimulĂ©es sous le sable dans une ferme, et procĂ©dĂ© Ă  l’arrestation de trois (3) suspects.

La troisiĂšme intervention, rĂ©alisĂ©e par la brigade de recherche et d’intervention, a abouti Ă  la saisie de 46 000 capsules de PrĂ©gabaline, cachĂ©es dans un vĂ©hicule de tourisme, ainsi qu’à l’arrestation de deux (2) individus appartenant Ă  un rĂ©seau criminel actif dans plusieurs wilayas voisines.

Enfin, les forces de police de la SĂ»retĂ© de daĂŻra de Guemmar ont interceptĂ© 11 000 capsules de PrĂ©gabaline Ă  bord d’un bus de transport de voyageurs, destinĂ©es Ă  ĂȘtre acheminĂ©es vers une wilaya du nord. Deux personnes, dont une femme, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es.

Ces opĂ©rations, menĂ©es sous la supervision du parquet compĂ©tent, ont Ă©tĂ© suivies de perquisitions de domiciles qui ont permis la saisie de : un chargeur d’arme automatique rempli de 15 cartouches, quatre appareils de communication sans fil, un camion, une pelleteuse et six vĂ©hicules de divers types utilisĂ©s dans les activitĂ©s criminelles.
Les suspects ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s devant le parquet compĂ©tent prĂšs le PĂŽle pĂ©nal spĂ©cialisĂ© de Ouargla, ainsi que devant les tribunaux d’El Oued et de Guemmar, conclut le communiquĂ©.

Un séisme endommage partiellement le site archéologique de Pompéi en Italie

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 18:08

Un lĂ©ger tremblement de terre survenu dans le sud de l’Italie a entraĂźnĂ© l’effondrement partiel d’un mur et d’une partie de voĂ»te sur le site archĂ©ologique de PompĂ©i, ont annoncĂ© les autoritĂ©s ce jeudi.
Le sĂ©isme, de magnitude 3,2, s’inscrit dans une sĂ©rie de secousses sismiques centrĂ©es autour du volcan Campi Flegrei, situĂ© Ă  proximitĂ© de Naples.
La zone touchĂ©e Ă  PompĂ©i avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© endommagĂ©e lors du violent tremblement de terre de 1980 qui avait frappĂ© le sud de l’Italie. Elle avait depuis fait l’objet de travaux de consolidation et de restauration.
Selon les responsables du site, la structure effondrĂ©e ne contenait ni fresques ni objets archĂ©ologiques mobiles, et aucun blessĂ© n’a Ă©tĂ© signalĂ©.
Gabriel Zuchtriegel, directeur du parc archĂ©ologique, a indiquĂ© que des vĂ©rifications de sĂ©curitĂ© sont en cours afin de s’assurer qu’aucune autre partie du site n’a Ă©tĂ© affectĂ©e.
PompĂ©i, classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO, est l’une des plus cĂ©lĂšbres citĂ©s antiques romaines, ensevelie lors de l’éruption du VĂ©suve en 79 aprĂšs J.-C.

Gafsa : Le ferroutage du phosphate, un pilier rétabli pour la CPG

05. Juni 2025 um 18:00

De nouvelles donnĂ©es mettent en lumiĂšre une progression notable de l’activitĂ© ferroviaire dĂ©diĂ©e au transport du phosphate. Le mouvement de transfert de phosphate via les trains, depuis les usines de lavage de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) vers le bassin minier, a enregistrĂ© une augmentation de 19% au mois de mai, par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette performance est notamment due Ă  l’affectation de 4 trains par jour pour le transport du phosphate.

La Presse — Une amĂ©lioration significative depuis le dĂ©but de l’annĂ©e. En effet, au mois de mai, environ 460 mille tonnes de phosphate ont Ă©tĂ© transportĂ©es, Ă  raison de 4 trains par jour. Les prĂ©visions indiquent que le volume de phosphate transportĂ© devrait atteindre environ 2 millions de tonnes d’ici la fin de l’annĂ©e en cours, grĂące Ă  la reprise des opĂ©rations de rĂ©cupĂ©ration et de commercialisation du phosphate en direction de l’usine de la SociĂ©tĂ© tuniso-indienne d’engrais (Tifert), Ă  raison de 2 trains par jour.

Plus rĂ©cemment, il a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que la compagnie a entamĂ© un redressement progressif du transport du phosphate via ses trains. La reprise du transport de phosphate des stations de lavage de la CPG vers les usines du complexe chimique tunisien Ă  GabĂšs (Ghannouch) a Ă©tĂ© effective dĂšs hier, avec l’affectation de 30 wagons transportant 1.448 tonnes.

Cette Ă©volution du transport de phosphate est d’une importance capitale pour la Compagnie des Phosphates de Gafsa). L’accroissement des capacitĂ©s de transport ferroviaire du phosphate est un indicateur tangible du regain d’activitĂ© de l’entreprise. En permettant un acheminement plus efficace et plus volumineux de cette ressource stratĂ©gique, la CPG peut non seulement honorer ses engagements commerciaux, mais Ă©galement envisager une augmentation de sa production et de ses exportations. C’est une Ă©tape cruciale pour le redressement financier et opĂ©rationnel de la compagnie, lui permettant de retrouver une trajectoire de croissance et de renforcer sa contribution Ă  l’économie nationale.

C’est ainsi que le secteur minier se replace sur de bons rails, et la CPG engage sa remontĂ©e. C’est que le retour en force du transport ferroviaire du phosphate se prĂ©sente comme un signe de relance avec cette optimisation de l’activitĂ© ferroviaire, appelĂ©e Ă  perdurer dans le temps.

Commentaire : Les promesses réalistes et réalisables

05. Juni 2025 um 17:20

IL est dans le parcours civilisationnel  d’une nation des moments particuliers pour leur dimension historique, des moments que le peuple ne se lasse jamais de cĂ©lĂ©brer et dont les auteurs inscrivent, Ă  jamais, leurs noms dans la mĂ©moire collective des peuples et aussi dans les encyclopĂ©dies modernes de l’histoire universelle.

En Tunisie, on a pris l’habitude de faire l’histoire dans les moments oĂč plusieurs pays arabes, africains et occidentaux ne savaient mĂȘme pas ce que voulaient et veulent toujours dire le terme libertĂ© et aussi le terme dignitĂ©.

Ainsi, aprĂšs avoir aboli l’esclavage au 19e siĂšcle et aprĂšs avoir rendu Ă  des certaines de milliers de Tunisiens et d’émigrĂ©s italiens, maltais et juifs installĂ©s dans «la verte» leur droit Ă  la dignitĂ©, voilĂ  que les hĂ©ritiers des libĂ©rateurs persĂ©vĂšrent dans la mĂȘme voie. Et dĂ©cident de revivifier l’image rayonnante de la Tunisie, le pays oĂč personne n’a le droit d’abaisser un concitoyen, oĂč aucune loi anti-humaine ne peut exister dans le rĂ©pertoire juridique national et oĂč personne ne peut se prĂ©valoir d’un statut supĂ©rieur Ă  l’un de ses concitoyens.

Et comme les intentions et les lois ne peuvent ĂȘtre efficaces ou produire les effets qui leur sont escomptĂ©s qu’à la condition qu’elles soient rapidement suivies de mesures concrĂštes, rĂ©alistes et surtout rĂ©alisables.

Ainsi l’éradication lĂ©gislative du systĂšme de la sous-traitance par l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple, sur initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique, a-t-elle Ă©tĂ© accompagnĂ©e par l’engagement de plusieurs institutions Ă©tatiques qui ont dĂ©jĂ  entamĂ© les procĂ©dures de titularisation des agents et des cadres qui y exerçaient dans le cadre de la dĂ©funte sous-traitance.

Par surcroĂźt, et dans l’objectif de confĂ©rer Ă  la loi abolissant la sous-traitance, la crĂ©dibilitĂ© lui revenant de droit, voilĂ  le PrĂ©sident qui dĂ©cide de faire en sorte que l’Etat donne l’exemple. En dĂ©cidant la dissolution pure et simple de la sociĂ©tĂ© de services de communication connue sous l’appellation «Ittisalet TounĂšs» spĂ©cialisĂ©e dans le recrutement au profit des entreprises et Ă©tablissements publics. Mais Ă  condition que ceux qui y exercent soient recrutĂ©s et intĂ©grĂ©s officiellement dans les institutions oĂč ils opĂšrent depuis des dĂ©cennies.

Réouverture, enfin, de la piscine du BelvédÚre : Un édifice sportif renaßt de ses cendres !

05. Juni 2025 um 17:10

ConfinĂ©e, il y a maintenant presque 100 ans, dans le poumon vert du BelvĂ©dĂšre, Ă  la place Pasteur, Ă  Tunis, la plus ancienne piscine municipale de la ville a, enfin, levĂ© le voile sur son nouveau look parfaitement restaurĂ©. A vrai dire, c’est le PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed qui avait initiĂ© l’idĂ©e et lui a donnĂ© forme. Et c’est lui qui a fait accĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation de ce projet.
Reportage.

La Presse — Et voilĂ  que ce chef-d’Ɠuvre architectural, longtemps enseveli sous les dĂ©combres de l’oubli, renaĂźt, aujourd’hui, de ses cendres. Mardi dernier, cette illustre piscine inconnue vient, de rouvrir ses portes devant un public autre que celui qui l’avait frĂ©quentĂ©e par le passĂ©. Cela remonte Ă  l’époque oĂč elle se posait en l’unique Ă©difice sportif dans le pays, implantĂ© dans un endroit verdoyant, surplombant l’avenue Charles-Nicolle, en face de la place Pasteur. 

Accessible Ă  tous !

Aussi centenaire qu’elle soit, la piscine a retrouvĂ© son Ă©clat d’antan, suite Ă  une intervention prĂ©sidentielle, en fĂ©vrier 2024, ordonnant sa rĂ©novation dans les plus brefs dĂ©lais. Huit mois plus tard, ce projet est dĂ©jĂ  fin prĂȘt, mais il a fallu attendre l’officiel coup d’envoi, donnĂ© en ce 3 juin 2025, par le Chef de l’Etat. Et puis, l’entrĂ©e en service d’un monument de natation historique. 

InaugurĂ©e en 1933, cette piscine de 33 mĂštres, a Ă©tĂ© typiquement rĂ©novĂ©e, avec une enveloppe de 18 millions de dinars, tout en gardant son cachet architectural typique, Ă©tant donnĂ© qu’elle fait partie de l’histoire de la capitale, dans l’ùre coloniale. L’accĂšs est, dĂ©sormais, pour tous. En cette saison estivale, les habitants des quartiers pĂ©riphĂ©riques vont en profiter pleinement, avec des frais censĂ©s ĂȘtre Ă  la portĂ©e. Sans pour autant trop subir le calvaire d’un transport, gĂ©nĂ©ralement, lassant. Et lĂ , SofiĂšne BelaĂŻd, directeur de la piscine, avait, Ă  maintes fois, prĂ©cisĂ© que la baignade est dĂ©sormais possible, Ă  partir du 1er mai jusqu’à fin octobre, Ă  raison de 4 dinars la sĂ©ance de deux heures. Idem pour les associations et les clubs voulant y accĂ©der. 

Il y a de quoi se réjouir

La rĂ©ouverture de cette piscine municipale aura Ă  Ă©gayer l’environnement mitoyen et favoriser aux agglomĂ©rations limitrophes un nouvel espace de baignade, de sport et de dĂ©paysement. Natation Ă  longueur de journĂ©e, court de tennis, cafĂ©, climat si clĂ©ment et dĂ©stressant, il y a de quoi se rĂ©jouir et prendre l’air Ă  pleins poumons. Les visiteurs s’en donnent Ă  cƓur joie. A partir de 8h, jusqu’à 16h, on pourrait ainsi profiter de belles plongĂ©es, Ă  raison de quatre sĂ©ances par jour. Dans une dĂ©claration aux mĂ©dias, Khaled Ben Yedder, directeur de la Culture, de l’Enfance, de la Jeunesse, des Sports et des Affaires sociales Ă  la municipalitĂ© de Tunis, a rappelĂ© que le tarif d’une sĂ©ance, d’une durĂ©e de deux heures, est de 4 dinars, avec une capacitĂ© d’accueil de 75 personnes. 

Les billets d’entrĂ©e pouvant ĂȘtre acquis directement Ă  la piscine. Et les gradins sont aussi lĂ  pour permettre aux supporteurs de la natation d’assister Ă  des compĂ©titions fĂ©eriques. La municipalitĂ© de la place aura le plein pouvoir de tout programmer. Surtout que le calendrier d’activitĂ©s semble bien chargĂ©. Cela dit, comme l’a confirmĂ© M. BelaĂŻd, il y aura aussi d’autres activitĂ©s d’animation : des cĂ©rĂ©monies de mariage dont les coĂ»ts de location de l’espace sont fixĂ©s Ă  2500 dinars l’heure en Ă©tĂ© et 1500 dinars le reste de l’annĂ©e. 

«Ainsi, la piscine du BelvĂ©dĂšre, qui demeure Ă  nos proximitĂ©s offre un agrĂ©able cadre festif et convivial, d’autant qu’elle serait, pour nous, une destination fort prisĂ©e», se fĂ©licite un jeune rĂ©sidant aux alentours. Son camarade de classe, lui, a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de la prĂ©server de l’usure et de tout acte de vandalisme. «Un tel acquis retapĂ© Ă  neuf est un bien public commun qui appartient Ă  tous les jeunes tunisiens. Du reste, la rĂ©ouverture de cette piscine est de nature Ă  amĂ©liorer le quotidien des enfants issus des quartiers relevant du gouvernorat de Tunis et les sortir de l’orniĂšre des jours et des nuits», estime-t-il. 

L’ArmĂ©e nationale au service de la sĂ©curitĂ© et du dĂ©veloppement

05. Juni 2025 um 17:00

Tout le monde s’accorde Ă  dire que l’ArmĂ©e nationale fait partie intĂ©grante en tant qu’élĂ©ment incontournable dans le processus de dĂ©veloppement global et durable tel que conçu par le PrĂ©sident de la RĂ©publique concernant son projet pour la rĂ©ussite de la nouvelle Tunisie qui dĂ©marre sur des bases solides

En effet, l’Ɠuvre de dĂ©veloppement, dans ses diffĂ©rents aspects, est associĂ©e, entre autres, Ă  l’accompagnement de l’ArmĂ©e nationale, plus prĂ©cisĂ©ment de la direction du GĂ©nie militaire, un rĂŽle mis en exergue, Ă  maintes reprises, par le Chef de l’Etat.

Ainsi, et pas plus tard que ce mardi, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a tenu, en recevant le ministre de la DĂ©fense nationale, Ă  passer en revue les contributions positives des forces armĂ©es pour la dĂ©fense de la patrie, bien entendu, mais aussi Ă  tous les secteurs dont plus particuliĂšrement la sĂ©curisation de certaines infrastructures publiques, l’apport au profit de la saison agricole et autres interventions dont la lutte contre les flĂ©aux.

L’autre domaine de taille reste, incontestablement, celui de la participation directe et efficace dans plusieurs projets de dĂ©veloppements, dont ceux anciens Ă  Rjim MaĂątoug et Al Mohdath dans le gouvernorat de KĂ©bili, et plusieurs autres biens plus rĂ©cents Ă  l’instar de ceux de la piscine du BelvĂ©dĂšre, de la Place Pasteur, de la Maison de la Culture Ibn-Khaldoun sans oublier les places Mongi-Bali et Barcelone Ă  Tunis.

On compte, Ă©galement, Ă  l’intĂ©rieur du pays, la restauration des bassins des Aghlabides et des remparts de la ville de Kairouan, ainsi que l’installation d’un hĂŽpital de campagne dans la ville de Bir Ali Ben Khalifa dans le gouvernorat de Sfax.

Il faut dire que le GĂ©nie militaire est devenu une unitĂ© au service du dĂ©veloppement Ă©conomique et de la nation, puisque faisant, ainsi, partie des armes dites «savantes», il a Ă©tĂ© Ă  l’origine de nombreuses applications civiles rĂ©alisĂ©es grĂące au savoir-faire et aux hautes compĂ©tences ayant rĂ©ussi Ă  exĂ©cuter bon nombre de projets dans des dĂ©lais record, confirmant ainsi sa rĂ©putation quant Ă  l’efficacitĂ©, Ă  la cĂ©lĂ©ritĂ© et au professionnalisme.

A ne pas oublier l’apport apprĂ©ciable aux efforts des divers mĂ©canismes de l’Etat, qu’il s’agisse d’actions de dĂ©veloppement, de sauvetage, ou encore de la garantie assurĂ©e Ă  la sĂ©curitĂ© des examens nationaux, des Ă©lections, et autres festivals culturels qui sont Ă  nos portes.

En tout Ă©tat de cause, les Tunisiennes et les Tunisiens sont fiers de leur armĂ©e nationale et du rĂŽle central qu’elle joue dans la sĂ©curitĂ© du pays, la rĂ©alisation des projets de dĂ©veloppement la protection des institutions, symboles de l’indĂ©pendance et de la souverainetĂ© de la Tunisie.

L’inflation en Tunisie ralentit lĂ©gĂšrement Ă  5,4 % en mai 2025

Von: La Presse
05. Juni 2025 um 16:57

Le taux d’inflation a lĂ©gĂšrement rĂ©gressĂ© Ă  5,4 % en mai 2025, contre 5,6 % en avril, a annoncĂ© jeudi l’Institut National de la Statistique (INS).
“Cette baisse s’explique principalement par le ralentissement de l’évolution des prix du groupe des produits alimentaires, qui est passĂ©e de 7,3 % en avril 2025 Ă  6,7 % en mai 2025”, prĂ©cise l’INS.

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